L’Au-Delà

L’Au-Delà
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur de l’Entremont (VS), novembre 2020

Par Danièle Cretton-Faval | Photo: DR

Des traces sur le sable !

« Des pas se dessinaient sur le sable laissant une double empreinte, la mienne et celle du Seigneur. Je me suis arrêté pour regarder le film de ma vie. J’ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin, mais, je remarquai qu’en certains endroits, au lieu de deux empreintes, il n’y en avait qu’une.

A cette empreinte, unique, correspondaient les jours difficiles de ma vie.
Alors, Seigneur, pourquoi, m’as-tu laissé seul aux pires moments de ma vie ?
Mon enfant bien-aimé, dit le Seigneur, je ne t’ai jamais abandonné, les jours où tu ne vois qu’une trace sur le sable, JE TE PORTAIS DANS MES BRAS. » (Auteur inconnu)

C’est en regardant le Christ, le VIVANT par excellence, oui, c’est dans ses Evangiles qu’Il nous éclaire sur le mystère de la vie et de la mort.
Oui, en effet, le plus important pour nous n’est pas de connaître les détails précis touchant à l’Au-Delà, mais de laisser résonner, en nous, cette phrase de Jésus : « Je suis la Résurrection et la vie. » Cette bonne nouvelle a été entendue, il y a 2000 ans à Béthanie, on l’entend, encore, aujourd’hui. Avant même d’être Celui qui nous console, Dieu est celui qui souffre avec nous, en nous, pour nous et comme nous. Il est notre force, notre refuge et notre soutien.

En priant seul la veille de sa Passion, Jésus, rejoint chacun dans sa solitude, quand nous nous retrouvons seuls avec notre chagrin, seuls à affronter l’absence de l’être aimé. Oui, le Père s’est penché sur lui pour le prendre dans ses bras, comme « l’enfant prodigue », en l’invitant aux noces éternelles. Celui ou  celle que tu aimais, vit désormais, irradié de lumière, de clarté et de joie, et cela au rythme du cœur de Dieu.

Pour nous, vivants, le Christ par sa Mort et sa Résurrection a ouvert un chemin d’espérance. Nous savons que la mort n’est pas le dernier mot. Un jour la porte du banquet s’ouvrira pour nous, revêtus de l’habit de fête, le Seigneur nous accueillera et viendra essuyer toutes les larmes de nos yeux, en purifiant tout ce qui nous a fait souffrir.

Vraiment, pouvait-Il offrir un miracle plus grand que sa Résurrection d’entre les morts ?
La mort est la grande et angoissante question que l’homme se pose. Mais la Résurrection de Jésus est la réponse à ce tourment.

Enfin, je cite sœur Emmanuelle : « Mourir, ce n’est pas triste, pour un chrétien, mourir devrait être le plus beau jour de la vie, car, lorsqu’on meurt, on tombe, comme un enfant, dans les bras de Dieu. »

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