L’Eglise du présent, l’Eglise du futur

L’Eglise du présent, l’Eglise du futur

Des jeunes de divers cantons romands profitent de cet espace de liberté pour évoquer un sujet qui les intéresse. Rencontre avec la Genevoise Rita Haodiche. 

Par Rita Haodiche | Photo: DR

Je m’appelle Rita Haodiche, ai 28 ans et suis Genevoise d’origine irakienne. Lorsque j’ai reçu l’opportunité d’écrire quelques mots, je me suis empressée de réfléchir sur divers sujets qui me passionnent dans l’Eglise et au sujet de ma foi. Je vous partage un petit bout de mon expérience.

Après avoir fini ma formation d’architecte, j’ai ressenti le besoin de poursuivre la construction de ma vie spirituelle. En écoutant les homélies, en lisant le passage 1 Cor 12, 12 par exemple, je me suis posé plusieurs questions. Que veut dire pour moi faire partie de l’Eglise ? Que signifie le mot mission, souvent présent dans la Bible ? Quelles sont mes missions ? Comment me rapprocher de Dieu pour pouvoir mieux Le servir ? Comment être disciple à mon tour dans ce monde où la question de l’existence de Dieu n’est plus posée ? S’il n’y a pas de réponse universelle, je suis sûre que chacun, spécialement les jeunes, peut faire fructifier ses dons en servant la messe, l’Eglise, le peuple de Dieu… En tant que jeunes, nous avons souvent la pression du futur, comme si nous portions le poids du monde et de son avenir sur nos épaules. Alors oui, nous sommes l’Eglise du futur, mais nous sommes surtout l’Eglise du présent !

Lorsque j’ai participé au Youth Symposium, à Cracovie en octobre dernier, le groupe de partage du thème de la catéchèse se posait cette question : le catéchisme devrait-il être séparé des sacrements (dans le sens d’une continuité des études bibliques durant toute la vie d’un chrétien) ? En effet, après avoir reçu les sacrements du baptême, de l’eucharistie et de la confirmation, il n’y a plus de partage biblique officiel proposé par l’Eglise. Comment continuer à nous nourrir de la Parole de Dieu ? A mon sens, il est important de s’enrichir de l’Evangile tout au long de notre vie, individuellement ou en groupe.

Personnellement, j’essaie de participer à la messe tous les dimanches et je participe à plusieurs groupes de prière. Il est primordial de continuer à se former (comme une formation professionnelle) afin de mieux partager la Bonne Nouvelle. De par notre vie, nous sommes les témoins de Dieu et il ne faut pas avoir peur d’en parler. Ayons confiance en sa volonté et dans les personnes qu’Il met sur notre chemin. Faisons aussi confiance à l’Esprit Saint qui nous donne le courage et l’intelligence de savoir comment témoigner. 

Et puis il y la prière ! Je ne pense pas être entièrement consciente de sa force, mais une chose est sûre : même si nous ne voyons pas les fruits ou que nous ne recevons pas de réponse, il est important de ne pas cesser de prier, de louer et de rendre grâce au Seigneur.

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