Martine Toffel Geinoz

Les élèves de l’école Saint-Nicolas en cours de catéchèse avec l’abbé Evrat.

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, unités pastorales du Grand-Fribourg (FR), janvier-février 2021

Propos recueillis par Véronique Benz
Photo: DR

En vous promenant près de la place Georges-Python à Fribourg, vous croiserez certainement des enfants s’y amusant. Ce sont les élèves de l’École Saint-Nicolas en récréation. Cette petite école privée sise au cœur de la ville de Fribourg a fêté ses vingt ans en 2020. Elle accueille les enfants pour les deux années de préprimaire (1H et 2H) et les six ans de primaire (3H à 8H). Rencontre avec Mme Martine Toffel Geinoz, l’actuelle directrice de l’école.Depuis la première rentrée scolaire en septembre 2000, plus de 270 élèves ont pris le chemin de l’École Saint-Nicolas. Au départ de cette initiative un groupe de parents. « Beaucoup de choses ont évolué, voire changé, et il ne faut jamais généraliser. Nous étions alors un groupe de parents et d’enseignants désireux de donner des bases scolaires solides et un enrichissement spirituel à nos enfants. Nous avions décidé d’être positifs, de construire plutôt que de critiquer et de juger », souligne Martine Toffel Geinoz.

L’école désire offrir une bonne structure autant intellectuelle que religieuse et morale aux enfants. Les professeurs enseignent toutes les bases du cursus primaire au moyen de méthodes structurées ayant fait leurs preuves. « Nous utilisons également de nouvelles méthodes correspondant à nos besoins, ceci toujours dans un esprit catholique. » Cependant, l’école accueille les enfants de toutes confessions. Une commission de bourses ad hoc permet aux familles qui en auraient besoin de recevoir une aide financière.

Une école catholique
Pour Mme Toffel Geinoz, enseigner dans une école catholique est davantage une manière d’être qu’une manière de faire. « Chacun a son style, si je peux me permettre. On me disait, quand j’ai fait mes études, qu’on enseigne plus ce qu’on est que ce qu’on sait. C’est une grande chance de pouvoir travailler en étant en accord avec sa foi et les valeurs qui nous sont chères et de pouvoir les transmettre au fil des heures et des journées, comme Monsieur Jourdain, en somme : sans même s’en rendre compte. »

La directrice de l’école a des souvenirs plein son cartable. « Les souvenirs, c’est un peu comme le bonheur : il y en a plutôt beaucoup de petits qu’un seul et grand. » Elle cite en vrac : « La première invitation de notre évêque à participer à la Fête-Dieu, plusieurs baptêmes, des anciens élèves qui viennent nous voir, ceux qui se présentent dans la rue et discutent…, les enfants arrivés chez nous avec de grandes difficultés scolaires, ou autres à qui nous avons pu redonner confiance et qui vont bien, les fêtes de fin d’année, si conviviales et joyeuses. »Plus de renseignements sur:
www.saint-nicolas.ch