Notre-Dame de Compassion

Notre-Dame de Compassion

Par Pascal Bovet
Photo : Jean-Claude Gadmer
L’histoire de Bulle, malgré les deux incendies qui ont endommagé la ville, a conservé avec soin la chapelle de Notre-Dame de Compassion, primitivement liée à l’hôpital, ce qui peut expliquer son nom. Son état actuel est tributaire de nombreuses transformations. Cependant, le maître-autel mérite l’attention et nous donne une image de la piété qu’on y pratiquait : une dévotion très marquée à Marie, entourée de nombreux saints et bienfaiteurs.

On voulait de belles choses pour Dieu – et pour la Vierge Marie. On a confié ce maître-autel à un artiste local et de valeur, Pierre Tardieu, qui termine l’œuvre de style baroque avec son équipe en 1696 et crée une série de statues entourant la Vierge Marie. Un siècle plus tard, au temps de la Révolution française, un autre artiste modifie partiellement l’ensemble. Le XXe siècle est représenté par des vitraux de Yoki.

Durant ces siècles, le service de la chapelle est confié aux capucins, charge qu’ils abandonnent en 2004, faute de disponibilité en personnel.

Les lieux se répartissaient en plusieurs propriétaires : la nef, le chœur, la sacristie, les logements à la bourgeoisie, à l’Etat et même au Vatican. Les choses ont été maintenant arrangées.

Après les dévotions parfois prolongées à Notre-Dame de Compassion, les pèlerins devaient se nourrir : pintes et commerces fleurirent sur la place du marché.

Le maître-autel de la chapelle de Notre-Dame de Compassion à Bulle.
Le maître-autel de la chapelle de Notre-Dame de Compassion à Bulle.
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