Prière et aventure

Aurélie Desmet et Pauline Desmet

Le point commun entre Pékin Express et la prière : deux sœurs lilloises finalistes de la dernière saison du jeu té­lévisé emblématique. Aurélie et Pauline Desmet seront les invitées de la prochaine édition de l’OpenSky Festival à Fully. Petit avant-goût.

Par Myriam Bettens
Photos: DR

Pékin Express, quels souvenirs en gardez-vous ?
Aurélie Desmet : Nous gardons surtout en tête les rencontres que nous avons faites lors de l’aventure.
Pauline Desmet : Oui, et les paysages. Ce qu’on retient aussi, c’est tout ce qu’on apprend sur soi et son binôme. On pourrait t’en parler des heures, mais Aurélie doit rentrer chez elle avant le couvre-feu (rires). (Un couvre-feu est instauré à 18h dans plusieurs départements français pour lutter contre la propagation du coronavirus, ndlr.)
Aurélie Desmet : J’avais encore oublié cette histoire !

Revenir dans la vie civile après une telle aventure, cela se passe comment ?
PD : Ce n’est psychologiquement vraiment pas évident. C’est tellement beau ce que tu vis là-bas que le retour à la vie réelle est un peu compliqué. C’est un peu comme vivre une vie parallèle pendant un temps.
AD : On rencontre des gens qui n’ont rien et qui te donnent tout. Au retour, tu réalises combien tu es privilégié ici. En plus, lorsque tu es maman et chef d’entreprise, tu mets un peu ta vie personnelle entre parenthèses. A Pékin Express, tu peux être vraiment toi. Tu ne peux d’ailleurs compter que sur toi-même…
PD : Non, tu comptes aussi sur l’autre ! (Rires)
AD : Oui, bien sûr ! Mais tu te recentres vraiment sur toi-même en fait.

Votre foi se vit-elle à l’image de l’émission télévisée : comme un voyage ?
AD et PD : (en chœur) Ben oui, c’est carrément ça !
PD : Effectivement, l’aventure de Pékin Express représente totalement notre foi, parce qu’il y a toutes les valeurs qu’on a apprises comme l’amour, le partage, l’entraide. Et c’est possible de vivre toutes ces choses positives aussi chez nous avec nos amis et notre famille.

Avez-vous souvent eu recours à la prière lors du jeu ?
AD : Je pense qu’on est les seules candidates à prier autant sur l’aventure. Prier nous donne encore plus de force et d’espoir. Je pense que dans la foi il y a aussi l’espoir et la prière est une manière d’extérioriser tous les sentiments qui se trouvent en nous.

Quelle place occupe-t-elle au quotidien ?
AD : On l’utilise de la même manière. Il n’y a pas de vraie différence entre l’aventure et notre quotidien à ce niveau. La foi fait partie intégrante de notre vie. Elle nous fait avancer.

Comment avez-vous « atterri » à l’OpenSky Festival ?
AD : Cela fait partie des rencontres que l’on peut faire grâce à Pékin Express.
PD : On a la chance d’être accompagnées avant, pendant et après l’aventure et c’est aussi comme ça qu’on a été contactées pour devenir les égéries de ce festival.
AD : Certains vont vous dire que la foi est un truc de « vieux » et ce festival prouve tout le contraire ! Nous n’avons d’ailleurs pas beaucoup réfléchi avant d’accepter. Quand on nous a expliqué le concept, nous nous y sommes totalement identifiées.

Biographie plus express que le tournage de Pékin

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Aurélie Desmet : Je te laisse commencer. T’entendre me donne de l’inspiration.
Pauline Desmet (rires) : Nous sommes des sœurs jumelles…avec 5 ans d’écart ! Je suis la cadette, Pauline, commerciale dans notre entreprise familiale. J’ai deux enfants, Batiste 14 ans et David 12 ans. J’ai participé à deux Pékin Express avec ma sœur en 2008 et 2020. On a perdu en finale, mais peut-être que la 3e participation pour moi sera la bonne !
AD : Et je suis donc l’aînée, Aurélie. J’ai participé trois fois à Pékin Express et suis arrivée deux fois en finale avec ma sœur Pauline. Je suis maman de Rachel 10 ans et Gabriel 8 ans. Je suis aussi dirigeante de l’entreprise de menuiserie familiale avec mon frère et ma sœur. Elle se trouve à Orchies, tout près de Lille.

Pour ceux qui n’ont pas la télé…

Pékin Express est une émission de téléréalité française. Des équipes s’affrontent lors d’une course. Avec pour seul budget un euro par jour et par personne, le binôme doit faire de l’auto-stop et trouver gîte et couvert chez l’habitant pour rallier le point d’arrivée. Les étapes sont longues et donc découpées en plusieurs jours de tournage. Le but étant pour chaque équipe d’arriver en pole position à l’issue de chaque étape et ainsi amasser des amulettes pour espérer gagner une certaine somme d’argent en finale. Les derniers risquent l’élimination.

Aurélie et Pauline doivent être les grandes invitées et marraines de la 4e édition d’Opensky, prévue le 30 mars à Fully. A l’heure de mettre sous presse et vu l’incertitude liée à la pandémie, les organisateurs réfléchissent à la forme qu’ils donneront à la manifestation. Des détails sur : www.opensky-fully.ch/