Veillée avec Bach

Veillée avec Bach
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), janvier-février 2021

Par Geneviève de Simone-Cornet | Photo: Danilo de Simone 

La deuxième veillée «Saveurs de Dieu», animée par l’abbé Philippe Matthey le 3 décembre à l’église de la Colombière et retransmise sur YouTube, a permis aux paroissiens de découvrir la musique de Jean-Sébastien Bach à travers son «Oratorio de Noël».Les paroissiens étaient conviés à «accueillir la grâce de la musique» à travers une méditation et une écoute commentée de l’«Oratorio de Noël» par un spécialiste, l’abbé Philippe Matthey, curé au Grand-Lancy (GE). Après quelques éléments biographiques sur Bach, il a donné des clés pour comprendre le pourquoi de sa musique et ce qu’elle est pour lui.

Né à Eisenach, en Allemagne, le 31 mars 1685, Jean-Sébastien Bach est le 8e enfant d’une famille de musiciens. Choriste, puis organiste et maître de chapelle, «il est né dans la musique et a appris en écoutant notamment les œuvres du compositeur allemand Dietrich Buxtehude», a dit l’abbé Matthey. Il s’est marié deux fois et a eu 13 enfants dont six ont survécu – il a donc été marqué par la mort.

Sa quête musicale était pour Bach «une recherche de raisons d’espérer», a poursuivi le conférencier. Il a beaucoup travaillé, composant des cantates, des Passions – seules celles selon saint Jean et selon saint Matthieu nous sont parvenues – et des oratorios dont celui de Noël. Marqué par la théologie de Martin Luther, qui plaçait la Parole de Dieu au centre de la liturgie, il a mis sa musique au service de cette Parole: c’était pour lui la meilleure façon de lui faire toucher le cœur de l’homme, de la communiquer aux croyants.

Une musique pleine de sens
Ce qu’il a fait dans l’«Oratorio de Noël», composé à Leipzig en 1734. Cette pièce, écrite pour être chantée à l’église pendant le temps de Noël, compte six cantates consacrées aux trois jours de fête de Noël, au Nouvel An, au premier dimanche de l’année et à l’Epiphanie.

Dans le second volet de son exposé, l’abbé Matthey a détaillé les différentes parties de cette œuvre en en faisant écouter des extraits aux paroissiens: l’occasion, pour chacun, d’entrer dans une musique pas toujours facile, mais pleine de sens.

La soirée s’est terminée par un morceau interprété à l’orgue par Olivier Borer, organiste de la Colombière. Rendez-vous jeudi 11 février à 20h pour une nouvelle soirée «Saveurs de Dieu».

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