La fratrie pour apprendre à aimer

L’affection entre frères et sœurs, menacée par les rivalités, n’est pas spontanée. Il revient aux parents d’entretenir un climat dans lequel elle pourra grandir.

Par Bénédicte Jollès
Photo: pxhere
« Tu vas repartir à l’hôpital avec le bébé, explique Cédric, trois ans, à sa mère, en écrasant sa petite sœur avec un coussin, il n’a plus besoin d’être là. »

« Jean, tu nous pourris la vie, t’es  nul », lâche Cathy en claquant la porte de la chambre de son frère. Leur mère se désole, un soir sur deux, de l’impatience de cette grande sœur exigeante qui explose face à la lenteur de son cadet.

Pas simple de faire de la place à un autre, de renoncer, de partager… Et pourtant, ces exercices essentiels posent les bases d’une vie affective réussie. Avec eux, l’enfant apprend à respecter l’autre et à faire plaisir. 

Dana Castro, psychothérapeute et auteure de « Frères et sœurs, les aider à s’épanouir », le souligne : « Les conflits entre frères et sœurs proviennent souvent d’un sentiment d’injustice. » Olivier, père de trois adolescents rapprochés, confie la clé de leur complicité : « Repérer quand ils sont petits les talents de chacun et les mettre en avant. » Au diable les préférences pour tel ou tel et les comparaisons toxiques. La maladresse ajoute de l’huile sur le feu. Au contraire, la capacité à entendre une jalousie et à la désamorcer calme le jeu. 

Vigilance et délicatesse
A ceux qui désespèrent, il faut redire qu’aucune fratrie n’est immédiatement affectueuse ; elle apprend à l’être petit à petit en se nourrissant d’une autorité juste, d’un amour inconditionnel régulièrement reçu et surtout de l’exemple du pardon. Il nous revient de travailler avec vigilance et délicatesse le terreau dans lequel l’harmonie familiale peut germer, sans en faire un absolu. Dana Castro précise qu’« il faut se méfier de l’harmonie parfaite. Elle peut conduire un des enfants à se sacrifier pour maintenir l’équilibre souhaité par les parents ! » 

« Pour les anniversaires en famille, maman nous laissait organiser un repas surprise avec ma sœur. Voilà comment j’ai appris à rêver avec elle, à négocier et à faire plaisir », se souvient Lucile quarante ans après.

Comme un vitrail

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), février 2020

Propos recueillis par Claude Parvex | Photo: DR

En écho au bien nommé « Eclairage » commun à tous les bulletins romands de ce mois, il était naturel d’aller à la rencontre de Madame Irma Tapparel dans la cité du Soleil, à Sierre. Femme de diacre, l’épouse de Fernand nous reçoit dans sa demeure. Merci Irma et Fernand de nous partager votre parcours de vie vers la diaconie.Irma et Fernand 
Irma Fardel a grandi à Ayent. Jeune fille, elle est allée travailler à Sierre. C’est là qu’elle a rencontré Fernand qui devint son mari. Passionné de musique, il a voué sa carrière professionnelle au chant et à la direction de chorale et de fanfare. Nombreux sommesnous à l’avoir côtoyé puisqu’il est natif de Montana-Village. Le couple a vécu à Montana-Crans avant de s’installer à Sierre en 1967.

Un Renouveau
Fernand a dû traverser une quête existentielle qui dura une quinzaine d’années. Alors qu’il croyait sortir de dépression en découvrant la philosophie orientale, il l’étudia avec zèle, persuadé que cette voie était la sienne. Durant toutes ces années compliquées, Irma s’est montrée présente, aimante et … priante. En 1983, aidée de Soeur Olga, elle convainc son mari de se rendre à Ars en pèlerinage, puis à suivre les exercices spirituels de saint Ignace et quelques retraites avec la communauté du Lion de Judas, la communauté des Béatitudes actuelle. La conversion a été telle que la bibliothèque entière de livres orientaux fut réduite en cendres et le groupe du Renouveau devint son refuge. Toujours curieux et zélé, Fernand suit la formation aux ministères de l’église (actuellement parcours Théodule) de 1993 à 1996.

La décision de devenir diacre
Simultanément naît la vocation de Fernand : devenir diacre. Peut-être un clin d’oeil du groupe de diaconie « Sierre-Partage » dans lequel il a oeuvré dès sa fondation. Irma, elle, commente : « Je ne lui ai pas dit de ne pas le faire ! – j’étais plutôt contente ! » Plus, encore, elle approuve par une attestation écrite à l’évêché qu’elle se réjouit de devenir épouse de diacre. Elle est toujours fidèle, aimante, … priante aux côtés de son mari. Ainsi, depuis 1995, Irma se rend aux réunions des diacres deux fois l’an, et accompagne Fernand dans ses déplacements. Chaque jour, ils prient l’office des Laudes et les Vêpres et se rendent à la messe. Elle continue les visites à l’hôpital, les groupes de prière du Renouveau et de la fraternité St. François. Irma est également ministre de l’eucharistie.

La prière de discernement
Fernand est le seul diacre en Valais à offrir ses compétences reçues des exercices ignatiens pour rencontrer les personnes ayant recours à l’exorcisme. Il s’agit de discerner leur besoin avant qu’ils ne rencontrent les prêtres habilités.

Quel parcours !
Cette rencontre vécue durant l’Avent avait déjà la saveur de Noël. Irma coule sa vie dans l’amour, l’écoute et la prière. Elle est comme un vitrail qui laisse passer la Grâce à la Lumière d’un Dieu aimant et miséricordieux. On la sent sereine dans la fidélité, dans les beaux comme les moins beaux jours. Femme de diacre en pleine lumière, elle se révèle en toute discrétion. A plus de 80 ans, elle rayonne assurément autant qu’à 20 ans quand elle a séduit Fernand.

En librairie – février 2020

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Saint François d’Assise, diacre
Didier Rance

Saint François d’Assise, « l’homme dont les diacres doivent s’inspirer » selon le pape François. Ce livre original répond à cette invitation du Saint-Père. La première partie se lit comme une énigme policière : « A la recherche du diaconat souvent méconnu de François d’Assise ». Elle met en valeur cette dimension insolite du plus populaire des saints. La seconde, partant du développement du diaconat permanent depuis Vatican II, dévoile une convergence remarquable entre ce qu’a vécu en son temps François d’Assise et ce que l’Église demande aux diacres d’aujourd’hui.

Artège

Acheter pour 18.30 CHFApprivoiser son corps
Joël Pralong

Longtemps, le corps a été craint, suspecté et refoulé. Le dualisme grec favorisait davantage l’exaltation de l’esprit. Aujourd’hui, le corps éclipse l’âme. Erigé comme une idole, il est tantôt exalté, tantôt méprisé, souvent mis au centre, au détriment de l’intériorité et de la personne. Or la vision biblique de l’homme est tout autre : la personne est une union d’amour entre le corps et l’esprit. Avec précision et clarté, cet ouvrage redonne au corps sa juste place dans toutes les questions éthiques contemporaines et offre un regard chrétien sur le corps et la sexualité au service de la pastorale de l’Eglise.

Editions des Béatitudes

Acheter pour 22.80 CHFLes gardiens du pape
Delalande – Bertorello – Bidot

La Garde suisse pontificale est la plus petite armée du monde. Elle a été créée le 22 janvier 1506 sur l’ordre du pape Jules II. Les 110 militaires qui la composent sont une force militaire chargée de veiller à la sécurité du pape et du Vatican. Cette bande dessinée met en scène un jeune Suisse ayant choisi de rejoindre les rangs de la plus petite armée du monde. Le lecteur suit ainsi les pas de Marc, entraîné à la fois dans les méandres de l’histoire de la Garde suisse et dans les recoins du Vatican. Cet ouvrage suscitera l’intérêt des jeunes et, pourquoi pas, fera naître en eux le désir de s’y engager.

Artège

Acheter pour 23.90 CHFAux sources de l’amitié de Dieu
Urban Federer

Voici un ouvrage étonnant, unique en son genre. Il réussit l’exploit de s’adresser à tout un chacun, chrétien ou non, croyant ou pas, et de proposer en même temps un parcours des saisons et des fêtes de la liturgie catholique. L’auteur, qui n’est autre que l’abbé d’Ein-siedeln, utilise délibérément un langage que tout le monde comprend. Aucune technicité, pas d’expressions savantes ou abstraites. Les exemples concrets abondent, tous tirés de la vie. Les chapitres sont courts et ne nécessitent pas une lecture suivie. On peut ouvrir le livre quand on veut, où on veut, selon ses besoins et ses attentes, en fonction de la situation du moment où l’on se trouve. Un livre à mettre entre toutes les mains.

Editions Saint-Augustin

Acheter pour 26.00 CHF

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Perles de la Grâce

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Aigle (VD), février 2020

Par Florence Cherubini, assistante pastorale | Photo: Fabienne Theytaz

La place des femmes dans l’Eglise est un sujet d’actualité ! Nombreuses sont les voix de théologiennes qui débattent de ce sujet, à l’heure où la question de la reconnaissance et de l’égalité de la femme dans la société sécularisée voit une évolution incontestable.

Dans l’Eglise, au-delà des débats et polémiques au sujet de l’ordination des femmes, de leur promotion à des postes significatifs dans la hiérarchie, de la légitimité de leur parole, et de bien d’autres sujets, la question de la place des femmes dans l’Eglise est l’occasion de mettre en lumière le point central de l’identité chrétienne, à savoir le sacrement du baptême. Car ce sacrement donne à chaque baptisé et baptisée la grâce d’appartenir au Christ et appelle chacun et chacune à rendre présent et visible le Royaume de Dieu.

Dans cette perspective, et sous l’impulsion de l’Esprit Saint, l’Eglise devient alors une communauté vivante pourvue de dons multiples et diversifiés.

Cette communauté vivante est la réalité qu’a la chance de vivre notre secteur grâce à l’engagement fidèle de ses nombreux paroissiens et paroissiennes.

Mais puisque le sujet de ce numéro de « L’Essentiel » est consacré aux femmes, il convient plus particulièrement de faire mention de toutes les femmes motivées qui, dans nos paroisses du secteur, donnent de leur temps en s’engageant en fonction de leur charisme et de leur force pour être des signes de la présence dans le monde de Jésus ressuscité.

La liste de leurs prénoms est longue et il est impossible de les énumérer toutes sans risquer d’en oublier une ! Mais chacune d’entre elles iradie un éclat de la grâce de la Vie par sa manière propre de la servir. Que chacune soit remerciée pour son dévouement inlassable et encouragée à poursuivre sa mission au service du Seigneur !

L’Atelier œcuménique de théologie (AOT)

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP La Seymaz et UP Champel / Eaux-Vives, Saint-Paul / Saint-Dominique (GE), janvier-février 2020

Par Karin Ducret | Photo: Catherine Morin Perregaux

Un chemin vers l’unité ?

Le thème choisi pour la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2020 s’intitule « Ils nous témoignèrent une humanité peu ordinaire » et repose sur le naufrage de l’apôtre Paul et ses compagnons à Malte (Actes 27, 18 – 28, 10). Les naufragés ont été accueillis avec hospitalité par la population locale. Ce texte a incité le groupe de préparation à mettre en lumière des thèmes comme l’hospitalité, la réconciliation, le discernement,  la conversion, la générosité…

Ces « vertus œcuméniques » – l’Atelier œcuménique de théologie (AOT) les vit depuis 46 ans dans une expérience pionnière – ont déjà touché quelque 2000 personnes à Genève. L’aventure a débuté en 1973 – durant plus d’un an des théologiens du Centre protestant d’études et des jésuites ont planché sur une formation œcuménique d’un genre nouveau.

La publication de « Nos convictions sur l’AOT » * en 1983, écrite par des enseignant-e-s de  l’AOT,  nous éclairent sur ce projet théologique, qui n’a pas changé depuis : « Il est possible, du sein même des différences, de se poser ensemble la question de Dieu dans l’actualité des défis de ce monde. Un tel travail théologique manifeste la nécessité et l’urgence, le bien-fondé et le bienfait d’espaces œcuméniques qui, n’étant pas sous la responsabilité directe des Eglises et n’en formant pas une, peuvent jouer un rôle «  inter-ecclésial  ». Dans de tels lieux il devient possible de se laisser interpeller à la fois par la Parole de Révélation et par nos présences au monde […] La recherche commune est possible parce que […] la Bible est notre référence fondamentale. Pour la lire, nous utilisons tous les instruments de travail fournis par l’exégèse scientifique. […] Nous voulons que l’exégèse rigoureuse nous guide vers une interprétation actuelle des textes bibliques. Des différences de compréhension et d’interprétation apparaissent parfois ; elles proviennent de nos enracinements confessionnels et de nos références philosophiques différentes mais nous estimons que ces approches sont complémentaires. Nous nous efforçons constamment de vérifier nos interprétations à la lettre du texte. […] Ce «  petit bout de chemin fait ensemble  » (comme le disait Jean XXIII) ne permet plus de dire ou de laisser croire que la quête commune de la vérité du Christ provoque une perte d’identité. Ce qui change, lorsque nos racines se plantent en profondeur, c’est la vision de l’autre. Ne cherchant pas à faire disparaître nos différences nous n’en mesurons que plus gravement le drame de quatre siècles de rupture »

Alors ? L’Atelier œcuménique de théologie (AOT), un chemin vers l’unité ? 

* Ce texte, rédigé par les enseignants et enseignantes de l’Atelier œcuménique de théologie à Genève, fut envisagé pour une adresse directe au pape Jean-Paul II lors de sa visite à Genève. Il ne s’agissait, dans le cadre d’une rencontre, que d’attester d’une réalité vécue dans un lieu particulier. Les circonstances ayant empêché ce voyage, l’AOT a décidé de rendre public ce document.

Marie-Madeleine Cantin, épouse de diacre

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer / Au large (FR), février 2020 Par Claude Jenny | Photo: LDDLe dossier central de ce journal est consacré aux femmes de diacres. Dans notre paroisse, nous n’avons aucun diacre. Nous sommes donc allés dans l’UP voisine, à Russy, à la rencontre de Marie-Madeleine Cantin, épouse de Jean-Pierre, […]
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Entre autres qualités

Par François-Xavier Amherdt
Photo: pxhereBien sûr, le contexte de l’époque des premières communautés chrétiennes auxquelles Paul s’adresse était tout autre : l’apôtre des nations évoque même, dans la 1ère épître à Timothée, la possibilité que les épiscopes (équivalant grosso modo aux évêques actuels) soient eux aussi mariés : « Aussi faut-il que l’épiscope soit irréprochable, mari d’une seule femme, qu’il soit sobre, pondéré, courtois, hospitalier, apte à l’enseignement, ni buveur ni batailleur, mais bienveillant, ennemi des chicanes, détaché de l’argent… » (3, 2-3) 

Vivre en harmonie
Reste que l’unique mariage, et donc la fidélité à sa femme, sont présentés comme des qualités indispensables également pour l’exercice du ministère de diacre, dans la liste qui suit : « Les diacres doivent être mari d’une seule femme, savoir bien gouverner leurs enfants et leurs maisons. Ceux qui remplissent bien leurs fonctions s’acquièrent un rang honorable et une ferme assurance en la foi au Christ Jésus. » (3, 12-13)

Ces listes classiques de dispositions requises pour ceux et celles qui exercent une charge dans l’Eglise comportent donc, à côté de la vertu de dignité humaine, la loyauté, la sobriété, l’honnêteté, l’art de bien gérer les situations, la dimension de témoignage personnel, conjugal et familial. Si les diacres sont au service de la « maison Eglise », il est indispensable qu’ils puissent vivre en harmonie dans leur propre couple et leur famille. 

Fidélité spirituelle
Cette condition vaut toujours, puisque le sacrement de l’ordre reçu par les diacres permanents s’exerce en premier lieu, de l’intérieur, dans l’attention et la délicatesse de l’ordinand vis-à-vis de son épouse et à travers l’adhésion de la femme au projet de son mari. J’y pensais le dimanche 8 décembre à Villars-sur-Glâne, en voyant présente aux côtés de son conjoint Robert Nzobihindemyi,  Anne-Marie, l’épouse de celui-ci, elle aussi Burundaise, tandis qu’il recevait l’ordination en même temps que trois autres diacres futurs prêtres. Et cette dynamique matrimoniale s’enracine dans la fidélité spirituelle, dans l’amour et la charité : « Que les diacres gardent le mystère de la foi dans une conscience pure. » (3, 9)

Ordination diaconale de Pablo Pico: «Je crois à la vie éternelle»

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), février 2020

Par Pablo Pico | Photo: DR

Nous le confessons chaque dimanche dans le « Credo ». Le douzième et dernier article du symbole des apôtres parle de la vie après la mort. Le Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC) y consacre plus de 30 articles (n° 1020 à 1050), divisés en six points :

1. Le jugement particulier (CEC n° 1021-1022)
« Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours ». Saint Jean de la Croix résume ainsi le Jugement particulier que chacun reçoit au moment de mourir: « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour ».

2. Le ciel (CEC n° 1023-1029)
La vocation et l’aspiration la plus profonde des créatures raisonnables (anges et hommes) est de vivre en communion avec Dieu Trinité et avec tous les saints dans un bonheur éternel. La béatitude consiste en la jouissance parfaite de la vision de Dieu face à face. Cette gloire nous vient des mérites de la passion et de la résurrection du Christ. Toute personne qui accueille le sauveur dans sa vie et qui n’a plus besoin de purification pour ses péchés après sa mort jouit d’un bonheur parfait dès sa rencontre avec le Christ glorieux.

3. Le Purgatoire (CEC n° 1030-1032)
La Parole de Dieu demande de prier pour les défunts (2 Maccabés 12, 46), et l’Eglise offre le sacrifice eucharistique à leur intention, « afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu ». En plus de la prière, l’Eglise encourage à faire des aumônes et des oeuvres de pénitences en faveur des défunts qui sont morts dans l’amitié de Dieu (en état de grâce), mais qui ont encore besoin d’une purification afin d’entrer dans la joie du ciel. Les âmes du purgatoire ont déjà la certitude de leur salut, mais elles souffrent de ne pas pouvoir être pleinement unies à Dieu en raison des fautes qui n’auraient pas été expiées de leur vivant.

4. L’enfer (CEC n° 1033-1037)
« Dieu ne prédestine personne à aller en enfer » ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin ».
« Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’autoexclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot  » enfer  » ».

5. Le Jugement dernier (CEC n° 1038-1041)
A la fin des temps (Parousie), « le jugement dernier interviendra lors du retour glorieux du Christ ». Le Père seul en connaît l’heure et le jour. «La résurrection de tous les morts précédera le Jugement dernier. Ce sera  » l’heure où ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal pour la damnation  » (Jn 5, 28-29) ».

6. L’espérance des cieux nouveaux et de la terre nouvelle (CEC n° 1042-1050)
« A la fin des temps, le Royaume de Dieu arrivera à sa plénitude. Après le jugement universel, les justes régneront pour toujours avec le Christ, glorifiés en corps et en âme, et l’univers lui-même sera renouvelé ».
« La vision béatifique, dans laquelle Dieu s’ouvrira de façon inépuisable aux élus, sera la source intarissable de bonheur, de paix et de communion mutuelle ».

Ordination diaconale de Pablo Pico

Moment fort pour toute la communauté paroissiale ce 8 décembre 2019 à Lens: Pablo Pico séminariste en stage dans le secteur pastoral auprès du curé Etienne, est ordonné diacre. Une assemblée émue a vécu la célébration présidée par l’évêque de Sion Monseigneur Jean-Marie Lovey.

Photo: Chab Lathion

Confirmands en chemin!

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, unité pastorale de Renens-Bussigny (VD), février 2020

Texte par Luca Allaria, Astrid Belperroud, Maria Padilla | Photo : divers

Nos trois responsables racontent…

On arrive à Assens avec une heure d’avance pour bien préparer l’accueil des jeunes qui se préparent à la confirmation ; mais, avec grande stupeur, il y a déjà un des adolescents qui nous attend ! A moitié endormi, il nous dit bonjour et on entre dans la maison. 

Le temps de préparer quelques chaises et des tables, et les 25 adolescents nous rejoignent peu à peu : certains sont contents, d’autres perplexes, d’autres dubitatifs… quelle beauté ! La vie est vraiment comme ça : chaque évènement est vécu différemment, car notre esprit n’est pas toujours le même et nos cœurs sont attirés par des milliers de pensées, désirs et espoirs.

La journée se déroule, intense : on commence par un signe de croix. Tout ce qu’on va faire, c’est… prier en fin de compte !

On parle de nous, de la catéchèse, de la messe, et on explore des questions profondes : la foi, l’espérance, le suicide, le harcèlement… tout en découvrant le livre Youcat.

Il y a des moments de jeux, mais aussi d’incompréhensions, de partages : dans le cours d’une journée, toutes les expériences d’une vie se présentent et interrogent nos jeunes – et nous aussi.  

C’est ça la catéchèse : du grec « katechein » qui signifie « faire résonner à l’intérieur ». On fait résonner ensemble toute notre vie et la Parole de Dieu. Et l’écho, c’est Dieu qui nous rencontre et nous guide.

On termine la journée à l’église d’Assens où on redécouvre un lieu familial et en même temps étranger, car pas forcement compris à 100%.

Avant de sortir, on termine avec un geste antique mais très significatif : l’eau bénite, qui est passée des fonts baptismaux à chacune et chacun, par le geste d’Astrid. La foi, la Présence qui nous sauve, est un don que nous recevons par les autres, par le Corps du Christ !

La vie est chemin… vive le chemin !

Quand les enfants apprennent à confectionner une bougie…

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer / Au large (FR), février 2020 Par Marianne Berset | Photo: André BiseC’est l’atelier que Mme Martine Hayoz et son mari Gilbert, accompagnés de quelques catéchistes, ont proposé aux enfants de la paroisse afin qu’ils puissent se préparer à accueillir Celui qui est La Lumière.Le 7 décembre dernier, à […]
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Epouse d’un diacre

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur de Saint-Maurice (VS), février 2020

Texte et photo par Véronique Défago

Etre l’épouse d’un diacre ne change rien et change tout. Stéphane est très actif dans notre vallée, et je suis souvent partie prenante de ses engagements, soit directement comme dans la préparation aux sacrements, soit indirectement lorsqu’il prépare par exemple une homélie et qu’il me demande mon avis. 

Avant d’être l’épouse d’un diacre, j’étais l’épouse d’un laïc engagé dans l’organisation des pèlerinages, aumônier en EMS, catéchiste, et dans la plupart de ses tâches, nous avons toujours travaillé ensemble car c’est indispensable d’être tous les deux « Eglise » afin d’œuvrer dans la même direction. Avant l’ordination, je m’interrogeais beaucoup, surtout sur le fait de voir mon mari à l’autel, cela me paraissait être une démarche insurmontable. 

Heureusement, durant la formation qui est aussi ouverte aux épouses, on rencontre d’autres épouses de diacres et futurs diacres et petit à petit, on arrive à accepter tout ce que le diaconat changera dans notre vie de couple. Aujourd’hui je peux dire avec joie et sérénité que mon OUI que j’ai offert à mon mari est un oui reçu de Dieu, afin qu’à travers notre couple et le diaconat, on puisse répondre à cet appel d’être au service des pauvres et de son prochain avec tout l’amour que Dieu nous donne au quotidien.

Jeux, jeunes et humour – février 2020

Par Marie-Claude Follonier[thb_image image= »4528″ img_link= »url:/wp-content/uploads/2020/01/SpecFR_fevrier2020_interieur_Jeux. »]

Question d’enfant

Pourquoi Dieu, on ne le voit pas ?
« L’essentiel est invisible pour les yeux », affirme le Petit Prince de Saint-Exupéry. Avec Dieu, c’est un peu pareil… Alors qu’il est source de toute lumière et de tout bien, et nous sommes devant lui un peu comme des hiboux éblouis par l’éclat du jour et par ce trop-plein de splendeur. Toutes les choses bonnes, belles, justes et vraies reflètent Dieu. Ainsi, l’amour d’un père pour son fils peut nous aider à envisager Dieu comme « notre » Père.

Par Pascal Ortelli

Humour

Lors d’un cours de catéchisme, M. le Curé est interpellé par un enfant qui dessine avec des crayons de couleur. Se penchant sur la feuille, il découvre un gribouillis de lignes multicolores allant dans tous les sens, des carrés et des ronds qui s’enchevêtrent et se recoupent sans aucune logique. Il s’adresse à l’enfant :
– Alors petit, qu’est-ce que tu as voulu dessiner ?
– J’ai dessiné le bon Dieu.
– Mais le bon Dieu, personne ne l’a vu et on ne sait pas comment il est !
– Eh bien, dit l’enfant, maintenant, vous savez !

Par Calixte Dubosson

Il était une fois…

Par Thierry Schelling
Photo: DR… une jeune Mayençaise qui voulut étudier – ce que le contexte de l’époque (milieu du IXe siècle) lui interdisait – qui s’appelait Jeanne – ou Agnès, ou Marguerite, ou Gilberte, selon les sources ! –, qui se fit passer pour… Jean et, suivant son amant du moment, partit à Londres et Athènes en quête de savoir, pour finir à… Rome où elle devint exégète et entra même à la Curie ! D’aucuns dirent qu’elle fut créée cardinal !

Or, en plein été 855, l’évêque de Rome Léon IV – le célèbre bénédictin à l’origine de la muraille léonine – mourut. Le populus romanus acclama aussitôt son successeur en la personne de… notre Jean, qui, pendant deux ans, trôna au sommet de la hiérarchie catholique. Jusqu’au jour où, menant procession dans les rues de l’Urbs, elle accoucha sous aube et chape papales d’un bâtard au père certainement très clérical. Scandale on ne peut plus public car elle aurait aussitôt été… lapidée pour avoir trompé fidèles et clercs sur son genre.

Duos habet
Et depuis, ladite Curie mit en place un processus de vérification de la masculinité du candidat au Trône de Pierre, par la fameuse formule : Duos habet et bene pendentes. Les latinistes traduiront si besoin est.

La papesse Jeanne… Légende croustillante digne des Fioretti Romani, vérité historique un peu loufoque, figure de carnaval à qui plaît l’inversion des genres, surnom dû à la mollesse politique du pape Jean VIII vis-à-vis de la rivale nouvelle Rome (Constantinople), conte initiatique justifiant le « toucher pontifical » ritualisé… nul ne le vérifiera jamais pleinement. Aujourd’hui, en tous les cas, une chapelle et une maison della Papessa Giovanna sont visibles à l’angle de la Via dei Santi Quattro et de la Via dei Querceti.

Nihil obstat
Mausolée pour celles et ceux qui se sont résignés à demander une place plus franche et paritaire de la femme dans les instances hiérarchiques mineures et majeures de l’Eglise de Rome ? Attend-on encore quelque proposition concrète de la Commission sur le diaconat féminin mise en place par le pape François en 2016 ? Va-t-on vers une reconnaissance de iure du ministère féminin en Amazonie, pluriel et indispensable dans cette région du monde où elles évangélisent de facto ?

Sancta Ioanna, ora pro nobis !

Femmes de diacres

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), février 2020

Par Marguerite Héritier | Photo: Yvan Bender

Comment les épouses des diacres sont-elles reconnues? Est-il possible pour elles de sortir de l’ombre?Les femmes ont aujourd’hui des revendications justifiées pour être reconnues dans tous les domaines de la vie sociale, professionnelle ou familiale. Ces revendications se font aussi entendre au sein de l’Eglise par rapport à l’ordination des femmes, de leur place dans les rouages du pouvoir ecclésial.

En tant qu’épouse de diacre, ces questions ne me tourmentent pas. Un diacre n’est pas un homme de pouvoir et ne saurait par conséquent faire de l’ombre à quiconque. Devenir diacre, c’est accepter de s’exposer dans son milieu professionnel et même en Eglise, à des critiques, des incompréhensions, des jalousies. Le diaconat n’est pas un état confortable : ni pouvoir, ni faire-
valoir, même si le diacre est parfois appelé à agir visiblement en Eglise.

Dans ces conditions, comment envisager la place de la femme d’un diacre ?

L’Eglise donne à l’épouse une part égale, j’ose presque dire supérieure à celle de l’époux qui se destine au diaconat. Comment ?

Pour qu’un homme marié puisse envisager le diaconat, il faut que l’épouse donne son accord, au moment du discernement et au moment de l’ordination. L’appel à devenir diacre concerne ainsi également l’épouse. Mon mari et moi avons donc cheminé vers le diaconat ensemble, approfondissant notre foi en couple, en équipe, réfléchissant à nos engagements familiaux, professionnels, ecclésiaux, éclairés tous deux par la lumière de l’Evangile.

C’est vrai, il a reçu le sacrement de l’ordre et pas moi. Mais le sacrement, quel qu’il soit, donnerait-t-il à la personne qui l’a reçu une supériorité ? ou au contraire exige-t-il une plus grande humilité ? 

Etre à l’autel pour offrir le monde ou dans l’assemblée pour louer Dieu, être au travail ou à la maison, être homme ou femme, prêtre ou laïque, chacun, par son baptême, est un témoin, témoin souvent discret, parfois visible, rarement adulé. 

Car enfin, celui qui doit être reconnu, c’est le Christ.

Nous croyons, nous marchons, nous agissons…

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), février 2020

Texte et photo par Geneviève Thurre

Ce slogan a été scandé par des femmes, engagées en Eglise, durant la grève des femmes de 2019. Elles revendiquent une participation plus active dans les instances décisionnelles de l’Eglise. Les femmes n’ont-elles vraiment que des postes de seconde zone dans notre Eglise ? Dans notre secteur, un fait est parlant : les conseils de communauté, dédiés au service, sont majoritairement féminins, les conseils de gestion sont composés de plus d’hommes.

Pour m’éclairer encore sur la place des femmes dans l’Eglise, je lis le texte « Inter Insigniores » http://www.womenpriests.org/fr/church/interlet.asp. sur la position de l’Eglise quant à l’ordination de femmes. (A lire !) Le texte souligne, entre autres, que le Christ, en rupture avec les normes socioculturelles de son époque et sans crainte, s’est entouré de femmes auxquelles il a donné une importance majeure dans son enseignement et dans sa vie, à commencer par sa mère. Sainte Thérèse d’Avila ou Sainte Catherine de Sienne sont docteurs de l’Eglise, d’autres fondent des ordres religieux, sans parler de toutes les femmes qui « règnent » sur l’éducation et la conduite de leurs familles.

Le texte rappelle également que « dans les êtres humains la différence sexuelle exerce une influence importante, plus profonde que, par exemple, les différences ethniques : celles-ci n’atteignent pas la personne humaine aussi intimement que la différence des sexes… » (Inter insigniores).

Les femmes ne sont-elles pas portées vers le soin parce qu’elles donnent naissance ? Ce sont elles qui restent au chevet, donc les hommes sortent pour rapporter la subsistance. A l’extérieur des foyers, ils sont appelés à participer à l’organisation de la communauté. Ce modèle culturel, à sa naissance, n’est-il donc pas le fait de la nature et non des hommes. Bien sûr, des déviances ont lieu, au point que parfois dans notre histoire humaine, les femmes ne comptent plus guère. J’ai cependant l’intime conviction que lorsqu’une femme désire ardemment prendre part à une réflexion qui lui tient à cœur, elle y réussit car elle est portée par « sa mission ». Mais n’en va-t-il pas de même pour les hommes ? Car il incombe à chaque être humain de trouver SA PLACE. « Croyons, marchons, agissons. »

Un moment décisif…

Samedi 7 décembre dernier, Simon Roduit, jeune séminariste originaire de Saillon, a vécu un moment décisif : ce matin-là, durant la messe festive, Simon a prononcé ses vœux religieux définitifs. Ces vœux scellent son intégration perpétuelle à la communauté du Grand-Saint-Bernard. Retour sur une journée mémorable.
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Un jeune de Cugy est entré à la garde vaticane

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer / Au large (FR), février 2020 Par CJY-JR-MB | Photo: Nicole YerlyIl s’appelle Vincent Lüthi, il a 21 ans, il a la double origine suisse et philippine et il est domicilié à Cugy. Depuis début janvier, il a rejoint le corps de la Garde suisse pontificale au […]
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Animation liturgique: du nouveau!

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur de l’Entremont (VS), février 2020

Texte par Michel Abbet | Photo: Casimir Gabioud

Des voix juvéniles entonnent le chant d’entrée ! Quel plaisir et quelle émotion profonde difficiles à expliquer ! Les voûtes se plaisent à répandre dans l’église ces sons mélodieux et l’on ressent « physiquement » une onde de fraîcheur qui parcourt l’assemblée ! Animation d’un jour ou projet appelé à durer ? On aimerait en savoir davantage. Alors rendez-vous est pris avec Charlotte Gabioud, jeune étudiante au collège de Saint-Maurice, qui avait pris pour l’occasion la fonction de directrice.

Charlotte, qu’est-ce qui nous vaut cette magnifique « surprise » ?
C’est parti d’une réflexion faite lors de célébrations liturgiques. Les quelques jeunes qui y assistent sont disséminés dans l’église et les chants interprétés peinent
à nous toucher. Je ne fais aucune remarque négative sur eux, mais nous avons un âge où il nous faut quelque chose qui bouge, qui nous anime et fasse sortir notre trop-plein d’énergie.

Alors…
J’étais décidée à ne pas rester sur ces impressions ! Si l’on veut quelque chose, il faut avoir la motivation nécessaire et se donner les moyens de réaliser ce que l’on souhaite. Alors, comme j’écoute beaucoup Glorious…

Glorious… ?
Oui c’est un groupe de musique disons moderne, qui chante l’Evangile et me plaît beaucoup. Ils transmettent une énergie incroyable ! Comme je désirais aussi « faire un peu comme eux », je me suis mis en quête de choristes et de musiciens…

Difficile ?
Pas du tout ! Le groupe est déjà constitué car nous sommes déjà tous amis et nous nous voyons très régulièrement. Alors nous nous sommes dit qu’il serait bien d’animer les messes d’une façon qui nous ressemble un peu. Et nous avons commencé les répétitions, dans une ambiance détendue et amicale. Génial !

Pour animer plusieurs messes ?
Oui. Nous avons établi notre programme d’une manière fort simple. Nous nous sommes procuré le calendrier des messes, avons regardé quelles places étaient libres concernant l’animation musicale, nous avons choisi les dates en fonction de nos disponibilités, pour aboutir à une animation par mois, ceci jusqu’en juin.

Avec une reprise en automne ?
On espère ! On souhaite aussi étoffer notre groupe, ce serait super de voir plusieurs jeunes chanter ensemble. Et puis, il y a tellement à faire. Les DJP, Open sky…

Dis-en plus…
En paroisse, les jeunes se sentent isolés. Cela les décourage et ils pratiquent peu. Mais quand on se rencontre, notamment lors des DJP, il y a une ambiance extraordinaire et on ressent alors la joie d’être croyant !

Charlotte, je crois qu’il faut qu’on prenne rendez-vous pour un prochain article !
Volontiers…Envie d’aller chanter avec le groupe de jeunes ? Si tu as entre 14 et 20 ans, vas-y, lance-toi !

Contact : Charlotte Gabioud, 079 791 00 24

E-mail : charlotte.gabioud@gmail.com

Calendrier des messes animées par les jeunes jusqu’en juin :
9 février, 22 mars, 3 mai, 6 juin et 14 juin.

Au service du Christ

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), février 2020

Texte par Agnès Thuégaz | Photo: Pierre Boismorand

Fille, nièce et sœur de pasteurs, j’ai été consacrée en novembre dernier dans l’Eglise Réformée Evangélique du Valais. Cette étape est la reconnaissance par le synode que j’ai répondu à une vocation, que j’ai suivi et réussi le parcours de formation et que je suis appelée à exercer le ministère pastoral dans une paroisse. Mon installation au Coude du Rhône Martigny-Saxon le 26 avril viendra le confirmer.

Les premières femmes consacrées en tant que pasteures l’ont été dans les années 1930. Nonante ans plus tard, je m’étonne que la question du genre perdure. Vous êtes-vous déjà demandé ce que ça faisait d’être pasteur, en tant qu’homme ? Mes homologues masculins n’ont pas à légitimer leur statut dans une société qui hérite du patriarcat. Aujourd’hui, reconnaissante du privilège que j’ai de pouvoir me sentir à ma place, je désire témoigner de la manière dont je vis mon ministère en tant que personne, sans le réduire à mon anatomie ou à un rôle assigné par la société. 

Les Eglises protestantes reconnaissent le sacerdoce universel, soit la possibilité pour toutes les personnes baptisées de s’engager dans un service à la communauté. Il n’y a donc théoriquement pas de différenciation de genre. Nous n’échappons pas au risque des cloisonnements et des prérogatives et nous nous débattons concrètement avec les mêmes questions que celles du monde qui nous entoure. Il est cependant intéressant de sortir des catégories qui peuvent déboucher sur des prises de pouvoir d’un côté comme de l’autre.

Alors comment est-ce que je vis mon service du Christ au quotidien ? Paul m’y encourage dans son épître aux Galates : « Car tous, vous êtes, par la foi, enfant de Dieu, en Jésus-Christ. » (Ga 3, 26) Dans la reconnaissance pour nos dons particuliers, pour la richesse de la diversité de nos personnes, nous trouvons notre unité dans le Christ. C’est lui qui nous unit au-delà de tout ce qui nous sépare, au-delà de toutes les barrières que notre humanité érige et défend. La communion devient alors le signe que la Vie circule, fait fleurir l’espérance, partage la joie et dépasse tout ce qu’on peut imaginer.

C’est en tant que disciple du Christ que je me réjouis de vous rencontrer et de poursuivre une discussion que je souhaite ouverte et constructive. Je m’émerveille en effet de toutes les fois où ma simple présence interpelle et libère la parole. C’est dans l’écoute et l’échange que nous habitons ensemble un monde où chacun(e) trouve sa place et donne le meilleur de soi en tant qu’enfant de Dieu.

Crèche vivante mimée à Collex-Bossy

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Unité pastorale Jura (GE), février 2020

Texte et photo par JR

Dans le cadre des « Fenêtres de l’Avent » organisées par la commune de Collex-Bossy, la paroisse Saint-Clément a proposé une soirée conviviale de rencontre le jeudi 19 décembre de 19h à 20h, animée par les enfants des écoles, sous la conduite de Mme Antonella Mugny, avec le soutien indéfectible d’Anita Nebel, avec l’apport des parents pour un apéritif, vin chaud, gourmandises délicieuses et appréciées, le tout accompagné de la chaleur du grand feu de bois préparé et allumé par le cantonnier du village. Merci à tous et spécialement aux enfants pour la crèche vivante de la venue du Seigneur, mimée avec cœur et enthousiasme. M. le Curé était également présent. Accompagnement musical par un Irakien chrétien, mari de la fille aînée d’Anita Nebel, sur son instrument le canun.

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