Tous missionnaires

Par Geneviève de Simone-CornetOctobre est le mois de la mission. Cette année il prendra une coloration particulière, car le pape François a proclamé pour toute l’Eglise un mois missionnaire extraordinaire et mandaté les Œuvres pontificales missionnaires, en Suisse Missio, pour le coordonner. Il aura pour thème « Baptisés et envoyés. L’Eglise du Christ en mission dans le monde ».

Ce mois missionnaire extraordinaire marquera le centième anniversaire de la lettre apostolique « Maximum illud ». Publiée par Benoît XV le 30 novembre 1919, elle prônait un développement des missions et une meilleure formation du clergé local. Aujourd’hui, le sens de l’activité missionnaire de l’Eglise a évolué : si elle est toujours annonce de l’Evangile aux terres lointaines, elle est aussi et avant tout conversion personnelle.

François le rappelle dans la lettre qu’il a publiée le 22 octobre 2017 convoquant l’Eglise à un mois missionnaire extraordinaire pour le centenaire de « Maximum illud » : il s’agit de « susciter une plus grande prise de conscience de la mission ad gentes et de reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale ». Ceci « afin que les fidèles aient vraiment à cœur l’annonce de l’Evangile et la conversion de leur communauté en une réalité missionnaire et évangélisatrice ».

Chacun est appelé, au nom de son baptême, à être missionnaire dans sa paroisse et son milieu de vie et de travail. Mais comment faire concrètement dans notre unité pastorale? Le mois missionnaire extraordinaire se décline selon quatre axes : la rencontre personnelle avec Jésus-Christ vivant dans son Eglise par l’eucharistie, la Parole de Dieu, la prière personnelle et communautaire ; le témoignage des saints, des martyrs et des confesseurs de la foi ; la formation biblique, catéchétique, spirituelle et théologique sur la mission dans le monde; enfin, la charité missionnaire, concrétisée par le soutien matériel et financier à l’action d’évangélisation et de formation chrétienne des Eglises dans le besoin. Car Missio a pour but, grâce à une collecte qui alimente un fonds de solidarité de l’Eglise universelle, d’aider les diocèses les plus pauvres.

Voilà un beau programme. Nous sommes tous concernés : car c’est en raison de notre baptême que nous sommes envoyés en mission. « Tous missionnaires », disait le Père Guillaume-Joseph Chaminade, fondateur des marianistes, aux premiers laïcs qu’il avait formés et envoyés pour évangéliser leurs milieux de vie. A leur suite, faisons notre travail de baptisés en témoins d’un Dieu qui nous appelle et nous envoie.

Portrait de Marie Mottet Frachebourg

Par Anne-Marie Colandrea
Photo: Pierre PistolettiDepuis plus de 5 ans déjà, Marie Frachebourg vient depuis Saint-Maurice à Genève, pour transmettre – avec joie et enthousiasme – la beauté du chant grégorien. Ainsi un groupe d’une quinzaine de personnes se forme au chant grégorien, à la psalmodie et à la découverte historique et culturelle du patrimoine musicale grégorien.

Marie Frachebourg, lors de ses études de musique, s’oriente vers un diplôme professionnel de piano, suivra l’enseignement de la harpe. Arrive le temps de l’élaboration d’un mémoire en Histoire de la Musique, et avant tout celui de choisir le sujet à traiter. C’est au cours de cette période qu’une amie lui propose un voyage en Provence à la découverte des abbayes cisterciennes « sœurs » : Silvacane, le Thoronet et Notre Dame de Sénanque. L’audace de cette amie lui fait demander à Marie d’entonner un chant pour saisir l’acoustique du Thoronet : « Toi qui es catho et musicienne, ne veux-tu pas chanter quelque chose ? » Marie se rend compte alors qu’elle méconnaît les racines des chants chrétiens : elle ne peut chanter ni du grégorien, ni aucune antienne adaptée à la résonnance de l’abbaye. Face à sa méconnaissance, elle trouve l’inspiration pour cadrer son sujet en Histoire de la Musique. Elle trouvera son maître à l’Abbaye de Saint-Maurice auprès du Chanoine Marius Pasquier. Pendant 5 ans, à raison d’une fois par semaine, elle devient l’élève privilégiée du Chanoine et aborde tous les aspects du grégorien. Il l’encourage à transmettre son expérience et à enseigner. Depuis, Marie anime des sessions d’initiation ou d’approfondissement du chant grégorien, accueillie par différents monastères de la Provence à Fribourg, et selon les demandes des communautés. 

Pourquoi enseigner en paroisse ? Ce qui est intéressant dans l’approche de Marie, c’est l’invitation adressée à toute personne même débutante, homme et femme, à participer à ce cours sans critère particulier de qualité de voix ou de connaissance du chant choral. Elle conçoit ce geste au regard de la vie paroissiale. Le petit groupe d’élèves, un peu plus aguerri, offre ainsi sa disponibilité pour animer soit la liturgie comme les Laudes des mercredis du temps de l’Avent ou encore un Office de la Semaine sainte. 

Quel est l’apport du grégorien pour la musicienne ? Marie reconnaît qu’elle a acquis une autre manière de voir la musique et de l’interpréter. Plus personnellement, la liturgie et le grégorien nourrissent sa propre prière. Cette passion pour la musique et le chant, Marie la partage désormais avec son époux Olivier Mottet. Ils ont publié en 2017 un album inspiré des écrits de la « Petite Thérèse » Mes Armes. Ayant élu domicile en Valais, ils demeurent liés à l’Abbaye de Saint-Maurice. 

Rendez-vous dès la rentrée, vous pouvez joindre Marie Mottet Frachebourg à l’adresse suivante : marie.mottet17@gmail.com

Les servants de messe à Saint-Maurice

La sortie annuelle des servants de messe de la paroisse de Nyon leur a fait découvrir la basilique de Saint-Maurice en Valais samedi 22 juin. Une journée riche en émotions qui leur a permis de dire au revoir à Mariann Horvath, responsable des servants de Gland.

Texte et photos par Brigitte BessetPour remercier les servants de messe pour leur engagement dans la paroisse et le service qu’ils offrent durant les messes du week-end, une sortie leur est proposée chaque année. Samedi 22 juin, c’est la basilique de Saint-Maurice, en Valais, qui les a accueillis pour une journée qui avait trois objectifs.

Premier objectif : gagner Saint-Maurice en train avec des copains servants de messe appartenant aux différentes communautés de la paroisse. L’occasion, pour les nouveaux, de tisser des liens ; de les renforcer pour ceux qui avaient déjà vécu plusieurs sorties ou rassemblements.

Deuxième objectif : découvrir Saint-Maurice et plus particulièrement l’abbaye et son histoire ; rencontrer des chanoines et les écouter nous parler de la vie de saint Maurice à travers les magnifiques vitraux de ce lieu de culte.

Troisième objectif : marcher (bref trajet au départ de l’abbaye) pour grimper jusqu’à l’entrée de la grotte aux fées. Un moment plus ludique pour chercher les différentes fées; et admirer les couleurs et les formes de la roche.

Au revoir Mariann
C’était aussi l’occasion de dire au revoir à Mariann Horvath, responsable des servants de messe de la communauté de Gland. Elle nous quitte pour rentrer dans son pays natal, la Hongrie. Les servants, les animateurs et l’abbé Jean Geng l’ont remerciée durant cette journée. Merci, Mariann, pour le service que tu as offert et tout le temps que tu y as consacré avec tant de joie et de générosité. Tous nos vœux à toi et ta petite famille.

La journée fut pleine de joie et de rires. Elle s’est terminée par une dégustation de glaces et, pour certains, un bain improvisé dans la fontaine d’un petit parc proche de la gare. Une belle ambiance qui a permis aux participants de s’apprécier mutuellement et de mieux se connaître. Gageons qu’avec ce vécu, ils se retrouveront autrement dans les sacristies de nos églises. Merci à chaque servant de messe pour son engagement précieux !

Les servants et les animateurs devant la basilique de Saint-Maurice.
A la recherche des fées dans la grotte.

Les MOOCs

Par Chantal Salamin
Photo: DRSe former alimente notre recherche de bonheur
Connaissez-vous les MOOCs (Massive Online Open Courses) ? Ce sont des cours ouverts à tous, disponibles sur le Web ou via une application. Il en existe dans tous les domaines notamment en catéchèse, théologie, éthique et philosophie… des cours sur la Bible, le Bien, l’homme, les sacrements, la prière, l’espérance, etc. Des cours donnés par des communautés religieuses, des instituts de formation, des universités, etc. A un rythme hebdomadaire, ils vous proposent des vidéos, des lectures, des quiz et vous mettent en relation avec les autres apprenants et les professeurs. Les deux MOOCs que nous vous proposons sont gratuits, seule l’attestation est payante.

Le MOOC des catéchistes
Comment répondre à toutes les questions que les jeunes se posent ou évitent dans un monde qui ne connaît plus leur besoin de Dieu ? Et pour nous-mêmes, comment redécouvrir le cœur de notre foi sous l’angle de la jeunesse et lui donner une nouvelle jeunesse ?

L’Eglise catholique de Paris (paris.catholique.fr/le-mooc-des-catechistes.html) propose des cours en ligne pour tous ceux qui transmettent la foi de l’Eglise aux jeunes… catéchistes, mais aussi parents, grands-parents, parrains et marraines. Les deux premiers cours peuvent être commandés, inscrivez-vous à la newsletter pour être informés du prochain.

SINOD+, les MOOCS du collège des Bernardins
Le pôle formation du collège des Bernardins, par sa plateforme de formation sinod.fr souhaite offrir « un espace de liberté qui invite à croiser les regards pour cheminer dans la compréhension du monde et bâtir un avenir respectueux de l’homme et de la culture à la lumière de la foi et de la raison ».

Le prochain MOOC « Connaître Jésus-Christ avec l’Eglise an­tique » démarrera le 30 septembre sur sinod.fr. 

Motivés ? alors inscrivez-vous !
Vous trouverez d’autres cours en ligne, payants ceux-ci, mais à des prix abordables, sur cetad.catholique.fr (Centre d’enseignement et de formation de théologie à distance et de l’Institut catholique de Paris). En septembre, des cours démarrent sur le baptême, Isaïe, les patriarches, les femmes dans le Nouveau Testament. Et pour ceux qui cherchent des formations plus complètes de niveau universitaire: domuni.org. Bonne découverte !

Le site: sinod.fr

Pierre et Adeline Wermelinger

Se marier à l’église, un pari de foi

Propos recueillis par Véronique Benz
Photo: DR
Pierre et Adeline aiment recevoir leurs amis chez eux, leur offrir un bon verre de vin, parler autour d’un repas… Dans leur accueil, on perçoit la vocation de sommelier de Pierre, son sens du contact humain et toute l’ouverture de cœur d’Adeline qui est à l’écoute de ses hôtes comme Marie l’était aux pieds du Christ à Béthanie.

Pierre et Adeline se sont rencontrés en 2013 sur le parvis de la cathédrale Saint-Nicolas à Fribourg. « Au départ, ce ne fut qu’une belle amitié », reconnaît Adeline. « Nous n’étions pas au même point dans notre cheminement de foi. Je ne voulais pas que Pierre vienne à la messe pour me voir. Je n’avais pas envie que sa relation à Dieu se construise sur du paraître. Il devait suivre sa propre voie. »

Le couple a fait route ensemble dans la foi. Ils ont décidé de se marier à l’église, sous le regard de Dieu. « Pour nous c’était clair, nous nous engagions pour construire quelque chose de durable. Nous savions que face au monde actuel c’était un pari de fou, un pari de foi, un choix à contre-courant. Nous avons été accompagnés par un prêtre qui a pris le temps de nous écouter et de nous aiguiller. Nous voulions marcher avec Dieu et lui confier notre couple, car nous étions conscients que pour que notre mariage dure, nous avions besoin de la grâce du sacrement du mariage. » La vie sacramentelle est essentielle pour Pierre et Adeline. « Nous allons y puiser des ressources pour avancer, notamment lorsqu’il y a des difficultés. » 

Prier ensemble
« Lors de la préparation au mariage, nous avons appris à prier ensemble. » Ils avouent que c’est parfois compliqué avec leurs horaires de trouver du temps pour être ensemble et prier. Pierre et Adeline en ont fait l’expérience : les semaines et les mois où les engagements sont très nombreux, trop nombreux, des tensions naissent entre eux. « Nous avons moins d’attention l’un pour l’autre, nous ne prenons plus assez de temps pour communiquer, nous sentons alors que nous avons besoin d’une respiration. » Ils aiment accueillir leurs amis, mais gardent néanmoins une soirée par semaine pour eux. 

« Lorsque nous ne pouvons pas participer à la messe dominicale en couple, cela nous manque, même si nous savons que nous prions l’un pour l’autre. » Le sacrement du pardon est également essentiel dans la vie du couple. « Pouvoir vivre ce sacrement, savoir nous demander pardon nous aide à grandir dans notre couple et dans notre foi. » Pour Pierre et Adeline, il est nécessaire que chacun puisse se ressourcer personnellement. « Notre relation au Christ est d’abord intime. »

Ils avouent avoir la chance de ne pas être seuls pour vivre leur foi. « Nous la vivons chacun individuellement, puis en couple, mais aussi avec de nombreux amis croyants et prêtres. C’est un soutien énorme de pouvoir se confier à cette communion de prière que nous avons autour de nous. Il y a toujours des coups durs dans la vie. La foi n’est pas un acquis, nous devons sans cesse l’approfondir et l’enrichir. C’est un acte de foi de dire oui à Dieu tous les jours, comme c’est un acte de foi et d’amour de dire oui à son époux et à son épouse tous les jours », insiste Adeline.

Biographie

Pierre et Adeline Wermelinger sont mariés depuis deux ans. Adeline, 28 ans, a grandi en Valais ; elle est venue à Fribourg après sa maturité pour étudier une année à l’institut Philanthropos à Bourguillon, puis la théologie à l’Université de Fribourg.
Son master en poche, la Valaisane a décidé de rester à Fribourg, car elle « s’y sent bien tant au niveau de sa vie personnelle que de la vie ecclésiale ». Pour une part de son temps, elle travaille au Service de Formation de l’Église catholique dans le canton. Pour l’autre partie, elle enseigne la religion et est responsable de l’aumônerie au Cycle d’orientation de La Tour-de-Trême. 

Pierre, 34 ans, est né et a grandi dans le canton du Jura. Il a fait une formation de sommelier. Après son service militaire, il a passé deux ans à la Garde suisse au Vatican, dont il garde de lumineux souvenirs. Il travaille actuellement dans un restaurant fribourgeois comme chef de service. Également engagé au niveau de sa foi, Pierre s’est investi dans divers projets de l’Église comme les camps vocations de Pâques, ou Crossfire. Il a été animateur dans le parcours de confirmation de l’UP Saint-Joseph, et enseignera la catéchèse en 7H à Givisiez. Cet automne, il va commencer le parcours de formation Galilée.

Spectacle de La Marelle

La compagnie La Marelle revient à La Colombière pour présenter son spectacle 2019, «Marie-Madeleine de Santiago». Un spectacle de Jean Naguel mis en scène par Jean Chollet. 

Par Olivier Cazelles
Crédit: Compagnie La Marelle
De toutes les femmes qui apparaissent dans les pages de la Bible, il en est peu qui aient soulevé autant de passions que Marie-Madeleine. Car la recherche du Jésus historique, même au théâtre, est délicate.

« Marie-Madeleine de Santiago » ne met pas en présence de Jésus de Nazareth et de la femme pécheresse de l’Evangile, mais d’un prêtre, d’une artiste de cabaret et d’un barman. Là où ces personnages rejoignent ceux de la Bible, c’est lorsque l’esprit d’ouverture du prêtre et sa lecture de l’Evangile permettent à l’artiste de cabaret et au barman de revisiter les clichés de leur catéchisme et de remplacer les jugements et les condamnations par des paroles d’espérance et de vie.

Blessures, doutes et quête
Dans cette pièce, il est question de blessures et de manques, de doutes et de foi, de quête de soi, de l’autre et finalement de quête de Dieu. Et la musique y joue un rôle prépondérant. Ce spectacle convient parfaitement aux groupes de jeunes et aux catéchumènes. Il conjugue sur un thème biblique la danse, la musique, le théâtre et la réflexion.

Jeudi 31 octobre à 20h dans la grande salle de la Colombière.

Oups, j’ai oublié!

Depuis petit, on nous répète: «N’oublie pas ceci, n’oublie pas ça… Ha! Tu as oublié ton agenda…; tu as oublié de faire ta fiche… Tu as oublié de faire signer ton examen!» Et si les oublis avaient la formidable fonction de nous protéger, comme des vaccins, de ce qui, par moment, s’avère trop lourd, trop effrayant?

Par Valérie Pianta
Photo: ulysse-invictus.com
Il y a les oublis chroniques et comiques… les clés, la lumière, fermer la porte, la liste de commissions. Ces oublis de gestes et d’actes qui nous rassurent sont des repères temporels – comme de petits réverbères sur notre route quotidienne – que nous ne supportons pas de ne pas vérifier. Si souvent, nous croyons avoir oublié. Nous avons besoin de revenir en arrière et nous faisons rire la galerie !

Cela mis à part, oublier est aussi sûrement une grâce qui nous est donnée pour nous permettre de survivre à certains événements douloureux, à certaines désillusions. Tout n’est pas utile, nos sacs à dos de vie seraient trop lourds à porter. Si nous ne pouvions pas oublier, nous traînerions des wagons de regrets, de peines qui ne serviraient à rien. Heureusement, notre conscience oublie afin de nous alléger. Entre mémoire et oubli, les choses s’ordonnent, se rangent discrètement selon les nécessités personnelles et contextuelles.

Inutile de vouloir absolument penser à tout… Oublier, n’est-ce pas aussi une forme de lâcher-prise sur toutes les contraintes que nous nous imposons ? Oublier souvent est parfois vécu comme un handicap par la personne qui en est la première victime, à moins qu’elle ne prenne cette singularité avec humour. Oui, c’est cela ! Quel humour ne faut-il pas envers nos failles, du lâcher-prise face à ce besoin irrépressible d’être irréprochables. Rions et oublions que nous oublions notre téléphone, notre portefeuille, nos clés, nos gants, notre écharpe et Dieu sait quoi encore. 

Oublions donc ce qui n’est pas essentiel, ce qui encombre, entrave la vie et les relations. N’oublions pas de dire : « Je t’aime. » N’oublions pas de regarder l’autre avec tendresse et amour… dire et regarder… dire ou regarder, mais ne pas oublier ! N’oublions pas d’être attentifs à ne pas écraser ces petites fleurs – les ne-m’oubliez-pas ! Ne nous couchons pas le soir en disant : « J’ai oublié de lever les yeux pour voir le ciel, les étoiles ! »

Une fête patronale pleine de sens

La communauté fêtait son saint patron, saint Jean Baptiste, dimanche 23 juin. L’occasion de mettre en valeur une icône le représentant. Et de redécouvrir un personnage hors du commun. 

Par Françoise Merlo
Photos: Brigitte BessetL’an dernier, c’est dans le Bois de Chênes que la communauté a célébré cette fête avec une marche méditative en famille, une messe en plein air et un repas communautaire. Cette année, la fête était plus simple : durant la messe, la plus grande des deux icônes de saint Jean Baptiste a été portée en procession et mise en valeur. Plusieurs textes méditatifs nous ont permis de redécouvrir ce personnage, son œuvre et son témoignage. Un apéritif dînatoire a suivi la célébration.

Dénoncer ce qui opprime
24 juin : saint Jean Baptiste. La communauté de Gland est en fête ! Une chapelle, une église dédicacée à un saint patron, quel sens cela a-t-il ? Un saint protecteur : pour des pierres, non. Un sens pour celles et ceux qui fréquentent cette chapelle, pour nous tous.

Voici ce que nous dit l’Evangile : « Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui. » (Jn 1, 6-8) « Alors ils lui dirent : ’Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ?’ Il répondit : ’Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe’ .» (Jn 1, 22-23)

Jean est celui qui apporte la Bonne Nouvelle, qui annonce la nouveauté ; il invite à se tourner vers quelqu’un d’autre que lui. Il annonce Jésus-Christ. Il ose, il donne sa vie pour le  retournement des cœurs et des existences et c’est à cela que notre saint patron nous invite : à oser dénoncer ce qui opprime les humains partout, en famille, en Eglise, dans nos villes et nos pays. Partout. A oser regarder les signes des temps et dénoncer ce qui paralyse.

Voici ce que saint Jean nous dit à tous ce matin (extrait de « Mille textes » de Robert Riber) :
« Si toi aussi tu étais de la race des prophètes.
Si tu prenais des risques.
Si tu avais le courage de prendre le parti des humbles, des petits, des sans-voix.
Ne dis pas que tu n’es pas prophète…
Ne dis pas que tu ne sais pas parler…
Souviens-toi du jour de ton baptême:
’Tu es prêtre, prophète et roi.’
Si tu étais la voix de ceux qu’on enferme, que l’on bâillonne, de ceux qui n’ont même plus de voix pour protester, pour se révolter, pour prier…
Toi, ici, présent, si tu étais prophète ! »

Nouvelle année pastorale : fête de saint Jean Baptiste dimanche 21 juin 2020.

Marche méditative dans le Bois de Chênes (accueil à Coinsins à 9h). Messe en plein air à 11h30. Broche et repas communautaire à la salle communale de Coinsins.

Des précisions suivront.

L’apéritif dînatoire fut un moment de convivialité fort apprécié.

En librairie – septembre 2019

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Aux racines de la liberté
Timothy Radcliffe

Comment être chrétien dans le monde tel qu’il va ? Comment comprendre, aujourd’hui, les apparents paradoxes éternels de la foi chrétienne ? Révolution des mœurs et des techniques, drames et injustices de la globalisation : que de thèmes habités par l’attente d’un message d’amour ! Par son humour, son sens de la formule, son expérience personnelle, par sa confrontation perpétuelle avec le prochain, Timothy Radcliffe répond à nos craintes et nous offre ici un magnifique éloge de la liberté.

Cerf

Acheter pour 27.20 CHFLa joie, ma boussole
Nikolaas Sintobin

Qu’est-ce que la joie durable et authentique ? C’est ce que propose de découvrir l’auteur, grâce à l’éclairage de la spiritualité d’Ignace de Loyola. Plus qu’à une doctrine, cette spiritualité, qui accompagne des millions de personnes dans le monde entier, s’apparente à une boîte à outils dont les instruments sont destinés à nous aider à vivre plus intensément et à « trouver Dieu en toutes choses ». Parmi ces instruments, le critère de la joie est essentiel. Ce livre s’adresse à un large public, en particulier à des gens qui ont les deux pieds sur terre et qui se savent invités à voir plus loin.

Fidélité

Acheter pour 20.40 CHFMaximilien Kolbe
Vivier – Denoël

Fin juillet 1941 à Auschwitz, le franciscain Maximilien Kolbe fait le sacrifice suprême. Il offre sa vie en échange de celle d’un père de famille. Cette fin héroïque ne doit pas faire oublier ce que fut le reste de la vie de cet homme hors du commun : journaliste, créateur d’une gigantesque aventure de presse, missionnaire au Japon… la vie de Maximilien Kolbe fut d’une richesse stupéfiante pour un homme qui ne souhaitait que la pauvreté. Sa fête, célébrée le 14 août, nous rappelle que la haine des hommes ne peut rien contre un cœur entièrement donné à Dieu et aux autres. Une BD qui retrace avec bonheur un destin exceptionnel.

Artège

Acheter pour 22.20 CHFN’attendez-pas le week-end pour être heureux
Anselm Grün

Comment poser des limites et préserver un équilibre entre notre vie personnelle et notre vie professionnelle ? Quel sens peut-on trouver à un travail qui n’est pas motivant ? Comment dépasser la blessure d’un licenciement ou aborder un départ à la retraite ? Face à un monde professionnel en pleine mutation, Anselm Grün nous livre des clés indispensables pour faire de notre travail un véritable lieu d’épanouissement. A partir de textes bibliques et d’extraits de la Règle de saint Benoît, le célèbre auteur bénédictin nous accompagne dans une relecture de notre vie professionnelle. A lire pour être heureux toute la semaine !

Mame

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Une nouvelle année, de nouvelles découvertes

Par Véronique BenzUne nouvelle année pastorale commence. Au mois de juin, en faisant le bilan de l’année écoulée, vos équipes pastorales, dont vous découvrirez la présentation dans ce numéro, ont réfléchi et préparé l’année à venir. Comme chaque année elle sera marquée par des constantes, notamment la préparation aux sacrements, la catéchèse, la préparation aux temps forts de l’année liturgique…, mais comme chaque nouvelle année elle sera également marquée par des changements, des imprévus, des découvertes… à l’image de notre cheminement de foi, qui n’est ni une autoroute, ni un long fleuve tranquille !

Avec chaque nouvelle année, nous sommes appelés à découvrir davantage l’amour de Dieu pour nous, à ouvrir notre cœur au Christ et aux autres, à avancer en communauté sur les sentiers parfois escarpés et caillouteux de la sainteté.

Tout comme vos équipes pastorales, l’équipe de rédaction de L’Essentiel a fait son bilan et réfléchi à l’avenir de votre magazine paroissial. Cette année nous vous proposons plusieurs changements. Tout d’abord dans le rythme des parutions : L’Essentiel Grand-Fribourg paraîtra désormais 6 fois par an, c’est-à-dire tous les deux mois. Ensuite, nous vous proposons des rubriques innovantes qui, nous le souhaitons, vous permettront d’approfondir votre foi et de faire de belles découvertes. Par exemple, Christus Vivit l’exhortation du pape François aux jeunes, sera présentée tout au long de l’année. Vous trouverez aussi dans le prochain numéro la rubrique « Art et foi ». L’équipe de rédaction met toutes ses compétences et tout son cœur afin de rendre, à travers ces différentes rubriques, votre magazine toujours plus intéressant.

En espérant humblement que ce magazine pourra vous accompagner sur votre chemin de foi, au nom de toute l’équipe de rédaction, je vous souhaite une bonne lecture et une belle année pastorale.

Rencontre avec Anny Rouiller

Anny est une jeune femme peu commune : une rencontre suffit pour en être sûr… Née au Pied-du-Château il y a 13 ans, Anny poursuit actuellement sa scolarité en 2e année au CO de Martigny. Armée de solides convictions et d’un redoutable aplomb intellectuel, Anny arpente la vie d’ado… Ce n’est pas rose tous les jours! Pourtant ses projets et ses rêves la poussent à aller de l’avant. Elle nous en parle…

Propos recueillis par Pascal Tornay
Photo: Famille Rouiller
Anny, qui es-tu donc ?
Je suis une boxeuse passionnée par la neurochirurgie. Je suis l’aînée de trois enfants. Je passe beaucoup de temps à aider mon papa dans son garage où l’on fabrique et répare toutes sortes de choses. 

Durant notre entretien préparatoire, j’ai senti que tu portes en toi une fougue peu commune, qu’est-ce qui te fais vibrer ainsi ?
Le fait d’avoir dû affronter le regard des autres et de m’être rendu compte que dans la vie il faut savoir se débrouiller seul pour arriver à son but.

Dans le milieu des ados au CO, quels sont les défis que tu affrontes au quotidien ?
Non seulement de devoir travailler très dur pour arriver au but que je me suis fixé comme tout le monde. Mais aussi de faire face au regard et jugement des autres. Trop souvent accompagnés de harcèlement moral. 

Tu souhaites devenir neurochirurgienne : qu’est-ce qui t’attire dans cette voie ?
Le contact avec les patients, sauver des vies. Mais par-dessus tout la précisions et les qualités qui y sont requises.

Tu oses affirmer tes convictions chrétiennes, mais quelle est cette foi qui t’habite ?
Elle est celle qui me pousse à chanter dans le chœur de mon église, celle qui, il y a quelques années, me faisait servir la messe. Celle qui m’a fait passer communion et confirmation, celle qui restera à jamais en moi. Celle qui m’aide à m’endormir le soir et me réveiller le matin. Celle qui me réconforte quel que soit le problème auquel je dois faire face ma foi sera là pour me montrer que je peux être forte.

Qu’est-ce que tu aimerais changer dans le monde ?
Beaucoup de choses mais je pense que ce serait le respect, pouvoir améliorer le respect donc les gens peuvent faire preuve au quotidien. Seulement chez certaines personnes.   

Et dans ta vie ?
Mon approche avec les gens.

Merci Anny pour ton partage et bon vent dans la vie !

Un mois missionnaire extraordinaire

Par le chanoine Paul Frochaux, doyen
Photo: DR
Si les papes précédents nous informaient assez à l’avance de leurs initiatives pastorales à dimension universelle (année mariale, année de la foi…), notre pape François a pris l’habitude de nous surprendre avec des initiatives annoncées peu de temps avant leur réalisation. Ainsi, il y a quelques mois, il décrétait le mois d’octobre 2019 comme MOIS MISSIONNAIRE EXTRAORDINAIRE avec le slogan :

Dans son message, le Saint-Père nous dit que cette initiative a pour but de « susciter une plus grande prise de conscience de la missio ad gentes (la mission auprès des nations) et de reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale ». Il souhaite que ce mois soit une occasion de grâce intense et féconde pour promouvoir des initiatives et intensifier de manière particulière la prière (âme de toute mission), l’annonce de l’Évangile, la réflexion biblique et théologique sur la mission, les œuvres de charité concrètes de coopération et de solidarité entre les Églises. Des organismes tels que Missio (mission intérieure), en lien avec la Conférence des évêques suisses, se sont activés pour nous présenter ce que sera ce mois extraordinaire.

Sur le plan de notre décanat de Fribourg, une réflexion a été faite et des événements se vivront dans plusieurs paroisses. Ainsi, le samedi 28 septembre, la pastorale des tentes sera présente dans la rue. Un flyer et un lumignon seront offerts aux passants avec l’invitation à un moment de prière le vendredi 4 octobre dans une église du centre-ville. Cette veillée sera animée par des membres de la communauté de l’Emmanuel et les frères carmes. Des actions concrètes seront aussi proposées en faveur de l’œuvre missionnaire des carmes au Sénégal ainsi que pour d’autres œuvres. 

Pour la mission « chez nous », nous espérons que des paroissiens ouvriront leur salon pour y accueillir des voisins et partager avec eux, avec un prêtre ou un autre membre de l’équipe pastorale ou du Conseil pastoral, un temps de réflexion et d’amitié. Les enfants ne seront pas en reste puisqu’ils pourront aussi offrir à un(e) ami(e) qui ne connaît pas Jésus une bougie avec un message. Sur proposition de Missio, un parcours et un signe sur les baptistères de nos églises rappelleront l’importance de la vocation de tout baptisé qui, par la grâce de ce sacrement, est un envoyé. Les messes en famille du mois d’octobre reprendront largement cette thématique et les messes du dimanche 20 octobre verront culminer ce mois de la Mission universelle.

Rappelons-nous toutefois que de telles démarches n’ont pas pour unique but de vivre un temps fort momentané, mais de donner un élan missionnaire pour la suite de nos engagements en tant que chrétiens. Puisse sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne des missions, veiller sur tout ce qui se vivra en octobre prochain chez nous et dans le monde. Après les moments difficiles que notre Église a vécus au printemps, il est temps de revenir aux fondamentaux de notre foi : vivre du Christ et de l’Évangile et le transmettre chez nous et partout quoi qu’il en soit !

Joie!

Par Thierry Schelling
Photo: DR

Leitmotiv du pape François, la joie !

Evangelii gaudium, Amoris laetitia, Gaudete et exsultate… Pas besoin d’être latiniste chevronné pour voir, dans les premiers mots des exhortations du pape François un leitmotiv clair : la joie, et ses déclinaisons latines.

La dernière en date, Christus vivit – adressée aux jeunes – est comme l’incarnation de cette joie débordante par rapport à l’Evangile, l’amour et l’appel à la sainteté. Tout en en étant la source et la fin : le Christ vit. On a presque envie de dire, en boutade, « le Christ rit » !

Mais un Christ incarné : dans la sobriété, le service à autrui, l’humilité, des loisirs qui ressourcent – et il cite la lecture, l’art et… jouer avec les enfants ! –, le dimanche en famille, le soin de la création, l’abstention des ragots et autres radotages – il y revient souvent, dénonçant les chiacchiere notamment en paroisse ! –, le partage et le dialogue de ses convictions (antidote au prosélytisme toujours contre-productif !), et, enfin, la paix, dans l’esprit de la prière de saint François : « Fais de moi un instrument de ta paix. »

Programme de toute une vie
Presque une recette à dix ingrédients, un programme de toute une vie, et une façon non moralisante mais très éthique de vivre sa foi « dans le monde », où est envoyé l’apôtre qui se ressource à la parole et au pain eucharistique.

Sans oublier la relecture quotidienne, couplée, pour lui personnellement, d’un temps devant le Saint Sacrement, chaque soir. « Pour parler des gens », confie-t-il. Malgré son âge, les effets de son amour du tango – « Plus jeune, j’ai beaucoup aimé danser le tango ! » – sont toujours perceptibles : « On ne peut pas danser sans être heureux. » La joie d’un pas de deux…

La chapelle fête ses 50 ans

Begnins fête les 50 ans de sa chapelle dimanche 29 septembre, jour de la Saint-Michel, fête patronale. Vous êtes tous cordialement invités pour faire mémoire d’une belle histoire et regarder vers l’avenir avec confiance.

Texte et photo par Sylvie HumbertLe 15 mai 1942, lors de son assemblée générale, la société de Begnins approuve la constitution d’un fonds afin d’agrandir la chapelle existante ou d’en construire une nouvelle. Dès 1943, on met sur pied une kermesse afin de récolter des fonds. Le 14 janvier 1945, on organise même un concert avec l’abbé Joseph Bovet. Le 11 dé­cembre 1947, la communauté catholique de Begnins acquiert pour 8000 francs le terrain sur lequel est construite la chapelle actuelle. Mais le projet ne fait pas l’unanimité au sein de la paroisse. Il faudra attendre juin 1969 pour donner le premier coup de pioche !

Le fruit d’efforts soutenus
Cette chapelle que nous fréquentons depuis cinquante ans est la concrétisation des efforts soutenus de nos prédécesseurs. Il leur a fallu persévérance et générosité pour que nous puissions disposer de ce beau lieu de culte. Alors soyons nombreux à le fréquenter !

L’histoire de notre communauté est très bien racontée dans le livre intitulé « Entre ciel et vigne » écrit par Evelyne Pintado et Jean-Michel Remy à l’occasion du quarantième  anniversaire de la chapelle. Des exemplaires sont en vente à l’intérieur. Inutile de dire que cette lecture vous est chaudement recommandée !

Mastiquons!

Par Thierry Schelling
Photo: Pixabay
Dans ses Exercices spirituels, Ignace de Loyola conseille, outre le progrès spirituel bien connu, de « s’ordonner à l’avenir dans la nourriture », en regardant « bien […] ce qui est profitable, pour l’adopter, et ce qui est nuisible, pour le rejeter ». Et l’abstinence est l’arme la plus adéquate pour ordonner cela, avec deux alternances, l’habitude de mets ordinaires plutôt que raffinés, et la petite quantité. Sainte sobriété, prie pour nous !

A l’heure des régimes, des végans, des émissions Top Chef et des progammes wellness de tout acabit, qui font faire plutôt le yo-yo entre trop et pas assez, il est bon de (re)lier l’âme au corps, la vie de foi à la vie du foie. Et de lutter, sous nos latitudes, contre l’horrifiant gaspillage ! Saint compost, rachète-nous !

« Tout en prenant garde de ne pas tomber malade », précise Ignace. Il faut viser « la juste mesure ». Et faire de notre bien-être global si recherché un moment de plaisir pas seulement sensuel mais aussi spirituel : « Pendant que l’on mange, considérer le Christ mangeant avec ses apôtres. » Sainte compagnie, inspire-nous !

Le bonheur est dans l’interaction des plaisirs de la bouche et de l’âme, dans leur cadence, dans la manière et la quantité de leur consommation. Sainte relecture, ruminons juste !

L’UP La Seymaz prend une forme nouvelle

Par l’abbé Pascal Desthieux, vicaire épiscopalA la suite de la demande des Frères Dominicains de sortir la paroisse Saint-Paul de l’Unité pastorale (UP) La Seymaz, l’évêque diocésain, Mgr Charles Morerod, décrète, au 1er septembre 2019, la modification du territoire de cette UP qui conservera la paroisse de Chêne-Bourg/Thônex et inclura les paroisses de Choulex-Vandœuvres et Presinge-Puplinge. Cette modification a été approuvée par le Conseil presbytéral le 13 juin 2019.

Cette UP sera confiée aux agents pastoraux en place actuellement ; l’abbé Ernest Janczyk qui sera le nouveau curé modérateur et s’établira à la cure de Choulex, l’abbé Joël Akagbo qui restera répondant de la paroisse de Chêne-Bourg/Thônex et Madame Sabrina Faraone, animatrice en catéchèse.

Nous souhaitons que cette UP se cons­truise dans une ouverture sur une plus grande collaboration et synergie entre les paroisses de la grande région entre l’Arve et le Lac (qui comprend les UP Eaux-Vives – Champel, Arve et Lac et La Seymaz ainsi que la paroisse Saint-Paul).

Nous confions cette UP nouvellement constituée à la conduite de l’Esprit Saint.

La Région… un territoire pastoral

Par Frère Michel Fontaine OP, Curé de Saint-Paul

Nous voilà à nouveau devant un changement : dès le 1er septembre, l’Unité pastorale La Seymaz « prend une forme nouvelle » suite à la demande de la communauté des Dominicains d’en faire « sortir » la paroisse Saint-Paul.

Cette nouvelle forme va associer la paroisse de Chêne-Thônex, la paroisse de Choulex-Vandœuvres et celle de Presinge-Puplinge, soit trois paroisses. 

Nous pourrions nous arrêter à cette première vision des choses et ne pas être vraiment très satisfaits d’une telle décision : d’un côté la paroisse Saint-Paul animée par la communauté des Frères dominicains avec un projet communautaire : le Centre Saint Paul-Saint Dominique et de l’autre une nouvelle UP La Seymaz invitée à se reconfigurer avec deux autres paroisses.

En fait la perspective est tout autre. Elle appelle à entrer dans une ouverture sur une plus grande collaboration et synergie entre les UP Champel / Eaux-Vives, Arve et Lac, La Seymaz et le Centre Saint-Paul-Saint-Dominique.

Il nous faut donc dès maintenant, penser ce changement dans le cadre d’une dynamique pastorale régionale et renforcer les synergies, les complémentarités et les charismes des différents lieux.

Il faut être conscient que la perspective est ambitieuse et n’est pas sans difficultés liées à nos habitudes, notre peur du changement, nos moyens, nos cultures… mais elle me paraît cohérente avec les nouvelles réalités et les nouveaux défis que nos Eglises doivent affronter. Je dis bien « nos Eglises » car une telle perspective ne peut ignorer nos frères protestants et orthodoxes présents dans la région.

N’ayons pas peur car nous sommes tous gagnants dans une telle démarche, si notre horizon est celui « d’aller au large et de jeter nos filets ».

La communauté des Dominicains souhaitent contribuer vraiment à ce nouveau projet en voulant mieux mettre au service de l’Eglise ce qu’ils sont, avec leur identité, leur passion de l’intelligence de la foi, leur souci d’être « aux frontières », et de l’accueil de toutes situations, quelles qu’elles soient…

Fête avec la communauté portugaise

Dimanche 13 octobre 2019 à l’église de Leytron, à 10h30

A l’occasion de l’anniversaire des Apparitions de Notre Dame de Fatima, fête avec la communauté portugaise

Texte et photo par Véronique DenisMaria Loureiro et Nella Santiago, toutes deux membres du Conseil de communauté de Leytron, ont lancé l’idée d’une fête avec tous les Portugais du secteur. Fatima est un lieu de pèlerinage au Portugal. Les six Apparitions de Marie aux trois bergers se sont déroulées du 13 mai au 13 octobre 1917. En cette année 2019, le 13 octobre étant un dimanche, il est donc normal que cette date ait été choisie pour vivre un temps de fête pour honorer Notre Dame de Fatima avec la communauté portugaise, très nombreuse sur notre secteur.

La messe bilingue (portugais – français) de 10h30, présidée par le Père Vilas Boas, aumônier de la communauté portugaise, sera animée par le chœur de la paroisse de Châteauneuf. Le traditionnel chant racontant les Apparitions rythmera ensuite la procession avec la statue de Notre Dame qui nous emmènera jusqu’au Home les Fleurs de vignes. Après la prière mariale et le retour à l’église, nous partagerons un moment de fraternité en dégustant les plats traditionnels du Portugal. Le groupe folklorique d’Evionnaz ainsi que des accordéonistes animeront ce temps de rencontres et de partage convivial. En cas de pluie, la salle de l’Union a été réservée. 

Bienvenue à tous ! 

Et n’hésitez pas à en parler autour de vous pour que la fête soit belle.

Ci-après vous découvrirez « l’histoire » de la statue de Notre Dame de Fatima qui a été bénie et installée dans l’église de Leytron le 13 mai 2008. 

Notre Dame de Fatima: elle était venue en bus!

Texte par Lysiane Produit
Photo: Véronique Denis 

Notre ancien curé Martial Carraux animait plusieurs pèlerinages. Parmi ceux-ci : Fatima.

De nombreuses familles portugaises se sont établies à Leytron, pas mal de Leytronnains ont été invités au Portugal par des familles devenues amies : tous ont pu constater combien Notre Dame de Fatima est mise en évidence et priée dans les foyers portugais.

Rien d’étonnant donc que la vénération du curé Carraux pour Notre Dame de Fatima et la fidélité des familles portugaises à la Vierge aient provoqué la venue de Notre  Dame de Fatima à Leytron. Notre paroisse est ainsi honorée et bénie par la présence mystérieuse de Notre Dame de Fatima à travers la statue que 45 familles portugaises lui ont offerte. 

Elle a été acquise à Noël 2007 à Fatima et, comme beaucoup d’émigrés, elle a fait le chemin du Valais en bus ! Elle a été bénie et installée le 13 mai 2008 au cours d’une messe rassemblant la communauté portugaise. Rappelons que le 13 mai est le jour anniversaire des premières apparitions à Lucie, Jacinthe et François.

Nous sommes heureux de pouvoir prier Notre Dame de Fatima en amitié avec les familles portugaises d’ici. Pourquoi pas de temps en temps la prier en langue portugaise de nos amis, frères et et sœurs en Marie.

Ci-dessous vous trouverez le « Je vous salue Marie » en portugais.

Merci à Vasco qui fut avec Jaime et d’autres la cheville ouvrière de cette « visitation ».

On rappellera que tous les derniers papes ont appelé les chrétiens à prier avec foi Notre Dame de Fatima, tous se sont rendus à Fatima en pèlerinage auprès de celle qui a dit : « A la fin mon Cœur immaculé triomphera ! »

Ces paroles prophétiques doivent contribuer à nous faire garder confiance dans les tempêtes qui secouent actuellement et secoueront encore la barque de Pierre. « Après le temps de la purification viendra celui des cieux nouveaux et de la terre nouvelle ! » 

 

Ave Maria
Ave Maria, cheia de graça ! O Senhor é convosco. Bendita sois vòs entre as mulheres.

E Bendito é o Fruto de vosso ventre, Jesus ! Santa Maria, mäe de Deus. Rogai por nòs pecadores. Agora e na hora da nossa morte. Amèm.

Sport et spiritualité

Quatre jours de retraite des Collèges au Simplon

Texte et photo par Loïs BuchardAvec les classes de troisième du Collège des Creusets, nous sommes partis pour une semaine de spiritualité et de sport à l’hospice du Simplon. Le programme était bien chargé. Le premier jour, nous nous installons à l’hospice bien accueillis par les chanoines dans une ambiance chaleureuse et remplie d’ondes positives. Le soir, comme tous les soirs d’ailleurs, Damien Clerc (chef de camp) nous réunit tous de 22h à 23h à la chapelle afin de faire une heure de philosophie sur la manière d’aborder la vie. Suite à cela, chacun était libre de rester 5-10 minutes dans ce lieu silencieusement, une musique douce nous permettait de nous ressourcer et de nous remettre en question.

Deuxième jour, prise du matériel de peau de phoque ou raquettes selon les choix préalables. Plusieurs guides sont là pour nous montrer le chemin et nous épauler dans les moments difficiles. La première montée est facile pour certains et compliquée pour d’autres mais le but est atteint, tout le monde est arrivé au sommet. De retour à l’hospice, chacun a la possibilité d’assister à la messe mais elle n’est pas obligatoire, certains camarades n’étant pas de confession catholique. En attendant le souper, nous avons un peu de temps pour nous défouler au baby-foot, ping-pong, poker, etc.

Les repas se passent dans une ambiance sympathique et décontractée. Chaque soir, nous passons une heure par classe à discuter, échanger afin de mieux se connaître.

Troisième jour, différents groupes sont créés selon les forces en présence et les itinéraires sont également adaptés. Encore une journée physique avec deux sommets et 5 heures de marche… et même si c’était dur, quel bonheur d’atteindre le sommet et de contempler nos merveilleuses montagnes enneigées avec au final toujours un moment spirituel avec Damien.

Ce soir-là, j’ai eu la chance d’aller avec quelques amis, manger dans la salle réservée aux chanoines. Quel beau moment de partage, d’échange et de convivialité, c’était juste magique !

Quatrième jour, les classes se confrontent dans différentes joutes, création de sculpture, recherche DVA (Détection victimes d’avalanches), etc.

Franches rigolades et compétitions !

Nous voilà déjà au dernier jour où nous avons eu la chance d’assister à la messe célébrée par le prieur des chanoines.

Une semaine riche en émotion avec plein de souvenirs en tête, je ne l’oublierai jamais… et oui, sport et religion font bon ménage !

Prière pour tous les sportifs

PROPOSÉE PAR L’ÉQUIPE DE SAILLON
Tiré du site www.egliseetsport.fr
Illustration tirée de: https://www.diocesedegap.fr/lance-vers-lavant/
Seigneur, je te prie pour nous tous les sportifs de toutes les disciplines.
Je te demande la force pour aller jusqu’au bout de nous-mêmes
et si possible un peu plus loin sans peur et sans artifices,
la force de nous faire violence pour être loyal en toutes circonstances,
la force de jouer non pour briller tout seul mais solidaire d’une équipe.
Donne-nous d’être dans la vie comme sur le terrain :
fidèles en amitié, forts pour servir, passionnés du meilleur.
Assez humbles pour savoir ce que nous valons et ce que nous devons
aux autres, aux entraîneurs, à Toi qui nous donne le physique et le moral.
Donne-nous encore le goût de Te choisir
comme arbitre de nos choix, énergie de nos vies, entraîneur vers le Père.
Ne nous permets pas d’oublier que la vraie compétition
c’est la course de notre vie.
Tu en es le prix éternel.

Comment entretenons-nous notre foi?

Texte par Geneviève Thurre
Photo: DRCourir un marathon
C’est l’histoire d’un coureur à pied qui rêve de faire un marathon, distance mythique, aboutissement pour lui de ses heures d’entraînement. La décision est prise, la course choisie et l’inscription en ligne envoyée. Il reste à « faire le boulot ». L’équipement est réévalué : a-t-il besoin de chaussures de course mieux adaptées car il ne s’agit pas de se blesser ? Le plan d’entraînement est établi et affiché sur le frigo. Dès lors, l’emploi du temps du coureur est aménagé en fonction de son objectif, jusqu’au grand jour : trois entraînements par semaine. Le jour J arrive. Sous les encouragements et l’admiration de son entourage qui a tenu à être présent, le coureur accomplit son exploit. Il est à l’arrivée fier, heureux, transpirant et fatigué. La médaille et le dossard occupent désormais une place au salon.

Choisir la confirmation
C’est l’histoire d’un jeune qui a l’âge de faire sa confirmation. Il reçoit les informations de sa paroisse. Quelques dates de rencontres y sont annoncées. Comme il a été baptisé, la confirmation est, dans sa famille, une suite logique. Vite, le baptisé sort son propre agenda et le compare avec celui de la préparation au sacrement. Zut ! Les rencontres en vue de la confirmation se déroulent souvent le samedi. Justement, il y a match le samedi. Il faut donc choisir entre l’équipe de foot et la confirmation. Hésitation, tergiversation ! Quelques copains la feront, leur confirmation. Alors il s’inscrit également. Les dates sont affichées sur le frigo et donneront lieu à quelques gymnastiques organisationnelles pour les parents. Le jeune se rend à la première rencontre, en traînant les pieds car il ne sait pas trop à quoi s’attendre. Elle se déroule bien et le soir, lorsqu’il raconte son après-midi à ses parents, son récit soulève moins d’intérêt que quand il racontait son match. La préparation au sacrement se déroule dans une certaine indifférence. Le jour J arrive. La famille a invité quelques parents. Tous ont rendez-vous à l’église pour la célébration. Le plaisir de se retrouver est là et on trouve le confirmand beau. La célébration, un tantinet longue, laisse place à l’apéro et au repas durant lequel on offrira des cadeaux au confirmand.

Mon propos ici n’est pas de dire que le marathon est moins important que la confirmation…

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