2019: bicentenaire du rattachement de Genève au diocèse de Lausanne

Le billet de Pascal Desthieux, vicaire épiscopal
Photo: DR
On me demande encore si la création d’un diocèse de Genève est toujours d’actualité. Je répondrais : en tout cas pas cette année, puisque nous allons commémorer le deux-centième anniversaire du rattachement de la partie suisse du diocèse de Genève à celui de Lausanne.

Un peu d’histoire. Le diocèse de Genève est fondé au IVe siècle, quand Genève acquiert la stature d’une civitas, ville stratégique pour franchir le Rhône. Les fouilles ont montré que vers 380, il y avait déjà tout un groupe épiscopal comprenant deux cathédrales, un baptistère et une résidence épiscopale.

Le diocèse de Genève, qui compte jusqu’à 500 paroisses, s’étire entre les lacs du Léman et du Bourget, de l’Aubonne jusqu’à Aix-les-Bains. 

Après la Réforme, l’évêque quitte la ville pour Annecy. Saint François de Sales est le plus illustre des évêques de Genève en exil. Le diocèse de Genève continue d’exister comme tel jusqu’en 1801. Napoléon impose alors de nouveaux diocèses ; il fusionne les quatre diocèses de Chambéry, Genève, Maurienne et Tarentaise, ainsi qu’une partie du diocèse de Belley, pour former un nouveau diocèse de Chambéry et Genève (qui comprend les départements du Léman et du Mont-Blanc).

A la suite des défaites militaires de Napoléon, les Français se retirent de Suisse, au profit des Autrichiens qui laissent Genève choisir de rejoindre la Confédération helvétique. Les autorités genevoises demandent de rattacher le nouveau canton suisse au diocèse de Lausanne. Le 18 septembre 1819, le pape Pie VII fait part au Directoire fédéral du transfert de juridiction. Quelques années plus tard, le titre de Genève est détaché de Chambéry pour être attribué à l’évêque de Lausanne, et un nouveau diocèse d’Annecy est créé. (Ce n’est qu’en 1924 que le titre de Fribourg, où l’évêque de Lausanne et Genève réside, sera ajouté).

En 2019, le re-création du diocèse de Genève n’est plus d’actualité. Nous allons plutôt célébrer ce bi-centenaire en intensifiant les liens avec l’ensemble du diocèse, entre autres par la session pastorale diocésaine qui se tiendra… à Genève !

Bonne et heureuse année 2019 !

Pour approfondir cette histoire passionnante : Edmond Ganter, « L’Eglise catholique de Genève, Seize siècles d’histoire », 1986.

La chapelle du Guercet

La chapelle du Guercet vaut une halte: havre de paix, de présence et de beauté.

Par Françoise Michellod
Photos: Marion Perraudin, Françoise MichellodC’est au pied du Mont Chemin, entre « les deux Guercets » que depuis 130 ans la chapelle invite à la prière. Consacrée le 24 mai 1889, jour de la fête de Marie, secours des chrétiens, on choisit comme patronne du lieu Notre Dame Auxiliatrice.

De 1980 à 1983 le sanctuaire subit une belle rénovation. Les chanoines Giroud, Rausis, Sarbach et le prieur Emonet en furent les initiateurs. Mysette Putallaz, artiste peintre, réalisa des tableaux pleins de fraîcheur qui font de cette chapelle un petit bijou. 

Aujourd’hui encore, en entrant, nous sommes saisis par le triptyque de l’artiste placé au-dessus de la sainte Table ; il représente différents mystères de la vie de Marie. Au centre d’abord, c’est Marie et l’enfant. Puis à droite, deux mystères joyeux : l’Annonciation et Jésus parmi les docteurs de la loi. A gauche, le mystère douloureux de la Crucifixion et le mystère glorieux de l’Assomption. Le blanc domine avec sa luminosité joyeuse : 31 marguerites piquées en fond rappellent que la chapelle est posée dans les prés, me dit l’artiste peintre, habitante de Martigny. De plus, 14 colombes enveloppent la Vierge de vie de pureté et de douceur.

De chaque côté de la chapelle des saints peints forment une haie. C’est par leur attitude et leurs vêtements qu’on les reconnaît. Mysette Putallaz préfère qu’on imagine les traits du visage plutôt que de leur donner une expression définie. On peut donc invoquer saint Théodule, sainte Anne, saint Nicolas de Flüe et sainte Thérèse de Lisieux.

En complément, posées dans des niches, deux statues de bois : Maximilien Kolbe, martyr de l’amour et Don Bosco, personnalité influente dans le domaine de l’éducation.

En plus de la fête patronale du 24 mai, une messe est célébrée chaque lundi à 19h.

Merci à ces lieux de nous parler de Marie notre Secours et de Jésus tout près de nous. 

guercet-chapelle

Pour quelle unité?

Par Pierre Moser
Photo: DRaffiche-semaine-unite-2Les actualités de ces deux derniers numéros ont mis en éclairage la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Le numéro de décembre pour vous informer sur l’agenda des évènements organisés durant cette semaine par nos institutions, et, dans le numéro que vous tenez entre les mains, une piste de réflexion sur cette unité.

Depuis un certain temps je me pose la question de l’origine de ma foi, pour en arriver à la conclusion qu’elle est vraiment un don. Et gratuit qui plus est. Mais notre raison humaine ne se contente pas de ce cadeau. Tout au long de notre vie de foi, nous allons chercher des « preuves » de la validité de notre foi. Un exemple pour illustrer mon propos. Imaginez que demain, un archéologue découvre de manière irréfutable le tombeau du Christ avec ses ossements. Pas de résurrection et, comme Paul le dit haut et fort dans sa première lettre aux Corinthiens : « Mais si le Christ n’est pas ressuscité, vide alors est notre message, vide aussi votre foi. » (1 Co 15 : 14) J’entends déjà la violence des protestations. La violence tout court même. Donc notre foi s’est consolidée sur des messages raisonnables dont nous avons fait des certitudes. Et pourtant, le Christ nous avait prévenus : « N’allez pas croire que je suis venu apporter la paix sur la terre. » (Mt 10 : 35) Il connaît depuis toujours nos forces et nos faiblesses, en particulier notre besoin de mettre du savoir sur notre croire.

Ce prédicat posé, il m’est impossible de penser que d’autres frères chrétiens vont pouvoir adopter mes certitudes à la place des leurs. Sans parler de l’opération inverse. Mais alors, cette unité autant recherchée que décriée, n’est pas possible par le biais d’une hypothétique foi unique. Elle doit donc certainement se trouver ailleurs, mais où ? A l’origine du mouvement de réunification 1, il s’est agi de lancer le mouvement œcuménique. Le XXe siècle a donc été le siècle du rapprochement avec Vatican II à son apogée. Il s’agira maintenant de vivre et de travailler ensemble. Il va falloir témoigner ensemble, prier ensemble, lire la Bible ensemble, agir ensemble.

Elle se trouve là notre unité : dans l’action sociale, dans la diaconale et dans l’humanitaire. Sans oublier ce qui nous distingue de n’importe quelle vénérable ONG : la connaissance de Dieu apportée par Jésus Christ, message commun à tous les mouvements chrétiens.

1 Octave pour l’unité de l’Eglise instituée par le Révérend Paul Wattson en 1908.

Digitalement papal!

Par Thierry Schelling
Photo: DR« Heureux d’entrer en contact avec vous à travers Twitter (sic) ». Voilà le premier tweet d’un pape dans l’histoire de l’Eglise. C’était Benoît XVI, guidé par son staff à la pointe des nouvelles technologies de communication. 

Depuis Léon XIII…
C’est Léon XIII (1878-1903) qui avait demandé à être filmé en 1896, et à ce que soit enregistré son Ave Maria en 1903, pour diffusion sur les ondes radiophoniques… Depuis, les papes ont vu leur couronnement, puis leur intronisation – ainsi que leurs voyages – dûment filmés, et ce en mondovision.

… via Paul VI et Jean-Paul II…
Se rappelle-t-on des images du Concile Vatican II à la télévision en couleurs, jusque dans les foyers des fidèles ? Puis, plus tard, de l’Internet (le site du Vatican ouvert en 1995) ? D’abord « opportuniste », l’Eglise dénonce vite le consumérisme et le libertinisme de ces médias. Paul VI, en 1968, titre son message pour la Journée mondiale des communications sociales : « La presse, la radio, la télévision et le cinéma pour le progrès des peuples », à la suite de la Déclaration du Concile Vatican II sur les communications sociales, Inter mirifica (1963). Jean-Paul II commence à en thématiser le « risque », et le besoin d’une « saine utilisation » alors que Benoît XVI promeut les valeurs de « respect », « vérité » et « authenticité », avec une remarquable mini-réflexion, en 2012, sur le… silence « qui fait partie intégrante de la communication ».

… vers François !
Avec François, tous les moyens sont bons : tweet, Facebook, films, interviews, articles de journaux, homélies écrites et spontanées, selfies, vidéos sur Youtube, Instagram… sans être esclave d’aucun ! Il a voulu moderniser la forme et le fond de la communication de l’Eglise : intégrer tous les intervenants du Vatican en matière d’info, journal, radio TV, salle de presse, librairie éditrice et le Conseil pontifical pour les communications sociales en un seul dicastère ; nommer des laïcs, notamment à sa tête (préfet), en lieu et place d’un clerc ; clarifier le lien entre son message et celui de l’Evangile qui demeure la dynamo derrière ces réformes. C’est sûr qu’une page Facebook ou un accès virtuel à la chapelle Sixtine sont plus in qu’une barque sur un lac, ou un pan de montagne… Quoique !

Merci aux bénévoles

A l’occasion de l’année du bénévolat, le Conseil de communauté a remercié les bénévoles, pour leur engagement au service de la communauté en leur offrant un repas vendredi 23 novembre dans les salles sous la chapelle.

Par Brigitte Besset
Photo: Cecilia NizzolaSans les bénévoles, pas de communauté vivante. Ils sont engagés en catéchèse, en liturgie, auprès des enfants et des jeunes, à la sacristie, pour les baptêmes, les enterrements, les différentes célébrations et les messes, l’accueil et les collations à la sortie des messes, pour la construction de la nouvelle église, les manifestations qui jalonnent l’année pastorale: broche, marche, marché aux puces, marché de Noël. Et dans tant d’autres services. Autant d’occasions d’expérimenter la vérité de cette phrase de l’abbé Pierre : « On n’est jamais aussi heureux que dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir ».

Ensemble nous avons œuvré tout au long de l’année écoulée, construisant la communauté. C’est grâce aux bénévoles et à leur collaboration avec le Conseil de communauté que cette année pastorale fut riche en rencontres, joies et partages.

Nous nous sommes retrouvés autour d’un repas convivial préparé par Les Délices du Traiteur (Aux Avouillons à Gland) vendredi 23 novembre. Une soirée très agréable, une belle communauté !

Halte au pélagianisme!

Par l’Abbé Giraud Pindi
Photo: DR
Après le gnosticisme, le pape François, dans son exhortation apostolique « Gautete et exsultate », met en garde contre le pélagianisme qui se caractérise par une volonté sans humilité. C’est la transformation du gnosticisme après que beaucoup ont reconnu que ce ne sont pas les connaissances qui nous rendent meilleurs ou saints, mais la vie que nous menons. Les pélagiens attribuent à la volonté et à l’effort personnel le pouvoir que les gnostiques attribuent à l’intelligence.

Ceux qui épousent cette mentalité, bien que parlant de la grâce de Dieu, font en définitive confiance à leurs seules forces, se sentant supérieurs par l’observance de normes déterminées ou une inébranlable fidélité à un certain style catholique. Ils considèrent que tout est possible par la volonté humaine, comme si elle était quelque chose de pur, de parfait, de tout-puissant auquel s’ajoute la grâce. Ils sont dans la justification de leurs propres capacités qui se traduit par une autosatisfaction égocentrique et élitiste dépourvue d’amour vrai. En pensant que tout dépend de l’effort humain, on devient esclave d’un schéma qui laisse peu de place à l’action de la grâce. Thomas d’Aquin rappelle que l’observance des préceptes ajoutés à l’Evangile doit être pratiquée avec modération de peur que la vie des fidèles en devienne pénible et que la religion ne se transforme en fardeau asservissant.

Il n’est pas question de l’homme qui veut, mais de Dieu qui fait miséricorde (Rm 9, 16), car il nous a aimés le premier (1 Jn 1, 19). Il ne faut pas ignorer que tous ne peuvent pas tout et qu’en cette vie, les fragilités humaines ne sont pas complètement et définitivement guéries par la grâce. Saint Augustin dit que Dieu nous invite à faire ce que nous pouvons et à demander ce que nous ne pouvons pas.

Si nous oublions nos limites, nous freinons l’action de la grâce en nous. Nous ne sommes pas justifiés par nos œuvres, mais par la grâce du Seigneur ; elle n’est pas le prix de nos efforts, car le désir de purification qui nous habite est l’œuvre de l’Esprit Saint. La grâce ne vient pas des œuvres, autrement la grâce n’est pas la grâce (Rm 11, 6). Le don de la grâce surpasse les capacités de l’intelligence et la force de la volonté humaine. L’amitié de Dieu est un don de son initiative d’amour. Thérèse de Lisieux priait ainsi : « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres ».

Eclairage: «D’où il viendra juger les vivants et les morts»

Par Jean-Pascal Genoud, curé
Photo: pontifexenimages.comAssemblée générale annuelle d’une chorale. Brisolée au menu. Et après cinq minutes, une confidence inattendue : « A la messe, j’y participe avec joie pour chanter, mais je suis chaque fois gênée au moment où il est dit que Jésus reviendra juger les vivants et les morts ! » J’ai pu répondre que l’expression me préoccupait moi aussi, puisque je devais la commenter pour le prochain bulletin paroissial !

L’affirmation est forcément à accueillir puisqu’elle appartient à la manière dont les chrétiens expriment leur foi depuis 18 siècles et dans le monde entier. Mais comment la comprendre ?

La certitude du « retour » du Christ fait partie de la foi des chrétiens et nous en avons l’annonce dans la bouche même du Christ dans les Evangiles. Pas moyen de l’ignorer. Il me paraît néanmoins important de voir qu’il s’agit d’une réalité à dégager de l’image qui la porte. Comme nous sommes dans un monde structuré par l’espace et le temps, l’image ne peut s’inscrire que dans ces références. La réalité de foi, elle, pourrait se traduire de la façon suivante : le Christ après sa mort et résurrection reste dans l’histoire des hommes, mais de manière discrète et cachée, jusqu’à la « fin des temps » où sa présence sera pleinement manifestée à tous. La notion de « retour » précise que cet avènement n’est pas d’abord le fruit des efforts de l’homme, l’accomplissement des ses propres potentialités, mais qu’il est reçu de Celui seul à qui revient « l’honneur, la gloire et la puissance ». Dans tous les cas, ce « retour » a toute la couleur d’une rencontre libératrice et définitive entre Dieu et l’humanité entière.

Le jugement, comme image prise à l’ordre judiciaire, peut aussi soulever une délicate question d’interprétation. On sera probablement aidé à en saisir la profondeur en considérant ce que serait une absence de jugement. Cela voudrait simplement dire nous ne serions responsables de rien, que tout serait indifférent, qu’il n’y aurait aucune raison de faire le bien plus que le mal, de lutter pour la justice plutôt que de rester passifs et consentants à l’égard des forces du mal. La simple idée de l’absence de jugement nous devient alors insupportable. Elle revient à la négation de notre liberté et de notre responsabilité. Elle annihile tout attente de justice.

Reste à qualifier ce jugement en fonction de Celui qui le porte. N’a-t-il pas dit qu’il était venu « non pour juger, mais pour sauver » ? Etre jugé par un Sauveur oriente notre confiance en Celui qui n’a pas l’intention de nous perdre, mais qui a versé son sang pour nous faire communier à sa vie, dans l’attention aimante à nos personnes, avec une miséricorde émue devant notre faiblesse.

De façon admirablement concise, dans une formule on ne peut plus lapidaire, l’apôtre Jacques l’a exprimé en tenant en tension deux composantes apparemment inconciliables : « Le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la miséricorde se moque du jugement. » (Jc 2, 13)

L’unité renaissante

Par Anne-Marie Colandrea
Photo: Pierre Moser
Après plusieurs années de sommeil, les communautés protestantes et catholiques des Eaux-Vives se retrouvent cette année. En effet, lors de la Semaine de prière pour l’unité, les protestants et catholiques de notre quartier célébreront ensemble la messe dominicale du 27 janvier 2019. Pour souligner l’importance de cet évènement la communauté réformée nous propose de nous rencontrer tous dans leurs locaux paroissiaux ce dimanche 27 à partir de 10h, pour partager café et croissants, accueillis par le pasteur Patrick Baud. Ce moment sera également propice à un échange convivial ainsi qu’à un moment de prière.

Vers 10h40, marche vers l’église Saint-Joseph pour rejoindre le reste des paroissiens et assister à la célébration de 11h. Nous vous invitons à participer nombreux à cette rencontre qui a été quelque peu oubliée ces dernières années. N’oublions jamais que si certaines vérités semblent irréconciliables, il nous reste beaucoup de chemin à parcourir dans le prier ensemble, lire la Bible ensemble et le témoigner ensemble.

Conseil des jeunes

Par Vincent Lafargue
Photo: DRParmi les bonnes idées qui foisonnent ici ou là pour faire entrer nos communautés dans le XXIe siècle, le Conseil de communauté des jeunes n’est certainement pas la moins intéressante.

Le principe ? En parallèle du Conseil de communauté existant dans la paroisse – et en lien avec lui, quelques ados du lieu forment un « Conseil des jeunes », aidés par un adulte. Il se réunit à la même fréquence que celui de ses aînés et, est invité une fois par année pour faire part de ses idées et offrir quelques propositions concrètes à la communauté.

A Vex (Valais), les jeunes sont encadrés par une assistante pastorale qui les réunit plusieurs fois par année. Sensibilisés, souvent mieux que les adultes, à l’environnement et aux défis que notre planète nous demande de relever, ils ont décidé d’une action à la fois écologique et solidaire pour leur première année d’existence : la récolte de petits bouchons en plastique, ceux de nos bouteilles en PET. Car avec ces bouchons on peut fabriquer… des fauteuils roulants, figurez-vous !

Non pas que ces fauteuils soient faits de plastique, mais simplement parce que les bouchons sont donnés à l’association « Petits Bouchons valaisans » (www.petitsbouchonsvalaisans.ch). Elle est l’une des nombreuses associations de ce type qui ont fleuri ici et là pour les récolter.

Son site explique : « Les bouchons sont d’abord nettoyés et triés par des personnes bénévoles et requérants d’asile dans divers centres d’accueil avant d’être revendus, en fonction du marché, entre 80 et 120 francs la tonne. L’argent ainsi récolté est utilisé pour soutenir des associations de sport handicap pour notamment aider à l’achat de fauteuils adaptés à la pratique sportive. »

Mise en œuvre
L’idée des jeunes de Vex a séduit leurs aînés du Conseil de communauté officiel de la paroisse. Un grand récipient a été mis en place à l’entrée de l’église, et des jeunes sont venus présenter leur idée lors d’une messe dominicale. Depuis, les petits bouchons remplissent peu à peu le récipient, au fur et à mesure de la prise de conscience de chaque paroissien. Et c’est ainsi que la paroisse de Vex peut s’enorgueillir – grâce à ses jeunes – de soutenir le sport handicap et de faire un geste pour la nature.

A votre tour !

Rencontre avec Bernard Schmid

J’appelle Bernard au téléphone pour lui proposer une rencontre. Bernard me semble motivé et énergique, c’est chouette ! – Mardi 9h, est-ce que ça pourrait jouer ? – Vous savez, j’ai un agenda tellement chargé… Mises à part mes activités favorites, les visites médicales, trois fois par semaine en moyenne, je suis libre tous les jours du matin au soir ! Alors d’accord mardi zéro-neuf-cent ! 

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L’Eglise en réseau: des encycliques

Par François-Xavier Amherdt
Photo: ©_by_Marcus Stark_pixelio.de
Bien sûr, internet et Twitter n’existaient pas au temps de Jésus et de la rédaction du Nouveau Testament. Pourtant, dès le début, l’Eglise s’est constituée en réseau, comme un web avant l’heure : chaque communauté locale vivait en communion avec toutes les autres. A la période apostolique, c’étaient l’Eglise de Jérusalem, où Jésus était mort, ressuscité et d’où il était monté vers le Père, puis celle de Rome, lieu des tombeaux des colonnes fondatrices que furent Pierre et Paul, qui en assuraient la cohésion.

Et c’est par des encycliques (en grec « une lettre qui fait le tour », en-kuklon) que les apôtres et Paul veillaient à l’unité de la foi. Après la controverse autour de la circoncision et de la loi juive requises, par certains croyants venus du parti des pharisiens comme conditions sine qua non pour entrer dans l’Eglise du Christ, le concile réuni autour de Pierre et de Jacques dans la ville sainte prend une option valable pour tous (Actes 15).

Pour la communiquer, les apôtres et les anciens, d’accord avec l’Eglise tout entière, rédigent une missive comportant les prescriptions retenues : s’abstenir des viandes immolées aux idoles (pour éviter toute ambiguïté vis-à-vis du seul vrai Dieu, Père de Jésus-Christ), du sang et des chairs étouffées (afin de ne pas braquer les judéo-chrétiens) et des unions illégitimes avec des non-croyants (pour favoriser la croissance de la communauté dans la cohésion de foi et de vie quotidienne).

Cette lettre est confiée à des porte-parole reconnus et considérés par les frères, Jude et Silas, envoyés avec Paul et Barnabé à Antioche, lieu d’émergence de la querelle. La circulation de cette encyclique apostolique en Actes 15, 22-29 constitue en quelque sorte une préfiguration du net. Nous voyons d’ailleurs que les épîtres pauliniennes, au-delà de leurs destinataires premiers, étaient répandues dans l’ensemble des communautés primitives que l’Apôtre des nations et d’autres avaient fondées. Ainsi, un problème local et ses voies de résolution devenaient un trésor commun et servaient de points de repère pour tous.

Ensemble, en suivant saints Pierre et Paul?

La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens a lieu entre les 18 et 25 janvier, dates où l’on commémore la profession de foi de saint Pierre, et la conversion de saint Paul. L’un pêcheur de la campagne galiléenne, l’autre formé et instruit dans une ville de l’Empire romain, Pierre et Paul sont deux piliers, différents et complémentaires, de l’Eglise au Ier siècle, propageant l’Evangile contre vents et marées.

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Une Bible féministe

A l’occasion de la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, rencontre avec la doctorante en théologie protestante Lauriane Savoy, codirectrice du livre « Une bible des femmes ».

Texte et photos par Nicolas Maury8h20, Lauriane Savoy arrive à l’Université après avoir déposé ses enfants à l’école vingt minutes plus tôt. « Je me déplace à vélo quelle que soit la météo. Il suffit d’avoir l’habitude et de s’habiller en fonction », sourit-elle. 

Son trajet pour rejoindre Uni Bastions l’a conduite à proximité du Mur des Réformateurs. Presque un clin d’œil, puisqu’elle prépare une thèse liée à la Réforme. « Je me penche sur l’ouverture du ministère pastoral à la mixité hommes-femmes dans les cantons de Vaud et de Genève », souligne-t-elle. Mais sa recherche ne lui prend pas tout son temps : elle est aussi assistante d’Elisabeth Parmentier, sa directrice de thèse. « La faculté de théologie propose un bachelor et un master à distance via internet. Les étudiants ne doivent venir à Genève que pour passer leurs examens. Dans ce contexte, les assistants sont pas mal sollicités. » 

Si les professeurs préparent, conçoivent et rédigent les cours, les assistants les relisent et corrigent les coquilles éventuelles. « Puis nous les mettons en ligne et envoyons les annonces aux étudiants », indique Lauriane Savoy. Vient ensuite la partie à laquelle elle s’est attelée de bon matin : « la correction des travaux que ceux-ci doivent périodiquement nous rendre… »

La doctorante a codirigé le livre « Une bible des femmes ».
La doctorante a codirigé le livre « Une bible des femmes ».

De confession protestante, la jeune femme évolue dans un domaine lié de très près à l’œcuménisme. Avec Elisabeth Parmentier et Pierrette Daviau, elle a codirigé l’ouvrage collectif « Une bible des femmes », paru chez Labor et Fides en septembre. Venant tout juste de revenir de l’éditeur chez qui elle a réceptionné un nouveau tirage, elle extrait un livre de la pile : « 21 auteures francophones catholiques et protestantes se sont penchées en tant que femmes sur la Bible. Notre idée: mettre en lumière les interprétations qui peuvent être libérantes, à l’opposé des lectures traditionnelles et machistes. Ces dernières, majoritaires durant toute l’histoire du christianisme, ne sont remises en cause que depuis une trentaine d’années. Nous voulons partager cette perspective avec le public le plus large possible. »

Ce qui ne s’avère pas une mince affaire : « Depuis quarante ans, la culture biblique a diminué. La plupart des gens n’ont plus de connaissances des textes mais restent pleins de préjugés. Nous avons voulu montrer qu’en allant au-delà de certains versets – « femmes soyez soumises à vos maris» par exemple –, un message libérateur apparaît. » La mission semble en bonne voie de réalisation. En Suisse, l’ouvrage a déjà dû être réimprimé.

Représentation internationale

Sa pause de midi, la chercheuse la passe généralement avec ses collègues assistants, partageant un repas à la cafétéria de l’Uni ou – en été – dans le parc des Bastions. « C’est décontracté et pas vraiment boulot-boulot. Nos champs d’activités au sein de la faculté sont variés vu nos disciplines différentes. Mais nous nous intéressons à ce que font les autres et l’atmosphère est sympa. » Parfois, la trentenaire s’octroie un moment pour faire du sport. « La course à pied – elle a participé à l’Escalade – et l’aviron sur le Léman. » 

Ayant récemment peaufiné son colloque prédoctoral, la théologienne doit, sur le coup des 15h30, rencontrer le doyen Ghislain Waterlot à propos d’une tâche qu’elle vient d’accomplir pour la faculté. Cet automne, elle a représenté les facultés de théologie de Genève et Lausanne au Forum chrétien francophone à Lyon. « Au départ, il y avait le constat que beaucoup d’Eglises ne participent pas en termes institutionnels au Conseil œcuménique. Cette rencontre réunissant un large panel d’Eglises chrétiennes se veut l’antithèse d’un lieu de controverses. C’est un espace de partage de foi et de discussion, permettant de voir ce qui réunit la diversité des chrétiens. Un œcuménisme vivant. A mon avis, quelque chose de ce type au niveau plus régional aurait tout son sens… »

Ses tâches universitaires terminées, Lauriane Savoy récupère ses enfants à 18h. Quant à ses soirées, elles sont variées. « Le lundi, je chante au chœur de l’Uni. Avec beaucoup de plaisir. Et maintenant que le cycle de conférences lié à la publication du livre touche à sa fin, j’aurai à nouveau plus de temps pour ma famille. »

Une journée bien rythmée

8h: Les enfants sont déposés à l’école
8h20: Arrivée à Uni Bastions
10h30: Récupération du nouveau tirage « Une bible des femmes » chez l’éditeur
12h: Pause déjeuner ou activité sportive
15h30: Réunion avec le doyen
18h: Retrouve ses enfants

Europe et apostolat des laïcs

Par Thierry FouetOn dit que l’Europe fait peur… Et nous l’observons bien depuis la Suisse. Il est évident que les échéances ont de quoi en faire frémir plus d’un (pour ne parler que du brexit). Peut-être cela vient-il de ce que l’on a trop axé la construction de l’Europe sur les aspects matériels. Là, les dangers sont énormes. Personne ne se fait d’illusion sur la logique du profit et les lois du marché. Que va-t-on faire de l’Europe des pauvres, de celle des handicapés, de celle des immigrés, des attentes de l’Est et du Sud ?

Or, parmi les promoteurs de l’Union européenne, certains étaient chrétiens. M. Robert Schumann, par exemple, qui dès le début de son labeur européen mettait en garde ceux qui ne voulaient d’union européenne qu’industrielle. Donc les chrétiens, et en particulier les laïcs d’aujourd’hui, ont un apostolat, un rôle à jouer dans la construction de l’Europe : cela doit s’accomplir dans l’esprit de ces pionniers : comme les acteurs d’une Europe des cultures, signe, au milieu du monde dont elle représente à peine 10% de la population, d’une civilisation fondée sur l’amour selon le vœu de Paul VI. Dans cette perspective, l’avenir de nos pays ne peut plus faire peur. C’est un chantier où les chrétiens sont embauchés et doivent s’engager résolument. 

En ce début 2019, souhaitons une prise de conscience de nos communautés, des chrétiens dont l’histoire est si riche dans cette partie du monde. Souhaitons que les laïcs s’engagent au nom de leur foi : pour la construction de l’héritage qui sera celui de nos enfants.

Puissent les chrétiens prendre courage et force afin d’exercer pleinement leur apostolat et témoigner du Christ Sauveur de l’Humanité. Ils sont enfants de Lumière, prêtres, prophètes et rois : voilà leur mission aujourd’hui en ce monde plus que jamais.

Apprends-nous ta patience, Seigneur, afin d’accepter le temps nécessaire que chacun met à grandir. Donne-nous ta douceur afin que nous devenions, les uns pour les autres, un chemin d’Evangile. Donne-nous la force du pardon, afin que nous sachions nous estimer et nous faire confiance même lorsque nous ne nous comprenons plus. Oui. Seigneur, qu’en nos communautés règnent le pardon du Père, la douceur du Fils, la patience de l’Esprit.

Beau chantier pour 2019…

Sœur Marie-Angèle

Texte et photo par Sœur Marie-Angèle11_srmarieangele_2Chers paroissiens,

Voici un petit signe d’une « ancienne » paroissienne.

Je m’appelle Cécile Mettaz, en religion, Sœur Marie-Angèle, fille de Léonce et de Marguerite née Carron. Je suis la sixième d’une fratrie de 11 enfants. De parents très croyants et pratiquants, c’est à leur exemple que j’ai pris goût à la prière et à la vie intérieure avec Jésus et la Vierge Marie.

En travaillant avec les Sœurs de Saint-Maurice (autrefois à Vérolliez), aujourd’hui à la Pelouse, j’ai découvert le lieu où le Seigneur m’attendait. 

Le 2 février 1963, j’ai quitté ma famille pour répondre à l’appel du Seigneur : offrir ma vie à l’exemple de saint Maurice et de ses compagnons martyrs dans le charisme de la louange pascale, le témoignage apostolique et la communion fraternelle.

Après la profession, j’ai eu l’occasion d’effectuer différentes « missions » : auprès des enfants, des jeunes, dans un EMS, responsable de communauté.
J’ai trouvé beaucoup de joie, à chaque fois.

Actuellement, je fais partie de la communauté de St-Amé à St-Maurice. Nous sommes 5 Sœurs à vivre une présence de bénévolat et de louange à Celui qui ne cesse de nous manifester son amour.

A l’écoute de la Parole de Dieu et nourrie de cette Parole, de l’Eucharistie, de l’adoration, de la vie liturgique, des offices, j’approfondis mon désir de toujours mieux connaître celui qui m’aime et attend mon amour.

Je rends grâce au Seigneur de sa fidèle Présence tout au long des jours car je sais que c’est Lui qui agit à travers moi et par moi.

Je rends grâce pour tous les bienfaits dont Il ne cesse de me combler et je pose sur Lui, un regard neuf, chaque matin (cf. Abbé Zundel).

Je me tiens au courant de ce qui se vit dans la paroisse, grâce au journal L’Essentiel et au dépliant qui « relate » tous les groupes engagés d’une manière ou d’une autre.
Je vous remercie et vous dis : Bravo !

Je n’oublie pas non plus les personnes engagées pour l’adoration perpétuelle et la prière pour les vocations à la fin de chaque messe.

Que le Seigneur vous bénisse et dispose le cœur de chacun à répondre à son appel, chaque jour.

Soyez assurés de ma prière pour « toute » la paroisse et les habitants de Fully.

Un marché aux puces réussi

Le dernier marché aux puces de la communauté a remporté un beau succès les 9, 10 et 11 novembre 2018. Le bénéfice est allé aux œuvres de partage de la communauté en Suisse, au Liban et au Congo.

Texte et photos Par Brigitte BessetToute une semaine, des bénévoles ont trié, rangé et étiqueté des articles de toutes sortes. Chacun est reparti heureux d’avoir déniché l’objet qu’il recherchait ou de s’être fait plaisir. Ceux qui n’avaient rien trouvé pouvaient s’arrêter pour boire un verre de sangria et partager un beau moment autour d’une pâtisserie ou d’un apéritif.

Avec l’aide quotidienne de Michèle et les conseils d’Hélène, fortes de leur expérience de plusieurs années à la brocante de Nyon, Françoise et Chantal ont revêtu le tablier orange et animé cette vente avec patience et amour.

En raison de la construction de la nouvelle église, il n’y aura pas d’autre édition à Gland. Mais, bonne surprise, une partie des bénévoles engagées à Gland vont reprendre la brocante de la paroisse de Nyon avec les fidèles habitués de cette manifestation, dès l’an prochain, sous la présidence de Roger Merlo.

A vos agendas pour réserver les dates : 15, 16 et 17 novembre ! Au plaisir de vous y rencontrer.

Web ou pas web?

Par Pierre Moser
Photo: DRLa toile fait également parler d’elle ces derniers temps. La nouvelle réponse universelle, c’est d’y aller voir. Quoi que l’on cherche, les réponses se trouvent sur le net, comme ils disent. Moyen de communication du XXIe siècle, le web nous pousse à y être présents. Certains ne verront à cette présence aucun intérêt, d’autres une pure obligation. Convaincus qu’une partie au moins de notre communauté appelle cette communication de ses vœux, votre paroisse a donc décidé, depuis un certain temps, de marquer sa présence sur internet. Vous allez pouvoir y trouver les horaires de messe ainsi que les différents contacts des responsables de dicastère et toutes sortes d’information sur la vie de votre paroisse.

C’est l’occasion de faire appel aux jeunes de notre communauté pour participer à la vie de ce site. La technologie n’est rien sans message à faire passer ni information à transmettre.

Rejoignez-nous donc sur www.saintetherese.ch et faites-nous vos commentaires, ils seront les bienvenus.

En librairie – janvier 2019

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

evangileL’Evangile à cœur ouvert
Michel-Marie Zanotti-Sortkine

« Le silence qui suit une œuvre de Mozart est encore du Mozart », disait Sacha Guitry. N’en est-il pas ainsi de l’Evangile quand nous le refermons ? Le prêtre Michel-Marie nous invite, par des commentaires savoureux et dynamiques de 500 passages des Evangiles, à prolonger en nous l’écho de la Parole de Dieu pour pouvoir en vivre au quotidien.

Laffont

Acheter pour 35.90 CHFdieuDieu, l’entreprise Google et moi
Thomas Jauffret

Etre dans le monde sans être du monde. Comment l’Eglise peut-elle actualiser ce conseil de l’Evangile dans la société du numérique et de l’intelligence artificielle ? Thomas Jauffret porte un regard lucide en soulignant l’apport inestimable des nouvelles technologies tout en dénonçant l’assujettissement de l’homme à la machine.

Salvator

Acheter pour 32.40 CHFlouisLouis et le bonheur pour tous
Christine Voegel-Turenne

Grâce à la réalité virtuelle, à la procréation assistée et au transhumanisme, Louis, pur produit de son époque, pense trouver le bonheur. Pourtant, des rencontres étonnantes et un désir profond de liberté vont lui révéler les limites de la société hédoniste.

Téqui

Acheter pour 25.40 CHFfamiliusLes familius
Nicolas Doucet

48 planches de la vie ordinaire d’une famille nombreuse qui ne manque pas d’humour. Nicolas Doucet a finement observé les joies et les travers des petits et des grands au sein d’une famille qui s’aime. Une famille pleine de vie qui invite à relativiser les tracas du quotidien par l’humour et la joie d’être ensemble.

Artège BD

Acheter pour 16.70 CHF

Infos

Ouvrages disponibles notamment dans les librairies Saint-Augustin de Saint-Maurice (avenue de la Gare, tél. +41 24 486 05 50, librairievs@staugustin.ch) ou de Fribourg (rue de Lausanne 88, +41 26 322 36 82, librairiefr@staugustin.ch) aussi disponible sur librairie.saint-augustin.ch

Pour les enfants

Vous désirez prier le chapelet avec votre enfant? Lui faire mieux connaître cette prière? L’aider à invoquer Marie? Et à adorer Jésus présent dans l’hostie? Vous êtes les bienvenus à l’église de la Colombière le 2e mardi du mois à 17h45.

Par Geneviève de Simone-Cornet
Photo: DRDépassé, le chapelet ? Depuis des siècles, les catholiques ne cessent de le prier pour demander à Marie son aide et sa protection. Aujourd’hui, le pape François y puise une grande force : « S’il est une chose qui me rend fort jour après jour, c’est de prier la Madone du Rosaire » (« L’Evangile de Marie. Pour un jubilé de miséricorde »). Vous voulez redécouvrir cette prière et la faire découvrir à votre enfant ? Alors venez rencontrer d’autres curieux à la Colombière.

Le chapelet, c’est facile à apprendre et c’est efficace. Le prier, c’est se décentrer en contemplant Jésus et Marie dans les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux. Se mettre à l’école de Marie : comme elle, être tourné vers Dieu, accueillant, disponible, à l’écoute de l’Esprit Saint. Car elle nous aime, nous qui sommes ses enfants. Elle veille sur nous et veut le meilleur pour chacun de nous. Elle nous protège et nous aide à grandir chaque jour dans la paix, la foi, l’espérance et la charité.

Marie a demandé à Bernadette de Lourdes et aux bergers de Fatima de beaucoup prier. Réciter le chapelet, c’est répondre à cet appel. Les mardis 15 janvier, 12 février, 12 mars, 9 avril, 14 mai et 11 juin. Mercredi 27 mars, pèlerinage à Siviriez, dans la Glâne, chez la bienheureuse Marguerite Bays.

Un cœur à coeur
A la Colombière, on prie le chapelet devant Jésus présent dans l’hostie. Là il m’attend, me reçoit avec amour et me donne ce dont j’ai besoin. L’adorer, c’est prolonger et intensifier ce qui est célébré à la messe, se centrer sur le Christ et vivre un cœur à cœur avec lui. C’est veiller avec Jésus au jardin des Oliviers.

Pas facile de rester fidèle ! « Regardons fixement le but : ressourcement de notre âme, rencontre qui apaise nos soucis, qui apporte joie et espérance, qui chasse les ténèbres. » Mais nous ne sommes pas seuls : l’adoration, disait Jean Paul II, « n’est pas une forme de piété personnelle, mais une prière communautaire qui élargit le cœur aux dimensions du  monde ». Et le curé d’Ars : « Il est là dans le sacrement de son alliance. Il est là, Celui qui nous aime tant. Il nous attend nuit et jour ».

Renseignements : Marie-Noëlle Rolle, Nyon. Tél. 022 361 02 58. Courriel : mn.rolle@gmail.com

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