Voilà bientôt deux ans, en août 2022, les paroisses de Collombey et de Muraz découvraient le patrimoine culturel et religieux du diocèse de Vannes en Bretagne : Sainte-Anne-d’Auray, Josselin, Vannes.
Des lectures pour ne pas bronzer idiot!
Si vous n’êtes pas amateur de romans policiers ou d’histoires à l’eau de rose, mais que néanmoins vous souhaitez profiter de l’été et des vacances pour vous enrichir de bonnes lectures, voici une sélection de trois ouvrages religieux parus récemment et qui peuvent enrichir le lecteur.
«Je ne donne pas la communion»
Par Thierry Schelling | Photo : DR
L’avez-vous remarqué ? Depuis plusieurs années, à cause de son problème de mobilité, François ne donne plus la communion directement. Pourquoi ?
« Le prêtre est le ministre ordinaire de l’eucharistie », dit la rubrique idoine dans le Missel. Certes. Mais au vu du nombre d’auxiliaires d’eucharisties, appelés (encore !) ministres « extraordinaires », il semble que ce rôle tende à s’ouvrir systématiquement aux bénévoles de nos paroisses ; plus d’« ordinaire » ou d’« extraordinaire », en somme, mais chacun.e au service des communautés selon besoins.
« Je reste en arrière »
Dans un ouvrage de 2010, alors encore archevêque de Buenos Aires, Papa Bergoglio avait expliqué pourquoi – déjà à l’époque ! – il s’abstenait parfois de donner la communion : « Nous connaissons parfaitement le curriculum de certains d’entre eux [ndlr des fidèles qui s’avancent pour recevoir la communion], nous savons qu’ils prétendent être catholiques, mais qu’ils ont des comportements indécents dont ils ne se repentent pas. C’est pour cette raison que, dans certaines occasions, je ne donne pas la communion, que je reste en arrière et que je laisse ceux qui m’assistent dans la célébration de la messe le faire, parce que je ne veux pas que ces gens s’approchent de moi pour la photo. » Stratégie évangélisatrice ?
« Je laisse les assistants le faire »
Certes, depuis qu’il est Pape et de plus en plus limité côté mobilité, il applique le raisonnable : qu’un autre évêque préside la célébration à l’autel sous le baldaquin de Saint-Pierre (alors qu’encore récemment, seul le pontife pouvait y présider la messe) ; que les prêtres présents, y compris les concélébrants, donnent la communion comme dans toutes les eucharisties paroissiales.
Quant aux photographies, à constater sur le site de l’« Archivio fotografico » du Saint-Siège que les images des communiants aux célébrations pontificales ont diminué drastiquement…
Accueil du nouveau cardinal valaisan: Mgr Emil Tscherrig
En ce dimanche 2 juin, au cours d’une messe festive en la cathédrale de Sion, Mgr Emil Tscherrig, créé cardinal le 30 septembre 2023, est accueilli solennellement en son diocèse de Sion.
«Je me sens autant responsable de l’Eglise que le Pape»
Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet
de son choix. Romuald Babey, représentant de l’évêque à Neuchâtel, est l’auteur de cette carte blanche.
Par Romuald Babey, représentant de l’évêque à Neuchâtel | Photos: cath.ch, dr
Depuis la rentrée pastorale 2023-2024, les équipes pastorales du littoral neuchâtelois ont commencé à travailler ensemble en vue de la création d’un espace plus large. La première étape a été d’apprendre à se connaître. Des temps de prière, de réflexion et de partage ont rythmé les premières séances.

Pour nourrir notre réflexion, nous avons invité, en avril dernier, Laurent Grzybowski, chanteur et journaliste engagé en pastorale et dans la communauté mission de France, coauteur du livre Une autre Eglise est possible ! paru en 2019 aux éditions Temps Présent.
Nous avons travaillé autour de la thématique « Faire Eglise ensemble : pour l’Eglise de demain ».
Laurent Grzybowski commence par témoigner du feu de la mission pour l’Eglise qui l’anime : « L’Eglise est en moi, je ne peux pas la quitter, car je ne peux pas me quitter moi-même. Je me sens autant responsable de l’Eglise que le Pape. Seigneur, fais que je sois plein de Toi . »
A plusieurs reprises, il cite la phrase de Gandhi : « Soyons le changement que nous voulons pour le Monde. »
Il insiste aussi sur l’importance d’avoir « un témoignage rayonnant et attirant ».
Témoigner, ce n’est pas faire du prosélytisme. Il s’appuie, pour ce faire, sur la phrase de sainte Bernadette Soubirous : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire. »
Donner envie par l’amour que l’on dégage. Et faire surgir chez l’autre, la question : « Qu’est-ce que c’est leur petit truc en plus ? »
Nous avons évoqué aussi l’importance de belles célébrations. « Voyez comme ils s’aiment, voyez comme ils célèbrent ». La liturgie, c’est « l’action du peuple ». Elle rend l’invisible visible. Il est donc important qu’elle soit belle. Il est important qu’il y ait un équilibre dans la relation avec Dieu et la relation avec les autres.
Par la suite, un photolangage nous a permis de répondre à la question : « Notre rêve pour le futur de l’Eglise. »
Voici quelques rêves des participants :
– Faire connaissance avec l’autre en profondeur, connaître ses talents et la diversité des talents qui compose notre Eglise ;
– Une Eglise qui libère : « Apporter aux captifs la libération » : être le peuple qui va contribuer à la libération du monde ;
– L’Eglise de la rencontre, dans le monde, qui part des gens pour aller vers Dieu au moyen des Béatitudes.
En mode «organisation de la deuxième édition de la fête patronale»
Le 15 août 2023, après plus de 20 ans d’absence, les conseils de paroisse avaient relancé la fête patronale de Vionnaz, célébrée le jour de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie.
Jeux, jeunes et humour – juillet 2024
Par Marie-Claude Follonier
Question jeune
Que signifie l’offertoire ? *
La liturgie eucharistique commence par l’offertoire ou plus exactement par la présentation des dons. Le prêtre élève la patène contenant l’hostie et le calice avec le vin, en prononçant une formule de bénédiction. On reconnaît ainsi qu’on ne peut offrir à Dieu que ce que nous avons d’abord reçu de Lui au travers de la Création. Le prêtre ajoute au préalable une goutte d’eau dans le calice pour symboliser l’union de notre humanité au nectar de la divinité.
Par Pascal Ortelli
* Nous vous proposons cette année de décrypter la messe, en lien avec le livre de Pascal Desthieux : Au cœur de la messe. Tout savoir sur la célébration, illustrations Hélène VDB, Editions Saint-Augustin.
Humour
Du temps où on allait au culte avec le cheval et la charrette, au retour de l’office, après un apéro bien arrosé, un paroissien remarque que le pasteur rentre à pied à sa cure. Il invite le ministre du culte à monter sur le banc de sa charrette.
Ce dernier l’en remercie chaudement. Mais le paroissien, qui n’avait pas trop goûté aux propos de l’officiant et peu supporté la longueur du prêche, lui déclara tout de go :
– Voyez-vous, M. le Pasteur, la semaine, je transporte du bois. Le dimanche, je peux bien transporter la scie !
Par Calixte Dubosson
Elles ont choisi d’être baptisées
Deux adolescentes, Kloé et Tessa, nous avaient parlé de leur appel de Dieu, à travers l’amitié et de leur cheminement de catéchumènes. Aujourd’hui, elles témoignent de la joie de leur baptême. C’est toujours un bonheur pour les paroissiens d’accueillir des jeunes baptisés et de les soutenir afin qu’ils trouvent leur place au sein de la communauté.
Réinventer l’hospitalité urbaine

La cohésion sociale d’une ville est en partie déterminée par la place laissée à la diversité religieuse. Le projet ReligioCités du Centre intercantonal d’informations sur les croyances (CIC) explore les formes de solidarités qui constituent « l’hospitalité urbaine ». Entretien avec Juliette Salzmann, collaboratrice scientifique au CIC.
Par Myriam Bettens
Photos : J. Salzmann
Pourquoi le lien entre urbanité et religiosité a-t-il été négligé par les collectivités publiques et la recherche scientifique durant si longtemps ?
Les recherches ont longtemps considéré le religieux en ville à travers le prisme de la sécularisation, thèse menant à concevoir la ville comme un espace neutre du point de vue religieux. Or, cette neutralité confessionnelle de l’espace public n’existe pas vraiment. C’est précisément en milieu urbain que se trouve la plus grande diversité religieuse. A partir des années soixante, on assiste à une pluralisation croissante des croyances et pratiques en Suisse. Ce phénomène s’accompagne d’une privatisation et d’une individualisation de celles-ci, ce qui explique, en partie, la moindre considération de ces questions par les collectivités publiques.
De quelle(s) manière(s) le milieu urbain et la pratique religieuse s’influencent-ils mutuellement ?
L’accès à l’espace est l’une des conditions premières du déploiement de la pratique religieuse. Les Eglises historiques sont souvent propriétaires de leurs lieux de culte, ce qui n’est que rarement le cas des autres communautés plus minoritaires qui mobilisent alors des stratégies d’occupation de l’espace. Par exemple, elles investissent des espaces initialement prévus comme locaux d’habitation, commerciaux, industriels ou recourent à la sous-location de lieux de culte de communautés établies. Certaines communautés développent des projets immobiliers, ce qui permet de générer des revenus. Ce faisant, les communautés façonnent le milieu urbain autant qu’elles doivent s’y adapter, en ce sens, villes et pratiques religieuses sont intimement liées. De plus, les lieux de culte sont fondamentalement en interaction avec leur environnement direct.
Dans l’idée d’hospitalité urbaine, comment l’environnement urbain accueille-t-il les pratiques religieuses ?
C’est un accueil ambigu, car bien que la plus grande partie de la diversité religieuse se concentre dans les zones urbaines, de nombreuses communautés ont des difficultés à accéder à l’espace pour établir un lieu de culte. Cet accès dépend de la volonté des communautés établies de partager le leur, du bon vouloir des régies immobilières, des prix très élevés du marché immobilier et de certains préjugés à l’encontre de communautés pouvant aussi constituer un frein supplémentaire. Par ailleurs, les lieux de culte jouent aussi un rôle dans l’hospitalité, dans la mesure où ils constituent de véritables lieux de vie. Les activités séculières se déployant autour de communautés religieuses nourrissent des formes de solidarité et participent à alimenter la vie des quartiers.
Quel est l’impact d’une loi sur la laïcité de l’Etat, comme c’est le cas à Genève ?
Nous avons peu de recul sur les effets de cette nouvelle loi puisque son règlement d’application n’est entré en vigueur qu’en juin 2020. Mais elle souligne l’ambiguïté du processus de sécularisation. D’une part, en la considérant comme une donnée aboutie, et d’autre part, légiférer est le signe d’une volonté de l’affirmer comme une nécessité politique. Or, la compréhension de cette loi et du principe de laïcité n’est pas uniforme et cela conduit à générer un « tabou » autour des questions religieuses et spirituelles par peur d’enfreindre ce principe. Dès lors, la prise en considération du religieux dans la sphère publique dépend fortement des sensibilités, des convictions et des bonnes volontés individuelles.

Bio express
Juliette Salzmann est collaboratrice scientifique au Centre intercantonal d’informations sur les croyances (CIC). Elle est titulaire d’un bachelor et d’un master en sciences des religions de l’Université de Lausanne et collabore sur le projet ReligioCités : Religions et vie urbaine à Genève avec une équipe de chercheuses et chercheurs.
Le projet ReligioCités du Centre intercantonal d’informations sur les croyances (CIC)
Ce projet analyse le rôle du religieux et des solidarités locales à l’échelle de plusieurs quartiers genevois. Il encourage les échanges entre les communautés religieuses, le monde associatif et les habitants afin de favoriser la cohésion sociale. Ce projet est mené par le Centre intercantonal d’informations sur les croyances (CIC), une fondation privée d’utilité publique avec pour mission d’améliorer la connaissance de la diversité religieuse en Suisse à travers la sensibilisation et la formation. Plus d’informations sur www.cic-info.ch
Première communion solennelle sur Collombey et sur Muraz
Quatre célébrations des premières communions dans la paroisse
Plusieurs dizaines d’enfants de notre paroisse ont vécu la célébration de la première communion en avril et en mai. Nous publions dans ces pages les « photos de famille » des quatre groupes d’enfants qui ont cheminé vers la vie eucharistique.
Maître-autel, église Sainte-Catherine, Sierre

L’église Sainte-Catherine est une des plus anciennes de Sierre. Elle est bâtie au XVIIe siècle pour remplacer une ancienne église devenue trop étroite.
Le baldaquin est inspiré de celui de la basilique Saint-Pierre de Rome. Les statues de saint Théodule, saint Maurice, saint Jean-Baptiste et saint Sébastien supportent les quatre piliers.
L’œuvre est bien sûr plus simple que celle de Gian Lorenzo Bernini. Ici, pas de colonnes torses en bronze et les proportions sont bien plus modestes (environ 30 mètres de haut à Rome). Il s’agit tout de même d’un élément suffisamment rare dans les églises de Suisse romande pour qu’il soit remarquable.
Présence réelle du Christ
A l’origine, les baldaquins servent à mettre en évidence l’autel. Parfois ornés de rideaux, ils rappellent le tabernacle du Temple de Jérusalem. De la même manière que le Saint des saints accueillait la Shekinah, le baldaquin indique la présence réelle du Christ.
Des épisodes de la vie de sainte Catherine d’Alexandrie sont représentés dans la cartouche de la voûte du chœur. La sainte est une martyre du IVe siècle, réputée comme la plus jolie et la plus savante de toutes les jeunes filles de l’Empire. Elle est condamnée à mort à l’âge de 18 ans pour avoir refusé d’épouser l’Empereur Maximin.
S’étant engagée dans un mariage mystique, Catherine déclare : « Le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique. »
Une première tentative de la tuer échoue. Grâce aux supplications de la Vierge Marie, un ange détruit les roues qui devaient broyer le corps de la jeune femme. La légende raconte que quatre mille pèlerins périrent dans la manœuvre. Par la suite, Catherine est condamnée à la décapitation. C’est la scène qui est représentée au premier registre de la cartouche.
Peu avant sa mort, la sainte entend une voix lui dire : « Viens, ma bien-aimée, ma belle ! Voilà : la porte du ciel t’est ouverte. » Elle est ensuite enlevée vers le ciel par des anges, ce que l’artiste a représenté au second registre.
Les 40 heures
La première édition des 40 heures a eu lieu au Monastère des Bernardines pour les paroisses de Collombey et Muraz, du jeudi 2 mai au samedi 4 mai.
40 heures d’adoration, ça veut dire 40 adorateurs… qui ont répondu très généreusement !
Les comptes paroissiaux 2023 décortiqués et approuvés
Une cinquantaine de membres de la paroisse Saint-Laurent Estavayer ont participé jeudi 25 avril dernier, à Montet, à l’assemblée de printemps, dite des comptes. Lesquels font apparaître, pour l’exercice 2023, une bonne santé financière. Le responsable des finances a toutefois annoncé poursuivre un travail de controlling plus serré du ménage paroissial.
Le sens des noms


Par Nicolas Maury
Photos : DR

« En Amérique latine, la manière d’appréhender la foi est différente d’ici en Suisse », explique Leila Fortis. Coordinatrice de la catéchèse pour la Mission de langue espagnole et la paroisse du Sacré-Cœur à Lausanne, elle parle en connaissance de cause : elle a été élevée au Chili. « Là-bas, les gens ont besoin de toucher, de voir. Ils croient, mais c’est souvent comme si derrière chaque geste ou parole, il y avait quelque chose de magique. Dieu est considéré comme un papa un peu sévère qui nous punit quand on agit mal. Le message que je fais passer, c’est qu’il est un papa miséricordieux. Quoi que l’on fasse, si on cherche à changer les choses, si nous le laissons agir dans nos vies, Dieu nous pardonne. »
A priori rien ne semble destiner Leila Fortis à s’engager en Eglise. Mais tout s’est mis en place naturellement. « Je suis arrivée en Suisse à 21 ans, j’ai passé un certificat de français moderne à l’Uni de Lausanne et j’ai épousé un Neuchâtelois. Nous avons emménagé à Pully, puis à Lausanne. Je suis arrivée sur le territoire paroissial en 1998. »
La naissance de ses enfants – Tamara et Enzo – aura un impact non négligeable. « La paroisse nous a demandé si nous voulions les inscrire au caté. Nous l’avons fait successivement pour tous les deux. A l’époque, les parents étaient impliqués pour préparer les séances de catéchèse familiale. Mes enfants ont commencé à servir la messe et, de fil en aiguille, on m’a sollicitée pour accompagner les groupes de catéchèse. Je l’ai fait d’abord comme bénévole, puis officiellement en 2013. Auparavant, le poste de coordinatrice n’existait pas au Sacré-Cœur. »
Son travail lui donne beaucoup de satisfactions. « La catéchèse, ce n’est surtout pas l’école. C’est un moment de partage où l’on vient parler de quelqu’un, qui est Jésus. On évoque sa vie, et ce qu’il est pour nous. »
Depuis le Covid, Leila a remarqué que des changements importants sont intervenus, même si la cause reste difficile à identifier. « Comme s’il y avait moins de temps pour connaitre Jésus, justement », déplore-t-elle. Qui ne perd pas espoir : « La paroisse n’est pas un endroit où on distribue les sacrements. C’est une communauté. Pour faire Eglise, il faut que tout le monde se connaisse. » Elle se fait donc un devoir d’apprendre le nom de chaque enfant. « C’est tellement important d’être connu par son prénom, parce que c’est en reconnaissant notre prénom que Dieu nous aime. »
Leila Fortis
• Née au Chili en 1970.
• Arrivée en Suisse en 1991.
• Coordinatrice en catéchèse depuis 2013.
Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/
L’Adoration à Chandolin
Si le village de Lens occupe une place prépondérante dans l’œuvre valaisanne de C. F. Ra-muz, sa première découverte du canton s’est faite à Chandolin. C’est dans l’église de ce plus haut village d’Europe que se conclut le roman Présence de la mort (1922), par l’évocation d’une Présence qui est l’antonyme de la mort.
Jacques Monnard a siégé 10 ans au Conseil pastoral cantonal
Mis en veilleuse durant le COVID, le Conseil pastoral cantonal se remet au travail ! Pour notre paroisse, un nouveau délégué a été désigné en la personne de Colin Mosengo, de Vuissens 1. Son prédécesseur, Jacques Monnard, de Vesin, a siégé dix ans dans son organe. Qu’en retire-t-il ?
L’Observatoire du Vatican
Par Pierre Guillemin | Photos : flickr, DR
L’Observatoire du Vatican est né de la volonté du pape Grégoire XIII en 1578. Il souhaitait réformer le calendrier utilisé alors qui souffrait d’imperfections notoires dues à des mesures du temps et du positionnement des planètes approximatives.
Dès 1582, le frère jésuite Christopher Clavius introduit ce que nous appelons aujourd’hui le calendrier grégorien, toujours d’actualité.
L’Observatoire est placé sous la direction de l’ordre des Jésuites, décision qui perdure de nos jours.
Parmi les grands thèmes de recherche menés actuellement par l’Observatoire, citons la mécanique quantique, la cosmologie quantique, la biologie moléculaire et évolutive, les neurosciences.
Le directeur actuel est le frère Guy Consolmagno, prêtre, astronome et mathématicien.
Né en 1952, Guy Consolmagno est renommé dans la communauté scientifique pour ses travaux sur les corps célestes de petite dimension comme les astéroïdes et les météorites. Un des travaux scientifiques auquel il collabore est l’identification de l’objet astronomique dénommé Etoile de Bethléem : c’est-à-dire l’étoile qui guida les rois mages vers le berceau du Christ à Bethléem. Il est l’auteur de plus de 200 publications portant très haut le niveau d’excellence mondialement reconnu de l’Observatoire du Vatican.
Parmi ses ouvrages célèbres, les plus connus sont : « Donneriez-vous le baptême à un extra-terrestre ? », « La mécanique de Dieu : comment les scientifiques et les ingénieurs donnent un sens à la religion », « Le Chemin vers la Demeure de la Lumière ».
Pour mieux cerner la quête du frère Consolmagno, écoutons-le lorsqu’il nous déclare : « Dieu veut que l’Univers existe… cette volonté de Dieu se manifeste à chaque instant, dans l’espace et dans le temps. »

Les stagiaires spiritains
Les stagiaires spiritains se succèdent à la cure de Vouvry. Issus de l’Afrique, ils se forment à la « pastorale » du secteur du Haut-Lac, sous la conduite du curé. Dans quel cadre et dans quel but leur stage s’insère-t-il ? Réponse avec leur « maître de stage ».
Haïti dans la tourmente: aide d’urgence bienvenue
La situation a empiré ces derniers mois en Haïti. Depuis mi-février, le secteur dans lequel se trouve le Foyer Maurice Sixto (FMX), soutenu par l’Association les Amis d’Haïti, a été envahi par les gangs. Le FMS a dû être fermé pendant deux mois. Il a rouvert ses portes le 8 avril mais avec prudence bien sûr.