Le jésuite Fransesco Maria Grimaldi a réalisé la première expérience de décomposition de la lumière.
Par Pierre Guillemin | Photo : DR
Dès l’antiquité, la lumière est un sujet d’études, de débats, de théories. En particulier, la question de la vitesse de la lumière fut longtemps un sujet de controverse : cette vitesse est-elle finie ou infinie ?
Il faudra attendre les expériences de l’astronome danois Ole Romer (1644-1710) pour comprendre que la vitesse de la lumière est finie (299 792 458 m/s selon l’accord international de 1983).
L’expérience du père Francesco Maria Grimaldi
Mais de quoi est composée cette lumière ? C’est le père Francesco Maria Grimaldi, jésuite italien, qui réalise en 1665 une expérience toute simple dont le résultat va occuper pendant plusieurs générations des physiciens comme Newton et Einstein.
L’expérience consiste à faire entrer dans une chambre noire de la lumière par une fente et de projeter le rayon lumineux qui en émerge sur un écran blanc. A sa grande surprise, Grimaldi constate que le rayon lumineux qui s’étale sur l’écran est plus large que prévu.
De plus, et c’est ce qu’il trouve le plus bizarre, la lumière blanche apparaît non pas blanche, mais colorée de deux ou trois raies de couleurs différentes.
Grimaldi vient de réaliser la première expérience de décomposition de la lumière. Il donne d’ailleurs au phénomène le nom de diffraction. Newton confirme ensuite l’expérience en utilisant un prisme permettant d’isoler parfaitement le « spectre » de la lumière composé de six couleurs principales qui sont, dans l’ordre : le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu et le violet.
Ces couleurs sont la conséquence de la nature ondulatoire de la lumière (expériences de Young et Fresnel au XIXe siècle) et sont toutes caractérisées par leurs longueurs d’onde qui représentent la périodicité spatiale des oscillations, c’est-à-dire la distance entre deux maximas de l’oscillation.
La longueur d’onde est aussi la distance parcourue par l’onde pendant une période d’oscillation.
Ainsi, elle est inversement proportionnelle à la fréquence et s’exprime en mètre.
La dualité onde-particule de Louis de Broglie
Mais la lumière est aussi composée de particules, les photons, découverts et formalisés au début du XXe siècle. Cette dualité onde-particule fut théorisée par Louis de Broglie qui démontra, en 1924, que toute matière (en particulier la lumière) a une nature ondulatoire.
Laissons à ce dernier le soin de conclure : « Il existe une réalité physique extérieure à nous, qui est indépendante de notre pensée et de nos moyens imparfaits de la connaître sans laquelle l’unité des connaissances humaines, l’accord de tous les hommes sur la constatation des faits seraient incompréhensibles. »
Dans le Haut-Lac nous lançons le 5e parcours le mardi 3 septembre de 19h à 21h30 à la cure de Vouvry (Avenue de l’Eglise 5) avec les 11 participant-e-s du parcours 4.
L’Essentieldécrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Cap ce mois-ci sur la médaille du scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel qui remplace le port du scapulaire en tissu. En la portant, on se place sous la protection et la filiation de la Vierge Marie.
Bientôt, ce sera la fin de l’école, la fin de la catéchèse, beaucoup de commerces dans les villes et villages vont tourner au ralenti parce que ce seront les vacances.
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
Au cœur de la messe Pascal Desthieux
La messe, pour l’Eglise catholique, est « source et sommet de la vie chrétienne ». Elle constitue un ensemble de gestes, de mouvements, de paroles où chaque élément est porteur de sens. Aujourd’hui, beaucoup de catholiques voudraient mieux comprendre ce qu’ils célèbrent, régulièrement ou occasionnellement. Ce livre répond à leurs attentes. Avec autant de profondeur que de talent pédagogique, l’auteur explique la signification de tous les éléments de la messe. Un guide à mettre entre toutes les mains. Un outil précieux pour parents et catéchistes.
Interrogez le grand public : il vous dira, en résumé, qu’un chrétien, c’est quelqu’un qui va à la messe. L’opinion commune pressent donc que la substance du mystère de cette religion se trouve dans l’eucharistie. En sont témoins les multiples noms que l’Eglise donne à ce sacrement : eucharistie, repas du Seigneur, sacrifice, Saint-Sacrement, communion, messe. Chacun de ces vocables a quelque chose à nous apprendre. Dans l’esprit de la collection « La foi au cœur », le père de Menthière privilégie ici l’expérience pastorale et convoque de grands témoins dont le jeune et réjouissant bienheureux Carlo Acutis, qui fit de l’eucharistie son « autoroute vers le Ciel ».
S’il est un domaine qui fait couler beaucoup d’encre et suscite régulièrement des polémiques dans l’Eglise, c’est bien celui de la liturgie. Selon sa sensibilité, on se réclame de la « messe de toujours » ou bien de la réforme voulue par Vatican II. Le pape François ne souhaite pas faire de la liturgie un sujet de discorde, mais en montrer toute l’importance pour la foi et l’unité. C’est dans cet esprit que s’inscrit le propos de Louis-Marie Chauvet. Tout en prenant acte des mutations de la société contemporaine dans son rapport au sacré, au rite, à la célébration, il reprend, pas à pas, la structure de la liturgie eucharistique pour en expliquer la cohérence et le sens profonds.
La messe expliquée avec des mots tout simples et des illustrations pleines de rondeur. On y retrouve les moments principaux de la liturgie, toujours à hauteur d’enfant. Tout le savoir-faire d’une auteur qui sait trouver les mots et les images pour permettre aux enfants de vraiment vivre la messe !
Que la lumière que vous venez de recevoir et de déposer sur cet autel brille dans vos cœurs toute votre vie ! Ces paroles de Gérard Dévaud, répondant de la communauté de Cheyres, ont été adressées aux premiers communiants présents à l’église de Cheyres, sous le regard de Marie, lors de la messe du 2 juin.
Récemment, du 24 au 26 mai, le sanctuaire de Lourdes accueillait un pèlerinage militaire international. Voici une prière, extraite du carnet de soldat-pèlerin, et que nous pouvons faire nôtre, nous qui sommes (spirituellement) des soldats du Christ !
En mai a eu lieu le 100e Pèlerinage interdiocésain de Suisse romande à Lourdes. J’ai eu la chance de vivre ce 100e pèlerinage qui, pour moi, était le premier.
Le nom de Claude Jacquemettaz vous est-il bien connu ? Il le devrait puisqu’une de ses responsabilités consiste à présider le Conseil de gestion (CoGest) de la paroisse de Martigny depuis près de 12 ans. Entretien avec un homme discret et généreux.
Propos recueillis par Pascal Tornay Photos : DR
Claude, en quoi consiste le travail du CoGest ? Sa mission générale est d’administrer les biens paroissiaux et notamment de veiller à l’entretien du patrimoine et des infrastructures, de payer les salaires du personnel. Il établit le budget annuel – près de Fr. 700’000.– actuellement – d’entente avec les communes. Il faut préciser que chaque communauté a une autonomie avec des recettes propres (quêtes, lumignons, dons), mais au-delà de Fr. 20’000.– de dépenses, elles doivent en référer au CoGest.
Depuis quand exercez-vous cette responsabilité ? Lorsque le chanoine Jean-Michel Girard a mis en place le CoGest en 1998, il m’a demandé d’y participer du fait que j’étais caissier du rectorat de la Croix. Comme j’étais employé de banque, j’imagine qu’il s’est dit que je pourrais faire l’affaire. J’ai donc fonctionné comme secrétaire. Aujourd’hui, cela fait près de 12 ans que je suis président du CoGest.
Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter ? J’aime beaucoup rendre service. Je pense n’avoir jamais refusé un mandat… La vie de l’Eglise, comme celle de la communauté de la Combe, je la connais depuis petit. Ma maman, Andrée Saudan, était comberintze. Elle était un pilier d’Eglise. C’est donc assez naturellement que j’ai trempé dans ce milieu.
Qui siège dans cette instance ? Elle est composée de 8 membres. Le curé et un-e représentant-e des autorités communales s’y trouvent, actuellement Simon Roduit et Aurélie Chappaz-Seng. Et aussi Marcel Comby qui assure le secrétariat, la gestion et le suivi financier au quotidien, David Détraz, expert-comptable, Louis Darbellay, Serge Gabioud, Patrice Moret et moi-même.
Quels sont les enjeux actuels ? La collaboration avec les autorités communales est excellente. Sans l’apport des communes, la paroisse ne pourrait pas assumer les frais occasionnés par les infrastructures, ni payer les salaires du personnel. Les principales recettes proviennent des locations (salles, terrains) et des quêtes. Les principales dépenses vont aux salaires, à l’entretien des bâtiments, au chauffage. Au Bourg, de gros travaux ont été réalisés pour relier l’église au chauffage à distance en 2023. La rénovation des fenêtres du rectorat est l’enjeu actuel. A Charrat, le projet de construction d’une salle paroissiale est en cours. Tandis qu’à la Croix, la peinture intérieure de l’église vient d’être refaite. Pour assumer ces frais, un fonds de rénovation alimenté conjointement par les communautés, le CoGest et les communes est utilisé. Les services techniques de la Ville sont d’un précieux secours pour toutes sortes de travaux.
Comment avez-vous vu évoluer la vie de la paroisse ces dernières décennies ? Lorsque le CoGest a été mis en place, c’était justement parce que les ecclésiastiques ne parvenaient plus à tout gérer. Je vois que la technicité de la gestion s’est considérablement complexifiée. La masse financière est plus élevée. La professionnalisation s’est accrue pour y faire face.
Quelles autres responsabilités avez-vous exercées dans votre vie ? En 1983, j’ai été nommé agent AVS pour la commune de Martigny-Combe, fonction que j’ai occupée durant 36 ans. J’apprécie la vie sociale et j’ai pris part à l’activité des sociétés de la Combe. J’étais dans le premier comité du FC La Combe, également secrétaire au Ski Club ainsi que de la société de tir de l’époque. Depuis mon départ à la retraite en 2008, je suis chauffeur bénévole auprès de l’association Transport Handicap.
Vous avez établi votre vie de famille aux Creusats à Martigny-Croix. Est-ce que ç’a été difficile de gérer vie de famille, travail et bénévolat ? Pas tellement, car mon épouse Jacqueline – décédée en 2011 – était très débrouille, et nos deux enfants, Didier et Anne, très sages !
Votre épouse a-t-elle, elle aussi, exercé une activité professionnelle ? Oui. Nous avons tous deux fait un apprentissage dans le milieu bancaire. Lorsqu’elle a quitté Fribourg pour le Valais, je travaillais à l’UBS et elle a été engagée à la BCVs. Elle a participé à la décoration florale de l’église Saint-Joseph. Elle chantait à la Schola de Martigny et était très engagée dans les Magasins du Monde de Martigny.
Et qui était le responsable des finances familiales ? Ah, ça c’est moi qui a toujours assumé…
Aperçu des finances de la communauté de Martigny-Croix
PRODUITS : En 2023, les recettes, en baisse par rapport à 2022, se montaient à Fr. 20’187.– et provenaient principalement : Quêtes et dons : Fr. 11’032.– Locations salles : Fr. 7’350.– Lumignons : 1’805.–
CHARGES : Les charges, en baisse elles aussi, atteignaient Fr. 20’774.– et visaient principalement : Chauffage et entretien de l’église : Fr. 13’004.– Convivialité, décoration, chœur Saint-Joseph : Fr. 5’942.– Achat lumignons : 1’130.– Frais généraux et d’exploitation : Fr. 698.–
L’exercice 2023 a été donc bouclé sur un léger déficit de Fr. 588.–.
Souvenir… A l’hiver 2007, commençaient les travaux de démolition de l’ancienne maison Notre-Dame des Champs.Les fenêtres du rectorat sont anciennes et nécessitent d’être remplacées. L’isolation du bâtiment s’en trouvera nettement améliorée.
Les premières communions, un moment important pour les enfants, mais aussi pour les proches. Une maman me partageait qu’elle se réjouissait que son enfant reçoive ce sacrement, et que déjà pendant la répétition de la célébration, l’émotion lui venait : « C’est quelque chose d’incroyable. »
« La messe, « source et sommet de la vie chrétienne », constitue un ensemble de gestes, de mouvements, de paroles où chaque élément est porteur de sens ». Dans son dernier ouvrage, Pascal Desthieux décrypte la signification profonde de ce que célèbrent beaucoup de catholiques sans toujours bien en saisir le sens. Et puisque l’on vit mieux ce que l’on comprend, l’abbé est récemment venu présenter son livre lors d’une rencontre Un auteur, un livre.
Texte et photos par Myriam Bettens
« Il n’est est pas à son coup d’essai », lance à l’assemblée Geneviève de Simonet-Cornet, journaliste et modératrice de la matinée, en préambule. Mais a-t-elle besoin de présenter l’invité du jour, l’abbé Pascal Desthieux ? Elle confirme qu’il est « bien connu dans la place et même plus loin encore ». Le principal intéressé, assis entre elle et Blaise Menu, pasteur et co-modérateur de cette rencontre Un auteur, un livre printanière, sourit. Et pour cause, l’auteur a été pendant six ans vicaire épiscopal du canton de Genève. Son visage est donc certainement connu de la majorité des auditeurs venus assister ce matin-là à la présentation de son nouvel ouvrage : Au cœur de la messe. Tout savoir sur la célébration.
Cette nouvelle édition, très attendue, de son ouvrage de 2005 décrypte le sens des actions et paroles de la messe avec « un vocabulaire pédagogique passant par toutes les étapes de la célébration », dévoile la journaliste. De plus, chaque chapitre comporte un résumé récapitulant l’essence de la matière. Et pour ajouter une touche ludique, l’abbé s’est adjoint les talents de l’illustratrice Hélène VDB, qui parsème l’ouvrage de dessins humoristiques. « Si vous avez séché sur l’une ou l’autre des questions concernant la messe, ce livre est pour vous », écrit d’ailleurs Pascal Desthieux. « Cela tombe bien, il était pour moi », relève Blaise Menu en soulignant que l’œcuménisme, c’est avant tout « être en passion pour ce qui passionne l’autre ».
Le pasteur réformé ne se contente pourtant pas de cela et attend l’abbé au tournant. Il évoque avec lui les thématiques qui crispent encore les relations entre catholiques et protestants, notamment « la messe comme dernier bastion du cléricalisme patriarcal », l’hospitalité eucharistique ou encore les paroles et gestes pouvant sembler peu cohérents au vu de la volonté de l’Eglise de reproduire fidèlement ceux du Christ lors de la messe. Pascal Desthieux ne se laisse pas pour autant démonter et remercie Blaise Menu pour ces « ouvertures et confrontations œcuméniques ».
Pour reprendre les propos de l’auteur, lors de cette rencontre, les ouvertures et confrontations ne sont pas venues uniquement de l’homologue protestant de l’abbé. En effet, ce matin-là, le public présent n’était pas en reste en matière de questions et d’interpellations. « Merci pour ce partage plein de délicatesse des limites et des lieux où on sent que pour vous se pose la question de la fidélité à l’institution et en même temps l’attitude critique et la simplicité avec laquelle vous l’avez abordée lorsque celle-ci devient « un peu difficile » », entame un participant, alors que le clocher du Temple de la Madeleine annonce bruyamment la fin de la grand-messe sur la présentation de ladite célébration.
Il poursuit sans se laisser perturber par ce concert campanaire : « Le débat qui s’est engagé ce matin concerne l’uniformité par rapport à l’unité. Que tout le monde fasse les mêmes choses au même moment, n’est-ce pas une manière de répondre à l’angoisse générale face à la diversification du monde ? Faut-il donc rechercher à tout prix une uniformité qui aurait supposément existé chez les premiers chrétiens ou accepter ces différences qui nous permettent d’accéder à l’équivocité du message du Christ et son « Mystère » ? ».
L’ouvrage est disponible en librairie ou à la boutique en ligne des éditions Saint-Augustin : saint-augustin.ch/shop
L’automne dernier, Charlenne Giroud a débuté un parcours de formation diocésain sur 3 ans appelé «Formation Théodule» et ce en compagnie de quatre autres femmes de notre secteur pastoral 1. Elle revient sur cette première année de formation.
Propos recueillis par Pascal Tornay | Photos : DR
Charlenne, vous êtes déjà active au Conseil de communauté de Martigny-Croix. Vous êtes aussi bien connue pour votre engagement à la direction du chœur Saint-Joseph. Vous attendiez-vous à être envoyée en formation par votre paroisse ? Non, je ne m’y attendais pas du tout. Je ne connaissais d’ailleurs pas vraiment cette formation. Je pensais qu’elle était réservée aux catéchistes.
Pourquoi avez-vous accepté ? Qu’est-ce qui vous a motivée ? J’ai accepté cette formation, car elle répondait à une envie grandissante de m’engager plus pour l’Eglise en général et particulièrement pour la communauté de Martigny-Croix. Je l’ai perçue comme une chance d’être formée en Eglise, d’approfondir ma foi et ma connaissance de la Parole et de la liturgie.
Quel est pour vous le point fort de cette première année ? La découverte de la Parole de Dieu et de la Bible à travers les Evangiles.
Quels sont vos principaux défis ? Comprendre toujours mieux la Parole, la liturgie et les sacrements pour pouvoir échanger et partager avec les paroissiens. Etre à leur service et leur donner envie de s’engager pour une Eglise vivante et joyeuse.
La formation comprend un volet pratique. Quel est ce volet et comment le voyez-vous se développer ces deux prochaines années ? Au niveau pratique, je me forme pour l’animation liturgique, c’est-à-dire pour les chants et les musiques qui accompagnent les célébrations. Un réseau de chanteurs et de musiciens a été créé dans le but de rendre les messes plus vivantes. Mon souhait pour le futur est de renforcer et d’élargir ce réseau afin d’avoir des célébrations animées et joyeuses. Cette année, pour la Fête patronale de Saint-Joseph, nous avons eu la chance d’avoir quelques musiciens de la fanfare La Persévérance ainsi qu’un pianiste. Enfin, l’installation d’un vidéoprojecteur permettra d’inviter l’assemblée à chanter davantage…
Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans votre engagement actuel ? Bien sûr, c’est l’animation des messes avec le chœur Saint-Joseph et ce tout en faisant participer l’assemblée. C’est également le partage et l’échange avec toutes les personnes qui participent à la vie de la communauté locale.
Qu’aimeriez-vous voir fleurir dans votre communauté de Martigny-Croix ? Des paroissiens qui s’engagent pour l’Eglise et notre communauté ainsi qu’un peu de jeunesse dans les rangs du Chœur Saint-Joseph pour découvrir la joie de chanter pour le Seigneur.
1 Il s’agit de Viviane Gay-des-Combes, Michèle Godfrain, Angela Luyet-Bellicoso et Mélanie Darbellay.
Alors que la Fête-Dieu approche, nos cœurs sont remplis de gratitude. Les fidèles du monde entier se préparent à célébrer ce moment sacré avec foi et dévotion.
Ils étaient trois, puis quatre, comme les Mousquetaires ! Ayant donné du fil à retordre à leur aumônière, j’ai été appelé à la rescousse … pour faire l’expérience de 4 jeunes pleins de talents, d’émotions, d’envies et de frustrations – en pleine maturation, donc ! Et nous leur avons concocté une mini-retraite à Genève, entre Saint-Joseph (parcours « Qu’est-ce que l’Eglise ? ») et La Madeleine, point de chute après la découverte de l’église orthodoxe russe aux Tranchées – ouverte et, quelle chance, la présence de leur archiprêtre, qui nous a fait une présentation de son église. Les jeunes sont formidables : émus à la lecture de la lettre de leurs parents, ils vont rejoindre leur groupe de cresimandi qui reçoivent le don de l’Esprit Saint le 25 mai au Christ-Roi au Petit-Lancy.
Le Bureau de l’Intégration de la Ville de Martigny organise depuis quelques années déjà de l’aide aux devoirs à domicile pour les enfants issus de la migration grâce à du bénévolat.
Par Anne-Laure Martinetti Photos : DR
Comment cela fonctionne-t-il ? L’école primaire compte plus de 1900 élèves, répartis sur 7 sites et 94 classes. Sur demande d’un professeur ou du directeur, un bénévole est désigné pour épauler à domicile un enfant dans ses tâches scolaires. Nul besoin d’être linguiste ou mathématicien : il s’agit de suivre les devoirs et leçons jusqu’à la 8H. Les parents, allophones 1, peinent dans ce suivi ainsi que dans la compréhension du système scolaire. Rappelons que les cours de français sont obligatoires pour les migrants adultes et que les élèves allophones ont droit à un temps d’adaptation sans évaluation. Didier Bonvin, responsable du parrainage et du Sport Fac 2, précise : si la famille évolue dans un contexte difficile, avec de grosses difficultés d’adaptation, c’est moi qui interviens. Les bénévoles entrent en jeu si la situation est saine. Leur rôle consiste à aider l’enfant mais, par ce biais, ils se rapprochent de la famille, lui prodiguant des conseils, l’accompagnant dans la ville, l’incitant à participer à la vie communautaire… Comme Didier Bonvin est également responsable du Sport Fac, les enfants sont aussi guidés vers une activité sportive, l’occasion pour la famille d’entrer en contact avec d’autres familles. De même, ils bénéficient du Passeport Vacances, du Centre de Loisirs et d’un séjour en colonie.
Quelles qualités doit posséder un(-e) bénévole ? Selon Didier Bonvin, les principales qualités sont l’envie d’aider et la motivation. Il faut être disponible une fois par semaine, avoir un bon niveau de français et ne pas juger. Nos bénévoles bénéficient d’une grande liberté : ils peuvent s’arranger avec la famille pour les horaires et il n’y a pas d’obligation de durée dans leur engagement. Cette année, 25 bénévoles, retraités, mères au foyer, étudiants…, interviennent auprès de familles de 21 nationalités, migrants économiques ou relevant de l’asile. Parfois, les volontaires veulent aller trop vite, changer le système, mais, explique Didier Bonvin, il faut demeurer humble. On a l’impression de faire peu, pourtant, ce coup de pouce est essentiel et lorsqu’on a le plaisir de retrouver ces jeunes en apprentissage, aux études, dans un club de sport, on sait que cela aide toute la famille.
Et le retour pour le bénévole, quel est-il ? Il est très important, souligne Didier Bonvin. Le volontaire découvre une culture, une langue, des traditions, une cuisine. Fréquemment, les contacts se prolongent. Il demeure celui qu’on appelle si besoin. C’est du gagnant-gagnant ! On a toujours quelque chose à apprendre de l’autre, d’où qu’il vienne. Et sans nul doute, face à ces rudes parcours de vie, liés aux tourments de notre monde, on appréciera plus encore la tranquillité de notre petit pays malgré les difficultés du quotidien.
1 Personnes dont la langue maternelle est étrangère dans la communauté où elles se trouvent. 2 Son but : découvrir de nouvelles disciplines sportives et artistiques, encourager la pratique physique et développer des valeurs éducatives.
Pour plus de renseignements :
Adressez-vous au Bureau de l’Intégration de Martigny, Rue de l’Hôtel de Ville 10 au 027 721 22 59 ou integration@villedemartigny.ch auprès de Mahamadou Sognane et Didier Bonvin.
Didier Bonvin (à droite), responsable de l’aide aux familles. A gauche, Jean-Jacques Saudan de Martigny, bénévole depuis plus de 20 ans.
Après un cheminement de presque neuf mois ponctué de rencontres, de temps forts et de célébrations, seize enfants en âge de scolarité ont reçu le sacrement du baptême ces dernières semaines dans notre paroisse.
Par Ludivine Perret-Gentil, coordinatrice de la catéchèse Photos: Carmelo Azzarello (studioregard.ch)
Chacun de nous garde un souvenir de sa première communion ; pour certains, il s’agit de la retraite, pour d’autres de la cérémonie, de l’émotion au moment de prendre l’hostie, pour d’autres encore de l’aube qu’ils ont revêtue ou de la fête en famille organisée à cette occasion. Les seize enfants qui ont communié pour la première fois samedi 4 mai à l’église Sainte-Thérèse garderont eux aussi un souvenir particulier de ce moment important de leur vie de jeune catholique. Certes, les communiants éprouvaient un peu d’anxiété à l’approche du jour J mais aussi une grande fierté, celle de se présenter en aube à leur famille, de lire devant l’assemblée et surtout de rejoindre le curé Thierry Fouet autour de l’autel pour prendre part au repas du Seigneur.
Marie-Caroline et moi avons accompagné ces enfants depuis septembre au rythme d’une heure par semaine. Nous avons vu leur foi évoluer au fil des rencontres, des discussions et des interrogations qui en ont découlé, et croyez-moi les enfants n’ont pas leur langue dans leur poche quand il s’agit de poser des questions ! Nous avons ainsi pu échanger sur la nature de l’hostie, de sa fabrication à ce qu’elle devient au moment de la consécration, sur la symbolique de la messe et du partage, sur l’amitié de Jésus avec ses disciples jusqu’à son sacrifice, ce tout en expliquant le calendrier liturgique et ses fêtes.
Pour entrer pleinement dans la première communion, les enfants ont fait une retraite de deux jours dans les locaux paroissiaux, une expérience en commun qui a renforcé davantage la préparation de cette célébration. Encadrés par les catéchistes, les enfants ont alterné divers ateliers variés comme la confection d’un vitrail, l’explication de la symbolique du pain et du vin, une marche d’Emmaüs dans le parc Bertrand, le chant avec Steve Dunn, la visite de l’orgue avec Humberto Salvagnin, celle de la sacristie et la préparation d’un pain en forme de grappe de raisin qui a été partagé lors d’une célébration avec leurs parents. Un grand merci à l’abbé Thierry Fouet et à tous ceux qui nous ont aidés lors de cette retraite riche en spiritualité.
Cette année, la croix de première communion qui a été offerte aux enfants vient d’une association qui permet à des habitants de Bethléem d’avoir un travail. De par la nature du bois d’olivier d’où elles sont issues, ces jolies croix sont toutes différentes car chaque enfant est unique mais également identique par le rameau de paix qui y est gravé, tout un symbole en ces temps perturbés.
Quant aux enfants qui feront leur première communion l’an prochain, ils ont célébré samedi 20 avril la fête de leur premier pardon qu’ils avaient préparé avec Gwénola, Joumana et Virginia. Entourés de leurs parents, de leurs frère et sœurs et de leurs grands-parents, ils ont reçu dans la confiance le pardon du Père.
Toutes les catéchistes souhaitent à ces enfants un chemin de foi lumineux et prometteur.
Au commencement était le verbe. Avec minuscule s’entend. Celui qui, par nature, permet de susciter le débat.
« Toute science vient de Dieu », soutient ainsi gaillardement Origène. Par-delà l’espace-temps, tout en gravité, Stephen Hawking lui rétorque : « Il n’est pas nécessaire d’invoquer Dieu pour activer l’Univers. »
Au milieu, tout un tas de prises de position sur les rapports entre Dieu et la science.
J’aime particulièrement celle de Francis Bacon : « Un peu de foi éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène. » Jean Rostand n’est pas mal non plus : « La science fait de nous des dieux, avant même que nous soyons dignes d’être des hommes. »
En somme, des théories à remplir des bibliothèques… dont celles qu’évoque si bien Jorge Luis Borges, qui, comme par hasard, s’invite aussi dans la discussion : « Dieu pousse le joueur et lui la dame. Quel dieu derrière Dieu tisse la trame ? »
Moi j’en conclus qu’Einstein avait raison : Dieu ne joue pas aux dés. J’ai aussi dans l’idée qu’il doit bien se marrer de nous voir tant babéliser sur des choses qui nous dépassent.
L’exposition « Anker et l’enfance » se visite encore jusqu’au 30 juin 2024 à la Fondation Gianadda. Le musée nous accueille dans une ambiance empreinte d’amour familial et de tendresse. Les œuvres présentées nous font voyager dans la Suisse de la fin du 19e siècle.
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