« Si la communication en Eglise est difficile ? » Véronique Benz réfléchit quelques instants avant de répondre. « Le message d’amour et de salut est magnifique. Dans les Evangiles, le Christ est un communicateur fantastique. Mais la foi est liée à la sphère privée. Dès qu’on touche à l’intimité d’une personne, c’est plus difficile à faire passer. » La collaboratrice au Service de communication de l’Eglise catholique de Fribourg relève pourtant le défi. « Dans les médias qui nous sont propres – Disciples aujourd’hui ou L’Essentiel –, le contexte est favorable. Il en va autrement dans la presse traditionnelle qui ne voit pas que l’Eglise est avant tout le peuple de Dieu. Elle juge l’institution, mettant en avant les scandales ou les éléments qui sortent de l’ordinaire. Or, la foi se vit au quotidien. »
Née en 1970, juste après Vatican II, Véronique Benz a toujours été une catholique engagée : baptême, première communion, confirmation à 12 ans, renouvellement de la promesse de baptême à 15 ans, camps vocs, coresponsable du Groupe des jeunes de Lourdes, JMJ, lectrice… « Pratiquer ma foi n’a pas toujours été une évidence. J’ai dû me réapproprier ce que j’avais reçu de mes parents. » Son métier ne doit rien au hasard. « Après mes études, j’hésitais entre l’environnement et le journalisme. J’ai rencontré Jacques Berset, – alors rédacteur en chef de l’Agence de presse internationale catholique (ndlr devenue Cath.ch) – qui m’a proposé un stage et incitée à participer au concours des jeunes journalistes catholiques… que j’ai remporté. Michèle Fringeli, rédactrice en chef d’Evangile et Mission m’a ensuite proposé d’intégrer son équipe. En tant que pratiquante, je me suis dit : si tu n’y vas pas, qui le fera ? »
Au-delà de la plume, il est un autre instrument dont la Fribourgeoise se sert avec talent : le pinceau. « Depuis toute petite, j’aime les travaux manuels. Pour ses 20 ans, j’avais offert à ma sœur une porcelaine peinte à la main. Je pensais faire un cadeau similaire à mon frère, qui m’a dit préférer une icône. Ce fut le coup de foudre. Ça a comblé mon côté artistique et mon côté spirituel. » Et de préciser. « Un tableau, je pourrai le peindre en écoutant du rock. Mais une icône est un art sacré. Il faut être en condition pour la réaliser. D’abord, je prie. Et, si j’écoute de la musique, elle sera religieuse. » Son art, elle l’a si bien intégré dans sa vie qu’elle s’est installé un atelier à domicile. « Pour moi, c’est en continuité avec mon métier. Car on ne peint pas une icône, on l’écrit. »
Véronique Benz • Maturité en 1991. • Licence en géographie en 1997. • Cours de journaliste de 2001 à 2003. • Journaliste à l’Apic jusqu’en 2020. • Journaliste au service de l’Eglise depuis 2001 : d’abord conjointement au Service d’information du Vicariat et à Evangile et Mission, en 2010 rédactrice en chef d’Evangile et Mission, puis en 2012 au Service communication de l’Eglise dans le canton de Fribourg. Responsable de L’Essentiel du décanat de Fribourg.
Plusieurs « poètes », plusieurs créateurs sont au centre de l’œuvre romanesque ramuzienne. Parmi eux, Farinet, le fabricant de monnaie, personnage parmi les plus connus de l’œuvre faisant figure d’exception, car c’est le seul à être inspiré par une figure historique.
Le jésuite Fransesco Maria Grimaldi a réalisé la première expérience de décomposition de la lumière.
Par Pierre Guillemin | Photo : DR
Dès l’antiquité, la lumière est un sujet d’études, de débats, de théories. En particulier, la question de la vitesse de la lumière fut longtemps un sujet de controverse : cette vitesse est-elle finie ou infinie ?
Il faudra attendre les expériences de l’astronome danois Ole Romer (1644-1710) pour comprendre que la vitesse de la lumière est finie (299 792 458 m/s selon l’accord international de 1983).
L’expérience du père Francesco Maria Grimaldi
Mais de quoi est composée cette lumière ? C’est le père Francesco Maria Grimaldi, jésuite italien, qui réalise en 1665 une expérience toute simple dont le résultat va occuper pendant plusieurs générations des physiciens comme Newton et Einstein.
L’expérience consiste à faire entrer dans une chambre noire de la lumière par une fente et de projeter le rayon lumineux qui en émerge sur un écran blanc. A sa grande surprise, Grimaldi constate que le rayon lumineux qui s’étale sur l’écran est plus large que prévu.
De plus, et c’est ce qu’il trouve le plus bizarre, la lumière blanche apparaît non pas blanche, mais colorée de deux ou trois raies de couleurs différentes.
Grimaldi vient de réaliser la première expérience de décomposition de la lumière. Il donne d’ailleurs au phénomène le nom de diffraction. Newton confirme ensuite l’expérience en utilisant un prisme permettant d’isoler parfaitement le « spectre » de la lumière composé de six couleurs principales qui sont, dans l’ordre : le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu et le violet.
Ces couleurs sont la conséquence de la nature ondulatoire de la lumière (expériences de Young et Fresnel au XIXe siècle) et sont toutes caractérisées par leurs longueurs d’onde qui représentent la périodicité spatiale des oscillations, c’est-à-dire la distance entre deux maximas de l’oscillation.
La longueur d’onde est aussi la distance parcourue par l’onde pendant une période d’oscillation.
Ainsi, elle est inversement proportionnelle à la fréquence et s’exprime en mètre.
La dualité onde-particule de Louis de Broglie
Mais la lumière est aussi composée de particules, les photons, découverts et formalisés au début du XXe siècle. Cette dualité onde-particule fut théorisée par Louis de Broglie qui démontra, en 1924, que toute matière (en particulier la lumière) a une nature ondulatoire.
Laissons à ce dernier le soin de conclure : « Il existe une réalité physique extérieure à nous, qui est indépendante de notre pensée et de nos moyens imparfaits de la connaître sans laquelle l’unité des connaissances humaines, l’accord de tous les hommes sur la constatation des faits seraient incompréhensibles. »
Dans le Haut-Lac nous lançons le 5e parcours le mardi 3 septembre de 19h à 21h30 à la cure de Vouvry (Avenue de l’Eglise 5) avec les 11 participant-e-s du parcours 4.
L’Essentieldécrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Cap ce mois-ci sur la médaille du scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel qui remplace le port du scapulaire en tissu. En la portant, on se place sous la protection et la filiation de la Vierge Marie.
Bientôt, ce sera la fin de l’école, la fin de la catéchèse, beaucoup de commerces dans les villes et villages vont tourner au ralenti parce que ce seront les vacances.
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
Au cœur de la messe Pascal Desthieux
La messe, pour l’Eglise catholique, est « source et sommet de la vie chrétienne ». Elle constitue un ensemble de gestes, de mouvements, de paroles où chaque élément est porteur de sens. Aujourd’hui, beaucoup de catholiques voudraient mieux comprendre ce qu’ils célèbrent, régulièrement ou occasionnellement. Ce livre répond à leurs attentes. Avec autant de profondeur que de talent pédagogique, l’auteur explique la signification de tous les éléments de la messe. Un guide à mettre entre toutes les mains. Un outil précieux pour parents et catéchistes.
Interrogez le grand public : il vous dira, en résumé, qu’un chrétien, c’est quelqu’un qui va à la messe. L’opinion commune pressent donc que la substance du mystère de cette religion se trouve dans l’eucharistie. En sont témoins les multiples noms que l’Eglise donne à ce sacrement : eucharistie, repas du Seigneur, sacrifice, Saint-Sacrement, communion, messe. Chacun de ces vocables a quelque chose à nous apprendre. Dans l’esprit de la collection « La foi au cœur », le père de Menthière privilégie ici l’expérience pastorale et convoque de grands témoins dont le jeune et réjouissant bienheureux Carlo Acutis, qui fit de l’eucharistie son « autoroute vers le Ciel ».
S’il est un domaine qui fait couler beaucoup d’encre et suscite régulièrement des polémiques dans l’Eglise, c’est bien celui de la liturgie. Selon sa sensibilité, on se réclame de la « messe de toujours » ou bien de la réforme voulue par Vatican II. Le pape François ne souhaite pas faire de la liturgie un sujet de discorde, mais en montrer toute l’importance pour la foi et l’unité. C’est dans cet esprit que s’inscrit le propos de Louis-Marie Chauvet. Tout en prenant acte des mutations de la société contemporaine dans son rapport au sacré, au rite, à la célébration, il reprend, pas à pas, la structure de la liturgie eucharistique pour en expliquer la cohérence et le sens profonds.
La messe expliquée avec des mots tout simples et des illustrations pleines de rondeur. On y retrouve les moments principaux de la liturgie, toujours à hauteur d’enfant. Tout le savoir-faire d’une auteur qui sait trouver les mots et les images pour permettre aux enfants de vraiment vivre la messe !
Que la lumière que vous venez de recevoir et de déposer sur cet autel brille dans vos cœurs toute votre vie ! Ces paroles de Gérard Dévaud, répondant de la communauté de Cheyres, ont été adressées aux premiers communiants présents à l’église de Cheyres, sous le regard de Marie, lors de la messe du 2 juin.
Récemment, du 24 au 26 mai, le sanctuaire de Lourdes accueillait un pèlerinage militaire international. Voici une prière, extraite du carnet de soldat-pèlerin, et que nous pouvons faire nôtre, nous qui sommes (spirituellement) des soldats du Christ !
En mai a eu lieu le 100e Pèlerinage interdiocésain de Suisse romande à Lourdes. J’ai eu la chance de vivre ce 100e pèlerinage qui, pour moi, était le premier.
La fin de l’école est là, et pour les enfants et les parents, c’est un autre temps qui commence. Nous gardons nos activités biologiques essentielles : nous continuons à dormir, à manger, à nous laver (moins souvent quand même) et à collaborer avec nos proches.
Bien que capricieuse, la météo n’a pas trop perturbé le bon déroulement des quatre processions de la Fête-Dieu, prévues dans la paroisse et qui ont pu se dérouler presque normalement à Estavayer, Seiry, Cugy et Forel. Nous publions dans ces deux pages quelques reflets en images de ces célébrations.
En avril, a eu lieu la dernière rencontre d’année d’Eveil à la foi. Les tout-petits ont fêté Pâques et ont rejoint la communauté paroissiale à la messe. Ils lui ont présenté le fruit de leur année. Ce fut aussi l’occasion pour la paroisse de remercier Elisabete Francisco pour son engagement.
« Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? » Is 43, 18-19
Une grande journée diocésaine a été organisée le lundi de Pentecôte (20 mai) pour tous les servants francophones de messe de notre diocèse. Elle a rassemblé une centaine de servants à Martigny. Rodéric Pungier, servant de messe à Choëx, nous partage ses impressions.
Tous les 3 ans, notre paroisse remercie les nombreux grands servants de messe et jeunes sacristains en leur permettant de vivre un pèlerinage particulier. Cette année, ce pèlerinage a conduit nos jeunes voyageurs durant le week-end de la Pentecôte au Mont-Saint-Michel et à Notre-Dame de Lisieux.Nous avons la joie de partager avec vous quelques témoignages de ces jeunes.
Au commencement était le verbe. Avec minuscule s’entend. Celui qui, par nature, permet de susciter le débat.
« Toute science vient de Dieu », soutient ainsi gaillardement Origène. Par-delà l’espace-temps, tout en gravité, Stephen Hawking lui rétorque : « Il n’est pas nécessaire d’invoquer Dieu pour activer l’Univers. »
Au milieu, tout un tas de prises de position sur les rapports entre Dieu et la science.
J’aime particulièrement celle de Francis Bacon : « Un peu de foi éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène. » Jean Rostand n’est pas mal non plus : « La science fait de nous des dieux, avant même que nous soyons dignes d’être des hommes. »
En somme, des théories à remplir des bibliothèques… dont celles qu’évoque si bien Jorge Luis Borges, qui, comme par hasard, s’invite aussi dans la discussion : « Dieu pousse le joueur et lui la dame. Quel dieu derrière Dieu tisse la trame ? »
Moi j’en conclus qu’Einstein avait raison : Dieu ne joue pas aux dés. J’ai aussi dans l’idée qu’il doit bien se marrer de nous voir tant babéliser sur des choses qui nous dépassent.
L’exposition « Anker et l’enfance » se visite encore jusqu’au 30 juin 2024 à la Fondation Gianadda. Le musée nous accueille dans une ambiance empreinte d’amour familial et de tendresse. Les œuvres présentées nous font voyager dans la Suisse de la fin du 19e siècle.
Jean 8, 23 : « Et il leur dit : vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut : vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. » Quel est ce monde dont nous parle le Christ ? Lorsque les scientifiques veulent comprendre l’Univers, se rapprochent-ils de ces mondes d’en bas et d’en haut ?
Par Pierre Guillemin | Photos : DR
Astrophysique et astronomie, quelle différence ?
L’astrophysique est une branche de l’astronomie. L’objectif est de comprendre les objets de l’Univers (étoiles, planètes, galaxies, composition de l’espace intersidéral) grâce à des moyens issus de la physique. Ainsi, des études portant sur le spectre lumineux ou électromagnétique, densité, composition chimique de ces mêmes objets célestes formeront les axes d’investigation des scientifiques.
L’astronomie est la science de l’observation des corps célestes : leurs mouvements, leurs origines, leurs états (naissance, vie, mort des étoiles par exemple) et aussi leurs propriétés physiques et chimiques incluant les résultats de l’astrophysique.
Représentation d’Eratosthène à Alexandrie, qui a calculé la circonférence de la Terre avec une précision étonnante.
La plus ancienne des sciences
L’archéologie a montré que, déjà à l’âge de bronze, les premières civilisations observaient le ciel, repéraient certaines constellations, admettaient le cycle des saisons, identifiaient les équinoxes et les solstices.
Dès le IIIe siècle av. J.-C., Aristarque de Samos (310 av. J.-C. – 230 av. J.-C.) élabore la théorie héliocentrique de l’Univers (les planètes tournent autour du soleil) mais cette idée fut déclarée hérétique en contredisant la vision géocentrique (pensée d’Aristote) de l’Univers liée à la distinction entre une Terre centre du monde jugée imparfaite et un monde extérieur synonyme de perfection qui s’articule autour de notre planète.
La question de la forme de la Terre et donc des planètes par extrapolation est résolue dès l’Antiquité, même si le refus de l’évidence dura jusqu’à la fin du Moyen-Age. Rappelons que les voyages de Christophe Colomb, de Magellan à la fin du XVe et au début du XVIe siècle ont pour but de (re)démontrer que la Terre est une sphère (qui n’est d’ailleurs pas parfaite !). Il semblerait que Thalès de Milet (de -625 à -547) ait été le premier à s’être réellement posé la question de la forme de la Terre. Mauvaise pioche toutefois puisqu’il supposait une Terre en forme de disque plat sur une vaste étendue d’eau. C’est ensuite Pythagore (de -580 à -495) et Platon (de -428 à -348) qui lui (re)donnent une forme sphérique jugée plus rationnelle. Et enfin Aristote (de -384 à -322) qui en apporte quelques premières preuves observationnelles comme la forme arrondie de l’ombre de la Terre sur la Lune lors des éclipses. Un fait qui ne paraît alors pas réellement choquer son monde.
Il ne faudra d’ailleurs ensuite pas attendre bien longtemps avant qu’Eratosthène (de -276 à -194) n’en calcule la circonférence. Il avait remarqué qu’à midi, le jour du solstice d’été, il n’y avait aucune ombre du côté d’Assouan. En mesurant l’ombre d’un bâton planté à Alexandrie au même moment et en connaissant la distance qui sépare les deux cités, il déduit la circonférence de la Terre avec une précision assez étonnante : 39’375 kilomètres contre quelque 40’000 kilomètres pour les estimations actuelles.
Observer, étudier, comprendre
En cherchant à mieux décrire l’Univers, les astronomes et les astrophysiciens se sont souvent trouvés dans une situation difficile, vitale parfois, face à une vision religieuse de cet Univers. Cependant, l’Eglise n’a jamais fermé la porte à l’exploration scientifique bien au contraire : citons les travaux de Boèce (début du VIe siècle), de saint Bède le Vénérable (VIIIe) qui établit les règles scientifiques pour le calcul des dates des fêtes et le calcul du temps (calculs liés à l’observation de la course des planètes, la Lune en particulier) ou de Gerbert d’Aurillac (pape Sylvestre II). D’un point de vue philosophique, l’opposition de l’Eglise est davantage liée à son rôle au sein de l’humanité plutôt qu’à la négation systématique du fait scientifique. Certes, Copernic et Galilée sont les exemples les plus célèbres de cette contradiction entre l’observation objective de l’Univers et la croyance issue d’une lecture littérale des textes religieux. Mais, parallèlement, le pape Grégoire XIII crée en 1578 l’Observatoire du Vatican et en confie la gestion aux Jésuites astronomes et mathématiciens du Collège Romain avec pour premier objectif la réforme du calendrier qui aboutira en 1582 au calendrier grégorien à la suite des travaux de Christopher Clavius.
Mais l’observation ne suffit pas à élaborer une vision scientifique : il faut développer la ou les théories pour que l’observation ne soit plus considérée comme le résultat d’un hasard, mais comme le résultat de lois, de développements mathématiques et finalement obtenir une relation de cause à effet. C’est Isaac Newton qui, en formulant la loi de l’attraction des corps (la loi de la gravitation) associée à ses lois du mouvement, permet finalement de donner une explication théorique au mouvement des planètes.
Copernic
Galilée
Grégoire XIII
Sylvestre II
Et maintenant ?
En étudiant l’Univers, plus les scientifiques avancent dans leurs recherches, leurs observations, leurs théories, plus de questions se posent. En particulier, comment pouvons-nous comprendre la naissance de l’Univers (si tant est qu’il y ait eu naissance) et son évolution ?
Parmi ces questions, celle de la matière noire occupe une place très importante dans les recherches modernes. En effet, dans le cadre de la théorie de la gravitation d’Einstein, un des paramètres fondamentaux est la matière, incluant la matière noire, qui jouerait un rôle essentiel dans la création des grandes structures (le squelette de l’Univers). Cette matière noire expliquerait pourquoi notre Univers se compose de galaxies, d’amas de galaxies, mais aussi de vides immenses. Mais, si on ne la détectait pas, il faudrait alors revoir la théorie de la gravitation d’Einstein. Pour comprendre le concept de matière noire, il faut la définir par rapport à la matière ordinaire et à l’antimatière :
• La matière ordinaire compose tout ce qui nous entoure, comme les atomes de notre corps, les étoiles ou les planètes. Selon ses propriétés, de charge électrique, de masse, et bien d’autres se rapportant à sa nature quantique, elle peut interagir avec les quatre interactions fondamentales (voir encadré).
• La matière noire est une matière hypothétique qui ressentirait la gravitation et n’interagirait que par interaction faible avec la matière ordinaire.
• L’antimatière : à chaque particule correspond une antiparticule. Leurs propriétés sont quasiment identiques. Une particule et son antiparticule ont la même masse, mais des charges électriques opposées.
La question qui se pose est de savoir quelle est la place de la Terre dans ce vaste champ d’investigation. Elle est unique puisque nous y vivons, mais est-elle unique parmi les autres planètes de l’Univers ? Comment s’exprime alors la volonté de Dieu, Créateur de l’Univers ?
Jean 8, 23 : « Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. »
Le pape Sylvestre II fut un astronome reconnu. Dans sa correspondance, il explique notamment comment construire une sphère armillaire.
Les quatre interactions fondamentales
• La gravitation : gravité, pesanteur, système solaire, galaxie…
• L’interaction faible : processus radioactifs qui transforment un proton en neutron et réciproquement.
• L’interaction forte : force qui, entre autres, lie les protons et neutrons qui composent les noyaux des atomes.
• L’interaction électromagnétique: électricité, magnétisme, cohésion des atomes et des molécules.
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