Stabat Mater (Jean 19, 25)

Marie Mère de Dieu pleure la mort de son fils Jésus au Golgotha. Elle est restée jusqu’au bout, avec sa sœur Marie, la femme de Cléophas, avec Marie de Magdala et avec Jean : Stabat Mater, chantent Pergolesi et bien d’autres compositeurs, en des accents si poignants.

La voyant, le Christ lui confie comme « fils de substitution » le disciple qu’il aimait : « Femme, voici ton fils. » Il la remet à Jean : « Voici ta mère », pour que celui-ci la prenne chez lui (19, 26-27).

La Vierge pleure également avec toutes ces femmes qui perdent leur enfant dans leur ventre, elle qui a porté le Fils de Dieu en son sein. Combien de mamans font des fausses couches, dont on parle si peu, hélas, et dont on fait « comme si de rien n’était ». Alors que ce sont des êtres humains à part entière !

Jésus-Christ s’identifie à chacun de ces bébés, qui sont tissés à son image. Toutes ces pertes constituent de véritables deuils. Je trouve extrêmement dommageable que le Rituel actuel des funérailles de l’Eglise catholique-romaine ne comporte pas de séquence pour les fausses couches, les enfants décédés avant terme ou mort-nés.

Combien cela peut consoler et soulager de nommer le petit, de l’inscrire dans le livre d’or de la famille, de vivre une célébration d’obsèques pour lui. Pour l’avoir pratiqué à plusieurs reprises, je puis vraiment attester du bienfait que cela procure ?

Le Magistère ecclésial qui prône tant le respect de l’existence humaine dès sa conception – à juste titre d’ailleurs – ne devrait-il pas relever davantage ces situations et leur octroyer l’accompagnement pastoral, spirituel et liturgique qu’elles réclament ?

La Mater Dolorosa pourrait servir de figure protectrice pour les mères si profondément affectées. A la paroisse de Savièse, nous disposons d’une chapelle dédiée à Notre Dame des Corbelins, c’est-à-dire les « corbeilles » où les familles en pleurs apportaient leurs enfants mort-nés. Sa fête patronale est célébrée le 8 septembre, à la Nativité de la Vierge.

Les exclus du regard

On ne les voit pas ou on ne veut pas les voir. Ils sont parmi nous, mais à l’écart. Des « semblables » dont l’identité n’est constituée que de leur différence. Ces (in)visibles étaient au cœur de deux soirées témoignages organisées dans le cadre du projet Salomon 2024. Celui-ci explore durant une année la thématique de Salomon et de son jugement, ainsi que les divers sujets éthiques, théologiques et spirituels qui s’y rapportent.

Dessin du flyer de la soirée témoignage réalisé par Oscar, un immigrant colombien qui a souhaité, par cette réalisation, « rendre la pareille » à ceux qui l’ont soutenu à son arrivée en Suisse.

Par Myriam Bettens 
Photo : Oscar

« Je dois rendre gloire à Dieu, car c’est grâce à Lui si je me trouve ce soir devant vous ». Vêtu d’un pull à capuche blanc, d’un jean et de tennis bleues, la voix mal assurée de Jean-Yves contraste avec sa stature. Et pour cause, avant de se trouver face à la petite assemblée venue écouter son témoignage au Temple de la Servette, le jeune homme a connu quinze ans d’invisibilité. « En 2008, j’ai rencontré le Diable », poursuit-il. Pour lui, le diable, c’est la drogue. Une spirale infernale commence alors pour Jean-Yves, entre internements psychiatriques et incarcération. Il est alors en prison et s’adresse à Dieu « en Lui demandant de redevenir visible ». Aujourd’hui, dit-il, « je peux m’asseoir à la même table que ceux qui m’ont enfermé, invisibilisé » et il tente d’en aider d’autres à retrouver le chemin de la visibilité.

« Cette soirée thématique s’inscrit autour du récit du roi Salomon et de sa justice », indique Alexandre Winter, pasteur réformé et modérateur de la rencontre. Interpelés par les organisateurs du projet Salomon 2024, l’Espace Pâquis, l’Aumônerie Œcuménique des prisons et l’Aumônerie Genevoise Œcuménique auprès des Requérants d’asile et des Réfugiés (AGORA) se sont unis pour réfléchir à la manière de témoigner de ce que peut signifier d’être aujourd’hui (in)visible, (in)audible et (in)juste. Ils ont donc choisi de donner la parole et de porter la voix de personnes prisonnières, requérantes d’asile ou sans statut officiel.

Entre intermèdes musicaux et témoignages, d’autres intervenants se relaient au micro. Une lectrice présente, par exemple, l’histoire du jugement de Salomon du point de vue de sa mère, Bethsabée. « Salomon a demandé à Dieu l’entendement et le discernement pour gouverner avec droiture son peuple. Il est garant de la paix auprès de ses sujets, même ceux qui semblent invisibles. » Luis Velasquez, quant à lui, côtoie une autre forme d’invisibilité à l’Espace Pâquis, dont les locaux se trouvent au Temple de la Servette. Chaque jour, l’association accueille environ deux cents personnes ayant toutes des demandes en lien avec la précarité ou l’immigration, que cela soit pour des leçons de français, une aide à la rédaction de courriers officiels ou des cours d’informatique. D’ailleurs, ce soir-là, il traduit les propos d’Oscar, immigrant colombien et artiste tatoueur qui a réalisé le dessin de l’affiche de l’événement. « Nous serons les bâtisseurs d’une histoire fantastique », conclut sobrement Oscar.

Le projet Salomon 2024 : question de justice

L’histoire de Salomon et le récit biblique de son jugement « interpelle les pouvoirs de tous les temps, la manière de l’exercer et les risques d’en abuser. Il interpelle aussi la justice, son rôle et sa possibilité de révéler la vérité. En ce sens, ce personnage d’un autre temps questionne notre rapport au pouvoir et à la justice, le rôle de l’autorité et toutes les questions en lien avec la quête de la vérité », indiquent les organisateurs du projet. 

Au cœur de la démarche, la pièce de théâtre CRI ! Le Jugement de Salomon sera présentée à l’automne 2024 et les thématiques qui lui sont liées seront abordées dans des ateliers variés jusqu’à la présentation de la pièce. Plus d’informations sur salomon2024.ch

« Cent jours d’indulgence »…

Par Thierry Schelling
Photos: DR

Extrait du Stabat Mater dans un manuscrit du XVe siècle, tercets 11-16.

… pour la récitation du Stabat Mater dolorosa, dixit Innocent XI. Cette hymne déployant les émotions incommensurables d’une mère, Marie, devant son fils agonisant a connu un parcours des plus mouvementés pour entrer dans le canon des prières officielles de Rome : en effet, les pontifes l’ont tantôt interdite, réhabilitée ou modifiée. 

Ses vingt strophes ont mis du temps à mûrir, ayant une origine dans une théologie du XIIIe siècle où un certain dolorisme était encensé religieusement pour consoler et encourager la vie rude des fidèles, peut-être.

… puis interdite…

Ecrit par un Pape ou un Franciscain (origines incertaines donc), ce chant religieux a fait office de tube, notamment dans les campagnes, jusqu’au XVIe siècle, avec même des traductions en allemand, en français et en… néerlandais ! C’est à Cologne qu’il devient l’hymne de la nouvelle fête de la Compassion de la Vierge Marie (1423) et qu’il y est ensuite interdit (1538). Interdiction reprise par… le Concile de Trente et son ouvrage liturgique par excellence, le Missel Romain selon Pie V !

… puis repermise…

Benoît XIII change le nom de la fête de la Compassion de la Vierge Marie en Fête de Notre-Dame des Douleurs, en latin Beata Maria Virgo Perdolens ou… Mater dolorosa, une fête portée par l’Ordre des Servites autorisé à répandre l’hymne comme « chant fédérateur », qui a été enrichie d’un paragraphe écrit par le même pape Benoît : « Quel est l’homme qui ne pleurerait s’il voyait la Mère du Christ dans un si grand supplice ? » 

… et finalement facultative !

Même si Innocent XI lui attribue cent jours d’indulgence (1681), repris par Pie IX (1876), le Concile Vatican II remet tout en perspective : elle devient facultative… C’était sans compter le monde de la musique qui s’en est emparé à toutes les périodes de son histoire : baroque (Scarlatti, Vivaldi) classique (Haydn), romantique (Rossini, Schubert, Verdi), contemporaine (Poulenc, Pärt, Hersant). Comme quoi, même une hymne peut rebondir !

Le souffle de l’Esprit de Pentecôte

Une assemblée enflammée par la vie du Christ ! (Veillée pascale 2024 à Martigny-Ville).

Texte et photo par Marion Perraudin

Tel le souffle d’une brise douce et légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle créateur de l’Esprit de Vie, 
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Déverse sur nous les rayons de son amour,
Pour que grandissent et fleurissent la paix et la charité.

Tel le souffle de la brise légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle de force de l’Esprit de Pentecôte,
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Nous réveille de nos torpeurs et de nos peurs, 
Pour faire de nous des témoins du Christ Vivant ayant un cœur brûlant.

Tel le souffle de la brise légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle d’amour de l’Esprit promis par Jésus,
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Nous ouvre à des gestes et à des paroles de pardon.

Tel le souffle de la brise légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle de joie de l’Esprit de Pentecôte,
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Réveille en nos vies un chant de louange et de merci à la gloire de notre Dieu.

Viens Esprit Saint souffler sur notre terre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
Viens Esprit Saint nous donner la douceur et nous pourrons tendre la main au lieu de juger et de condamner.
Viens Esprit Saint nous donner la joie et nous pourrons distribuer la fête à ceux qui ont perdu l’espoir.
Viens Esprit Saint faire danser dans les cœurs des vivants le feu de l’amour de Dieu.

Innovant!

Par Thierry Schelling | Photos : Pascal Voide

La dernière des messes en familles, à Vandœuvres, conclue par une excellente soupe de Carême, appréciée par petits et grands. Un temps convivial et très bien organisé par Sabrina, Conchita, Anna et les « mains dans l’ombre ». Dans notre UP La Seymaz, nous aurons OSÉ une nouveauté cette année pastorale 2023-2024 : des Messes en familles en SEMAINE, pour rejoindre les petites communautés de Choulex, Vandœuvres, Puplinge et même Presinge. Au grand dam de certain.e.s qui nous ont partagé leur scepticisme. Comme quoi, s’il faut s’écouter pour s’entendre, on n’est pas obligé d’obéir au « on a toujours fait comme ça » : innover fait partie de la PASTORALE, on appelle cela la créativité responsable. Avec une dose de confiance en l’Esprit Saint qui ne nous fait jamais défaut !

Un grand merci à Sabrina et Andrea qui ont réussi à fidéliser les enfants présents à chanter à chaque célébration leur répertoire : des chants connus s’entonnent plus facilement ! Bravo pour ce chœur en marche qui anime nos liturgies en familles et merci aux parents d’avoir « jouer le jeu » de venir dans les horaires proposés.

Marie, Mère de l’Eglise, maman de toute les mamans

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Sœur Marie-Emmanuel Minot, représentante de l’évêque pour la vie consacrée du diocèse de LGF, est l’auteure de cette carte blanche. 

Par Sœur Marie-Emmanuel Minot, représentante de l’évêque pour la vie consacrée du diocèse de LGF
Photos : cath.ch, pxhere

Ce mois de mai est consacré à la Vierge Marie. C’est vers elle que je me tourne en pensant à toutes les mamans et particulièrement à toutes celles qui ne peuvent pas mener à bout leur grossesse. 

Il y a les mamans dont la grossesse n’arrive pas à terme pour une cause pathologique ou traumatique et celles qui interrompent volontairement leur grossesse. Ce sont deux situations bien différentes. Les mamans qui souhaitent mettre au monde un bébé et dont la grossesse se termine trop tôt sont marquées dans leur chair et dans leur cœur. Même si la grossesse en est au tout début, elles ont à vivre un deuil. Et l’entourage a de la peine à les comprendre. Ce dont elles ont besoin, c’est d’une écoute attentive. 

L’actualité me pousse à me tourner vers l’interruption volontaire de la grossesse. 

Dans un certain nombre de pays dits « développés », la vie de ces fœtus ne compte pas et l’IVG devient inscrite dans les lois. Est-ce cela le développement ? La France est malheureusement fière d’être le premier pays à inscrire la liberté d’avorter dans sa Constitution. J’aime me représenter lorsque j’étais un tout petit fœtus dans le ventre de ma mère ! Et j’aurais pu tout simplement « disparaitre »… 

Ne pas juger

La question grave que je me pose : comment en est-on arrivé à banaliser cet acte qui tue un bébé à naître ? Je suis sage-femme (et pas toujours « femme sage »…) et j’ai toujours été impressionnée à la vue de tout petits fœtus. En les regardant, je voyais déjà ces êtres en devenir. Comment peut-on dire que ce ne sont pas des créatures vivantes ? Comme sage-femme, je suis choquée de la réflexion des femmes qui veulent être libres de faire ce qu’elles veulent de leur corps. 

Si les mamans qui sont victimes d’une fausse couche ont un deuil à faire, celles qui ont décidé d’interrompre leur grossesse restent souvent marquées par leur acte. Elles ont aussi besoin d’écoute. Surtout, ne les jugeons pas. Que Marie accompagne les unes et les autres !

Marie, vers qui les mamans se tournent.

Des galons et des notes

Texte et photo par Nicolas Maury

Quand il explique qu’à l’armée, il avait « beaucoup de nouilles sur l’épaule » et qu’il a fait carrière dans la police genevoise, nombre d’éléments deviennent clairs. Notamment la manière qu’il a, durant la discussion, de plier méticuleusement chaque bout de papier à sa portée. « Je suis un peu carré, sourit Hervé Devillaz. Par exemple, quand je célèbre un enterrement, tout est réglé en amont. J’arrive dans l’église, je salue le corps, je fais une prière et j’y vais. Si tout est bien planifié, rien ne coince. » 

Dans la paroisse de Bernex, le Valaisan d’origine porte de multiples casquettes : sacristain, officiant pour les funérailles, directeur de chorale et musicien. « Je suis arrivé ici en 1979. Au départ, j’allais surtout à l’église à Perly. L’abbé Kaelin, qui y officiait, connaissait mon père. De temps en temps, je venais aussi à Bernex. Comme je joue de la guitare depuis mes 13 ans, j’ai intégré la chorale « La-midoré » que je dirige aujourd’hui. Freddy – le papa de notre pianiste – était sacristain. Je lui donnais parfois un coup de main. Il m’a tout appris. J’ai repris la fonction à son décès, dans les années 90. »

Au sein de l’UP Champagne, Hervé Devillaz a côtoyé bon nombre du curés. « J’ai toujours été proche d’eux. » Et de citer Pierre Farine, devenu évêque en 1996, et Charles Christophi. « Quand j’ai pris ma retraite, il m’a proposé de suivre la formation pour célébrer des enterrements. Ayant souvent été confronté à des levées de corps, je n’ai aucun souci pour discuter avec les gens dans des situations difficiles, tout en faisant preuve d’empathie. »

Le sacerdoce du bénévolat

Mais c’est quand il parle de musique que les yeux du Genevois d’adoption s’illuminent. « En 1992, lors d’un concert à Monthey, j’ai découvert la flûte de pan. J’ai trouvé le son tellement beau que je m’en suis acheté une avec ma solde de capitaine. J’ai eu de la chance d’apprendre cet instrument avec Zamfir et Syrinx. A l’église, je programme l’accompagnement sur ma playlist et je joue. »

Comme il le définit lui-même, son sacerdoce, c’est le bénévolat. « Je suis un laïque à disposition. Le hic, c’est que personne n’est éternel. Alors je cherche à motiver les gens autour de moi pour reprendre le flambeau. Ce n’est pas forcément facile, mais je continue d’essayer ! La clef, c’est de tout faire à travers une approche chrétienne. »

Hervé Devillaz, né en Valais en 1954. Arrivé à Bernex en 1979. Sacristain depuis 30 ans.

Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/

Vie monastique et silence

Vivant en communauté, les sœurs bernardines du monastère de Collombey cherchent Dieu dans la prière, la simplicité, le silence, le travail et l’accueil des personnes qui viennent à elles. En ce début du mois de février, nous partons à la rencontre de Sœur Elisabeth qui nous parle de cette vie de prière et de silence.

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Agriculture chrétienne

Par Pierre Guillemin | Photo : Flickr

L’agriculture moderne s’est profondément industrialisée, elle n’est plus une activité de subsistance, mais une activité de production, de rentabilité, d’exploitation des sols et des ressources végétales, animales et humaines. 

Pourtant, l’agriculture nous rappelle sans cesse notre lien à Dieu : en créant l’Univers, il nous donne la responsabilité de l’entretenir et de l’aimer. La dernière exhortation apostolique du Pape François Laudate Deum, qui complète son encyclique Laudato Si’ publiée en juin 2015, insiste sur le rôle de l’Homme dans le changement climatique actuel et ses conséquences sur les mondes végétaux et animaux et donc sur notre mode de production agricole.

Quelle façon de produire ?

Il ne s’agit pas de condamner la production agricole en tant que telle, mais de nous interroger sur notre façon de produire ce dont nous avons besoin d’abord pour subsister, ce qui n’exclut pas de bénéficier de produits d’excellente qualité gustative et nourrissants (n’est-ce pas la fonction première de l’agriculture ?).

Lieu de coexistence

L’Europe, et la Suisse n’y échappe pas, est actuellement traversée par de nombreux mouvements de protestations d’agriculteurs qui dénoncent les incertitudes croissantes, la précarité, l’isolement et le désespoir de personnes écrasées par les dettes ; qui dénoncent également la perte de sens d’un métier pourtant indispensable à la société, dont l’un des marqueurs est le nombre croissant de suicides.

Des initiatives chrétiennes se mettent en place pour répondre à ce grand défi auquel fait face l’agriculture. Parmi elles, citons « L’aumônerie pour le monde du travail et agricole » à Lausanne, qui, en étroite collaboration avec l’Eglise évangélique réformée vaudoise, apporte soutien, aide et conseils à tous les acteurs du monde du travail et agricole. 

Le fil directeur pour protéger la Nature et donc l’agriculture est, comme le rappelle le pape François, le respect de « la maison commune » c’est-à-dire de la Terre non pas comme simple théâtre de l’existence humaine, mais comme lieu de coexistence et de cohabitation porté par Dieu.

Une semaine de jeûne ouverte à tous

Cette démarche de jeûne est ouverte à tous. Le soutien du groupe, la progressivité de la descente (6 jours de lente diminution de prise de nourriture), le soutien spirituel pendant la semaine de jeûne proprement dite, ainsi que la réintroduction progressive des aliments (durant 6 jours également), tout cela permet à la grande majorité des personnes de suivre le jeûne même si elles sont en activité professionnelle.

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Témoignages sur le Silence

En ce numéro d’avril de L’Essentiel, il y est beaucoup question du « silence », le silence dans la vie monastique avec Sœur Elisabeth (p. 10), le silence dans la liturgie de la messe (p. 15), sans oublier l’éclairage romand sur le silence (pp.16-17).
Ici, nous avons voulu donner place à des témoignages personnels sur le silence, sur ses bienfaits, sur sa valeur dans nos vies…

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Les soupes du partage

Une bonne douzaine de soupes de Carême ont eu lieu durant le mois de mars. Les dernières seront servies le Vendredi saint (à Cheyres, Cugy, Montet, Nuvilly, Rueyres-les-Prés et Seiry). Voici quelques reflets illustrés des deux soupes de Carême qui ont eu lieu au début du Carême à Vuissens et Font. (cjy)

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En librairie – avril 2024

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

La prière du coeur
Frère Jean

Comme l’amour, la prière du cœur ne s’apprend pas, elle se vit joyeusement dans un cœur à cœur. Elle est le signe d’une rencontre, celle de l’homme avec Dieu. La prière est un art, le plus beau des arts, un art de vivre ! Elle est un engagement, un acte de dévotion, comme une goutte de lumière qui nous pénètre et nous transfigure, un état d’émerveillement face à l’infini. Le Frère Jean, moine orthodoxe français, nous propose, en dix chapitres, un chemin à parcourir pour incarner la réalité de la prière où Dieu est présent même si nous ne sommes pas toujours présents à Dieu.

Editions Actes Sud

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Rencontres au cœur du silence
Raphaël Engel

Raphaël Engel travaille à Genève comme journaliste aux magazines de la RTS. En 2021 est diffusé A deux pas de l’infini, reportage qu’il réalise pour l’émission « Passe-moi les Jumelles » et qui propose une immersion auprès des moines-paysans de l’abbaye cistercienne de Hauterive, près de Fribourg. Le livre qu’il publie s’inscrit dans la continuité de ce reportage, sous la forme d’un récit de voyage relaté en 18 journées marquantes passées auprès des moines de Hauterive. Le journaliste y poursuit sa réflexion personnelle entamée lors de la rencontre avec ces 15 « chercheurs de Dieu ».

Editions Cabedita

Acheter pour 35.00 CHF

Habiter le silence dans la liturgie
Pascal Desthieux

Dans ce livre, l’auteur focalise son attention sur un aspect méconnu de la réforme liturgique : l’observation du silence comme forme de participation active des fidèles. Pourquoi du silence dans la liturgie, quel type de silence, comment la Bible ou l’enseignement de l’Eglise parlent-ils de ce silence, autant de points qui font l’objet de sa présentation. Le silence a toute sa place dans la messe de Vatican II. Il favorise la participation active de tous et implique toute la personne. Il contribue au bon déroulement de la liturgie, permettant de passer sans précipitation d’un rite à l’autre. Plus encore, il favorise un climat d’intériorité qui s’enrichit de la prière de chaque participant. Le silence liturgique aide à rencontrer Dieu, à se tenir éveillé en sa présence, à créer un espace pour accueillir sa parole et lui répondre, grâce à l’Esprit Saint. Discrète, la place qu’occupe le silence dans toute liturgie est essentielle.

Editions Salvator

Acheter pour 28.30 CHF

Le trésor de la petite église
Sophie de Mullenheim – Tania Rex

« Un rayon de soleil traverse les vitraux et illumine la petite église.
– Un trésor ! s’émerveille Lou. Où est-il ?
– C’est à vous de le trouver. Mais je peux vous guider un peu.
Lou et Tom se regardent en silence. 
Un trésor, c’est fabuleux, non ? »

Une belle histoire à lire en famille pour rencontrer et aimer Celui qui fait battre le cœur des églises.

Editions Mame

Acheter pour 20.80 CHF

Pour commander

Un œcuménisme relationnel: pour un échange des dons

Prévue initialement dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, la conférence donnée le 6 mars dernier, au centre des Focolari à Montet par le pasteur Martin Hoegger, a débuté par une réflexion sur la parabole du bon samaritain – thème 2024.

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