Un parcours confirmation pour se mettre en marche…

Au début septembre 2022, un nouveau départ pour le parcours de la confirmation a été proposé à tous nos jeunes de la paroisse. Ils sont 40 jeunes à avoir demandé de suivre ce chemin. La confirmation est agendée au samedi 23 septembre prochain à 15h à Cugy et à 17h à Estavayer. Notre vicaire général, l’abbé Bernard Sonney, leur donnera ce sacrement.
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En librairie – avril 2023

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Vivre avec nos morts
Delphine Horvilleur

« Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… » A travers ses expériences d’accompagnement des familles de défunts et par le recours aux rites et légendes du judaïsme, D. Horvilleur nous livre une réflexion sur la fin de vie, au-delà des croyances et des religions. Un petit livre précieux à s’offrir à soi ou à une personne chère.

Editions Livre de Poche

Acheter pour 12.80 CHF

La vie après la mort
Max Huot de Longchamp 

« Aller au ciel » : voilà qui résume l’espérance de beaucoup de chrétiens. Depuis deux mille ans, la question de l’au-delà trouve bien des réponses dans la Tradition. Vingt siècles de sainteté ont fourni des milliers de pages traitant ces questions qui se posent à tout homme venant en ce monde, et auxquelles la lumière de Pâques et la foi en Jésus-Christ apportent une solution inédite pour le monde. Le Père Max Huot de Longchamp nous livre ici les plus beaux textes des grands auteurs spirituels sur la vie après la mort.

Editions Artège

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Visitation(s)
Raphaël Buyse – Chantal Lavoillotte

Avec pour toile de fond l’évangile de la Visitation, Chantal Lavoillotte et Raphaël Buyse rendent compte de leur mission : accompagner des personnes marquées par la maladie, la fragilité ou la vieillesse. A ces récits sur le quotidien d’une aide chrétienne en milieu hospitalier répondent divers témoignages de malades ou de professionnels de la santé. Ils font apparaître au fil des pages, tel un fin murmure, cette présence mystérieuse du Christ qui ne s’impose pas mais qui, discrètement, vient encourager, fortifier, relever.

Editions Salvator

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Pour te parler de la mortet de la résurrection
Sophie Furlaud – Charlotte Roederer

Comment parler de la vie, de la mort et de la Résurrection aux petits ? Comment leur parler de ces grands mystères de la vie et de la foi chrétienne ? Voici un livret, très proche des sensations et émotions des enfants, qui aidera les parents à aborder avec douceur et tact, l’espérance d’une vie après la mort.

Editions Bayard Jeunesse

Acheter pour 16.90 CHF

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Mort… tellement nôtre !

Par Frédéric Monnin

« La mort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce à côté. »

Je l’avoue, à chaque fois que j’entends ce texte, au demeurant fort bien écrit, souvent lu lors de cérémonies funèbres, je m’étonne… Mettons d’emblée les choses au clair : ce texte n’est pas né de la plume de Charles Péguy, et encore moins de celle de saint Augustin. Auraient-ils osé, l’un comme l’autre, prétendre que la mort n’est rien, alors que depuis 2000 ans, chaque messe qui fut, qui est et qui sera célébrée, atteste que le Christ a, par son sacrifice sur la croix, vaincu ce prétendu « rien » ?

Vous en conviendrez avec moi : si la mort n’est rien, alors pourquoi tant de larmes, de cris, de souffrances… ? Si la mort n’était rien, celle du Fils aurait-elle meurtri le cœur du Père au point que la terre, alors plongée dans les ténèbres, tremblât, et que se déchirât le rideau du Temple ? (cf. Mt 27, 51)

Oui, la mort est quelque chose ! Mais la tendance est à sa négation, ou tout du moins son occultation. Et quand enfin l’on se rend compte qu’elle est inéluctable, on exhibe tel un trophée ce fruit fameux de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, en prétendant juger que telle ou telle mort est digne ou pas, selon que l’on aura souverainement décidé quel jour et à quelle heure elle devra intervenir. Au risque de blesser certaines sensibilités, le seul souverain en la matière, du moins à en croire ce Jésus dont nous nous disons les témoins, c’est Dieu le Père. Ce même Père à qui nous disons chaque dimanche, les bras levés au ciel : « Que ta volonté soit faite ! »

En ces temps où nous faisons mémoire plus intensément de ce glorieux matin qui consacra la victoire de la Vie, prenons le temps de redécouvrir le sens profond du baptême : il nous a plongés dans la mort et la résurrection du Christ, il nous a fait mourir à nous-mêmes pour en renaître enfants d’un même Père, et frère de Jésus qui, à l’heure de sa mort, savait qu’il s’en relèverait. Ne nous a-t-il pas promis qu’il en serait de même pour nous ?

 

Au service de la paroisse depuis trente-deux ans!

Cela fait déjà 32 ans que l’engagement paroissial de Maria Plancherel a commencé. En 1991, elle est arrivée au Conseil de paroisse de Montbrelloz. Elle en fut la présidente pendant 8 ans. Dès 2018, après la fusion de la grande paroisse, elle continua son engagement au sein du Conseil de communauté de Notre-Dame des Flots.
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Un écran TV pour l’église de Monthey

Cela ne vous aura pas échappé, un immense écran TV est désormais fièrement suspendu au mur latéral droit de la nef de l’église de Monthey. Après Muraz et Collombey, la remontée du Rhône se poursuit, voilà désormais le chef-lieu des églises paroissiales qui a elle aussi comme son air d’édifice 2.0 😊 Rencontre avec le curé Jérôme Hauswirth pour mieux comprendre ces changements.
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Une proposition pour découvrir des personnalités inspirantes

Inspirées et inspirantes ! Nous avons tous à l’esprit au moins une de ces personnes que nous qualifions volontiers d’icône ou de modèle. Elles sont de celles qui poussent à avancer, nous donnent du souffle et de l’énergie. Nous vous proposons de découvrir ci-dessous trois d’entre-elles au travers de biopics originaux.

Par Myriam Bettens | Photos : DR

Une rose à Auschwitz

Le biopic dont la sortie est programmée pour le 21 avril en DVD et VOD retrace l’histoire vraie d’Edith Stein. Cette philosophe et féministe juive allemande s’est convertie au christianisme et est devenue religieuse. Morte à Auschwitz, elle a été élevée au rang de sainte et martyre, puis est devenue la patronne de l’Europe avec le nom de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix.

Faustine, apôtre de la miséricorde

Ce film biographique se déroule dans les années 1930 et suit les traces de sœur Faustine. Celle-ci reçoit des révélations privées au cours de nombreuses apparitions du Christ. Ce dernier la charge de diffuser au monde entier le message de sa Miséricorde Divine, une mission que poursuivra le Père Michel Sopocko, son confesseur, après la mort de Faustine.

Le métis de Dieu

Exceptionnel destin que celui de Jean-Marie Lustiger, le juif qui devint cardinal. En pleine Occupation, le jeune garçon de 14 ans se convertit au catholicisme contre l’avis de ses parents. Il perd sa mère en déportation et se déchire avec son père, qui n’accepte pas son choix. Devenu curé, il se hisse soudain au sommet de la hiérarchie ecclésiastique grâce à Jean Paul II, auquel il se lie d’amitié. En 1985, un couvent de carmélites polonaises s’installe dans les murs d’Auschwitz, à l’endroit même où la mère de Jean-Marie a été gazée. L’évènement déclenche une des crises les plus importantes entre juifs et chrétiens depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et c’est à ce juif devenu catholique qu’il incombe de trouver une issue au conflit qui le bouleverse lui-même intimement.

A découvrir en DVD et VOD sur sajeplus.fr

Le miracle cinématographique

Bertrand Bacqué.

Le festival de films IL EST UNE FOI consacrera son édition 2023 à la thématique du miracle. Bertrand Bacqué, directeur artistique et Norbert Creutz, critique de cinéma, tous deux membres du comité cinéma du festival, ont accepté de répondre à quelques questions en amont de la conférence inaugurale, prévue le 1er mai au Centre de l’Espérance. Interview entre doute(s) et miracle(s).

Propos recueillis par Myriam Bettens | Photo : DR

Par quel miracle avez-vous opté pour cette thématique ?
Norbert Creutz : La question du miracle est fondamentalement liés au cinéma et c’est ce questionnement que j’avais envie d’approfondir.

Fondamentalement liée au cinéma, de quelle manière ?
NC : Le cinéma peut être considéré comme un miracle permanent. Il y a des choses extraordinaires qui se passent sans arrêt, alors qu’on sait pertinemment qu’elles sont « fausses ». Et lorsqu’arrive un film qui vous postule le miracle de manière plus profonde, vous vous rendez compte que le cinéaste a dû le traiter de manière plus intelligente, en ne s’appuyant pas seulement sur une palette d’effets spéciaux. C’est en cela que le cinéma devient un instrument à questions plus profondes.
Bertrand Bacqué : Le cinéma a à faire avec la notion d’apparition [cf. la première projection des frères Lumière, ndlr.]. Très vite, le religieux est devenu un élément important des sujets cinématographiques et l’église s’est très tôt emparée de cela comme un moyen de plus mis à disposition de l’institution pour la propagation de la foi. Il y a vraiment une consubstantialité entre l’image et l’apparition. Dans l’Antiquité, on faisait des rites pour faire apparaître des images. Aujourd’hui, dans le dispositif utilisé, il y a encore quelque chose de la monstration et de l’apparition.

En quoi les miracles sont-ils nécessaires, autant pour le croyant que le non-croyant ?
NC : Nécessaires… c’est la grande question. La plupart des gens se font à l’idée « qu’il n’y a pas de miracles », mais l’espoir d’un miracle demeure le fondement même de leur vie, d’une certaine manière. 
BB : Si on s’en tient aux Evangiles, les miracles sont des événements exceptionnels pour attester de la foi. Dans cette perspective, la foi, pour avoir un sceau de vérité, aurait besoin de ces signes. Toutefois, on pourrait faire une distinction entre ces signes tout à fait exceptionnels et les « miracles quotidiens » qui ponctuent nos vies : un téléphone inattendu ou une rencontre.

On voit que l’église est devenue prudente par rapport à ces phénomènes… 
BB : Il faut combiner foi et raison, ce qui devient assez complexe. On aurait tendance à dire que le miracle dépasse la raison et devient donc le sceau de la foi. Ce qui signifie en même temps que nous renonçons à une explication rationnelle pour admettre que quelque chose est sans explication. Raison pour laquelle l’Eglise redouble de prudence, afin de ne pas légitimer n’importe quelle révélation privée.

Est-ce que le miracle, comme nous l’entendons dans le christianisme, existe dans d’autres religions ?
NC : Au travers du cinéma, nous n’en avons pas trouvé beaucoup. Nous avons inclus un film indien où on pourrait y comprendre quelque chose de semblable.

Est-ce que cela signifierait que le miracle, comme nous le comprenons, fait partie de l’essence de la chrétienté ?
NC : J’aurais tendance à le croire. Les autres cosmogonies ont accepté qu’il y’a des choses qu’elles ne comprennent pas, mais cela fait partie intégrante de leur vie.
BB : On est plutôt dans l’ordre de ces miracles quotidiens qui ne sont pas forcément une attestation de la transcendance. Cette question de la transcendance reste tout de même très judéo-chrétienne.

Comment avez-vous sélectionné le panel de films du festival ?
NC : Il y avait un critère évident de sujet, mais aussi un autre concernant la forme, car nous voulions que le miracle soit traité avec une vraie intelligence artistique.
BB : En effet, nous souhaitons garder une certaine exigence cinématographique. Cela afin de parler au plus grand nombre sans tomber dans l’écueil « film de paroisse », à l’image de ce qu’une certaine industrie cinématographique américaine produit aujourd’hui à grande échelle. Souvent, les films religieux ne sont pas les plus spirituels ! Il nous fallait donc aller au-delà de cette étiquette pour trouver des perles cinématographiques. Je dirais même que c’est ce type de films qui nous confrontent le plus et poussent à la réflexion.

A découvrir du 3 au 7 mai, aux Cinémas du Grütli. 
Plus d’informations sur ilestunefoi.ch

Coup gagnant pour le tournoi paroissial de tennis de table

D’habitude, c’est à l’église que les servants de messe se rendent. Samedi, c’est à la Stavia qu’ils avaient rendez-vous. Quarante-­deux filles et garçons – sur les 90 servants que compte la paroisse – ont répondu à l’invitation de l’abbé Darius, curé-­modérateur, pour participer au premier tournoi paroissial de tennis de table. Coup gagnant pour un coup d’essai !
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Les ados en folie ! Mais ils avancent

Texte et photos par Astrid Belperroud

Quoi de mieux pour se connaitre qu’un petit jeu à la « speed dating », en quelques minutes chaque jeune se rencontre et ainsi chacun peut dire son sport favori, quelle école il fréquente, son rêve… sa vie quoi ! et poursuivre ensuite les conversations autour de bonnes crêpes, Chandeleur oblige… je vous l’assure, nous avons une belle jeunesse, qui trouve sa place dans les moments de prières après une bel après-midi de jeu ou d’enseignement. 

Et puis il y a l’engagement, que je propose aux jeunes, un engagement au service de l’autre, nous appelons cela en Eglise, la diaconie. Ce mois-ci c’est la découverte pour certains de l’accompagnement à la messe pour les patients des HUG, ici c’était à l’hôpital des 3 Chênes. Belle expérience pour Jeanne, Victoria et son amie Hestia. Voici leur témoignage :

Victoria : « J’ai passé un agréable moment ce matin, à la fin je me suis sentie super bien d’avoi aidé ces personnes. J’ai aussi été très émue auprès de chaque personne dans sa chambre et pendant la messe. Merci de m’avoir permis de vivre cela. Je reviendrai ! »

Jeanne : Ce dimanche, j’ai appris à aider des personnes âgées. J’ai pu leur apporter du bonheur pendant la messe et leur faire penser à autre chose. Merci pour ce moment de partage.

Groupe de jeunes du secteur Haut-Lac

Les enfants ayant fait leur première communion ou leur confirmation et qui souhaitent continuer à se rencontrer en ont la possibilité : ils peuvent faire partie d’un groupe de jeunes animé par Vanessa Gonzalez et Stéphanie Besse et qui se réunit à Vouvry une fois par mois. Rencontre et explications.
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La place du mort

Par Nicolas Maury | Photo: Flickr

Maints sont les critères qui peuvent être utilisés pour définir quand est née la première civilisation. Conteuse et thanatologue, Alix-Noble Burnand m’avait expliqué, lors d’une interview réalisée il y a fort longtemps, que d’après elle, le moment clef est survenu lorsque les hommes des cavernes ont commencé à enterrer leurs morts. 

Le sociologue Jean Ziegler * va dans le même sens en prétendant que rien ne détermine mieux une société que la place qu’elle fait à la mort. En ce sens, le Brésil, à travers les rites de l’Umbanda ou du Candomblé, a des années-lumière d’avance sur un Occident qui, depuis le XXe siècle, refoule ses futurs trépassés dans des chambres aseptisées. 

La ritualisation de la mort de l’autre la rend pourtant supportable, permettant à chacun de canaliser son angoisse devant sa propre finitude. Même en voulant l’éviter, on ne pourra pas l’empêcher de nous rattraper… au contour.

Celui qui en parle le mieux, c’est évidemment Pierre Desproges : « Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu. Normal, c’est la place du mort ! »

* Ziegler, Jean : Les vivants et la mort, Seuil, 1975.

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