Aux confins de la terre du cœur,
Te chercher sans cesse Seigneur,
Dans la reprise de nos activités,
Après un temps de repos et de ressourcement.
Fortifiés par nos cœurs à cœur avec Toi,
Médecine et éthique chrétienne

Ce paroissien de Saint-Joseph, médecin, nous partage ses réflexions…
Par Pierre Chatelanat | Photo : DR
Le message du Christ et les propositions qu’il nous offre pour notre bonheur devraient inspirer les comportements de ceux qui s’y réfèrent, dans la pratique de la médecine comme dans tous les actes de nos vies.
Les règles de base en sont simples : voir l’autre avec le regard que Jésus aurait porté sur lui, celui de l’Amour, reflétant celui de Dieu pour l’homme, en cherchant pour lui et avec lui comment le guérir de tout mal, physique, moral ou spirituel.
La médecine doit soulager
La médecine ne saurait se comporter comme un pouvoir ou une idéologie qui ne tiendrait pas compte des fonctionnements et des besoins individuels des patients et qui dispenserait des soins principalement en fonction de diagnostics ou de traitements déterminés par des arbres décisionnels, voire des considérations économiques. Elle se doit avant tout de soulager toutes les souffrances de quelque nature qu’elles soient. Les temps sont heureusement révolus où une certaine doctrine chrétienne leur prêtait des vertus salvifiques et invitait, comme le dit encore le Catéchisme de l’Eglise catholique, à « accepter comme une grâce ces peines temporelles du péché » ! Jésus non seulement n’a rien prôné de tel, mais au contraire. a tout fait pour les combattre !
La médecine, attention à l’autre en entier
L’attention à l’autre devrait être une règle fondamentale des soins médicaux. Ceux-ci demandent, outre des compétences professionnelles, une démarche visant à comprendre le patient et ses besoins propres et à trouver des solutions qui le respectent dans son être et sa personnalité. Toute relation thérapeutique implique une confiance qui se construit au fur et à mesure que peuvent être vérifiés la compétence et la fiabilité du médecin. Il convient surtout que celui-ci soit présent lorsqu’on en a besoin, qu’il soit à l’écoute du patient et lui montre de la sollicitude ! La confiance est une condition fondamentale pour l’efficacité des soins prodigués ! Jésus ne disait-il pas « Ta foi t’a sauvé » ? Et tel le Bon Samaritain, le médecin devrait se sentir responsable du patient dès qu’il a entendu son appel et l’accompagner jusqu’à ce qu’une solution ait été trouvée au problème dont il souffre.
La médecine, écoute de l’autre
Le souci de l’autre doit également s’exercer aux deux extrêmes de la vie : l’interruption de grossesse et l’acharnement thérapeutique ou encore l’aide à terminer la vie. Dans tous ces cas, comment justifier d’imposer sans compromis l’obligation de préserver la vie ? Il est vrai que l’enfant à naître est une vie en devenir qui mérite d’être protégée tant que faire se peut. Mais peut-on faire fi des souffrances physiques ou mentales des femmes qu’entraînent certaines grossesses et les leur imposer ?
Pour la fin de vie, si les directives anticipées d’éviter l’acharnement thérapeutique et de soulager la douleur sont largement acceptées dans le corps médical et les Eglises, l’aide au suicide en revanche est moins consensuelle. Mais là encore, de quel droit imposerait-on à ceux qui n’en peuvent plus de souffrir, sans perspectives d’améliorer leur situation, de continuer à subir une vie qu’ils ne supportent plus et qu’ils n’ont pas le courage ou la capacité de terminer par eux-mêmes ?
Et si le suicide est généralement compris et accepté, pourquoi l’aide à ceux qui ne pourraient le réaliser par eux-mêmes ne le serait-elle pas, à condition bien sûr de s’assurer que la décision ait été prise de manière lucide et qu’effectivement il n’y ait guère d’espoir d’un changement de leur état ? En quoi le message du Christ, qui se veut libération de l’homme de toute souffrance, empêcherait-il qui que ce soit de décider librement de la manière de disposer de sa vie biologique, dont le Créateur lui a fait don ?
La médecine, un certain regard sur l’humain
En somme, l’éthique chrétienne propose à la pratique médicale de poser un regard de compassion sur les hommes et les femmes qui souffrent et de leur offrir une chance de vivre mieux, en tenant compte de leurs besoins propres. Ceci implique pour les médecins qui s’en inspirent de tendre au patient une main secourable quelles que soient leurs convictions, de se décentrer par rapport à eux-mêmes et à leurs préjugés et de faire des choix thérapeutiques avec discernement et beaucoup d’humilité ! Pour tout ceci, le Christ offre ses conseils et son amitié, qui transforment les relations et permettent d’aller au-delà de carcans théologiques souvent trop restrictifs.
Sa présence : tous les jours
Des jeunes de divers cantons romands profitent de cet espace de liberté pour évoquer un sujet qui les intéresse. Rencontre avec la Vaudoise Bénédicte Sahli.

Par Bénédicte Sahli | Photos : DR
Au fil des années en tant que catholique, je me suis rendu compte que je n’étais jamais aussi proche de Dieu que lorsque j’étais dans l’épreuve. C’est dans les évènements difficiles, quand tout me dépasse, que je place mon espérance dans le Seigneur et il est réconfortant de pouvoir m’en remettre à Lui, de Le laisser m’atteindre et m’aider. Toutefois, malgré le sentiment de proximité avec Dieu lorsque je souffre, une fois la tempête passée, il est difficile de maintenir un même engagement dans la relation que j’entretiens avec Dieu. En effet, dans la vie de tous les jours et avec les avancées qui permettent de contrôler chaque centimètre de sa vie, il est moins naturel de remettre les commandes au Créateur. Comment contrer cette tendance ?
C’est en me rendant en pèlerinage à Lourdes que j’ai réalisé que les piqures de rappel de l’existence de Dieu ne se trouvent pas seulement dans les moments de souffrance, mais aussi dans les retraites. En effet, loin de la routine, il est plus aisé de se mettre en communion avec l’Esprit Saint et de vivre jour après jour avec la présence du Seigneur. Un tel recueillement procure un nouveau souffle pour avancer au quotidien. Une seconde chose qui m’a particulièrement marquée à Lourdes fut de voir des foules s’amasser devant la grotte, à la messe ou pour le chapelet. Réaliser que chaque pèlerin vient déposer une intention, confier une personne, sa santé ou sa vie aux pieds de la Vierge nous invite d’une manière profonde et douce à en faire de même. Ce souvenir impressionnant marque et nous appelle à poursuivre sur le chemin de foi que nous avons vécu durant le pèlerinage. Vivre sa foi en communauté parmi d’autres croyants nous incite à voir l’action de Dieu sur nous et sur les autres au quotidien et à l’apprécier.
Seigneur, nous voici devant Toi !
Seigneur, nous voici devant toi en ce temps de rentrée. Une nouvelle année commence avec une invitation à prendre la route une nouvelle fois. Nous nous mettons entre tes mains, toi l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin.
Des «pierres» vivantes
Depuis plus d’un siècle, les communautés chrétiennes du Moyen-Orient sont confrontées à de nombreux défis. A l’occasion d’une conférence, au printemps dernier, la paroisse du Christ-Roi de Lancy a vécu un voyage exploratoire dans le berceau géographique de la chrétienté. Interview de l’orateur de la soirée, Pascal Maguesyan.
Par Myriam Bettens
Photos : Pascal Maguesyan
L’Association Chemin de solidarité avec les chrétiens d’Orient et les populations victimes des violences au Moyen-Orient (CSCO) a invité Pascal Maguesyan à venir s’exprimer sur la situation des chrétiens d’Orient et ce qu’il restait encore de leur patrimoine, dans une région où ils sont confrontés au défi de leur propre survivance. Le chargé de mission pour l’association Mesopotamia connaît sa partition, mais nous l’interpellons tout de même pour répondre à quelques questions en marge de son intervention.
Les attentats du Bataclan ont plus marqué les esprits que les perpétuels massacres des chrétiens d’Orient, pourquoi ?
Cela fait bien longtemps que les chrétiens d’Orient disent que l’islamisme progresse, aussi en Europe. Suite à l’attentat de la Cathédrale Sayidat al-Najat, en 2010, à Bagdad [préfigurant, par la violence et la méthode employées, l’attaque du Bataclan en 2015, ndlr.] il y a eu une vraie prise de conscience du drame que vivaient les chrétiens d’Orient. Mais nous étions encore loin d’imaginer que les actions criminelles de Daesh pourraient se porter également sur notre sol et de cette manière-là.
De quelle manière se positionner entre un angélisme qui prévaut parfois dans les relations avec le monde musulman et une méfiance tous azimuts ?
Le dialogue est un processus très exigeant. Il existe, à mon sens, une troisième voie. Celle-ci repose sur l’intelligence collective dont la société est capable pour dépasser les clichés. Cette capacité est nourrie par un grand nombre de représentants de l’islam appelant à la modération tout en dissociant l’Islam de ceux qui l’instrumentalisent à des fins criminelles.
Quelle est aujourd’hui la situation des chrétiens d’Orient et leurs perspectives ?
Par chrétiens d’Orient, je pense aux communautés natives dans ce territoire « source » de l’Alliance, qui va du Nil au Tigre. Les chrétiens qui y vivent sont pour l’essentiel des populations autochtones de traditions et de langues copte, guèze, syriaque, grecque, hébraïque, arménienne, turque, perse et arabe. Leurs espaces territoriaux s’y réduisent drastiquement et le 20e siècle a précipité ce mouvement : destruction des communautés arméniennes, assyro-chaldéennes et syriaques de l’Empire ottoman (1915-1918), cession par la France de la Cilicie (1921) et du Golfe d’Alexandrette (1939) à la Turquie, guerre civile (1975) et exil incessant des chrétiens libanais. Le 21e siècle prolonge cette tendance avec une pression fondamentaliste-islamiste croissante, comme en Syrie (depuis 2011) et en Irak (2003-2017). A cela s’ajoute la politique de l’Azerbaïdjan, qui vise l’éradication de l’identité arménienne par le blocus et l’asphyxie des 120’000 habitants de l’Artsakh. En définitive, les chrétiens d’Orient sont des résistants. Ils luttent pour se maintenir sur leurs terres. Cependant, comme en Irak depuis 2017, un nouvel horizon d’espérance s’est ouvert, là où les chrétiens ont pu reprendre racine. C’est le cas dans la plaine de Ninive et dans le Kurdistan d’Irak.
Un héritage immémoriel
L’association Mesopotamia réalise des missions culturelles et patrimoniales au cœur de la Mésopotamie, notamment en Irak, où le patrimoine a subi des outrages révoltants.
Mesopotamia a notamment réalisé un inventaire du patrimoine des communautés fragilisées à l’extrême (chrétiennes et yézidies) au travers d’un site web qui recense aujourd’hui plus d’une centaine d’édifices emblématiques irakiens. Mesopotamia organise également des expositions et des conférences. L’association mène également des programmes de restauration. Elle met en place enfin un ambitieux programme de camion du patrimoine en Irak.
Ces initiatives contribuent à la revitalisation de ces communautés autochtones confrontées à des destructions massives, parfois irréversibles.
A consulter sur mesopotamiaheritage.org

Les questions de Gabriel Le Bras

Par Pierre Guillemin
Photo : DR
Gabriel Le Bras (1891-1970) est un universitaire, juriste, sociologue des religions et en particulier sociologue de la religion catholique.
La sociologie catholique étudie la place du catholicisme dans les sociétés avec des méthodes scientifiques en y associant un objectif partiellement spirituel ou pastoral.
Gabriel Le Bras publie ses objectifs et ses interrogations autour de la question de la pratique de la religion catholique au début des années 1930. Mais la sociologie catholique ne prend son essor qu’après 1945, avec le concours d’hommes d’Eglise, au premier rang desquels figure Fernand Boulard.
Outils modernes
La sociologie catholique peut se caractériser par une démarche et la production de connaissances à partir de l’enquête de terrain et non par simple spéculation. Elle utilise des outils modernes d’investigation comme les sondages, le recours aux statistiques en cherchant à donner une vision la plus objective possible aux travaux menés. Mais c’est aussi une intention, car elle souhaite fournir les éléments scientifiques permettant d’infuser les principes du catholicisme dans l’espace social.
Dans son article fondateur de 1931, Gabriel Le Bras nous donne le fil directeur de sa pensée au travers des questions suivantes :
1) Qui (où, combien) sont les conformistes saisonniers qui viennent à l’église pour les grandes étapes de la vie ?
2) Qui (où, combien) sont les pratiquants qui assistent à la vie religieuse ?
3) Qui (où, combien) sont les personnes engagées dans des associations confessionnelles ?
4) Qui (où, combien) sont les personnes étrangères à la vie religieuse catholique ?
De nos jours, la sociologie catholique telle que pratiquée précédemment n’est plus en vogue. Si elle décrit les phénomènes, elle est incapable par ses méthodes d’expliquer ces mêmes phénomènes. Le sujet de la déchristianisation des sociétés occidentales en est un parfait exemple.
Mais les questions demeurent
En particulier, il sera intéressant de voir si l’évolution actuelle d’une partie de l’Eglise catholique, privilégiant, dans le sillage du pape François, une approche plus inductive sera à même de fournir les réponses qui nous manquent aux questions soulevées par la sociologie catholique.
Rappelons-le, la méthode inductive est une méthode de travail scientifique qui part d’un fait avec des données brutes, réelles et observables pour expliquer un phénomène.
L’intérêt de cette méthode est de trouver des explications grâce à des observations plus concrètes et moins théoriques des sociétés.
Quelles valeurs pour nos jeunes?
Un nouveau convoi!
Par Thierry Schelling
Photos : Sviatoslav Horetskyi
Quelle ténacité, quelle dévotion, quel enthousiasme même, malgré l’intolérable enlisement de cette guerre qui n’en finit pas – mais c’est malheureusement le propre d’une guerre, non ? Pas juste sa « perdurance » dans le temps, mais aussi parce qu’elle génère des solidarités, meut des personnes, agite des cœurs, réveille des générosités qui dormaient… Oui, au fond de l’humain se love un trésor de bonté. Et même le pire ne peut rien contre cette pugnace envie d’aider, d’aimer…
Le pèlerinage de Sviatoslav à Lourdes pour y rejoindre ses confrères des éparchies d’Allemagne et de France & Benelux a été l’occasion de déposer les fatigues au pied de Marie et de recevoir du Fils bien-aimé le sourire du devoir accompli. Dans l’humilité de nos faibles moyens. Mais avec l’arme de la foi…
La première des confessions pour les enfants de la communauté de Lausanne a été une autre façon de célébrer la vie… Sviatoslav est porteur de Celui qui est la Vie ! Merci à sa famille et aux paroissien.ne.s qui le soutiennent !


Pour le meilleur et pour le pire

Beaucoup ont parié qu’il deviendrait prêtre. Au lieu de cela, Peter To Rot a non seulement fondé une famille, mais aussi engagé sa propre vie pour défendre le mariage. Méconnu en Europe, il est vénéré par les catholiques d’Océanie.
Par Myriam Bettens | Photo: DR
C’est en 1912, que la ville de Rakunai, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a vu naître celui que beaucoup considéraient comme un leader né. A 21 ans à peine, Peter To Rot était déjà un catéchiste accompli et servait de bras droit au prêtre missionnaire de la paroisse locale. Ce dernier, croyant déceler en son collaborateur les germes d’une vocation sacerdotale, envisage de l’envoyer en Europe pour qu’il y fasse des études. Peter s’est donc préparé à ce ministère, confirmant tout ce que le missionnaire avait vu en lui : une étonnante capacité à enseigner, une connaissance approfondie de la Bible, une facilité à entrer en relation avec tout le monde et une forte influence sur les autres, en particulier sur les jeunes. Contre toute attente, le jeune homme se marie en 1936, mais poursuit néanmoins sa vocation de catéchiste laïc.
En 1942, les forces impériales japonaises envahissent toute la région et s’attaquent à ce qu’ils estiment être la « religion apportée par les Occidentaux ». Les missionnaires européens sont capturés et internés dans des camps de concentration et les lieux de culte détruits. Peter poursuit malgré tout sa tâche et prend en charge la communauté privée de curé. Il baptise, visite les malades, assiste aux mariages : son statut de laïc autochtone lui offre alors une relative sécurité. Or, les Japonais le surveillent de près, bien conscients qu’il constitue le seul point de référence pour les catholiques de la région. Mais les choses tournent court pour Peter lorsqu’il prend clairement position contre la décision des autorités japonaises d’introduire la polygamie dans son pays. A Noël 1944, les autorités japonaises l’arrêtent et l’emprisonnent dans un camp de concentration. Ils veulent rapidement se débarrasser de lui et la nuit du 7 juillet 1945, trois fonctionnaires assassinent en secret Peter To Rot par injection létale. Il est béatifié par le pape Jean-Paul II le 17 janvier 1995 lors de sa visite en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La chapelle du Closillon: dernière messe paroissiale
Une page d’histoire se tourne plus précipitamment qu’envisagé. La dernière messe paroissiale a été célébrée le samedi 17 juin à la chapelle du Closillon. Et pour cause, la vétusté du bâtiment exige une mise en conformité de tout le système électrique. Explication avec
Bernard Premand, président du Conseil de Gestion.
En librairie – juillet-août 2023
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres

La sainte au rocher
Philippe le Guillou
Dans cette nouvelle pérégrination religieuse et littéraire, Philippe Le Guillou revisite les lieux qui ont marqué la vie de Bernadette Soubirous : le « cachot » de Lourdes, où elle vécut avec sa famille ; le petit village de Bartrès, où elle gardait les moutons ; la Grotte de Massabielle, où « la belle Dame » lui est apparue ; sans oublier le couvent Saint Gildard de Nevers, où elle servit, avec humilité, les pauvres et les malades.
Ce texte, sensible et poétique, fait revivre Bernadette. Il retrace sa vie et dit surtout sa foi profonde, les épreuves qu’elle a traversées et le caractère exceptionnel de sa destinée.
Editions Salvator

En arrivant au Paradis
Richard de Seze
Une religieuse de la Drôme et un intellectuel parisien agnostique meurent. L’une arrive au Paradis, l’autre au Purgatoire. Devant eux, se dévoile la grande bureaucratie céleste : la réception des prières et leur traitement, la fabrique des saints et le repos des anges gardiens, les archives des fautes à réparer. Richard de Seze fait naître ici un merveilleux chrétien empreint d’humour et proche de nous sans jamais faire abstraction des vraies questions. Un conte plein de tendresse qui rend l’au-delà familier.
Editions du Cerf

Moi, Jean de la Croix
David Clair
Jean de la Croix est un immense poète, un réformateur de l’Ordre du Carmel et un mystique, promoteur d’une vision exigeante, mais tendre de l’être humain. C’est par le biais de la fiction que David Clair nous fait entrer avec subtilité et sensibilité dans la psychologie de cet être fascinant. S’affranchissant des cadres habituels, ce livre introduit le lecteur à une compréhension profonde d’un homme hors du commun, dont le message invite à se recentrer sur l’essentiel, à suivre son cœur et à renouer avec la subjectivité et la sensibilité. Un roman passionnant.
Editions du Cerf

Foucauld – Une tentation dans le désert
Jamar Dufaux
Charles de Foucauld fut, tour à tour, un riche héritier noceur, un officier débonnaire, un explorateur audacieux, un converti radical, un ermite au désert, un traducteur émérite, puis, l’ami des juifs et des musulmans, le frère universel. Cette BD se polarise sur les derniers jours de ce saint canonisé en 2022. Comme s’il pressentait sa fin proche, Charles tente de transmettre sa raison de vivre aussi bien à ses amis qu’à ses ennemis, en témoignant de l’amour de Dieu et de cette mystérieuse fraternité qui le lie à tous les hommes.
Editions Dargaud
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Que devient la Maison Cana?
L’on se souvient que la Maison Cana, près de Muraz, a accueilli tout d’abord une communauté de sœurs sous la direction du Père Bernard Müller et d’Anne-Marie. Puis elle a hébergé des ex-sœurs de la Communauté Saint-Jean. Aujourd’hui la maison Cana connaît de profonds changements, sous la coordination de Joëlle Carron, laïque consacrée, mandatée par notre évêque dans le domaine de la Diaconie et de la Solidarité et secondée dans sa tâche par le Conseil de Fondation de la Maison Cana.
Balades sur les sentiers paroissiaux
Voici venu le temps des vacances ! Le temps de ralentir, de souffler. De prendre du plaisir à marcher. Certains partiront loin. Au sud ou sur les sommets. D’autres resteront dans notre région. Ou alterneront les deux.
«Tentez la découverte»
La retraite spirituelle CPCR de Chabeuil 2023 « Comment renforcer sa foi ». Entretien rapporté par Patrick Riat, devenu un habitué des retraites données par les CPCR, un ami de la communauté CPCR de Chabeuil, et par ailleurs secrétaire du Conseil de Gestion de la paroisse de Muraz.
Collégiale: les peintures de Cocchi restaurées
Les échafaudages ont disparu juste à temps pour installer le reposoir de la Fête-Dieu : le porche de l’entrée de la porte Saint-Jean-Baptiste de la collégiale a retrouvé son aspect normal.
Patronale du 15 août à Vionnaz: quelle joie d’organiser cette fête!
Située au pied de Torgon, notre église surplombe le village de Vionnaz et fait partie du diocèse de Sion.
Balades sur les sentiers paroissiaux
Nous vous proposons de partir de Montbrelloz. Veuillez parquer à l’église actuelle. Si nous entrons, nous verrons dans le chœur une grande croix noire, faite avec deux troncs. Elle a été noircie par le feu et installée lors de la construction de l’église en 1965.
En pèlerinage à vélo aux Journées Mondiales de la Jeunesse !
Dûnya, 16 ans, se rendra à partir du 22 juillet aux JMJ de Lisbonne. Après un voyage en car jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, le pèlerinage se poursuivra à vélo jusqu’à Lisbonne au Portugal. A l’approche du départ il nous raconte sa motivation, sa préparation et ses attentes.
Parole à un groupe de l’Evangile à la maison
Qui de mieux placé pour parler de la Bible que des personnes qui la lisent ? Chaque lecteur peut y trouver un sens différent. C’est ainsi que nous donnons la parole à un groupe de lecture de l’Evangile à la Maison qui nous partage ce qu’est la Bible pour eux.
Les Yéniches de passage chez nous
A la fin du mois d’avril dernier, des Yéniches se sont installés sur la Place des Fêtes à Vouvry. Une visite surprise qui a éveillé notre curiosité et suscité une envie de les rencontrer. Nous avons contacté Patrick Birchler, membre de la communauté, qui a accepté de nous voir à Evionnaz, où ils avaient déjà déménagé quelques jours plus tard.
