Seul, pas esseulé

PAR THIERRY SCHELLING | PHOTO: FLICKR

J’aime ma solitude. J’ai besoin du silence qui imbibe l’atmosphère de ma cure après une journée occupée par et pour autrui. Et même en plein centre-ville, j’y respire le calme (double vitrage oblige), j’y apaise les tensions dues au ministère – je me rêve des fois bibliothécaire, c’est moins em…bêtant que certaines gens ! J’y rends grâce à Dieu pour toutes ces histoires sacrées que sont les Monique, Robert, Françoise, Maya, Inès, Liliane, Réjane, Laura, Chrystophe, etc., qui réjouissent ma vie sacerdotale !

J’y écoute beaucoup : l’Evangile du jour, les entrelignes de ma Tribune de Genève, une revue d’histoire, le Bon à savoir, pour me garder ancrer dans la réalité du monde.

Et puis j’aime et suis aimé ouvertement (pourquoi se cacher ?) : Selma, Hoda, André (mes ami.e.s de cœur), Kinan, Dana, Naya, Yara, Cédric, Monique, Claude (ma famille). Elles et ils m’équilibrent : chez eux, chez elles, je suis juste « Thierry », sans titre ni salamalec. Juste moi.

Ma vocation est rivée au Christ qui vit en moi, par Son Esprit que je discerne présent et agissant lorsque je fais ma relecture de journée (en me douchant ou me brossant les dents).

Oui, j’aime ma solitude : seul mais pas esseulé, plutôt social et donc solitaire parfois, par choix.

Conseil de paroisse : voici venu le temps des élections !

Il en va de la vie paroissiale comme du fonctionnement politique : l’autorité – en l’occurrence le Conseil de paroisse – doit se soumettre à intervalles réguliers au verdict des urnes. Ce sera tantôt le cas car voici venu le temps béni des élections ! Qui va apporter son lot de changements ! Donc le principal est la réduction du nombre de membres.

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« Un déséquilibre perpétuel ! »

PAR THIERRY SCHELLING
PHOTO: I.MEDIA

François l’a rappelé aux séminaristes étudiant à Rome, reçus en octobre 2022 : « La vie chrétienne est un perpétuel cheminement, où l’on tombe et se relève », a-t-il confié. « Il n’y a pas de plan de marche », continue-t-il, « que des conseils à donner et à recevoir », de son confesseur et d’un ou d’une accompagnatrice spirituelle.

Sage proximité

Et le Pape de rappeler que l’une des proximités qu’il encourage est celle entre prêtres… qui n’est jamais acquise et souvent délaissée pour la critique facile et lâche (dans le dos des confrères à peine rencontrés)…

Mais davantage, « restez connectés au Peuple de Dieu, pour sentir – et être même dérangés ! – par l’odeur des brebis ! », recommande-t-il.

Il prévient cependant ceux qui se préparent à être ordonnés, ainsi que leurs formateurs, de veiller aux addictions possibles : au téléphone portable, à l’alcool et même – il n’y va pas avec le dos de la cuillère – à la pornographie ! « Cela affaiblit le cœur de prêtre », assure-t-il. « Eliminez le lien, si possible, sur votre portable ! », enjoint-il.

C’est l’intimité avec le Christ qui va parer au risque de solitude et du remplissage malsain qu’elle peut causer : « Si le prêtre marche sur le chemin de Jésus, le Seigneur sera proche de lui à la fin », assure le Pape.

Solitude féconde

C’est la « solitude du juste », comme il l’appelle, qui reste la récompense en fin de vie pour un prêtre qui aura été « père jusqu’au bout ». Cette « solitude évangélique » nécessite que le prêtre veille à ne pas grandir amer vis-à-vis des gens et du monde. Cette amertume isole le prêtre graduellement : « Ne vous isolez jamais ! Jamais ! » et « Méfiez-vous de vous-mêmes », a-t-il exhorté au clergé de Rome en 2020.

En substance, le Pape invite chaque prêtre à considérer le Chemin de Croix, comme il est médité dans les églises, comme le paradigme du chemin d’un prêtre.

Enclave de Prévondavaux : la chapelle vaut le détour !

Aux confins de notre paroisse, dans une enclave fribourgeoise en terre vaudoise, nous pouvons découvrir le charmant village de Prévondavaux. Entouré de villages vaudois réformés, Prévondavaux est resté fidèle à la foi catholique, tout comme Vuissens, à quelques kilomètres de là. Bien que méconnue, la charmante chapelle de Prévondavaux, dédiée à saint Hubert vaut la peine d’un détour !

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Un engagement multifacettes

Des jeunes de divers cantons romands profitent de cet espace de liberté pour évoquer un sujet qui les intéresse.Rencontre avec Killian Bianchi, jeune Sédunois de 24 ans, passionné et engagé.

ENTRETIEN: JOËLLE CARRON
PHOTO: DR

Killian, tu es le premier jeune à être devenu JB (Jeune Bénévole en Eglise), lors du lancement de ce label diocésain, il y a quatre ans. La première volée « JB 3 » (dès 18 ans), dont tu fais partie, se termine bientôt. Tu encouragerais d’autres jeunes à s’y lancer ?
L’aventure JB, c’est extraordinaire ! On y grandit, on apprend. Les JB, c’est valoriser ses compétences, les découvrir et les développer ; mais aussi approfondir sa foi grâce à la Bible et à la théologie. Cette expérience unique a changé ma vie.

Etre chrétien, en tant que jeune, on doit l’assumer, comme un petit coming out. Et en même temps, c’est tellement beau ! On peut faire comprendre la Parole de Dieu de mille et une manières, une bonne nouvelle dans ce qu’on fait.

J’aimerais continuer. Coacher des JB 2 (dès 16 ans). Me mettre au service de l’autre et continuer mes engagements JB sur ma paroisse Saint-Guérin (Sion).

Depuis novembre 2020, tu es aussi conseiller général de la Ville de Sion.
Mon engagement politique est complémentaire à ma foi. Il vient de mes tripes et met en jeu des valeurs importantes pour moi : l’intégration, la solidarité, l’égalité, la défense des droits des minorités. J’ai commencé par m’engager comme membre du comité des Jeunesses socialistes du Valais romand, puis suis devenu vice-président du PS sédunois. Ma présence au Conseil général me permet de représenter la population et de porter la voix de ceux qu’on écoute peu.

Tu es responsable des finances de La Maisonnée, une structure qui accueille des femmes et des enfants en difficultés financières, psychiques et/ou sociales. Quel rapport avec ta foi ?
L’association La Maisonnée est d’identité ecclésiale, même si nous accueillons des femmes de toutes origines et convictions. Notre appel de chrétien est de nous mettre au service de l’autre, de manière très concrète ; ainsi nous offrons à ces mamans et enfants sécurité, logement et accompagnement. L’intuition de La Maisonnée est née au festival Theomania… Si ce n’est pas ça la grâce de Dieu ! Depuis sa création, Il est avec nous à chaque étape de la maison, chaque fois que nous avons osé espérer. Et notamment en termes de financement ! Il nous donne aussi toujours la force, la motivation de continuer.

Tes lieux, tes espaces de ressourcement ?
Les gens… Et le chant. Je suis passionné de musique. La reprise prochaine des répétitions du Chœur des Jeunes est une joie énorme, avec des jeunes magnifiques.

Le message de Killian :
« La joie vient du don », une phrase de Mère Teresa !

Homélie de l’abbé Marc Donzé aux obsèques de l’abbé André Dettwiler

Décédé en décembre, l’abbé André Dettwiler était un prêtre retraité apprécié dans notre paroisse. Nous publions ci-contre de larges extraits de l’homélie prononcée lors de la célébration des funérailles par son ami l’abbé Marc Donzé. Ils avaient fréquenté ensemble le séminaire.

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Découvrons notre église paroissiale

L’Essentiel vous proposera ces prochains mois une rubrique « Découverte ». En effet, tant d’entre nous entrent et sortent de l’église de Martigny mais combien en connaissent les secrets ? L’édifice est pourvu depuis deux ans de bornes qui ponctuent un circuit de visite audio-vidéo automatisé, simple et ludique dont notre curé Jean-Pascal est l’acteur. Vous retrouverez ces bornes de présentation thématique contre les piliers de l’église.

Par Fabienne Seydoux, adapté par Marcel Comby | Photos: DR

Lorsque nous entrons dans l’église paroissiale de Martigny construite à la fin du XVIIe siècle (1678-1680) en style toscan, notre regard se porte en premier sur le Christ en Croix. Alors que sur le maître-autel, on a, dans le tableau central, Jésus avant sa naissance, dans le ventre de sa mère et qu’on le voit, sur le haut, devenu enfant bénissant le monde, nous le trouvons ici, dans l’arc de la voûte, à la maturité de sa vie, à l’heure où il a fait l’offrande de sa vie pour le salut du monde.

En fait, comme chacun sait, ce n’est que tout récemment que cette splendide sculpture du crucifié, qui date du XVe siècle, a été installée ici ! C’est pourtant bien là qu’elle avait été posée à l’origine, lors de la construction de l’église. Pour des raisons inconnues, elle a été déposée en 1862 lors d’une restauration. Le crucifix a même longtemps quitté l’église pour séjourner un temps dans un musée à Sion, passé par l’église de Charrat, avant de revenir à Martigny. Mais on lui trouvait difficilement une bonne place. On a essayé de le mettre contre le clocher, puis, lors de la grande rénovation de 1993, au fond de l’église. La dernière rénovation de 2020 a permis de le remettre enfin à sa place d’origine, après 340 ans d’une étonnante pérégrination. 

La plus ancienne œuvre d’art présente dans cette église, c’est justement ce splendide crucifix. Il nous faut en effet revenir plus de 500 ans en arrière. Le 30 septembre 1495, Jean Boular de Vevey, artisan sculpteur de renom, signe la quittance pour le crucifix de Martigny. On est à l’époque gothique et le Christ y est figuré grandeur nature, avec une taille de 180 cm. Les traces de la flagellation sont bien visibles. Il faut dire qu’à l’époque l’Europe est marquée par la grande peste qui fait des ravages énormes. Le Christ y est représenté, avec un réalisme émouvant, un peu comme ces malades de la peste, avec des plaies au cœur, sur les bras, des ficelles colorées évoquant le sang qu’il a versé par amour. Saint Pierre s’exclamera : « C’étaient nos péchés qu’il portait sur le bois. » (1P 2, 24) Le crucifix rappelle la mort du Christ, mais sa position plongeante, juste au-dessus de l’actuel autel de célébration, conçu en 1993 dans un style résolument contemporain, par les architectes Chabbey et Boillat, renvoie spatialement au mystère de sa Résurrection. En effet, sur la table de l’autel, invisible, ressuscité, mystérieusement présent, il se donne désormais, à chaque célébration de l’Eucharistie, comme le « Pain de vie éternelle » au Peuple de Dieu qui s’est rassemblé pour faire mémoire de sa mort et de sa résurrection.

C’est un Christ qui nous invite à sortir de l’église et à agir pour lui. Au pauvre qui rentre dans l’église, il lui dit : tu es comme moi je te comprends, je vis ce que tu vis je viens t’encourager à avancer. 

Il y a quelque chose de splendide et ce Christ qui a 500 ans devient une actualité. Il n’est pas là pour faire un discours. Il est là pour être vu, pour dire : « Je t’aime, laisse-toi toucher par ma tendresse. »

Nous vous encourageons à prendre le temps de visiter notre Eglise paroissiale et à consulter les huit bornes de présentation qui vous aideront à mieux comprendre les œuvres d’art suivantes : le maître-autel, le crucifix, le baptistère, la chaire, les confessionnaux, la visite virtuelle du sous-sol archéologique, le clocher, l’orgue historique « Maerklin ». 
BONNE VISITE.

L’année des grands travaux paroissiaux

La dernière assemblée paroissiale, tenue le 7 décembre à Estavayer, a été pour le moins particulière. Outre l’adoption du budget de fonctionnement pour 2023, l’assemblée a surtout avalisé et, fait rare, à l’unanimité, des crédits d’investissement pour près de 2 millions de francs pour conduire sept chantiers. Du coup, 2023 sera l’année des grands travaux paroissiaux !

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Le chœur mixte d’Estavayer a choisi son nouveau chef

Lorsqu’un chœur doit choisir celui ou celle qui succédera à son chef en place depuis 30 ans, ce n’est pas tâche aisée ! Le chœur mixte d’Estavayer a dû se livrer à cet exercice en décembre
dernier. Il a choisi un chef chevronné, Jean-Louis Raemy, pour succéder à Jean-Pierre Chollet, qui se retirera l’été prochain.

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Les divers canaux de formation des employés de l’Eglise

Dans notre édition de décembre 2022, nous vous avons présenté les membres qui composent l’équipe pastorale de notre paroisse. Tous n’ont pas la même formation. Tous n’ont pas les mêmes tâches ! Il est vrai néanmoins que, pour travailler professionnellement en Eglise, les prêtres ne sont pas les seuls à disposer d’une formation poussée.

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Nouvelle rubrique : « La Bible au quotidien »

« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal […]

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La Réunion comme terrain d’expérimentation

En novembre dernier, Viviane Gay-des-Combes est partie vivre un temps de mission sur l’île de la Réunion à la suite d’une année de formation chrétienne qu’elle a vécue dans le sud-ouest de la France (Ecole Jeunesse Lumière du P. Daniel Ange). La rédaction lui a demandé de raconter un peu ce qu’elle y vivait.

Texte et photos par Viviane Gay-Des-Combes

Voilà déjà un mois que je suis accueillie avec mes amis au foyer de Charité du Tampon à la Réunion. Un mois que je m’acclimate à cette île, à ce nouveau mode de vie, à l’alimentation et à sa culture. Il ne se passe pas un jour sans que je fasse de nouvelles découvertes. Au début, le temps passait très vite. 

Tout à découvrir – La première semaine, j’ai découvert l’île et ses richesses en profitant pleinement de chaque instant qui m’était donné de vivre ici. Je me suis aussi imprégnée des lieux qui allaient m’accueillir. J’ai pris le temps de faire connaissance avec les personnes avec qui j’allais partager ce bout de chemin. La principale richesse découverte ici concerne l’aspect culinaire. Tous les fruits proviennent de l’île et le goût est incomparable par rapport à ceux que l’on mange chez nous. J’aime beaucoup rendre service à la cuisine et aider à la préparation des plats typiques. Le seul point négatif pour moi reste le piment. 

A ma place ? – Puis, peu à peu, une certaine routine s’installe et vient le temps où la distance avec mon pays natal et avec les personnes qui me sont proches se fait sentir. La question de savoir si je suis à ma place est aussi présente : est-ce que j’ai fait le bon choix de repartir une deuxième année ? Je me confie donc à Jésus, valeur sûre, que je retrouve partout où je vais et en qui je trouve ma force et ma paix. Dans mon cœur résonne cette parole : « Tu es mon serviteur, je t’ai choisi ; ne crains pas car je suis avec toi. » (Is 41, 9-10) Je comprends alors que ma place est bel et bien ici et je suis heureuse de pouvoir vivre cette expérience qui sera charnière pour ma vie, j’en suis certaine.

Au foyer – Notre quotidien est rythmé par une vie de prière soutenue. J’aime beaucoup ce verset que l’Eglise proclame lors du premier office de la journée. « Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche publiera ta louange. » (Ps 50, 15) Ce verset me parle beaucoup car la première parole de la journée que je prononce est lors de l’office des laudes. Nous avons aussi la chance de recevoir l’Eucharistie chaque jour. Remplis de cette force, la journée peut commencer. 

La vocation du foyer est d’accueillir des personnes en leur proposant de vivre des retraites. Les retraitants vivent une semaine de silence accompagnée d’enseignements et de temps de prière personnelle. Pour y avoir participé, ces retraites sont des temps forts où l’on voit vraiment Dieu à l’œuvre. J’ai aussi eu le temps de me redécouvrir à travers la Parole de Dieu qui regorge de trésor. Puis, en fin de journée, nous prions les vêpres et le chapelet ensemble.

Finalement, avant d’aller nous coucher, nous prions les complies personnellement ou en communauté.

Je vous souhaite une belle et sainte année 2023 à chacun et vous porte dans mes prières.

Quelques reflets de Noël

Le pape François a choisi le mot « humilité » pour qualifier Noël. Personnellement, j’ai choisi « belle collaboration. ». Après cette période bien compliquée du covid, nous avons apprécié de retrouver des assemblées bien présentes pour vivre ces célébrations de la nativité.

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Une proposition…

PAR MYRIAM BETTENS | PHOTO : URBAN-EVENTS

… de jeu de piste pour se faire mousser

«Le Professeur a découvert parmi les nombreux documents jaunis appartenant à son grand-père des textes énigmatiques de la légendaire Chope d’or aux pouvoirs magiques. Celle-ci serait introuvable depuis des centaines d’années. Aujourd’hui, pour seule trace de son existence, le journal du Professeur qui vous guidera dans votre quête».

Ce rallye composé d’énigmes autour de la bière vous emmènera à la découverte des secrets et histoires insolites de la vieille ville de Genève tout en dégustant des bières à l’aveugle !

Tous les samedis jusqu’au 20 mai 2023 au tarif de Fr. 40.– et à partir de 16 ans.

Plus d’informations et réservations sur https://www.urban-events.ch/rueeverslorge

… de samedi givré !

«Il est temps de revêtir votre imper d’espion pour pouvoir résoudre les énigmes et trouver le code pour désamorcer l’arme du Professeur Givré». Ce jeu de piste pour les enfants de 5 à 13 ans les emmènera au travers de la ville de Genève pour récolter des indices afin de sauver la ville… avant qu’il ne soit trop tard. A la clef: de délicieuses glaces artisanales conçues par des glaciers locaux.

Tous les samedis jusqu’au 29 avril 2023 au tarif de Fr. 12.– pour les enfants de 5 à 13 ans.

Plus d’informations sur les dates et pour les réservations sur:

https://www.urban-events.ch/cag-geneve

La vie est mouvement

PAR L’ABBÉ DANIEL REYNARD
PHOTO: RAPHAEL DELALOYE

La vie est mouvement, rien n’est stable ou immobile, «panta rhei» disaient les grecs, ce qui signifie : toutes les choses coulent et passent.

Ne luttez pas contre ce mouvement, au contraire saisissez ce changement comme une chance.

Face aux irruptions de l’inattendu dans nos vies, deux émotions nous touchent, d’une part nous nous réjouissons de la nouveauté et d’autre part, nous ressentons une certaine crainte.

On peut se bloquer ou être parfaitement à l’aise, souple et prêt à recevoir le mouvement que provoque cette nouveauté.

Les esprits chagrins diront: «On sait ce qu’on a, on ne sait pas ce qu’on aura ! »

Au contraire:

Oser découvrir la richesse d’un avenir nouveau, différent de celui que nous avions imaginé…

Oser espérer que le neuf sera ou deviendra aussi bon, sinon meilleur que le vieux.

Oser abandonner ce que l’on connait pour découvrir que « ce qui vient » est différent mais pas forcément mauvais… même si ce qui vient n’est pas ce que nous attendions !

Pour cela, il faut entrer dans une dynamique de renouveau qui ne nous laisse pas continuer avec nos rêves passés… il faut abandonner nos rêves pour vivre la réalité… il faut abandonner la réalité rêvée pour vivre la réalité telle qu’elle se présente à nous…

En nous, Dieu nous offre le renouveau par son Esprit Saint, c’est cette certitude qui permet d’aller au-delà des apparents échecs vers un renouveau… comme le dit le prophète Esaïe 40, 31 : « Ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme l’aigle ; ils courent et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent point… »

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