Une nouvelle année : entre la peur et la foi

Au moment d’entrer dans une nouvelle année, notre cœur peut être « pris » par une certaine peur, une certaine angoisse diffuse.

Pas très loin de chez nous, en Ukraine, à quelque 2 heures et demi d’avion, une guerre fait rage, semant jour après jour depuis bientôt une année, la ruine, la misère, l’exode, la mort. Ce conflit ne risque-t-il pas de s’étendre aux pays voisins de l’Ukraine ? Quand donc cette guerre prendra-t-elle fin ? lorsque toute une armée aura été saignée à blanc ? et alors la guerre cessera, faute de combattants…

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En librairie – janvier 2023

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Quelques mots avant l’Apocalypse
Adrien Candiard

L’Apocalypse n’est pas ce que vous croyez… Adrien Candiard livre des livrets spirituels et incisifs qui invitent à méditer sur notre époque. On n’a jamais tant parlé de catastrophes qu’aujourd’hui : climat, pandémie, guerre. Devons-nous craindre la fin des temps ? Celle-ci n’est-elle qu’une étape ? L’auteur interroge les textes du Nouveau Testament qui l’évoquent pour y chercher des raisons d’espérer. C’est un livre décapant qui ne ferme pas la porte sur « la fin des temps » mais, au contraire, ouvre une perspective, à partir de la lecture que ce frère dominicain fait des écritures bibliques.

Editions du Cerf

Acheter pour 18.00 CHF

Un an avec les saints
Thierry Fourchaud

L’auteur a choisi 45 saints célèbres. En étudiant leur parcours de vie, il réalise qu’aucune de leur histoire n’est simple. Cette constatation nous rejoint, car nous avons aussi des parcours compliqués. Malgré leurs épreuves, ils sont toujours victorieux finalement ! Les saints ont chacun une manière particulière et efficace de s’adresser à Dieu. Ce livre nous apprend à mieux les prier, car ils n’attendent qu’un signe de nous pour nous aider.  

Editions La Bonne Nouvelle

Acheter pour 15.10 CHF

Père Elijah
O’Brien – Oswald – Doucet

Père Elijah est le récit d’un moine carme, ancien homme politique israélien et rescapé de la Shoah, appelé par le Pape à une mission particulièrement périlleuse. Sorti de son monastère du Mont Carmel, le Père Elijah se retrouve dans un tourbillon où se croisent les forces les plus ténébreuses. A qui pourra-t-il faire confiance et comment pourra-t-il accomplir sa mission ? L’épreuve à laquelle il est soumis prend au fil des pages une dimension politique et spirituelle des plus complexes et passionnantes. Adaptation en BD du fameux roman de M. O’Brien, cette histoire palpitante devrait vous permettre de plonger dans l’univers intrigant du Père Elijah. 

Editions Salvator

Acheter pour 25.20 CHF

Le temps de la bonté
Jacqueline Kelen

C’est l’histoire d’un homme pieux et généreux nommé Tobit. Comme tous les justes, il doit traverser les doutes et la nuit de l’épreuve sans se détourner de Dieu. C’est aussi l’histoire d’une jeune fille, Sarra, qu’un démon empêche de se marier, mais qui demeure digne et confiante. C’est enfin le voyage initiatique d’un fils, le jeune Tobie, guidé et conseillé par l’Ange Raphaël. A partir d’un beau récit biblique composé au IIIe siècle avant Jésus-Christ, ce livre magnifique nous rappelle que, sur terre comme au ciel, le temps de la bonté et de la bénédiction n’est pas révolu.

Editions du Cerf

Acheter pour 32.30 CHF

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La 6e Journée des pauvres à Fribourg

A l’occasion de la journée mondiale des pauvres, les paroissiens du décanat de Fribourg ont été invités, le 13 novembre 2022, à un geste de solidarité avec les plus démunis. Lors de divers ateliers, ils ont confectionné des cartes, des biscuits et de petits cadeaux qui seront remis pour Noël, à des prisonniers, des requérants d’asile et des gens de la rue.

PAR MAURICE PAGE
PHOTOS : CATH.CH

« Mets un peu plus de farine, sinon la pâte va coller à la table et au rouleau à patisserie ! » L’ambiance est animée et joyeuse à l’atelier biscuits réuni à la salle de paroisse de Saint-Pierre, dans une chaude odeur de milanais et de brünslis. « Face à la pauvreté grandissante, je suis heureuse de pouvoir apporter par mes biscuits  » un peu de douceur dans un monde de brutes  » comme on dit », raconte Valérie, une des pâtissières d’occasion.

« Quand je pense à toi, je pense à moi »

Maria de son côté, entonne à tue-tête, la chanson des « Restos du cœur » : « Aujourd’hui, on n’a plus le droit ni d’avoir faim, ni d’avoir froid. Dépassé le chacun pour soi. Quand je pense à toi, je pense à moi… »

« Nous avons entendu le message du pape François qui nous appelle à l’action pour nous mettre au service des plus démunis », explique Olivier Messer, responsable pour la diaconie du décanat de Fribourg. « Plutôt que de simplement glisser un sou à la quête ou de faire un don, il nous a semblé
important de pouvoir offrir quelque chose fait de nos mains. Au-delà d’une aide matérielle qui reste nécessaire, c’est une façon de dire aux plus démunis qu’ils ont une valeur à nos yeux et que nous pensons à eux. Ce qui n’a rien à voir avec la valeur de l’objet. »

A l’atelier cartes, Fabio renchérit : « J’ai voulu apporter quelque chose même si c’est très peu. C’est le plaisir de donner, de se donner, sans attendre quelque chose en retour. »

Les cartes, biscuits et petits cadeaux seront remis, durant la période de Noël, aux prisonniers, aux requérants d’asile et aux gens de la rue par l’intermédiaire des aumôneries spécialisées.

La 6e journée des pauvres

Un regret néanmoins: les ateliers proposés dans les paroisses n’ont pas attiré un grand nombre de personnes. « La journée des pauvres, promulguée par le pape François en 2017, n’est pas encore entrée dans les mœurs et les mentalités des paroisses. En outre, après deux ans de covid, il n’est pas si facile de relancer les activités de ce genre », reconnaît Olivier Messer.

Un regret qui n’entache pas l’enthousiasme de Maria : « En venant, jamais je n’aurais pensé que je rigolerais autant. La prochaine fois, je ferai des  » struffolis  » de chez moi à Lecce, dans les Pouilles. »

22 février: Scout un jour, scout toujours !

Alors que Mova 2022 est encore dans nos mémoires, voici arrivée la journée mondiale du scoutisme : le 22 février. Cette date coïncide avec la date de naissance du fondateur Robert Baden-Powell, le 22 février 1857. C’est surtout une belle occasion de montrer son appartenance à cette communauté forte de plus de 35 millions de membres ; chaque scout est invité à se rendre au travail, aux cours ou dans ses activités avec son foulard !

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Crèches dans nos quartiers

quelques clichés de cette édition. Certaines autres crèches sont placées derrière une vitrine et le reflet ne permet pas de les photographier convenablement, mais elles valent le détour et méritent d’être vues «en vrai». Un grand merci aux groupes, institutions et artistes pour votre fidélité créative année après année. Depuis plus de 10 ans, vous nous offrez un Avent autrement avec Jésus au cœur de notre Noël.

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Le langage de l’art sacré

PAR JUDITH BALET HECKENMEYER
PHOTOS: JUDITH BALET HECKENMEYER, CHRISTIANE MICHAUD

Comment représenter ce qui est sacré? Arrivera-t-on jamais à représenter cette flamme qui habite l’âme? Nos moyens sont dérisoires face à cette immensité d’amour qui emplit tout notre être. Ce langage est fait de symboles, de touches personnelles qui restituent la vision de chaque artiste et qui ne sera que partielle, momentanée. On ne peut pas prendre une photo d’une personne et prétendre que c’est toute sa vie! Le langage utilisé pour exprimer le sacré me semble donc être un cliché, un instantané de communion avec ce qui élève le cœur et l’âme de celui qui s’exprime par l’art.

En pensant à l’art sacré, je revois les magnifiques sculptures de Jean-Pierre Augier que j’ai découvertes au Grand-Saint-Bernard. Comment cet homme peut-il, avec des faux, des pièces de métal froides et coupantes, faire passer autant d’amour, de délicatesse et de sacré dans ses œuvres? Il en est une à Martigny, devant la maison de la visitation derrière l’église. Ce qui naît de ces pièces de métal, par les mains de M. Augier, est juste renversant, bouleversant.

Dans un autre registre et avec d’autres matériaux, Christiane Michaud (de Fribourg) peint. Depuis plusieurs années, ses toiles sont habitées, inspirées par la foi. Elle a peint nombre de suaires. Ses œuvres sont également empreintes de délicatesse, de finesse et laissent une belle place à la contemplation.

L’art sacré serait-il une invitation, un prétexte à la contemplation, au recueillement ? Certains parlent français, d’autres allemand. L’art sacré nous parle par des textes, de la musique, des chants, des sculptures, des peintures, des fresques, des bâtisses. Chacun y est sensible différemment et à sa manière, selon son tempérament, selon ce qu’il traverse, selon l’ouverture de son cœur au plus grand que soi, au meilleur de chacun qui s’exprime.

Ouvrons nos yeux et laissons-nous pénétrer par tout ce qui réveille le sacré en nous, surtout en ces temps de la nativité, ouvrons notre cœur à Dieu et ses multiples manifestations d’amour.

Jeux, jeunes et humour – décembre 2022

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

Pourquoi à Noël Jésus est-il appelé Emmanuel ?
Lorsque l’ange Gabriel demande à Joseph d’appeler du nom de Jésus – qui signifie sauveur – l’enfant qui va naître, l’Evangile de Matthieu rapporte aussi une parole du prophète Isaïe : « Voici que la Vierge concevra un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel qui se traduit par Dieu-avec-nous. » Et ce, pour souligner le réalisme de l’Incarnation, sens de la fête de Noël.

par Pascal Ortelli

Humour

Un couple visiblement très amoureux est assis à une table de restaurant. Soudain l’homme glisse de la banquette et disparaît sous la table. 
Voyant que la jeune femme semble ne s’être aperçue de rien, le maître d’hôtel s’approche et lui dit :
– Madame, je crois que votre mari est tombé sous la table.
– Non, vous faites erreur. Mon mari c’est le Monsieur en gris qui vient d’entrer dans votre restaurant.

par Calixte Dubosson

Les ursulines filles de Marie Immaculée

De nombreuses communautés religieuses sont présentes en Suisse romande, comme autant de témoins de la vitalité et de la diversité de l’Eglise. Ce mois-ci, cap sur les ursulines filles de Marie Immaculée.

PAR PASCAL ORTELLI | PHOTO : DR

Origines : la congrégation a été fondée par le bienheureux Zéphyrin Agostini en 1860 dans le but de créer une école pour les filles à Vérone. Aujourd’hui, elle compte plus de 400 sœurs réparties dans une soixantaine de maisons principalement en Italie et à Madagascar, mais aussi en Amérique du Sud et en Afrique de l’Ouest.

Comme mère et modèle de vie, il leur propose sainte Angèle Mérici qui a créé en 1535 l’ordre de Sainte-Ursule à Brescia. Son originalité réside dans le fait que ce nouveau mode de vie religieuse rassemble des sœurs non cloitrées qui, initialement, ne vivaient pas en communauté. Aujourd’hui, plus de quarante familles religieuses se réclament d’Angèle Mérici.

Mission : faire tout le bien possible avec un zèle inlassable pour l’éducation humaine et chrétienne de la jeunesse.

Dates clés

1923: Approbation diocésaine

1940: Approbation pontificale définitive

1960: Ouverture d’une première maison en dehors de l’Italie à Madagascar

2000: Arrivée à Genève

Présence en Suisse romande : les sœurs sont installées au Grand Saconnex où elles s’occupent des enfants de la Garderie (Villa Margherita) gérée par la Mission catholique italienne. A Genève, dans le foyer Villa Clotilde, elles gèrent une pension pour étudiantes et sont engagées dans différentes activités paroissiales et en aumônerie.

A noter que les ursulines des maisons de Fribourg, Sion et Brigue proviennent d’une autre branche d’inspiration jésuite, fondée en 1606 à Dole en Franche-Comté par Anne de Xainctonge.

Une particularité : un style de vie religieuse non cloitrée novateur pour l’époque.

Pour aller plus loin : upnsj.ch/la-communaute-des-soeurs-ursulines/

Etre ursuline pour moi c’est…

Par sœur Rossana Aloise, Villa Clotilde Genève

« Cultiver un accueil inconditionnel et une attention à la personne, des attitudes qui me renvoient au Christ, à sa proximité pour apporter la vie et la liberté. Dans le simple partage de la vie quotidienne, la prière, l’activité apostolique, je me suis sentie chez moi et mon désir est de faire en sorte que chaque personne que le Seigneur me donne à rencontrer se sente chez elle et puisse retrouver un reflet du visage du Christ accueillant et bienveillant. »

En librairie – décembre 2022

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Retrouver le goût de la vie
Anselm Grün

Lorsque nous nous heurtons à la frustration et à l’impuissance, quand le chemin que nous avons pris ne nous a finalement menés nulle part, nous nous sentons vidés, épuisés et sans désirs. C’est le burn-out de l’âme. Anselm Grün nous montre comment faire face à ces moments de vide, d’angoisse, voire d’effondrement, qui peuvent être autant d’opportunités de revenir sereinement à soi. En effet, ces grandes fatigues ont la capacité insoupçonnée de nous mener vers l’essentiel de notre vie : le rythme de notre âme et de notre corps, afin de retrouver la source de vie au plus profond de nous.

Editions J’ai lu

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S’élever dans la lumière du vitrail
Martial Python

Le vitrail a cette belle vocation consistant à transfigurer l’atmosphère qui règne dans les sanctuaires la rendant ainsi plus immatérielle. La poésie des couleurs se réfractant dans leurs espaces étreint jusqu’à faire vibrer notre âme, nous élevant ainsi à la contemplation des grands ailleurs. Pour vivre cette démarche, sont proposées plusieurs églises et chapelles du pays de La Glâne, une terre ayant beaucoup inspiré les artistes et spécialement ceux qui ont fait chanter la lumière avec l’art du vitrail. Martial Python nous en dévoile plusieurs facettes dans un style simple et accessible.

Editions Cabédita

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L’Eglise brûle
Andrea Riccardi

Les flammes qui ont dévoré Notre-Dame de Paris sont le signe, nous dit Andrea Riccardi, de l’incendie que connaît l’Eglise. Recul de la pratique, des vocations, de l’influence publique et culturelle : partout, en France, en Europe, sur les autres continents, l’inquiétude monte. Le christianisme traverse-t-il une des épreuves qui l’ont fortifié hier ou court-il vers un irrésistible déclin demain ? Et si, plutôt que de se lamenter ou de se raidir, il s’agissait de vivre la crise ? D’entrer en lutte, non pas contre les ennemis supposés du dedans ou du dehors, mais en combattant ces deux fléaux que sont le discrédit et l’indifférence ? Il fallait le fondateur de Sant’Egidio pour nous montrer comment l’Eglise qui brûle peut être l’Eglise qui, renaissant de ses cendres, annoncera comme jamais l’Evangile.

Editions du Cerf

Acheter pour 33.00 CHF

Don Bosco
Guri Suzuki

Dans cette bande dessinée japonaise, deux adolescents d’aujourd’hui, Riku et Mana, se retrouvent en Italie à l’époque de la fondation de l’Oratoire par Don Bosco. Entourés des jeunes accueillis à l’Oratoire, de Dominique Savio, de Maman Marguerite, ils vivent avec eux des moments qui les font grandir, sous le regard bienveillant et juste de saint Jean Bosco. A la fin, ils reviennent à leur époque, transformés et grandis. Don Bosco, par sa vie exemplaire et son amour pour les jeunes, ne cesse d’être une source d’inspiration encore aujourd’hui.

Editions Mame

Acheter pour 16.20 CHF

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Missionnaire de la « charité »

A Renens, les personnes confrontées à la faim, au froid, qui se retrouvent sans toit ou sans emploi ont certainement croisé la route de Jean de Dieu Rudacogora. Aumônier pour la pastorale sociale et de rue de l’Eglise catholique vaudoise, celui qui a le souci de cette précarité porte un prénom bien programmatique.

PAR MYRIAM BETTENS | PHOTOS : JEAN-CLAUDE GADMER

Jean de Dieu, c’est un prénom programmatique. On peut dire que vous avez pris à la fois le patronyme et la vocation du saint du même nom ?

J’ai participé récemment aux 20 kilomètres de Lausanne. Comme mon prénom n’est pas très courant en Suisse, ils ont cru que mon prénom était « Jean » et mon nom de famille « de Dieu ». Sur le dossard il était donc inscrit « Dieu » et lorsque je courais à travers Lausanne les gens criaient : « Allez Dieu ! » Je suis né au Congo dans une famille très catholique. A ma naissance, il était alors interdit de donner des prénoms chrétiens. Mes parents ont choisi un prénom rwandais qui signifie « j’appartiens à Dieu ». Lorsque les prénoms chrétiens ont été à nouveau acceptés, le saint le plus proche de mon prénom était Jean-de-Dieu. J’ai été renommé ainsi. Ce saint m’inspire dans tout ce que je fais. Son engagement envers les malades et les pauvres me parle particulièrement dans mon ministère.

Dans un pays « propre en ordre » comme la Suisse, c’est paradoxalement le non-respect du droit des individus (droit du bail et du travail) qui les conduit vers vous…

On voit la Suisse comme un pays où il y a peu de pauvreté, organisé et dont les lois et règlements protègent les citoyens. On pense donc que ce type de situations n’existent pas. Dans mon ministère, je côtoie bien des précarités, mais cachées. Pour vous donner un exemple, une dame est arrivée en Suisse avec la promesse d’un emploi. Depuis, elle travaille pour trois francs par jour de 8h du matin à 20h. Ces gens sont exploités et en dehors du système.

Comment faites-vous pour que cette aide ne soit pas perçue comme de la charité ?

L’idée est vraiment de les aider à trouver la solution eux-mêmes afin qu’ils soient autonomes. Ici, c’est un endroit où l’on peut souffler un moment. Un cadre de confiance où les gens trouvent une écoute, un accompagnement et des pistes pour stabiliser leur situation.

Qu’est-ce que la perspective de la fin d’année et des fêtes amène comme inquiétudes supplémentaires ?

Ceux qui disposent d’un permis de travail s’inquiètent de n’avoir personne avec qui partager ce moment festif et de l’impossibilité financière d’offrir un petit cadeau à leurs proches. Les personnes sans-papiers, quant à elles, ont tout laissé pour essayer d’améliorer le quotidien de leur famille restée au pays, mais aujourd’hui, elles se retrouvent dans une situation pire encore et ne peuvent ni envoyer d’argent, ni même espérer rentrer pour les fêtes.

La Pastorale sociale et de rue de Renens, le Collectif vaudois de soutien aux sans-papiers (CVSSP) et le service de la Cohésion sociale de la ville de Renens ont obtenu en 2020 des fonds de la Chaîne du Bonheur pour venir en aide aux victimes des mesures prises pour endiguer la pandémie du COVID-19… De quelle manière ?

Nous avons mis en place une permanence. Une fois par semaine, ces personnes « inconnues du système » venaient nous voir et nous regardions en premier lieu s’il y avait une possibilité de trouver un soutien ailleurs, comme par exemple des subsides aux assurances maladie, une aide sociale ou même le chômage. Dans le cas contraire, nous apportions une aide financière directe par le paiement des factures d’assurance maladie ou de loyer. Même si ces personnes disposent de papiers en règle, elles ne demandent pas d’aide par peur de perdre leur permis. De plus, il n’y avait pas toute la bureaucratie qui effraie les bénéficiaires.

Les organisations qui ont mis en place ces permanences ont mandaté la Haute école de travail social de la santé Lausanne (HES-SO) pour documenter cette action. Qu’est-ce que cette enquête a révélé ?

Grâce à ce rapport, nous avons pu montrer et documenter cette réalité. Cela va lentement, mais cela a tout de même essaimé. Des associations et des personnes individuelles m’appellent pour demander de quelle manière elles peuvent aider concrètement. Grâce à cette action, les communes alentour ont également débloqué une aide pour ces personnes qui existent et vivent des situations difficiles en marge de notre société.

Biographie express

Jean de Dieu Rudacogora est marié et papa de trois enfants. Il est né le 12 janvier 1973 en RDC. Après trois ans de philosophie au Congo, d’une année de noviciat en Zambie et deux ans d’insertion pastorale en Tanzanie, il entame une licence en théologie à Londres. Depuis 2011 dans la pastorale sociale et de rue à Renens, il considère que « l’accueil, l’écoute et l’accompagnement des personnes vivant toutes sortes de précarité [le] ramène [aux siennes] » et ce cheminement lui apporte beaucoup plus qu’il n’apporte lui-même.

L’aumônier est marié et papa de trois enfants.

Abbé Gérald Carrel, 25 ans de présence en milieu hospitalier

Accompagner ! Un beau verbe ! Mais pas facile à conjuguer à l’actif. Même quand vous avez décidé de faire de l’accompagnement spirituel votre activité principale. Pour l’abbé Gérald Carrel, aumônier à l’hôpital Riviera-Chablais de Rennaz, l’accompagnement est carrément un « credo de vie ». Rencontre avec un prêtre qui a frôlé la mort à cause du COVID, mais continue à accompagner. Parce qu’il parle de cette forme de ministère comme d’un cadeau !

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Quel avenir ?

Dans cette rubrique, L’Essentiel propose aux Evêques des diocèses de Sion et de Lausanne-Genève-Fribourg, à l’Abbé territorial de Saint-Maurice et à leurs représentants de s’exprimer sur le sujet de leur choix. Ce mois, c’est Mgr Alain de Raemy qui prend la plume.

PAR MGR ALAIN DE RAEMY, ÉVÊQUE AUXILIAIRE DU DIOCÈSE DE LGF ET ADMINISTRATEUR APOSTOLIQUE DU DIOCÈSE DE LUGANO

La crise climatique bien perceptible, la crise énergétique tout aussi sensible, la crise politique trop évidente et les crises de valeurs, telles que celles du genre ou de la famille, si présentes, nous bousculent, nous inquiètent et peuvent aller jusqu’à nous angoisser.

Il arrive trop souvent d’entendre des adultes soulagés d’avoir vécu leur jeunesse avant et des jeunes quelque peu perturbés par tant d’incertitudes affichées.

Dans la foi, nous sommes aussi déstabilisés. Les abus de toutes sortes partout constatés, les relèves nulle part assurées, les plus grandes certitudes contestées…, pas de quoi tranquillement continuer. L’avenir est bien sombre, pour ne pas dire bouché. Mais peut-être faut-il mieux remarquer ce qu’il nous est donné de prier.

Quand, à la Messe, après la consécration du pain et du vin, le prêtre proclame ou chante : « Il est grand le mystère de la foi ! », il ne dit pas : « Que c’est mystérieux tout ça ! » Le mystère, ce n’est pas ce qui est et reste obscur, c’est au contraire ce que je découvre parce qu’on me l’a révélé. Le mystère de la foi n’est donc pas ce qui reste caché, mais au contraire ce qui est dévoilé, mais que jamais je n’aurais pu imaginer. Je me sens dépassé, oui, mais pas largué. Je suis initié à une beauté et à une profondeur que je n’aurais jamais pu m’inventer ou me représenter. Je suis surpris mais béni.

Ce monde gémit effectivement dans les douleurs d’un enfantement. Saint Paul le dit. Pourtant, dans toutes ces douleurs, un seul cri a de l’avenir : viens Seigneur Jésus ! Oui, il viendra : nous proclamons ta mort, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. Inimaginable…mais vrai !

En tant que chrétiens, plus que quiconque, nous avons donc toutes les raisons d’espérer, de continuer à contribuer, dans toutes les crises, et même les pires, à un avenir meilleur. Quand on sait qu’Il reviendra pour tout mener à son accomplissement, aucun effort de bien ou pour le bien n’est inutile. Bien au contraire, chaque contribution pour un bon changement est comme une avance sur la plus grande vérité, celle d’un monde par Dieu aimé et qui ne sera donc jamais abandonné. Si Jésus est ressuscité dans le passé, c’est pour en imprégner tout l’avenir et jusqu’au bout de tout.

L’avenir c’est Lui, et rien d’autre que Lui. Les jeunes ont un immense et magnifique avenir devant eux et nous tous également. Travaillons-y !

« Apprenez à faire le bien, recherchez la justice »

Cette année, ce sont les chrétiens du Minnesota (Etats-Unis) qui ont choisi et travaillé le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2023. Ils nous partagent leur réflexion et nous vous invitons à prier avec eux durant les huit jours qui sépare le 18 du 25 janvier. Le thème retenu s’ancre dans la parole suivante : « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice. » (Is 1, 17)

TEXTE ADAPTÉ PAR PASCAL TORNAY
IMAGES : DR

Isaïe exhorte le peuple de Dieu de son temps à apprendre à faire ensemble le bien, à rechercher ensemble la justice, à secourir ensemble les opprimés, à faire droit à l’orphelin et à prendre la défense de la veuve ensemble. Le défi lancé par le prophète ne nous concerne-t-il pas également aujourd’hui ?

Et nous, comment pouvons-nous vivre notre unité en tant que chrétiens afin d’apporter une réponse aux maux et injustices de notre temps ? Comment pouvons-nous engager le dialogue, accroître la sensibilisation, la compréhension et notre intuition par rapport aux expériences vécues par les uns et les autres ?

Ces prières et ces rencontres du cœur ont le pouvoir de nous transformer – individuellement et collectivement. Soyons ouverts à la présence de Dieu dans toutes nos rencontres, alors que nous cherchons à nous transformer, à démanteler les structures sources d’oppression et à guérir les péchés du racisme. Ensemble, engageons-nous dans la lutte pour la justice dans notre société. Nous appartenons tous au Christ.

Prier huit jours pour l’unité en communion avec tous les chrétiens

Prière 1er jour : Apprendre à faire ce qui est juste. – Seigneur, tu as appelé ton peuple de l’esclavage à la liberté, donne-nous la force et le courage de chercher ceux qui ont besoin de justice.

Prière 2e jour : Quand la justice est faite. – Dieu, tu es la source de notre sagesse. Accorde-nous la sagesse et le courage de faire (la) justice, de réagir face à ce qui ne va pas dans le monde et d’agir pour le rendre juste.

Prière 3e jour : Faites la justice, aimez la miséricorde, marchez humblement. – Père aimant et miséricordieux, élargis notre regard afin que nous puissions voir la mission que nous partageons avec tous nos frères et sœurs chrétiens, qui est de montrer la justice et la bonté de ton Royaume.

Prière 4e jour : Regardez les pleurs des opprimés. – Dieu de justice et de miséricorde, fais tomber les écailles de nos yeux pour que nous puissions vraiment voir l’oppression qui nous entoure.

Prière 5e jour : Chanter un chant du Seigneur en terre étrangère. – Dieu des opprimés, ouvre nos yeux sur le mal qui continue d’être infligé à nos frères et sœurs en Jésus Christ.

Prière 6e jour : Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits… c’est à moi que vous l’avez fait. – Dieu d’amour, nous te rendons grâce pour la sollicitude et l’amour sans fin que tu nous offres.

Prière 7e jour : Ce qui est aujourd’hui ne doit pas obligatoirement le rester. – Dieu de l’espérance, aide-nous à nous souvenir que tu es près de nous quand nous souffrons.

Prière 8e jour : La justice qui rétablit la communion. – Seigneur Dieu, toi qui es Créateur et Sauveur de toutes choses, apprends-nous à regarder en nous pour nous enraciner dans ton Esprit d’amour, afin que nous puissions nous ouvrir aux autres avec sagesse et courage en choisissant toujours la voie de l’amour et de la justice.

La Parole de Dieu dans le Livre du prophète Isaïe (1, 12-18) :
« Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de fouler mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes : la fumée, je l’ai en horreur ! Néoménie, sabbat, convocation d’assemblée… je n’en puis plus des forfaits et des fêtes. Vos néoménies et vos solennités, je les déteste, elles me sont un fardeau, je suis las de les supporter. Quand vous étendez les mains, je me voile les yeux, vous avez beau multiplier les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous. Otez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, mettez au pas l’exacteur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve. Venez et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine. »

Pour accéder au dossier complet, visitez le site https://unitedeschretiens.fr

Dimanche 22 : invitation à tous à se joindre au culte au temple de Martigny à 10h dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Dimanche 29 : messe à My-Ville à 10h avec la prédication de la pasteure Roselyne Righetti dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Vitrail de la nativité, église Notre-Dame de l’Assomption, Payerne

PAR AMANDINE BEFFA | PHOTO : JEAN-CLAUDE GADMER

A priori très simple, le vitrail nous invite à le contempler.

Si sous ses airs d’origami, le vitrail de la nativité qui se trouve dans l’église catholique de Payerne semble très simple, il révèle progressivement ses détails et nous invite à le contempler.

Arrêtons-nous d’abord sur l’inscription tout en bas de l’œuvre. Elle indique qu’il s’agit d’un « souvenir de la grande mission de l’année 1945 ». Il était de coutume d’accueillir des prédicateurs extérieurs qui prêchaient des retraites paroissiales pour raviver la foi et les dévotions. Traditionnellement, on érigeait une croix : à la fois comme souvenir et comme invitation à continuer de se laisser interpeller dans son quotidien une fois la mission terminée. Le choix d’un vitrail, qui plus est de la nativité, peut étonner. Il serait nécessaire de connaître la thématique des prédications de l’époque pour en connaître les raisons. L’œuvre peut toutefois être une invitation, pour nous, aujourd’hui, à nous replonger dans le mystère de la naissance du Sauveur.

Au premier plan, l’Enfant est entouré de Marie et Joseph. La composition est assez habituelle, l’âne et le bœuf sont présents à l’arrière-plan et un ange survole la scène. Cela vaut la peine de s’arrêter sur les expressions des visages. Jésus semble lever le regard vers les deux adultes qui auront la tâche de l’éduquer. Joseph dégage quelque chose de méditatif et taciturne alors que les traits de Marie sont plus énigmatiques.

L’ange, représenté dans l’étoile, semble rappeler à la fois les bergers et les mages. Les premiers ont appris la Bonne Nouvelle de la bouche des anges alors que les seconds ont suivi l’astre jusqu’à la crèche. Le Salut est après tout adressé à tous : pauvres et riches, croyants de naissance et convertis… Lire les deux récits de la nativité nous invite à un constat, tant pour les bergers que pour les mages. C’est de joie qu’il est question : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple. » (Luc 2, 10) « Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. » (Matthieu 2, 10). Alors, que cette œuvre nous invite donc à cultiver et partager la joie.

Chemin de recommencement

PAR CLAUDE AMSTUTZ | PHOTO : DR

C’est l’histoire d’un ami italien. Appelons-le Giovanni. L’an dernier, il a été frappé par la foudre : sa compagne, à quelques semaines de la célébration de leurs 20 ans de vie commune, est emportée par un infarctus, sans signes prémonitoires.

Il éprouve alors l’enfer : cette terrible épreuve qu’est celle du vide, de l’absence physique de l’être aimé. Les jours, puis les semaines et les mois passent. Il commence à panser ses blessures, même si elles demeurent vives. Et peu à peu il se rend compte – ce qu’il avait négligé avant ce drame – que des personnes de son entourage, au sein de son Eglise entre autres, lui manifestent des signes d’amitié inattendus par une écoute attentive, un sourire, une présence, des gestes affectueux, une foi en lui.

Progressivement, il entrevoit qu’une vie nouvelle – voire un bonheur d’une autre nature – n’est pas chose impossible. Aujourd’hui, c’est lui qui fait les premiers pas pour aider les autres à se reconstruire, à surmonter leurs traumatismes et guérir. Quel beau défi !

Moins aliéné à son travail et son portable, le voici qui prend davantage plaisir au silence, à la prière, à la lecture ou à la musique, sans oublier bien sûr sa « nouvelle famille » de la paroisse qui l’aide à retrouver un peu de cette sérénité incomparable venue d’en-Haut.

Mais surtout, il sait que le chemin de ses recommencements est un don de Dieu : celui que Boris Cyrulnik appelle le tuteur de résilience. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne… » Jn 14, 27

Ce temps de l’Avent, n’est-il pas pour nous aussi, le temps de réfléchir à nos propres cicatrices, petites ou grandes qui parfois nous figent dans le passé ou nous orientent à l’envers de la réconciliation, de l’ouverture au monde, du pardon ? Nos propres recommencements peuvent être des instruments de paix et de bonheur entre les mains du Christ. Ne l’oublions pas !

Alors peut-être, comme mon ami Giovanni, à la veille de Noël, pourrons-nous, inspirés par l’Esprit Saint, entendre et répondre à la joie de saint Bernard : « Courez, mes frères, courez vite ; non seulement les anges vous attendent, mais le créateur même des anges vous désire. Eh bien donc ! puisque le festin des noces est prêt, et que toute la cour céleste nous désire et nous attend, courons vite, courons par nos désirs, recevons dans une joie salutaire, la couronne de notre Roi enfant… »

Belle fête de la Nativité à toutes et à tous !

 

Noël, pour moi c’est…

Noël, à portée de main… Noël qui résonne en chacun de nous avec son accord particulier, grave ou léger, paradoxal ou harmonieux… Voici les échos de quelques personnes, enfants, étudiants, adultes aux chemins de vie les plus divers… Et aussi, en contrepoint, des réflexions de trois auteurs : Elisabeth Parmentier, Lytta Basset et Christian Bobin, pour nous ouvrir d’autres chemins d’intériorité…

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Retraite Kairos : un renouveau pour ta foi !

 

TEXTE ET PHOTOS PAR ASTRID BELPERROUD

Tel est le slogan de cette étonnante expérience qui est proposée à nos jeunes en chemin vers la confirmation sur le canton 
https://www.pjge.ch/kairos

Le principe est simple : une retraite pour 20 à 30 jeunes de 15 à 20 ans, 3 jours pour s’interroger sur sa relation à soi-même, aux autres et à Dieu, organisée durant les vacances d’octobre, animée par des jeunes confirmés qui ont vécu un week-end Kairos. La démarche se vit en début de parcours, pour créer une fusion entre les jeunes, une cohésion de groupe, puis tous se retrouveront lors de la journée cantonale des confirmands, une merveilleuse aventure commence pour eux.

Dimanche 30 octobre dernier se clôturait le deuxième week-end avec 27 jeunes. La cérémonie avait lieu à Sainte-Thérèse sur l’UP Eaux-Vives – Champel. L’église s’est assez vite remplie avec les familles, parents, frères et sœurs, grands-parents. Quelques animateurs sont venus en avance pour nous faire répéter les chants, donner quelques informations sur le déroulement du week-end en attendant les jeunes.

Un signal téléphonique nous annonce l’arrivée toute proche des jeunes, les familles se retirent des bancs, tous se cachent du mieux possible, toutes les lumières se sont éteintes, les jeunes commencent à rentrer puis tonnerre d’applaudissements et la lumière revient. Joie pour les jeunes, émotions pour les parents. La cérémonie se poursuit avec de beaux témoignages de la part des animateurs mais aussi des futurs confirmands. Des mots forts comme partages, amitiés, faire du sens… mais aussi belles rigolades, bonne nourriture, « c’est gravé à jamais dans mon cœur » résonnent encore dans ma tête…

Quand on est animateur en pastorale, on donne le meilleur de nous-même à tout moment pour que les jeunes puissent être touchés par le Seigneur, une parole, un regard, un réconfort… alors, quelle belle gratitude de recevoir tous ces messages après une superbe retraite. Bravo à notre pastorale des jeunes sous la gouverne de Miles Fabius et merci à tous les bénévoles.

Notre jeunesse n’est pas toujours visible dans nos communautés et pourtant elle est là, nourrie… Continuons de prier pour eux et avec eux.

Les jeunes ont tous reçu la croix de Jérusalem, une grande croix qui supporte quatre petites croix, Jérusalem qui soutient les Eglises des quatre points cardinaux.

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