Jacques Monnard a siégé 10 ans au Conseil pastoral cantonal

Mis en veilleuse durant le COVID, le Conseil pastoral cantonal se remet au travail ! Pour notre paroisse, un nouveau délégué a été désigné en la personne de Colin Mosengo, de Vuissens 1. Son prédécesseur, Jacques Monnard, de Vesin, a siégé dix ans dans son organe. Qu’en retire-t-il ?
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Haïti dans la tourmente: aide d’urgence bienvenue

La situation a empiré ces derniers mois en Haïti. Depuis mi-février, le secteur dans lequel se trouve le Foyer Maurice Sixto (FMX), soutenu par l’Association les Amis d’Haïti, a été envahi par les gangs. Le FMS a dû être fermé pendant deux mois. Il a rouvert ses portes le 8 avril mais avec prudence bien sûr.
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En librairie – juin 2024

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Marie, tendresse des pauvres
Maurice Zundel

En 1911, âgé de 15 ans, Maurice Zundel vit une rencontre avec la Vierge Marie. Ce moment lui ouvre le cœur. De Marie, Zundel va parler avec ferveur, mais aussi avec pudeur, car de ce que l’on a de plus précieux, on parle peu ; c’est le secret du cœur, que les paroles peinent à évoquer. Pour le théologien, la relation avec la Vierge est avant tout une expérience de vie, où sa présence donne lumière, force, consolation et espérance. Ainsi, il essaie d’exprimer le sens profond, intérieur et mystique de tout ce que la foi des siècles a patiemment médité à propos de Marie : sa virginité, sa maternité universelle, son assomption, son immaculée conception.

Editions Le Passeur

Acheter pour 29.60 CHF

Du quantique au cantique
Daniel Oth

Daniel Oth propose un cheminement en trois temps, de la mécanique quantique aux guérisons et aux miracles, en passant par la parapsychologie, cette science peu connue et plutôt mal accueillie par les scientifiques « classiques ». Il s’appuie sur de nombreuses références d’études scientifiques rigoureuses qui démontrent les effets de l’esprit sur la matière. Les pensées et émotions humaines sont capables d’agir sur la matière inerte et sur la matière biologique pouvant amener à la guérison physique. Et cela, même à distance. Ainsi, la conscience, cette entité immatérielle, peut influencer des phénomènes matériels que l’on sait mesurer statistiquement de façon significative.

Editions Pierre Téqui

Acheter pour Fr. 22.50 CHF

Y a-t-il un Dieu créateur ?
Xavier Molle

Aujourd’hui, les découvertes scientifiques ont tellement changé notre vision du monde que des questions nouvelles surgissent et beaucoup de questions anciennes se posent de façon nouvelle. Depuis deux siècles, la découverte de l’histoire évolutive de notre terre fait se poser à frais nouveaux la question de l’origine de la vie, de la conscience, de la pensée, de l’esprit. Et donc aussi la question de Dieu. C’est cette nouvelle recherche qui est proposée ici. Les réponses ne manquent pas, et elles sont surprenantes. Pas de « preuves », mais bien des indices. La deuxième partie du livre examine la revendication du judéo-christianisme à avoir recueilli la révélation de Dieu.

Editions Saint-Léger

Acheter pour 39.30 CHF

Louis-Marie Grignion de Montfort
Dupuy-Cerisier

Louis-Marie Grignion de Montfort entre au séminaire de Saint-Sulpice et est ordonné prêtre en 1700. Il est envoyé à Nantes, puis à Poitiers. A Poitiers, il évangélise les faubourgs de la ville, puis évangélise le pays nantais. L’infatigable apôtre de Marie, constamment chassé « comme une balle dans un jeu de paume », achève ses missions dans les diocèses de Luçon et de La Rochelle, où il écrit son célèbre traité « La vraie dévotion à la Sainte Vierge ». Cette BD retrace la vie tumultueuse de celui qui fut canonisé en 1947 par le pape Pie XII.

Editions Plein Vent

Acheter pour 24.70 CHF

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La Confrérie du Mont Carmel joue la carte de l’ouverture

Comme le veut désormais l’habitude, à chaque assemblée de la paroisse Saint-Laurent Estavayer, une confrérie locale est invitée à se présenter. En avril dernier, ce fut au tour de celle que l’on appelle maintenant l’Abbaye de Notre Dame du Mont Carmel. Son gouverneur, André Butty, a bien expliqué le tournant que prend ce mouvement religieux en s’ouvrant largement.
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Une saison de lumière et de vie

Alors que nous accueillons les mois chaleureux de juin, juillet et août, nos paroisses s’unissent dans un esprit de contemplation et de louange. L’été est une période où la nature, dans toute sa splendeur, déploie ses couleurs et ses formes, nous invitant à réfléchir à la grandeur de notre Créateur.
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Le premier vide-greniers de la paroisse de Vionnaz

Dans l’optique de prendre soin de notre planète, la paroisse de Vionnaz a décidé d’agir en faveur de l’environnement, dans une démarche écoresponsable motivée par l’encyclique Laudato Si’ publiée en 2015 dans laquelle le pape François nous invite à « miser sur un autre style de vie » (n° 203).
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Quand l’astrophysique nourrit la philosophie et la théologie

Par Ghislain Waterlot, Professeur de philosophie de la religion et d’éthique théologique 
Faculté de théologie protestante – Université de Genève

Parmi toutes les découvertes extraordinaires du dernier siècle, la prise de conscience de l’immensité de notre univers occupe une bonne place. Nous avons pensé si longtemps vivre dans un univers clos dont nous estimions occuper le centre, que ce fut une surprise à nulle autre pareille que celle de voir notre Terre réduite à un tout petit point excentré d’une gigantesque galaxie, dites « Voie lactée ». Mais ce n’était que le début, car nous avons dû aussi admettre que notre immense galaxie est un tout petit point dense parmi… deux mille milliards d’autres points galactiques ! Les dernières estimations ont en effet conduit à multiplier par dix le nombre de galaxies peuplant un univers en continuelle expansion.

Du point de vue théologique, une telle prise de conscience produit deux effets simultanés et contraires : le premier est une radicale relativisation de ce que nous sommes, et celle-ci nous inquiète ; le second est une sorte d’admiration devant un univers qui reflète bien la puissance divine à la racine de ce que les théologiens nomment « Création ». Et l’on se prend à rêver… la découverte récente des exoplanètes, c’est-à-dire des planètes qui seraient, par leurs caractéristiques propres, susceptibles d’abriter éventuellement une forme de vie, fait penser que le vivant a pu émerger en mille et un endroits de cet immense univers. Une telle pensée est très importante. En nous décentrant de nous-mêmes, elle nous permet d’éventuellement mieux comprendre une foi en Dieu nous révélant que notre vocation n’est pas d’exploiter et dominer la planète jusqu’à l’épuiser et la retourner en quelque sorte contre nous-mêmes, mais de répondre à un appel de Dieu, appel striant tout l’univers mais adressé au cœur de l’âme, et qui invite à aimer.

Mais ceux qui sont animés par cet esprit théologique et qui veulent regarder la Création autrement doivent d’abord s’instruire des données réelles et des connaissances actuelles que nous avons pu prendre de l’univers. Il faut écouter les astrophysiciens, non pas pour qu’ils soient d’accord avec nous, et encore moins pour les convaincre de je ne sais quel concordisme entre la science qu’ils élaborent chaque jour et la foi qui peut s’éveiller dans la conscience humaine, prétentions concordistes qui expriment le reste d’un prosélytisme absurde et qui n’est plus de saison. Non, il s’agit plutôt de les écouter pour qu’ils nous apprennent à voir et à mieux comprendre cet univers extraordinaire dans lequel nous habitons et dont nous pouvons prendre conscience. Une meilleure compréhension de cet univers peut nourrir et renouveler autant la philosophie que la théologie.

C’est pourquoi la Faculté de théologie de l’Université de Genève a accueilli et animé un programme initié par l’Institut « A Ciel Ouvert – Science et spiritualité » et soutenu par la Fondation Yves et Inès Oltramare, au sein duquel peuvent se déployer des conférences qui ont accueilli des personnalités aussi différentes et bien connues pour leur contribution à la science que Michel Mayor, Françoise Combes, Aurélien Barrau, Emeline Bolmont, … Ces conférences peuvent être retrouvées à l’adresse suivante : https://www.unige.ch/theologie/a_ciel_ouvert/

Toutes ces personnalités qui construisent l’astrophysique d’aujourd’hui contribuent à donner à la philosophie et à la théologie contemporaines de quoi se ressourcer et se renouveler à l’avenir. Un avenir que nous voyons aujourd’hui si sombre, mais qui est aussi plein de promesses et de renouvellements en gestation. Car malgré les peurs, qui ne sont hélas que trop fondées, ayons et conservons, selon la belle expression de Paul Valéry reprise par l’astrophysicien Hubert Reeves récemment disparu, patience dans l’azur.

Stabat Mater (Jean 19, 25)

Marie Mère de Dieu pleure la mort de son fils Jésus au Golgotha. Elle est restée jusqu’au bout, avec sa sœur Marie, la femme de Cléophas, avec Marie de Magdala et avec Jean : Stabat Mater, chantent Pergolesi et bien d’autres compositeurs, en des accents si poignants.

La voyant, le Christ lui confie comme « fils de substitution » le disciple qu’il aimait : « Femme, voici ton fils. » Il la remet à Jean : « Voici ta mère », pour que celui-ci la prenne chez lui (19, 26-27).

La Vierge pleure également avec toutes ces femmes qui perdent leur enfant dans leur ventre, elle qui a porté le Fils de Dieu en son sein. Combien de mamans font des fausses couches, dont on parle si peu, hélas, et dont on fait « comme si de rien n’était ». Alors que ce sont des êtres humains à part entière !

Jésus-Christ s’identifie à chacun de ces bébés, qui sont tissés à son image. Toutes ces pertes constituent de véritables deuils. Je trouve extrêmement dommageable que le Rituel actuel des funérailles de l’Eglise catholique-romaine ne comporte pas de séquence pour les fausses couches, les enfants décédés avant terme ou mort-nés.

Combien cela peut consoler et soulager de nommer le petit, de l’inscrire dans le livre d’or de la famille, de vivre une célébration d’obsèques pour lui. Pour l’avoir pratiqué à plusieurs reprises, je puis vraiment attester du bienfait que cela procure ?

Le Magistère ecclésial qui prône tant le respect de l’existence humaine dès sa conception – à juste titre d’ailleurs – ne devrait-il pas relever davantage ces situations et leur octroyer l’accompagnement pastoral, spirituel et liturgique qu’elles réclament ?

La Mater Dolorosa pourrait servir de figure protectrice pour les mères si profondément affectées. A la paroisse de Savièse, nous disposons d’une chapelle dédiée à Notre Dame des Corbelins, c’est-à-dire les « corbeilles » où les familles en pleurs apportaient leurs enfants mort-nés. Sa fête patronale est célébrée le 8 septembre, à la Nativité de la Vierge.

Les exclus du regard

On ne les voit pas ou on ne veut pas les voir. Ils sont parmi nous, mais à l’écart. Des « semblables » dont l’identité n’est constituée que de leur différence. Ces (in)visibles étaient au cœur de deux soirées témoignages organisées dans le cadre du projet Salomon 2024. Celui-ci explore durant une année la thématique de Salomon et de son jugement, ainsi que les divers sujets éthiques, théologiques et spirituels qui s’y rapportent.

Dessin du flyer de la soirée témoignage réalisé par Oscar, un immigrant colombien qui a souhaité, par cette réalisation, « rendre la pareille » à ceux qui l’ont soutenu à son arrivée en Suisse.

Par Myriam Bettens 
Photo : Oscar

« Je dois rendre gloire à Dieu, car c’est grâce à Lui si je me trouve ce soir devant vous ». Vêtu d’un pull à capuche blanc, d’un jean et de tennis bleues, la voix mal assurée de Jean-Yves contraste avec sa stature. Et pour cause, avant de se trouver face à la petite assemblée venue écouter son témoignage au Temple de la Servette, le jeune homme a connu quinze ans d’invisibilité. « En 2008, j’ai rencontré le Diable », poursuit-il. Pour lui, le diable, c’est la drogue. Une spirale infernale commence alors pour Jean-Yves, entre internements psychiatriques et incarcération. Il est alors en prison et s’adresse à Dieu « en Lui demandant de redevenir visible ». Aujourd’hui, dit-il, « je peux m’asseoir à la même table que ceux qui m’ont enfermé, invisibilisé » et il tente d’en aider d’autres à retrouver le chemin de la visibilité.

« Cette soirée thématique s’inscrit autour du récit du roi Salomon et de sa justice », indique Alexandre Winter, pasteur réformé et modérateur de la rencontre. Interpelés par les organisateurs du projet Salomon 2024, l’Espace Pâquis, l’Aumônerie Œcuménique des prisons et l’Aumônerie Genevoise Œcuménique auprès des Requérants d’asile et des Réfugiés (AGORA) se sont unis pour réfléchir à la manière de témoigner de ce que peut signifier d’être aujourd’hui (in)visible, (in)audible et (in)juste. Ils ont donc choisi de donner la parole et de porter la voix de personnes prisonnières, requérantes d’asile ou sans statut officiel.

Entre intermèdes musicaux et témoignages, d’autres intervenants se relaient au micro. Une lectrice présente, par exemple, l’histoire du jugement de Salomon du point de vue de sa mère, Bethsabée. « Salomon a demandé à Dieu l’entendement et le discernement pour gouverner avec droiture son peuple. Il est garant de la paix auprès de ses sujets, même ceux qui semblent invisibles. » Luis Velasquez, quant à lui, côtoie une autre forme d’invisibilité à l’Espace Pâquis, dont les locaux se trouvent au Temple de la Servette. Chaque jour, l’association accueille environ deux cents personnes ayant toutes des demandes en lien avec la précarité ou l’immigration, que cela soit pour des leçons de français, une aide à la rédaction de courriers officiels ou des cours d’informatique. D’ailleurs, ce soir-là, il traduit les propos d’Oscar, immigrant colombien et artiste tatoueur qui a réalisé le dessin de l’affiche de l’événement. « Nous serons les bâtisseurs d’une histoire fantastique », conclut sobrement Oscar.

Le projet Salomon 2024 : question de justice

L’histoire de Salomon et le récit biblique de son jugement « interpelle les pouvoirs de tous les temps, la manière de l’exercer et les risques d’en abuser. Il interpelle aussi la justice, son rôle et sa possibilité de révéler la vérité. En ce sens, ce personnage d’un autre temps questionne notre rapport au pouvoir et à la justice, le rôle de l’autorité et toutes les questions en lien avec la quête de la vérité », indiquent les organisateurs du projet. 

Au cœur de la démarche, la pièce de théâtre CRI ! Le Jugement de Salomon sera présentée à l’automne 2024 et les thématiques qui lui sont liées seront abordées dans des ateliers variés jusqu’à la présentation de la pièce. Plus d’informations sur salomon2024.ch

« Cent jours d’indulgence »…

Par Thierry Schelling
Photos: DR

Extrait du Stabat Mater dans un manuscrit du XVe siècle, tercets 11-16.

… pour la récitation du Stabat Mater dolorosa, dixit Innocent XI. Cette hymne déployant les émotions incommensurables d’une mère, Marie, devant son fils agonisant a connu un parcours des plus mouvementés pour entrer dans le canon des prières officielles de Rome : en effet, les pontifes l’ont tantôt interdite, réhabilitée ou modifiée. 

Ses vingt strophes ont mis du temps à mûrir, ayant une origine dans une théologie du XIIIe siècle où un certain dolorisme était encensé religieusement pour consoler et encourager la vie rude des fidèles, peut-être.

… puis interdite…

Ecrit par un Pape ou un Franciscain (origines incertaines donc), ce chant religieux a fait office de tube, notamment dans les campagnes, jusqu’au XVIe siècle, avec même des traductions en allemand, en français et en… néerlandais ! C’est à Cologne qu’il devient l’hymne de la nouvelle fête de la Compassion de la Vierge Marie (1423) et qu’il y est ensuite interdit (1538). Interdiction reprise par… le Concile de Trente et son ouvrage liturgique par excellence, le Missel Romain selon Pie V !

… puis repermise…

Benoît XIII change le nom de la fête de la Compassion de la Vierge Marie en Fête de Notre-Dame des Douleurs, en latin Beata Maria Virgo Perdolens ou… Mater dolorosa, une fête portée par l’Ordre des Servites autorisé à répandre l’hymne comme « chant fédérateur », qui a été enrichie d’un paragraphe écrit par le même pape Benoît : « Quel est l’homme qui ne pleurerait s’il voyait la Mère du Christ dans un si grand supplice ? » 

… et finalement facultative !

Même si Innocent XI lui attribue cent jours d’indulgence (1681), repris par Pie IX (1876), le Concile Vatican II remet tout en perspective : elle devient facultative… C’était sans compter le monde de la musique qui s’en est emparé à toutes les périodes de son histoire : baroque (Scarlatti, Vivaldi) classique (Haydn), romantique (Rossini, Schubert, Verdi), contemporaine (Poulenc, Pärt, Hersant). Comme quoi, même une hymne peut rebondir !

Le souffle de l’Esprit de Pentecôte

Une assemblée enflammée par la vie du Christ ! (Veillée pascale 2024 à Martigny-Ville).

Texte et photo par Marion Perraudin

Tel le souffle d’une brise douce et légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle créateur de l’Esprit de Vie, 
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Déverse sur nous les rayons de son amour,
Pour que grandissent et fleurissent la paix et la charité.

Tel le souffle de la brise légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle de force de l’Esprit de Pentecôte,
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Nous réveille de nos torpeurs et de nos peurs, 
Pour faire de nous des témoins du Christ Vivant ayant un cœur brûlant.

Tel le souffle de la brise légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle d’amour de l’Esprit promis par Jésus,
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Nous ouvre à des gestes et à des paroles de pardon.

Tel le souffle de la brise légère,
Qui, au matin du printemps, caresse les sillons de la terre,
En attente de semences nouvelles, promesses de fruits en devenir
Le souffle de joie de l’Esprit de Pentecôte,
Dans la chambre haute de nos cénacles intérieurs,
Réveille en nos vies un chant de louange et de merci à la gloire de notre Dieu.

Viens Esprit Saint souffler sur notre terre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
Viens Esprit Saint nous donner la douceur et nous pourrons tendre la main au lieu de juger et de condamner.
Viens Esprit Saint nous donner la joie et nous pourrons distribuer la fête à ceux qui ont perdu l’espoir.
Viens Esprit Saint faire danser dans les cœurs des vivants le feu de l’amour de Dieu.

Innovant!

Par Thierry Schelling | Photos : Pascal Voide

La dernière des messes en familles, à Vandœuvres, conclue par une excellente soupe de Carême, appréciée par petits et grands. Un temps convivial et très bien organisé par Sabrina, Conchita, Anna et les « mains dans l’ombre ». Dans notre UP La Seymaz, nous aurons OSÉ une nouveauté cette année pastorale 2023-2024 : des Messes en familles en SEMAINE, pour rejoindre les petites communautés de Choulex, Vandœuvres, Puplinge et même Presinge. Au grand dam de certain.e.s qui nous ont partagé leur scepticisme. Comme quoi, s’il faut s’écouter pour s’entendre, on n’est pas obligé d’obéir au « on a toujours fait comme ça » : innover fait partie de la PASTORALE, on appelle cela la créativité responsable. Avec une dose de confiance en l’Esprit Saint qui ne nous fait jamais défaut !

Un grand merci à Sabrina et Andrea qui ont réussi à fidéliser les enfants présents à chanter à chaque célébration leur répertoire : des chants connus s’entonnent plus facilement ! Bravo pour ce chœur en marche qui anime nos liturgies en familles et merci aux parents d’avoir « jouer le jeu » de venir dans les horaires proposés.

Marie, Mère de l’Eglise, maman de toute les mamans

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Sœur Marie-Emmanuel Minot, représentante de l’évêque pour la vie consacrée du diocèse de LGF, est l’auteure de cette carte blanche. 

Par Sœur Marie-Emmanuel Minot, représentante de l’évêque pour la vie consacrée du diocèse de LGF
Photos : cath.ch, pxhere

Ce mois de mai est consacré à la Vierge Marie. C’est vers elle que je me tourne en pensant à toutes les mamans et particulièrement à toutes celles qui ne peuvent pas mener à bout leur grossesse. 

Il y a les mamans dont la grossesse n’arrive pas à terme pour une cause pathologique ou traumatique et celles qui interrompent volontairement leur grossesse. Ce sont deux situations bien différentes. Les mamans qui souhaitent mettre au monde un bébé et dont la grossesse se termine trop tôt sont marquées dans leur chair et dans leur cœur. Même si la grossesse en est au tout début, elles ont à vivre un deuil. Et l’entourage a de la peine à les comprendre. Ce dont elles ont besoin, c’est d’une écoute attentive. 

L’actualité me pousse à me tourner vers l’interruption volontaire de la grossesse. 

Dans un certain nombre de pays dits « développés », la vie de ces fœtus ne compte pas et l’IVG devient inscrite dans les lois. Est-ce cela le développement ? La France est malheureusement fière d’être le premier pays à inscrire la liberté d’avorter dans sa Constitution. J’aime me représenter lorsque j’étais un tout petit fœtus dans le ventre de ma mère ! Et j’aurais pu tout simplement « disparaitre »… 

Ne pas juger

La question grave que je me pose : comment en est-on arrivé à banaliser cet acte qui tue un bébé à naître ? Je suis sage-femme (et pas toujours « femme sage »…) et j’ai toujours été impressionnée à la vue de tout petits fœtus. En les regardant, je voyais déjà ces êtres en devenir. Comment peut-on dire que ce ne sont pas des créatures vivantes ? Comme sage-femme, je suis choquée de la réflexion des femmes qui veulent être libres de faire ce qu’elles veulent de leur corps. 

Si les mamans qui sont victimes d’une fausse couche ont un deuil à faire, celles qui ont décidé d’interrompre leur grossesse restent souvent marquées par leur acte. Elles ont aussi besoin d’écoute. Surtout, ne les jugeons pas. Que Marie accompagne les unes et les autres !

Marie, vers qui les mamans se tournent.

Jeux, jeunes et humour – mai 2024

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

Pourquoi parler de « table de la Parole » pour qualifier les lectures de la messe ? *
Bien que nous ne lisions pas les lectures de la messe sur une table, mais à l’ambon, parler de « table de la Parole » fait écho à la table du Corps du Seigneur, l’eucharistie célébrée sur l’autel. Il s’agit de deux lieux où le Seigneur se rend présent – dans la Parole et dans le pain – certes sous deux modes différents, mais lors d’une même célébration.

Par Pascal Ortelli

* Nous vous proposons cette année de décrypter la messe, en lien avec le livre de Pascal Desthieux : Au cœur de la messe. Tout savoir sur la célébration, illustrations Hélène VDB, Editions Saint-Augustin.

Humour

Lors d’une promenade, un paroissien voit son curé en train de jardiner.
– Bonjour, M. le Curé. Alors, on travaille la terre ?
– Oui, mon cher, c’est une détente bienvenue après le ministère du dimanche.
– Et vous faites quoi maintenant ?
– Oh, je mets un peu de fumier sur les fraises.
– Ah, ben moi, M. le Curé, sur les fraises, je mets du sucre !

Par Calixte Dubosson

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