Texte et photos par Lorin Klakocer et Evelyne Lamboley
Je m’appelle Evelyne Lamboley et je suis fondatrice de l’association Alliance Soutien Intentional, accompagnée de mon filleul Lorin, son vice-président et entouré de membres actifs. Voici un peu de l’histoire de l’association : fondée en 2013, notre mission est de venir en aide aux plus démunis, tout spécialement au Bénin où nous œuvrons sur les communes de Porto-Novo et d’Adjarra.
Cette année, grâce à la générosité de tous, nous avons pu subvenir à la scolarité d’enfants quant à leur scolarité : fournitures, uniformes, etc.
Nous avons pour projet la construction d’un dispensaire pour continuer à développer localement les infrastructures.
« Moi, Lorin, j’ai eu la chance d’acompagner la fondatrice et d’effectuer deux voyages au Bénin, pour ne retrouver que bonheur et joie de vivre dans les yeux des enfants, même les plus démunis. Quelle joie pour moi d’accompagner l’autre vers demain ! »
Notre prochain voyage est prévu au printemps et nous espérons pouvoir commencer la construction du dispensaire.
Notre site internet est actuellement en cours de rénovation, cependant nous sommes à votre disposition pour plus d’infos à l’adresse et numéro suivants : asi.assotiation2024@gmail.com et au 079 833 61 19.
Nos coordonnées bancaires : UBS SA – CH52 0024 3243 1219 63M1 Y BIC/SWIFT – UBSWCHZH80A – A. S. I. – CP 496 – 1225 CHENE-BOURG
Dans une classe, élèves attentifs.Lorin et ses amis à la récré !
Samuel Amedro, pasteur et président du Conseil régional de Paris et Jean-Paul Vesco, archevêque d’Alger, seront présents à Genève du 17 au 19 janvier à l’occasion de la sortie du livre « Le pasteur et l’évêque, lettres pour faire tomber les murs ».
Par Myriam Bettens | Photo : DR
Ensemble, ils ont signé ce livre décapant publié aux éditions Labor et Fides par Marion Muller-Colard en 2023. Une correspondance lucide et enthousiaste de deux « frères d’âmes », responsables d’Eglise, « qui ne pensent qu’à elle en espérant qu’elle pense, enfin, à autre chose qu’elle-même ! ».
A l’occasion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, les auteurs sont invités à Genève. Une opportunité unique de les écouter, de dialoguer avec eux et de célébrer ensemble.
Vendredi 17 janvier à 18h30 au Sacré-Cœur en présence des autorités des Eglises protestantes et catholiques de Genève. Présentation et débat avec les auteurs, animé par Marion Muller-Colard
Samedi 18 janvier à 11h au temple de la Madeleine. Présentation et débat animé avec les auteurs par Alexandre Winter, pasteur et modérateur et Pascal Desthieux, curé de la basilique Notre-Dame de Genève
Samedi 18 janvier à 18h30 : messe à la basilique Notre-Dame de Genève, présidée par le cardinal Jean-Paul Vesco, suivie d’un échange fraternel avec les auteurs
Dimanche 19 janvier à 10h : célébration œcuménique à la Cathédrale Saint-Pierre, présidée par Alexandre Winter et Sandrine Landeau, pasteure, avec les auteurs
Un œcuménisme dans toutes ses dimensions
Deux hommes de foi et de Parole partagent un souci commun : que l’Evangile ne soit pas retenu prisonnier des institutions qui le portent. Et ces institutions, qu’on appelle Eglises, sont-elles encore portées par lui ?
Occupant des fonctions centrales dans leurs Eglises respectives, Samuel Amédro et Jean-Paul Vesco offrent dans cette correspondance une réflexion vivifiante. Sans se complaire dans l’inquiétude et dans la plainte, l’évêque et le pasteur esquissent une véritable communion qui les porte à une parole concrète, à la fois critique et constructive pour une Eglise au service du monde, une Eglise ancrée qui se laisse dérouter par les rencontres et l’actualité. (Source, Ed. Labor et Fides)
Amédro Samuel ; Vesco Jean-Paul, Le pasteur et l’évêque, lettres pour faire tomber les murs, Editions Labor et Fides, Collection : Lettres à…, 2023, 160 p.
Nos contemporains ne manquent pas de dire combien l’Eglise respire la tristesse et l’ennui, alors que la Bible ne cesse d’inviter à la joie rappelle le Frère dominicain Sylvain Detoc dans son livre « Déjà brillent les lumières de la fête ». C’est de cette fête dont il était question lors de la dernière rencontre Un auteur, un livre au Temple de la Madeleine.
Texte et photo par Myriam Bettens
« Merci beaucoup Monique. Merci monsieur le pasteur de m’accueillir », commence Sylvain Detoc, aussitôt coupé par Blaise Menu. « Juste Blaise », intervient le co-modérateur de la conférence, un brin taquin. Loin d’être décontenancé par cette interruption, le Dominicain poursuit sur le même ton : « Première boulette. Il y en aura d’autres ! A vrai dire, je n’étais pas trop rassuré en arrivant au temple ce matin… J’ai découvert qu’on y accédait par la rue du Purgatoire. Mon GPS m’indiquait que sinon c’était la rue de l’Enfer. En plus de cela, je me présente en grand habit de moine dans un temple protestant. Qui plus est, le jour où la communauté catholique prie, comme on dit dans le jargon de la tribu, pour les âmes du Purgatoire… autant dire que ce n’est peut-être pas très engageant pour vous parler de la festivité chrétienne », glisse l’invité à l’assemblée, que cette introduction émaillée de traits d’humour déride peu à peu.
Le frère dominicain Sylvain Detoc était venu présenter son dernier livre « Déjà brillent les lumières de la fête », lors de la rencontre Un auteur, un livre, au temple de la Madeleine, animée par Monique Desthieux et Monsieur le pasteur (sic) Blaise Menu. Pour l’auteur, cette difficulté à entrer dans la fête, pourtant commandée par la Bible, n’est pas nouvelle. « Les prières matinales des premiers Dominicains n’étaient pas toujours plus toniques que les célébrations d’aujourd’hui. » Il narre quelques savoureuses anecdotes tirées de la vie de Saint Dominique où celui-ci « n’hésitait pas à traverser le chœur de l’église, en courant d’une stalle à l’autre, pour faire accélérer le tempo du chant quand les frères mollissaient ! ».
« La Bible est une bibliothèque de livres racontant une seule et même histoire d’amour. Dieu a épousé notre condition humaine, afin que nous épousions sa condition divine. Lorsqu’on découvre cela, on a le cœur en fête ». Le Dominicain reconnaît toutefois que la fête est un sujet glissant, dont les plaisirs qui y sont associés – manger, boire, danser, rire en heureuse compagnie – ne sont pas toujours en odeur de sainteté. Or, comme nous l’apprennent les saints et les mystiques, le Diable ne s’attaque qu’à des réalités qui ont de la valeur et une portée spirituelle. « Figurez-vous que Thomas d’Aquin, dans la deuxième partie de la Somme de théologie, traite de la vertu d’eutrapélie. En d’autres termes, la vertu de la fête, de la bonne humeur, l’art de bien prendre les choses, de bien tourner son cœur et son intelligence pour prendre la vie du bon côté ».
Mais « alors que le commandement de la joie et de la fête revient à longueur de pages dans la Bible et les livres liturgiques, qui irait se confesser de ne pas avoir suffisamment ri, fait la fête ou communiqué de joie ? » Quel désolant témoignage de constater l’incohérence entre ce que nous demandent les Ecritures, ce que nos prières proclament et ce qui est effectivement mis en pratique dans notre vie quotidienne. Afin d’entrer dans la festivité divine, « il s’agit de démasquer les contrefaçons de fête, de libérer la foi des croyances toxiques qui métastasent la vie chrétienne ». Sylvain Detoc enjoint le public présent, mais aussi ses lecteurs, à « faire sauter les verrous [culturels, affectifs, etc., ndlr.] de leurs cœurs pour libérer cette festivité, afin de retrouver le bonheur d’être des terriens aimés de Dieu ». L’Eglise (re)deviendrait alors « le comité des fêtes », au service de cette joie retrouvée.
Sylvain Detoc, Déjà brillent les lumières de la fête, Paris, Cerf, 2023, 172 p.
Grande joie pour notre UP d’avoir accueilli et reçu la fraternelle visite de la représentante de l’Evêque, Mme Fabienne Gigon, lors de la messe du 17 novembre en l’église du Bon Pasteur à Puplinge.
L’occasion pour elle de maintenir le lien avec les membres du Peuple de Dieu. Cette visite amicale avait pour but d’aller à la rencontre des paroissiens et paroissiennes pour les encourager, découvrir et partager avec tous les baptisés qui ont pour mission d’annoncer la Bonne Nouvelle. D’ailleurs, cette mission ne concerne pas uniquement les catholiques, mais ceux et celles en lien avec les réalités sociales et avec ce qui fait la vie, le quotidien de chacun et de chacune.
Fabienne Gigon accomplit chacune de ses visites pastorales en étant animée d’une charité pastorale qui la fait apparaître comme le principe et le fondement visible de l’Unité de l’Eglise.
La messe était présidée par les abbés Thierry Schelling, Karol Garbiec, Sviatoslav Horetskyi, entourés d’une ribambelle d’enfants de chœur et accompagnés de la Chorale de Chêne-Thônex ainsi que des membres de l’Equipe pastorale.
Après la messe, les paroissiens et paroissiennes ont eu la possibilité d’échanger et de poser des questions à Mme Gigon.
Puis, à l’apéro convivial préparé et offert par le Conseil de paroisse de Puplinge- Presinge, chacun a pu continuer à discuter et à échanger sur le parvis de l’église.
Une visite pastorale marque un arrêt sur images dans la vie des Communautés Chrétiennes, percevant les nouveautés que l’on vit sans s’en apercevoir vraiment.
Gratitude envers vous tous les paroissiens et paroissiennes de l’UP La Seymaz. La représentante de l’Evêque ne peut pas cheminer seule, elle ne peut agir et guider le peuple de Dieu qu’avec lui ainsi qu’avec les femmes et les hommes qui, quelles que soient leurs convictions, acceptent de collaborer pour le bien du plus grand nombre.
Carol Beytrison témoigne avec sincérité de son ministère.Une première pour ces enfants de chœur !Serge Gonin, président de paroisse et la chorale de Chên-Thônex.Sabrina offre un bouquet à Fabienne.Le Notre Père rassemble chacun.e autour du Christ le roc !
Née en 1995 afin d’accompagner familles et enfants face à une maladie grave, l’action d’As’trame 1 s’est ouverte à d’autres problématiques : deuil, séparation, trouble psychique, addiction. Présente en Valais, la fondation espère y étendre son action.
Anne de Montmollin dirige la Fondation As’trame.
Par Anne-Laure Martinetti | Photos : DR
« Depuis 2009, les demandes ont doublé, selon sa directrice Anne de Montmollin. C’est sans doute l’effet combiné de la notoriété et de l’impact covid. Sur le Valais, nous avons une petite équipe de deux personnes, nous aurions besoin de doubler nos effectifs. » Forte de 22 collaborateurs, As’trame a suivi 1’500 familles en Romandie en 2023. Un « parcours enfant » coûte Fr. 510.– avec une aide en fonction des finances familiales. Pour l’heure, en Valais, la fondation fonctionne avec une plus grande part de fonds privés que publics et, dans l’attente d’une augmentation d’effectif, elle ne peut accepter de demandes supplémentaires avant 2025. Quant à sa démarche, elle privilégie l’approche systémique, soit, comme le définit sa directrice, « une méthode qui prend en compte la répercussion d’un événement sur l’ensemble de la famille à hauteur du regard de l’enfant. »
Anne de Montmollin, pour protéger l’enfant, on a longtemps éludé ses questions lors d’un décès, une attitude que vous ne cautionnez pas ? Face à un drame, l’adulte peut se sentir démuni, mais le silence génère une perte de repères chez l’enfant. L’enfant se retrouve alors seul avec un trop-plein d’émotions : colère, tristesse, culpabilité, sentiment d’abandon, soulagement après une longue maladie… Certains extériorisent, d’autres pas. Les réactions peuvent être très diverses allant du repli sur soi à l’agressivité. La souffrance est là, il convient de l’accompagner. Nous nous appuyons alors sur un narratif : c’est la fin de la vie, pas du lien qui continue autrement, par le rêve, les objets symboliques… Nous laissons de côté les étapes du deuil, trop normatives. Il s’agit de donner du sens à la vie d’après, chacun à son rythme. De plus, l’enfant vit son deuil en grandissant. Chez les plus jeunes, il n’y a pas l’idée du définitif et il doit pouvoir intégrer cette histoire douloureuse peu à peu. Quant aux métaphores usuelles (« Papa est parti au ciel. »), nous les explicitons suivant l’âge, les croyances, les cultures.
La maladie psychique d’un parent est une autre situation éprouvante. As’trame a organisé une semaine de sensibilisation en mars 2024 sur les « jeunes aidants », un problème de santé public sous-estimé ? 2 Un enfant confronté à la maladie psychique d’un parent vit un enfermement et se retrouve dans un état de fragilité encore marqué qu’avec une maladie plus ordinaire. Il est isolé car des tabous demeurent autour de ces troubles et il faudrait une plus forte mobilisation des pouvoirs publics, des associations en faveur de la formation des professionnels et des acteurs de la prévention. Enfin, changer de regard sur ces troubles et sur le vécu de ces enfants est primordial. Ici aussi, il faut privilégier le double focus : l’enfant et la famille, créer un narratif familial et laisser un espace à l’enfant auprès des professionnels3 et dans le cercle familial.
Ces professionnels confrontés à ces récits de drames font un travail difficile. Un travail malgré tout gratifiant ? Oui, car, en dépit du manque de moyens, il a du sens, « une haute valeur existentielle » selon l’expression d’un collègue. Notre approche consiste aussi à identifier les ressources et pas uniquement les difficultés. Il y a souvent de la magie dans les groupes d’enfants. J’ai travaillé en Amérique du Sud et, sans faire de généralités, je dirais que l’expression de la fragilité et les rituels occupent une plus grande place que chez nous, des ressources à importer.
1 Pour l’astre du Petit Prince de St-Exupéry et pour la trame du temps. 2 Il concernerait au moins 50’000 jeunes de 10 à 15 ans selon la Haute Ecole de Santé de Zürich, sans doute beaucoup plus. 3 En Valais, As’trame collabore notamment avec l’hôpital de Malévoz.
Contact :
Sidonie Thueler et Christelle Vaudan, Chemin des Collines 2b, 1950 Sion et Maison de la Grenette, Rue du Bourg 8, 1920 Martigny Tél. : 027 552 20 25 Site : www.astrame.ch E-mail : valais@astrame.ch
A voir et à écouter :
RTS, Temps Présent, 22 février 2024 : Enfants proches aidants RTS, La Matinale, 11 mars 2024 : Enfants vivant avec un parent malade psychiquement RTS, Drôle d’époque, 18 juin 2024 : Interview d’Anne de Montmollin
Activités ludiques et créatives proposées aux enfants pour leur permettre d’exprimer ce qu’ils portent et d’introduire un dialogue.
Deux artistes, Sandrine Devaud, de Fribourg et Stéphane Cusin, de Grandcour, se sont associés pour présenter une exposition de collages et photos à la Galerie BiseArt à Estavayer-le-Lac. A voir jusqu’à la veille de Noël.
L’humilité est essentielle lorsqu’on est lecteur de la Bible. A trop vouloir se prendre pour le Verbe, le chrétien peut parfois oublier que devant le Dieu de la Bible, il n’est que sujet.
Le Texte demeure le déterminant de toute interprétation. Quoi qu’il en soit, le lecteur est responsable de la lecture et des interprétations qu’il en fait : délicat équilibre entre ce que représente sa foi et la relation qu’il entretient avec Dieu. Mais comment rester fidèle à la Bible sans se voir taxé, à choix, de fondamentaliste ou de passéiste ? Peut-être en se souvenant que ce n’est pas par son intelligence qu’il sera capable de décrypter le Texte, mais par sa foi, constamment renouvelée par l’Esprit du Dieu auquel il croit. Chaque fois que nous cantonnons la Bible dans une lecture pour répondre à nos présupposés, nos envies, nos besoins, voire aux tendances du moment, implicitement nous enfermons Dieu. Nous L’empêchons de révéler ce qu’Il a à nous dire. Nous Le faisons sujet, alors qu’Il est Verbe par excellence.
Christelle et Loïc se marieront en 2025 à l’Eglise de Martigny-Ville, à l’endroit même où ils se sont rencontrés. Le couple nous explique pourquoi il est nécessaire pour eux de faire l’expérience du mariage, accompagnés par Jésus et son Eglise.
Par Loïc Perlstain et Christelle Gaist | Photo : DR
Pour un retour à la Source. Nous avons tous les deux reçu le baptême et la première communion pendant notre enfance. Nos liens avec l’Eglise n’ont ensuite malheureusement pas été entretenus. Ce n’est qu’à l’âge adulte que celle-ci nous a rappelés à elle ; nous nous sommes rencontrés à la fête de la paroisse de Martigny. Au fil de cette reconquête de nos racines catholiques, le christianisme s’est imposé comme une évidence que le chemin de vie à emprunter avec allégresse. C’est en tant que couple marié que nous souhaitons continuer à le parcourir.
Pour un accompagnement spirituel. Le mariage est un chemin exigeant que Dieu nous propose pour découvrir son Amour. Très humblement, nous nous sentions peu préparés à la tâche. Nous observions aussi les nombreuses difficultés que rencontrent les couples autour de nous. Pour y faire face, il nous semblait donc essentiel de nous munir de la sagesse que l’Eglise a bâtie au fil des siècles. La préparation au mariage via le prêtre et d’autres couples déjà mariés nous a donné des outils précieux pour faire face aux épreuves de la vie à deux.
Pour une complémentarité véritable. Aujourd’hui, les différences entre les hommes et les femmes sont niées. Notre masculinité et notre féminité souffrent d’une telle illusion. Elles sont atrophiées et ne peuvent pas se réaliser dans leur plein potentiel. La Tradition de l’Eglise nous offre une autre voie, celle de la complémentarité homme femme. Elle nous pousse à la recherche de notre authenticité et à la conquête des domaines où nos talents naturels sont les mieux utilisés. Elle nous invite à accepter les différences inhérentes à son conjoint pour devenir de vrais alliés et grandir ensemble.
Pour s’inscrire dans une communauté de chrétiens. Le projet du couple marié est donc de connaître l’amour, de cultiver un jardin vertueux avec son époux. Or ce projet n’est pas simple à faire vivre et mûrir et il est crucial d’avoir une aide de Dieu et de nos proches pour le mener à bien. C’est pourquoi la communauté dans laquelle nous nous inscrivons est si importante. Elle nous montre l’exemple, nous soutient et est aussi témoin active de notre union. Nous sommes remplis de joie à la perspective de partager cela avec notre communauté. Si le cœur vous en dit, priez pour nous !
Tradition oblige, l’équipe de la Rédaction du journal paroissial, y compris les quatre photographes (André Bise, Pierre Bondallaz, Georges Losey, Raphaël Roulin, qui nous rendent de précieux services tout au long de l’année) effectuent chaque automne une course d’école dans une autre région de Romandie.
La première grâce du travail exégétique est de situer la Parole dans le contexte historique de sa production.
Autrefois réservée aux théologiens, l’exégèse permet de passer les textes bibliques au crible de l’analyse et de la raison. A travers les médias notamment, ses résultats sont aujourd’hui à la portée du grand public. De quoi donner un nouveau regard sur l’Ancien Testament et le Nouveau ?
Par François-Xavier Amherdt | Photos : DR, Flickr
Une lecture « intelligente »
Bien loin de vouloir rationaliser la lecture de l’Ecriture, l’exégèse contemporaine s’emploie à conduire les lecteurs et lectrices d’aujourd’hui, croyants ou non, dans l’intelligence de la Révélation.
C’est prendre exemple sur Jésus, dans le chapitre 24 de Luc notamment. Le Ressuscité ouvre l’intelligence des disciples à la saisie de l’Ecriture, il l’interprète (mot qui donne herméneutique), c’est-à-dire qu’il les « conduit dedans » (intus-legere, en latin) la compréhension des textes le concernant. Voici les principaux apports exégétiques pour notre temps.
Contexte historique
La première grâce du travail exégétique, c’est de situer la Parole dans le contexte historique de sa production. Certains passages en effet sont fortement « contextualisés », c’est-à-dire marqués par leur époque, et méritent d’être dé-contextualisés et re-contextualisés pour aujourd’hui.
On ne peut ainsi prendre au pied de la lettre les exhortations à la lapidation des femmes adultères ou les condamnations de l’homosexualité dans le livre du Lévitique. C’est un travail « historico-critique » qui permet de voir ce que ces textes peuvent encore pouvoir signifier pour l’invitation à la fidélité et l’ouverture à la fécondité dans le couple.
Lecture canonique
Une autre contribution décisive de l’approche exégétique, c’est l’invitation à toujours situer chaque péricope et verset à l’intérieur du livre biblique concerné ou de l’ensemble du canon. Nous parlons alors de lecture canonique. Il n’est pas possible d’extraire une citation de l’ensemble dans lequel elle est insérée.
Les passages « problématiques » au premier abord, comme « Femmes, soyez soumises à votre mari », sont ainsi éclairés par ce qui les entoure, à savoir : « Soyez tous soumis les uns aux autres, comme le Seigneur s’est soumis à l’humanité » et « Maris, aimez vos femmes, à l’exemple du Christ qui a donné sa vie pour nous sauver » (Ephésiens 5, 21-28).
Analyse littéraire
Parmi les nombreuses méthodes légitimées par la Commission biblique pontificale (sociologique, psychologique, psychanalytique, structurale, etc.), l’analyse littéraire occupe une place de choix et offre une troisième contribution exégétique d’importance. La construction de l’évangile de Matthieu, ponctué par cinq discours de Jésus, amène à le considérer comme la nouvelle Loi du nouveau Moïse donnée sur le nouveau Sinaï, à l’exemple du Pentateuque (cinq rouleaux de la Torah) au début de l’Ancien Testament. Cela est dû au fait avéré que Matthieu s’adresse principalement à des chrétiens venus du judaïsme, alors que Luc notamment se destine surtout à des pagano-chrétiens et met ainsi plus l’accent sur la place des femmes et sur la miséricorde du Père.
L’analyse littéraire et rhétorique conduit de cette manière à appréhender la façon dont les divers auteurs se servent des modèles existants à l’époque, comme les lettres, les discours, les écrits de sagesse, les paraboles et mettent en œuvre les genres littéraires. On ne reçoit pas un poème comme le Bulletin officiel…
Pas de littéralisme
Quatrième apport de l’exégèse, indispensable dans nos dialogues avec nos frères et sœurs évangéliques qui ont souvent tendance à prendre la Parole dans sa littéralité matérielle. On ne peut comprendre l’Apocalypse par exemple sans saisir le genre littéraire dit apocalyptique (c’est-à-dire Révélation). De même pour les paraboles du jugement et les passages sur la fin des temps dans les évangiles.
Tous ces textes ne veulent pas décrire immédiatement la façon dont adviendra le terme de l’histoire, mais se présentent comme des signes avant-coureurs de la venue du Christ sur les nuées, nous invitant donc dans l’urgence à la conversion. L’Ecriture a fréquemment recours au langage des deux voies de l’Alliance et à la caricature, non pour dire que tout est soit blanc soit noir, mais pour nous presser de changer nos cœurs et de choisir le chemin du salut. Veiller, servir et prier : tel est le message de ces textes qui retentissent souvent à l’Avent, au Carême ou à la fin de l’année liturgique.
Compréhension des termes hébreux et grecs
L’exégèse nous fournit ainsi, cinquième apport, des clés pour appréhender les termes de la Révélation (hébreux, araméens et grecs), Adam signifiant la terre meuble d’où l’homme est tiré, et Eve, la vivante, grâce au souffle de Dieu.
L’exégèse nous explique qu’Adam signifie la terre meuble d’où l’homme est tiré et Eve, la vivante, grâce au souffle de Dieu.
Recherches récentes
Car grâce aux recherches archéologiques récentes et à la critique textuelle sur les manuscrits antérieurs, certaines convictions établies sont battues en brèche. La signification des textes en ressort grandie et précisée.
– Moïse n’a pas écrit tout le Pentateuque : celui-ci est le résultat d’un rassemblement progressif de couches de récits selon les deux traditions principales, sacerdotale et deutéronomiste (la « deuxième Loi »).
– Isaïe correspond à trois grandes époques et parties, le deutéro-Isaïe (2e) comportant notamment les quatre chants du Serviteur souffrant, annonçant la figure du Messie crucifié.
– Les Psaumes ne sont pas tous l’œuvre de David, mais rédigés sur une période de près de 1000 ans par des individus ou des communautés, au profit de la prière collective.
– Paul n’a pas écrit lui-même l’ensemble des lettres qui lui sont attribuées, notamment celle aux Hébreux qui n’est ni de Paul, ni une lettre, ni n’est destinée à des Hébreux, mais qui chante le sacrifice nouveau du seul grand prêtre, le Christ.
Une fois de plus, nous constatons que science et foi ne s’opposent pas, mais que les apports scientifiques aident à l’intelligence de la foi.
Un document officiel sur les méthodes
La Commission biblique pontificale a consacré un précieux document aux principales méthodes exégétiques utilisables en Eglise catholique, selon une herméneutique respectueuse du contenu de la foi : COMMISSION BIBLIQUE PONTIFICALE, L’interprétation de la Bible dans l’Eglise, coll. « Documents des Eglises », Paris, Cerf, 1994.
Pas de créationnisme
L’une des illustrations de cette importance de ne pas tomber dans le fondamentalisme littéraliste, c’est la présence en début de la Bible des deux récits de la création.
Le premier, issu de la littérature sacerdotale du temps de l’exil à Babylone (VIe siècle avant Jésus-Christ) (Genèse 1, 1-2, 40), déploie l’œuvre du Seigneur comme une vaste liturgie en sept jours, où le Créateur dit et cela se fait. En Genèse 1, 27, nous avons ainsi déjà l’homme et la femme façonnés à l’image de Dieu.
Tandis qu’en Genèse 2, 4b, nous avons l’impression que l’histoire recommence à zéro, avec la mise en place du jardin, puis de l’homme masculin seul, puis de sa côte édifiée en femme comme vis-à-vis. C’est un récit antérieur difficile à dater précisément (entre le Xe et le VIIIe siècle avant Jésus-Christ), au genre symbolique exprimant en images la réalité de la grandeur des êtres humains selon la volonté de Dieu et du mésusage de leur liberté dès leur premier acte où ils désirent se prendre pour Dieu.
La bibliothèque du Vatican témoigne du fait que les apports scientifiques aident à l’intelligence de la foi.
Comme habituellement lors de la fête de l’Immaculée Conception (dimanche 8 décembre), dans chacune de nos communautés, nous accueillerons et bénirons les couples fêtant 5-10-15-20-25-30-40-50 ans et plus de fidélité dans le mariage.
–> Pour les paroissiens de Martigny, les couples jubilaires sont invités à se retrouver pour une raclette dès 12h à la salle Notre-Dame des Champs. Pour participer au repas, il suffit de s’annoncer jusqu’au 4 décembre au Prieuré au 027 722 22 82 ou aux responsables de votre communauté.
–> Pour les paroissiens de Bovernier, l’apéritif et le repas des couples jubilaires seront servis à la salle polyvalente après la messe de 10h. Pour y participer, annoncez-vous dès que possible à Isabelle Bourgeois au 079 325 92 27.
Les 19 et 20 octobre derniers, 25 pèlerins ont pris la route de Paray-le-Monial pour vivre les 350 ans des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie. Ce jubilé a débuté le 27 décembre 2023, date de la première apparition et se terminera le 27 juin 2025 en lien avec la Solennité du Sacré-Cœur.
Comment comprendre le mystère caché depuis des siècles, sinon à travers la « Révélation » ? C’est le Fils qui a été envoyé manifester le dessein du Père dans l’Esprit Saint, c’est lui qui est venu l’expliquer (exégèse, en grec) et l’interpréter (herméneutique, également en grec).
Pour ce faire, Jésus part du Premier Testament, la Loi, les prophètes et les écrits de sagesse, dont les Psaumes, et il interprète pour nous dans les Ecritures tout ce qui le concerne. C’est ainsi qu’il procède pour les deux disciples marchant vers Emmaüs, complètement déboussolés par la mort du Messie sur la croix (cf. Luc 24, 27). En cela, le Christ est véritablement « l’exégète du Père », il nous dévoile le projet divin.
Ainsi, le Ressuscité nous ouvre l’intelligence à la compréhension des textes, comme il le fait avec les apôtres avant son Ascension, en une dernière catéchèse : quel privilège ils ont eu de recevoir en direct un tel enseignement par l’intéressé lui-même (Luc 24, 45) ! Il s’agit de pénétrer à l’intérieur de la Parole biblique, comme le signifie l’étymologie du terme « intelligence » en latin, intus-legere, lire au dedans.
C’est portés par l’Esprit du Vivant que les exégètes et théologiens contemporains scrutent la Révélation. Nous avons les yeux aussi aveuglés et le cœur aussi endurci que les compagnons du chemin d’Emmaüs ou que les onze avant d’avoir reçu les instructions du Maître et bénéficié de la Pentecôte avec Marie.
C’est toujours le même souffle divin qui a inspiré les Ecritures anciennes, qui a accompagné les évangélistes et les écrivains des Actes, des lettres et de l’Apocalypse dans leur travail de rédaction, et qui continue d’insuffler son élan et de transmettre sa lumière aux lecteurs et lectrices d’aujourd’hui. Rien ne vaut le fait de recevoir la Bible lors de la liturgie ecclésiale, de la pratiquer dans des groupes de lecture ou de l’explorer seul dans sa chambre. L’Esprit invoqué nous initie à la Parole de Dieu et nous la donne en nourriture.
Accueillir la lumière de l’Espérance au matin de nos jours, Et laisser sa lueur guider nos pas dans la nuit, Lorsque tout semble voilé et obscur, Pour découvrir le cadeau de l’Amour reposant dans l’étable de notre cœur.
Accueillir la lumière de l’Espérance au matin de nos jours, Et la laisser éclairer notre marche vers la maison du pain, Habiller notre cœur de la joie de l’attente de la venue du Sauveur Afin de savoir reconnaître le visage de l’Enfant qui va venir.
Accueillir la lumière de l’Espérance au matin de nos jours, Et laisser sa clarté nous conduire à l’humble crèche Pour accueillir le plus beau des cadeaux, le Salut et de la Paix offert, Afin de laisser naître en nous l’Emmanuel pour le porter au monde.
Accueillir la lumière de l’Espérance au matin de nos jours, Pour la laisser briller sur tous les matins de l’an neuf, Que cette flamme fragile, grandisse et brille sans cesse Afin que nous devenions témoins de la Lumière de l’Enfant Dieu.
L’abbé Bernard Schubiger, notre nouveau prêtre auxiliaire, possède une fabuleuse collection personnelle d’une cinquantaine de crèches qu’il a rassemblées au fil des ans et de ses pérégrinations.
Pour François, l’exégèse a pour but d’aider le peuple chrétien à percevoir de manière plus nette la Parole.
Par Thierry Schelling | Photo : flickr
« Outre la compétence académique, il est demandé à l’exégète catholique la foi », insiste le Pape. Etonnant, non ? Car on attend de l’exégète qu’il croie ce qu’il lit. Il entend par « foi » « une vie spirituelle fervente, riche de dialogue avec le Seigneur », précise-t-il. Il a donné le but de l’exégèse : « Aider le peuple chrétien à percevoir de manière plus nette la Parole de Dieu dans ces textes, afin de mieux l’accueillir pour vivre pleinement en communion avec Dieu. »
Pour qui ?
Déjà en 1993, la Commission biblique internationale avait écrit : « Pour parler aux hommes et aux femmes, depuis le temps de l’Ancien Testament, Dieu a employé toutes les possibilités du langage humain, mais en même temps, il a dû soumettre sa parole à tous les conditionnements de ce langage. »1 Non seulement il est bon d’avoir la foi, mais de connaître les langages humains ; l’exégète fait le pont, en quelque sorte pour que « l’exégèse n’a[it] pas le droit de ressembler à un cours d’eau qui se perd dans les sables d’une analyse hypercritique ». Expliquer pour expliciter et non pas complexifier, pourrait-on résumer.
Comment ?
Dans la préface d’une nouvelle édition de la Bible du Youcat en allemand en 2015, François a confié : « Si vous voyiez ma Bible il se pourrait qu’elle ne vous impressionne pas vraiment : quoi, c’est cela, la Bible du Pape ? Un vieux livre tout abîmé ! Vous pourriez m’en offrir une nouvelle très coûteuse, mais je n’en voudrais pas. J’aime profondément ma vieille Bible qui m’a accompagné la moitié de ma vie. Elle a vu mes plus grandes joies et elle a été mouillée de mes larmes. C’est mon trésor le plus précieux. Je vis d’elle et pour rien au monde je ne voudrais m’en séparer. »
1 Conclusion, L’interprétation de la Bible dans l’Eglise, 1993.
Lors de son voyage apostolique en Indonésie, le pape François a mentionné la construction d’un tunnel souterrain – le tunnel de l’amitié – reliant à Djakarta la mosquée d’Istiqlal et la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption, signe pour le monde entier que, dans l’histoire de cette nation et dans la culture que l’on y respire, la mosquée et la cathédrale, comme les autres lieux de culte, sont des espaces de dialogue, de respect mutuel, de coexistence harmonieuse entre les religions et les différentes sensibilités spirituelles.
Vous me direz peut-être que c’est beau, certes, mais si loin de nous, occidentaux, parfois refermés sur nos traditions et nos rites d’un autre âge. Pourtant, à l’approche de la fête de la Nativité de notre Sauveur, ne rêvons-nous pas, nous aussi, d’une grande maison pour l’humanité, sans portes verrouillées, sans fondamentalisme ni extrémisme, mais lieu d’accueil, de dialogue, d’apprentissage mutuel et d’amour réciproque ? Sans même y penser, au fil de cette période de l’Avent, nous contemplons la crèche de Noël avec tendresse et joie : cette première maison que nous figeons si volontiers en des temps révolus.
La Vierge Marie et saint Joseph sont là pour nous rappeler que cette maison pour l’humanité reste à construire chaque jour dans nos cœurs, entre nos propres murs, dans nos paroisses, voire, peut-être, sur les ruines présentes que foulent nos pas.
Notre bien-aimé Jésus est patient. Il nous tend la première pierre pour manifester sa joie et devancer la nôtre.
Que les paroles de Aelred de Rievaulx, moine cistercien du XIe siècle, parlent à notre cœur : Le bien qui se trouve dans le prochain nous donne autant de joie que celui qui est en nous (Le miroir de la charité III).
Avec ce dimanche 1er décembre, nous entrons dans une nouvelle année… liturgique. Nous nous préparons avec le temps de l’Avent à fêter la belle et grande fête de Noël.
Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Mgr Alain de Raemy, administrateur apostolique du diocèse de Lugano, est l’auteur de cette carte blanche.
Par Mgr Alain de Raemy Photo : DR
Peut-être le savez-vous. En 2018 Alain Delon a surpris la journaliste Catherine Ceylac, dans son émission Thé ou Café, en déclamant sa « passion folle » pour la femme au monde qu’il aime le plus, le comprend et à qui il se confie totalement… la Vierge Marie.
Venant de cet acteur, il y avait de quoi surprendre ! La journaliste exprimant son étonnement, Delon en rajoute. Il extrait de sa poche une statuette d’une Vierge alsacienne, qui l’accompagnit partout « parce qu’elle a existé, parce qu’elle été ce qu’elle a été, parce qu’elle a fait ce qu’elle a fait et elle continue à le faire ».
Un autre journaliste, Bernard Pivot, quelques années plus tôt dans Apostrophes, lui posait cette question : « Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ? » L’acteur lui répondit : « Puisque tel est ton plus grand et ton plus profond regret, je le sais, viens je te mène à ton père et ta mère, afin que pour la première fois tu les voies ensemble. »
On perçoit l’immense souffrance de l’enfant, restée celle de l’adolescent et encore plus évidente chez l’adulte. Il précisait aussi qu’il n’avait pas fait de bonnes expériences dans les écoles catholiques où il avait été placé… Un homme éloigné de sa famille et blessé dans sa vie et son âme.
Et pourtant il l’a senti. Marie est au nom du Christ la plus proche des plus lointains. La seule qui les voit grandeur nature ! Puisqu’elle n’a jamais rien connu du péché, elle a toujours vécu l’évangile de son Fils à la lettre et en direct (et même par anticipation !) : « Ce que vous faites au plus petit, c’est à moi que vous le faites. » Le plus petit, c’est aussi celui qui semble le plus lointain, comme ce plus grand qui, vu de loin ne semble qu’un tout petit point ! Mais pas pour Marie qui voit en son Petit le plus Grand des temps et de l’histoire ! Marie dans sa pureté a aboli les distances. Elle ne tient personne à distance.
Voilà l’effet Marie sur le plus petit, ce petit apparemment loin. Elle en est aussi naturellement que surnaturellement proche. Et elle ne scandalisera jamais le plus fragile, qui ne s’en croit pas digne. C’est pourquoi les plus lointains perçoivent en elle, sans le savoir, l’Amour que son Fils est et donne.
Oui, Alain Delon avait raison.
Parce que Marie avait toutes les raisons de le détecter, de l’aimer loin des siens lui, et de l’aimer encore.
Elle saura lui présenter ses parents séparés, réunis par un Amour qui rassemble et réconcilie. Marie le permet, en toute innocence et simplicité.
Par Marta et Yorick Hossfeld Photo : Florian Tibor Hossfeld
Ce printemps, nous avons eu l’immense joie d’accueillir dans notre famille notre fils, Leonydas Aleksander, un véritable petit ange venu combler nos cœurs de bonheur.
Entrant dans la période propice à la préparation de Noël et de l’annonciation, il a reçu le plus cadeau du ciel : la bénédiction spéciale dans la sérénité de notre église Saint-Joseph, celle du baptême, entouré de notre famille et de notre communauté.
Ce moment unique a amené une profondeur particulière à notre foi, appelant l’esprit de Noël et la lumière qu’apporte la naissance d’un enfant.
Alors que s’illuminent déjà les premières lueurs qui réchauffent les cœurs en cette saison froide, nous anticipons la célébration de notre premier Noël avec Leonydas Aleksander, symbole d’espoir et de renouveau dans notre foyer.
La présence de notre fils est pour nous le plus précieux des cadeaux, un miracle qui chaque jour nous remplit de gratitude.
En ce Noël 2024, et alors que nous venons de nous souvenir du jour de notre mariage (fin novembre), nous rendons grâce pour notre fils et la bénédiction qui l’accompagne, priant pour que cet amour et cette paix illuminent notre famille pour toujours.
Que la paix de Noël emplisse vos foyers !
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