Catéchumènes 2022

TEXTE ET PHOTO PAR THIERRY SCHELLING

Aujourd’hui encore, de jeunes adultes cheminent en recherche du Christ, de sens, d’une parole, d’un défi intellectuel et spirituel. Et approchent un prêtre, une collègue, un ou une catéchiste pour demander baptême, communion et / ou confirmation. On les appelle des catéchumènes.

A St-Jo’, ils se prénomment Anabella, Malin, Véronique, Pierrick, Rémy, Manuel et Emile. Courant 2022-2023, je les accompagne, ils se sont rencontré.e.s et ont échangé sur leurs vies. Au programme : un samedi matin d’octobre, lors d’une réunion en petit comité dans ma cuisine, la question « Eglise » leur a été posée, et, voici, pêle-mêle, les mots qui leur viennent à l’esprit : Recueillement, méditation, recentrement, beauté, patrimoine, bien commun, évocation, sérénité, musique, chant, prière, communauté, message, Christ…

En novembre, une balade dans la Genève œcuménique leur a été proposée. En décembre, rencontre avec une adulte récemment baptisée-communiée-confirmée, Anne-Lise.

Cheminer dans la foi aujourd’hui quand on est un « jeune cadre dynamique » consiste à prendre du temps pour soi, et oser la rencontre d’inconnu.e.s… dans le fond pas si différent.e.s. A St-Jo’, on adapte les rencontres à leur rythme de vie, et on combine « temps personnels » avec « temps en groupe », réflexions intellectuelles et partages plus intimes, découvertes in situ ou balade en ville… et ils et elles choisissent de venir à une messe, à la messe, à des messes. Leur lecture personnelle d’un Evangile en entier les met en route dès le début sur des sentiers variés. Mais toujours main dans la main avec Celui qui les appelle. Et puis il y a la (re)découverte du service gratuit, la diaconie : pousser les lits à l’hôpital ou donner un coup de main pour une activité paroissiale, selon agenda.

Priez pour elles, pour eux, que vous rencontrez, peut-être, lors de leur baptême, confirmation ou première des communions à St-Jo’…

INFO : on peut recevoir baptême, première communion et confirmation à tout âge, et surtout par conviction. Aujourd’hui, le Christ se choisit, Lui qui nous a déjà choisi.e.s. ! Si intéressé.e, contactez-moi !

Chemin de recommencement

PAR CLAUDE AMSTUTZ | PHOTO : DR

C’est l’histoire d’un ami italien. Appelons-le Giovanni. L’an dernier, il a été frappé par la foudre : sa compagne, à quelques semaines de la célébration de leurs 20 ans de vie commune, est emportée par un infarctus, sans signes prémonitoires.

Il éprouve alors l’enfer : cette terrible épreuve qu’est celle du vide, de l’absence physique de l’être aimé. Les jours, puis les semaines et les mois passent. Il commence à panser ses blessures, même si elles demeurent vives. Et peu à peu il se rend compte – ce qu’il avait négligé avant ce drame – que des personnes de son entourage, au sein de son Eglise entre autres, lui manifestent des signes d’amitié inattendus par une écoute attentive, un sourire, une présence, des gestes affectueux, une foi en lui.

Progressivement, il entrevoit qu’une vie nouvelle – voire un bonheur d’une autre nature – n’est pas chose impossible. Aujourd’hui, c’est lui qui fait les premiers pas pour aider les autres à se reconstruire, à surmonter leurs traumatismes et guérir. Quel beau défi !

Moins aliéné à son travail et son portable, le voici qui prend davantage plaisir au silence, à la prière, à la lecture ou à la musique, sans oublier bien sûr sa « nouvelle famille » de la paroisse qui l’aide à retrouver un peu de cette sérénité incomparable venue d’en-Haut.

Mais surtout, il sait que le chemin de ses recommencements est un don de Dieu : celui que Boris Cyrulnik appelle le tuteur de résilience. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne… » Jn 14, 27

Ce temps de l’Avent, n’est-il pas pour nous aussi, le temps de réfléchir à nos propres cicatrices, petites ou grandes qui parfois nous figent dans le passé ou nous orientent à l’envers de la réconciliation, de l’ouverture au monde, du pardon ? Nos propres recommencements peuvent être des instruments de paix et de bonheur entre les mains du Christ. Ne l’oublions pas !

Alors peut-être, comme mon ami Giovanni, à la veille de Noël, pourrons-nous, inspirés par l’Esprit Saint, entendre et répondre à la joie de saint Bernard : « Courez, mes frères, courez vite ; non seulement les anges vous attendent, mais le créateur même des anges vous désire. Eh bien donc ! puisque le festin des noces est prêt, et que toute la cour céleste nous désire et nous attend, courons vite, courons par nos désirs, recevons dans une joie salutaire, la couronne de notre Roi enfant… »

Belle fête de la Nativité à toutes et à tous !

 

Retraite Kairos : un renouveau pour ta foi !

 

TEXTE ET PHOTOS PAR ASTRID BELPERROUD

Tel est le slogan de cette étonnante expérience qui est proposée à nos jeunes en chemin vers la confirmation sur le canton 
https://www.pjge.ch/kairos

Le principe est simple : une retraite pour 20 à 30 jeunes de 15 à 20 ans, 3 jours pour s’interroger sur sa relation à soi-même, aux autres et à Dieu, organisée durant les vacances d’octobre, animée par des jeunes confirmés qui ont vécu un week-end Kairos. La démarche se vit en début de parcours, pour créer une fusion entre les jeunes, une cohésion de groupe, puis tous se retrouveront lors de la journée cantonale des confirmands, une merveilleuse aventure commence pour eux.

Dimanche 30 octobre dernier se clôturait le deuxième week-end avec 27 jeunes. La cérémonie avait lieu à Sainte-Thérèse sur l’UP Eaux-Vives – Champel. L’église s’est assez vite remplie avec les familles, parents, frères et sœurs, grands-parents. Quelques animateurs sont venus en avance pour nous faire répéter les chants, donner quelques informations sur le déroulement du week-end en attendant les jeunes.

Un signal téléphonique nous annonce l’arrivée toute proche des jeunes, les familles se retirent des bancs, tous se cachent du mieux possible, toutes les lumières se sont éteintes, les jeunes commencent à rentrer puis tonnerre d’applaudissements et la lumière revient. Joie pour les jeunes, émotions pour les parents. La cérémonie se poursuit avec de beaux témoignages de la part des animateurs mais aussi des futurs confirmands. Des mots forts comme partages, amitiés, faire du sens… mais aussi belles rigolades, bonne nourriture, « c’est gravé à jamais dans mon cœur » résonnent encore dans ma tête…

Quand on est animateur en pastorale, on donne le meilleur de nous-même à tout moment pour que les jeunes puissent être touchés par le Seigneur, une parole, un regard, un réconfort… alors, quelle belle gratitude de recevoir tous ces messages après une superbe retraite. Bravo à notre pastorale des jeunes sous la gouverne de Miles Fabius et merci à tous les bénévoles.

Notre jeunesse n’est pas toujours visible dans nos communautés et pourtant elle est là, nourrie… Continuons de prier pour eux et avec eux.

Les jeunes ont tous reçu la croix de Jérusalem, une grande croix qui supporte quatre petites croix, Jérusalem qui soutient les Eglises des quatre points cardinaux.

Théophanie byzantine

PAR SVIATOSLAV HORETSKYI | PHOTOS : JUSTINE HORETSKYI

Douze jours après la Nativité du Christ, soit le 6 janvier, nous avons une grande fête que nous appelons dans la tradition catholique romaine « L’Epiphanie ». Elle symbolise la rencontre entre le fils de Dieu nouveau-né et les trois Rois Mages venus d’Orient pour honorer Jésus et lui apporter des présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Dans la tradition byzantine, le 6 janvier est aussi jour de fête, mais, ce jour-là, nous célébrons la Théophanie, plus connue sous le nom de Baptême du Christ. Pour nous gréco-catholiques ukrainiens, il s’agit de l’une des fêtes majeures de notre calendrier liturgique. La Théophanie désigne la « manifestation de Dieu » au moment où le Christ est baptisé dans le Jourdain par Jean-Baptiste. Elle marque également la première révélation explicite de la Sainte-Trinité. Dieu le Père rend témoignage à son fils en déclarant du haut des cieux : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie » et Dieu le Saint-Esprit se manifeste en descendant sur le Christ sous forme de colombe.

Par les eaux du Jourdain dans lesquelles Jésus est immergé pour recevoir le baptême, toute la création de Dieu est renouvelée. Tous ceux qui touchent le Christ renaissent et sont purifiés du péché : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché. » (Jean, 1, 29)

Durant cette journée festive, l’office de la Grande bénédiction des eaux est célébré dans chaque église après la Divine Liturgie. En Ukraine, lorsque cela est possible, les évêques, les prêtres et les fidèles se rendent au bord des rivières, des fleuves et des lacs pour y bénir l’eau, puis les gens s’y baignent (même par -20°C !) et tout le monde rentre chez soi en emportant des fioles d’eau bénite. Les jours suivants, les familles qui le désirent font venir un prêtre pour bénir leur maison, et ce tous les ans.

La tradition byzantine met l’accent sur l’importance de se purifier de notre vie matérielle, c’est pourquoi la fête du Baptême du Christ est pour nous l’occasion de nous purifier et de nous rapprocher ainsi du Seigneur.

P.-S. : pour en savoir plus, rendez-vous le mardi 17 janvier à 18h salle sous l’église de Saint-Joseph : Sviatoslav Horetskyi et Thierry Schelling présenteront les Eglises orientales catholiques.

Revivre les gestes de convivialité paroissiale: de l’eucharistie aux agapes

Cela semble une banalité aujourd’hui – voire anachronique – de dire que nous reprenons peu à peu conscience du plaisir des gestes de convivialité au sein de nos communautés.
Le repas des bénévoles et la fête patronale à Sainte-Thérèse en sont les illustrations les plus enthousiastes de ce début d’automne 2022.

PAR ANNE-MARIE COLANDRÉA | PHOTOS : DR

Le repas des bénévoles est l’occasion de retrouver toutes les personnes qui offrent de leur temps et de leurs talents: des enfants et jeunes de la Maîtrise, des membres du chœur mixte, aux personnes de l’accueil lors des messes dominicales, des lecteurs, des ministres de l’eucharistie aux personnes engagées dans le service de la sacristie, des catéchistes et toute autre personne œuvrant pour la vie paroissiale. Tous et toutes ont partagé, avec gourmandise, les agapes aux goûts et couleurs ukrainiennes. Ce repas offert aux bénévoles de Sainte-Thérèse est aussi l’occasion de soutenir une communauté sœur par les liens caritatifs : ainsi l’amitié née des relations pastorales avec le Père Sviatoslav ont permis cette rencontre.

La fête patronale est à la fois l’expression de l’attachement à la Petite Thérèse, avec gratitude, et de l’émerveillement face à la beauté des expressions de la foi. Cette beauté s’exprime dans la liturgie, dans les nombreux bouquets de roses – symbole cher à Thérèse – dans l’église comme dans les locaux avec toute l’attention offerte pour recevoir les paroissiens qui ont pu participer au buffet. C’est aussi l’occasion de se retrouver avec la communauté polonaise qui réside à Sainte-Thérèse. Plus que les mots ce sont les sourires sur les visages rayonnants, les rencontres qui se tissent entre fidèles de longue date et les nouveaux arrivés et l’enthousiasme des enfants qui donnent le ton de cette fête aux cultures multiples, en communion sous le patronage de la sainte. Les enfants ayant fait connaissance avec la Petite Thérèse au caté, sont venus nombreux, entrainant leur famille, pour venir fêter celle qui est comme eux. Ils ont manifesté leur joie en honorant pleinement chaque étape de cette journée avec les jeunes bénévoles venus les accompagner du déjeuner à l’animation des jeux.

Un grand merci à tous les participants et à tous ceux et toutes celles qui contribuent à la réalisation de ces moments de communion.

Génial !

 

PAR THIERRY SCHELLING | PHOTOS : DIVERS

Ce n’est pas moi qui le dis, mais bien Delphine, Diane, Luca, Iris, Miaro, Gérome, Sviatoslav, Słavomir, Karol, Etienne, Odette, Françoise, Jonathan, Lorenzo, Lionel, Pierre et Astrid ! Ouf, cela fait une longue liste, mais pas aussi longue que celle des servant.e.s de messe célébrant, le soir à St-Jo, à 18h, avec les abbé Karol et Thierry ! Les photos sont à peine assez larges pour embrasser tout le monde, et le chœur de l’église est lui adéquat pour mettre chacune et chacun côte à côte, et ainsi face à l’assemblée qu’ils et elles servent si fidèlement à Champel, aux Eaux-Vives et ailleurs.

A cause du temps, c’est l’option B qui nous a retenus : Meinier, en campagne genevoise. Après quelques jeux à St-Jo’ pour « briser la glace », TPG, accueil église rénovée récemment pour ses 300 ans, présentation par l’aimable président de paroisse, quelques jeux avant le pique-nique, puis, soleil apparaissant, promenade d’une petite heure dans les alentours, retour à la salle, jus, jeux, joie !

Retour à l’église pour se préparer à la célébration, au grand ravissement des fidèles : Où sont-ils les jeunes ? Eh bien… là où elles et ils se sentent co-actrices et co-acteurs de l’animation, y compris de la liturgie ! ! !

 

 

Revivre les gestes de convivialité paroissiale: de l’eucharistie aux agapes

Cela semble une banalité aujourd’hui – voire anachronique – de dire que nous reprenons peu à peu conscience du plaisir des gestes de convivialité au sein de nos communautés.
Le repas des bénévoles et la fête patronale à Sainte-Thérèse en sont les illustrations les plus enthousiastes de ce début d’automne 2022.

PAR ANNE-MARIE COLANDRÉA | PHOTOS : DR

Le repas des bénévoles est l’occasion de retrouver toutes les personnes qui offrent de leur temps et de leurs talents: des enfants et jeunes de la Maîtrise, des membres du chœur mixte, aux personnes de l’accueil lors des messes dominicales, des lecteurs, des ministres de l’eucharistie aux personnes engagées dans le service de la sacristie, des catéchistes et toute autre personne œuvrant pour la vie paroissiale. Tous et toutes ont partagé, avec gourmandise, les agapes aux goûts et couleurs ukrainiennes. Ce repas offert aux bénévoles de Sainte-Thérèse est aussi l’occasion de soutenir une communauté sœur par les liens caritatifs : ainsi l’amitié née des relations pastorales avec le Père Sviatoslav ont permis cette rencontre.

 

La fête patronale est à la fois l’expression de l’attachement à la Petite Thérèse, avec gratitude, et de l’émerveillement face à la beauté des expressions de la foi. Cette beauté s’exprime dans la liturgie, dans les nombreux bouquets de roses – symbole cher à Thérèse – dans l’église comme dans les locaux avec toute l’attention offerte pour recevoir les paroissiens qui ont pu participer au buffet. C’est aussi l’occasion de se retrouver avec la communauté polonaise qui réside à Sainte-Thérèse. Plus que les mots ce sont les sourires sur les visages rayonnants, les rencontres qui se tissent entre fidèles de longue date et les nouveaux arrivés et l’enthousiasme des enfants qui donnent le ton de cette fête aux cultures multiples, en communion sous le patronage de la sainte. Les enfants ayant fait connaissance avec la Petite Thérèse au caté, sont venus nombreux, entrainant leur famille, pour venir fêter celle qui est comme eux. Ils ont manifesté leur joie en honorant pleinement chaque étape de cette journée avec les jeunes bénévoles venus les accompagner du déjeuner à l’animation des jeux.

Un grand merci à tous les participants et à tous ceux et toutes celles qui contribuent à la réalisation de ces moments de communion.

Fabienne, notre vicaire !

PAR THIERRY SCHELLING 
PHOTOS : CATH.CH / BERNARD HALLET

Le 1er septembre, dans sa paroisse, Fabienne Gigon a été « missionnée » Représentante de l’évêque à Genève. Vicaire, en quelque sorte, parce qu’avec le pape François, les choses bougent : c’est le baptême vécu qui permet à un responsable d’Eglise locale de mandater un ou une collègue comme responsable, chef.fe. Qu’il ou elle soit ordonné.e. ou pas (même si le langage inclusif est encore non réalisé).

Une centaine de collègues et de paroissien.ne.s rassemblée à Notre-Dame-du-Peuple au Grand Lancy, a entouré celle qui succède à Pascal, Pierre, et d’autres prêtres appelés vicaires épiscopaux.

Nous aurons la chance aux Eaux-Vives /Champel de la rencontrer un samedi matin de novembre, pour créer du lien, écouter et se réjouir de servir le Seigneur chacun.e avec charismes et limites, enthousiasme et joie, et à sa place – celle confiée par notre évêque.

Avec Fabienne Gigon, l’évêque auxiliaire émérite Mgr Pierre Farine, Mgr Morerod, l’abbé Philippe Matthey (de g. à dr.) l’assemblée a récité le Credo.
De gauche à droite Mmes Ruffieux et Pohl-Henzen (FR fr. et all.), M. Barbey (NE) et Sœur Marie-Emmanuel (vie religieuse).

Sortie paroissiale du samedi 8 octobre

PAR FRÉDÉRIC MONNIN
PHOTO : WIKIMEDIA

La destination de cette année est le Monastère Royal de Brou (Bourg-en-Bresse), monument historique parmi les plus beaux de France.

Les participants seront accueillis en matinée par les Sœurs Dominicaines du Cœur immaculé de Marie, pour la célébration de l’eucharistie et le repas de midi (pique-nique tiré du sac).

La visite du Monastère de Brou se fera dans l’après-midi, avant le retour à Saint-Paul en fin de journée.

Voyage en car (départ vers 8h30). Prix pour la journée : Fr. 20.– par personne (gratuit pour les enfants jusqu’à 12 ans).

Inscriptions auprès du secrétariat jusqu’au 5 octobre à midi.

Une équipe pour vivre l’unité pastorale

PAR THIERRY SCHELLING
PHOTO : ÉTIENNE SCHMELZER

Comme le rappelle régulièrement notre pape François, ce ne sont pas les changements qui marquent notre époque, mais bien que nous changeons d’époque. Et ce, en Eglise également !

Il ne s’agit plus de quelque modification cosmétique mais un nouveau mode de faire Eglise. Plus simple, plus pauvre et plus modeste.

Votre équipe pastorale est envoyée dans l’unité pastorale pour, comme son nom l’indique, créer l’unité dans nos diversités, et faire de la pastorale.

Nos trois paroisses ont désormais – depuis le 1er septembre – un duo de répondant.e.s, un binôme, si vous voulez : pour Puplinge-Presinge, Etienne et le Père Sviatoslav ; pour Choulex-Vandoeuvres, Sabrina et le Père Joël ; pour Chêne-Thônex, Astrid et le Père Thierry.

Cela signifie que chaque binôme est la présence de l’EP dans la paroisse désignée, et la courroie de transmission de la paroisse dans l’EP. Ainsi, aux diverses réunions de conseils y seront présent.e.s les membres du binôme désigné, afin d’améliorer l’interconnaissance et l’échange. Faire l’unité.

Et l’équipe autant que chaque binôme vont faire de la pastorale : catéchèse, rencontres, sorties de nos sacristies et églises, rassembler, regrouper, célébrer… Evangéliser, en d’autres termes. Car on passe beaucoup de temps sur l’organisationnel et si peu sur l’évangélisation !

Soyons missionnaires, car personne d’autre ne le fera à notre place !

Nominations

PAR L’ABBÉ PASCAL DESTHIEUX, VICAIRE ÉPISCOPAL
PHOTOS : DR

Chères amies et chers amis des équipes pastorales et des Conseils des unités pastorales (UP) La Seymaz et Eaux-Vives-Champel,

Nous sommes très heureux de vous annoncer les nominations, pour vos deux UP, pour cette rentrée pastorale :

Mme Astrid Belperroud, animatrice pastorale, et l’abbé Sviatoslav Horetskyi, prêtre auxiliaire.

Tous les deux sont nommés sur les deux UP, avec la perspective d’un élargissement à une grande région « Rive gauche ».

Evidemment, les personnes déjà nommées, ne vont pas recevoir une nouvelle nomination, mais nous leur demandons, dès maintenant, de travailler à établir des synergies intra UP et entre UP. C’est ainsi que toutes et tous sont invités à vivre cette synergie sectorielle.

En vous remerciant de faire bon accueil à Mme Astrid Belperroud et à l’abbé Sviatoslav Horetskyi, et de continuer à apporter votre soutien à vos équipes pastorales, je vous adresse mes salutations fraternelles.

Première pour la première des communions !

 

PAR THIERRY SCHELLING 
PHOTOS : DIVERS

Pour nos kids d’année de 1re des premières communions, ce fut… dépaysant : direction Choulex pour leur premier jour de retraite ! Idyllique hameau à l’église de pierres et de bois, à la cure libre attenante à un parc où potager et prairie se côtoient pour célébrer Mère Nature. Et échanger, prier, chanter, jouer, goûter, rire et faire silence… Programme encadré par Marianne et Anne-Marie, et votre curé Thierry S., trop contents de nous délecter de ce temps en campagne voisine.

Le lendemain, retour à St-Jo : salles du sous-sol et du premier étage, église et… Jardin Anglais, pour une 2e journée de prépa tous ensemble. L’esprit de groupe est assuré, et vers 16h, le départ à la maison des un.e.s et des autres témoigne que ce furent deux jours formateurs et ludiques tout à la fois !

Dimanche, grande fête, calme et recueillie… Les enfants avaient déjà fait une première communion en petit comité, à St-Jo (chapelle Saint-Victor) au 2e jour de la retraite, histoire de vivre l’intimité avec le Seigneur présent dans Sa Parole et Son pain. C’était donc la 2e communion, mais la première en présence des familles et de la communauté de St-Jo.

Et devinez quoi ? La troisième communion a eu lieu le mercredi suivant, lors de l’heure de caté : bilan en forme de remerciements, de gratitude, de joies et de souvenirs. Et une célébration de la Parole et de la communion a terminé, ou plutôt, envoyé, ces enfants témoigner dans leur quotidien de ce qu’ils et elles avaient reçu…

Grands-parents à l’honneur

PAR THIERRY SCHELLING 
PHOTOS : PASCAL VOIDE

Le 24 juillet, au cœur de l’été, le pape François invite les communautés paroissiales à commémorer, remercier, prier pour et penser aux grands-parents.

Si la date est un tantinet malpropre – juillet est un mois de vacances… – et la canicule n’aidant pas nos aîné.e.s à sortir, Chêne a accueilli un bel échantillon pour la messe de 17h30. Notre Père Sviatoslav a présidé con gusto et conclu en musique avec son accordéon ; Sabrina et Pascal – et d’autres, certainement – ont été aux commandes de cette célébration conclue avec un bel apéro garni dans le narthex. Excellente initiative car place il y a et les fidèles sont tentés de rester… « Totale réussite, plaisir immense, joie partagée », voilà les cris d’allégresse du Peuple de Dieu. Alors, merci à vous, grands-parents, de continuer à partager avec, prier pour et écouter qui nous sommes nous, vos descendant.e.s !

Inviter à la rencontre

L’étymologie du mot catéchèse, « faire résonner », indique bien sa nature dialogale. Le dialogue résidant en premier lieu dans la relation, le Service de la catéchèse de l’ECR invite à la rencontre avec le Christ. Quel que soit l’âge !

PAR MYRIAM BETTENS | PHOTOS : ECR

Il n’y a pas d’âge pour recevoir le « paquetage du chrétien ». Comprenez par-là les trois sacrements d’initiation : le baptême, la confirmation et la communion. Ces sacrements marquent l’entrée dans la communauté. Et ceux qui se décident une fois adultes entendront tôt ou tard la chaleureuse et rassurante voix de Cíntia Dubois-Pèlerin. Au Service de catéchèse, elle est un peu la porte d’entrée vers ces sacrements ! La secrétaire oriente ensuite les candidats vers un des membres du service afin qu’ils soient accompagnés dans leur cheminement, par « des rencontres de groupe une fois par mois et individuelles en fonction de la demande et du besoin », détaille Sébastien Baertschi, en charge de la coordination du catéchuménat des adultes.

Pour une personne qui n’est pas baptisée, le parcours prendra entre une année et deux ans. Le temps du catéchuménat est marqué de plusieurs étapes célébratives qui rythment le cheminement. Les catéchumènes recevront ensuite les trois sacrements lors de la Veillée pascale. Il subsiste toujours un « étonnement et une grande joie de constater que de jeunes adultes entre 20 et 30 ans ont ce désir », confie Martine Bulliard, la responsable du service. « Un étonnement, car dans notre Eglise beaucoup de choses doivent changer. On pourrait donc légitimement penser qu’elle ne les intéresse pas en l’état. Malgré cela, l’Esprit est toujours à l’œuvre et nous croyons vraiment que Dieu devance cette demande », ajoute-t-elle encore.

« Nous avons tendance à penser que la catéchèse se résume à acquérir des connaissances, alors qu’il s’agit d’abord de favoriser la rencontre avec le Christ », souligne Martine Bulliard. Mandaté par l’évêque pour orienter la catéchèse, le service œuvre de manière diocésaine afin d’être en harmonie avec les autres cantons. Outre l’accompagnement personnalisé des catéchumènes adultes, le Service de catéchèse forme également ceux qui animent la catéchèse dans les paroisses genevoises. « Nous réfléchissons aux propositions de formations les plus adéquates tout en gardant la posture de celui qui découvre avec l’autre ».

Au service, mais comment ?

Une chose que le Service de la catéchèse et du catéchuménat accomplit et dont on ne se rend pas compte ?
Martine Bulliard :
Une des choses dont on ne se rend pas compte, ce sont les liens tissés avec un grand nombre de personnes. C’est vraiment de l’ordre de la communion, de connaître les gens qui gravitent autour de nous et cette connaissance permet d’avancer et de mieux répondre aux demandes.

Quel « service » apportez-vous aux Genevois de manière générale ?
MB : Je prendrai le biais du catéchuménat pour dire que l’on est à l’écoute de toute personne qui a envie d’aller plus loin dans sa vie, qui a envie de trouver du sens à sa vie, d’avancer, de cheminer. C’est vraiment de se dire que nous sommes ouverts à l’écoute de chacun là où il en est dans son parcours spirituel. Notre rôle c’est d’être là, d’écouter et d’avancer avec les personnes.

Mgr Morerod bénit ces jeunes adultes ayant décidé de recevoir « le paquetage du chrétien ».

Et si tout le monde avait tout juste ?

PAR PIERRE MOSER | PHOTO : KAROL GARBIEC

La conférence de Frère Philippe Lefebvre, dominicain, donnée à Saint-Paul le 8 avril dernier a apporté des pistes de réflexion intéressantes. Je les résumerais en trois points :

La notion de famille d’abord. Cette notion, dans l’Ancien Testament, est un peu plus large que le couple avec un enfant que nous imaginons aujourd’hui. Frère Philippe le souligne, il s’agit plutôt de clan. « Fils de » prend une dimension temporelle : Joseph est fils de David, mais plus de mille ans les séparent. Il y a pourtant d’autres éléments qui les rapprochent.

La notion de pardon ensuite. Il s’agit en fait d’un terme financier qui nous amènent à une autre dimension que celles des pleurs et de la réconciliation que nous nous représentons aujourd’hui. A l’origine, il s’agit de remettre la dette impossible à honorer dans certaines circonstances comme une inondation par exemple.

Les notions de vocabulaires pour terminer. Et c’est là que mon titre prend toute sa signification. Les mots ou plutôt les concepts évoqués dans l’Ancien Testament sont vivants. Le terme d’étranger représente aussi bien l’ennemi que le frère qui s’est détourné de Dieu. Pendant toute la vie de transmission de cette parole, ces termes ont grandi, ils nous ont parlé de manière vivante.

Mais pour autant peut-on faire dire n’importe quoi à n’importe quelle parole ? Pas du tout, elles représentent un concept, souvent novateur d’ailleurs, appelé à nous parler, hier comme aujourd’hui. L’Ancien Testament n’est pas un livre qui se sert de mots précis et cadrés, mais il utilise des logiques humaines pour exprimer des vérités qui dépassent cette dimension terrestre. A nous d’en faire des aides ou des poids.

La chrismation

PAR DENIS FORNERONE
PHOTOS : PASCAL VOIDE

Le soleil commençait à peine sa course dans le ciel que nous nous sommes retrouvés pour une dernière répétition en ce matin du 30 avril. La journée s’annonçait belle avec ce petit quelque chose de frais qui annonce un renouveau, celui du printemps de l’Esprit Saint qui allait bientôt nous visiter.

A 16h, la fête pouvait commencer. L’église, joliment fleurie, accueillait familles et amis venus en nombre pour accompagner les confirmands. Sous les doigts experts de Lise Colas, le grand orgue ouvrait la célébration en accompagnant la procession d’entrée, le Christ en tête.

Mgr Alain de Raemy a admirablement présidé, assisté du Père Joël, notre curé. Les paroles de l’évêque sont allées droit au cœur de tous, ne laissant personne indifférent, sachant trouver les mots simples et directs dont chacun avait besoin.

Très émouvante fut la lecture (anonyme) d’extraits de lettres que les confirmands ont adressées à l’évêque afin d’expliquer avec leurs mots pourquoi ils demandaient à confirmer leur foi, révélant ainsi, non seulement une vraie réflexion personnelle, mais également l’importance pour eux de ce qu’ils ont reçu durant ces deux années de catéchèse (rassurant au passage le petit catéchiste que je suis qu’il n’a peut-être pas travaillé en vain).

Qu’il me soit permis, ici, de vous livrer ce qui pour moi restera le sommet de cette célébration qu’a été la chrismation. Me tenant à proximité de l’évêque, j’eus ce privilège, non pas d’entendre les paroles prononcées dans ce cœur à cœur avec les candidats, mais de voir croître de plus en plus sur ces visages, des sourires radieux, particulièrement au moment de recevoir le saint chrême. A mesure que chacun, accompagné, qui de son parrain, qui de sa marraine, défilait devant l’évêque, montait en moi une profonde Action de grâce pour chacun d’eux, produisant dans le profond de mon cœur comme en écho de l’esprit ces mots simples qui constataient pourtant de l’invisible : qu’ils sont beaux. Oui, ils sont beaux ces jeunes, devenus encore plus proches par l’union du Saint-Esprit, ils sont beaux de l’Esprit Saint venu habiter leur cœur et cette beauté transparaissait sur tout leur être.

Nous étions ici au cœur même de l’action divine qui se donne dans la simplicité des mains et des saintes huiles. Cette jeunesse avec qui j’ai pu cheminer, parfois turbulente, parfois plus fermée, qu’ils étaient resplendissants maintenant dans ce moment de vérité (vite, je faisais disparaître une larme écharpée).

Alors, bien sûr, la fête s’est poursuivie comme il se doit, et l’apéro servi au fond de l’église a été fort apprécié grâce à toute l’équipe de volontaire qui l’a préparé et servi. Je profite de les remercier tous chaleureusement au passage, car sans eux, la fête n’aurait pas été aussi belle. Un grand merci, encore, à Sabrina Faraone qui n’a pas ménagé sa peine afin que cette célébration se déroule au mieux, aux musiciens qui ont donné beaucoup de leur temps également dans la préparation, et à toutes les petites mains indispensables qui ont œuvré dans l’ombre, d’une manière ou d’une autre, contribuant au succès de cette belle journée. Je n’oublie pas de remercier le Seigneur lui-même qui nous fait toujours la grâce de sa présence en nos cœurs et qui nous en a particulièrement réjouis en ce jour.

Les jeunes de nos communautés paroissiales

 

PAR ANNE-MARIE COLANDREA

PHOTOS : DIVERS

Début mai, des jeunes se sont mobilisés autour des JMJ de Suisse romande à Lausanne, prélude des Journées Mondiales de la Jeunesse qui se tiendront à Lisbonne en 2023.

Nous avons tous besoin de temps forts – de pèlerinage au rassemblement de fêtes – temps où nous avons l’occasion de vibrer de la présence du Christ. Les « jeunes », comme nous avons trop vite tendance à les nommer en catégorie, ont sans doute plus besoin de partager leur expérience de Foi, leur expérience de relation au Christ. Ils se retrouvent entre amis, s’encouragent à partager, à s’engager.

Certes nous pouvons regretter de ne pas les « voir » dans nos assemblées ecclésiales. Cependant, ne faut-il pas « voir » sans a priori et se laisser prendre par les lieux et les modalités de la quête de nos jeunes : quêtes de sens, quêtes de charité et d’amitié, quêtes de joie et d’espérance, quêtes des Béatitudes à conjuguer dans leur réalité et celle du monde.

Certes, en paroisse, il est sans doute plus aisé de les rencontrer dans les parcours de la catéchèse. Les jeunes suivent diverses routes. Les « Ado-du-Cycle se retrouvent autour de gestes concrets en participant au samedi du partage, en rencontrant des témoins pour réfléchir sur des thèmes qui les préoccupent ou encore sur le sens du bénévolat. Les confirmands, tout en veillant à approfondir leur relation au Christ, répondent fidèlement, et en toute simplicité, aux propositions de leurs animateurs et catéchètes. Cette année, ils ont même relevé le défi de rompre le rythme mensuel des rendez-vous au fil des invitations. Ils ont accepté de se laisser prendre par la nouveauté – voire l’inconnu – et ainsi de sortir de leur confort. Ils ont partagé l’élan et l’enthousiasme de leurs jeunes aînés avec les Jeunes de Lourdes, ceux du Figuier aux côtés des personnes en situation de handicap. Ils ont participé à la journée cantonale des confirmands au cours de laquelle une vague de 300 jeunes gens et jeunes filles saisissent la possibilité d’une « communion » à l’horizon de sensibilités chrétiennes et culturelles si diverses et pourtant si proches autour du Christ tel qu’Il se manifeste dans ces circonstances. Il y eut enfin, la gageure de rencontrer d‘autres confirmands des paroisses voisines (et méconnues) : se présenter, faire tomber les timidités et les réticences, en se prenant au jeu au sens littéral comme au sens plus investigateur à la suite des figures des deux saints Joseph des Ecritures. Ce fut l’occasion de comprendre la pédagogie de l’art et de l’architecture d’une église, en parcourant Saint-Joseph à coup de quiz. Et bien sûr, les gourmandises d’une collation aident à dégeler les attitudes. Du côté des catéchètes, lors de ces temps forts, il n’y a pas besoin de long discours, ni même de grande leçon de religion : accueillir, se risquer avec eux et vibrer de la passion pour le Christ. Aimons nos jeunes, nos communautés que le Christ construit : écoutons la « petite Espérance » en nos cœurs « car rien n’est impossible à Dieu » si nous le suivons, là où nous sommes, tels que nous sommes.

 

Les visagesde l’Eglise

Pour renforcer le sentiment de communauté et, peut-être, agir comme un remède
aux épreuves que certaines personnes traversent, la Pastorale de la santé est présente dans les milieux de santé et de vie pour répondre aux besoins spirituels.
Ces accompagnements offrent la possibilité d’aller puiser les ressources nécessaires
pour affronter une nouvelle étape de vie.

PAR MYRIAM BETTENS | PHOTOS : PASTORALE DE LA SANTÉ

« L’accompagnement spirituel, pour moi, c’est oser se laisser rejoindre par l’autre dans sa propre vulnérabilité comme " Jésus et la samaritaine au bord du puits de Jacob ", d’humain à humain par la nourriture commune de la parole de Dieu ou pas. Ensemble accompagner " le souffle de vie ", le don gratuit de Dieu », témoigne Ami Satchi. Elle est l’une des nouvelles Référentes Régionales Santé (RRS) qui officient au sein de plusieurs EMS genevois. Depuis septembre 2020, ces nouveaux engagements sont venus renforcer l’équipe de bénévoles et d’aumôniers de la Pastorale de la santé. Ils visent à développer encore l’accompagnement spirituel prodigué dans différents lieux d’hospitalisation et de vie.

« La Pastorale de la santé est un grand et dynamique service de l’Eglise Catholique romaine à Genève. Il offre présence, soutien, accompagnement spirituel dans le respect de la personne fragilisée par la maladie ou la vieillesse », détaille Cathy Espy-Ruf, sa responsable. « Sans le concours d’une équipe compétente et expérimentée, les milliers de visites auprès de patients des HUG et de résidents des EMS, les nombreuses messes, célébrations œcuméniques, sacrements, cérémonies du souvenir ou encore funérailles, ne pourraient pas avoir lieu », rappelle-elle également. Les aumôneries œuvrent avec un vrai souci d’œcuménique, dans le respect des convictions de la personne rencontrée et dans un dialogue interreligieux.

Une collaboration soutenue avec le personnel soignant permet d’identifier plus aisément les souffrances morales et spirituelles. Des outils sont mis à disposition des aumôniers et des soignants permettant d’intervenir de la manière la plus appropriée. Deux petites brochures ont, par exemple, été publiées. L’une pour aider le personnel hospitalier à comprendre ce qu’est l’accompagnement spirituel et lui expliquer qu’il n’est pas exclusivement dévolu aux aumôneries, l’autre fournit des indications au sujet de dix-sept confessions chrétiennes et non chrétiennes en matière de pratique religieuse et de soins.

Au service, mais comment ?

Une chose que la Pastorale de la santé accomplit et dont on ne se rend pas compte ?

Cathy Espy-Ruf : On est présents et je pense que les gens ne réalisent pas le nombre de prestations que nous accomplissons. Nous sommes également en lien avec les paroisses au cœur de ce volet

de diaconie. Je remercie vraiment le vicariat de nous donner les moyens d’être sur le terrain.

Toute l’équipe de bénévoles, aumôniers et RRS est motivée. Leurs compétences, ainsi que la diversité de leurs personnalités offrent des prestations de qualités. Je considère toutes ces personnes comme les visages de l’Eglise.

Quel « service » apportez-vous aux Genevois de manière générale ?

CER : Le nombre de personnes qui sont rencontrées dans un moment de fragilité lié à une hospitalisation ou une entrée en EMS est considérable. Cela représente des milliers de visites ! Il y a aussi l’accompagnement des familles, parfois jusqu’aux funérailles. Je pense que nous sommes vraiment un service en interface avec la société, car tout le monde un jour ou l’autre est concerné par la santé, ou sa perte partielle. Nous avons aussi un rôle très important à jouer au niveau social. La santé fait partie des questionnements existentiels. On s’interroge souvent sur la vie et son sens au moment d’un problème de santé.

Il y a de l’Esprit Saint là-dessous !

LE BILLET DE PASCAL DESTHIEUX, VICAIRE ÉPISCOPAL | PHOTOS : DR, CATH.CH / BERNARD HALLET

A l’invitation de nos sœurs et frères protestants, de nombreux catholiques genevois se sont rassemblés en la cathédrale Saint-Pierre, ce 5 mars, pour vivre une première messe historique depuis la Réforme. J’ai été profondément touché par la joie et l’émotion que l’on pouvait ressentir dans cette cathédrale archicomble. Parmi les nombreux témoignages reçus après cette messe, j’aimerais vous partager ces messages de deux participantes, une protestante et une catholique. Une paroissienne de la cathédrale a écrit à son pasteur : « Cet événement religieux est à jamais gravé dans ma mémoire. Notre cathédrale était belle, hier soir. Nous étions toutes et tous dans la même ferveur, dans le même Amour du Christ. Cette Foi, nous en avons tellement besoin dans ces tragiques moments que notre monde traverse. Genève a montré au monde chrétien que l’Œcuménisme existe et ce dernier a fait un grand pas en avant. Je suis contente d’avoir vécu ce moment. En rentrant, tous les passagers du tram parlaient de la messe et tous m’ont dit : merci à votre paroisse de nous avoir accueillis. Une religieuse de la Servette m’a dit qu’elle n’aurait jamais imaginé vivre ce moment. Si nous n’avions pas encore quelques restrictions sanitaires, elle m’aurait embrassée. » Et voici le témoignage d’une paroissienne catholique : « Comment décrire à la fois l’émotion, la joie, la simplicité, l’unité dans cette cérémonie historique empreinte d’œcuménisme, de ferveur, de prière, de respect et de délicatesse ? Tout respirait la beauté presque divine et cela portera ses fruits, j’en suis sûre ! Et si Dieu est avec nous au quotidien, cette démarche de l’Eglise protestante a permis de resserrer les liens entre nos deux communautés. A mon avis, bien humbles soient-elles, les prières pour l’unité des chrétiens servent à quelque chose et l’Esprit Saint travaille dans ce sens. »

J’ajoute encore ce message reçu de Fribourg : « C’est le Genevois en moi qui est venu à Genève. Je tenais à être présent (comme je l’aurais été il y a 2 ans). Toutefois, je dois avouer que je suis monté à la cathédrale un peu sceptique. Je m’attendais à tout… sauf à cette joie-là ! Il y a de l’Esprit Saint là-dessous ! »

Jeunes en vadrouille !

PAR THIERRY SCHELLING
PHOTO : SABRINA FARAONE

Joie, rire, faim, prières, jeux, découverte de l’histoire de Saint-Jo, d’une autre Eglise, des autres jeunes, qu’ils ne sont pas seuls dans la foi. (WhatsApp des jeunes en retour de la matinée)

Rassembler les jeunes de nos UP pour élargir leur horizon «paroisse», cela fait sens et fait… Eglise. Ce fut l’initiative de Sabrina et Anne-Marie (l’une coordinatrice en catéchèse pour La Seymaz et l’autre agente pastorale pour Eaux-Vives / Champel), avec les deux accompagnants de confirmands – Jean et Denis – qui a été vécue samedi 2 avril.

Entre Chêne et Saint-Joseph aux Eaux-Vives, l’ambiance s’est bien détendue après des jeux « mise en bouche » ; les jeunes ont petit-déjeuné puis dans le tram 12… la neige tombant en giboulées, pour débarquer dans l’église Saint-Joseph.

Ils y ont vécu en groupes le parcours sur « Combien de saint Joseph à Saint-
Joseph ? » – 27 semble être le chiffre clé ! – avant de se grouper dans la crypte dite Salle R. Damon (sous-sol de l’église) pour un temps de relecture et de pique-nique.

MERCI à chacune et chacun : Joie, rire, faim, prières, jeux, découverte de l’histoire de Saint-Jo, d’une autre Eglise, des autres jeunes, qu’ils ne sont pas seuls dans la foi.

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