Noël. Oh mais quel mot si doux, si cher à notre cœur ! Noël est pour nous, chrétiens, un moment magique, une période à part, hors du temps.
Noël aujourd’hui
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP de Notre-Dame de Tours (FR), décembre 2020
Par l’abbé Marc Joye | Photo: René Delley
La pandémie, qui sournoisement continue de nous inquiéter, nous aura au moins rappelé que nous sommes tous bien petits et bien fragiles. Tous dans le même bateau, riches ou pauvres sans distinction. Non, les grands de ce monde ne sont pas tout-puissants !J’y vois une invitation à accueillir à Noël le seul Tout-puissant qui va se revêtir de notre fragilité et devenir un petit enfant couché dans une crèche.
C’est Dieu qui vient à notre rencontre. Alors que César trône dans ses palais à Rome, Dieu est sur la paille à Bethléem.
Si nous voulons bien prendre notre place parmi les bergers qui viennent adorer Dieu en ce petit enfant, nous serons comblés par son Amour sans limite, éclairés de sa Lumière qui brille dans notre nuit, remplis de cette Paix et de cette Joie chantés par les anges.
La crèche vivante de saint François d’Assise
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), décembre 2020
Par l’abbé Pablo Pico | Photo: DR

Dans la Basilique Supérieure d’Assise figure une fresque de Giotto (1267-1337) représentant la scène de la Nativité jouée par saint François (1181-1226). En effet, une tradition attribue à ce dernier la première réplique de la crèche de Noël. Arrivé dans le village de Greccio en décembre 1223, le saint fait installer dans une grotte un boeuf, un âne et de la paille pour accueillir l’enfant Jésus. Le soir de Noël, les villageois sont invités à célébrer la messe de minuit devant la crèche vivante où la mangeoire sert d’autel. Au cours de l’homélie, « il poverello » étreint l’enfant dans ses bras pour l’embrasser tendrement, et il exhorte les fidèles à faire de même, en ravivant leur foi et ressusciter ainsi à leur tour Jésus dans leur coeur.
Car la contemplation de la naissance du Christ le fait naître dans le coeur du croyant, par la foi amoureuse. Si nous fermons notre coeur à la venue de Jésus en nous, sa naissance d’il y a deux mille ans est vaine. Au contraire, la méditation du mystère de Noël a le secret de pouvoir embraser nos coeurs. La magie de Noël, bien plus profonde que les guirlandes devant les vitrines des commerces, sans parler du père Noël, c’est de retrouver l’esprit d’enfance, de croire que cette nuit est différente de toutes les autres nuits, parce que Dieu a désormais pris le visage d’un enfant.
Or, l’Eucharistie réalise cette naissance de Bethléem, la « maison du pain », où Jésus fut déposé dans une mangeoire. A chaque messe, nous communions au « Pain Vivant descendu du Ciel » (Jean 6, 51). La liturgie, source et sommet de toute la vie de l’Eglise, rend présent les événements de la vie du Christ, de sorte qu’en participant à l’Eucharistie, nous devenons contemporains de la vie et des actions salvifiques de Jésus, y compris sa naissance.
Mais il y a une autre naissance du Christ, encore plus ineffable que celle de la crèche ou celle dans nos coeurs, c’est sa naissance éternelle dans le sein du Père (Jean 1,18). Le psaume deuxième dit : « Tu es mon Fils, moi aujourd’hui, je t’ai engendré ». Cet engendrement du Fils dans le sein du Père a lieu dans l’aujourd’hui de Dieu, hors du temps, éternellement. Et c’est cette naissance ineffable qui révèle le vrai sens des deux autres. C’est parce que l’Enfant couché dans la crèche est le Fils éternel du Père que nous pouvons l’adorer. Imaginez les sentiments de Marie pour son nouveauné qu’elle enveloppe de langes et couche dans la paille. Avec quel émerveillement, avec quelle tendresse, avec quel amour elle le presse sur son coeur de mère.
À notre tour, nous allons bientôt célébrer Noël. La belle tradition de représenter cet heureux événement (ou avènement) avec les personnages de la crèche dans un coin du salon, au pied du sapin, nous aide à méditer sur l’inouï de la visite de l’Emmanuel « Dieu avec nous » (Mt 1,23). Au retour de la messe de Noël (si les mesures sanitaires nous le permettent), nous déposerons l’Enfant-Jésus dans la mangeoire, pour l’adorer. Que cette re-présentation de la Nativité nous donne de faire vivre dans notre coeur, devenu une crèche vivante, l’Enfant-Jésus, le Fils du Père éternel.
Noël 2020: Lumière et ténèbres
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, unité pastorale de la Champagne (GE), décembre 2020
Pour l’équipe pastorale: abbé Robert Truong, curé
Photo: pixabay
Il fait bon, en cette fête de Noël, de nous retrouver entre parents, familles et amis, membres de la même communauté de foi ; il fait bon nous trouver reliés, à la faveur des moyens de communication et de communion modernes ; il fait bon non seulement de savoir, mais de percevoir par nos yeux, nos oreilles et nos cœurs qu’en ce moment et ce jour, des millions de personnes prennent le temps de se laisser joyeusement habiter par les évocations, les images, les lumières, les traditions et les espérances de Noël. Et tout cela malgré les crises sanitaires de Covid-19 et ses conséquences qui tombent sur toute l’humanité.
Il fait bon, ainsi, de prendre rang parmi le peuple en marche qui a vu une grande lumière et qui, aujourd’hui, se donne du temps, de l’ambiance et de la tendresse pour regarder et célébrer cette grande lumière dont parlait le prophète Isaïe (Is 9, 1-13). Une grande lumière a resplendi, une grande lumière continue de resplendir et se donne à voir avec plus d’éclats en certains instants privilégiés, en certaines oasis importantes et décisives pour la suite du chemin.
Noël n’est pas la fête des enfants plus que des autres. Mais Noël est la fête de l’enfance, de l’enfance d’un monde qui n’en finit pas de naître à travers les siècles, porté et appelé par une longue suite de fidélités.
Que tels soient nos célébrations, nos réveillons et nos repas de Noël. Que telle soit aussi, comme mémoire bonne à garder pour la beauté de la fête, la fête de Lumière qui brille dans les ténèbres du monde.
Paroissiennes et paroissiens de la Champagne chers à mon cœur, je vous souhaite de lumineuses fêtes de Noël et de fin d’année. Je me souviens de vous dans nos célébrations.
L’Avent, une attente habitée
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP de Notre-Dame de l’Evi (FR), décembre 2020
Par Sœur Anne-Françoise Camélique
Ce qui caractérise le temps de l’Avent, c’est l’attente. Dans notre monde pressé, du « tout, tout de suite », permettre de vivre un temps d’attente, de silence est un cadeau, un espace. Ce n’est pas une attente vide, inutile, du temps perdu, c’est comme une vigilance du cœur et des yeux pour découvrir ce qui germe du monde nouveau. C’est une attente longue, mais habitée par une promesse heureuse.
La liturgie de l’Avent nous invite à veiller, à nous tenir prêts, à nous convertir pour accueillir Celui qui vient. La joie est présente dans les textes et les prières liturgiques car l’Incarnation du Fils de Dieu nous apporte la réconciliation et la joie du salut. Aussi l’Avent vient nous redire qu’il faut consentir à l’attente pour laisser plus d’espace à Dieu et pour raviver notre désir d’un recommencement qui s’adresse à notre désir d’aller au-delà de la routine du quotidien et accéder ainsi au cœur de nous-mêmes, là où nous trouvons Dieu.
Veiller se veut alors l’expression de notre fidélité à Dieu et du soin que nous mettons à vivre avec Lui parce que c’est Lui d’abord qui s’est approché de nous par son Incarnation, assumant pleinement notre condition humaine.
L’Avent est donc un temps d’attente joyeuse, de vigilance, une attente qui n’est pas vide, mais qui est centrée sur la personne de Jésus que nous nous préparons à accueillir. Cette attente est en même temps un temps d’espérance, animée d’une certitude : le Seigneur est venu, il vient encore et il sera toujours présent dans notre monde et dans notre vie. Notre vigilance est celle d’un cœur qui aime, d’un cœur dont l’amour souhaite ardemment la venue de Celui qui vient s’inscrire dans notre humanité.
En cette période de l’Avent, préparer Noël, c’est d’abord prendre du temps de silence et de recueillement pour nous mettre à l’écoute d’une Parole qui vient d’ailleurs, pour l’entendre résonner au plus intime de notre être et nous mettre au service de ce mystère qui nous dépasse.
Nous sommes appelés à rester éveillés, non par crainte ni par peur, mais pour construire une société plus fraternelle. Au cœur de la simplicité de notre vie quotidienne, nous sommes invités à lever les yeux pour attendre le Seigneur qui vient afin de nous réjouir de sa venue en lui disant : « Viens, Seigneur Jésus… Viens… »
A l’approche de ce temps de Noël, l’équipe pastorale vous invite à plonger à nouveau au plus profond de votre espérance, à poursuivre le chemin malgré et avec les exigences du virus ! Que Jésus Sauveur soit pour chacune et chacun cette Espérance cachée et présente, qui vous guide sur les chemins du bonheur.
QUE LA LUMIÈRE DE NOËL ILLUMINE VOS CŒURS !
Attente
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP des Boucles du Rhône (GE), décembre 2020
Par Jean-Marc Lacreuze | Photo: pixabay
Au moment où commence une nouvelle année liturgique par le temps de l’Avent, nous voici plus que jamais en attente. Jamais, jusque-là, nous n’avons vécu dans une telle incertitude du lendemain. Quand j’écris ces lignes, je ne sais pas… Je ne sais pas dans quel état sanitaire nous serons lorsque vous les recevrez…Et pourtant, dans mon cœur, j’attends un renouveau, comme le peuple hébreu dans l’attente du Messie, du Sauveur.
Ce mois de décembre va nous conduire à Noël, aurore d’un monde nouveau. Dimanche après dimanche, nous marcherons vers la lumière de l’espérance : merci à l’équipe qui a préparé notre Avent en communauté !
Le premier dimanche est marqué par le signe de l’attente de Celui qui vient comme la lumière. Nous en avons tant besoin en ces temps de ténèbres. Mais, dans mon cœur, je le sais, le tunnel, même s’il est long, n’est pas sans fin. La lumière est au bout et les jours vont recommencer à s’allonger, espérance d’un printemps meilleur que celui que nous avons vécu. Je peux déjà apporter la lumière du pardon (2e dimanche), cette main tendue par Dieu pour me conduire quand je suis dans le brouillard du doute. Et aussi le pardon que je peux accorder, petite lumière que j’offre autour de moi, lumière de joie et d’espérance, cette joie soulignée le troisième dimanche. Le masque cache le sourire de mon visage, mais mon regard peut exprimer la joie partagée, joie d’une espérance, encouragement à rayonner de la lumière qui illumine mon cœur envers et contre tout. Cette lumière vient de ma relation intérieure, de la prière, dans la disponibilité de Marie (4e dimanche), dans sa confiance en un avenir qu’elle non plus ne connaissait pas avec précision. Elle fait confiance, nous montre le chemin de cette confiance. Que Marie nous accompagne sur ce chemin d’attente et d’espérance. Avec elle, avec tous les croyants, portons-nous les uns les autres dans la prière et dans l’appel qui conclut toute la Bible :
Viens, Seigneur Jésus !
Ouvrons nos cœurs et nos maisons
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), décembre 2020
Texte et photo proposés par l’équipe de Saillon
Jésus, viens ouvir nos maisons et nos cœurs.Jésus, là où tu es né,
ta crèche n’était pas fermée.
Tu as voulu
que tout le monde puisse venir Te voir,
parce que Tu es venu pour tout le monde.
Avant que Tu naisses, Jésus,
Joseph et Marie n’avaient trouvé
que des maisons aux portes fermées :
fermées au secret de Dieu.
Ils ont trouvé ouverte une étable,
une pauvre étable.
Aujourd’hui, Jésus,
Tu ne nais plus dans une étable ;
mais Tu veux naître, dire le secret de Dieu
dans toutes les maisons, dans tous les cœurs.
Tu veux déposer le baiser de Dieu
sur tous les visages.
Tu veux des millions de crèches
pour habiter le monde.
Tu veux des millions de cœurs
pour donner ta paix sur la terre.
Tu veux des millions de visages
pour donner la paix de Dieu.
Tu veux des millions de Noëls
pour donner ton Noël.
Jésus, viens ouvrir nos maisons et nos cœurs
pour dire avec Toi :
Gloire à Dieu, notre Père !
En avant vers l’Avent
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Notre-Dame des Glaciers (VS), décembre 2020
Texte par le chanoine Jean-Pierre Liaudat, curé | Photo: DR
Le 29 novembre, premier dimanche de l’Avent, nous avons débuté une nouvelle année liturgique. L’année B, année où nous redécouvrirons la Bonne Nouvelle selon saint Marc.Une nouvelle étape nous est ainsi proposée. C’est le temps de l’Avent. Ce temps qui nous invite à préparer la venue du Christ.
Nous sommes invités à entrer sans crainte dans ce temps de la veille, de la préparation, du témoignage !
La situation sur le front sanitaire échappe toujours à notre maîtrise et nous allons encore naviguer à vue.
Comme Abraham, appelé à la foi, il s’agit pour nous de vivre cette situation exceptionnelle dans la confiance, sans trop savoir où Dieu nous conduit.
Nous sommes dans un tunnel, au bout, la lumière nous attend.
Situation exceptionnelle, année pastorale exceptionnelle durant laquelle nous risquons à nouveau de vivre des temps d’ascèse spirituelle.
Les horaires du temps de l’Avent et de Noël seront établis semaine après semaine, à cause du manque de visibilité en l’avenir. Nos habitudes reprendront quand les feux sanitaires seront à nouveau au vert. Malgré tout, la vie du secteur continue et le conseil de communauté vous aidera à la vivre au mieux.
Soutenons également les treize jeunes de nos paroisses qui débutent le chemin de préparation au sacrement de confirmation. La fête de confirmation est prévue le 16 mai 2021 à Salvan.
Dès le 17 février 2021, nous entrerons dans le Carême, par le mercredi des Cendres. Vous pourrez vous y préparer en gardant précieusement L’Essentiel pour en lire les dernières pages qui vous aideront à entrer déjà un peu dans ce temps.
Mais en attendant, je souhaite à chacune et chacun une bonne entrée en AVENT et une bonne préparation à la fête de NOËL.
Veiller? Attendre? Guetter?
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Notre-Dame des Glaciers (VS), décembre 2020
Texte par Jocelyne Wanderscheid
Ralentir le rythme, oser même s’arrêter pour mieux veiller, attendre et guetter.Veiller ? Attendre ? Guetter ?
En ce temps de l’Avent
j’attends l’enfant à naître
en moi, en toi, et en ce monde,
entièrement tournée vers Lui, avec le désir d’être habités,
transformés, puis inspirés par Lui.
Je guette la venue de cet enfant à naître en moi, en toi, et en ce monde,
avec le désir de devenir des êtres nouveaux et d’entrer avec Lui, tous ensemble,
dans des jours plus justes et plus beaux.
Je ne suis pas la seule qui veille, qui attend, qui guette,
nous sommes des milliards sur la planète.
Mais il y a surtout Lui qui nous veille, qui nous attend, qui nous guette, inlassablement, car Il nous l’a promis, cet enfant à naître, c’est Lui qui nous ouvre ce nouvel avenir : celui de nous savoir, chacun, chacune, à présent
aimé de Son Père comme son enfant.
Quatre semaines
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Notre-Dame des Glaciers (VS), décembre 2020
Texte par le curé | Photos: Patrick Nelis
Le temps de l’Avent, c’est quatre semaines pour gravir les marches vers le soleil de Dieu. Veillez, veillez sans relâche : soyez vigilants. Voilà en quelques mots le message du premier dimanche de notre montée vers l’espérance.
Le temps de l’Avent, c’est quatre semaines pour rejoindre Jean le Baptiste au désert. Convertissez-vous, changez vos cœurs, préparez la route au Seigneur. Voilà proclamé par le prophète, le message du deuxième dimanche de notre montée vers l’espérance.
Le temps de l’Avent, c’est quatre semaines pour s’élever au-dessus du quotidien, être témoins et oser dire sa foi au grand jour. Celui qui vient est plus grand que tout, il est paix, justice et amour sans fin. Voilà le message du troisième dimanche de notre montée vers l’espérance.
Le temps de l’Avent, c’est quatre semaines pour accueillir l’impossible, être sans crainte et mettre toute sa confiance en la Parole de Dieu. Le Seigneur est avec toi, dira l’ange à Marie. Le Seigneur est avec nous à tout jamais. Voilà le message du quatrième dimanche de notre montée vers l’espérance.

Nous allons fêter Noël!
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Sainte-Claire (FR), décembre 2020 – janvier-février 2021
Par le Chanoine Jean-Jacques Martin | Photo: Lucette Sahli
Mais alors, mes amis, qu’est-ce que Noël ? Sur quoi repose notre joie ? Que peut-on espérer ? J’ai tapé « Noël » sur Google et j’ai trouvé comment visiter l’atelier du Père Noël, rencontrer des petits lutins. J’ai vu les marchés de Noël, les boules colorées, les guirlandes et les sapins. J’ai vu les recettes de cuisine, les idées de cadeaux… vraiment tout, sauf… ce que nous dit l’Evangile ! Alors je nous pose la question : qu’est-ce que Noël ? Sur quoi repose notre joie ? Que peut-on espérer ?Je regarde la crèche et devant ce spectacle silencieux, je m’interroge. Cela n’est pas du tout ce que l’on attendait. Mais c’est tellement humain, tellement simple et naturel, que c’en est renversant, divin, surnaturel. Les pauvres, les blessés, les exclus, les pécheurs, les damnés, les noyés, les ratés de la terre, dans leur douleur, peuvent comprendre les premiers. Noël, c’est d’abord pour eux.
S’il y a un Dieu, un maître de l’impossible, c’est chez eux qu’il va se manifester.
Pas de Père Noël mais un enfant Emmanuel. C’est dans l’ouverture même de tout notre être que Dieu vient nous rejoindre, au cœur, au creux de l’humanité. Il est le sourcier de toutes les énergies enfouies, pour nous guérir, pour nous sauver, pour nous ressusciter.
L’heure est à la fête et à la joie, à la famille et à l’amour, aux bras grands ouverts pour la prière et l’amitié.
Belle et sainte fête de Noël à vous toutes et tous !
Prier en direct avec les sœurs de Grandchamp
Par Pascal Ortelli
A Areuse (NE), la communauté monastique de Grand- champ rassemble des sœurs de différentes confessions chrétiennes. Sa vocation œcuménique au service de la réconciliation l’amène à proposer depuis de nombreuses années des temps de prières œcuméniques. En raison de la pandémie, on peut les suivre en direct.
Une bonne surprise
Depuis plusieurs années déjà, on peut suivre en direct via un canal audio (www.grandchamp.org) les quatre temps de prière qui jalonnent leur journée tout comme les eucharisties du jeudi soir et du dimanche matin. La possibilité de prier à distance avec la communauté de Grandchamp a été proposée bien avant la pandémie. «Et ce d’abord pour que nos sœurs vivant en EMS puissent rester en communion avec nous, confie sœur Pascale. Nous n’avions pas prévu que cela intéresserait d’autres personnes et ce fut une bonne surprise !»
Cette année pour la première fois, les sœurs ont également retransmis les retraites de Pâques et de Pentecôte. «Le fait d’être suivies en direct par des internautes nous poussent à être davantage à l’écoute et concentrées sur notre prière personnelle et communautaire», ajoute sœur Pascale.
Modelées par la Vie
Vie de prière et vie fraternelle, voilà les deux composantes qui permettent aux sœurs de déployer leur mission d’accueil. L’hospitalité et les retraites spirituelles sont en effet à l’origine de leur communauté.
Dans les années 1930, «les Dames de Morges», des femmes issues de l’Eglise réformée, proposent, sous l’égide de Geneviève Micheli (veuve et mère de trois enfants), une fois par an, des retraites spirituelles à Grandchamp. Très vite se fait sentir l’appel à y assurer une présence permanente et à puiser aux sources de la tradition monastique, peu présente dans le protestantisme. «Nous sommes entrées dans l’œcuménisme par les circonstances de la vie», relève sœur Pascale. Une première cha- pelle est inaugurée en 1936, tan- dis que les premières sœurs font profession en 1952.
Aujourd’hui, les sœurs accueillent à Grandchamp jusqu’à une trentaine de personnes pour un séjour de silence et de solitude, un temps de bénévolat ou une retraite proposée par la communauté. Le Conseil œcuménique des Eglises leur a confié la mission de préparer le carnet de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens en 2021 autour du thème: «Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance.»
Point de vente »
Plus d’infos: grandchamp.orgRestaurant Le Seize
Depuis septembre 2016, le restaurant Le Seize, situé à la Rue des Etangs 16 à Martigny, est un atelier à part entière au sein de l’Association Régionale Professionnelle pour l’Insertion (ARPI). L’ARPI est née de l’union de deux institutions de la ville de Martigny, le SEMO (fondé en 1995) et Trempl’Interim (fondé en 1998).
Etonnante parenté
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), novembre-décembre 2020
Par Geneviève de Simone-Cornet | Photo: Jean-Claude Gadmer
La vie paroissiale a repris après des mois au ralenti. Le fameux virus, invisible à l’œil nu mais dont les ravages sur les organismes et la société sont conséquents ! Tous n’ont pas retrouvé le chemin de l’église, et nos communautés ont en partie un autre visage. Les messes sont à nouveau célébrées, avec des consignes strictes que font respecter des bénévoles dont vous avez pu découvrir le précieux engagement dans L’Essentiel de septembre. Des réunions se tiennent – il faut bien organiser la pastorale et la catéchèse. Mais tout peut toujours être remis en question par la COVID-19.Vous ne trouverez pas les horaires des célébrations de Noël et du Nouvel An à la fin de ce magazine, par exemple. Ce n’est pas un oubli. Mais impossible de fixer les choses à l’avance : le virus est trop capricieux !
L’incertitude que nous expérimentons depuis des mois nous rappelle combien nous sommes vulnérables et combien notre société est fragile. Rien ne va plus de soi : il nous faut sans cesse nous interroger sur ce que nous faisons pour ne pas nous mettre en danger et mettre les autres en danger. L’incertitude est la grande leçon d’une pandémie dont nous ne sommes pas encore sortis.
Et nous voilà invités à tourner nos regards vers Noël, ne sachant pas comment nous allons célébrer cette grande fête. Noël ? C’est Dieu dans un enfant: petit, vulnérable, incertain. Noël ? C’est Dieu qui vient revêtir notre chair : c’est risqué. Noël ? C’est Dieu qui se laisse faire, tout petit entre nos mains, fragile et sans défense. Noël, c’est Dieu qui s’en remet à nous.
Un Dieu précaire vient habiter nos vies bousculées, se nicher au cœur de nos incertitudes en cette année particulière. Lui aussi, exposé, il expérimente la fragilité. A l’unisson de nos questions et de nos déroutes, de nos pas mal assurés, de nos gestes hésitants. Etonnante parenté que dessine la COVID-19 entre l’enfant de la crèche et nous qui ne savons pas trop qu’entreprendre en cette période spéciale. Et si, comme lui, nous nous laissions guider par les événements ? Si, comme lui, nous y lisions les signes d’une Présence aimante ?
Face à la mort
Comment à partir de la foi comprendre l’incompréhensible mystère de la mort? Comment entrer en dialogue avec nos défunts? Pourquoi ce passage de la vie terrestre à la vie éternelle nous fait-il si peur? Avec le surgissement de la mort, tant de questions sans vraies réponses se pressent. La mort fait souvent peur. On en a parfois même fait un tabou. On la préfère aux oubliettes… et pourtant elle nous côtoie chaque jour.
Fraternité
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Unités pastorales du Grand-Fribourg (FR), novembre-décembre 2020
Par l’abbé Alexis Morard, doyen | Photo: DR
En cette période pandémique, le besoin de fraternité se fait sentir de manière particulière. C’est précisément la thématique de la dernière lettre encyclique du pape François dont nous découvrons quelques intuitions majeures dans ce numéro, à travers le regard de Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire.Avec le chanoine Philippe Blanc, c’est un vrai frère et un vrai pasteur que nous avons accueilli le dimanche 25 octobre dernier à la cathédrale. Les paroisses, bénévoles et agents pastoraux de l’unité pastorale Notre-Dame et tout le décanat de Fribourg se réjouissent de collaborer avec lui dans l’annonce de l’Évangile.
Belle fraternité que celle de ces enfants qui, au début de l’automne, ont reçu pour la première fois l’Eucharistie. Un retour en images des célébrations de premières communions dans notre décanat. Merci à leurs parents, parrains et marraines et aux catéchistes qui les ont accompagnés sur ce chemin.
En ce mois de novembre, l’Église nous invite à lever les yeux vers la Cité où sont inscrits les noms de tous nos frères et sœurs défunts. Puissions-nous
garder au cœur d’inscrire les nôtres dans celui de notre prochain, à la manière dont nous y invite le pape François dans la finale de « Fratelli tutti » :
« Notre Dieu, Trinité d’amour,
par la force communautaire de ton intimité divine
fais couler en nous le fleuve de l’amour fraternel.
Donne-nous cet amour qui se reflétait dans les gestes de Jésus
dans sa famille de Nazareth et dans la première communauté chrétienne.
Accorde aux chrétiens que nous sommes de vivre l’Évangile
et de pouvoir découvrir le Christ en tout être humain,
pour le voir crucifié
dans les angoisses des abandonnés et des oubliés de ce monde
et ressuscité en tout frère qui se relève.
Viens, Esprit saint, montre-nous ta beauté
reflétée en tous les peuples de la terre,
pour découvrir qu’ils sont tous importants, que tous sont nécessaires,
qu’ils sont des visages différents de la même humanité que tu aimes. Amen ! »
Bien cordialement.
La Toussaint et la fête des morts
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), novembre 2020
Par Véronique Denis | Photo: Edition Saint-Augustin

L’Eglise propose deux fêtes le 1er et le 2 novembre. Pour des raisons de commodités et permettre à un plus grand nombre de personnes d’y participer, nous groupons généralement la fête de la Toussaint avec celle de la commémoraison des fidèles défunts prévue normalement le lendemain. A l’issue de la messe de la Toussaint, nous nous rendons au cimetière pour faire mémoire de nos proches défunts.
Mais au fait, c’est quoi la Toussaint ?
Contrairement aux grandes fêtes liturgiques (Noël – Pâques – Pentecôte…) la Toussaint n’a pas une origine biblique. Elle a été célébrée pour la première fois dès le IVe siècle, au temps des persécutions : les chrétiens souhaitaient fêter les martyrs qui avaient donné leur vie dans le sang, puis avec le temps, cette célébration s’est étendue à tous les saints et a été fixée au 1er novembre.
Qu’est-ce qu’un saint ?
Le pape François dans son exhortation apostolique « l’appel à la sainteté dans le monde actuel » apporte un éclairage intéressant sur la sainteté. Les saints que nous fêtons le 1er novembre sont déjà parvenus en la présence de Dieu : « Ils nous encouragent et nous accompagnent, car ils gardent avec nous des liens d’amour et de communion. » 1 Ayons à cœur de prier et d’invoquer les saints : ils nous guident dans notre marche vers le Royaume.
Mais n’oublions pas « les saints de la porte d’à côté », « car l’Esprit Saint répand la sainteté partout, dans le saint peuple fidèle de Dieu… » 2 Soyons donc attentifs à tous ceux et celles que nous côtoyons au quotidien : humblement, en vérité, ils rendent actuelle la présence du Christ, car l’Evangile est au cœur de leur existence.
En conclusion, le pape François nous invite à vivre les Béatitudes, cet évangile proclamé le jour de la Toussaint : « Le mot heureux ou bienheureux devient synonyme de « saint », parce qu’il exprime le fait que la personne qui est fidèle à Dieu et qui vit sa Parole, atteint dans le don de soi, le vrai bonheur. » 3
Le 2 novembre, une journée de souvenir et d’intercession pour les morts
C’est une manière pour nous de nous rappeler de tous ceux qui nous précèdent sur le chemin du Royaume et que nous n’oublions pas. Les tombes de nos cimetières sont embellies et sont le signe de notre communion avec tous ceux qui nous sont chers.
C’est aussi l’occasion de prier pour les morts. Cette prière d’intercession relie en quelque sorte le ciel et la terre dans la communion des saints : nous prions avec et pour les morts. Il y a, dans le Christ, une solidarité qui nous unit par-delà la mort, pour la vie éternelle.
1 Cf. pape François, Gaudete et exsultate, nos 3-4.
2 Cf. pape François, Gaudete et exsultate, no 6.
3 Cf. pape François, Gaudete et exsultate, no 64.
Les veillées funéraires
La mort concerne chacune et chacun. Pour accompagner les personnes endeuillées, l’Eglise propose plusieurs étapes, notamment la célébration des funérailles chrétiennes avec les rites accomplis (l’eau, en souvenir du baptême ; la croix, signe de l’amour infini de Jésus ; l’encens, signe de respect du corps et de la prière qui monte vers Dieu).
D’autres étapes peuvent rythmer le chemin du deuil, notamment la visite à la crypte qui permet à la communauté d’honorer, en signe de respect, la vie du défunt. Certaines paroisses proposent, durant la visite à la crypte, des veillées funéraires.
C’est l’occasion, en méditant la Parole de Dieu, de rendre grâce pour la vie du défunt. Veiller et prier auprès du défunt est une manière pour ceux qui restent de se soutenir les uns les autres et de manifester la foi en la vie éternelle.
Quelques personnes de l’équipe pastorale du secteur, formées pour animer ce type de veillée auprès des défunts, sont disponibles. Au moment du contact avec le prêtre célébrant les funérailles, celui-ci fera cette proposition de veillées funéraires. La famille pourra y donner suite, si elle le souhaite.
Ces propositions sont des invitations pour accompagner les familles dans la souffrance et redire avec humilité que la mort n’est pas une disparition ou une rupture, mais un passage vers la Vie éternelle. Ces veillées funéraires mettent en évidence tous les liens tissés durant la vie et qui continuent au-delà de la mort.
André Moser nouveau président
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), novembre-décembre 2020
Texte et photo par Françoise de Courten
Françoise Belmont, présidente très appréciée du Conseil de communauté de Saint-Robert pendant presque cinq ans, a donné sa démission. Son successeur a été choisi en la personne d’André Moser (portrait ci-contre).André, tu es né à Aarau, en Argovie, en 1956. Quelles circonstances t’ont amené dans notre région ?
– J’ai vécu à Aarau. Ma scolarité s’est déroulée en allemand, mais je suis bilingue. Ma mère était originaire de la partie francophone du canton de Fribourg, mon père de Soleure. J’ai toujours baigné dans ces deux cultures.
Après un apprentissage dans le secteur bancaire, j’ai été engagé en 1975 à l’UBS à Genève. J’ai ensuite travaillé pour Lombard Odier and Co, la banque Hottinguer et la banque Heritage.
Je me suis marié à Saint-Robert en 1985. Ma femme, notre fils et moi-même avons habité à Etoy, puis Commugny ; nous sommes à Coppet depuis 1995. Ma femme a été catéchiste à Saint-Robert durant neuf ans.
Pourquoi te mettre au service de la paroisse de Founex ?
– J’ai beaucoup reçu dans ma vie aux plans privé et professionnel. Ayant pris ma retraite il y a peu, je désire offrir à mon tour quelque chose.
Pour participer à la vie de l’Eglise, il faut un ressort de plus, la foi. D’où vient ta foi ?
– Ma famille est très croyante. Petit, j’accompagnais toujours ma mère à la messe. J’ai aussi servi la messe pendant de nombreuses années.
L’enfance détermine souvent nos choix. Quels sont tes souvenirs d’enfance les plus marquants ?
– Ma grand-mère tenait un petit commerce à Misery, dans le canton de Fribourg ; enfant, j’y passais mes vacances. Même si les temps étaient difficiles, le partage faisait partie de notre quotidien. Il était normal et naturel de venir en aide aux personnes plus pauvres que nous.
A l’époque, à la campagne, il n’y avait pas de trafic. Nous étions toujours à l’extérieur, dans la nature avec les animaux ou occupés à construire des cabanes dans la forêt. Ce que je retiens de mon enfance, c’est un climat de paix, de gentillesse et de générosité.
D’une rive à l’autre
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), novembre 2020
D’après une interview de Marie-France Rebord par Jean-Christophe Crettenand | Photo: Véronique Denis
Comment se sont déroulées les activités du groupe d’accompagnement depuis mars de cette année ?Le groupe est resté en « veille » depuis cette période en raison de la situation sanitaire. Une grande partie de nos accompagnements ayant lieu dans les homes, comme l’accès à ces derniers a été restreint, voire totalement fermé, nous ne pouvions plus nous y rendre. D’autre part, notre groupe n’a pas non plus été sollicité pour des visites à domicile.
Depuis juin, nos activités n’ont pas vraiment repris… Deux demandes nous sont parvenues, mais à chaque fois la personne à accompagner s’en était déjà allée au cours de la journée où l’appel avait été lancé.
En pensant aux foyers et hôpitaux, nous allons « relancer » les personnes en place, le vide de ces derniers mois et le fait que le personnel change ont pour conséquence que le réflexe de faire appel à nos services doit être ravivé.
Comment vous organisez-vous au sein du groupe ?
Lorsqu’une demande nous parvient, nous sollicitons les membres du groupe afin de savoir qui pourrait être disponible de telle heure à telle heure aux dates sollicitées. Libre à chaque membre d’y répondre ou de ne pas donner suite en fonction de leurs disponibilités, mais également de leur état du moment.
Nous nous rencontrons plusieurs fois durant l’année afin de partager nos expériences. Nous partageons nos lectures et abordons différents thèmes en rapport avec l’accompagnement (Exit, la vie en EMS, la douleur, la souffrance…). Ces rencontres nous permettent de nous adapter au mieux aux besoins des familles et aussi de renforcer le groupe en partageant les éléments positifs de nos expériences et en permettant de décharger les poids qui auraient pu s’accumuler.
Aurais-tu une demande particulière à adresser à nos lecteurs ?
Par son action, notre groupe se met au service de l’autre comme il nous est demandé dans la Bible. Si vous aussi vous ressentez le besoin de vous mettre en route et de vous tourner vers l’autre, venez nous rejoindre. Vous avez des doutes, des questions, 079 373 02 84, je réponds avec plaisir.
L’encadré joint à la présente interview permettra à tout un chacun de se rendre compte des services proposés ainsi que de prendre connaissance des moyens de contacts avec notre groupe.
Accompagner la vie jusqu’à la mort
Le groupe d’accompagnement de la vie jusqu’à la mort du Secteur des Deux Rives est actif sur les paroisses et les villages d’Isérables, Riddes, Saxon, Fully, Saillon et Leytron.
Il a vu le jour en 2012, avec l’appui du CMS (Centre Médico-Social) de Saxon. Il offre ses services à domicile, dans les foyers pour personnes âgées (EMS) et à l’hôpital.
Il compte une dizaine de bénévoles expérimentés et formés à l’accompagnement des personnes en fin de vie qui se mettent au service des personnes malades et de leurs proches, dans le respect du secret de fonction pour :
→ Accompagner la personne malade dans son ultime parcours par une écoute attentive et bienveillante.
→ Offrir une présence sereine et réconfortante en respectant les attentes de la personne malade et de son entourage.
→ Soulager les proches en prenant le relais au chevet de la personne malade, de jour et de nuit.
→ Collaborer sans se substituer à eux.
Les familles, les foyers pour personnes âgées (EMS) ou les hôpitaux font appel à Mme Marie-France Rebord, mfrebord@hotmail.com, 079 373 02 84.
Mme Rebord planifie et organise la présence des bénévoles selon les nécessités et les demandes.
Cet apport peut favoriser le maintien à domicile avec le concours indispensable du médecin traitant et des infirmières des soins à domicile.
Tous unis pour la reprise
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Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), novembre-décembre 2020
Par Olivier Minniti | Photo: Sandrine et Olivier Minniti
Dix ans que la reprise de l’année pastorale était marquée par une messe rassemblant toutes les communautés de l’Unité pastorale Nyon-Terre Sainte (UP) à l’abbaye de Bonmont. Cette année, la COVID-19 ayant fermé l’abbaye, une messe d’envoi en pastorale a été célébrée à la Colombière en lien avec les communautés.Tous unis, même à distance : c’était le mot d’ordre de la messe du dimanche 6 septembre, qui marquait le lancement de l’année pastorale 2020-2021. Elle était célébrée par le curé modérateur, l’abbé Jean-Claude Dunand, à l’église de la Colombière à Nyon en présence d’un représentant de chaque communauté, conseil et groupement de l’Unité pastorale (UP). Et retransmise dans chaque lieu de culte de l’UP, où s’étaient réunis les fidèles des communautés respectives autour d’un prêtre ou du diacre, Eric Monneron. Quant aux communautés linguistiques, espagnole, portugaise et italienne, elles étaient représentées à la Colombière.Avec elles, les communautés de Nyon, Gland, Crassier, Begnins, Saint-Cergue et Coppet forment l’UP Nyon-Terre Sainte. En ouverture de la célébration, le ton était donné par les délégués des communautés: ils ont représenté les liens qui nous unissent en reliant les photos des six lieux de culte de l’UP au moyen de rubans rouges. Une diversité qui fait la richesse de l’UP, a souligné le curé.
Faire équipe
Il a rappelé que là où se trouve la communauté se trouve le Christ. Ce n’est qu’à partir de là que tout s’éclaire dans notre façon de faire équipe tous ensemble. Nous sommes invités à cultiver des relations vraies et fraternelles en ouvrant notre cœur à la Parole du Seigneur, une Parole vivante et actuelle. Celle-ci s’inscrivait magnifiquement dans nos existences et dans notre vie paroissiale à travers les textes du jour: le dernier verset de l’évangile a en effet résonné d’un écho particulier en ce jour de fête : « En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Mt 18, 20).
Devenir gardien de son frère : voici ce qu’ont illustré Alessandra Cibrario et René Parfait Messeng en recevant le mandat de ministres extraordinaires de la communion afin d’être des liens avec nos frères et sœurs fragilisés.
Esther Bürki a été confirmée en tant que membre de l’Equipe pastorale. Un grand merci à elle pour avoir coordonné l’organisation de cette célébration ainsi qu’aux célébrants et aux nombreux bénévoles qui ont œuvré pour la beauté et la réussite de cette fête. Rendons grâce à Dieu pour cette nouvelle année pastorale qui nous invite à goûter, par tous nos sens, la saveur du Ressuscité qui vit et agit en nos vies. Construisons ensemble notre communauté !
