Vitraux de Paul Monnier, église Saint-Grat, Montana-Village

En utilisant des codes modernes l’artiste Paul Monnier nous entraîne aussi à méditer sur l’Eucharistie.

Par Amandine Beffa | Photo : Jean-Claude Gadmer

La première impression qui se dégage de ce vitrail de Paul Monnier, c’est une forme de calme, de paix. L’épisode des cinq pains et deux poissons n’est pas représenté de manière triomphale, les couleurs choisies ne sont pas celles d’un miracle éclatant de gloire. 

Contrairement à ce que rapportent les quatre évangélistes 1, ce n’est pas la foule qui entoure Jésus. Il n’y a que six personnages, probablement des disciples. On reconnaît Jean, jeune et imberbe. Il est positionné la tête penchée, comme sur les représentations de la Cène. Ce n’est pas le seul indice d’un rapprochement avec le dernier repas. Sur la table, une coupe accompagne les pains et les poissons. Ces pains ressemblent d’ailleurs plus à des hosties : ils sont blancs et comportent une croix. Le Seigneur est lumineux et vêtu de blanc, son auréole est un nimbe crucifère, symbole associé à la Résurrection.

Revenons aux disciples : leur tête à tous est orientée vers la table et leurs yeux sont fermés, à l’exception de celui en bas à gauche. Ce personnage est tourné vers Jésus, les yeux grands ouverts. Il a une expression de perplexité, d’interrogation, on pourrait presque y voir de la peur. Qui est-il ? Qu’est-ce que Monnier veut nous dire à travers cet homme ? Il est difficile de répondre à ces questions avec assurance. Il est toutefois certain qu’il nous invite à nous interroger à notre tour : qu’est-il en train de se passer ? qui est ce Jésus que nous croyons connaître ?

Paul Monnier nous entraîne à la multiplication des pains avec Jésus qui nourrit la foule, au soir du Jeudi saint, avec Jésus qui partage un dernier repas avec ses disciples, après la Résurrection, avec Jésus qui donne des signes et invite à croire. En utilisant des codes modernes – on pourrait voir le calice sur un des autels de nos églises – l’artiste nous entraîne aussi à méditer sur l’Eucharistie.

1 Matthieu 14, 15 – 21 ; Marc 6, 35 – 44 ; Luc 9, 12 – 17 ; Jean 6, 5 – 13

L’artiste polymorphe

Abraham en train de travailler sur saint Antoine portant Jésus.

Par Nicolas Maury
Photo : Claude Marguet

Non loin de la chapelle de l’Evi, au cœur de la Gruyère, Abraham Llucia Lopez décrit l’une de ses sculptures : « L’Enfant Jésus a une tête de coquin. Derrière son dos, il cache un livre. Son regard semble dire à saint Antoine, qui le porte : « J’ai quelque chose pour toi et je vais te le donner. » Le saint a l’air songeur : « Petit malicieux, n’essaye pas de me faire tomber dans l’eau ! » Tout le monde connait l’histoire de saint Antoine. J’ai voulu en donner une vision un peu différente. »

La différence, l’artiste andalou d’origine catalane la revendique. Surtout lorsqu’elle est créative. Artiste-peintre avant lui, son père lui a confié pinceaux et couleurs dès sa plus tendre enfance. Un don qui a changé sa vie. Adolescent déjà, il remporte plusieurs prix de sculpture et de peinture avant de commencer, âgé de 19 ans, à réaliser des fresques dans son Espagne natale. 

Aujourd’hui, il a établi son atelier à Neirivue. « Il vient de se faire naturaliser. Une belle fête », commente son voisin Claude Marguet, par ailleurs président de la paroisse de Saint-Martin Haut-Intyamon. C’est à ce titre qu’il lui a demandé, il y a quelques années, de réaliser une tâche spécifique. « Les stations du chemin de Croix menant à la chapelle de l’Evi étaient défraichies. Connaissant ses talents – il a peint le tableau géant sur l’Abbé Bovet qu’on peut voir au musée de Gruyère – nous avons engagé Abraham. Il a refait les 14 stations ! » Président du conseil de Fondation de la chapelle de l’Evi, Claude Castella ajoute : « Vu son importante culture théologique, c’était la personne idéale. »

Le principal intéressé ne dément pas : « Au départ, je pensais devenir jésuite. J’ai commencé à cheminer sur cette voie avant de me rendre compte que ce n’était pas la mienne. Je me suis dit qu’il valait mieux être un bon maçon qu’un mauvais architecte. Plus sérieusement, cette partie de ma vie m’a donné de bonnes bases théologiques. » De quoi lui permettre de donner, au-delà de son métier d’artiste, des conférences liées à la religion. « J’aime souligner ce qui lie les différents monothéismes. Les similarités sont plus grandes que les différences. Comme pour l’art, tout dépend de l’endroit où on pose son regard. »

Abraham Llucia Lopez
• Né à Jaén en Andalousie le 16 janvier 1950.
• Ariste, peintre, sculpteur, professeur d’Art, il a notamment donné des cours à l’Ecole publique l’Escalâ (Costa Brava) et a fondé l’Ecole d’Arts du Palace Hôtel à Gstaad. Il fut aussi responsable des Arts de la Dar-Al-Fikr School en Arabie Saoudite et a donné des cours à l’école publique de Barberêche à Fribourg.

Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/

La mémoire

Les réseaux de neurones dans le cortex préfrontal jouent un rôle crucial.

Par Pierre Guillemin | Photo : DR

La mémoire est une fonction cognitive essentielle, permettant de stocker, récupérer et utiliser des informations au fil du temps. On distingue trois types de mémoire : la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme :

-> La mémoire sensorielle capte brièvement les stimuli de l’environnement ; 

-> la mémoire à court terme conserve une quantité limitée d’informations pendant quelques jours au maximum ; 

-> la mémoire à long terme permet de stocker des connaissances pour des périodes prolongées supérieures à la semaine…

Les recherches scientifiques actuelles montrent que la mémoire humaine est façonnée par divers facteurs biologiques, environnementaux et technologiques. A un niveau neurobiologique, les réseaux de neurones dans des régions comme l’hippocampe et le cortex préfrontal jouent un rôle crucial. 

La mise en mémoire d’un souvenir se traduit par une augmentation importante et durable de l’efficacité synaptique. C’est ce que l’on appelle la potentialisation à long terme ou LPT. Lorsqu’une modification d’efficacité est induite (après activation de la synapse), des mécanismes moléculaires dans les neurones conduisent progressivement à des changements morphologiques durables. Les études morphologiques ont révélé la trace de ces profonds remaniements des réseaux de neurones qui sont donc des conséquences de l’induction de la plasticité synaptique : 

-> Changement de forme et de taille des synapses, augmentation des surfaces d’apposition entre les éléments pré- et postsynaptiques ; transformation de synapses silencieuses en synapses actives ;

-> Croissance de nouvelles synapses.

Cependant, la mémoire est également sensible à l’oubli et aux distorsions. Il est fondamental d’entraîner régulièrement sa mémoire.

Les progrès en neurosciences et en intelligence artificielle modifient notre compréhension de la mémoire. Mais si l’innovation dans ce domaine est remarquable, les questions éthiques et philosophiques liées à l’augmentation cognitive demeurent centrales, notamment sur la frontière entre mémoire humaine naturelle et artificielle.

La mémoire joue un rôle crucial dans la transmission orale des Evangiles avant leur mise par écrit. Ainsi, la mémoire des apôtres n’est pas seulement un processus cognitif, mais un acte de fidélité à une vérité transcendante, une façon de garder vivante la parole divine au cœur des croyants.

La médaille de saint Michel

L’Essentiel décrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Regard ce mois-ci sur la médaille de saint Michel. Sa médaille procure un sentiment de sécurité et aide à trouver le courage de faire face au danger, raison pour laquelle les pompiers, les soldats et les policiers en portent souvent une.

Par Pascal Ortelli
Photo: DR

Prière à saint Michel Archange défenseur

« Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions. Et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen. »  Léon XIII

En librairie – novembre 2024

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Libère-nous du mal
Jean-Christophe Thibaut

Les phénomènes paranormaux nous troublent et s’avèrent un sujet grave, à manipuler avec précaution : sensation d’être l’objet d’une attaque démoniaque, perception de bruits étranges dans la maison ou déplacements d’objets… Faut-il mettre tous ces phénomènes sur le compte de troubles mentaux ou de manifestations diaboliques ? Spécialiste des courants ésotériques, le père Thibaut accompagne les personnes confrontées à ces phénomènes et propose un véritable manuel de discernement théorique et pratique pour tous, prêtre et laïc : des informations claires et complètes sur la nature des puissances maléfiques suivies de fiches pratiques et d’une large sélection de prières de délivrance.

Editions Artège

Acheter pour 30.90 CHF

Evangiles de guérison
Bruno Régent

Audacieux projet que de reprendre les récits de guérison qui parsèment les évangiles tant ils semblent connus. Pourtant, le P. Bruno Régent réussit à en proposer ici une lecture renouvelée en suggérant une interprétation du vécu intérieur des témoins. Il se met véritablement à leur place. Grâce à cette approche originale, l’auteur dévoile ces récits de guérison sous des jours nouveaux. Sa démarche favorise la prière personnelle et interroge la vie spirituelle du lecteur. Elle permet aussi de s’interroger sur le sens d’une demande de guérison et sur l’identité de Jésus. De quelle manière faut-il voir en lui un guérisseur, un sauveur ?

Editions jésuites

Acheter pour 26.90 CHF

Tu n’abuseras point
Camille Kraft

En septembre 2023, l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Charles Morerod a été opéré en urgence en raison d’un double hématome cérébral. Après être passé près de la mort, il voit dans cette « deuxième vie » qui lui est offerte un appel à s’exprimer sur la problématique des abus sexuels commis au sein de l’Eglise, dans leur dimension systémique. Comment des comportements aussi ravageurs peuvent-ils prendre corps dans un milieu où l’on prône l’amour de son prochain ? Démarche inédite, ce livre d’entretiens raconte l’histoire d’un évêque du XXIe siècle secoué par des drames et des scandales et qui pense avoir un rôle à jouer pour en prévenir d’autres et réparer le mal. 

Editions Slatkine

Acheter pour 24.00 CHF

L’écrivain qui cherchait la joie 
Daniel Dewitt

Le jeune Clive Staples Lewis n’a pas pu faire confiance à Dieu après la mort de sa mère. Il perdit la foi et devint soldat et professeur. Mais il ne cessa jamais d’espérer trouver la joie. La vie de C.S. Lewis, ici racontée, en bande dessinée, par un hibou à lunettes, nous explique comment l’homme connu sous le nom de Jack a embrassé le christianisme, a été surpris par la joie et a ensuite utilisé ses mots et ses écrits pour partager cette joie avec le monde.

Editions Bibli’o

Acheter pour 14.20 CHF

Pour commander

Ca y est presque! un nouveau site internet est en projet!

Le groupe communication des paroisses catholiques du Haut-Lac a été mandaté pour procéder à la refonte du site internet. Grâce à un budget voté par les quatre Cogest, (Conseils de Gestion), le chantier a commencé au printemps et vous découvrirez l’aboutissement de ce travail au premier semestre 2025.

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Célébrer la vie au travers de la mort

Par Joseph Jingen Yang | Photos : DR

Alors que le mois de novembre s’installe avec ses teintes automnales et ses journées plus courtes, nous célébrons la Toussaint. Une occasion de rendre hommage à tous les saints et de nous souvenir de nos êtres chers disparus. Ce moment nous invite à réfléchir à notre héritage spirituel et à la lumière que ces personnes nous ont laissée. Dans la tradition chrétienne, la Toussaint est un temps de recueillement. La prière, les messes commémoratives et les visites au cimetière sont autant de manifestations de notre attachement à nos proches défunts. Ce temps du souvenir nous rappelle aussi que la mort n’est pas une fin, mais une étape vers une vie éternelle.

Dans les traditions chinoises, c’est aussi un moment où est exprimée la vénération des ancêtres. Cette pratique, qui trouve ses racines dans le respect et la gratitude envers les aînés, fait écho à nos propres croyances chrétiennes. En Chine, la fête de Qing Ming, l’équivalent de la Toussaint, est un jour d’avril où l’on embellit les tombes. Ce jour-là, des millions de familles se rassemblent dans les cimetières. Elles y déposent des offrandes et prient pour leurs ancêtres. Cela nous rappelle que le fil invisible qui nous unit à nos proches disparus est tissé de respect, d’amour et de mémoire.

Ces deux traditions, bien que différentes, nous invitent à célébrer la vie et à perpétuer la mémoire. Elles sont un appel à la gratitude envers ceux qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Que ce mois de novembre soit également propice pour réfléchir sur ce que nous transmettons à notre tour aux générations futures.

Soirées mariales en l’église de Puplinge, rejoignez-nous!

Par François Riondel | Photo : DR

« Chers enfants ! Aujourd’hui, ma prière avec vous est pour la paix. Le bien et le mal se battent et veulent régner dans le monde et dans le cœur des hommes.
Vous, soyez des personnes d’espérance, de prière et de grande confiance en Dieu le créateur à qui tout est possible…
Première partie du message de notre Mère Marie le 25 août 2024 à Medjugorje

En 2004, l’une de nos paroissienne, attentive au chemin que notre Seigneur lui propose, et à l’écoute de l’invitation de son curé, se rend en pèlerinage à Medjugorje, là où notre Sainte Mère la Vierge Marie apparait régulièrement depuis maintenant plus de 40 ans. Profondément touchée par ce qu’elle y vit, elle y retourne cette fois-ci accompagnée de quelques paroissiens en 2005, puis en 2006. Sur le chemin de ce pèlerinage, l’autocar s’arrête aux abords d’un sanctuaire marial. Ce même curé y dit la messe. A cet endroit, le Saint autel tourne le dos aux fidèles. Au moment de la consécration, le prêtre voit dans le calice élevé au-dessus de lui le reflet très net de tous les paroissiens et entend alors un message : « Je voudrais que tu fasses cela dans ta paroisse ! »

Dès 2007, les soirées mariales sont mises sur pied. Elles ont lieu chaque premier jeudi du mois en l’église du Bon Pasteur à Puplinge. Après une messe à 18h30, un chapelet est récité pendant l’adoration du Saint-Sacrement et la confession offerte à celles et ceux qui le souhaitent. Le message mensuel de la Sainte Vierge y est lu et commenté par le prêtre. Des musiques provenant de Medjugorje y sont diffusées, facilitant ainsi le lien avec ce lieu de pèlerinage, avec ses pèlerins et surtout avec notre Mère Marie. Des prières sont dites pour les victimes de toutes les guerres, particulièrement en Ukraine et pour la paix dans le monde entier. Cette célébration se termine vers 19h45.

Que vous soyez paroissiens ou non, pratiquants ou non, et même d’une autre religion, pourquoi ne pas venir participer à ce moment de prière intense et magnifique, ne serait-ce qu’une fois, rien que pour voir… ?

… Petits enfants, que la paix règne en vous et autour de vous. Je vous bénis de ma bénédiction maternelle, afin que vous, petits enfants, soyez joie pour tous ceux que vous rencontrez. Merci d’avoir répondu à mon appel. »
Seconde partie du message de Marie

Accepter pour guérir

Anne est née à Martigny en 1979 et est titulaire d’un Master en anthropologie et sociologie. Dès sa première année de vie, elle a dû être placée dans une famille d’accueil. 

Propos recueillis par Pascal Tornay
Photo : DR

Anne, comment vous êtes-vous construite entre deux univers familiaux ? 
De ma famille de sang, j’ai reçu les cadeaux de l’érudition, de la foi et de l’humour, mais aussi les stigmates du secret, de l’alcoolisme et des troubles psychiques. Ma famille d’accueil m’a offert l’ouverture sur le monde et de multiples preuves qu’à cœur vaillant rien d’impossible, mais aussi une exigence de conformité difficile à vivre. J’ai grandi entre deux mondes opposés en tous points, avec une incertitude quant à mon sort. Cela a généré solitude, honte, incompréhension et une tendance au repli et à la rébellion. 

Quels défis avez-vous dû relever dans ce contexte ?
La croyance de ne pas être digne, légitime ou acceptée s’est traduite par une recherche quasi désespérée de reconnaissance et d’amour et un mélange assez déroutant de force et de fragilité. De la force pour tracer un parcours académique et professionnel brillant afin de prouver ma valeur et de la fragilité face à la malveillance du monde. J’ai connu une succession de relations abusives au sein de la famille, du travail et du mariage. 

Quel rôle la maternité a-t-elle joué dans votre parcours ?
Devenir mère m’a permis de vivre l’expérience de l’amour inconditionnel. Grâce à mon fils, j’ai renoué avec ma mère biologique et ma fille est née de manière inopinée dans les mains de ma mère d’accueil. Mes enfants sont comme le kintsugi japonais *, ils m’ont aidée à recoller les morceaux de mon histoire avec des jointures d’or.

Comment la foi s’est-elle manifestée sur votre chemin ?
J’ai toujours été attirée par le beau, le grand, l’invisible et le sens caché des choses. J’ai eu la chance de sentir la présence divine dans les moments charnières de ma vie. Dans un musée à Tokyo, je me suis retrouvée seule spectatrice devant deux violoncellistes qui jouaient Bach, Albinoni et Pachelbel sous les rayons d’un soleil éblouissant. J’ai vécu une expérience très profonde dans la Laure des Grottes de Kiev ** à la vue des moines aux corps incorruptibles. Dans la Basilique Sainte Marie-Madeleine de Vézelay s’est révélé mon destin de mère. Je me suis mariée dans la chapelle du séminaire de l’IVE *** à San Rafael (Argentine) et cet été, après m’être séparée et avoir fait l’expérience du démon, j’ai participé à des vacances en famille au séminaire de l’IVE à Viterbo, Italie où j’ai été touchée par le témoignage d’Amparo Medina que la Vierge a accompagnée pendant huit mois et qui a tellement fait écho à ma vie, par sainte Rita et l’odeur de roses émanant de son corps depuis plus de cinq siècles et par le monastère San Paolo où est apparu saint Joseph en 1871. J’ai compris, durant la messe dédiée à saint Joseph, l’amour supérieur des parents adoptifs et j’en profite pour rendre hommage à Raphy et Madeleine Martinetti pour leur amour et leur soutien infaillibles depuis janvier 1981. J’ai compris que la guérison vient de l’acceptation de tout ce qui est et du choix conscient du Bien le plus élevé.

* Le kintsugi est une méthode japonaise de réparation des porcelaines ou céramiques brisées au moyen de laque saupoudrée de poudre d’or. Philosophiquement, c’est reconnaître la brisure et la réparation comme faisant partie de l’histoire de l’objet, plutôt que la dissimuler.
** Important monastère ukrainien orthodoxe situé sans la ville de Kiev.
*** IVE = Instituto del Verbo Encarnado.

Octobre, mission

Par Thierry Schelling
Photo : Pascal Voide

En octobre, les communautés qui le souhaitent peuvent se joindre au concert de l’Eglise universelle qui célèbre les missionnaires, de la Parole, de la Présence et au service d’autrui. Saints et saintes, certes, mais également vivants et actuellement œuvrant en Eglise – et bénévolement ! – auprès notamment de nos enfants inscrits en catéchèse.

C’est le cas de nos catéchistes, mandatées par les communautés, pour éveiller, accompagner et aider à voir le Christ dans la vie des tout-petits et des enfants en âge scolaire. A la messe des familles de Presinge le dimanche 15 septembre, ce fut l’occasion, avec toutes les familles présentes, de remercier nos dames qui aiment prendre leur part de responsabilité en ce ministère de base qu’est la catéchèse.

D’ailleurs, on ne dit plus « catéchisme » mais « catéchèse » ; il n’y a plus besoin de faire « tant d’années » pour recevoir un sacrement… du moins, on y travaille, à l’instar des Orientations diocésaines sur la catéchèse, et petit à petit ôtons l’aspect « programme scolaire » pour la catéchèse, afin d’ouvrir à la Rencontre au moyen de modules à choix, sur plusieurs années. Une révolution ? Une évolution, en tous les cas, qui exprime bien mieux la gratuité du don de Dieu et notre invitation à Le choisir à tout âge, selon les disponibilités… 

Cela peut déranger notre confortable vision de la catéchèse en termes de « classes », « enseignement », « année à faire », etc. Mais c’est une vision et une expérience pastorale qui veulent remettre au centre de notre pastorale la gratuité des sacrements, l’écoute du cheminement de chacune et chacun – qui avance à des rythmes différents… et Dieu ne serait pas capable de s’adapter ? – et qui prend place dans l’agenda de nos familles affairées à mille et une choses et qui optent encore pour une catéchèse. Nous les en remercions et soutenons nos bénévoles catéchètes du mieux que l’on peut, car ce sont les missionnaires d’aujourd’hui !

Rentrée des KT!

Par Thierry Schelling
Photos : Pascal Voide

C’était à Presinge, le 15 septembre dernier ! Superbe célébration dans cette église accueillante et historique ! Enfants, ados, parents et paroissiens se sont rassemblés pour ouvrir l’année catéchétique de La Seymaz, avec nos catéchistes, Sabrina leur coordinatrice et Laurent (et famille !) au piano !

Une messe d’envoi également : les catéchistes ont été bénies par l’assemblée, les premières années ont reçu la Bible des mains d’une maman, qui symbolise la confiance des parents à nous demander de cheminer avec leurs enfants sur les pas du Christ.

L’apéro qui a réuni une fois encore l’assemblée, mais dehors, a fait du bien aux gosiers et aux yeux : se voir ainsi mélangés et heureux, avec le soleil d’un début d’automne encore tiède. Un grand merci à la communauté paroissiale de Presinge-Puplinge qui nous a fait vivre la messe et « la messe après la messe » (le sens de l’apéro !).

Les « Masseras »

La société de la fin du Moyen Age constitue un terreau fertile aux persécutions.

Par Nicolas Maury | Photo : DR

« Massera » ou « Matseràs » ? Le doute plane sur l’orthographe exacte. Ce terme signifie quelque chose comme « mâchuré », qui veut dire « sorcier ». C’est surtout la manière dont sont surnommés les Naxards, habitants du village de Nax en Valais dont je suis originaire. 

Mes souvenirs d’enfance sont un peu brumeux, mais il me semble que ce mot n’est pas étranger aux histoires qui se racontaient sur le fait que certaines personnes avaient le pouvoir de « donner le mal ».

Or, il se trouve que tout gamin, à chaque fois qu’il y avait une fête religieuse, et les congés qui allaient avec, je me retrouvais cloué au lit avec une angine et 40 de fièvre. 

De là à penser que quelqu’un me jetait un sort…

Un beau jour, je fus amené au couvent des capucins à Sion. Une visite dont je me souviens assez distinctement. Lesdits capucins ont fait quelques prières et m’ont donné une petite pochette orange que je ne devais pas ouvrir, mais toujours garder sur moi. Elle contenait du « bénit ». 

J’ignore encore aujourd’hui ce que c’était exactement, mais je n’ai plus jamais eu d’angine !

Vestiaire paroissial: nouvelle équipe

Après plus de 20 ans de bons et loyaux service, Marie-Noëlle Farquet a souhaité laisser la responsabilité du Vestiaire paroissial à d’autres personnes. Une nouvelle équipe composée d’une dizaine de femmes est actuellement déjà mobilisée pour offrir des vêtements de seconde main de qualité.

Par Pascal Tornay | Photos : DR

Succéder à Marie-Noëlle Farquet n’était pas a priori chose aisée. Et pourtant ! A l’appel lancé au courant de l’été, une dizaine de femmes ont répondu présent et se sont mises en route d’un seul cœur. Janick Biselx-Menétrey, Séverine Borgeat, Marité Blanchut, Claire-Lise Chabbey, Annelise Denis, Christelle Gaist, Priscille Giroux, Nicole Murisier, Claude Puippe et Rosette Tornay seront donc les nouveaux visages que vous rencontrerez si vous aimez fréquenter le Vestiaire paroissial ! 

Janick Biselx-Menétrey : « Je me réjouis de vous accueillir dans cette caverne d’Ali Baba, je vous souhaite d’y trouver votre bonheur. »

Rosette Tornay : « Je suis motivée à lutter contre le gaspillage de tant de vêtements qui peuvent avoir une deuxième vie et soulager le budget des familles. »

Christelle Gaist : « Nous vivons dans une grande abondance et chacun devrait donc pouvoir se vêtir dignement, qu’importe son budget. »

Une autre manière de collecter vos dons – Le container sis devant le Prieuré a été fermé, car une très grande quantité de vêtements déposés était plutôt destinée à la déchetterie ! La nouvelle équipe, ne se voyant pas passer son temps à trier des vêtements sales et usagés, souhaite récolter des vêtements de qualité et vous invite à prendre contact avec elles pour vos dons. Elle vous remercie déjà de ne pas déposer vos colis devant les entrées sans avertissement mais de les apporter durant les heures d’ouvertures. 

Des vêtements pour tous et chacun – Le Vestiaire continuera de proposer des vêtements pour tous, plus chauds d’octobre à avril et plus légers d’avril à fin septembre. L’équipe reste évidemment tributaire de vos dons pour permettre de maintenir une large palette de vêtements pour petits et grands.

Entrée par la rue des Morasses – Nous invitons dorénavant les clientes et clients du Vestiaire à utiliser l’entrée située sur le parking de la Maison Saint-Bernard (MSB) accessible par la rue des Morasses. L’entrée du côté de la cour MSB restera fermée. 

Nouveaux horaires étendus – Le Vestiaire est ouvert et à votre disposition les 1er et 3e vendredis du mois de 14h à 18h et le 4e samedi du mois de 9h à 12h selon le tableau ci-dessous. Nous nous réjouissons de vous y retrouver pour faire de bonnes affaires !


14h-18h
9h-12h
Novembre 2024Jeudi 31 (exception)Vendredi 15Samedi 23
Décembre 2024Vendredi 6Vendredi 20Samedi 28
Janvier 2025Vendredi 3Vendredi 17Samedi 25
L’accès au Vestiaire se fait uniquement par la rue des Morasses.

Contact et informations : Claire-Lise Chabbey au 079 395 89 14 ou page FaceBook @vestiaire.paroissial.my

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