«Plus nombreux à notre époque!»

Par Thierry Schelling | Photo : DR

A l’audience du mercredi 19 avril 2023, le pape François est revenu non pas sur la figure d’un ou d’une sainte en particulier, mais « vers la colonne des martyrs ». Ce ne sont pas « des héros » mais des « fruits mûrs et excellents de la vigne du Seigneur » ; et le Pape de rappeler que « ces femmes et ces hommes de tout âge, culture, nation sont plus nombreux à notre époque qu’aux premiers siècles ».

Pardonner

Une caractéristique des martyrs, relève le Pape, outre le fait qu’ils donnent leur vie jusqu’à l’effusion de leur sang, est qu’« ils pardonnent toujours à leurs bourreaux ». C’est mettre en pratique le cœur du Notre Père, en écho à la prière d’Etienne, premier des martyrs (cf. Actes 7, 60) : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à qui nous a offensés. » Et de renchérir : « Les martyrs prient pour leurs bourreaux. »

Yémen…

Pour illustrer ses propos, le Pape revient sur l’exemple des Sœurs Missionnaires de la Charité au Yémen – pays oublié par l’actualité depuis des années – où sont mortes, assassinées, des religieuses de Mère Teresa. Et pourtant, leurs successeurs y demeurent, s’occupant notamment des handicapés. Et de citer « Sœur Aletta, Sœur Zelia, Sœur Michael, Sœur Anselme, Sœur Marguerite, Sœur Reginette et Sœur Judith… ce sont les martyrs de notre temps. » 

Il note qu’avec ces religieuses catholiques, des musulmans ont également été tués : « C’est émouvant de voir comment le témoignage du sang peut unir des personnes de religions différentes. »

Et de conclure : « On ne doit jamais tuer au nom de Dieu, car pour Lui nous sommes tous frères et sœurs. Mais ensemble, nous pouvons donner notre vie pour les autres. »

Je vais à Lourdes pour la 100e fois!

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet
de son choix. Mgr Jean-Marie Lovey, évêque du diocèse de Sion, est l’auteur de cette carte blanche. 

Par Mgr Jean-Marie Lovey, évêque du diocèse de Sion
Photo : cath.ch/Bernard Hallet

Qui peut en dire autant ? Lourdes révélerait sa force et sa grâce au nombre de visites que lui font les pèlerins ? Qui ne s’est jamais surpris en train de calculer ses bonnes actions ? Le calcul est une discipline précieuse, certes, et dans de nombreuses activités humaines il s’agit de calculer de façon juste, avisée. Comme le montre l’Evangile qui invite celui qui veut construire une tour, de commencer par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout (Lc. 14, 28). Mais le pèlerinage ne fonctionne pas sur ce registre. 

Il s’agit encore moins, comme dans le second exemple de ce même Evangile, de se positionner en conquérant qui calculerait ses forces d’affrontement pour partir à Lourdes au pas de charge ! C’est plutôt le dernier verset de cette péricope qui est la clé de compréhension du pèlerinage : Donc, celui parmi vous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut pas être mon disciple (Lc 14, 33).

«Allez dire aux prêtres que l’on vienne ici en procession.»

Lourdes est un lieu de pèlerinage. Si, par défaut, on n’y allait pas en pèlerin, par grâce on pourrait en revenir tel ! Précisément, c’est une des grâces du pèlerinage que d’inviter au dépouillement, à la simplification.

Depuis 100 ans, l’Eglise de Suisse romande se rend en pèlerinage de printemps à Lourdes. 100 ans d’expérience qui ont mis notre Eglise en marche, selon des moyens de locomotion variés : à pied, à dos de cheval, à vélo, à moto, en voiture, en car, en train, en avion, peu importe. L’expérience du dépouillement est renouvelable. 

Le pèlerin n’a pas à se demander s’il va arriver au bout du chemin, si ses compagnons de route, de table ou de chambre seront à son goût, si les célébrations seront belles et priantes. Sinon, c’est qu’il est en train de calculer. Il lui est proposé de renoncer à ses biens pour laisser la démarche creuser elle-même le sillon de la grâce dans un cœur tout disponible. Ce chemin-là, même repris pour la 100e fois, est toujours neuf s’il est vécu ensemble, dans la joie et la simplicité partagées.

Vers les hauteurs avec saint Bernard

Chaque année, une dizaine de Camps Voc’ sont proposés aux jeunes de Suisse romande. Pendant une semaine, de manière adaptée aux âges concernés, des temps de réflexion et de prière sont proposés en alternance avec des moments de détente, de sport ou de musique pour accompagner une réflexion sur le sens de la vie et l’appel à prendre place dans l’Eglise et dans le monde. Un thème annuel est choisi pour tous les camps. Il sera consacré cette année à la figure de saint Bernard.
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Jeux, jeunes et humour – mars 2024

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

Pourquoi est-il préférable de chanter le « Gloire à Dieu » plutôt que de le réciter ?*
Il s’agit d’une hymne très ancienne qui reprend les paroles des anges dans la nuit de Noël et se chante uniquement les dimanches (sauf en Avent et en Carême) et les jours de fête. Certes, la chanter n’ajoute rien à la gloire de Dieu, mais cela permet de mettre notre cœur en fête et de donner le ton à toute la messe qui n’est pas une célébration triste. On y vient en effet pour louer Dieu, le chanter, le glorifier, le remercier, l’acclamer et le célébrer.

Par Pascal Ortelli

* Nous vous proposons cette année de décrypter la messe, en lien avec le livre de Pascal Desthieux : Au cœur de la messe. Tout savoir sur la célébration, illustrations Hélène VDB, Editions Saint-Augustin.

Humour

Un professeur invite à dîner un ami qu’il n’avait plus revu depuis longtemps. 
Tout au long du repas, notre prof s’adresse à sa femme avec des mots d’amoureux :
« Ma biche, mon chou à la crème, mon petit oiseau des îles, ma douce colombe, ma chère moitié ! » 
Profitant que Madame a rejoint la cuisine, l’ami lui demande depuis combien de temps ils sont mariés.
– 38 ans !
– 38 ans de mariage et tu lui parles comme un amoureux au début de sa vie sentimentale, c’est incroyable ! 
– Tais-toi, tais-toi, répond le mari, j’ai oublié son nom !

Par Calixte Dubosson

Comme la nuit ouvre un passage sur l’Aube Nouvelle

Texte et photo par Marion Perraudin

Aux chemins de notre vie,
Au carrefour des larmes et de l’épreuve,
Comme la nuit ouvre un passage sur l’Aube Nouvelle,
Osons la traversée qui conduit à la consolation et à la joie,
Levons le regard vers la croix de Celui qui a connu la nuit de l’épreuve,
Laissons sa lumière de Joie conduire nos pas.

Aux chemins de notre vie,
Au carrefour de la colère et de la rancune,
Comme la nuit ouvre un passage sur l’Aube Nouvelle,
Choisissons la voie qui conduit à la paix et au pardon
Tournons-nous vers la croix de Celui qui a souffert pour établir la paix au fond des cœurs,
Laissons sa lumière de miséricorde nous transformer.

Aux chemins de notre vie,
Au carrefour du désespoir et des doutes,
Comme la nuit ouvre un passage sur l’Aube Nouvelle,
Empruntons le sentier qui ouvre sur l’espérance et la vérité,
Regardons la croix de Celui qui nous ouvre le passage vers la liberté intérieure.
Laissons sa lumière de Vie nous réchauffer et nous mettre debout.

Aux chemins de notre vie,
Au carrefour de nos matins d’allégresse et de joie,
Comme la nuit du samedi saint ouvre un passage sur l’aube du matin de Pâques,
Accueillons la promesse de résurrection,
Le Christ nous rejoint pour nous faire revivre,
Devenons porteurs de la flamme de l’espérance,
Embrasant d’un feu ardent la joie de notre cœur,
Devenons des témoins joyeux et audacieux du Christ Vivant. 
Pour faire de chaque matin l’aube nouvelle du matin de Pâques.

Oui, la Lumière a vaincu les ténèbres
Oui, la Vie a vaincu la mort
Alléluia, Christ est Vivant.

Oyez, oh yeah!

Fusion entre théâtre, chant médiéval, lyrique, pop et hip-hop. La fresque musicale imaginée par Alexandre Traube nous emmène sur les traces de Rodolphe de Neuchâtel, comte et premier troubadour de langue allemande. Une histoire de rencontres insolites et d’amitié née à Neuchâtel qui pourrait bien repartir prochainement en croisade… musicale !

Alexandre Traube croche premièrement avec des études en mathématiques, mais c’est avec la composition musicale et la direction chorale qu’il double-croche…

Par Myriam Bettens | Photos : John Howe, DR

Le personnage de Rodolphe vous habite depuis plus de 12 ans…
Oui, il a une grande histoire avec moi (rires). J’ai fait sa rencontre en 2003 par mon professeur de musique médiévale. C’est pour les mille ans de la ville de Neuchâtel que j’ai eu l’idée d’un premier spectacle avec David Charles Haeberli qui avait « hip-hopisé » les chansons de Rodolphe. Il a ensuite pensé à une comédie musicale que nous avons proposée au Théâtre du Passage à Neuchâtel, puis je suis entré en contact avec Elie Chouraqui, qui s’est montré très intéressé par notre projet.

On connait très peu de choses concernant le comte Rodolphe.Vous avez donc imaginé ce qu’aurait pu être son histoire…
Exactement ! En étant le plus précis possible, historiquement parlant. Nous souhaitions avant tout que cela puisse parler à tout le monde. Le génie de certaines pièces historiques, c’est d’être à la fois complètement modernes tout en étant précises historiquement. Nous voulions aussi montrer comment la création artistique permet de se dépasser et de faire se rencontrer les gens et les peuples. 

Justement, cette comédie musicale est une histoire de rencontres dans tous les sens du terme…
La première rencontre est celle de David Charles Haeberli et moi… entre un médiéviste et un rappeur ! C’est déjà le rapprochement de deux mondes apparemment très éloignés. Aujourd’hui, il est difficile de dire quelle part des chansons vient de lui et laquelle de moi. La seconde se situe entre un passé historiquement informé et un message pour l’aujourd’hui. Et pour terminer, il y avait aussi le désir de faire se rejoindre des publics, a priori, très différents.

Le livret de la comédie, dont vous êtes l’auteur, a été adapté par Elie Chouraqui, mais vous êtes également le compositeur, avec David Charles Haeberli de toute la musique de la comédie ?
La réécriture a donné de nombreuses autres dimensions à la comédie. Premièrement, cela nous a certainement permis d’intéresser des personnalités, telles que Loris, ancien candidat à The Voice. Elie Chouraqui a donné les « codes » de la comédie musicale à mon livret. Quant à la composition, tout ce qui est musique de scène, ouvertures et qui accompagne l’action est de moi. Les chansons ont été composées à parts égales entre David Charles Hæberli et moi. 

De quelle manière vos études en théologie et votre foi ont-elles influencé la réalisation musicale de cette comédie ?
Quand on veut se mettre à la place de gens qui ont vécu huit cent cinquante ans avant nous dans une société très différente, il nous faut une porte d’entrée. En me baignant dans la musique de ces périodes, j’ai trouvé un outil de compréhension cordiale de cette civilisation. De même, comme chrétien, mes valeurs ont plus en commun avec celles du XIIe siècle que ceux qui voient le consumérisme ou le désenchantement actuels comme seuls horizons.

Après six représentations à succès à Neuchâtel, quelle est la suite ?
Il y a une ouverture pour une tournée en Suisse à l’automne 2025. De son côté, Elie Chouraqui prospecte pour que nous puissions nous produire en France. Nous avons aussi pensé à un ouvrage avec les dessins qu’a réalisés John Howe pour la comédie [ndlr. mondialement connu pour ses illustrations des livres de Tolkien et de la trilogie du Seigneur des Anneaux] et dont nous nous sommes servis pour les décors. Mais je ne peux pas en dire plus…

L’histoire en deux mots

La comédie musicale Rodolphe est une histoire du Moyen-Age et d’aujourd’hui contant la vie revisitée du premier comte de Neuchâtel, parti pour la croisade et que la découverte de la poésie sur le port de Marseille va transformer en troubadour. Préférant alors les chants d’amour aux chants de guerre, il rencontrera, l’amour, le deuil, la folie et la haine et finira par inventer la poésie courtoise germanique.

Bio express

Chef de chœur, auteur et compositeur neuchâtelois, Alexandre Traube cherche passionnément à créer des liens : entre l’Orient et l’Occident ; entre un passé ancien profondément enraciné et un acte créateur contemporain libre et vivant. Il consacre une part importante de sa vie à faire vivre ou revivre les trésors de la musique sacrée par des concerts ou mieux encore à travers la liturgie.

Vitrail de Cingria, Basilique Notre-Dame, Genève

Sous les traits de Marie-Madeleine, c’est l’Eglise de Genève qui s’incline devant le Christ.

Par Amandine Beffa | Photo : Jean-Claude Gadmer

La basilique de Genève et les œuvres qui l’ornent sont le témoignage de la riche et malheureusement parfois douloureuse histoire des chrétiens dans la ville. L’espace manque cependant pour tout vous raconter. Focalisons-nous donc sur un vitrail en particulier.

En 1912, ce qui n’était alors « que » l’église Notre-Dame de Genève1 est rendue2 aux catholiques romains. Des vitraux sont commandés pour marquer l’événement. Alexandre Cingria fait partie des artistes appelés. Il réalise plusieurs verrières avec la collaboration des ateliers Marcel Poncet. Parmi les œuvres, l’une fait scandale : une belle jeune femme aux bras nus s’incline devant un jeune homme musclé. Sous les traits de Marie-Madeleine, c’est l’Eglise de Genève qui s’incline devant le Christ.

Plus de cent ans après, il se peut que le style de ces vitraux nous étonne encore. L’œuvre est en effet vive et colorée. Ce sont de vrais corps en mouvements qui sont représentés. Si vous êtes dans l’église, amusez-vous à comparer avec les vitraux plus anciens.

Au premier registre, l’inscription en latin provient du prophète Isaïe : « Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Les nations marcheront vers ta lumière et les rois vers la clarté de ton aurore. » (Is 61, 1. 3)

Elle se comprend dans le contexte historique. A partir de 1870, le gouvernement genevois prend une direction anticléricale. Les communautés qui refusent de se soumettre aux autorités civiles perdent leurs biens. Le 6 avril 1875, des scellés sont apposés sur l’église Notre-Dame. Les catholiques romains se retrouvent alors dans des granges ou des lieux similaires pour continuer à célébrer. 

La séparation entre l’Eglise et l’Etat, en 1907, entraîne un apaisement. Les paroles du prophète prennent un sens tout particulier. Le temps de l’exil est terminé, il est de nouveau possible de vivre ouvertement sa foi. On serait même tenté de dire que les tensions confessionnelles prenant fin, la Gloire du Seigneur peut enfin rayonner.

1 Il faut attendre 1954 pour qu’elle soit élevée au rang de basilique mineure.
2 Moyennant tout de même la somme de Fr. 200’000 de l’époque.

La Confrérie du Mont-Carmel s’ouvre aux non-Staviacois

Le temps fait son œuvre… Plus besoin d’être bourgeois d’Estavayer pour être agréé membre de la Confrérie de Notre-Dame du Mont-Carmel. Après s’être ouverte aux femmes, cette institution staviacoise a intronisé pour la première fois en décembre dernier un membre… venu d’ailleurs ! En l’occurrence, de pas très loin… puisqu’il s’agit de l’organiste Philippe Marchello, titulaire de l’orgue de la collégiale depuis 30 ans, mais qui n’est pas bourgeois du chef-lieu et est domicilié à Frasses.
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En librairie – février 2024

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Jésus – Approche historique
José Antonio Pagola

Un nouveau livre sur Jésus ! Est-ce bien utile ? Quel personnage l’auteur va-t-il nous donner à voir : un sage ? un prophète ? un réformateur social ? un religieux ? un « sauveur » ? le « Fils de Dieu » ? Les évangiles ne suffisent-ils pas à notre information et faut-il toujours de nouveaux livres ? Déjà les évangiles sont quatre, signe que oui, il est utile et sera toujours légitime d’écrire sur Jésus. Mais il y faut beaucoup de science et d’humilité. Ces deux qualités, l’auteur les possède et les met en œuvre ici en y joignant un rare sens pédagogique. L’auteur veut mettre à la portée de n’importe quel lecteur ce que la recherche contemporaine peut dire avec certitude sur Jésus, de sa naissance à sa mort. 

Editions du Cerf

Acheter pour 18.00 CHF

Décoder un tableau religieux – Nouveau Testament
Eliane et Régis Burnet

Comment différencier une Annonciation d’une Assomption ? Que signifie le bleu du manteau de la Vierge Marie ? Pourquoi les premiers chrétiens ont-ils représenté le Christ sous la figure d’un berger ? Nous sommes entourés de tableaux religieux, mais savons-nous encore les lire ? Des catacombes romaines et des tableaux de Fra Angelico ou de Bruegel, les scènes du Nouveau Testament les plus fréquentes de l’histoire de l’art sont ici décryptées avec grande pédagogie et remises dans leur contexte biblique. A partir d’éléments facilement reconnaissables – un ange à genoux, une corbeille de pain ou une barque de pêcheurs –, Eliane et Régis Burnet élaborent une grille d’identification des épisodes de l’Evangile et décodent pour nous les symboles du christianisme. 

Editions du Cerf

Acheter pour 43.50 CHF

Jésus par l’art
Eliane Gondinet-Wallstein

De l’Annonciation à la Pentecôte, retrouvez 21 épisodes du Nouveau Testament illustrés par une cinquantaine d’œuvres d’art du IIIe au XXe siècle. Pour chaque épisode, le commentaire d’une peinture ou d’une sculpture est accompagné du texte de l’Evangile et d’œuvres qui approfondissent le thème. A travers une iconographie variée et originale, c’est une invitation pour toute la famille à découvrir comment, depuis deux mille ans, les artistes expriment la foi chrétienne et le mystère du Christ. 

Editions Mame

Acheter pour 22.30 CHF

L’Evangile de Jésus-Christ en BD
Olivier Drion – Clotilde Gaborit

Suivez les pas de Jésus le Christ comme si vous y étiez, partagez le quotidien de ses disciples, revivez les miracles, les oppositions, écoutez les paraboles, les discours. Et si vous aviez pu voir ce que bien des yeux ont voulu voir, entendre ce que bien des oreilles ont voulu entendre ? Après quatre années de travail, Olivier Drion, illustrateur, nous propose ici une vision contemporaine de l’Evangile de Jésus Christ. 

Certains témoins de ce récit sont des personnages fictifs, mais la bande dessinée suit fidèlement le récit des Evangiles.

Editions Artège

Acheter pour 46.40 CHF

Pour commander

Pêcheurs: une noble confrérie bien vivante!

Comme le veut désormais l’habitude, chaque assemblée paroissiale est l’occasion de présenter une des confréries actives sur le territoire de la paroisse. En décembre dernier, ce fut au tour de la Noble Confrérie des pêcheurs, bien active dans le chef-lieu, d’être mise en relief avec humour par son gouverneur, Joël Bourqui.
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Du silence en Carême…

Revenir à l’émerveillement des petites choses peut favoriser une écoute intérieure renouvelée…

Par François Lamon | Photo : Marion Perraudin

Pas facile de faire silence ! Pour de multiples raisons. Et pourtant la Parole de Dieu ne cesse de nous y inviter. Pourquoi une telle insistance ? 

Jésus, poussé par l’Esprit, est resté quarante jours au désert avant de dire : « Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » (Mc 1, 15) Le silence est d’abord au service de la parole, au service de la rencontre. Le silence pour faire surgir la parole, la « vraie parole », celle qui fait la vérité en nous. Puis le silence peut nous donner d’entendre les mots de Dieu enfouis dans notre mémoire. Vous savez ces mots, parfois anciens, prononcés un jour par ceux que Dieu a mis sur notre chemin. Mots libérateurs qui prennent chair dans l’écrin du silence.

Seul le silence rend possible l’accueil en soi non seulement de la parole, mais de la présence de celui qui parle. Le silence est le langage de l’amour quand il n’y a plus de mots pour dire le mystère de la vie. « ll y a dans le silence une merveilleuse puissance de clarification, de purification, de concentration sur l’essentiel. »
(Dietrich Bonhoeffer)

Mais aujourd’hui, il est devenu si difficile de vouloir le silence, de le créer, de le vivre ! Les principaux obstacles au silence, ce sont le désordre et le bruit. Le désordre de nos lieux d’habitation comme de nos cœurs. Le bruit des mots et des musiques envahissantes. Plus insidieusement, le désordre de nos suffisances, de nos jalousies, de nos mensonges. En ce sens le silence est un combat difficile.

C’est le difficile silence intérieur qui se joue dans le cœur, lieu de la lutte spirituelle. Mais ce silence intérieur, précisément, engendre la charité, l’attention à l’autre, l’accueil du Tout-Autre, la Parole de Dieu. Jésus Christ est cette Parole qui nous conduit au désert. Le Carême est silence et le silence est Car-Aime !

Un bilan positif de l’édition des Céciliennes nouvelles!

Les Céciliennes 2023 ont déroulé leurs fastes vocaux voici déjà trois mois à Cugy. Nous publions dans ces deux pages quelques reflets illustrés des deux rendez-vous de cette édition (concert profane et messe) aux allures de renouveau et dressons un premier bilan avec Maurice Bourqui, président du comité d’organisation.
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La sobriété: notre boussole pour le temps du Carême

Vous le savez, nous le savons. Il suffit d’écouter la radio, de lire le journal, de regarder une émission ou de surfer sur le net. Les effets du changement climatique, ce n’est plus seulement ailleurs. Ils sont là, nous en faisons l’expérience… à notre porte. Christian et Marie-France Thurre sont, dans le cadre de leur mission diaconale, ambassadeurs d’EcoEglise dans notre diocèse. Ils nous en parlent.
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Un budget paroissial équilibré pour 2024

Présenté à la mi-décembre à une petite quarantaine de personnes lors de l’assemblée dite des budgets, le ménage financier de la paroisse Saint-Laurent Estavayer devrait rester au beau fixe l’année prochaine. Mais quid de la suite ? Les retraits d’Eglise font peser une menace. La paroisse devra aussi revoir à la baisse la déclinaison des messes dominicales.
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J’ai trouvé l’indispensable!

Je rencontre Louis Gailland au printemps dernier. Son père avait auparavant préparé le terrain en m’apostrophant un jour au sortir de la messe : « Mon fils souhaiterait être baptisé : que faut-il faire ? » Du tac au tac, je lui réponds : « Que je le rencontre ! » Louis a 20 ans et si son patronyme fait penser à un ressortissant bagnard – ce qu’il est – il a grandi et vécu au Mexique, la patrie de sa mère. Il a été accueilli comme catéchumène à Martigny en décembre dernier et se prépare à recevoir le baptême à Pâques.
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