Rencontre internationale du MIMADE

« Les enfants portent la vie dans leurs mains »

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Val d’Hérens (VS), octobre 2019

Par Pascale Delaloye  |  Photos: Pascale Delaloye

C’est lors de sa réunion annuelle d’avril 2018 que le Bureau international du MIDADE (Mouvement international d’apostolat des enfants) a observé que les enfants et les ados se sentent concernés par l’avenir de leur planète et que ces derniers ont le souci de vouloir participer à tout ce qui représente pour eux un enjeu pour le genre humain: la vie familiale, l’accès de tous à l’éducation, la vie démocratique et l’accès à tous leurs droits.
Cette envie des enfants et des ados d’être acteurs de leur vie a guidé le choix du BI pour le thème de la Rencontre internationale qui s’est déroulée du 29 avril au 6 mai 2019 à Frascati (20 km de Rome).

Durant cette rencontre avec les délégués des autres pays dans lesquels est représenté le mouvement, nous avons travaillé ensemble les thématiques suivantes:

– L’Education des enfants à la liberté
– La Convention des Droits de l’Enfant – L’accompagnement spirituel
– La participation des enfants
– La pédagogie du MIDADE

A partir de tous ces échanges, un plan d’action pour la période 2019 à 2023 a été adopté par tous les pays participants.

De ces échanges est également ressorti que les équipes d’enfants ou d’ados sont très motivées à échanger avec d’autres équipes dans le monde a n de découvrir les réalités qui se vivent ailleurs.

Si vous êtes intéressés à réaliser un échange, prenez contact avec le bureau romand du MADEP-ACE, ch. De la Sitterie 2, 1950 Sion, e-mail: madep-ace@madep-ace.ch

Mois missionnaire?Moi missionnaire!

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur de l’Entremont (VS), octobre 2019

Par Joseph Voutaz

Chers lecteurs,

Le pape François a décidé de promulguer ce mois d’octobre Mois missionnaire extraordinaire. Nous sommes donc appelés à vivre l’expérience de la mission.

Qu’est-ce que cela signifie avant tout ? Cela veut dire prendre conscience de l’amour inouï que Dieu nous porte: il nous aime passionnément, et il veut le faire savoir!

Nous devons tous être tenaillés par cette question: mon voisin ou mon ami a-t-il déjà pu faire l’EXPÉRIENCE de l’amour de Dieu dans sa vie?

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous contenter de dire que nous vivons dans un pays de culture chrétienne. Nous ne pouvons pas déléguer l’annonce de la Bonne Nouvelle aux «professionnels», prêtres ou catéchistes. Nous avons tous notre pierre significative à apporter à l’édifice de la mission.

Comment être missionnaires à notre niveau, simplement? Nous pouvons évangéliser résolument par:

– La bonté: être bienveillant ne signifie pas être d’accord avec tout, ni peindre la vie en rose, mais simplement aimer inconditionnellement la personne en face de moi pour qu’elle se sache aimée de Dieu.

– L’espérance: face à une société où on se grise de loisirs tout en annonçant les pires catastrophes, il faut que les chrétiens, nous soyons des monuments d’espérance. Si nous réalisons l’urgence de déposer le monde dans la main de Dieu, alors nous échapperons à tout danger.

– La confiance: beaucoup n’arrivent plus à faire confiance ni à Dieu ni aux hommes parce qu’ils ont essuyé des trahisons ou des déceptions. Nous devons être des modèles de confiance en Jésus, mais aussi en l’Homme qui cherche toujours avec nostalgie le cœur de Dieu.

Arrêtons enfin notre péché de catégoriser les gens! Même celui qui semble le plus éloigné de l’Eglise ou le plus réfractaire à l’idée de Dieu attend, sans le savoir, la liberté de l’Evangile.

Bon moi(s) missionnaire !

Pensées du pape François

Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il témoigne de l’amour de Dieu. Soyez missionnaires de la tendresse de Dieu!

Etre chrétien ne se réduit pas à suivre des commandements, mais c’est laisser le Christ prendre possession de notre vie et la transformer.

Répondre à sa vocation,
c’est chercher sans cesse à être en accord avec le projet de Dieu sur soi.
Il en résulte une paix et une joie profondes. Une très belle aventure,
et qui vaut la peine d’être vécue à fond!

Toi aussi, tu as besoin de percevoir la totalité de ta vie comme une mission.

L’expérience de M. André Renevey

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Saint-Barnabé (VD), octobre-novembre 2019

Par Roger Mburente  |  Photos: Roger Mburente, Anayaou, Séranime

Alors que nous vivons le mois de la mission, nous faisons connaissance de l’œuvre de M. André Renevey au Togo.

André, le charpentier de Fétigny, est tombé dans la marmite «togolaise» depuis 1987. Mais, c’est le ls qui a été le maître du père. En e et, quand Hotelplan a proposé le Togo comme destination touristique, le ls d’André est parti à Lomé, tout seul, en vacances ! Il s’est intéressé aux Togolais et à leur vie. Il a rencontré un enseignant qui voulait avoir un correspondant en Suisse. Tout naturellement, il lui a donné l’adresse de son papa André.

M. Late, l’enseignant, écrira à André pour décrire son travail et lui présenter sa famille. Emu par la lettre et son contenu, André décide d’aller avec son fils, un an plus tard, à la rencontre de cet enseignant, mais dans un cadre plutôt touristique puisqu’il séjournait au Tropicana à Lomé ! Il y retournera seul l’année suivante, à l’hôtel. La troisième année, il reste seulement une semaine à l’hôtel et passe le reste du temps à visiter le pays et à faire connaissance avec les gens. Il est allé à la rencontre d’un peuple et de ses réalités.[thb_image image= »16326″]Et la solidarité s’organise à Fétigny et, plus largement, dans la Broye, pour soutenir les projets qu’André entreprenait au Togo. A Lully par exemple, à une fête du fromage, il fut décidé de majorer le prix de chaque fondue et de chaque raclette d’un franc, en faveur des initiatives d’André.

En parcourant le Togo, André fait connaissance d’Edith Oberson, de Siviriez, membre du foyer de charité « Mère du Rédempteur» d’Aledjo, dans le diocèse de Sokodé. Edith a vécu dans ce foyer pendant 49 ans, jusqu’à sa mort. André partagera les dons avec ce foyer qui, en plus de l’organisation des retraites spirituelles, gère un hôpital pour personnes démunies (accueil de 250 personnes par jour) et dirige une école de formation pour soignantes.

Jusqu’en 2018, André résidait dans la ville de Kara, à 420 km au nord de Lomé, durant les deux mois qu’il passait au Togo chaque année, pendant l’hiver suisse.

Dans cette région, André s’est investi dans les domaines de la santé et de la formation: il a permis à plusieurs personnes de se faire soigner de la cataracte; il a tout fait pour que les personnes avec un handicap qui lui étaient présentées aient des chaises roulantes et des prothèses. Il s’est occupé de brûlés et des gens atteints de lèpre.

Il a rendu visite aux personnes âgées. Il a payé des frais de scolarité pour les enfants orphelins ou dont les mamans sont seules.

La mission

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Notre-Dame Saint-Barnabé  (VD), octobre-novembre 2019

Par Roger Mburente  |  Photo: Edward Forsey

Le mois d’octobre 2019 a été décrété par le pape François «Mois missionnaire extraordinaire». Ce mois est une occasion de fédérer nos forces pour la mission, en Suisse et ailleurs, dira Mgr Jean-Marie Lovey. Au nom du groupe de travail de ce mois extraordinaire, il souhaite de tout cœur que chaque baptisé puisse se sentir envoyé en mission et encouragé à vivre pleinement son baptême!

Face aux foules sans berger (Mt 9, 35-38), Jésus est saisi de compassion. Il est démuni devant cette détresse. C’est un drame quand il n’y a pas de berger pour mener vers l’herbe fraîche!

Jésus invite alors ses disciples à prier le maître de la moisson d’y envoyer des ouvriers. Il n’y en aura jamais assez. Il n’y a pas de quotas.

Jésus appelle les Douze à Lui (Mt 10, 1-4). Avant de «faire», il faut d’abord «être disciple». Le baptême est essentiel. «Etre disciple», c’est apprendre de Jésus. Jésus a besoin de disciples confidents car c’est la Bonne Nouvelle qui fait vivre.Il les envoie deux par deux (Mt 10, 5-14). Il s’agit d’annoncer la Bonne Nouvelle et cela ne se fait pas si on est seul. On témoigne de ce que l’on vit ensemble. Jésus a le souci de la mission universelle. Le rêve de Jésus est que tous les peuples soient rassemblés autour de sa Bonne Nouvelle.
Quelles recommandations Jésus donne-t-il aux disciples?

  • «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.» Le
    royaume de Dieu est gratuit.
  • «Ne vous procurez ni or, ni argent…», c’est-à-dire «débarrassez-vous de l’accessoire.»

Ces conditions sont difficiles à remplir, car nous choisissons rarement d’être dans la vulnérabilité.
Qui a l’ouverture pour accueillir les disciples? Dans leur mission, les disciples ont d’abord le devoir de discernement. Le porte-à- porte n’est pas évangélique. C’est le vivre ensemble, la transmission de la paix et le partage qui sont évangéliques. L’Eglise, c’est la maison; elle est d’abord domestique.
Nous voici donc envoyés en mission dans notre quotidien!

Mois missionnaire extraordinaire

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur de l’Entremont (VS), octobre 2019

Par Casimir Gabioud  |  Photos: DR

Le pape François a décrété en cette année 2019 un Mois missionnaire extraordinaire qui se déroulera tout le mois d’octobre. Il souhaite par cette initiative relancer la réflexion et l’engagement pour la mission. Sous le thème «Baptisés et envoyés», les paroisses, les communautés et les mouvements sont invités à se mobiliser pour suivre l’appel de Jésus: «Allez dans le monde entier et proclamez l’Evangile à toute la création.» (Mc 16, 15)

Par missionnaire, le pape François nous encourage non seulement à continuer d’aller annoncer l’Evangile à travers le monde entier, mais également et surtout à être chacun de nous missionnaire du Christ dans notre région, notre village, notre quartier, notre famille.

«Etre chrétien n’est pas appartenir à un club ou défendre une tradition, mais c’est avant tout un envoi», a d’emblée souligné Martin Brunner-Artho, directeur de Missio. «Cette mission, nous l’avons reçue par notre baptême. Elle commence chez moi, mais ne nit pas chez moi.» Le logo et le slogan «Baptisés et envoyés» illustrent cette réalité. Le logo représente une sphère cerclée de deux bandeaux aux couleurs des cinq continents. On peut aussi y voir le vert de l’espérance, le blanc de la foi et le rouge de la charité.

Dans notre secteur nous allons marquer ce mois par quatre temps forts. Chaque mercredi d’octobre nous aurons l’occasion d’entendre un orateur sur cette thématique. Le dimanche 20 octobre restera comme chaque année l’occasion de célébration spécialement la mission au cours de nos liturgies. Du chocolat sera vendu pour soutenir des projets concernant Missio-enfance.[thb_image image= »16359″ img_link= »url:%2Fwp-content/uploads/2019/10/Le_Mois_missionnaire.pdf »]

30 ans de Prier témoigner – Du 16 au 17 novembre – Fribourg

Festival Prier Témoigner

La prochaine édition de Prier Témoigner aura lieu du samedi 16 au dimanche 17 novembre 2019 à l’aula de l’Université de Fribourg. Le thème du festival annonce la couleur : “30 ans : on sème toujours”. 30 ans de témoignages, de concerts et de célébrations à Fribourg pour annoncer et vivre la joie de l’Évangile. Pour connaître les intervenants et le programme, rendez-vous sur le site priertemoigner.ch.

 

 

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30 ans de Prier temoigner

Eglise de Rencontre à la valaisanne

Texte et photo par le Père Jean MarcelNe sommes-nous pas souvent des disciples d’Emmaüs ? Reconnaissons le passager inconnu avec qui nous faisons route. Souvent, des rencontres nous provoquent et nous aident à approfondir notre propre foi. Nous pensions connaître Jésus-Christ et nous le découvrons chaque jour davantage en croisant le chemin des autres. 

Des rencontres, naît toujours quelque chose de nouveau. C’est la présence de la convivialité et la solidarité à la valaisanne que nous vivons chaque été à Saxon avec des paroissiens formidables. Malgré, souvent, cette présence minoritaire, nous conjuguons le slogan « vivre ensemble » en l’approfondissant dans le partage avec les autres. C’est notre leitmotiv, notre existence de baptisé qui n’est pas une simple présence physique. Elle révèle un sens profond de rencontre à la valaisanne. Nous sommes une Eglise de rencontre. C’est la rencontre de l’autre en l’acceptant dans sa diversité et j’en suis fier moi qui ai passé plus de six étés avec vous à Saxon. 

Nous prenons plaisir à découvrir l’autre et à vivre la confiance. La particularité de Saxon c’est d’écouter l’autre et de l’accueillir en se disant que l’autre existe et résiste. A cette résistance, nous faisons appel à la communication en proposant l’amour du prochain qui reste un message évangélique, une annonce explicite de la Bonne Nouvelle à travers le Témoignage de vie et le Dialogue. Chaque été, nous vivons la symbolique de la diversité culturelle qui est une richesse. Maintenir notre présence c’est maintenir l’avenir de la Foi avec la présence des familles et leurs enfants. C’est un vécu estival intéressant.

La mission là-bas: l’année Jubilaire de la Fondation Casa Juan Diego

Texte par Daniela Sebrié et Alessandra Arlettaz
Photos: Chloé, Aline et DanielaEn 1973, le Père Gabriel Carron décide de quitter son Valais natal pour aller à la rencontre d’une autre réalité, une autre culture. Il a eu l’audace de partir, de traverser l’océan, de construire des ponts pour partager sa foi, répandre sa joie et créer des liens d’amitié. 

Après 20 ans, désirant assurer l’avenir de son œuvre, il créa la fondation « Casa Juan Diego », pour soutenir les nombreux projets en faveur des prisonniers et des enfants défavorisés d’Argentine. En 2019, elle fête son 25e anniversaire.

Durant ce Jubilé, nous avons remercié le Seigneur pour la vie du Père Gabriel. Nous avons fait mémoire de cet homme qui nous a touchés par sa proximité avec les gens, ses éclats de rires et sa capacité de rêver. Un homme qui nous a constamment manifesté son amour inconditionnel pour les personnes les plus oubliées. Nous voulons célébrer la foi et l’amitié et surtout ce chemin dans la confiance, que Père Gabriel a parcouru.

Aujourd’hui encore, d’autres personnes se sont mises à sa suite. 

C’est le cas d’Aline et de Pablo que nous avons rencontrés pour vous :

Déjà 8 ans que vous êtes partis en mission avec la Fondation. Comment vivez-vous personnellement cette expérience ?
Aline : c’est une expérience très enrichissante. Je suis confrontée à des situations qui me permettent d’appréhender les différences et les ressemblances entre mon pays d’origine et mon pays d’adoption. J’apprends à voir la vie différemment, je comprends qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’être et de faire et que la diversité est essentielle à la vie.

Pablo : j’ai pu vivre de belles expériences et d’autres moins agréables, comme il en arrive dans la vie de chacun, mais étant au service de ceux qui ont le plus de besoins, je trouve la force pour continuer à travailler pour changer un peu le quotidien de ces personnes. 

Quelles sont pour vous les perles que vous avez pu découvrir et accueillir ?
Aline : chaque contact avec un enfant, un jeune, une prisonnière, est un trésor dont il faut apprendre à apprécier la valeur. Il y a des petites perles comme la satisfaction souriante d’une femme qui apprend à jouer de la guitare en prison, il y a aussi de grandes perles comme, par exemple, le concert d’un orchestre d’enfants. Des événements, qui parlent d’un travail soutenu et engagé, réalisé aussi par une multiplicité d’acteurs, qui sont, eux aussi des perles. 

Pablo : les perles sont d’abord celles de notre foyer grâce à la joie exprimée par nos enfants Nahuel et Catriel. Aussi les discussions avec les jeunes étudiants qui vivent dans la maison. Puis il y en a d’autres comme la surprise des maîtresses et des élèves de voir s’améliorer les conditions du bâtiment scolaire, le regard d’espérance d’un privé de liberté. Je les garde dans mon cœur mais je sens qu’elles ne m’appartiennent pas parce que derrière elles, il y a l’accompagnement de nombreuses personnes, en Argentine et en Suisse.

Voulez-vous laisser un message aux lecteurs ?
Nous vous invitons à penser vous aussi aux perles de votre vie. Parfois les nombreuses occupations de la vie quotidienne nous empêchent d’apprécier la valeur des rencontres et des partages.

Se rendre compte des opportunités que la vie nous offre c’est un véritable trésor.

Merci à vous tous pour le soutien que durant toutes ces années vous avez porté à l’œuvre du Père Gabriel Carron. Nous continuons d’œuvrer en son nom et vous remercions pour le soutien que vous continuez d’apporter.

Les quatre prêtres, de gauche à droite : le Père Gabriel avec le Père Gérald, les Pères Ruggiero et Bernardo (prêtres argentins de la Fondation).
Atelier peintures avec les familles des prisonniers.

Pour voir nos actions :
http://www.padregabriel.ch

Agenda :
25 octobre 2019 à Fully à 19h : messe suivie d’un moment de partage sur le parvis de l’église.

Des valeurs plus que jamais actuelles

Défendre avec force et engagement les valeurs fondatrices de la vie et de l’amour est la mission que l’AVIFA s’est donnée depuis 1987 auprès des jeunes, des familles et des couples. Rencontre en trois questions avec deux mères de familles qui observent activement l’évolution de la société: Nicole Délitroz et Marie-Claire Cajeux, respectivement présidente et responsable des animatrices et animateurs AVIFA.

Par Nicole Délitroz
Photo: AVIFAQuid de l’AVIFA aujourd’hui ?
Nicole Délitroz (ND) : L’AVIFA est une association romande qui s’est fixé pour mission de partager des savoirs et des compétences avec les jeunes, les couples, les familles qui cherchent à donner un sens à l’amour, à la vie, à la famille. Je constate avec plaisir que ces valeurs universelles sont enfin inclues dans les différents processus éducatifs. En Valais, l’AVIFA intervient aussi en éducation affective, relationnelle et sexuelle auprès des jeunes. Notre association a toujours accompagné les familles soucieuses d’une qualité de relation et d’éducation. 

Marie-Claire Cajeux (MCC) : Dans le contexte actuel de société, nous rencontrons des personnes en projet ou en couple qui ont besoin de se mettre autour d’une table et d’échanger véritablement sur des préoccupations profondes. 

Quid des prestations ?
MCC : Je suis émerveillée par les animatrices et animateurs qui vont à la rencontre des mères et de leurs filles (ou pères et fils) pour des ateliers fascinants à l’âge de la puberté au cours d’une journée de partage et de rencontre incroyable (EnVieEnCorps). Auparavant, j’accompagnais des personnes qui cherchaient une alternative aux méthodes chimiques de contraception, soit par souci d’écologie, soit par conviction ou pour des raisons médicales. 

ND : Il est important d’amener les jeunes à exercer leur esprit critique, de rencontrer d’autres modèles ou points de vue et surtout qu’ils soient entendus dans leur vécu. Pour les couples, le dialogue est devenu plus interpellant sur les notions de durée notamment.

Quid de l’avenir ?
MCC : La motivation est toujours là car je constate ce besoin réel d’échange, de respect mais l’agitation du monde nous empêche parfois de prendre le temps de se connaître.

ND : Dans ce monde qui nous chahute, nous apportons soutien, réseau et opportunité de réflexion autour de valeurs dont il faut savoir parler pour éviter de se retrouver hors jeu. Pour sa pérennité, l’AVIFA vous accueille en membre ami, en personnes soucieuses de se former ou en animatrices-teurs.
A bientôt !

La prochaine séance d’information sur le parcours « Vivre en couple » aura lieu le 9 novembre à 18h à Fully, Salle de la Grande-Garde. 

Renseignements :
079 421 93 42,
secretariat.avifa@gmail.com,
www.avifa.ch

«Je suis mission»

Par Jean Scarcella, Abbé de Saint-Maurice d’Agaune
Logo: MissioDans quel contexte lire ce mot aujour­d’hui ? Il y a tant de formes de missions… 

Et si on parlait de l’Eglise ? Certes, il y a sa mission spécifique, mais aussi ses missions, c’est-à-dire son souci de l’universalité des peuples. La mission particulière de l’Eglise et son action s’articulent bien autour des quatre points cardinaux de la planète : évangélisation, témoignage, prière et service.

Chaque baptisé est envoyé en mission par Dieu lui-même ; rempli de la vie même de Dieu et animé de l’Esprit du Seigneur, il est un « missionné », un envoyé aux quatre coins du monde. Ainsi, chacun sera alors « missionnaire », et tel coin du monde pourra être pour lui son être même… ou son lieu de vie… ou son voisinage… ou sa paroisse… ou sa famille, parce que l’Eglise se trouve précisément en mode d’universalité, qui ne se définit pas comme distance, mais plutôt comme recherche d’unité, en commençant autour de chaque humain. Alors l’Eglise sera présente dans le monde et la mission touchera son cœur.

Voilà pourquoi le pape François lance ce Mois missionnaire extraordinaire en octobre.

L’expression du titre est chère au pape François

Enfants et jeunes en visite «chez Marguerite»

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer (FR), octobre-novembre 2019 Par Béatrice Manceau | Photos: Nathalie Kamoo, Béatrice ManceauUne petite sortie avant la fin des vacances… pour vivre un temps fort avec les enfants et les jeunes de la paroisse… L’idée est lancée, le lieu s’impose à nous : et si nous allions faire un […]

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«Allez, disciples-missionnaires!»

Par François-Xavier Amherdt
Photo: DR
Certes, ce sont les apôtres que, dans la finale de Matthieu, Jésus charge de partager à toutes les nations ce qu’il leur a transmis. Lui, l’Emmanuel annoncé par le prophète Isaïe (7, 14), engendré dans le sein de Marie par l’Esprit Saint, selon la parole de l’Ange en songe à Joseph (Matthieu 1, 20-23), leur promet de rester avec eux pour toujours, jusqu’à la fin des temps (Matthieu 28, 20b).

Présence indéfectible
Mais à travers les Onze, c’est toute l’Eglise que le Christ assure de sa présence indéfectible. Et c’est l’ensemble des baptisés qu’il envoie proclamer ses merveilles jusqu’au bout du monde : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28, 19-20a) Si le pape François nous appelle tous « disciples-missionnaires » (avec trait d’union), s’il fait de chacun de nous « un sujet actif de l’évangélisation, quel que soit notre degré de formation ou de responsabilité dans l’Eglise » (Evangelii gaudium, n. 120, qui cite du reste Matthieu 28, 19), c’est précisément parce que, par notre baptême, nous sommes marqués du nom des trois Personnes trinitaires et que donc nous avons à faire connaître leur existence et leur action à toute la terre. La Bonne Nouvelle ne reste « nouvelle » que si de nouveaux témoins s’en font porteurs et de nouvelles personnes y adhèrent. Dieu crée et sauve en se diffusant lui-même. Il a besoin de nous pour se répandre à toutes les générations, nous qui avons le bonheur d’avoir rencontré l’amour de Jésus-Christ. C’est d’ailleurs la seule école qui soit nécessaire pour devenir son porte-parole, expérimenter sa tendresse, à l’exemple des premiers disciples, de la Samaritaine ou de Paul qui, immédiatement après avoir croisé le regard du Maître, se sont mis à proclamer : « Nous avons trouvé le Messie ! » (Jean 1, 41 ; cf. Jean 4, 39 ; Actes 9, 20)

Mission ordinaire
Si un « Mois missionnaire extra­ordinaire » a été décrété, c’est pour nous rappeler que c’est à tous notre « mission ordinaire ». Et qu’il y a urgence à l’assumer.

Le Pape en co-mission!

Par Thierry Schelling
Photo: Missio
En conclusion du synode pour et avec les jeunes d’octobre 2018, le pape François a esquissé la silhouette de ce qu’il entend par mission, et résumé les attitudes du missionnaire moderne. Aux antipodes de ce que pourraient (encore ?) évoquer les mots « mission » et « missionnaire » : on est sorti d’un rapport Nord-Sud, ou païens-convertis, ou « vieille chrétienté » et « jeunes Eglises ».

Attitudes
Les attitudes missionnaires selon lui sont : se faire proche d’autrui avec bienveillance ; témoigner de l’amour de Dieu pour soi. Pas de prosélytisme, de moralisme, ni même de velléité de conversion… Mais une approche de tu-à-toi. Pour commencer.

Personnes
Et quid des missionnaires d’aujourd’hui ? Rien à voir avec celles et ceux d’antan : pour le Pape, il s’agit de savoir écouter ; se laisser déranger voire bousculer par l’autre ; comprendre l’attente profonde de chacun-e, et finalement de témoigner de l’essentiel : l’amour de Dieu visible et explicité dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ.

Ah, on est loin de perspectives mathématiques – « combien de catéchumènes dans ton diocèse ? » –, de méthodes à but lucratif – re-remplir les églises qui se vident… – ou de recettes passéistes – le savoir-faire d’antan !

Non, la mission aujourd’hui est à portée de tout-e baptisé-e : le thème du Mois missionnaire extraordinaire, « Baptisés et envoyés », au premier regard, sem­ble… bateau, tellement vaste qu’il ne « chatouille » guère. Et pourtant, il dit cela : chaque baptisé-e a reçu, et il peut donner maintenant…

«Le missionnaire d’aujourd’hui ? 
Il s’agit de savoir se laisser bousculer par l’autre.»

Missionnaire

Par Jean-Michel Girard, prévôt
Photo: www.gsbernard.chAutrefois, dans nos régions, le dimanche des Missions orientait notre attention vers les pays lointains qui étaient au temps d’une première évangélisation. Presque chaque paroisse pouvait personnaliser cette dimension de l’annonce de l’Evangile par des visages connus de religieuses et de religieux missionnaires issus de leur communauté. Ce dimanche donnait l’occasion de partager de leurs nouvelles et de leur envoyer un soutien matériel, souvent à travers les « Centres missionnaires ».

Mais ce n’était pas la seule forme de mission que l’on connaissait. Dans chaque village, nous pouvons voir encore un bon nombre de croix de mission qui rappellent ces temps forts vécus dans nos communautés sous l’impulsion de rédemptoristes, missionnaires de Saint-François de Sales, capucins et autres et qui avait pour but, entre autres, de « ramener » à l’Eglise les baptisés qui s’en étaient éloignés. 

Si le Christ est pour nous une lumière qui nous réjouit et guide notre vie, nous souhaitons que tous en profitent, ceux qui nous sont proches et ceux qui sont au loin.

Le Pape nous rappelle que la prière est une force réelle qui donne l’élan à la mission. Le bienheureux Maurice Tornay associait sa famille à sa mission : « Ô maman, donne quelques-unes de tes douleurs pour moi. C’est la meilleure des prières. Vos larmes, donnez-les au bon Dieu pour les Missions. »

Le Pape nous invite à nous laisser « missionner », motiver par les exemples des saints missionnaires et à oser partager fraternellement ce que nous croyons.

Le dimanche… et le mois, de la mission nous ouvrent les yeux et le cœur sur les communautés chrétiennes qui, à travers le monde, manifestent le Christ vivant par leur ferveur, leur courage, leur persévérance, leur sens du partage.

Rencontre avec Johanne Chambovey

Johanne est une femme originaire du Nord-Pas-de-Calais en France, épouse de Raphaël, leur famille est établie à la Bâtiaz depuis quelques années. Passionnée d’aromathérapie notamment, joyeuse et enthousiaste, Johanne est aussi maman de deux petites filles. Il y a quelques années, Johanne a redécouvert la portée de la foi chrétienne et, dans le sillage de ce nouveau départ spirituel, elle a demandé à recevoir la confirmation. Au même moment, la première de leurs filles recevait le baptême! Elle nous partage un peu de cette (re)découverte…

Propos recueillis par Pascal Tornay
Photo: J. Chambovey-D.Du Nord-Pas-de-Calais à Martigny, n’y a-t-il pas qu’un pas ? Comment est-ce arrivé ?
Haha, effectivement ! Je n’y avais jamais pensé. La Suisse, pour moi, ce n’était que le pays du chocolat. Je suis née chez les « ch’timis » comme on dit et j’ai grandi dans le sud de la France, du côté de l’Ardèche.  Un été, on m’a proposé d’aller travailler à St-Tropez et j’ai foncé, pour finalement y rester. Un jour, Raphaël est apparu et me voilà embarquée en Valais… puisque, apparemment, un Valaisan ne quitte jamais son pays. Notre grande fille est née, puis nous nous sommes mariés, puis notre petite est née et nous avons fait baptiser la petite, puis la grande. Tout ceci n’a pas vraiment été fait dans l’ordre, mais le principal est que tout ceci soit arrivé, n’est-ce pas ? 

Et l’aromathérapie, alors ? Donnez-nous un avant-goût…
Entre mes deux grossesses, je me suis demandé ce que je voulais vraiment faire de ma vie, qui je voulais être ? Rapidement, je me suis tournée vers l’humain. Après avoir suivi une formation de masseuse thérapeutique, les huiles essentielles sont venues à moi et ma voie professionnelle s’est tracée. Les huiles essentielles ont ce pouvoir biologique d’aider l’humain à guérir ses maux physiques, psychiques et émotionnels, tout en restant naturelles. Rien de magique : ce sont simplement des plantes. Les êtres humains (comme les animaux sauvages) se sont soignés à l’aide de plantes depuis la nuit des temps.

Aromathérapie et foi : quels sont les relations possibles ?
Les huiles essentielles sont pour moi un de ces dons de Dieu : indéniables, irrévocables. Dieu a fait en sorte que nous puissions avoir tout ce dont nous avons besoin sur la terre, dont les plantes. Apparemment, nous nous en sommes beaucoup éloignés. Mais, quand je lis la Bible et y trouve ces magnifiques passages sur les onctions, les baumes, les huiles, alors je retrouve confiance ! 

Auparavant, étiez-vous athée ou indifférente à la spiritualité ?
Athée ? Non. Ignorante ? Oui, grandement. J’ai été élevée dans la foi chrétienne sans la pratiquer. J’ai passé mes huit premières années scolaires à l’école catholique, j’étais donc entourée ! Par la suite, tout a changé. Pour de multiples raisons, je me suis totalement détournée de Dieu, il m’arrivait même de rentrer dans une église et de lui dire que je ne croyais pas en lui ! Et de lui mettre tous mes malheurs sur le dos ! Quand j’y repense, j’ai honte… Et un jour, je suis rentrée dans une chapelle pour faire plaisir à ma première fille. Je me suis agenouillée, l’ai supplié de venir vers moi, et depuis ce jour, je me suis sentie accompagnée, aimée, soutenue. Quoi que je fasse, quoi qu’il arrive, je ne l’ai plus jamais rendu responsable des maux des humains. Parce que depuis ce jour, un savoir indescriptible, indestructible est ancré dans mon cœur.

Pourquoi avoir décidé ensuite de demander la confirmation ?
En participant aux rencontres de préparation au baptême pour mes filles, je me suis demandé pour quelles raisons je n’étais pas allée jusqu’à la confirmation ! Puis, le besoin est devenu une évidence, simplement parce qu’il me manquait quelque chose. Il me manquait une lumière. Et quelle fut-elle !

Vos proches n’ont-ils pas ouvert de grands yeux lorsque vous leur avez parlé de votre désir ?
Mon mari s’est demandé si je voulais changer de voie et entrer dans les ordres (rires) ! Quant aux autres, ils ont eu la surprise, le soir de la célébration, parce que je voulais rester dans la joie et ne pas avoir à justifier cette décision. Après tout, quand on tombe amoureux, l’entourage ne demande ni raisons, ni justifications. C’est ainsi, point.

Qu’est-ce qui vous a interpellée le plus dans cette redécouverte de la foi chrétienne ?
J’ai cette impression que nous marchons sur le même chemin. Une même famille, une grande famille. Dieu ce que ça fait du bien de rencontrer des gens qui ressentent ce même amour du Christ et qui interagissent dans un même but !

Vous souhaitez transmettre la foi : est-ce possible (souhaitable) selon vous ?
J’adorerai et quand j’aurai appris énormément. Mûri aussi. J’espère pouvoir rencontrer mon rôle dans cette magnifique histoire. J’apprendrai à être patiente. Et qui sait ? Peut-être m’enverra-t-il de l’aide ?

En paroisse: s’allier pour le climat

Par Pascal Ortelli
Photo: DR
Les paroisses francophones de Berne se mettent au vert. Marie-Josèphe Glardon, l’une des toutes premières femmes pasteures en Suisse romande et militante écologique, n’y est pas pour rien. Son dernier livre Oser croire à un avenir. Plaidoyer pour une spiritualité mondialisée (Editions Saint-Augustin, 2019) a servi d’élément déclencheur, tant du côté réformé que catholique. L’auteure promeut une alliance renouvelée pour la vie où toutes les spiritualités s’engagent en faveur de la transition écologique.

Un nouveau chemin
« Nous débutons un nouveau processus », confie l’abbé Dominique Jeannerat. « Marie-Josèphe Glardon a la capacité de nous inviter à agir ensemble », renchérit le pasteur Olivier Schopfer. Plus de 80 personnes se sont retrouvées – toutes générations confondues – le 12 juin dernier à Berne pour le vernissage de son livre. Les participants étaient invités à découvrir tant les actions des Aînés pour le climat que celles de la jeunesse qui manifeste et milite pour l’initiative des glaciers. Chacun a pu déposer sur un post-it ses souhaits et idées pour la suite. Des rendez-vous sont proposés pour construire ensemble une nouvelle dynamique qui reste à inventer.

Le levain de la foi…
Les paroisses francophones de Berne sont convaincues que les Eglises ont un message original à apporter, en insistant sur la dimension spirituelle du tournant écologique. « La foi peut être une aide et un levier, assure le pasteur Olivier, pour autant qu’on sorte d’une lecture piétiste des Ecritures où l’on resterait passif face à l’action de Dieu. »

Y aurait-il là un créneau à explorer pour la nouvelle évangélisation ? « Les gens préoccupés par les enjeux climatiques n’attendent pas forcément que les Eglises viennent les chercher », précise l’abbé Dominique. Le fait de mener des actions plutôt que des réflexions parle davantage.

… pour passer à l’action
En ce sens, ces paroisses étudient la possibilité de lancer des Conversations carbone. En outre, de nouvelles formes de catéchèses intergénérationnelles sous forme d’ateliers ciblés qui intègrent la dimension écologique pourraient offrir une voie médiane intéressante. Cela sans oublier l’importance de la prière : une célébration œcuménique pour le climat a eu lieu lors du Jeûne fédéral, alors que cela s’était perdu depuis un bout de temps. 

Echos de la fête patronale de Saint-Symphorien

Texte par Robert Zuber
Photos: Nathalie Ançay et Philippe DougoudA Fully, la Saint-Symphorien, c’est d’abord une neuvaine de messes célébrées dans les villages de la commune, puis une veillée de prière et de dévotion à notre saint patron et enfin, une très belle messe animée par tous les chœurs, suivie d’une procession avec les saintes reliques. 

Pour continuer la fête, tout le monde se retrouve à la salle polyvalente pour vivre un temps de convivialité en partageant un bon repas agrémenté d’animations pour petits et grands.

Ferveur, amitié, joie et fraternité sont les mots qui qualifient le mieux ce temps fort de notre paroisse !

Merci à toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de cette fête et rendez-vous l’année prochaine, le dimanche 30 août 2020 !

Durant la neuvaine, bénédiction de la croix à la Fontaine.

Les trois prêtres concélébrants : l’abbé Robert Zuber, avec à sa droite le Père Yves Carron et à sa gauche, l’abbé Paul Bruchez.

En librairie – octobre 2019

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Ouvrir quels yeux ?  Routes et déroutes de la mission
Guy Luisier – Paul Fiorellino

Bien des choses se sont compliquées dans le monde. Finie l’époque où, dans le sillage de quelque campagne civilisatrice, on allait au bout de la terre fonder des paroisses chrétiennes, les doter d’écoles et de dispensaires pour répondre à la demande de Jésus d’évangéliser le monde entier. Partir dans un ailleurs lointain annoncer la bonne nouvelle n’a plus rien d’évident aujourd’hui. Ce livre veut explorer quelques routes et déroutes de la mission chrétienne actuelle. Les auteurs n’ont pas la prétention d’être de grands ophtalmologues. Ils veulent simplement ouvrir plus grands leurs propres yeux et inviter d’autres à le faire aussi.

Saint-Augustin

Acheter pour 25.00 CHFIls reconnaîtront en vous mes disciples
Jean-Marc Bot

« On ne naît pas chrétien, on le devient. » Cette affirmation de Tertullien, à la fin du IIe siècle, retentit de nos jours avec une actualité nouvelle puisque nous sommes passés d’un catholicisme d’héritage à un catholicisme de conversion. Qu’est-ce qu’être catholique aujourd’hui ? Comment la foi modifie-t-elle en profondeur la vie du chrétien ? Quel engagement dans la société implique-t-elle ? Ce livre offre des réponses concrètes, de la messe dominicale au service de la justice, en passant par la fidélité au successeur de Pierre. En repartant de l’essentiel, et sans gommer les différences de sensibilités, il esquisse le visage fraternel de l’Eglise à l’orée du troisième millénaire.

Artège

Acheter pour 23.90 CHFLa vie mystique de Marguerite Bays
Martial Python

La bienheureuse Marguerite Bays est une grande mystique : sa vie est marquée par une union totale à Dieu. Sa foi n’est pas faite de discours sur Dieu, elle est expérience humaine, vécue avec une humilité et un amour sans mesure face à la maladie et à l’épreuve. Tout est dépourvu d’apparence. Une vie toute simple en qui chacun peut se retrouver. Ces lignes du Père Python sont les bienvenues en ce mois où le pape François canonisera la couturière de Siviriez, le dimanche 13 octobre. Une belle occasion de faire plus ample connaissance avec la stigmatisée suisse.

Parole et Silence

Acheter pour 26.40 CHFLes grands témoins en BD (Tome 3)
Sophie Bordet-Petillon

Cette bande dessinée nous fait découvrir 14 personnalités qui ont marqué le XXe et le XXIe siècle par leur dévouement au service de leurs contemporains : de Christian de Chergé à Hildegarde de Bingen, elles se sont toutes engagées pour la dignité de la personne humaine dans toutes ses dimensions, notamment dans 4 domaines : le combat pour la dignité, pour le dialogue, pour l’instruction et pour la sauvegarde de la création. La diversité des témoins et des auteurs donne une belle palette de récits pour les enfants entre 8 et 12 ans qui aiment les histoires de « héros », de personnages qui les font rêver et qui peuvent les aider à orienter leur vie.

Bayard Jeunesse

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