Vivre!

Par le Mouvement chrétien des retraités
Photo: MCRmcr-theme-annuelLe Mouvement chrétien des retraités (MCR) vous propose le thème « VIVRE » durant 6 mardis après-midi (14h-15h30). Nous voulons ensemble poser un regard attentif et bienveillant sur nos parcours de vie. La vie est mouvement. De l’enfance à la vieillesse, les portes à franchir sont multiples. A chaque passage, il faut abandonner quelque chose de son passé. Relire sa vie, c’est relire tous les actes d’amour qui nous ont fait grandir, nous souvenir de tous ceux que l’on a offerts. Le temps où nous atteignons un âge plus ou moins avancé, « temps des plus vigoureux » pour le psalmiste, est le moment de réunir tous ces actes en un bouquet entre les mains de Dieu. VIVRE, c’est aimer, car seul l’amour nous fait être. Le besoin d’aimer et d’être aimé ne s’arrête pas au grand âge. Etre capable de percevoir tous les gestes de partage, d’entraide, c’est découvrir que l’amour vrai n’est pas mort, c’est reconnaître Dieu présent. Alors quand aura lieu l’appel pour le passage de la dernière grande porte, nous le reconnaîtrons car il est l’Amour. (Extrait du livret 2018-2019)
Première rencontre mardi 16 octobre 2018 à Martigny-Ville (Maison de la Visitation), salle Saint-Joseph à 14h.
Ouvert à tous ! Bienvenue !

A la croisée des chemins

Par Pascal Bovet
Photo: Jean-Pierre Coutaz
A l’entrée de Saint-Maurice, en provenance de Martigny, à peine avez-vous quitté l’autoroute qu’un giratoire vous oblige à contourner la grande croix qui en occupe le centre.

Créée par l’artiste agaunois Jean-Pierre Coutaz, une croix découpée en quatre parties, couvrant ainsi les quatre points cardinaux, étend ses bras en signe d’accueil.

Une croix un peu particulière, on l’a dit, tréflée car ses quatre bras égaux se terminent par un découpage en forme de trèfle évoquant à son tour une croix.

On fait remonter cette forme de croix à celle que portaient les chevaliers de Saint-Maurice au Moyen Age. Elle rappelle la croix de Jérusalem, carrée et portant également à ses extrémités un élément décoratif, dit « béquille » ou « tau ».

Le découpage et la perspective changeante font apparaître progressivement l’ensemble de la croix, suivant votre point de vue que vous n’avez pas le temps d’apprécier… vous roulez !

Image donc fugace, sur la voie publique, mais qui invite à prendre plus de temps dans un des lieux plus propices à la prière.

Etat et conscience (Romains 13, 1-7)

Par François-Xavier Amherdt
Photo: DR
D’un côté, l’apôtre Paul exhorte les chrétiens à participer à la vie de la cité (la « polis », en grec), et donc à la « politique » au sens noble (Romains 13, 1). La foi est « politique » et nous pousse à faire de la « politique », contrairement à ce que préconisent certains partis et penseurs qui aimeraient en cantonner l’exercice dans la sphère privée et individuelle. L’Evangile a des incidences communautaires essentielles, dans le domaine de la justice sociale, de la solidarité, du bien commun et de la subsidiarité.

Que les baptisés s’engagent donc en politique, au nom de leur foi, soit en tant que citoyens en participant à la démocratie et à toutes les votations-élections, soit en assumant une responsabilité ou une charge ! Il s’agit ainsi de respecter les lois et les autorités en faisant le bien, dans la mesure où les gouvernements authentiques ne s’attribuent pas à eux-mêmes le pouvoir, mais le reçoivent du peuple, et en fin de compte de Dieu lui-même qui veut le bonheur de tous.

Cependant, si les responsables politiques ne jouent pas leur rôle et cherchent leurs intérêts propres plutôt que celui de la population, comme c’est trop souvent le cas dans les multiples régimes autoritaires, totalitaires ou gangrenés par la corruption, les chrétiens citoyens sont, « par motif de conscience » (verset 5), tenus de s’élever contre les législations et les pratiques injustes qui oppriment les minorités et ne respectent pas la « loi naturelle » inscrite par Dieu en tout être. Car les baptisés sont citoyens des cieux et appelés à obéir à Dieu, qui parle dans le sanctuaire de leur cœur, plutôt qu’aux instances étatiques, quand les deux perspectives entrent en conflit (Philippiens 3, 20-21).

La « laïcité ouverte », inspirée du Nouveau Testament et du Magistère ecclésial, est là pour garantir le droit de chaque communauté religieuse de vivre selon ses convictions, en paix avec les autres au sein de l’espace public.

Un dimanche en famille

Pour célébrer les beautés, les joies, les peines et les espérances vécues par les familles de notre communauté, un groupe de paroissiens de Saint-Robert guidé par François Grillon a organisé «Un dimanche en famille».

Par Françoise de Courten
Photos: konrad AleksandrowiczCette fête paroissiale a débuté par la messe concélébrée par les abbés Zbiniew Wiszowaty et Jean Geng. Quelque 220 parents, enfants, grands-parents et amis ont participé à cette célébration empreinte de beaucoup de spiritualité et de joyeuse énergie.

De très nombreux bénévoles ont travaillé au succès de cet événement en proposant divers services : transport et installation des tentes, du barbecue et des tables, bien habillées pour l’occasion, achat des boissons et du matériel, confection de plats tous meilleurs les uns que les autres. On relèvera au passage les délicieuses lasagnes d’Alexandra Gaspari.

Des jeux ont été préparés avec soin, une chorale d’enfants épaulée par la chorale de Saint-Robert a chanté pour l’occasion sous la direction de Nathalie Breault. Loris Dietrich les a accompagnés. 

Bien installés dans le parc, les nombreux participants ont eu beaucoup de plaisir à partager des plats appétissants et goûteux entre amis et avec de nouvelles connaissances. Une tombola a permis de gagner des paniers garnis offerts par le groupe missionnaire. 

La fête s’est terminée dans la chapelle. Tous ont entonné de beaux chants de louange bien choisis et prié pour les familles, nos prêtres et tous les bénévoles qui soutiennent la paroisse et lui donnent vie. Merci à chacun.

François Grillon, Françoise Belmont, Fabiola Gavillet, Jeanne Marie De La Barre, Paulette Frey, Markus Gnaedinger, Walter Hauser et Françoise de Courten.

Un repas convivial sous les arbres centenaires.
Un repas convivial sous les arbres centenaires.
Des moments conviviaux vécus en famille.
Des moments conviviaux vécus en famille.

Pour la rentrée pastorale…

Par Thierry Fouet, curé modérateurAvec la rentrée des paroisses, des catéchismes, se pose la question, pour les parents scrupuleux : faut-il FORCER ses enfants à aller à la messe ? Certains tranchent pour l’obligation du style : « Tant que tu n’auras pas 18 ans, c’est nous qui décidons, après tu feras ce que tu voudras. » La position inverse est de laisser le choix dès la première communion ou la confirmation.

Il n’y a probablement pas de règles dans ce domaine. Mais il y aurait peut-être à tenir compte des ruptures nécessaires de l’adolescence. Par exemple qu’un jeune de
15 ans puisse aller à l’eucharistie autrement qu’avec les parents. Ou encore que la participation au caté soit l’objet entre parents et jeunes d’un contrat de confiance réciproque.

Même si le cœur de beaucoup de parents saigne à l’idée que leurs enfants ne font plus rien pour leur vie chrétienne, l’obligation ne fait souvent que braquer. D’ailleurs l’inverse existe aussi : bon nombre de jeunes découvrent l’eucharistie ou les aumôneries alors que leurs parents sont athées ou non pratiquants. L’Esprit souffle où il veut. 

Bonne Année Pastorale.

Les Cercles de silence

« Dans le silence, nous nous préparons intérieurement à nous engager plus à fond pour le respect des êtres humains. Notre silence veut rejoindre les personnes en situation irrégulière, ceux qui font la loi et ceux qui la font appliquer. »

Texte et photo par Nicole AndreettaLes Cercles de silence s’élèvent contre les atteintes à l’humanité des étrangers en situation irrégulière, particulièrement contre leur enfermement dans des centres de détention administrative.

Le premier Cercle s’est formé à Toulouse en automne 2007, sur l’initiative du frère franciscain Alain Richard. Depuis, dans plus d’une centaine de villes françaises, une fois par mois, des personnes de tous horizons se rassemblent en cercle dans un espace public et gardent le silence pendant une heure. Des pancartes renseignent les passants sur le but de cette démarche. Deux ou trois personnes distribuent des flyers avec des informations supplémentaires.

En Suisse, les Cercles de silence ont fait leur apparition en 2011. Celui de Genève se réunit 5 à 6 fois par an. 

Agnès, alerte octogénaire y participe été comme hiver : « L’accueil en Europe n’est pas du tout à la mesure de ce que nous pourrions offrir. Je suis révoltée contre les personnes qui, se justifiant derrière les lois, ne cherchent pas à comprendre ce que signifie fuir un pays en guerre. Quand je  pense à tous les morts engloutis dans les flots de la Méditerranée, je me dis que participer au Cercle, c’est vraiment peu de chose ! Mais c’est au moins quelque chose que je peux faire. » 

Se mettre à l’écoute
Le silence donne la possibilité de se mettre à l’écoute de sa propre conscience : « Que faisons-nous subir à nos semblables ? Quelle part de responsabilité nous appartient ? Jusqu’où va notre désir de justice ? »

Le silence unit les personnes au-delà des idéologies ou des croyances. Vécu ainsi collectivement, il permet de réaliser que tous partagent la même humanité et que son non-respect porte atteinte à chacun et chacune.

Selon une des organisatrices : « En six ans, la situation ne s’est pas améliorée. C’est vraiment un engagement sur le long terme. Les réactions positives des passants, leurs questions et leurs paroles de soutien nous encouragent à poursuivre cette démarche. »
Le prochain Cercle de silence de Genève se déroulera le samedi 13 octobre 2018 entre 12h et 13h à Plainpalais, arrêt Cirque, tram 15

Une heure avec… Myriam et Yves Héritier

Etre enraciné dans la foi et la confiance en Dieu

Propos recueillis par Thérèse Yang
Photo: Thérèse YangMyriam : J’ai eu une enfance et une adolescence difficiles, à cause de conflits violents à l’intérieur de ma famille. A 16 ans, j’ai fait une tentative de suicide. Suite à cela, ma maman m’a proposé de recevoir le baptême. J’ai donc été baptisée à l’âge de 17 ans. Dès lors, toutes mes idées de mort ont été balayées et j’ai accueilli Jésus dans ma vie. Il m’a donné la joie de vivre et la grâce de pouvoir pardonner à ceux qui m’ont fait du mal. Il est devenu ma force. A 20 ans, j’ai fait une année sabbatique à la communauté du Verbe de Vie pour approfondir ma foi. Là, j’ai reçu l’appel à entrer dans cette communauté pour servir le Seigneur. En cadeau bonus, j’y ai rencontré mon mari, Yves.

Yves : J’ai reçu une éducation catholique, dans une famille unie : en résumé, une vie aux antipodes de celle de Myriam. Je servais beaucoup la messe. Mais pendant l’adolescence, je me suis un peu éloigné du Seigneur. Alors que je faisais mes études d’ingénieur à Zurich, j’ai rencontré le mouvement des Focolari. Puis, dans un groupe de prière, j’ai entendu parler du Verbe de Vie. J’y ai fait une année sabbatique à la fin de mes études, puis, deux ans plus tard, j’y suis retourné pour m’engager en tant que laïc. 

Après notre mariage, nous avons choisi de rester en couple dans la communauté. Nous avons beaucoup bougé dans différentes missions en France, à Rome, et depuis 2004 à Pensier. Après la naissance de Marie-Gabrielle à Toulon, nous avons préféré quitter les quartiers difficiles et rejoindre une maison d’accueil de la communauté. Raphaël est né en 2008. Au bout d’un mois, il a été hospitalisé à la suite de crises d’épilepsie, mais c’est à l’âge de quatre ans seulement qu’on a connu sa maladie. Il est polyhandicapé, en fauteuil roulant. Sa maladie est une maladie rare pour laquelle il n’y a pas de traitement actuellement. Pour nous, ce fut une grande épreuve à laquelle nous n’étions pas préparés. Mais elle nous a rapprochés et enracinés davantage dans la foi et dans la confiance en Dieu. Raphaël et sa grande sœur Marie-Gabrielle sont nos cadeaux inestimables. 

Yves travaille à 90 % en tant qu’ingénieur en informatique médicale et à 10 % dans la communauté. Myriam travaille à mi-temps dans la communauté, et fait aussi du bénévolat à Caritas. 

Notre première mission, c’est la famille. Nous sommes une famille comme toutes les autres et vivons dans un appartement indépendant. Mais en plus, cette famille s’inscrit dans une communauté : nous participons aux messes, aux temps de prière, au travail, aux promenades, quand nos engagements familiaux le permettent. La vie communautaire est une grande richesse pour notre vie spirituelle et humaine. La foi est notre force, notre espérance, le moteur de notre vie. C’est notre relation avec Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. Le but de nos vies, c’est d’aimer toujours plus le Seigneur et notre prochain et nous laisser aimer.

Biographie

Myriam, 43 ans, est née en France d’une mère française catholique et d’un père tunisien musulman. Elle a étudié les mathématiques. Yves, 51 ans, est né et a grandi dans une famille catholique en Valais et est ingénieur en informatique. Engagés en tant que laïcs dans la communauté du Verbe de Vie, ils y élèvent leurs deux enfants : Marie-Gabrielle, 15 ans, actuellement en études, et Raphaël, 10 ans, gravement handicapé. Outre leurs activités familiales, Myriam et Yves poursuivent leurs nombreux engagements, à l’intérieur et hors de la communauté.

Nouveau livre

L’abbé Giraud Pindi, curé modérateur, a publié un nouveau livre intitulé «La procédure de nullité matrimoniale devant l’évêque diocésain. Selon Mitis Iudex Dominus Iesus». Il est en vente à la cure pour 20 francs.

Par Giraud Pindipage_6_couverture« La procédure de nullité matrimoniale devant l’évêque diocésain » fait écho aux réponses du pape François aux évêques réunis en synode à Rome en 2014-2015 sur la procédure de nullité matrimoniale. Il s’arrête sur les deux changements qu’il a mis en place : une procédure simplifiée et le rôle décisif des évêques.

Un lien indissoluble
La procédure de nullité de mariage dans l’Eglise catholique est réputée être un itinéraire long et complexe. Beaucoup de personnes mariées religieusement connaissent peu le droit en cette matière. Voilà un livre propre à les éclairer.

Les motifs de nullité en Eglise ne sont pas les mêmes que pour un divorce devant un tribunal civil. Le tribunal ecclésiastique n’annule pas le sacrement de mariage; il n’en a pas le pouvoir, selon le principe divin contenu dans Matthieu 19, 6 : « Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! ». Sur la base des preuves et des arguments présentés, le juge constate que le mariage célébré est nul, car toutes les conditions de validité n’étaient pas réunies au moment de l’échange des consentements.

Rôle crucial pour l’évêque
Le pape François, après avoir écouté les évêques du monde entier réunis en synode à Rome en 2014-2015, a répondu aux attentes exprimées par les fidèles par rapport à la longueur et à la complexité des procès matrimoniaux et à la distance entre les structures ecclésiales et le vécu tout en maintenant inchangé le principe divin de l’indissolubilité du lien.

Désormais l’évêque diocésain a une grande responsabilité en ce domaine, car il est juge de droit divin et pasteur au chevet de ceux qui traversent l’épreuve d’un mariage dont la vie commune a échoué.

Un spécialiste du droit

Giraud Pindi est prêtre du diocèse de Matadi, en République démocratique du Congo (RDC). Titulaire d’une licence en droit canonique de l’Université catholique du Congo, il a été vicaire à l’Université de Kinshasa. De 1997 à 2002, il a enseigné le droit pénal et processuel au Grand séminaire de Mayidi (RDC).

En 2007, il a obtenu un doctorat in utroque jure (en l’un et l’autre droits, le droit canon et le droit civil) à l’Université pontificale du Latran à Rome.

Depuis 2007, l’abbé Pindi est prêtre Fidei donum. Il est actuellement curé modérateur de l’unité pastorale Nyon-Terre sainte et défenseur du lien pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Il est, depuis l’an dernier, détenteur de l’attestation de la Rote romaine, un des trois tribunaux de l’Eglise catholique, sur « Nouveau procès matrimonial et procédure super rato ». GP

Bénévoles et témoins

Par Geneviève de Simone-Cornet
Photo: Jean-Claude GadmerL’année pastorale qui s’ouvre sera consacrée, dans notre unité pastorale, au bénévolat. L’occasion de réfléchir au sens de cet engagement et, surtout, de le valoriser, car sans lui, la vie de nos communautés serait bien moins riche et diversifiée. Et en danger : sans les nombreux bénévoles qui donnent de leur temps, comment nos paroisses pourraient-elles assumer leurs tâches auprès des enfants, des jeunes, des familles et des personnes âgées ?

Mais qu’est-ce qu’un bénévole ? « Est bénévole toute personne qui s’engage librement pour mener une action non salariée en direction d’autrui en dehors de son temps professionnel et familial. » Etre bénévole est un choix librement consenti, solidaire et gratuit. Dans notre pays, selon l’Office fédéral de la statistique, en 2013, le nombre d’heures réalisées à titre bénévole s’élevaient à 665 millions. Le tiers de la population exerce une activité bénévole et cet apport est largement reconnu.

Les bénévoles sont l’âme de la vie paroissiale : pastorale, catéchèse, liturgie, adoration, bulletin de paroisse, brocante, kermesse, visites aux malades et aux personnes âgées, groupes de prière n’existeraient pas sans eux. Les prêtres et les agents pastoraux laïcs ne peuvent pas tout faire. Et donner de son temps, un coup de main, préparer un gâteau, s’investir dans la liturgie dominicale, partager ses compétences, en plus d’être utile, est source de joie. Donner et se donner est toujours un plus pour notre vie personnelle. Le résultat ? Un merci, un sourire, des liens qui se créent, une communauté qui se fortifie.

Chrétiens, c’est au nom de notre foi que nous donnons. Le don traverse la Bible du livre d’Isaïe au don de Jésus sur la croix en passant par les Béatitudes. Il est l’attitude fondamentale du disciple. Nous donnons parce qu’un Autre nous a donné et c’est en son nom que nous nous tournons vers notre prochain. En donnant, nous donnons notre vie et révélons Celui qui nous fait vivre. En paroisse, le bénévolat est d’abord un témoignage rendu à Dieu.

Pas besoin, alors, d’être des spécialistes. L’essentiel, c’est de mettre la main à la pâte. Pour proclamer par nos actes la force de notre foi et le respect pour tout être humain. Bénévoles pour répondre à un appel. Bénévoles pour servir. Bénévoles parce que Dieu lui-même nous le demande.

Liberté religieuse

Par Thierry Schelling
Photo: DRL’histoire de l’Eglise est une très bonne catéchèse, on l’oublie souvent ! Par exemple, à étudier les écrits des papes sur tel ou tel sujet, au fil du temps, on y découvre des changements, parfois radicaux, de prise de position qui témoignent du souffle de l’e / Esprit… C’est le cas pour la liberté religieuse ! Certes, il y a toujours un contexte ; mais pas seulement : on s’appuye sur le même Evangile pour étayer les propos pontificaux parfois des plus contrastés !

En cent ans…
Pie IX, dans son Syllabus (chapitre 3), dénonce comme anathème quiconque déclare qu’ « il est libre à chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie d’après la lumière de la raison ». Dignitatis humanae (Concile Vatican II) affirmera « que la personne humaine a droit à la liberté religieuse », un droit à reconnaître « de telle manière qu’il constitue un droit civil ».

Et François n’en démord pas : son discours devant l’Independance Mall à Philadelphie (septembre 2015), intitulé « Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d’autres immigrés », réaffirme que la liberté religieuse est « un droit fondamental qui forge la façon dont nous interagissons socialement et personnellement avec nos voisins qui ont des croyances religieuses différentes de la nôtre. L’idéal du dialogue interreligieux, où tous les hommes et toutes les femmes de différentes traditions religieuses peuvent dialoguer sans se quereller, cela, la liberté religieuse l’assure. » 

Un risque
Mais avec un risque : au nom des droits humains, des formes modernes de colonisations idéologiques se voient instaurées, celles des plus forts et des plus riches sur les plus faibles et les plus pauvres. François, par background, formation et parce que jésuite sud-américain, ne pouvait éviter de le répéter dans chaque pays visité aux périphéries du monde : Turquie, Albanie, Corée, Sri-Lanka… Fondamentalisme et laïcisme (y) sont les deux expressions erronées qui trahissent la liberté religieuse comme droit à l’égalité dans le respect de la diversité. « Ma liberté s’arrête où commence la tienne », reprendrait-il certainement, mais en y ajoutant « et ensemble, comme dans un polyèdre, tenons-nous la main pour agir mieux et plus… librement ! »

Un Etat d’engagement

Par Pascal Ortelli
Photo: DRLes relations entre l’Eglise et l’Etat n’ont pas toujours été au beau fixe. En France, lors des lois de séparation de 1905, nombreux criaient : « A bas la calotte ! » Qui s’en souvient ? Aujourd’hui, c’est plutôt le discours d’Emmanuel Macron prononcé en avril dernier au Collège des Bernardins qui fait remuer les esprits. Le président français tente de réparer les pots cassés. Non sans redonner un certain droit de cité à l’Eglise : « Je suis ici, dit-il, pour vous demander solennellement de ne pas vous sentir aux marches de la République, mais de retrouver le goût et le sel du rôle que vous y avez joué. »

Au-delà de la manœuvre politique de séduction, il y a un réel appel. A réentendre, aussi du côté catholique. Car si l’Eglise et l’Etat sont de nature et de finalité différente, ils partagent une mission commune. Celle « de mettre les mains dans la glaise du réel, de se confronter tous les jours à ce que le temporel a de plus temporel », rappelle Macron. Nous l’oublions parfois dans le repli de nos sacristies… Or, pour un chrétien, c’est la réalité même de l’Incarnation – et donc de notre foi et de notre salut – qui se joue là. Laïcs de tous pays, n’ayons donc pas peur de mettre les mains à la pâte, pour le bien de la Cité terrestre et céleste.

Un Temps pour la Création 2018: «A fleur de peau: le toucher»

Photos: oeco, suisseeco-telechargement1er septembre au 4 octobre

C’est sur le sens du toucher que se focalise l’action « Un Temps pour la Création 2018 ». Le slogan « A fleur de peau : le toucher » invite à explorer « avec nos mains » le monde qui nous entoure. Car quiconque « saisit » la Création découvre une part de la réalité divine inhérente à ce qui nous entoure. Les Eglises et les paroisses ont ainsi l’opportunité d’attirer l’attention de multiples manières sur l’amour infini que Dieu porte à l’ensemble de la Création. Cette action fait partie d’un cycle dédié aux cinq sens qui s’étend de 2016 à 2020. Ce sont nos mains qui nous permettent de toucher, de modeler et de bâtir. Les enfants doivent « saisir » et tenir les choses pour les comprendre. C’est dans les mains que se concentre le sens tactile de notre organe sensoriel le plus étendu : la peau. Cette dernière enveloppe tout le corps. Par la peau, nous ressentons la douceur et la douleur, le chaud et le froid, la proximité physique et l’éloignement. Tous les êtres vivants – et pas seulement les humains – possèdent une peau, sont entourés par la Création et ont besoin de ce qu’elle leur donne : de l’air pur et de l’eau propre, une nourriture saine, une protection contre le chaud et le froid. La création de l’être humain ou le contact avec le divin sont décrits dans la Bible de manière très imagée : dans le second récit de la Création, Dieu modèle l’être humain avec de la terre, comme un potier (Gn 2, 7). Le prophète Elie ressent la proximité de Dieu dans un léger souffle (1 R 19, 12). Quiconque est touché par Jésus ou quiconque le touche est guéri (Mt 8, 1-4.14-15 ; 14, 34-36). Marie de Béthanie oint les pieds de Jésus d’une huile de nard très précieuse (Jn 12, 3). Le bon Samaritain soigne de ses propres mains le blessé étendu au bord du chemin (Lc 10, 30-35).

Par leurs célébrations et leurs actions pour autrui dans le respect de la Création, les Eglises et les paroisses transmettent à leurs fidèles l’amour de Dieu qui englobe et inclut tout. Des rites comme l’imposition des mains, le baptême, l’eucharistie ou la sainte Cène permettent de percevoir le divin au cœur de la Création. Cette expérience peut se faire aussi dans la nature lorsqu’on marche pieds nus, que l’on examine une écorce en la touchant, ou lors de simples travaux de jardinage. « Venir au jardin me rapproche de Dieu » : c’est ce que ressent une jardinière qui s’occupe des jardins des églises à Genève.
Les Eglises suisses recommandent, depuis le troisième Rassemblement œcuménique européen de Sibiu (2007), de célébrer Un Temps pour la Création : « Nous recommandons de consacrer à la prière en faveur de la protection de la Création et à la promotion d’un mode de vie durable la période qui s’étend du 1er septembre au 4 octobre. » Pour l’Eglise catholique-romaine, le pape François a institué, le 1er septembre, la « Journée mondiale de la prière pour la sauvegarde de la création ». Il souhaite « que cette journée de prière puisse impliquer également, d’une manière ou d’une autre, d’autres Eglises et communautés ecclésiales et qu’elle soit célébrée en consonance avec les initiatives que le Conseil œcuménique des Eglises organise sur ce thème ».

En librairie – septembre 2018

Par Nicolas Maury et Sœur Franziska Huber de la librairie Saint-Augustin, Saint-Maurice

Des livres

nouvel_art_aimerUn nouvel art d’aimer

Fondatrice du mouvement des Focolari, Chiaria Lubich, tout en étant catholique, a su rejoindre les aspirations de personnes d’autres religions animées d’un authentique désir de fraternité. Dans la nouvelle édition enrichie d’une biographie de cet ouvrage, elle montre qu’au quotidien, les relations avec tous peuvent se simplifier et prendre de la profondeur. Les clefs : aimer concrètement chaque personne et rejoindre l’autre dans ce qu’il vit.

Nouvelle cité

Acheter pour 24.40 CHF

mais-il-y-a-la-lumiereMais il y a la lumière

Dans son deuxième livre, Geneviève de Simone-Cornet propose une réflexion sur l’amitié. Qui est née de sa propre expérience. Dans cette méditation, qui n’est ni une autobiographie ni une confession mais qui en reprend des éléments, elle raconte comment, après une amitié brisée, elle trouve asile à l’abbaye d’Orval en Belgique. Entre silence et solitude, elle tente de comprendre les raisons de la brouille et retisse par les mots le lien rompu.

Salvator

Acheter pour 23.60 CHFvivre-libre-avec-etty-hillesumVivre libre avec Etty Hillesum

Jeune Hollandaise juive au au tempérament de feu, Etty Hillesium meurt à Auschwitz à 29 ans. Elle laisse derrière elle une correspondance et un journal qui témoignent d’une fulgurante évolution intérieure au milieu de l’horreur des camps. Convoquant autour de ce personnage des voix de la littérature et de la psychologie, Cécilia Dutter met à la portée de tous ces écrits pour répondre à une interrogation fondamentale : comment vivre une expérience plus libre et plus belle. 

Taillandier 

Acheter pour 22.20 CHFcomme_leclairComme l’éclair part de l’Orient

Recteur du séminaire orthodoxe russe de Paris, Alexandre Siniakov raconte dans ce recueil le chemin qui, commençant dans un village cosaque de la Russie encore soviétique des années 1890, le conduit à découvrir l’Evangile et décider d’y consacrer sa vie. Dans ces pages qui le suivent des steppes du Caucase à la France des écrivains qu’il lisait en secret, il retrace son parcours spirituel et intellectuel. Ce livre a reçu le prix du livre de spiritualité 2018.

Salvator

Acheter pour 30.60 CHF

Infos

Ouvrages disponibles notamment dans les librairies Saint-Augustin de Saint-Maurice (avenue de la Gare, tél. +41 24 486 05 50, librairievs@staugustin.ch) ou de Fribourg (rue de Lausanne 88, +41 26 322 36 82, librairiefr@staugustin.ch) aussi disponible sur librairie.saint-augustin.ch

Grand concert du Jubilé des 150 ans

Dans la suite du triennat de notre jubilé paroissial des 150 ans, vous êtes cordialement invités au troisième grand concert du jubilé le vendredi 29 septembre à 20h30 à l’église.

Photo: FPAprès les trompes de chasse de Bones en 2016, le concert à quatre mains de Machi Tonaka et Christophe Allaz, cette année c’est Humberto Salvagnin, organiste titulaire à la paroisse Sainte-Thérèse depuis 2006 qui propose un concert pour orgue et trombone. Le tromboniste qui l’accompagnera sera Francesco d’Urso. Musicien italien, Francesco d’Urso enseigne le trombone au Conservatoire de Ferney-Voltaire (F), au Conservatoire de Genève pour le projet MusicEnsemble et à l’Ecole de musique Multisite du canton de Vaud. Francesco d’Urso est actuellement trombone solo de l’Orchestre de Chambre de Genève. 

Le programme que les deux artistes nous proposent sera composé de pièces romantiques et modernes, qui valorisent les couleurs de l’orgue de Saint-Joseph. Il sera interprété des transcriptions pour trombone et orgue, mais aussi des pièces originales et quelques pièces pour orgue solo ou trombone solo. Vous pourrez ainsi entendre une toccata de Fernand de la Tombelle et une pièce de Gabriel Fauré. 

A l’issue du concert un verre de l’amitié vous sera servi qui vous permettra de rencontrer les artistes.

Un Jubilé qui se conclut par la fête!

La joie des rénovations presque terminées !
Le dimanche 23 septembre 2018 constituera le point culminant du Cinquantenaire de l’église Saint-Michel. L’heure est à la fête pour se réjouir de l’embellissement désormais réalisé du parvis et du jardin du chœur. Un manière de résister à l’usure du temps et de redonner un aspect plus accueillant aux alentours de notre église.

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Genève adopte des dispositions législatives controversées sur la laïcité

Par Karin Ducret
Photo: DR
Le terme laicus est utilisé dans le vocabulaire des Eglises chrétiennes dès l’Antiquité tardive pour désigner toute personne de la communauté qui n’est ni clerc, ni religieux c’est-à-dire profane en matière de théologie. Il faut toutefois distinguer le caractère séculier d’une société – la population manifeste une certaine indifférence religieuse – de la laïcité proprement dite – les institutions d’Etat ne sont soumises à aucune contrainte  de nature religieuse, spirituelle ou théologique.

 

Le Grand Conseil de Genève a promulgué une nouvelle « Loi sur la laïcité de l’Etat (LLE) » le 26 avril 2018. Son chapitre 1 définit les principes :
Article 1 : la présente loi a pour buts
a) de protéger la liberté de conscience, de croyance et de non-croyance
b) de préserver la paix religieuse
c) de définir la cadre approprié aux relations entre les autorités et les organisations religieuses.
L’art. 2 définit notamment la laïcité de l’Etat comme principe de neutralité de l’Etat dans les affaires religieuses et l’art. 3 la neutralité religieuse de l’Etat : il ne salarie ni ne subventionne aucune activité cultuelle. L’alinéa 3 de cet article fixe que « Les membres du Conseil d’Etat, d’un exécutif communal, ainsi que les magistrats du pouvoir judiciaire et de la Cour des comptes, observent cette neutralité religieuse dans le cadre de leurs fonctions et, lorsqu’ils sont en contact avec le public, ils s’abstiennent de signaler leur appartenance religieuse par des propos ou des signes extérieurs ». L’Art. 11 définit « L’enseignement du fait religieux dans les établissement scolaires publics dans sa diversité. La laïcité de l’Etat doit être respectée et tout prosélytisme est interdit ».

Quatre comités issus des partis de gauche et d’associations s’attaquent à cette loi par référendum. Ses représentants dénoncent une loi « discriminatoire et contraire aux droits fondamentaux ». Le référendum du comité « Laïcité démocratique » défend les libertés fondamentales de manifestations. « Le comité féministe » cible un aspect de la loi qui  s’attaque aux droits des femmes de confession musulmane et « prive les femmes portant un voile d’une partie de leurs droits politiques ». Le troisième référendum concerne « les droits humains ». La nouvelle loi « définit la laïcité comme une police des consciences et plus comme la liberté des religions », selon le comité. Le quatrième comité, responsable de « l’action syndicale », dénonce un texte qui « privilégie l’apparence à la performance ». Ce référendum combat l’interdiction de tout signe ostentatoire des employés. « En disant que certains signes religieux sont acceptables et d’autres pas, la loi ouvre la porte à l’arbitraire ».

Cette loi servira-t-elle de pare-feu contre les excès ou est-elle une atteinte aux droits fondamentaux ?

J’ai lu pour vous: Benoît XVI, Libérer la liberté; foi et politique

Par l’abbé Dominique Rimaz
Photo: DRjai-lu-pour-vous-septembre-2018Le pape François, qualifié « d’homme politique », rappelle dans la préface de cet opuscule que la « relation entre la foi et la politique a toujours été au centre de l’attention de Joseph Ratzinger – Benoît XVI, et traverse tout son parcours intellectuel et humain ». 

Alors que Benoît XVI semble oublié et dépassé, la communication politique est omniprésente. Or, Joseph Ratzinger, qui a eu une expérience directe du totalitarisme nazi, sans oublier celle du communisme, écrit : « l’Etat ne constitue pas la totalité de l’expérience humaine et n’embrasse pas non plus toute l’espérance humaine… l’Etat n’est pas le tout. »

Ce danger est omniprésent. L’idéologie du « gender », médiatisée à outrance, court le risque de coloniser des consciences en niant la certitude fondamentale selon laquelle l’homme existe comme homme et femme et que leur est confiée la tâche de transmettre la vie. Elle mène vers la production planifiée et rationalisée d’êtres humains. Cette vision totalitaire estime logique et licite d’éliminer ce qui n’est pas considéré comme créé, donné, conçu et généré.

Par son parcours historique, des Grecs aux Romains, en passant par les Saintes Ecritures et saint Augustin, ce livre devient une sorte de petit manuel fondamental de la doctrine sociale de l’Eglise, qui nous aidera certainement à comprendre notre présent afin de trouver une solide orientation pour le futur.

Joseph Ratzinger – Benoît XVI, Libérer la liberté ; foi et politique, Parole et Silence, 2018.

«Je me suis fait tout à tous» (1 Cor 9, 22)

Par l’abbé Alexis Morard
Photo: DRCette Parole, accueillie dans mon cœur sur le chemin de ma vocation, est devenue comme une devise au jour de mon ordination. J’essaie de m’y conformer au quotidien. Et pour paraphraser encore l’apôtre Paul, je préciserais que « cela ne vient pas de moi, mais que c’est un don de Dieu. » (Eph 2, 8 b)

Aujourd’hui, au seuil de ma nouvelle mission, je vois trois axes prioritaires. Dans ma mission de curé, ma priorité sera la proximité avec les paroissiens : pas seulement les fidèles de nos paroisses, mais  toutes les personnes que le Seigneur veut rejoindre à travers la vitalité et le témoignage de nos communautés chrétiennes concrètes. Le pape François nous rappelle que ces « périphéries » sont le défi de notre temps et je suis heureux que notre canton de Fribourg soit engagé dans ce processus de nouvelle évangélisation. En ce sens, je me réjouis de poursuivre les travaux de notre conseil pastoral (CUP).

En tant que modérateur de l’équipe pastorale, ma priorité sera son unité, ainsi qu’avec toutes les personnes engagées. J’ai déjà pu expérimenter le bon esprit de collaboration qui préside aujourd’hui au fonctionnement de notre « jeune » unité pastorale Saint-Joseph. C’est sous son haut patronage que je souhaite mettre mon énergie au service de cette unité, dans la diversité des dons et charismes de chacun.

Enfin, je dirais que l’esprit de mon baptême me pousse profondément à rencontrer Dieu dans l’adoration et la louange, dans le monde d’aujourd’hui ainsi que dans les personnes démunies.

Une rentrée sur les chapeaux de roue!

Par Jean-Pascal Genoud, curé
Photo: DRLa grande joie de cette reprise, c’est celle de pouvoir accueillir un prêtre de plus dans notre équipe pastorale ! En effet, le chanoine Joseph Yang qui était actif jusqu’à maintenant dans le Secteur de l’Entremont, nous rejoint dès ce mois de septembre. Il est le plus jeune chanoine prêtre de la Congrégation du Grand-Saint-Bernard, il va nous donner un sacré « coup de jeune » ! Il est originaire de Chine et il va nous apporter l’occasion d’une ouverture culturelle toute particulière. Il aura la chance de découvrir notre réalité dans un moment plutôt intéressant, puisqu’en septembre nous irons de fêtes en fêtes.

Dimanche 16 septembre, c’est la communauté de la Ville qui propose de célébrer la patronale à partir d’un nouveau concept. Le Conseil de communauté propose un « dimanche tout différent » : une démarche sur une journée au couvert d’Octodure. Dès 10h, divers ateliers seront proposés. L’idée, c’est de permettre à des chrétiens de tous âges de vivre un grand moment d’écoute de la Parole, de temps d’échange où la question de la foi sera centrale (détails : cf. page 10). La journée culminera avec la célébration de la messe à 15h. (Pas de messe à 10h.)

Le dimanche suivant, le 23, au tour de Martigny-Bourg de prendre le relais avec la grande fête du Cinquantenaire ! Là aussi, ce sera pour Joseph Yang l’occasion d’être accueilli officiellement. Toute la paroisse y est conviée (pas de messe ce dimanche-là à My-Ville). Le mot d’ordre est bien « tous au Bourg » pour vivre des réjouissances variées et marquer la fin de l’année jubilaire. Pour le coup, l’église Saint-Michel est rajeunie grâce aux travaux de rénovation entrepris. 

Les fêtes prévues ne doivent pas nous faire oublier le quotidien, mais plutôt nous remplir de confiance face à lui. Venez nombreux pour que nous puissions ensemble recevoir une bonne dose d’amour de Dieu. Belle rentrée et belle année pastorale à toutes et à tous !

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