Grand concert du Jubilé des 150 ans

Dans la suite du triennat de notre jubilé paroissial des 150 ans, vous êtes cordialement invités au troisième grand concert du jubilé le vendredi 29 septembre à 20h30 à l’église.

Photo: FPAprès les trompes de chasse de Bones en 2016, le concert à quatre mains de Machi Tonaka et Christophe Allaz, cette année c’est Humberto Salvagnin, organiste titulaire à la paroisse Sainte-Thérèse depuis 2006 qui propose un concert pour orgue et trombone. Le tromboniste qui l’accompagnera sera Francesco d’Urso. Musicien italien, Francesco d’Urso enseigne le trombone au Conservatoire de Ferney-Voltaire (F), au Conservatoire de Genève pour le projet MusicEnsemble et à l’Ecole de musique Multisite du canton de Vaud. Francesco d’Urso est actuellement trombone solo de l’Orchestre de Chambre de Genève. 

Le programme que les deux artistes nous proposent sera composé de pièces romantiques et modernes, qui valorisent les couleurs de l’orgue de Saint-Joseph. Il sera interprété des transcriptions pour trombone et orgue, mais aussi des pièces originales et quelques pièces pour orgue solo ou trombone solo. Vous pourrez ainsi entendre une toccata de Fernand de la Tombelle et une pièce de Gabriel Fauré. 

A l’issue du concert un verre de l’amitié vous sera servi qui vous permettra de rencontrer les artistes.

Un Jubilé qui se conclut par la fête!

La joie des rénovations presque terminées !
Le dimanche 23 septembre 2018 constituera le point culminant du Cinquantenaire de l’église Saint-Michel. L’heure est à la fête pour se réjouir de l’embellissement désormais réalisé du parvis et du jardin du chœur. Un manière de résister à l’usure du temps et de redonner un aspect plus accueillant aux alentours de notre église.

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Genève adopte des dispositions législatives controversées sur la laïcité

Par Karin Ducret
Photo: DR
Le terme laicus est utilisé dans le vocabulaire des Eglises chrétiennes dès l’Antiquité tardive pour désigner toute personne de la communauté qui n’est ni clerc, ni religieux c’est-à-dire profane en matière de théologie. Il faut toutefois distinguer le caractère séculier d’une société – la population manifeste une certaine indifférence religieuse – de la laïcité proprement dite – les institutions d’Etat ne sont soumises à aucune contrainte  de nature religieuse, spirituelle ou théologique.

 

Le Grand Conseil de Genève a promulgué une nouvelle « Loi sur la laïcité de l’Etat (LLE) » le 26 avril 2018. Son chapitre 1 définit les principes :
Article 1 : la présente loi a pour buts
a) de protéger la liberté de conscience, de croyance et de non-croyance
b) de préserver la paix religieuse
c) de définir la cadre approprié aux relations entre les autorités et les organisations religieuses.
L’art. 2 définit notamment la laïcité de l’Etat comme principe de neutralité de l’Etat dans les affaires religieuses et l’art. 3 la neutralité religieuse de l’Etat : il ne salarie ni ne subventionne aucune activité cultuelle. L’alinéa 3 de cet article fixe que « Les membres du Conseil d’Etat, d’un exécutif communal, ainsi que les magistrats du pouvoir judiciaire et de la Cour des comptes, observent cette neutralité religieuse dans le cadre de leurs fonctions et, lorsqu’ils sont en contact avec le public, ils s’abstiennent de signaler leur appartenance religieuse par des propos ou des signes extérieurs ». L’Art. 11 définit « L’enseignement du fait religieux dans les établissement scolaires publics dans sa diversité. La laïcité de l’Etat doit être respectée et tout prosélytisme est interdit ».

Quatre comités issus des partis de gauche et d’associations s’attaquent à cette loi par référendum. Ses représentants dénoncent une loi « discriminatoire et contraire aux droits fondamentaux ». Le référendum du comité « Laïcité démocratique » défend les libertés fondamentales de manifestations. « Le comité féministe » cible un aspect de la loi qui  s’attaque aux droits des femmes de confession musulmane et « prive les femmes portant un voile d’une partie de leurs droits politiques ». Le troisième référendum concerne « les droits humains ». La nouvelle loi « définit la laïcité comme une police des consciences et plus comme la liberté des religions », selon le comité. Le quatrième comité, responsable de « l’action syndicale », dénonce un texte qui « privilégie l’apparence à la performance ». Ce référendum combat l’interdiction de tout signe ostentatoire des employés. « En disant que certains signes religieux sont acceptables et d’autres pas, la loi ouvre la porte à l’arbitraire ».

Cette loi servira-t-elle de pare-feu contre les excès ou est-elle une atteinte aux droits fondamentaux ?

J’ai lu pour vous: Benoît XVI, Libérer la liberté; foi et politique

Par l’abbé Dominique Rimaz
Photo: DRjai-lu-pour-vous-septembre-2018Le pape François, qualifié « d’homme politique », rappelle dans la préface de cet opuscule que la « relation entre la foi et la politique a toujours été au centre de l’attention de Joseph Ratzinger – Benoît XVI, et traverse tout son parcours intellectuel et humain ». 

Alors que Benoît XVI semble oublié et dépassé, la communication politique est omniprésente. Or, Joseph Ratzinger, qui a eu une expérience directe du totalitarisme nazi, sans oublier celle du communisme, écrit : « l’Etat ne constitue pas la totalité de l’expérience humaine et n’embrasse pas non plus toute l’espérance humaine… l’Etat n’est pas le tout. »

Ce danger est omniprésent. L’idéologie du « gender », médiatisée à outrance, court le risque de coloniser des consciences en niant la certitude fondamentale selon laquelle l’homme existe comme homme et femme et que leur est confiée la tâche de transmettre la vie. Elle mène vers la production planifiée et rationalisée d’êtres humains. Cette vision totalitaire estime logique et licite d’éliminer ce qui n’est pas considéré comme créé, donné, conçu et généré.

Par son parcours historique, des Grecs aux Romains, en passant par les Saintes Ecritures et saint Augustin, ce livre devient une sorte de petit manuel fondamental de la doctrine sociale de l’Eglise, qui nous aidera certainement à comprendre notre présent afin de trouver une solide orientation pour le futur.

Joseph Ratzinger – Benoît XVI, Libérer la liberté ; foi et politique, Parole et Silence, 2018.

«Je me suis fait tout à tous» (1 Cor 9, 22)

Par l’abbé Alexis Morard
Photo: DRCette Parole, accueillie dans mon cœur sur le chemin de ma vocation, est devenue comme une devise au jour de mon ordination. J’essaie de m’y conformer au quotidien. Et pour paraphraser encore l’apôtre Paul, je préciserais que « cela ne vient pas de moi, mais que c’est un don de Dieu. » (Eph 2, 8 b)

Aujourd’hui, au seuil de ma nouvelle mission, je vois trois axes prioritaires. Dans ma mission de curé, ma priorité sera la proximité avec les paroissiens : pas seulement les fidèles de nos paroisses, mais  toutes les personnes que le Seigneur veut rejoindre à travers la vitalité et le témoignage de nos communautés chrétiennes concrètes. Le pape François nous rappelle que ces « périphéries » sont le défi de notre temps et je suis heureux que notre canton de Fribourg soit engagé dans ce processus de nouvelle évangélisation. En ce sens, je me réjouis de poursuivre les travaux de notre conseil pastoral (CUP).

En tant que modérateur de l’équipe pastorale, ma priorité sera son unité, ainsi qu’avec toutes les personnes engagées. J’ai déjà pu expérimenter le bon esprit de collaboration qui préside aujourd’hui au fonctionnement de notre « jeune » unité pastorale Saint-Joseph. C’est sous son haut patronage que je souhaite mettre mon énergie au service de cette unité, dans la diversité des dons et charismes de chacun.

Enfin, je dirais que l’esprit de mon baptême me pousse profondément à rencontrer Dieu dans l’adoration et la louange, dans le monde d’aujourd’hui ainsi que dans les personnes démunies.

Une rentrée sur les chapeaux de roue!

Par Jean-Pascal Genoud, curé
Photo: DRLa grande joie de cette reprise, c’est celle de pouvoir accueillir un prêtre de plus dans notre équipe pastorale ! En effet, le chanoine Joseph Yang qui était actif jusqu’à maintenant dans le Secteur de l’Entremont, nous rejoint dès ce mois de septembre. Il est le plus jeune chanoine prêtre de la Congrégation du Grand-Saint-Bernard, il va nous donner un sacré « coup de jeune » ! Il est originaire de Chine et il va nous apporter l’occasion d’une ouverture culturelle toute particulière. Il aura la chance de découvrir notre réalité dans un moment plutôt intéressant, puisqu’en septembre nous irons de fêtes en fêtes.

Dimanche 16 septembre, c’est la communauté de la Ville qui propose de célébrer la patronale à partir d’un nouveau concept. Le Conseil de communauté propose un « dimanche tout différent » : une démarche sur une journée au couvert d’Octodure. Dès 10h, divers ateliers seront proposés. L’idée, c’est de permettre à des chrétiens de tous âges de vivre un grand moment d’écoute de la Parole, de temps d’échange où la question de la foi sera centrale (détails : cf. page 10). La journée culminera avec la célébration de la messe à 15h. (Pas de messe à 10h.)

Le dimanche suivant, le 23, au tour de Martigny-Bourg de prendre le relais avec la grande fête du Cinquantenaire ! Là aussi, ce sera pour Joseph Yang l’occasion d’être accueilli officiellement. Toute la paroisse y est conviée (pas de messe ce dimanche-là à My-Ville). Le mot d’ordre est bien « tous au Bourg » pour vivre des réjouissances variées et marquer la fin de l’année jubilaire. Pour le coup, l’église Saint-Michel est rajeunie grâce aux travaux de rénovation entrepris. 

Les fêtes prévues ne doivent pas nous faire oublier le quotidien, mais plutôt nous remplir de confiance face à lui. Venez nombreux pour que nous puissions ensemble recevoir une bonne dose d’amour de Dieu. Belle rentrée et belle année pastorale à toutes et à tous !

Portrait de Anne-Marie Colandréa

Anne-Marie Colandréa est nommée assistante pastorale au sein de l’Unité pastorale Champel / Eaux-Vives dès septembre prochain. Faisons rapidement connaissance.

Par François Perroset
Photo: LDDcoandreaAprès des études en droit à Lyon et les premières expériences professionnelles, Anne-Marie a rencontré la réalité de la Suisse dans le milieu universitaire de Fribourg et l’ouverture à la multiculturalité au sein de la faculté de théologie de cette même ville. 

Sa collaboration au sein de la délégation du Saint-Siège auprès de l’ONU, à Genève comme à New York, lui a permis de faire « l’expérience concrète de l’universalité de l’Eglise » et surtout de sa présence dans le monde à travers un dialogue constant au service de la personne. 

Anne-Marie est « toujours animée par le désir de témoigner du Christ avec le sens de la rencontre, de l’écoute et du service ». Ce qui a toujours été un engagement bénévole en paroisse – notamment auprès des enfants et des jeunes – est devenu au fil des années une activité professionnelle.  En effet le bénévolat, puis l’activité professionnelle au sein de la paroisse Saint-François de Sales à Genève, lui ont permis de « mieux saisir la vie de l’Eglise locale au sein du grand diocèse romand de Lausanne, Genève et Fribourg ». 

Habitante du quartier de Champel, Anne-Marie Colandréa rejoint l’équipe pastorale composée actuellement des curés Thierry Fouet et Marc Louis Passera. Elle suivra les traces de François Perroset notamment dans la collaboration à la catéchèse. 

Anne-Marie se réjouit de cette nouvelle mission ecclésiale et de vous rencontrer.

Esprit de famille

Sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte du Seigneur… Non pas des super-pouvoirs, mais des dons «sur-naturels» offerts par l’Esprit Saint pour affronter les défis de la rentrée. Et ce aussi bien dans la cour de récréation qu’en famille ou au travail.

Par Bertrand Georges
Photo: DR

Jésus répand continuellement l’Esprit Saint sur l’Eglise.
Jésus répand continuellement l’Esprit Saint sur l’Eglise.

L’Esprit Saint se joint à notre esprit, il ne s’y substitue pas. Il n’agit donc pas en court-circuitant notre volonté mais en la dynamisant. On pourrait dire que les « sept dons de l’Amour de Dieu » sont à l’âme ce que les voiles sont à la barque : ils permettent au vent de l’Esprit de s’y engouffrer pour la faire avancer plus vite. Concrètement ces dons activent la foi, l’espérance et la charité dans les situations qui tissent notre quotidien, que ce soit à la maison, à l’école, au travail ou encore dans nos engagements ecclésiaux. 

Le don de piété nous établit dans une profonde communion avec Dieu.   

Le don de conseil nous permet de discerner en toute situation ce qui est juste et quelle attitude avoir envers ceux qui nous entourent. 

Le don d’intelligence nous aide à mieux comprendre la Parole de Dieu et l’enseignement de l’Eglise.

Le don de crainte nous garde dans un tel amour de Dieu que l’on craint de l’offenser. Il nous aide aussi à mieux prendre conscience de notre petitesse et de sa majesté. 

Le don de science nous éclaire afin de mieux nous connaître et mieux connaître les autres.

Le don de force nous renforce dans notre décision de faire le bien et de renoncer au mal.

Le don de sagesse nous conduit à nous unir à la volonté de Dieu, à aimer ce que Dieu aime et donc, ceux que Dieu aime. Utile en famille !

L’Esprit Saint n’a pas été donné une fois pour toutes à la Pentecôte. Jésus le répand continuellement sur l’Eglise. « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : lEsprit de vérité. » 1 A nous de l’accueillir. Comment ? Par le désir et la prière. « Viens Esprit Saint » est une belle invocation qui peut devenir comme un réflexe du cœur dans chaque situation que nous rencontrons. 

Bonne rentrée, dans la joie, la force et la douceur de l’Esprit !

1 Jn 14, 16-17

 

Première Fête du Parvis

Lors de la Journée nationale du Réfugié, dimanche 17 juin dernier, vous êtes venus nombreux à la FÊTE DU PARVIS de l’église de Martigny-Ville. A cette belle occasion de retrouvailles s’est jointe l’inauguration du CAFÉ DU PARVIS: lieu de fraternité ouvert dans la Maison de la Visitation à côté de l’église. Messe, apéro, flashmob sur la place centrale, repas à l’extérieur par cette magnifique journée estivale, animations de rue, danse et école de cirque… Que la fête fut belle et haute en couleur! Merci à tous les participants, organisateurs et bénévoles de nous avoir permis de célébrer ensemble l’amitié, la diversité et la rencontre. Place aux images et aux témoignages:

Par Laure Barbosa
Photos: Marion Perraudin
Mélissa, 19 ans, étudiante, danseuse et chorégraphe de la flashmob :
« Grâce à la Fête du Parvis, j’ai réalisé à quel point la communauté de Martigny est diverse. J’ai aimé partager ces moments avec les enfants du Foyer Abraham et toutes les personnes qui ont pu y participer. Leurs sourires et bonne humeur resteront de très bons souvenirs ! »

Kelly, soignante et animatrice à la Résidence les Tourelles :
« Protestante, je craignais de ne pas me sentir à l’aise dans ce contexte mais pour moi ça a été un vrai moment de partage avec plein de bonne humeur et de respect. Les résidents étaient super contents, ils ont beaucoup apprécié l’accueil, les échanges avec tout ce beau monde et surtout les animations dans l’après-midi ! »

Thomas, bénévole Foyer Abraham et cuisinier du jour :
« J’étais très content de voir tous ces gens heureux et s’amuser sur le parvis de l’église. C’était simple et convivial. Pour ce qui est des animations, le spectacle de cirque m’a particulièrement impressionné. »

Marie-Claire, catéchiste et cuisinière du jour :
« J’éprouve une immense joie en pensant au mélange de population qui était là avec beaucoup de visages inconnus de nos églises… Peut-être que les différentes animations ont apporté cette mixité, merci pour l’audace de ces invitations larges. Occupée au service, j’ai apprécié de ne pas avoir le souci d’encaisser de l’argent puisque chacun participait selon ses moyens. Etre là pour offrir : ç’a été un grand cadeau pour moi ! Comme aussi de voir la joie des personnes d’être simplement présentes. Je pense encore à certains visages inconnus venant présenter leur aide ! Enfin, d’autres personnes m’ont témoigné qu’elles n’avaient jamais entendu de si beaux chants à la messe ! Quelle chance de vivre de belles célébrations comme celle-ci régulièrement ! »

Sandy, américaine et bénévole au Foyer Abraham :
« Cette fête représente pour moi le succès de l’accueil. La flashmob avec toute la foule qui est venue, le bonheur des familles, les animations… tout était joyeux, solidaire et surtout très accueillant pour des personnes d’horizons divers. Bravo aux organisateurs et rendez-vous en 2019. »

Joëlle, animatrice pastorale à l’Hôtel-Dieu à Sion :
« Un espace de générosité, de convivialité et de simplicité, partagé à tous sans distinction d’âge, d’origine, de langue ou de culture… Un souffle bienfaisant, de fraîcheur, de joie, de plaisir à être simplement ensemble. Un accueil qui nous a touchés, aux petits soins et en toute liberté. Une invitation qui nous a fait du bien et a rechargé nos batteries, de frères en humanité et en Evangile. Une fête aux couleurs du Royaume :  justice, fraternité et miséricorde. »

En route avec le Synode de Morat à Fribourg

Par Paul Salles
Photo: DREn 2016, aux jeunes rassemblés à Cracovie pour les JMJ, le pape François disait : « Chers amis, Jésus est le Seigneur du risque. Jésus n’est pas le Seigneur du confort, de la sécurité et de la commodité. Pour suivre Jésus, il faut avoir une dose de courage, il faut se décider à changer le divan contre une paire de chaussures qui t’aideront à marcher, sur des routes jamais rêvées et même pas imaginées, sur des routes qui peuvent ouvrir de nouveaux horizons, capables de propager la joie, cette joie qui naît de l’amour de Dieu, la joie que laissent dans ton cœur chaque geste, chaque attitude de miséricorde. »

Depuis, François a lancé l’Eglise sur les chemins merveilleux du Synode sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel qui se tiendra à Rome du 3 au 28 octobre 2018. Durant cette période, à la demande de Mgr de Raemy, à travers la Suisse romande se tiendront différents évènements qui mettront en communion les jeunes ici avec les évêques là-bas.

A Fribourg, calendrier oblige, nous nous mettrons très concrètement en route pour marcher et même courir pour Dieu, à la suite de Jésus, et au milieu de notre cité, ensemble avec tous ceux qui courent aussi, ne cantonnant pas l’Eglise à nos sacristies. Nous formerons ainsi un beau rassemblement de différents groupes de jeunes le 7 octobre pour participer à la célèbre course à pied Morat-Fribourg. Que ceux qui peuvent courir courent, et que ceux qui ne le peuvent pas les supportent sur le bord de la route, tous ensemble unis par la même joie. Après la course nous partagerons un repas, ensuite nous aurons une liaison en audio-vidéo directe avec Mgr de Raemy qui sera à Rome. La journée se terminera par un petit temps de prière.

Informations sur www.formulejeunes.ch

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Il était une fois…

Fondé en 1959 par Albert Coudray, Marc Perraudin et Edmond Sauthier, le Centre missionnaire de Martigny et environs, met un terme à ses activités après plus de 50 ans d’existence. L’émotion est là, mais les forces manquent et le «vent» a tourné! Il reste que la décision de s’arrêter a été difficile à prendre.

Par Madeleine Rouiller avec Pascal Tornay
Photos: Comité Centre missionnaire
Les derniers membres se sont beaucoup questionnés sur les enjeux de la Mission aujourd’hui. Face aux profondes mutations de ce service d’Eglise, ils ont demandé une entrevue et des conseils auprès des responsables du secteur : Faut-il poursuivre l’œuvre ? Comment ? 

Avec réalisme et regrets, une décision s’est imposée : « L’Esprit suscite d’autres élans missionnaires ici en Europe, différemment d’autrefois et nous en tirons les conséquences. Nous avons fait tout ce que nous avons pu ! » concluent-ils. 

L’équipe pastorale remercie les membres actuels et les anciens pour leurs efforts, pour la fidélité de leur engagement et leur soutien à l’annonce de la Bonne Nouvelle à travers tant de visages et de regards.

De leur côté, les derniers membres remercient vivement les fidèles et généreux donateurs : « Grâce à vous, les œuvres de nombreux missionnaires ont pu être soutenues et notamment celles pilotése par le Père Augustin Sauthier au Brésil, par l’abbé Adrien Cishugi en Rép. dém. du Congo, par Sœur Marie-Claire Jacquemettaz à Madagascar, par Sœur Marie-Gabriel Lonfat en Indonésie ou encore Sœur Jeanne-Pascale Guilavogui en Guinée Conakry. MERCI à vous tous qui avez participé aux rencontres, aux collectes et aux divers services. Un MERCI particulier et très reconnaissant va à André et Marie-Claire Adam qui ont porté ce souffle missionnaire de belles et longues années. »

Cependant, la Mission demeure : elle est entre nos mains à nous, les baptisés. « Faites-vous missionnaires du Christ pour nos frères » avait dit le pape Benoît XVI et notre pape François d’insister : « Soyez disciples missionnaires. » La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est toujours à offrir, à annoncer, à partager de mille manières avec foi, audace, créativité, et ce, dans nos maisons et jusqu’aux extrémités de la terre.
Vous pouvez continuer à soutenir financièrement des œuvres missionnaires, des projets caritatifs mis en route dans la région ou encore le travail de la paroisse en matière de diaconie en versant vos dons sur le compte UBS, 1920 Martigny, IBAN : CH22 0026 4264 H215 01259 3 en faveur de Paroisse catholique, Hôtel-de-Ville 5, à Martigny. Mention « Mission ».

Balade en ville

Dimanche 27 mai, ils étaient une quinzaine, petits et grands, à avoir répondu à l’invitation de la communauté de la Colombière pour une balade à la découverte de la nature en ville de Nyon. Le soleil et la bonne humeur étaient de la partie.

Par Geneviève de Simone-Cornet
Photos: Olivier CazellesPourquoi ne pas marcher ensemble pour découvrir la nature, mais aussi tisser et resserrer des liens ? C’était l’idée de la balade proposée dimanche 27 mai en ville de Nyon sur le thème « Prendre soin », à la découverte de la nature au fil de questions préparées par les organisateurs. Une quinzaine de paroissiens avaient répondu à l’appel pour réfléchir sur « l’attention à soi, aux autres et à l’environnement ». L’occasion d’ouvrir tout grand les yeux et les oreilles pour écouter et observer la flore et la faune : fourmis, bourdons, un bel écureuil roux et d’imposantes carpes grises à peine visibles dans l’eau boueuse du Boiron.

Petits et grands ont avancé ensemble le nez au vent, les oreilles grandes ouvertes et les yeux curieux. Fructueuse initiative, car à chaque étape, de l’Asse au Boiron en
passant par le Cossy, les enfants ont trouvé de quoi s’amuser et les adultes ont pu
s’asseoir pour se rafraîchir.

Une famille solidaire
Avant le départ, gâteaux et bouteilles pour le goûter ont été répartis dans les sacs des participants : ainsi, chacun porterait un peu du fardeau commun dans une solidarité active. Un parcours simple, sur des chemins neufs pour beaucoup, a facilité les contacts. Les marcheurs formaient une grande famille.

Quant aux découvertes, elles furent pour le moins poétiques : « Une mouette au panache en uniforme, un cheval de fer, un chien barbu, des pierres nageuses ». En longeant le Boiron, les participants ont même entendu « l’opéra de la rivière ». Ce ne sont là que quelques perles cueillies au fil du chemin.

Le temps d’un après-midi, tous avaient renoncé à leur iPhone, smartphone et autres ordinateurs pour lever le nez et vivre une belle complicité. Ensemble et les uns pour les autres. Toutes générations confondues.

Réponse d’un évêque à Edwige Larivé

logo_synode4En vue du Synode des jeunes qui se tiendra à l’automne 2018, le Pape invite nos jeunes à poser les questions qui les habitent.

Par Vincent Lafargue
Photos: LDD, DRphoto-edwige-lariveEdwige Larivé, 22 ans, habitant les Plans-sur-Bex (VD), étudie la médecine et est également animatrice dans les camps vocations de Suisse romande. Edwige a posé plusieurs questions à nos autorités ecclésiales. Mgr Alain de Raemy a retenu celle-ci à laquelle il souhaite répondre :

« En tant qu’étudiante en médecine, je serai confrontée dans mon travail à de nombreuses questions éthiques telles que le recours à «  Exit  » ici en Suisse. Cet acte nous paraît parfois justifié dans des situations où les patients vivent une souffrance invivable qui est parfois la conséquence de traitements que nous-mêmes leur avons recommandés et sans lesquels ils seraient partis plus tôt mais peut-être moins souffrants. Dans ces situations, sommes-nous censés juger seulement en âme et conscience d’accepter ou non le recours à «  Exit  » ? »

L’évêque des jeunes, Mgr Alain de Raemy répond ainsi:

alain-de-raemyL’évêque des jeunes, Mgr Alain de Raemy, répond ainsi:

Chère Edwige,

Pour tout ce qui concerne la vie, notre foi en Dieu est déterminante. Si on ne croit pas en Dieu, alors oui, on peut estimer être « les seuls maîtres à bord ».

Pour nous chrétiens : seul Dieu est Dieu et la vie vient de lui. Elle est sacrée. Nous n’avons aucun droit de décision sur elle. Nous ne sommes pas Dieu, et donc pas non plus notre propre dieu. Nous n’avons pas à juger de la valeur d’une vie… serait-ce la nôtre ! Nous ne l’avons pas inventée, nous l’avons reçue. Et nous sommes si mauvais juges… Nous avons donc l’obligation d’accueillir, de respecter, de protéger, et aussi de soigner et de soulager les souffrances de toute vie humaine. Nous n’avons pas le droit de la violenter ou de la violer…, encore moins de la supprimer, et pas non plus de la laisser souffrir !

Mais offrir la possibilité du suicide, c’est communiquer clairement que nous acceptons l’éventualité de renoncer à continuer d’aider, que nous serions soulagés que le souffrant disparaisse avec sa souffrance. Et nous prenons ainsi la place de Dieu, en maîtres et juges de la valeur d’une vie.

Et n’oublions pas que tout suicide laisse des traces dans la conscience des autres, et des proches en particulier… Tous peuvent se sentir coresponsables et le vivre comme un déni à leur affection. C’est presque comme de leur claquer la porte…

Ta profession sera de sauver des vies, dans tous les sens du terme sauver, aussi en laissant partir une personne en paix quand son corps perd toutes ses ressources. Donc sans la prolonger avec acharnement, en jouant là aussi à l’apprenti-sorcier…

Chère Edwige, si tu pouvais t’investir dans les soins palliatifs ! Les possibilités de mieux soulager les souffrances ne sont de loin pas toutes appliquées ni même découvertes. Il est plus facile d’achever que d’aider…

Que Dieu nous garde dans le respect sacré de la vie de toute personne, à commencer par la nôtre, conscients que cela a des implications à chaque moment, et pas seulement au début et à la fin !

+ Alain de Raemy, l’évêque des jeunes

Etat et laïcité

Par Nicolas Maury
Photos: Jean-Claude Gadmer, Philippe D’Andrès, 
Casal / Nouvelliste, LDD« En Romandie, la laïcité est un principe de respect mutuel des sphères d’activité de l’Etat et des Eglises ou autres communautés religieuses, avec la prise en compte de la liberté de conscience de chaque citoyen », explique Pierre Gauye, membre du Conseil de fondation du Centre intercantonal d’information sur les croyances. « Au-delà des différences cantonales, chaque institution conserve sa liberté d’action et la culture religieuse est enseignée dans les écoles. » 

Ces dernières années, le thème de la laïcité est surtout apparu sur le devant de la scène en termes polémiques. Ainsi, en mai 2015, la Direction de l’enseignement obligatoire de Genève a considéré que le fait que les enfants doivent participer au spectacle « L’Arche de Noé » violait la Constitution. « Un épisode tragicomique », selon le vicaire épiscopal genevois Pascal Desthieux : « Ceux qui ont  exigé l’arrêt du spectacle car il parlait de Dieu auraient dû se renseigner sur l’histoire de Noé. Les personnes mises en cause ont dû présenter des excuses, ce qui a provoqué une indignation dans la population. Cela dit, à Genève, la religion majoritaire est le groupe des sans-religion. Cette évolution est inévitable… » 

A Neuchâtel, – qui se dit aussi ouvertement laïque –, une controverse est née à Noël 2015 après une décision de la Municipalité de retirer la crèche placée sous le sapin de la ville. « Il y a eu maintes réactions de chrétiens, mais le dialogue est resté positif. La Municipalité a proposé de déplacer la crèche », se rappelle le vicaire épiscopal neuchâtelois Pietro Guerini.

A Neuchâtel en 2015, la crèche posée sous le sapin de la ville a dû être déplacée.
A Neuchâtel en 2015, la crèche posée sous le sapin de la ville a dû être déplacée.

Commentant ces épisodes, Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de LGF, s’en réfère au sens de l’histoire : « Les manières de faire d’un temps ne peuvent pas toujours être celles du temps suivant. Mais les fêtes et traditions issues de l’histoire religieuse d’une région n’ont pas besoin d’être effacées pour faire place aux nouvelles convictions. Une évolution allant dans ce sens serait un mensonge. Et un mensonge ne contribue pas à la vérité des relations. »

Dialogue sain

Hormis ces aléas, un dialogue sain semble être la règle entre Eglise et Etat dans le diocèse LFG, comme le relèvent les différents vicaires épiscopaux en place. A Fribourg l’abbé Jean Glasson parle « d’un fonctionnement dans la reconnaissance mutuelle des compétences propres », tandis qu’à Neuchâtel l’abbé Pietro Guerini évoque «un esprit d’écoute dans des secteurs tels qu’institutions sociales, hôpitaux, prisons, aumôneries de rue et célébrations ». Sur Vaud, l’abbé Christophe Godel souligne quant à lui « des discussions constructives » et à Genève, l’abbé Pascal Desthieux relève un respect réciproque dans la cohésion sociale : « A part quelques trublions qui estiment que l’Etat laïque devrait ignorer complètement les religions, l’apport des communautés religieuses est reconnu et apprécié. »

Reste que le sujet est brûlant au bout du lac, puisque le canton vient de se doter d’une loi sur la laïcité. Pascal Desthieux pose le contexte : «Il y a une stricte séparation Eglise / Etat. Pour définir comment celui-ci pourrait intervenir sur des sujets religieux, le Grand Conseil a été mandaté pour élaborer une loi sur la laïcité. » Ce travail de plus de deux ans a abouti à un rapport de 800 pages. Fin avril, après trois sessions animées, le parlement a voté la nouvelle loi qui a débouché sur des référendums. « J’ai suivi le processus avec intérêt. Nous sommes intervenus avec l’Eglise protestante et l’Eglise catholique chrétienne sous de multiples formes. » Un article en particulier a causé quelques soucis, celui relatif à la limitation dans le temps de la perception de la contribution ecclésiastique volontaire. « Les personnes indiquant qu’elles sont catholiques romaines dans leur déclaration d’impôt reçoivent une proposition de contribution. Nombre d’entre elles soutiennent l’Eglise de cette façon. Nous avons apprécié qu’une limitation à 10 ans soit abrogée par les députés. »

Relations… financières

Ces propos mettent l’accent sur un élément clef du dossier : les finances. Pierre Gauye confirme : « L’Eglise catholique romaine et l’Eglise évangélique réformée (seules ou avec d’autres communautés) sont reconnues comme personnes morales de droit public ou comme parties à des concordats avec l’Etat pour la perception d’impôts volontaires. »

Là aussi, chaque canton agit de manière différente. « Sur Vaud, la Fédération des paroisses catholiques du canton reçoit une part du salaire versé par l’Etat pour un nombre de prêtres catholiques proportionnel à celui des pasteurs protestants », synthétise Mgr de Raemy. « Ces salaires proviennent des impôts, sans que cela soit spécifié dans la déclaration des contribuables. » Christophe Godel complète : « La Constitution vaudoise reconnaît que la personne humaine a une dimension spirituelle. Les deux Eglises officielles (EERV et ECVD) ont la compétence pour s’en occuper. C’est pour cela que l’Etat les soutient, attendant qu’elles contribuent à la transmission des valeurs et à la paix. »

Neuchâtel connaît une situation à la fois similaire et différente. « L’Etat reconnaît l’Eglise catholique romaine, l’Eglise réformée évangélique et l’Eglise catholique chrétienne comme des institutions d’intérêt public. Selon un concordat, elles se mettent à sa disposition pour la dimension spirituelle de la vie humaine et sa valeur pour la vie sociale », détaille Pietro Guerini. Mgr de Raemy ajoute : « L’Etat récolte un impôt libre auprès des contribuables catholiques pour leurs Eglises respectives mais ne soutient directement que certaines de leurs œuvres sociales. »    

Reste Fribourg, où les impôts ecclésiastiques sont prélevés par les communes auprès des personnes morales et physiques déclarées catholiques. « Une personne physique doit déposer une déclaration de sortie d’Eglise pour ne pas les payer. La loi de 1990 a octroyé aux corporations ecclésiastiques une très large autonomie pour leur permettre d’accomplir leurs tâches. »

Les risques de l’ignorance

Elargissant le propos, Mgr de Raemy dessine les contours de l’évolution actuelle des relations Eglise-Etat. « Plutôt saine, sans confusions ni collusions, elle rejoint le conseil du Christ : rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Par contre, l’ignorance religieuse de certaines élites politiques pourrait être inquiétante. On se méfie plus facilement de ce que l’on ne connaît pas ou pas bien. Cette ignorance correspond au niveau de l’instruction religieuse dans nos familles et dans nos écoles. » Et de conclure : « La laïcité, c’est l’absence de dictature religieuse et la garantie du respect de la conscience de chacun. Mais elle peut devenir une idéologie religieuse quand elle veut cacher ou bannir le fait religieux qui a contribué et contribue encore à la culture. »

Le cas valaisan

Pierre-Yves Maillard
Pierre-Yves Maillard

Vicaire épiscopal valaisan, l’abbé Pierre-Yves Maillard distingue dans l’absolu trois types de rapports entre l’Eglise et l’Etat. « Le premier, à la limite de la théocratie, veut lier en tout Eglise et Etat. Il n’est pas chrétien, même si dans l’histoire de l’Eglise, on y est parfois tombé. » A l’autre extrême, il repère une volonté « reléguant le spirituel dans la sphère totalement privée. Ce n’est pas chrétien non plus. » Le juste milieu, il le définit par l’Evangile : « Vous êtes dans le monde et pas du monde. C’est propre au christianisme que d’autoriser et promouvoir l’autorité du temporel ! »

Cette ligne de crête définit selon lui la situation valaisanne, notamment dans le cadre de la Constituante. « L’évêque a écrit deux messages à ce sujet. Un invitant les fidèles à s’engager pour définir une nouvelle constitution. L’autre demandant aux prêtres de ne pas s’impliquer à titre personnel pour des raisons canoniques, pastorales et d’emploi du temps. » 

La foi catholique est encore bien présente en Valais. « De l’éthique à la culture en passant par l’art, l’Eglise peut intervenir dans les débats. Des conventions ont été passées en 2015 et 2016 en lien avec la place de la religion dans les écoles et dans les aumôneries d’hôpitaux. Notre situation globale est assez favorable. » Et ce, même si une polémique est née autour de la décision du Conseil d’Etat de ne plus assister à la Fête-Dieu à Sion. « Les réactions ont montré que les Valaisans restent attachés à l’expression du lien entre autorités civiles et religieuses. »

Le Pape dans l’objectif

Photographe incontournable dans le milieu catholique, Jean-Claude Gadmer a vécu la venue du Pape à Palexpo en première ligne.

Par Nicolas Maury
Photos: Bernard Hallet, Nicolas MauryAu cœur du pool des photographes du Vatican, Jean-Claude Gadmer a l’œil vissé à son appareil. Depuis l’autel monté dans Palexpo, il suit avec attention l’arrivée de François dans sa papamobile. « Quand il est entré, il y avait une énergie phénoménale dans la halle », se remémore celui qui a été mandaté par le diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg-Neuchâtel pour couvrir la venue du pontife le 21 juin dernier. « Lui était emporté par cette foule. En le voyant, on comprenait bien qu’il avait vécu une longue journée, quittant Rome le matin, puis assurant ses obligations au COE. Le temps qu’il arrive sur scène, nous sentions qu’il avait perdu un peu d’influx. » 

L’œil exercé de Jean-Claude Gadmer ne le trompe pas. D’autant que lui-même fonctionne à l’adrénaline, étant sur le pont depuis la veille. Voire même avant. « Lors d’un événement comme celui-là, tu veux être bon. Le restituer dans sa simplicité et sa rigueur. Quinze jours plus tôt, je faisais des scénarios. Evidemment, tout change sur le moment. Alors tu oublies de manger, mais tu t’hydrates quand même un peu. La tension est permanente. Quelque part, c’est un avantage. Sinon, tu passerais à côté de plein de choses. »

Figure connue

La moustache fournie, le Genevois est bien connu dans le milieu de la presse catholique. « Je suis un peu perçu comme le photographe de l’Eglise, vu mes collaborations avec de nombreuses publications, livres ou revues. Je séjourne aussi régulièrement à Rome. J’ai ainsi fait deux voyages avec Jean-Paul II, au Bénin et au Bengladesh. Alors sur le terrain, les gens sont un peu rassurés, notamment par le fait que je travaille de manière assez discrète. » Guère étonnant dès lors que le diocèse ait fait appel à lui. « Je suis arrivé déjà le mercredi 20 juin pour faire des plans liés aux décors, aux derniers travaux sur l’autel et prendre mon accréditation. Et puis il y avait la question des contrôles. Nous avions entendu plein de rumeurs. Je ne suis finalement pas entré par la porte principale, mais par celle des VIP. Je n’ai eu aucun problème, car j’avais le badge rouge permettant de circuler partout. » 

Le jour J, Jean-Claude Gadmer est sur place dès 7h30. « Je voulais assister à la messe des bénévoles à 8h30, mais elle n’a pas eu lieu. Je tenais cependant à avoir des clichés de ces 300 volontaires sans qui rien n’aurait été possible. J’en ai aussi profité pour photographier les stands, les portiques d’entrée et le hall. Et bien sûr l’arrivée des fidèles. » Depuis le départ, il savait qu’il ne serait pas de la partie au COE. « Cela ne me dérangeait pas. Mon cahier des charges en journée, c’était Palexpo et l’ambiance. » 

Alors que l’arrivée du Pape se précise, le reporter rejoint le pool des photographes du Vatican sur l’autel pour immortaliser l’arrivée du Saint-Père. « Il y avait là mes collègues d’agence attachés à Rome. Nous avions tous des 500 millimètres, de sacrés tromblons ! Puis nous avons suivi la procession d’entrée depuis le bas de la scène. J’y suis resté cinq à dix minutes. » Il rejoint ensuite le carré de ses collègues suisses au milieu de la salle. « Le problème, c’est qu’il n’y avait pas de podium. Quand les fidèles étaient debout, on ne voyait quasiment rien. C’était un peu la grogne parmi mes confrères. » Mais le ton reste courtois. « Nous étions relativement peu nombreux. Pas comme à Rome où il y a parfois des bousculades. »

Rencontre mémorable

]Le moment de la journée qui a le plus marqué Jean-Claude Gadmer reste sur le point de se produire. « A l’issue de la cérémonie, j’ai participé à la rencontre entre le Pape et les évêques. Avec nous, il n’y avait que le photographe officiel du Vatican. C’était un moment privilégié. Tout le monde avait l’impression que François revivait. Il n’y avait plus de fatigue, mais de l’écoute et de la disponibilité. Ce Pape s’intéresse vraiment aux gens. Il les questionne. Il a un côté plus humain que certains de ses prédécesseurs, qui parfois regardaient déjà la personne suivante en touchant la main de celle qu’ils venaient de rencontrer. Je suis toujours impressionné quand je le vois dans ces moments. » 

Le 21 juin, Jean-Claude ne s’est pas entretenu directement avec François. Sans regret. « J’avais eu l’occasion de le saluer à Sainte-Marthe et de lui parler lorsque j’avais accompagné à Rome Daniel Pittet qui le connaît bien. Je lui avais dit que son pontificat était un bienfait pour l’Eglise. Il m’a répondu en me demandant de prier pour lui. » Et de conclure : « François, c’est un sacré Pape ! »

La rapidité est de rigueur pour ne rien manquer.
La rapidité est de rigueur pour ne rien manquer.

«Conçu du Saint-Esprit»

A chaque numéro, la rédaction vous propose une rubrique consacrée au Credo. Ce petit texte – l’un des plus anciens du christianisme – que les chrétiens proclament lors de la messe constitue le socle de la foi chrétienne. La rédaction vous invite, au fil des mois, à en revisiter la signification et les enjeux. Aujourd’hui, avec Simon Roduit, nous nous penchons sur la donnée de foi suivante: «Il a été conçu de l’Esprit Saint.»

Par Simon Roduit, séminariste GSBCet article du Symbole des Apôtres nous explique comment Jésus est venu dans ce monde terrestre, et ainsi nous dit quelque chose de Lui.

Nous redisons chaque dimanche à la messe que le Christ a été conçu du Saint-Esprit, c’est-à-dire que, dans la conception de Jésus, Dieu a voulu que Jésus naisse de Marie par l’opération du Saint-Esprit, mais sans avoir de père humain. En effet, Joseph est pour lui un père adoptif et non pas biologique. Cela manifeste peut-être l’importance du Père du Ciel dans la vie du Christ.

Le texte du Symbole de Nicée-Constantinople, un peu plus long et plus développé, nous dit : « Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. » On comprend ainsi que, pour que le Fils engendré de toute éternité par le Père se fasse homme et devienne le Verbe Incarné, l’Esprit Saint (partie masculine et divine) s’unit à Marie (partie féminine et humaine), donnant pour résultat de cette conception miraculeuse un Mystère : la personne de Jésus. C’est pourquoi nous confessons Jésus le Christ à la fois vrai Dieu et vrai homme en une seule personne, Lui qui a ainsi pu mourir sur une croix en prenant tous nos péchés pour nous en sauver.

Croyons-nous vraiment en ce Jésus, qui est proche de nous et qui peut changer nos vies ?

Journée festive

Dimanche 24 juin, dans le cadre de la pastorale de la famille, les paroissiens de la communauté de Gland-Vich-Coinsins étaient invités à vivre une journée festive sur le thème «En famille au cœur de la création».

Par Brigitte Besset
Photos: DRPour terminer l’année pastorale en beauté et dans la joie, la communauté de Gland-Vich-Coinsins invitait tous les paroissiens, petits et grands, très jeunes ou plus âgés, à venir vivre un moment de fête. Retour, par le biais de photos, de textes méditatifs et de prières, sur cette marche méditative, la messe en plein air qui a suivi et le repas communautaire qui a clôturé ce rassemblement dans le Bois de Chênes. Un beau moment de fraternité.

Accueil des paroissiens à 9h à Coinsins avant le départ pour la marche.

« Tu nous veux sur la route tranquilles et décidés. Tu nous prends par la main, Seigneur. Quelle que soit la route, fais-nous vivre de ta vie, donne-nous de te suivre en toute confiance. »

Ensemble prenons le chemin.

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« Le charme du chemin, c’est de nous redonner le rythme de Dieu, c’est-à-dire vivre avec lui. Pas hier, pas demain, aujourd’hui. Et de nous appuyer sur le Seigneur comme sur un bâton de pèlerin. »

Décoration par les enfants d’un bâton pour poursuivre leur marche.

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« Ecoutons le psaume 23 et faisons tous ensemble un instant de silence pour écouter le murmure de la vie autour de nous et la voix du Seigneur au fond de notre cœur. »

« Observer la nature, la toucher, poser nos mains sur des feuilles: certaines sont douces, d’autres rugueuses… Comment Dieu est-il pour moi ? Plein de douceur ? »

Invitation à choisir un élément de la nature qui se rapproche de ce que je ressens. Cet élément sera déposé sur l’autel à l’arrivée.

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« Dieu veut se donner à nous, nous remplir de son souffle de vie, de l’Eau vive qui donne confiance et joie. Une source coule en toi, une source chante en toi ; en toi, le Père murmure son Amour…mais parfois, dans nos vies, de gros cailloux empêchent la grâce et l’amour de couler en nous. » Les enfants sont invités à construire un barrage.

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« Seigneur, donne-nous la soif pour que ne soit perdue aucune goutte de cette eau fraîche et vivante. »

A l’arrivée, une messe est célébrée par l’abbé Zbiniew en plein air pour louer Dieu pour la beauté de la création dans la clairière de la Baigne aux chevaux : lectures, prières, chants et musique.
Merci aux paroissiens présents devenus lecteurs pour l’occasion.
Merci à Sébastien Jaggi et Eva qui ont magnifiquement assuré l’animation musicale.

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Une riche expérience, un beau moment partagé, un temps pour marcher et méditer : 47 personnes sont venues cheminer, 68 personnes étaient présentes à la messe, puis au repas. Merci à l’abbé Zbiniew et à tous ceux qui ont collaboré avec nous pour la réussite de cette journée pastorale.

Voulez-vous participer à la vie de votre paroisse?

Par Karin Ducret
Photos: DRMesses en famille
Une animation simple et des activités proposées aux enfants font retentir la Parole de Dieu dans une tonalité joyeuse. Les messes en famille seront célébrées à 18h les samedis 13 octobre, 24 no–vembre et le lundi 24 décembre à 17h pour fêter Noël, ainsi que les samedis 26 janvier, 23 mars, 13 avril (Rameaux) et 1er juin à l’église St-François de Sales, Chêne. Contact : Sabrina Faraone, 078 922 40 49

Groupe des Aînés et chrétiens retraités (MCR)
Les séances du groupe d’action catholique MCR (Mouvement des chrétiens retraités) vont reprendre à partir du mardi 9 octobre, chaque deuxième mardi du mois à la salle Saint François à Chêne à 14h15. Nous travaillerons cette année le thème « Vivre », accueillant avec joie autour de ce programme toute personne intéressée. A 15h30, nous nous retrouvons tous et toutes pour la célébration de la messe. Ensuite, tout le monde est cordialement invité à prendre un goûter pour bavarder librement dans la convivialité. Vous êtes donc tous les bienvenus. Personnes de contact : Monique Tschalèr : 022 348 78 14 ; Isabelle Valticos : 022 348 53 27. Pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer : Evi Haier au 022 349 70 31

Groupe sur le thème du Credo : « Qu’est-ce que croire aujourd’hui ? »
L’itinéraire se poursuit les jeudis 18 octobre, 22 no–vembre, 20 décembre, 17 janvier, 21 février, 21 mars, 11 avril et 16 mai à 20h à la salle paroissiale de Saint-François de Sales à Chêne. Contact : frère Michel Fontaine, m.fontaine@worldcom.ch, 022 707 40 57

Groupe biblique œcuménique de Chêne-Thônex
L’étude de textes bibliques ouvre la voie à un partage qui nous permet de regarder notre actualité et nos vies à la lumière de la Parole de Dieu. Le groupe continuera la lecture de l’Evangile de Luc à partir du chap. 3 et se retrouvera chaque premier mercredi du mois à 20h à partir du 3 octobre à la salle St-François à Chêne. Contact : abbé Marc Passera, 079 743 32 11 

Evangile à la maison
Rencontres d’un petit groupe à Thônex, chez Karin Ducret, qui partage « Les Actes des Apôtres », l’actualisant par ses observations et réflexions. Vous êtes cordialement invité-e à vous joindre à nous – nous commençons mardi 25 septembre à 19h. Infos :
karin.ducret@bluewin.ch, tél. 022 320 60 40.

Le Groupe œcuménique Tiers-Monde des paroisses catholique et protestante Chêne-Thônex
Il a été lancé il y a plus de 36 ans. Après de nombreuses actions dans le passé, des membres du groupe prennent toujours en charge le « Week-end des roses » dans le cadre de l’Action de Carême / Pain pour le Prochain ainsi que l’organisation de la « Chaîne de prière pour les chrétiens persécutés » pendant la Semaine sainte. Par ailleurs, le groupe continue aujourd’hui encore ses réflexions sur les problèmes des pays en voie de développement et élabore son traditionnel « Partage de Noël ». Contact : Martine Gros, 022 348 73 81. 

La Fête paroissiale (kermesse)
C’est la réalité de notre communauté qui se manifeste par la fête. C’est un comité qui tout au long de l’année la prépare. « La Fête paroissiale 2018 » a eu lieu le 25 et 26 août pour la grande joie des paroissien-ne-s. Contact : Francine Winiger, 022 349 60 73

Prière du rosaire
Dès le 3 septembre tous les lundis à 16h30, récitation du Chapelet à la Chapelle Saint-François de Sales (Chêne). Information : Jeanine Mesot, 022 348 62 53.

L’adoration eucharistique
Dès le 7 septembre tous les vendredis de 15h à 18h30 à la Chapelle Saint-François de Sales (Chêne). Information : Jeanine Mesot, 022 348 62 53.

Prière œcuménique
Dès le lundi 10 septembre à 18h, au Centre paroissial protestant de Chêne-Thônex, 77, rue de Genève. Information : Monique Degourmois, 022 348 16 38

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