Par Pascal Bovet
Photo: Jean-Claude Gadmer

La dévotion à Marie est aussi ancienne que l’Eglise ; ses douleurs annoncées par le prophète Siméon ont été rapidement mises en évidence, d’où parfois un culte marial doloriste.
Appelée également Notre Dame de miséricorde, ou encore Notre Dame de grâce, elle a été honorée en Suisse romande sous ces vocables, à côté de titres plus glorieux comme Notre Dame de l’Assomption.
En l’église des Augustins, aujourd’hui paroisse Saint-Maurice en basse-ville de Fribourg, on peut admirer un chef-d’œuvre de style baroque, un temps où on ne se privait pas d’exprimer ses sentiments, joyeux ou peinés. La statue sculptée en bois polychrome représente Marie portant sur ses genoux non plus le « petit Jésus » mais le Seigneur et Sauveur après sa mort. Et avant la résurrection. Malgré le côté dramatique de la scène souligné par les sept épées transperçant le cœur de Marie, les visages restent empreints de dignité. C’est un Christ pacifié que Marie reçoit en retour de son oui, un oui qui va jusque-là.
Premier avatar : ce que nous en voyons aujourd’hui n’est qu’une moitié de l’œuvre ; la Madone originale était encadrée de deux personnages qui ont été détachés et qui ornent maintenant une chapelle de la Singine.
L’auteur est disputé : certains l’attribuent au sculpteur Jean-François Reyff, grand artiste baroque à l’œuvre à Fribourg. Mais l’histoire nous fait faire un détour par Bulle, en lien avec la chapelle des Capucins, dédiée à la même Notre Dame de Compassion. Et de là on soutient que l’auteur en est un sculpteur bullois, Pierre Ardieu (vers 1670). Le déménagement de Bulle à Fribourg semble être l’effet d’un don de la part du préfet de Bulle, originaire de la basse-ville de Fribourg, après avoir installé les Capucins à Bulle.
Qu’est-il arrivé à la statue pour qu’elle ait perdu ses deux personnages accompagnant Marie ? L’histoire est trop longue et incertaine pour être ici racontée.
Le Mouvement chrétien des retraités (MCR) vous propose le thème « VIVRE » durant 6 mardis après-midi (14h-15h30). Nous voulons ensemble poser un regard attentif et bienveillant sur nos parcours de vie. La vie est mouvement. De l’enfance à la vieillesse, les portes à franchir sont multiples. A chaque passage, il faut abandonner quelque chose de son passé. Relire sa vie, c’est relire tous les actes d’amour qui nous ont fait grandir, nous souvenir de tous ceux que l’on a offerts. Le temps où nous atteignons un âge plus ou moins avancé, « temps des plus vigoureux » pour le psalmiste, est le moment de réunir tous ces actes en un bouquet entre les mains de Dieu. VIVRE, c’est aimer, car seul l’amour nous fait être. Le besoin d’aimer et d’être aimé ne s’arrête pas au grand âge. Etre capable de percevoir tous les gestes de partage, d’entraide, c’est découvrir que l’amour vrai n’est pas mort, c’est reconnaître Dieu présent. Alors quand aura lieu l’appel pour le passage de la dernière grande porte, nous le reconnaîtrons car il est l’Amour. (Extrait du livret 2018-2019)


« La procédure de nullité matrimoniale devant l’évêque diocésain » fait écho aux réponses du pape François aux évêques réunis en synode à Rome en 2014-2015 sur la procédure de nullité matrimoniale. Il s’arrête sur les deux changements qu’il a mis en place : une procédure simplifiée et le rôle décisif des évêques.
1er septembre au 4 octobre
Un nouvel art d’aimer
Mais il y a la lumière
Vivre libre avec Etty Hillesum
Comme l’éclair part de l’Orient
Le pape François, qualifié « d’homme politique », rappelle dans la préface de cet opuscule que la « relation entre la foi et la politique a toujours été au centre de l’attention de Joseph Ratzinger – Benoît XVI, et traverse tout son parcours intellectuel et humain ».
