Fête de la vigne

Notre communauté a eu le plaisir d’accueillir des bénévoles samedi 30 septembre dernier pour une nouvelle édition de la fête de la vigne.

Par Chantal Zaphiropoulos
Photos : DRA 9h, tous se sont retrouvés autour d’un café croissants sur le parvis de la chapelle. Puis, dans un joyeux brouhaha, parents, enfants et grands-parents se sont dirigés vers la vigne sous un soleil timide. La cueillette fut courte: la quantité n’était pas au rendez-vous, mais la qualité était bien là ! Le vin sera bon !

A l’invitation de Brigitte Besset, chacun a ensuite participé à une petite célébration de la Parole pour rendre grâce à Dieu, notre Créateur, pour sa création et le fruit du travail des hommes (un temps de lecture, un temps de prière et une invitation à la méditation personnelle). Un repas canadien a clôturé cette belle matinée dans les salles de la chapelle : un bon moment de partage et d’amitié.

Les grappes rassemblées dans la benne sont parties pour la cave. Dans les têtes, une vendange de souvenirs lumineux à l’issue de cette belle journée d’automne.

Merci à chacun pour sa participation. Rendez-vous en 2018 !

Sur le parvis de la chapelle : avant l’effort, le réconfort.
Sur le parvis de la chapelle : avant l’effort, le réconfort.
Vendanges en famille. Merci pour votre présence.
Vendanges en famille. Merci pour votre présence.

Célébrations à l’hôpital

Il y a plus de vingt ans, une équipe de laïques engagées a pris la relève de l’abbé Francis Polla pour assurer la continuité des célébrations catholiques à l’hôpital de Nyon. Une belle aventure qui vient de prendre fin dans la reconnaissance pour le chemin parcouru.

Par Claire-Lise Noir
Photo: DRIl y a plus de vingt ans, nous apprenions que l’abbé Francis Polla, alors aumônier de l’hôpital de Nyon, mettait fin à cette activité. Conséquence : il a été décidé d’y supprimer les messes. Consternation !

C’était sans compter sur la détermination de quelques femmes à la tête dure et inspirée. « Les célébrations catholiques à l’hôpital se poursuivront et nous allons les assumer », se sont-elles dit. Cela paraissait impossible.

Des femmes de foi
Seulement ces femmes étaient des femmes de foi. Elles l’ont prouvé. Elles se sont mises au travail avec une confiance rivée à leur cœur, base de leurs compétences. Et comme elles ne savaient pas que c’était impossible, alors elles l’ont fait pendant vingt-quatre ans. Elles ont souhaité être relevées de cette fonction et par ces quelques lignes nous leur disons merci.

Je mets cela en relation avec ce que nous racontait il y a quelques semaines le docteur Salzmann, qui effectuait une mission humanitaire au Moyen-Orient. En pénétrant avec son équipe de soins dans la ville de Kobané, il a vu l’imam venir à sa rencontre avec ces mots : « Soyez les bienvenus. Je suis heureux qu’une équipe de chrétiens soit de nouveau dans nos murs, car depuis que la dernière église chrétienne a été démolie, en 1915, c’est comme si la bénédiction divine nous avait quittés ».

Bénédiction divine
A l’hôpital de Nyon, par leur travail et leur fidélité, ces femmes de foi ont témoigné de la bénédiction divine mois après mois. Cette bénédiction va où elle veut. Elle continuera d’être active et d’éclairer de nombreux chemins, comme les bougies qu’elles ont reçues et dont la flamme brillera dans leurs demeures comme à l’hôpital.

Elles sont un modèle et un encouragement pour d’autres personnes qui se sont mises à l’ouvrage, au plan protestant, afin d’ouvrir une piste dans le temps différent que nous traversons. Un merci intense à ces pionnières.

Célébrons l’unité

La Colombière accueillera dimanche 21 janvier à 10h15 les fidèles des communautés chrétiennes de Nyon dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens sur le thème « Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur ». L’occasion de célébrer et de prier ensemble.

Par Olivier Cazelles
Photo: Unité chrétienne Lyonphoto-semaine_okCette année, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens aura pour thème « Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur ». Les chrétiens liront et méditeront le passage du livre de l’Exode 15, 1-21, le cantique de Moïse et des fils d’Israël au Seigneur après le passage de la mer Rouge à pied sec.

Dans le monde entier, des communautés et des paroisses échangent leurs prédicateurs, organisent des célébrations œcuméniques ou des temps de prière particuliers. L’événement qui permet cette expérience exceptionnelle est la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Traditionnellement, elle est célébrée du 18 au 25 janvier, entre la commémoration de la confession de foi de saint Pierre et celle de la conversion de saint Paul. Dans l’hémisphère sud, où janvier est une période de vacances, les Eglises se retrouvent à un autre moment de l’année, par exemple vers la Pentecôte, qui est aussi une date symbolique pour l’unité.

Chrétiens en marche
A Nyon, le 21 janvier, se rassembleront des fidèles de l’Eglise catholique, de l’Eglise réformée, de l’Eglise évangélique la Fraternelle, de l’Eglise évangélique de Réveil, de la Westlakechurch et de Jeunesse en Mission. Nous sommes des chrétiens en marche : mettons l’accent sur notre attachement à Jésus-Christ et à son œuvre de réconciliation qui sont au cœur de la foi chrétienne. Côte à côte, nous chanterons et prierons pour une unité si difficile à construire et si lente à advenir !

Les jeunes enfants seront pris en charge dans les salles sous l’église. Après la célébration sous l’église, un moment de rencontre sera proposé autour d’une collation préparée par les membres des Eglises présentes.

L’œcuménisme au quotidien
Durant la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le Seigneur nous appelle à rencontrer nos frères dans la foi et à prier avec eux.

Mais l’œcuménisme se vit aussi au quotidien au service des personnes dans le besoin (ASOLAC), des personnes âgées à l’hôpital ou en EMS (voir article page 8), des migrants (vestiaire, cours de langue, repas, transports) et des enfants dans le cadre des KidsGames ou des Crazy Games à Gland en été.

Pratiquer l’œcuménisme change notre point de vue sur l’autre : il nous permet de mieux nous connaître pour mieux nous apprécier.

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, Gland, 15-21 janvier

« Ta main droite, Seigneur, éclatante de puissance » (cf. Ex 15, 6) 

Venez nous rejoindre à l’église Arc-en-Ciel (Ch. de Vernay 34 – Gland) 19h30-20h15

Spécial 2018 : chaque Eglise fera découvrir une tradition de prière qui l’enrichit particulièrement.

Animation
Lundi 15 : Eglise évangélique
Mardi 16 : Eglise réformée
Mercredi 17 : Eglise adventiste
Jeudi 18 : Eglise catholique
Vendredi 19 : Groupe de jeunes intercommunautaire GRACE

Célébration de clôture de la Semaine de l’unité dimanche 21 janvier à 10h30 à la chapelle catholique (rue de l’Abbaye, Gland).

Animation pour les enfants pendant la célébration de dimanche.

Mon intérêt d’abord?

Continuant sa méditation sur l’Hymne à l’amour, le pape François nous invite à une attitude de détachement. Celle de celui qui, tout en s’aimant lui-même, recherche plus encore le bien de l’autre. Difficile, mais pas impossible, précise-t-il.

Par Bertrand Georges
Photo: DR
L’hymne à la charité affirme que l’amour « ne cherche pas son intérêt », ou « n’est pas égoïste »1, rappelle le Pape, en précisant que l’on retrouve cette expression dans un autre texte : « Ne recherchez pas chacun vos propres intérêts, mais plutôt que chacun songe à ceux des autres. »2 De fait, poursuit-il, « les mères, chez qui se rencontre le plus grand amour, cherchent plus à aimer qu’à être aimées ». C’est pourquoi l’amour peut aller au-delà de la justice et déborder gratuitement, « sans rien attendre en retour ».3 Ce faisant, elles aiment comme le Christ nous aime. Le Pape prend soin de préciser « qu’une certaine priorité de l’amour de soi-même peut se comprendre comme une condition psychologique, en tant que celui qui est incapable de s’aimer lui-même rencontre des difficultés pour aimer les autres ». Devant une telle exigence, il s’interroge : « Ce détachement qui permet de donner gratuitement, est-il possible ? » Sa réponse, qui nécessite un véritable acte de foi, est d’une simplicité désarmante : « Il est certainement possible, puisque c’est ce que demande l’Evangile. » 4

Nous percevons combien cet amour qui invite à passer de « je te désire comme un bien pour moi » à « je désire ce qui est un bien pour toi » peut être un fondement solide pour le couple et la famille lorsqu’il est vécu dans la réciprocité. Cette manière d’aimer nous libère de l’utilitarisme, de la domination, de l’égoïsme. Une bénédiction nuptiale l’exprime fort bien : « Qu’ils trouvent leur bonheur en se donnant l’un à l’autre. » Cette façon de vivre ne signifie pas pour autant qu’il faille renoncer à ce que l’on est, puisque que, comme nous le rappelle saint François d’Assise, « c’est en se donnant que l’on se retrouve soi-même ».

Et si, dans une époque qui penche vers l’individualisme et le culte du moi, aimer de cette manière était… le monde à l’envers, le cœur à l’endroit ?

1 1 Co 13, 5
2 Ph 2, 4
3 Lc 6, 35
4 Cf. Amoris Laetita, pp. 101-102

Marie mère (Jean 19, 25-27)

Par François-Xavier Amherdt
Photo : DR

Marie et Jean au pied de la croix.
Marie et Jean au pied de la croix.

C’est bien sûr à partir de l’Ecriture que des points de convergence entre réformés et catholiques peuvent être établis à propos de la figure de la Vierge. A part les Evangiles de l’enfance, de l’annonciation à la naissance du Christ, de la fuite en Egypte au recouvrement de Jésus au Temple, et en plus du miracle de l’eau changée en vin à Cana où Marie joue un rôle clé de « passeuse » pour que le signe advienne, c’est sans doute l’épisode au pied de la croix, dans le 4e Evangile, qui peut le mieux rassembler toutes les confessions chrétiennes.

Lorsque Jésus crucifié donne Marie et le disciple qu’il aimait comme mère et fils l’un à l’autre, « Femme, voici ton fils – Voici ta mère » (Jean 19, 25-27), c’est à l’ensemble des chrétiens, et donc des hommes, qu’il offre sa propre mère en cadeau. Dans la figure du « disciple bien-aimé », que la tradition associe à Jean l’évangéliste lui-même, c’est la totalité de celles et ceux qui se réclament du nom de Jésus-Christ qui se trouvent assumée. Mieux, c’est à tous les êtres humains que le Fils de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour la multitude propose comme mère celle qu’il appelle « femme », la « nouvelle Eve ».

Mère de l’humanité
Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que de si nombreux musulmans éprouvent une réelle tendresse pour la maman de Jésus, présente également dans le Coran, ainsi que j’ai pu le constater lors d’une visite à la gigantesque statue de Notre-Dame du Liban près de Beyrouth : les femmes voilées y étaient aussi nombreuses que les chrétiennes. « Stabat Mater » : la mère se tenait debout, jusqu’au bout, auprès de son divin Fils. Avec Luther, Calvin et Zwingli, nous la recevons comme la mère de l’humanité. Et nous restons nous aussi devant le Crucifié, pour accueillir de lui le testament de ses paroles de vie, le cadeau de son amour infini, le sang de l’eucharistie et l’eau du baptême. C’est le visage de Marie de l’humilité, de la simplicité, de la persévérance et de la discrétion qui peut au mieux toucher le cœur des protestants, orthodoxes, anglicans, évangéliques et catholiques.

Père Bruno: une source d’inspiration

Par Patrick de Figueiredo
Photo: B. De PayerAu seuil de cette nouvelle année, c’est d’une source inhabituelle que nous voulons puiser notre inspiration – la mémoire de Père Bruno. Atteint dans sa santé, c’est apaisé et en paix qu’il nous a quittés au mois de septembre dernier : « Je suis prêt » disait-il à tous ceux qui l’ont vu les jours précédant son départ.

Pendant plus de 16 années, dont 14 en tant que curé, nous avons eu la chance de pouvoir être les témoins de ses nombreuses qualités. Il nous a tant donné, si bien écoutés, conseillés, guidés… Enfants ou adultes, jeunes ou moins jeunes, de tous il aura été l’ami et le confident.

Les jeunes le suivaient, l’écoutaient, s’enthousiasmaient même à son contact. Il y avait ces petits qui, dimanche après dimanche, venaient les bras en croix chercher sa bénédiction mais, bien plus encore, un sourire, une tendre parole de sa part.

Et l’interminable procession à la sortie de la messe tant étaient nombreux ceux qui, avant de partir, voulaient cueillir un regard malicieux, une parole bienveillante ou tout simplement un sourire.

Et que dire du pasteur… ceux qui l’ont rencontré sont rarement restés insensibles à son appel. A l’issue d’une cérémonie œcuménique de mariage à Saint-Sulpice, un des témoins, pourtant athée, a eu cette phrase qui résume tout : « Qu’il est difficile de demeurer non-croyant après une telle cérémonie ! »

Il a su promouvoir la bonne entente et la sérénité. Pendant toutes ces années, notre paroisse a vécu dans l’harmonie et la joie.

Refusant de nous laisser submerger par la tristesse, nous pensons à lui avec joie et tendresse… et c’est dans l’harmonie que nous voulons rentrer dans cette nouvelle année.

Et pour ce faire nous savons pouvoir compter sur notre curé Thierry Fouet qui a si bien su prendre la relève.

En route vers le Synode

[thb_image image= »2872″]Le pape François a convoqué une nouvelle assemblée générale du Synode des évêques du 3 au 28 octobre 2018 à Rome. Le thème en sera la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel.
A cette occasion, l’équipe de rédaction de votre bulletin a souhaité donner la parole à celles et ceux qui seront au centre des discussions des Pères synodaux : les jeunes. Chaque mois, nous demanderons à plusieurs jeunes de nos UP de s’exprimer sur un thème. Nous commençons l’année avec Elisa et Carlos, à qui nous avons posé LA question de saison :

Par Frédéric Monnin
Photos: DR

«Quelle est ta bonne résolution pour 2018 en tant que jeune chrétien?»

Elisa

elisa« Ma résolution 2018 en tant que chrétienne, c’est de vraiment prendre du temps pour connaître Dieu, pour connaître Jésus. Ce que les disciples de Jean ont demandé à Jésus en premier c’était : « Où habites-tu ? » Avant de savoir ce qui leur serait demandé de faire, ils cherchaient à le connaître. Le connaître et l’aimer, se laisser connaître et se laisser aimer. Et comme un ami, pour le connaître il faut le visiter souvent. Comme un ami, pour qu’il puisse vraiment nous aider et nous toucher, il faut lui montrer notre cœur en vérité.

Pour le connaître mieux, ma résolution c’est de lire un passage des évangiles chaque matin afin de laisser Dieu colorer toute ma journée, et pour me laisser aimer, de lui ouvrir mon cœur dans la prière. »

Carlos

carlos« L’année de mes 19 ans, de nombreux projets de foi se présentent devant moi. Je prévois de m’investir dans le scoutisme européen suisse où j’accompagnerai une vingtaine de louveteaux en tant que chef. L’été, un pèlerinage à Fatima est prévu pour les scouts et guides aînés. De plus, nous poursuivrons le parcours avec mon groupe de jeunes que l’on a créé après les JMJ de Cracovie, depuis lesquelles nous nous retrouvons toutes les deux semaines pour échanger et partager à propos de notre foi, en nous appuyant sur des intervenants extérieurs. Cela nous mène à un Forum des Jeunes qui a pour but de rassembler l’ensemble des groupes de jeunes sur Genève tous les deux mois, à travers une veillée incluant messe, témoignage, repas et bar/discussions. En somme, ma résolution pour cette nouvelle année est de faire fructifier non seulement ma foi mais également celle des autres. »

Pourquoi prier pour l’unité des chrétiens?

Par Marc-Louis PasseraUn évêque orthodoxe conseillait à un étudiant de travailler à l’unité des chrétiens comme si elle devait se réaliser tout bientôt, tout en sachant que probablement il ne la verrait pas de son vivant.

C’est que la pleine unité des chrétiens n’est pas le fait de stratégies permettant de dépasser la désunion, ni d’un succès à obtenir dans un projet qui serait le nôtre. Elle est de l’ordre du mystère. La pleine unité des chrétiens, c’est Dieu qui la réalise.

Ce qui nous revient, c’est d’en développer en nous et dans nos communautés le désir. Dans une prière devenue célèbre, l’abbé Couturier demandait à Dieu : « Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi, afin que, de nos âmes et de nos lèvres, monte incessamment ta prière pour l’unité des chrétiens, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux. »

Parce qu’il faut bien le dire : certains chemins semblaient indiquer des rapprochements et ils n’ont pas abouti. D’autres chemins s’ouvrent devant nous que l’on ne croyait pas possibles.

Lassitude
Mais il faut bien le dire aussi, un sentiment de lassitude s’exprime dans nos communautés. L’enthousiasme s’est petit à petit refroidi et si la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens demeure dans nos calendriers, elle ne donne pas vraiment le ton d’une aspiration qui devrait nous accompagner tout au long de l’année et se traduire en initiatives partagées.

L’année 2016 nous avait donné de suivre le chemin des Eglises orthodoxes réunies en «saint et grand synode», mais se démarquant des autres confessions chrétiennes. 2017 nous aura donné l’occasion de mieux comprendre ce qui s’est passé au moment de la réformation, mais nous aura donné de voir aussi des courants différents et parfois incompatibles. Et que dire des nombreuses communautés évangéliques qu’il nous est si difficile de rencontrer. Et de ces mouvements d’inspiration chrétienne qui ne souhaitent pas le contact avec d’autres.

Si des différends historiques ont pu être clarifiés, de nouvelles situations semblent creuser de nouveaux fossés. Difficile de se cacher une certaine souffrance !

Mais je suis persuadé que c’est justement là que notre prière trouve sa place. Le thème proposé cette année reprend le verset 6 d’Exode 15 : « Ta main droite, Seigneur, éclatante de puissance. »

Expérience communautaire de la souffrance
Le groupe des Caraïbes qui a réfléchi sur ce thème nous laisse une réflexion stimulante. Il a osé affronter le thème de l’esclavage vécu dans son histoire et de la libération. Il écrit : « Le passage d’Ex 15 nous montre comment le chemin de l’unité doit souvent passer par l’expérience communautaire de la souffrance. La libération des fils d’Israël de l’esclavage est l’événement fondateur dans la constitution de ce peuple. Pour les chrétiens, ce processus atteint son point culminant dans l’incarnation et le mystère pascal. »

N’est-ce pas pour nos communautés une invitation à aller au cœur de la foi pour mieux découvrir ce que le Seigneur est en train de réaliser aujourd’hui à travers la souffrance de la division ?

C’est en tout cas une invitation à nous mettre ensemble, avec une espérance renouvelée, devant ce Seigneur dont la main droite est éclatante de puissance !

Meilleurs vœux!

Texte proposé par votre équipe de rédaction locale
Photo : Laurence BuchardNous vous présentons nos vœux « multicolores » par la petite méditation qui suit :

Seigneur,
Tu m’offres cette nouvelle année
comme un vitrail à rassembler
avec les 365 morceaux de toutes
les couleurs qui représentent
les jours de ma vie. 

J’y mettrai le rouge de mon amour
et de mon enthousiasme, 

le mauve de mes peines et de mes deuils, 

le vert de mes espoirs,

et le rose de mes rêves, 

le bleu ou le gris de mes engagements
ou de mes luttes,

le jaune et l’or de mes moissons… 

Je réserverai le blanc pour les jours
ordinaires, 

et le noir pour les jours où tu seras
absent. 

Je cimenterai le tout par la prière de ma foi
et par ma confiance.

Seigneur,
je te demande simplement d’illuminer
de l’intérieur ce vitrail de ma vie,
par la lumière de ta présence et par le feu
de ton Esprit de vie.
Ainsi par transparence,
celles et ceux que je rencontrerai durant
cette année,
y découvriront peut-être le visage
de Jésus-Christ, ton Fils bien aimé.

A chacune et chacun, nous souhaitons une année 2018 remplie de la Lumière de Dieu !

Marie, vitrail de l’église de Saillon.
Marie, vitrail de l’église de Saillon.

Marie en pays réformé

Par Oivier Roduit
Infographies : Régine Bindé
La Réforme a marqué une rupture dans la dévotion mariale en Suisse romande, c’est le moins que l’on puisse dire. Cela se remarque dans le nombre d’églises dédiées à la Vierge. Les précieux travaux de Michel Benzerath parus en 1912 1 permettent d’en établir la liste pour l’ancien diocèse de Lausanne, et donc pour les cantons de Vaud et de Neuchâtel.

Au Moyen Age, de nombreuses églises de ces cantons sont dédiées à la Vierge Marie. Avec la Réforme, les paroisses catholiques sont supprimées – sauf dans le district d’Echallens – et le culte de la Vierge et des saints est aboli. Cependant, les Réformateurs vaudois n’oseront pas interdire la très populaire fête de l’Annonciation, le « Jour de la Dame », qui restera chômée jusqu’au milieu du XIXe siècle, à l’époque où le culte catholique est réintroduit.

Depuis la Réforme, plus de vingt paroisses ont dédié leur église à la Vierge, marquées par la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception en 1854, puis de l’Assomption en 1950 : cinq paroisses sont dédiées à l’Immaculée et sept à l’Assomption. A remarquer que, curieusement, il y a actuellement dans le canton de Neuchâtel plus d’églises mariales qu’avant la Réforme.

1 Michel Benzerath, «Statistique des saints patrons des églises du diocèse de Lausanne au Moyen Age», dans Revue d’Histoire Ecclésiastique Suisse, 1912, pp. 81-115, 186-228.[thb_image lightbox= »true » image= »2378″][thb_image lightbox= »true » image= »2435″][thb_image lightbox= »true » image= »2436″]

Réponse d’un évêque à Quentin Hostettler

En vue du Synode des jeunes qui se tiendra en octobre prochain, le Pape invite nos jeunes à poser les questions qui les habitent.

Par Vincent Lafargue
Photos : LDD, DRquentin-hostettlerQuentin Hostettler, 21 ans en ce mois de janvier, habite le canton de Fribourg et se surnomme « Captain Nounours » sur sa page Facebook. Voici la question que ce JMJ’iste convaincu adresse à la hiérarchie de notre Eglise.

«Souvent j’illustre ma foi en donnant deux mots clés, PARTAGER et ÉCOUTER, on me reprend car ce n’est pas de la foi. La foi, c’est entendre le message de Dieu dans la Bible. Est-ce vrai? Dois-je appliquer la Bible à la lettre comme on me le fait comprendre?»

L’évêque des jeunes, Mgr Alain de Raemy répond ainsi:

alain-de-raemyCher Quentin,

Partager et écouter, chacun peut le faire. Il n’est pas nécessaire d’avoir la foi. Mais avec la foi, tu ne partages pas que toi, car alors tu renvoies, excuse-moi, à bien mieux que toi ! Tu ne limites plus personne à ta personne, mais tu ouvres à chacun l’infini d’un Amour divin.

On te dit d’entendre le message de Dieu dans la Bible ? Oui, mais c’est au fond la Bible qui a « entendu et enregistré » le message de Dieu chez les hommes. Car la Bible est la version écrite des prises de conscience d’un peuple à travers une bien longue histoire. Et dans ses derniers livres, elle est la version écrite de l’expérience décisive vécue avec Jésus. Dieu a tout confié (et non pas écrit) à ses apôtres et à leurs successeurs, ce qui ne veut pas dire qu’on ait déjà tout compris…

Tu te demandais, si tu devais appliquer la Bible à la lettre ? Lui être fidèle, ce n’est pas obéir à des mots mais vivre l’expérience qu’elle décrit de mille façons, pour y trouver ta façon, en communion avec tous ceux et celles qui ont voulu et veulent la vivre sans façons…

Si tu vis la foi, tu vis et répands ce qu’est la Bible, et avec tes amis en Eglise, tu te bats pour n’exclure plus personne de ton amour. Car Dieu est Amour.

+ Alain de Raemy, l’évêque des jeunes

Toujours mieux!

Par Dominique-Anne Puenzieuxmagazine_nouveautes_2017_une_okVous intéresser, vous interpeller, vous informer, telle est notre mission. C’est pourquoi nous cherchons toujours à nous améliorer à travers de nouvelles rubriques et de nouveaux vecteurs de communication.

Comme le rappelle régulièrement le pape François, nos paroisses, animées d’un esprit missionnaire, sont des lieux de communication de la foi et de témoignage de la charité. Le message chrétien a parfois de la peine à être entendu. Il est donc nécessaire de revoir notre langage.

Il nous faut nous concentrer sur l’essentiel, afin de communiquer la joie de l’Evangile. A travers la presse écrite, le web et les réseaux sociaux.

Ainsi, en ce début d’année, nous vous proposons de nouvelles rubriques, dont une dédiée spécialement aux jeunes, en vue du Synode lancé par le Pape.

Nous mettons aussi en place notre offre numérique de proximité, en proposant des blogs, des pages Facebook et des comptes Instagram avec certaines équipes de rédaction régionales. Afin de faire rayonner les diverses éditions de « L’Essentiel, Votre magazine paroissial ».

Jeux sur les apparitions de Marie à des enfants

Relie les prénoms des enfants, témoins d’apparitions, à la représentation de Marie correspondante.

Proposé par Véronique Denis
Photos: DR[thb_image lightbox= »true » image= »2923″]

Réponses

Notre Dame de Lourdes : Bernadette
Notre Dame de Fatima : Jacinte, Lucie et François
Notre Dame de la Salette : Mélanie et Maximin
Notre Dame de la Médaille miraculeuse : Catherine Labouré

Brocante: merci aux bénévoles

La brocante paroissiale s’est tenue du 10 au 12 novembre dernier dans la grande salle de la Colombière, devenue une véritable ruche pour l’occasion. Il valait la peine d’y faire un tour tant les objets vendus étaient divers et d’une grande beauté. 

Par Gebhard Sager
Photos : DRLa brocante était au programme de l’année 2017, elle qui a lieu tous les deux ans. La brocante, c’est à la fois un grand travail d’organisation – récolte des objets, stockage, mise en place et en valeur à l’occasion de l’événement, rangement – et une ambiance détendue. C’est aussi la rencontre d’une soixantaine de bénévoles motivés et d’amateurs d’objets divers.

Une belle aventure
Pour assurer le succès de cette nouvelle édition, un comité composé d’Hélène Lasser, Michèle Zumstein, Elisabeth Kneubühler, Jean-Paul Charles, Jean-Claude Farine et Gebhard Sager. Il était à pied d’œuvre sans relâche avec une assistance quotidienne de vingt à vingt-cinq bénévoles : une aide précieuse dans une ambiance bon enfant. Un merci sincère à chacun pour sa disponibilité et sa bonne humeur. La recette est destinée à l’aide de proximité pour des personnes dans le besoin.

Après trois marchés aux puces organisés dans le cadre de la kermesse de la Colombière, en 1982, 1986 et 1988, la première brocante a eu lieu en novembre 1991 dans la grande salle. L’aventure a recommencé tous les deux ans jusqu’en 2017 et en quatorze éditions, l’enthousiasme et le courage des bénévoles n’a pas faibli. Bravo et merci à chacun !

Notre-Dame de Compassion

Par Pascal Bovet
Photo : Jean-Claude Gadmer
L’histoire de Bulle, malgré les deux incendies qui ont endommagé la ville, a conservé avec soin la chapelle de Notre-Dame de Compassion, primitivement liée à l’hôpital, ce qui peut expliquer son nom. Son état actuel est tributaire de nombreuses transformations. Cependant, le maître-autel mérite l’attention et nous donne une image de la piété qu’on y pratiquait : une dévotion très marquée à Marie, entourée de nombreux saints et bienfaiteurs.

On voulait de belles choses pour Dieu – et pour la Vierge Marie. On a confié ce maître-autel à un artiste local et de valeur, Pierre Tardieu, qui termine l’œuvre de style baroque avec son équipe en 1696 et crée une série de statues entourant la Vierge Marie. Un siècle plus tard, au temps de la Révolution française, un autre artiste modifie partiellement l’ensemble. Le XXe siècle est représenté par des vitraux de Yoki.

Durant ces siècles, le service de la chapelle est confié aux capucins, charge qu’ils abandonnent en 2004, faute de disponibilité en personnel.

Les lieux se répartissaient en plusieurs propriétaires : la nef, le chœur, la sacristie, les logements à la bourgeoisie, à l’Etat et même au Vatican. Les choses ont été maintenant arrangées.

Après les dévotions parfois prolongées à Notre-Dame de Compassion, les pèlerins devaient se nourrir : pintes et commerces fleurirent sur la place du marché.

Le maître-autel de la chapelle de Notre-Dame de Compassion à Bulle.
Le maître-autel de la chapelle de Notre-Dame de Compassion à Bulle.

Chants à Marie

Voici quelques témoignages de chanteuses et chanteurs de nos chorales qui partagent leur ressenti par rapport au chant à Marie qui les touche tout particulièrement.

Le chant «Marie mère de l’espérance»

Les chants à Marie sont nombreux et variés. Certains, leur seule mélodie nous enchantent déjà, et d’autres, ce seront les paroles qui vont nous toucher…

J’aime particulièrement le chant « Marie mère de l’espérance » car il nous invite, à l’exemple de Marie, à nous mettre en marche à la suite de Jésus en mettant en pratique l’Evangile de façon concrète : être des témoins du Dieu Vivant, poser des actes de charité, annoncer la Bonne Nouvelle, apporter l’espérance, etc.

Catherine Roduit – La Cécilia, Fully

Le chant du «Magnificat».

Sans hésitation c’est le chant du « Magnificat ».

Au centre du grand retable de l’église de Martigny, une magnifique fresque montre la rencontre entre Marie et Elisabeth. C’est l’événement biblique de la Visitation. D’un côté, Elisabeth, sa tête légèrement inclinée en signe de respect, accueille sa cousine Marie. De l’autre Marie. Elle est accompagnée de deux jeunes filles. Leurs mains se rejoignent. Entre les deux femmes, l’artiste a peint un espace de lumière qui éclaire les visages. Deux femmes qui vont enfanter bientôt, deux mondes qui se rejoignent, le nouveau venant à la rencontre de l’ancien. Belle rencontre où la salutation d’Elisabeth reçoit la réponse prophétique de Marie, le Magnificat.

Le Magnificat de Marie, c’est la bonne nouvelle de la naissance du Christ, fils de Dieu, annoncée à Elisabeth et au monde. C’est comme un cri d’émerveillement devant l’action de Dieu.

Dans le chant du Magnificat chaque parole contient un sens profond. Marie se met au service des hommes avec humilité. Elle dit la joie de la foi : « Mon âme exalte le Seigneur… » Elle exprime ensuite son émerveillement devant la fidélité de Dieu à ses promesses, à son alliance : « Son amour s’étend d’âge en âge… » et elle nous révèle la prédilection de Dieu pour les pauvres, les petits : « Il élève les humbles, comble de biens les affamés… »

En bref, le Magnificat, qu’il soit chanté ou récité, est un modèle de prière pour les croyants. Une prière d’espérance où Dieu lui-même, par la bouche de Marie, nous redit sa fidélité et son amour pour toute l’humanité.

Daniel Lambiel – Chœur mixte Saint-Laurent, Riddes

Le chant «Regarde l’étoile»

J’ai choisi le chant « Regarde l’étoile » de la Commu-nauté de l’Emmanuel pour son énergie et ses magnifiques paroles.

Il m’évoque de beaux souvenirs comme je l’ai chanté pour la première fois aux soirées « Messes et after » car Marie est aussi présente là-bas…

Léna Dorsaz – Chœur des jeunes, Leytron-Riddes-Saillon

Le chant du «Je vous salue Marie»

Je vous salue Marie comblée de grâces, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus votre enfant est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu. Priez pour nous, pauvres pécheurs.
Maintenant et à l’heure de la mort. Amen. Alléluia.

Ce chant du « Je vous salue Marie » est la prière « passe-partout », utile pour toutes les situations de la vie : pour une demande, lors des moments de peine ou de joie, en action de grâces…

Nous la chantons « par cœur », elle semble répétitive. Elle pourrait être lassante, mais les nombreuses mélodies apprises enlèvent cette monotonie et ouvrent à une nouveauté renouvelée.

Monique Charvoz
Petit Chœur d’Ovronnaz, Leytron

Le chant «Une porte ouverte sur le ciel»

Une porte ouverte sur le ciel. Un bouquet de fleurs, un arc-en-ciel.

Une rose blanche qui sourit. Ô Merci Jésus de nous donner ta mère pour maman.

Celle qui accueille l’Esprit de Dieu, en lui donnant son cœur. Celle qui dit OUI baissant les yeux, servante du Seigneur.

Ce chant, « Une porte ouverte sur le ciel », résonne dans mon cœur depuis les années 90. Il évoque les nombreux pèlerinages à Lourdes, avec les jeunes, les adultes, malades ou bien portants, moments forts de prière et de partage vécus au pied de la Grotte de Massabielle. Les paroles me rappellent la vie toute simple de Marie, ajustée au projet de Dieu et m’invitent à la confiance et à l’espérance.

Véronique Denis – Petit Chœur d’Ovronnaz, Leytron

Le cantique l’«Ave Maria».

J’aime les cantiques dédiés à Marie mais, mon préféré, reste l’« Ave Maria ».

La salutation angélique indique quelle attitude nous devons avoir envers Marie, notre Mère.

« Je vous salue Marie » est bien plus qu’une simple parole, c’est une salutation pieuse et filiale envers la Mère de Dieu et notre Mère.

C’est elle que Dieu a choisie pour nous donner son Fils, « le Sauveur ».

Marie comblée de grâces, immaculée conception, la toute pure, elle est la demeure de Dieu et bénéficie d’une tendresse spéciale de la part du Père.

On ne peut pas dire ou chanter « Je vous salue Marie » sans être animés intérieurement des sentiments qui étaient ceux de la Vierge : joie, espérance et amour.

La vocation de Marie c’est de prier pour ses enfants, c’est d’être le chemin qui nous relie au Seigneur.

Il faut croire que dans chaque situation difficile, elle nous assiste et intercède pour nous auprès de son Fils.
« Sainte Marie, Mère de Dieu priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort ».

Germaine Roduit – La Laurentia, Saillon

Le chant «Couronnée d’étoiles».

Le chant à Marie que je préfère est « Couronnée d’étoiles ». Ce chant a été dès le début un coup de cœur. J’en aime à la fois la musique et les paroles.

La musique du refrain est très belle, assez calme. A quatre voix, chacun a une belle mélodie à mettre en valeur. Le couplet, lui, est plus rythmé, syncopé et joyeux. Puis il se termine en douceur pour repartir dans la mélodie envoûtante du refrain.

Les paroles sont inspirées de l’apocalypse, très poétiques et pleines d’espérance. Elles retracent les moments importants de la vie de Marie (naissance de Jésus, mort du Christ, Assomption et entrée au royaume des cieux).

Christine Rossier – Anima’cœur, Fully

Le chant du «Magnificat»

Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ;
Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

La rencontre entre Marie et Elisabeth a toujours suscité en moi un émerveillement !

Elle a provoqué cette explosion de Foi, de Louange, de Joie des retrouvailles qui a fait éclater en Marie son « MAGNIFICAT ».

La générosité de Marie à prendre la route pour venir en aide à sa cousine, âgée et enceinte, m’interpelle !

Elle nous invite au partage envers toute personne : jeune, malade, âgée ou souffrant de solitude, réfugiée…

De plus, ce chant du « Magnificat » nous l’avons souvent entonné, pèlerins que nous étions, sur les routes de Galilée, plus particulièrement à Nazareth sur les pas de Marie…

Au bout de trois mois, sa tâche accomplie, Marie, discrète, s’en retourna chez elle… MAGNIFICAT !

Marie-Gabrielle Crettenand – Chœur mixte Sainte-Cécile, Leytron

Quelle Eglise pour les jeunes

Par Pierre Moserpierre_moserEn quelques décennies, la pratique de la religion catholique est passée d’une foi banale, voire même contrainte, à une foi du désir. Participer à la grand messe du dimanche est aujourd’hui un choix.
Un choix d’autant plus personnel, que celui-ci n’est pas souvent public, eu égard aux railleries constantes de notre société athée et politiquement « correcte ». Et pourtant, nous sommes destinés, de par notre baptême, à témoigner de la bonne nouvelle. Par bonheur, l’Eglise d’aujourd’hui nous accompagne dans notre mission de prophète. Ou plutôt, c’est le dynamisme de notre Pape qui l’engage dans ce sens. L’initiative de son précédent synode avait déjà donné la parole aux familles, afin qu’elles s’expriment sur leur place dans cette Eglise. Aujourd’hui, c’est au tour des jeunes de faire entendre leurs voix, sur un thème qui les concerne très directement : les jeunes, la foi et le discernement vocationnel. Certains y verront un appel aux vocations, qui se font de plus en plus rares depuis quelques décennies, à savoir depuis la pratique d’une foi du désir. Personnellement, j’inverserais les rôles. Plutôt que de parler d’un manque
de vocations dû à la libéralisation de cette foi, je pencherais vers une libéralisation
de la foi due au manque de vocations.

Il nous faut donc persévérer dans cette voie : provoquer le désir. Pour ouvrir ce débat de la manière la plus large possible, le conseil de rédaction de votre journal a décidé d’ouvrir une nouvelle rubrique tout au long de l’actualité de ce synode. Une question sera posée chaque mois à un brochette de jeunes qui y répondront dans ces lignes. Histoire de faire partager à tous les préoccupations de notre jeunesse. Rendez-vous donc en page 5, chaque mois à partir d’aujourd’hui, et bonne lecture.

«Logements de secours» (LDS)

Texte et photo par l’Abbé Henri RoduitCe sont deux lieux d’accueil spécialement conçus pour des hommes qui doivent quitter leur domicile et chercher un autre logement pour des raisons de séparation ou divorce, de violence physique ou psychologique.

Les LDS proposent :
– un logement dans un lieu discret où ils peuvent se sentir en sécurité ;
– un accompagnement humain et, si besoin, spirituel ;
– des conseils juridiques et financiers, ainsi que diverses adresses utiles ;
– un lieu pour tester, si souhaité, une reprise de vie commune ;
– un lieu où se vit le secret professionnel ;
– un téléphone fixe : 027 306 29 54 ;
– un mobile : 079 624 89 40.

Les LDS veulent assurer la protection et la sécurité des résidents, leur permettre de clarifier leur situation et d’envisager les démarches futures.

Une situation financière précaire ne doit pas être un motif d’empêchement pour un séjour dans un LDS.

La durée de séjour variera en fonction des réalités vécues mais elle ne devrait pas aller au-delà de 3 mois.

Un mois supplémentaire avec le conjoint est possible, selon l’accord avec l’association. Les LDS ne font que l’accompagnement humain des résidents et leur rôle cesse quand le résident quitte le foyer.

Statues de Marie

Huit jours après la sainte Nativité de Notre Seigneur, la Liturgie de l’Eglise nous invite, le 1er janvier, à célébrer Sa Très Sainte Mère, Celle qui Lui a donné avec l’Esprit Saint Sa Sainte Substance humaine, corps et âme raisonnable, la plaçant ainsi dans l’orbite de la Paternité Divine.

Texte et photos par les membres de l’équipe de votre rédaction localeNombre de représentations de Marie se retrouvent dans nos paroisses. Saurez-vous, via les photos ci-après, déter­miner dans quelle paroisse et surtout à quel endroit se trouvent ces statues de Marie ?

Nous vous proposons d’essayer de trouver les réponses seul ou en groupe (profitez d’en discuter avec vos connaissances et amis des paroisses du secteur) avant de vérifier qu’elles correspondent bien à la réalité. A vos stylos ![thb_image lightbox= »true » image= »2916″][thb_image lightbox= »true » image= »2917″]

Solutions

Photos : Marie-Madeleine Bruchez, Laurence Buchard, Jean-Christophe Crettenand, Véronique Denis, Robert Zuber

1 Riddes – Statue de Marie Mère de Dieu à la cure de Riddes
2 Saillon – Statue de Marie dans la grotte sur le parvis de l’église
3 Fully – Statue de Marie à la chapelle de Mazembroz
4 Saxon – Statue de Notre-Dame de Lourdes à l’église de Saxon
5 Leytron – Statue de Notre-Dame de Fatima dans l’église de Leytron
6 Isérables – Statue de Notre-Dame de Lourdes dans le tunnel sous l’église
7 Riddes/Auddes – Statue de Notre-Dame du Sacré-Cœur à la chapelle d’Aude
8 Saillon – Statue de Marie de l’oratoire de Chante-Brise / Rive des Nombreux
9 Leytron/Ovronnaz – Statue de Marie Mère de Dieu à la chapelle d’Ovronnaz
10 Saillon – Statue de Marie dans l’église de Saillon
11 Fully – Statue de Marie au foyer Sœur Louise Bron
12 Riddes – Statue de Marie dans l’église de Riddes
13 Leytron – Statue de Notre-Dame du Sacré-Cœur à l’église de Leytron
14 Riddes – Statue de Marie à l’entrée de l’église de Riddes
15 Fully – Statue de Marie à la cure de Fully
16 Riddes – Statue de Notre-Dame de Lourdes devant la chapelle des Sœurs
17 Leytron/Montagnon – Statue de Notre-Dame de Lourdes à la chapelle de Montagnon

Marie, un regard plein de douceur

Il y a presque dix ans que la chapelle de Gland a accueilli la statue de la Vierge Marie: elle a été bénie à la Pentecôte 2008 par l’abbé Robert Akoury, puis amenée en procession après la messe et installée dans le chœur.

Par Françoise Merlo
Photo : Cecilia Nizzola, Brigitte BessetUn nombre croissant de paroissiens souhaitant retrouver la douceur et la force de la prière à Marie, quelques membres de la communauté ont proposé au conseil d’offrir une statue qui embellirait la chapelle. Cette offre acceptée avec enthousiasme, il ne restait plus qu’à trouver « celle qui ferait la joie de tous ».

Ce fut, pour le Conseil de communauté de l’époque, une belle occasion de promenade. Il s’est rendu au monastère Notre-Dame de la Gloire-Dieu, situé aux Voirons, sur la commune de Boëge, en France voisine. Site magnifique, en face du Mont-Blanc, propice au recueillement et choisi par la communauté des sœurs de Bethléem pour y vivre leur vocation.

Une Vierge de l’Annonciation
La communauté des sœurs propose l’artisanat des monastères de Bethléem et bien des statues et ornements de nos églises proviennent de ce lieu. La statue qui a quitté le monastère des Voirons pour venir réchauffer le chœur de notre chapelle est une Vierge de l’Annonciation. Elle a été choisie pour la tendresse de son sourire.

Sourire qui doit procurer la paix, car depuis son installation dans la chapelle, elle attire beaucoup de fidèles et la prière à Marie s’intensifie d’année en année.

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