La médaille de saint Benoît

« La piété populaire est un trésor pour l’Eglise », affirme le pape François. L’Essentiel décrypte cette année ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Regard sur la médaille de saint Benoît, qui remonte au Moyen-Age et est utilisée pour se protéger des embuches des démons.

Par Pascal Ortelli | Photos : DR

Prière à l’Enfant-Jésus

Avec la fête du saint Nom de Jésus et la fête de l’Epiphanie que nous célébrons au début de ce mois de janvier, l’Eglise nous invite à nous tourner vers l’Enfant-Jésus, à le contempler dans la crèche ou en les bras de sa sainte Mère, Marie, et à lui présenter nos hommages avec les Rois Mages.
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Etre à contre-courant… signe du temps ?

Par Fabienne Gigon, représentante de l’évêque à Genève | Photo : DR

Chère Lectrice, cher Lecteur, 

Il n’y a que les poissons morts qui vont dans le sens du courant.

Ce proverbe chinois, tel que je l’ai retenu, était à choix comme thème de dissertations lors de mon collège. Il fait corps avec moi depuis. Nul souvenir des arguments de mes thèse et antithèse de l’époque… pourtant l’interpellation demeure. Comment être « un vivant » dans notre monde ?

Je pense à ce passage énigmatique de l’évangile de Luc où Jésus « passant au milieu d’eux, allait son chemin » (Lc 4, 30). Il va littéralement à contre-courant de cette foule voulant le jeter en bas d’un escarpement. Quand et comment le Seigneur nous invite-t-il à l’imiter ?

Toujours dans l’association d’idées émerge cette injonction de la constitution pastorale Gaudium et Spes (« Joie et espoir », 1965, art. 4) « l’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée, à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. » Le discernement des signes des temps est demandé par Jésus lui-même (Mt 16, 2-3 ; Lc 12, 54-57) et les évangiles nous montrent le caractère subversif de la Bonne nouvelle, de la Parole de Dieu. 

En écho encore, cette formule de la célébration eucharistique juste avant la communion, prononcée par l’assemblée et le prêtre : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole, et je serai guéri ». Elles reprennent les paroles du soldat de l’évangile de Matthieu (Mt 8, 5-11) : l’humilité et la confiance de ce centurion romain ne sont-elles pas un exemple de contre-courant total ? Comment cette parole offerte par la liturgie, dimanche après dimanche, jour après jour, peut-elle nous fortifier à oser un contre-courant en examinant les signes du temps ?

En ce début d’année, je demande au Seigneur, pour son Eglise, le discernement, afin de participer à la lecture du temps présent et aller par les voies qu’Il souhaite, sans crainte de ne pas se conformer à « l’air du temps ». Je sollicite la grâce de sa Parole pour guérir tout ce qui empêche d’en être des témoins vivants et d’annoncer sa présence, son royaume déjà de ce monde.

Puisse-t-Il, en cette année qui s’ouvre devant nous, nous bénir et nous faire don de ses grâces afin de poser nos pas dans ceux du Christ qui nous précède. 

Meilleurs vœux pour vos proches et vous !

En librairie – janvier 2024

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Le management… selon Jésus
Florian Mantione – Hervé Ponsot

Qui a dit que, dans l’Evangile, il n’était question que de religion ? Incroyable mais vrai, c’est également un excellent manuel de management ! Voici le livre qu’il nous fallait pour réconcilier l’attaché-case avec l’encensoir, l’homme d’affaires et le prêtre. Le livre qui nous fait comprendre, à la relecture de la vie de Jésus, son rôle de leader et l’efficacité de son discours et de sa stratégie pour convertir le monde.

Editions du Cerf

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Ces idées chrétiennes qui ont bouleversé le monde
Jean-François Chemain

La vieille Europe, la chrétienté, est-elle en train de mourir après avoir rempli sa mission d’ensemencer le monde du christianisme ? On peut s’interroger sur la nécessité d’un tel pessimisme. L’Occident se trouve désormais au banc des accusés. A l’extérieur, on conteste son hégémonie, invoquant des griefs présents et passés. A l’intérieur, les uns, surenchérissant sur le monde, exigent qu’il fasse repentance de ce qu’il a été – conquérant, dominateur, homogénéisateur… tandis que d’autres, nostalgiques de la « chrétienté », lui font grief de ce qu’il ne serait plus assez « chrétien ». A l’heure du doute, Jean-François Chemain livre ici une réflexion puissante et originale sur les apports civilisationnels du christianisme et la légitimité de leur devenir.

Editions Artège

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Madeleine Delbrêl
Elisabeth de Lambilly

Madeleine Delbrêl, née dans une famille peu croyante, perd la foi à 15 ans. Elle rencontrera à nouveau le Christ grâce à des amis chrétiens et, à 20 ans, est « éblouie par Dieu », lors d’un passage en l’église Saint-Dominique de Paris. Sa conversion la pousse à s’engager dans le scoutisme puis à travailler comme assistante sociale auprès des plus pauvres, annonçant la Bonne Nouvelle de l’Evangile dans les banlieues rouges de la capitale. Avec des amies, elle fonde une communauté qui s’attache à rencontrer les gens où ils vivent, devenir leur ami, les recevoir chez soi, s’entraider. Une biographie qui se lit comme un roman, pour nourrir l’âme des jeunes et moins jeunes.

Editions Emmanuel Jeunesse

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Les plus beaux Récits de la Bible
Katleen Long Bostrom

Ce n’est pas toujours aisé d’initier les enfants à la Bible. Ce livre est l’outil idéal, car il narre, à l’aide d’une langue simple et de magnifiques images, 17 histoires fameuses tirées de l’Ancien et du Nouveau Testament.

Editions Bayard Soleil

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Une individualité catho-compatible

Marie-Laure Durand était invitée à Genève dans le cadre de la formation des agents pastoraux de l’ECR.

Aujourd’hui, le concept de gouvernance fait débat, aussi au sein de l’Eglise. Récemment de passage à Genève, la théologienne Marie-Laure Durand a proposé quelques pistes pour repenser la gouvernance en Eglise, à la lumière de la Bible, lors d’une conférence organisée par l’Eglise catholique à Genève (ECR). 

Marie-Laure Durand.

Texte et photos par Myriam Bettens

Depuis une cinquantaine d’années, la société a évolué d’une masse homogène vers une communauté d’individus. Cette émancipation change radicalement la dynamique du pouvoir et la façon de l’exercer. Elle soulève également de nombreuses questions et pose de nombreux défis à ceux qui étaient communément considérés comme la hiérarchie. A ce propos, Marie-Laure Durand souligne l’importance de la prise en compte des singularités de chaque individu pour « faire communauté ». Elle rappelle encore la « catho-compatibilité » de cette compréhension de l’individuation en revenant à la Bible. 

« La singularité est un processus anthropologiquement biblique, car il n’y a de révélation que dans une situation particulière de préoccupations ». Autrement dit, il n’y a de révélation dans la Bible qu’à partir de la singularité. « Lorsque les gens acceptent d’avoir leurs problèmes, leurs questionnements identitaires, alors la révélation peut avoir lieu. C’est parce que Moïse ne sait pas s’il est juif ou égyptien que Dieu se révèle à lui ». L’enseignante à l’Institut catholique de la Méditerranée (Marseille) estime qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur de cette singularité, « au contraire il faut s’appuyer dessus. La participation n’est jamais en contradiction avec la synodalité. Ce que l’Eglise a mis en mouvement n’est qu’un retour à la Tradition ». La théologienne a tenté de rassurer son auditoire sur la possibilité, malgré tout délicate, de gouverner des individus. Néanmoins, un changement de paradigme s’impose où la gouvernance ne serait plus un rapport de force entre imposant et subissant, mais l’adhésion entre un proposant et un acceptant. La construction de décisions demandera, certes, plus de temps et de patience, mais ouvrira une porte où l’opposition entre singularité et vivre-ensemble n’aurait plus lieu d’être. 

Toutefois, un participant à la conférence s’étonne des propositions de l’oratrice. « Les pistes que vous proposez sont déjà connues depuis le pape Léon XIII dans le Rerum Novarum. Pourquoi sont-elles restées confinées à un cercle très restreint ? ». Celle-ci répond que l’Eglise a fait des choix en préférant insister sur la Doctrine morale aux dépens de la Doctrine sociale, car « ces questions-là doivent être sous-tendues par des mises en œuvre pratiques en termes de gouvernance. Or, ce que l’on vivait dans la pratique risquait de contredire les concepts. » Face à ce constat, la théologienne propose de sortir d’un mode de pensée où transcendantalité rime encore trop souvent avec gouvernance, pour se tourner vers une vraie prise en compte de la communauté dans une manière de gouverner plus horizontale.

Le roi déçu… et déchu

Dans Le roi déçu : l’exercice compliqué de la gouvernance (Cerf, 2021), Marie-Laure Durand relit la parabole matthéenne de l’invitation à la noce (Mt 22, 1-14). Dans cette version, le roi veut fêter le mariage de son fils, or il ne se contente pas de lancer les invitations, mais force des inconnus à participer aux festivités et envoie même ses troupes exécuter les invités récalcitrants. L’auteure propose dans ce petit ouvrage (83 p.) une relecture de cette parabole sur le plan de la gouvernance des organisations et les dégâts causés par un exercice trop vertical du pouvoir. Celui-ci ne laissant aucunement la possibilité de s’exprimer librement et brise, de fait, tous les liens de confiance.

A la lumière du Christ, être chacun-e une étoile qui guide et éclaire les autres

« Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui» (Mt 2, 2), dirent les mages en arrivant chez le roi Hérode le Grand. Or, s’ils ont vu l’étoile c’est parce qu’ils se sont mis en quête active du moindre signe dans le ciel qu’ils avaient l’habitude de scruter.
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Réalisme et mesure

Par Paul H. Dembinski
Photo: cath.ch

L’activité financière au sens étroit du terme recouvre les transactions intertemporelles, celles qui font le pont entre aujourd’hui et demain à l’instar d’un crédit, d’un contrat d’assurance ou d’un investissement boursier ou immobilier. Dans chacun de ces cas, la somme payée ou reçue aujourd’hui est connue, alors que la valeur future de l’actif est incertaine. C’est la raison pour laquelle l’activité financière est parfois qualifiée, de manière imagée, de « commerce de promesses ». Ainsi, comme toute promesse, la finance repose sur la confiance. Sans confiance, pas de finance.

L’attitude chrétienne, en finance, exige de toutes les parties, comme préalable à la confiance, une bonne dose de prudence et de circonspection. Le vendeur de services doit faire attention à ne pas promettre plus qu’on ne peut raisonnablement attendre, alors que l’acheteur doit veiller à ne pas céder au chant des sirènes – aussi doux soit-il – et ne pas se dessaisir de son bon sens. Prudence et circonspection impliquent donc l’humilité et la capacité de renoncer à ce qui apparaît comme trop beau pour être vrai. En un mot – du réalisme et de la mesure. Tout un programme.

La Patronale de Collombey-le-Grand

Le dimanche le plus proche du 13 novembre, Collombey-le-Grand est en fête pour Notre-Dame des Sept Joies. Cette année encore, la chapelle était pleine des chanteurs du chœur mixte et paroissiens qui sont venus pour se réjouir avec la Vierge Marie. La fête s’est poursuivie toute la journée avec une brisolée sous l’abri bienvenu de la tente près du four. Merci au Fournil de rehausser la fête patronale de ce fraternel repas. Rencontre avec son président Marc Hauswirth qui nous raconte.
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«Mon aîné voulait devenir pape»

A travers cette nouvelle rubrique, partons à la rencontre des femmes et des hommes laïques engagés dans les diverses paroisses de Suisse romande. Fabienne Bingler, secrétaire/comptable de la paroisse francophone du Sacré-Cœur de Bâle, ouvre le chemin.

Par Nicolas Maury | Photo : DR

Quand on lui demande quelle est sa fonction, Fabienne Bingler répond du tac au tac : « Je ne fais pas seulement le secrétariat et la compta, mais m’occupe de plein de choses : l’ouverture de l’église, le rangement de la sacristie. Même la Putzfrau ! » Pour preuve, à l’heure de l’interview, elle bataille avec un chauffage récalcitrant…

L’emploi de la langue de Goethe ne doit rien au hasard. Son employeur est la Paroisse française du Sacré-Cœur de Bâle, qui compte près de 400 fidèles et trouve son origine dans l’exode de population de 1871 : « Souvent, des jeunes venus à Bâle pour échapper à l’enrôlement dans l’armée prussienne. Il y avait aussi des cheminots alsaciens, ainsi que des Jurassiens et des Valaisans voulant un enseignement religieux dans leur langue. »

Parfaitement bilingue, Fabienne se rappelle très bien la manière dont elle a été embauchée. « C’était deux ans après la naissance de mon premier garçon. Je cherchais un job et j’ai postulé. Etre catholique était un prérequis. Mais ce qui a fait la différence c’est ma souplesse professionnelle. » 

Avouant volontiers être croyante, son métier est, pour elle, un reflet de sa foi en Dieu. « J’ai essayé de la transmettre à mes enfants. Ma mère et moi leur apprenions à prier. Comme je travaillais pour la paroisse, nous allions peut-être un peu plus souvent à la messe que les autres. A l’époque, mon aîné voulait devenir pape. A l’école, quand il dessinait, il mettait des croix partout. Quand la maitresse lui a demandé pourquoi, il a expliqué que c’est parce que je travaillais dans une église. »

La Française d’origine ne dément pas avoir un caractère bien trempé. « Il faut parfois avoir de la patience avec les paroissiens qui pensent que, vu que nous travaillons pour l’Eglise, nous devons être là en permanence. Mon mari n’est pas ravi quand, le dimanche matin, nous sommes dérangés par un téléphone impromptu. Mais j’essaye d’être de bonne humeur et de montrer mes bons côtés. Même mon curé en est souvent étonné (rire) ! »

Fabienne Bingler, 55 ans, secrétaire et aide-comptable depuis mars 2006 à la paroisse française du Sacré-Cœur de Bâle. Maman de deux garçons de 19 et 13 ans.

Retrouvez l’ensemble des textes et des vidéos de la rubrique sur le site : https://presse.saint-augustin.ch/ecclesioscope/

L’engagement par le scoutisme

Des jeunes de divers cantons romands profitent de cet espace de liberté pour évoquer un sujet qui les intéresse. Rencontre avec le Valaisan Baptiste Clerc. 

Baptiste Clerc. 

Par Baptiste Clerc | Photo : DR

Cela fait déjà bien des années que le scoutisme a été fondé, mais le nombre de scouts dans le monde ne cesse de croître. Le secret ? Proposer des activités en plein air, mais aussi grandir dans la foi, prendre des responsabilités et se débrouiller face à la nature.

J’ai commencé le scoutisme à l’âge de huit ans, au sein du grand mouvement des Scouts d’Europe. Cette association est présente dans une vingtaine de pays et est reliée à l’Eglise catholique.

J’ai commencé mon chemin aux louveteaux, avec la toute première sizaine du Valais. Les louveteaux sont dans l’imaginaire du livre de la jungle. Puis, à l’âge de 11 ans, je suis monté chez les éclaireurs, dans la patrouille de la Mouette. Entouré de jeunes entre 12 et 17 ans, j’ai appris à écouter et à recevoir les conseils des autres pour pouvoir progresser.

Quelques mois après mon entrée, j’ai été invité à prononcer ma promesse. J’ai pu ensuite placer sur mon chapeau ma croix scoute. Nous la portons tous comme le Christ qui a aussi porté sa croix.

Après plusieurs années d’apprentissage, de rire, de constructions, de rassemblements, de jeux… j’ai succédé à mon ancien chef et j’ai accepté de prendre la tête de la patrouille pour la faire vivre et grandir toujours plus sous l’exemple et le chemin de mes prédécesseurs.

En étant chef et gardien d’une patrouille, on peut rencontrer quelques difficultés. Durant une grande marche, je méditais sur un texte de Baden Powell qui disait : « Le sel est âcre quand on le goûte à part ; mais c’est le parfait assaisonnement qui donne aux mets toute leur saveur. Ainsi, les difficultés sont-elles le sel de la vie. »

Pour chaque épreuve, problème, obstacle à passer, je me rappelle cette citation qui nous montre que pour grandir, il nous faut ce sel de vie, ces difficultés.

Oui, le scoutisme, c’est savoir sortir du confort, de la routine, mais surtout pouvoir se décharger des soucis de la ville, de grandir avec ses frères et d’établir le règne du Christ dans le monde qui nous entoure.

Jeunes bénévoles : des adolescents qui s’engagent en Eglise

Agés de 13 et 14 ans, Mathilde Buisson, Rosanna Micale, Rafaëla Pinto Martins et Timeo Rime se sont lancés dans la formation des Jeunes Bénévoles (JB, à prononcer à l’anglaise JiBi) organisée chaque automne par le Service Diocésain de la Jeunesse. De retour de ce week-end, ils répondent à nos questions.
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L’avenir des églises de Montbrelloz sera examiné

Une soixantaine de membres de la paroisse Saint-Laurent Estavayer ont participé le 11 octobre à Montet à une assemblée paroissiale extraordinaire, démarche obligatoire au début de chaque nouvelle législature. L’ordre du jour était léger. L’assemblée a notamment pris la décision de se pencher sur l’avenir des deux églises de Montbrelloz.
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L’énergie

Le soleil, source de l’énergie qui alimente notre planète.

Par Pierre Guillemin | Photo : DR

L’énergie désigne « la capacité à effectuer des transformations ». Toute action requiert de l’énergie : le fait de se déplacer, de se chauffer, de fabriquer des objets et même de vivre. L’énergie est là, dans notre quotidien. Mais qu’est-ce que l’énergie ?

L’énergie, en physique, est une propriété fondamentale de l’univers. Elle est définie comme l’aptitude ou la capacité à effectuer un travail ou à produire un changement dans un système. L’énergie se présente sous différentes formes et constitue un concept clé pour comprendre le comportement du monde physique. La chose la plus importante
à savoir sur l’énergie est la loi de conservation de l’énergie, qui stipule que l’énergie ne peut être ni créée ni détruite. C’est-à-dire que l’énergie totale d’un système fermé reste constante ; en d’autres termes, l’énergie ne peut ni disparaître ni naître et ne peut que passer d’une forme à une autre. Ce principe est l’un des concepts fondamentaux
de la physique.

Par exemple, lorsque nous soulevons un objet, nous transférons l’énergie de nos muscles à l’objet que nous manipulons.

Schématiquement, l’énergie apparaît sous les formes suivantes :
• l’énergie thermique, qui génère de la chaleur ;
• l’énergie électrique ou électro magnétique, qui fait circuler les particules – électrons – dans les fils électriques ;
• l’énergie mécanique, qui permet de déplacer des objets ;
• l’énergie chimique, qui lie les atomes dans les molécules ;
• l’énergie de rayonnement ou lumineuse, qui génère de la lumière ;
• l’énergie musculaire qui fait bouger les muscles.

Selon les dernières estimations des scientifiques, le début de la maîtrise des sources d’énergie par l’Homme remonte à 400’000 ans av. J-C. A l’époque, l’Homme apprend à maîtriser le feu (énergie thermique). Puis, plus tard, il démultiplie sa force en utilisant l’énergie fournie par des matériaux sous-tension (arc), il apprend à maîtriser le vent, l’eau conduisant à la création de moulins. Avec l’ère industrielle, l’Homme commence à exploiter des ressources fossiles (charbon, puis pétrole et gaz) et à développer des machines qui vont lui permettre de produire davantage et de meilleure qualité. 

Mais puisque nous avons besoin de tant d’énergie pour accomplir nos tâches quotidiennes, n’oublions pas les mots de saint Paul aux Ephésiens : « Puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. »

Deux nouveaux chevaliers de Saint-André

Lors de la messe de la patronale de la Saint-André, le dimanche 26 novembre, deux paroissiens ont été élevés au rang de « chevaliers de Saint-André » en raison de leur engagement au service de la communauté paroissiale de Muraz. Il s’agit de Simone Genolet et Bernard Fournier. Petite présentation.
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Cugy: un nouvel élan pour la Confrérie Saint Eloi

Les membres de la Confrérie Saint Eloi de Cugy ont connu un jour de liesse en ce dimanche du 15 octobre puisqu’elle a marqué le centenaire de son drapeau en faisant bénir une nouvelle bannière. Organisme qui date du Moyen-Age, cette confrérie s’est donné un nouveau gouverneur et remet sa devise – « Fais ce que dois » – à l’ordre du jour.
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Saints par fidélité à «leur» pays

Début 2018, le diocèse d’Alger a engagé un processus de béatification englobant les 19 martyrs de la guerre civile algérienne, indissociables les uns des autres, en un signe de témoignage de foi commun. Le 8 décembre de cette même année, l’Algérie a célébré la première béatification en pays majoritairement musulman.

Par Myriam Bettens | Photo : cath.ch/Bernard Hallet

La décennie noire débute en 1991 en Algérie. Le gouvernement vient d’annuler les élections législatives durant lesquelles les résultats du Front islamique du salut (FIS) laissent clairement augurer une victoire et le risque de la mise en place d’une république islamique. Une guérilla islamiste émerge alors rapidement et dirige ses attaques contre les civils. 

L’Eglise catholique algérienne n’est pas épargnée. Composée essentiellement de catholiques non autochtones, elle devient la cible de groupes terroristes. Même menacés, ces religieux ne souhaitent pas quitter le pays. Ils se sentent « Algériens » et refusent d’abandonner « leur » peuple. Entre 1994 et 1996, dix-neuf religieux, dont Mgr Claverie et les tragiquement célèbres moines de Tibhirine, paient de leur vie cet attachement indissoluble. 

Signe riche de sens

Ils sont reconnus martyrs par le pape François le 26 janvier 2018, ce qui conduit à leur béatification le 8 décembre de la même année en la chapelle de Santa Cruz à Oran. Le lieu de cette célébration n’a pas été laissé au hasard. Pierre Claverie, alors évêque d’Oran, a été tué dans la nuit du 1er août 1996 par une bombe placée contre la porte de l’évêché. Son chauffeur, un jeune musulman de Sidi Bel Abbès, Mohamed Bouchikhi, était allé le chercher à l’aéroport cette nuit-là. Les deux hommes sont morts ensemble. « Ce signe du sang mêlé est riche de sens et le choix de la ville d’Oran est là pour le signifier », révélait l’évêque d’Oran en poste en 2018 au quotidien El Watan. 

Cette béatification, en terres majoritairement musulmanes, aurait pu être perçue comme la mise en avant par l’Eglise de « ses » martyrs au détriment des nombreuses autres victimes. Or l’accueil a été très positif, autant par la presse que par les autorités civiles et religieuses algériennes. Le matin même, la Grande mosquée d’Oran avait rendu hommage aux bienheureux et aux cent quatorze imams qui se sont élevés contre le terrorisme, en un témoignage de communion interreligieuse.

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