En librairie – juillet-août 2017

Par Claude Jenny

A lire

cher-pape-francois_1«Cher Pape François»

Un livre différent de et sur le pape François : il répond aux lettres qu’il a reçues d’enfants du monde entier. Un livre bienvenu tant pour les enfants que pour les adultes. A partir de 7 ans.

Editions Mame

Acheter pour 25.40 CHFcouv_abandonUne nouvelle collection: «Itinéraire spirituel»

« La vie de certains témoins de la foi résonne comme une invita-tion à faire connaissance. Découvrir leur voie spirituelle permet de comprendre leur vie. » C’est ainsi que les Editions Artège présentent une nouvelle collection, « Itinéraire spirituel », qui comptera 40 titres. Les deux premiers sont consacrés à Maximilien Kolbe, un père franciscain polonais à l’itinéraire étonnant et qui est mort dans le camp d’Auschwitz. Il a été canonisé en 1983 par Jean-Paul II. Le deuxième titre porte sur «L’amour avec Louis et Zélie Martin», les parents de Thérèse de Lisieux, canonisés par le pape François en 2015.

Editions Artège – sorties début juin

Acheter pour 7.60 CHF«Une expérience de spiritualité chrétienne»

Ce religieux à la réflexion profonde, après avoir été proche de nombreux Romands au travers de ses divers ministères, mène depuis 2003 presque une vie d’ermite dans sa petite maison jouxtant le monastère des dominicaines à Estavayer-le-Lac dont il est l’aumônier. Dans son dernier livre, « Une expérience de spiritualité chrétienne – La joie de croire », Frère Bernard Bonvin nous fait partager ce qui lui est offert comme vie privilégiée au sein d’une communauté de moniales. Ses homélies de la messe du dimanche au monastère sont également très appréciées et peuvent être consultées sur le site www.moniales-op.ch

Editions Saint-Augustin

Acheter pour 23.00 CHF«Marie des Vallées»

Après les Vierges Marie du canton de Fribourg, le journaliste Manuel Girardin a poursuivi ses pérégrinations en Valais pour réaliser 900 clichés de la Vierge, du Bouveret à Gletsch. Le livre « Marie des Vallées. En terre valaisanne » est un condensé de 165 images. Ce qui fait dire à l’auteur que, en Valais, la Vierge est partout.

Editions Cadédita

Acheter pour 35.00 CHF«Les mystères de la vie éternelle»

Un livre qui veut répondre à tous ceux qui se posent plein de questions sur tout ce qui se passe après la vie sur terre. Le père Jean-Marc Brot explore et expose les réponses de la révélation chrétienne « en parcourant les mystères du temps et de l’éternité, de la mort et de son au-delà (enfer, purgatoire, paradis) ».

Editions Artège – sortie début juin

Acheter pour 25.20 CHF

Infos

Ouvrages disponibles notamment dans les librairies Saint-Augustin de Saint-Maurice (avenue de la Gare, tél. +41 24 486 05 50, librairievs@staugustin.ch) ou de Fribourg (rue de Lausanne 88, +41 26 322 36 82, librairiefr@staugustin.ch)

La catéchèse, pour en finir

PAR BRUNO SARTORETTI, RESPONSABLE DE LA CATÉCHÈSE DU SECTEUR
MEMBRE DE LA COMMISSION DIOCÉSAINE DE CATÉCHÈSE PAROISSIALE
PHOTOS: LAURENCE BUCHARD, CHRISTOPHE BRUCHEZ
La catéchèse sacramentelle
Les sacrements ne sont pas des buts, des lignes d’arrivée ou des sceaux qui font de nous des libérés des obligations des membres de l’Eglise. Tout au contraire, les sacrements sont des portes ouvertes sur la nouveauté, des poteaux indicateurs sur la route du croyant, des remontants qui vivifient notre chemin à la rencontre du Christ. Les sacrements sont des cadeaux de Dieu, à nous de les ouvrir !

Nous savons que certains sacrements sont renouvelables (eucharistie, pardon, onction des malades) et d’autres non (baptême, confirmation, mariage, ordre). Chacun de ces sacrements nous donne une force, une grâce, liée à la demande. Ainsi, si je demande le pardon, la grâce reçue sera celle d’accueillir le pardon de Dieu et de pardonner aux autres, mais pas d’être en communion avec l’Eglise, car cela relève du sacrement de l’Eucharistie. Pour être enfant de Dieu (baptême) et affirmer notre foi (confirmation), une seule manifestation sacramentelle est nécessaire, mais elle influe sur toute ma vie et, jour après jour, je suis à tout jamais chrétien et croyant. Là encore, c’est l’ensemble des sacrements qui fait de nous des enfants de Dieu et une communauté, l’Eglise. Et si certains sacrements sont renouvelables, c’est pour mieux rencontrer le Christ et pour mieux vivre de Sa Parole ; pour comprendre l’importance de la relation intime que chacun de nous a avec le Christ pour en rayonner dans l’humanité.

Notre évêque nous donne les directives pour mener à bien le sens et le but des sacrements. Pour cela, avec la commission de catéchèse du diocèse, il a choisi des moyens communs. Le choix des documents s’est porté sur la collection « Et qui donc est Dieu ? » des éditions Bayard, car ils sont adaptés à nos besoins. Ces outils catéchétiques sont désormais les documents officiels pour harmoniser notre pratique catéchétique sur le plan diocésain.

Ce cheminement met en œuvre la pédagogie du désir qui cherche à rendre l’enfant acteur de sa vie de croyant. Il permet une expression personnelle, originale, laissant la place à la surprise et offre un espace de discernement et de relecture.

L’itinéraire a sa source dans la Parole de Dieu et s’enracine dans le mystère pascal. L’action catéchétique se vit dans la dimension ecclésiale et communautaire, notamment par des propositions de célébrations avec la communauté.

Le livret de l’enfant propose un chemin de foi à l’enfant, avec de nombreuses portes d’entrée dans le module, à partir des textes bibliques, de l’observation d’œuvres d’art.

Tout au long des 4 étapes, l’enfant est invité à s’approprier ce qu’il découvre. Il pose ainsi des jalons en complétant son livre personnel. Comme une surprise à la fin de chaque livret, des pochettes déploient les trésors de leurs contenus : mini-livres, cartes Prière, bricolage, grande BD… Elles servent de support aux animations proposées.

La famille est associée à cette démarche : des cartes de prières, des jeux permettent à l’enfant et sa famille de prolonger les réflexions faites au fil des rencontres. Des rencontres spécifiques sont également proposées aux parents et familles.

L’évêque a également décidé que les sacrements d’initiation soient donnés dans l’enfance. C’est pour cela que les enfants :

– De 4H se préparent et reçoivent le sacrement du Pardon

– De 5H se préparent et reçoivent le sacrement de l’Eucharistie

– De 7H se préparent au sacrement de la Confirmation

– De 8H se préparent et reçoivent le sacrement de la Confirmation. (octobre-novembre)

Pour la préparation, chaque enfant participe à quatre rencontres selon les documents du diocèse et à une journée entière (retraite) avec les catéchistes de la paroisse. Nous comptons sur le soutien et l’accompagnement des familles pour ce cheminement vers les sacrements. Nous tenons à préciser que seul un sacrement par année peut être reçu et que cette démarche est le minimum requis. Il est donc bien de prolonger ce chemin avec la catéchèse intergénérationnelle et la catéchèse de cheminement.

Pour finir
Beaucoup de chemins, beaucoup de possibilités, beaucoup d’implications…

Peut-être trop ?

Mais si Dieu est mon ami intime,

J’y tiens… beaucoup !

Pourquoi?

Pourquoi ce sacrement? Qu’est-ce que ça t’apporte? Deux exemples de questions posées à diverses personnes de notre secteur qui viennent de recevoir ou qui s’apprêtent à recevoir un sacrement…

PAR LAURENCE BUCHARD, ISABELLE GENIN, OLIVIA JOBIN, GENEVIèVE THURRE
PHOTOS : CHRISTOPHE BRUCHEZ, LAURENCE BUCHARD
Le jour de la première communion à Saxon, à l’heure de l’apéritif, nous sommes partis à la rencontre des premières communiantes et des premiers communiants du jour afin de recueillir leurs émotions…

Barthélémy : « Je ressens que c’est un moment qu’on n’aura pas tous les jours dans la vie. Donc je suis très très content de passer ma première communion. »

Fanny : « Je me sens plutôt bien parce que c’était cool. C’était un grand plaisir de faire la communion. C’était un petit peu stressant quand on a pris l’hostie. »

Raquel : « Aujourd’hui je suis contente d’avoir fait ma première communion. Je suis heureuse et il y a toute ma famille qui est ici. Au moment de prendre l’hostie, c’était un moment heureux, joyeux aussi. »

Romain : « Je suis heureux, joyeux. J’aime bien l’église et prier. »

Jérémy : « Je me sens mieux. Jésus est dans mon cœur. »

Geneviève (une maman) : « C’est très émouvant parce qu’il y a un investissement des enfants sur plusieurs mois et ils sont vraiment… C’est difficile à expliquer ce qu’ils ressentent… Ils sont super fiers, ils sont super heureux et nous on est touchés en plein cœur. »

Les communiants autour de l’autel ; tous à une même table (Saxon 2017).
Les communiants autour de l’autel ; tous à une même table (Saxon 2017).

Par Isabelle, baptisée à 36 ans

Pourquoi le faire ?
Depuis toute petite, j’ai ressenti la présence de Dieu à mes côtés. J’ai décidé de demander le baptême pour me rapprocher de Lui et pour confirmer ma foi.

Qu’est-ce qui change ?
Le baptême m’aide à vivre pleinement ma foi et à être reconnue comme enfant de Dieu. Cela m’apporte plus de joie de vivre en sachant que j’appartiens à Dieu. Je chemine ainsi vers la clarté, le bien et la Lumière.
Par Olivia, Maman de Noé et Tom (jeunes enfants)

Pourquoi le faire ?
Le baptême a été un choix de la maman.

Qu’est-ce qui a changé ?
Noé : « A présent je fais partie de la famille de Dieu et j’en suis très content. »

Tom n’a pas su répondre et il est difficile pour les parents de l’aider à le faire ; ils sont encore petits pour se rendre compte de ce genre de chose.

Loïs et Mathieu, deux futurs confirmands.
Loïs et Mathieu, deux futurs confirmands.

Pourquoi fais-tu la confirmation ?
Loïs : « Pour pouvoir continuer mon chemin vers Dieu et pour avoir du bon temps entre copains. »

Mathieu : « Pour continuer notre chemin vers Dieu, pour mieux comprendre Dieu de façon plus ludique. »

Et qu’est-ce que ça t’apporte ?
Loïs : « De nouveaux amis, bientôt un nouveau parrain et ça me permet de confirmer le choix qu’ont fait mes parents lors de mon baptême. »

Mathieu : « Une meilleure connaissance de Dieu mais aussi d’avoir de nouvelles connaissances. »

Un don

PAR JEAN-CHRISTOPHE CRETTENAND
PHOTO: CHRISTOPHE BRUCHEZLorsqu’il est question des sacrements, ces dernières années, dans nos paroisses, c’est très rapidement vers la question de l’âge de la confirmation que les discussions se concentrent.

« Ah, mais pourquoi ils ont changé ça, c’était bien comme on faisait avant ! » « Maintenant ils reviennent en arrière, bravo ! »…

En tant que membre d’un Conseil de communauté et de plus en plus en tant que père de famille, je me dis que ce « ils », c’est nous, c’est moi. C’est à chacun d’entre nous d’être actifs, d’être acteurs pour que nos enfants, pour que nos frères et sœurs, puissent recevoir ce don de Dieu qu’est le sacrement. En effet, n’oublions pas que chaque sacrement est non pas un dû, mais bel et bien un don.

Parfois je me dis « Avançons, faisons avec ce que l’on a et arrêtons de remettre en cause ce qu’on nous propose. » Cependant, force est d’admettre que le fait même de discuter, de remettre en question la voie tracée, c’est déjà être acteur. C’est déjà montrer que l’on est touché par un sujet et que l’on n’en est pas totalement détaché, malgré ce qu’on prétend parfois. Du coup, ça me remplit d’espoir, ça m’aide à avancer avec le sourire aux lèvres.

Les divers sujets du présent numéro de votre Essentiel, où la jeunesse est à l’honneur, ne peuvent, eux aussi, qu’amener un supplément bienfaisant de chaleur au fond de nos cœurs…

Bienvenue à l’abbé Passera

En février, nous apprenions que l’abbé Pascal Desthieux allait quitter la paroisse cet été pour se consacrer entièrement à sa mission de Vicaire épiscopal pour le canton de Genève. Pour lui succéder, Mgr Charles Morerod nomme dès le 1er septembre 2017 l’abbé Marc-Louis Passera, qui rejoindra l’Equipe pastorale de l’Unité Pastorale Champel / Eaux-Vives, dont l’abbé Thierry Fouet sera le nouveau curé modérateur.

L’abbé Passera est déjà bien connu à Saint-Joseph, puisqu’il y a été ordonné prêtre en octobre 1988 et y a été séminariste, diacre et vicaire pendant cinq ans. Il a ensuite été vicaire à Renens, puis curé de Belfaux. Il est curé de Chêne-Bourg/Thônex depuis 2010.

L’abbé Joël Akagbo reprendra la responsabilité de la paroisse Saint-François et Saint-Pierre de Chêne-Bourg / Thônex et déménagera cet été.

La messe d’installation et d’accueil de l’abbé Passera aura lieu le dimanche 17 septembre à 11h à Saint-Joseph.

The Holy Abodes of the Russian Soul

Les Saintes Demeures de l’âme russe

russe-webObjet d’exception, cet ouvrage sur les monastères rattachés au Patriarcat de Moscou présente le travail photographique réalisé par Charles Xelot, avec le soutien de la Fondation Neva. Jeune photographe de talent, Charles Xelot s’est immergé durant deux ans et au cours de 24 voyages dans la vie monastique, afin de s’imprégner au mieux de l’atmosphère si particulière qui y règne et d’en restituer des images empreintes d’authenticité et de spiritualité. De l’archipel de Valaam, sur le lac Ladoga en Carélie, à l’Ukraine, la Grèce et Israël, le photographe a parcouru ces territoires dans des conditions parfois extrêmes, à la découverte de la vie monastique orthodoxe russe et de ses architectures multiples.

Né de la rencontre entre Charles Xelot et la Fondation Neva, Genève, le projet initial a pris une ampleur insoupçonnée tant la richesse du sujet poussait le photographe à explorer toujours plus loin. A chaque étape, la fondation a été à ses côtés pour orienter, conseiller et soutenir la réalisation de ce travail minutieux et passionné. Une fois les images réunies, la fondation s’est donné pour mission de les publier dans un livre d’une qualité exceptionnelle rendant hommage au magnifique travail du photographe.

Les Saintes Demeures de l’Ame Russe est un voyage captivant au cœur de l’orthodoxie actuelle russe, mêlant aspects spirituels, pratiques ou académiques et historiques. La mise en page chronologique par date de création des monastères est enrichie de textes écrits par des ecclésiastiques et des spécialistes. On parcourt ainsi l’histoire de l’orthodoxie russe, de Kiev à Solovki et jusqu’aux sources du mont Athos.

L’auteur
Né en 1985, Charles Xelot vit et travaille à Saint-Pétersbourg, en Russie. D’abord biologiste, il a réorienté son parcours vers la photographie.

Diplômé de l’école d’art Image ouverte en 2009, il est aujourd’hui représenté par la galerie Maison Dumas à Megève et Cimaise à Genève.

Son travail sur les monastères orthodoxes russes est son second réalisé en Russie. Il y a consacré plusieurs mois, transformant ses images en véritables tableaux baroques ou humanistes.

Les fabricants
Guillaume Hugonnard assure depuis 2006 le design, la conception et les maquettes graphiques dans un souci constant de cohérence entre fond et forme. Grâce à l’étroite collaboration avec le photographe Charles Xelot, au soutien de la Fondation Neva (Genève) et au savoir-faire de précieux fournisseurs (photograveur, papetiers, imprimeurs, façonniers), ils ont relevé le challenge avec enthousiasme de cette réalisation dédiée à la richesse du patrimoine orthodoxe russe.

Fondateur de l’atelier graphique Ekidna à Chambéry (F), Samuel Ferrari supervise la création et le suivi de fabrication des projets d’édition porté par son amour de l’imprimerie, du papier et de la matière.

Brigitte Trichet est responsable de la fabrication des éditions Le Cherche Midi.

Le sponsor
Le cœur de la mission de Neva Fondation Timtchenko, Genève, est de restaurer les liens historiques unissant la Suisse et la Russie, pays qui partagent de nombreuses valeurs communes et une même culture classique.

En initiant ou en soutenant des projets valorisant l’excellence, elle contribue à promouvoir la diversité de la culture russe auprès du public suisse, permet de multiplier les échanges entre les deux pays et encourage leur rapprochement.

Le livre est également publié en russe. Editions Le Cherche Midi

La fête de la communion

Comme chaque année de nombreux enfants de nos paroisses ont suivi l’année de catéchèse qui conduit à la communion. Rappelons-nous qu’il s’agit d’un des trois sacrements de l’initiation chrétienne. «La célébration de l’Eucharistie est
le cœur de la communion chrétienne.»
(CEC n° 1325) Nous souhaitons vivement que ces enfants puissent être vraiment initiés à recevoir régulièrement leur Seigneur et Sauveur dans la communion eucharistique.

Photos : Bertrand De Peyer

Sainte-Thérèse, samedi 20 mai

Corleone Alice Maria, De Beaupuy Anselme, Durand Paula, Koelliker Clémence, Menardi Matteo, Morend Elisa, Mufraggi Léa, Arnett Azar Oscar, Centi Adriano Roméo, Dunn Moira Louise, Frommherz Nolan, Napolillo Ilénia, Rosati Anne-Charlotte, Texeira Rodrigues Diogo, Trindade Diogo.
Corleone Alice Maria, De Beaupuy Anselme, Durand Paula, Koelliker Clémence, Menardi Matteo, Morend Elisa, Mufraggi Léa, Arnett Azar Oscar, Centi Adriano Roméo, Dunn Moira Louise, Frommherz Nolan, Napolillo Ilénia, Rosati Anne-Charlotte, Texeira Rodrigues Diogo, Trindade Diogo. 

Saint-Joseph, dimanche 21 mai

Abarca Bria Martina, Beetham Cosme, Boaretto Noa, Bourgeot Clarisse, Bourgeot Constance, Cattaneo Maeva, Charbonnet Arthur, Dagostino Lucca, Delbecq Mathis, Felix-Faure Paul, Gomez Alexia, Heurtier Raphaël, Jude Ravindrakumar Darren, Lanza De Cristoforis Emanuele, Merieux Oscar, Muller Ilénia, Rubido Amélie, Schwartz Alexandra, Selvatico Manon, Tanneau-Jallet Margaïd.
Abarca Bria Martina, Beetham Cosme, Boaretto Noa, Bourgeot Clarisse, Bourgeot Constance, Cattaneo Maeva, Charbonnet Arthur, Dagostino Lucca, Delbecq Mathis, Felix-Faure Paul, Gomez Alexia, Heurtier Raphaël, Jude Ravindrakumar Darren, Lanza De Cristoforis Emanuele, Merieux Oscar, Muller Ilénia, Rubido Amélie, Schwartz Alexandra, Selvatico Manon, Tanneau-Jallet Margaïd.

Saint-Paul, dimanche 21 mai

Bernard Amaury, Buhler Benjamin, Capelli Andrea, Daali Livia, De Oliveira Fabiana, Dolle Adrien, Guntern Clara, Hairer Loïc, Hubin Antoine, Hussain Giulia, Lapham Peter, Leschallier de Lisle Béryle, Schlach Samuel, Sonderegger Paul, Varetz Gaëtane, Wilcke Julian, Zannidakis Cassandra.
Bernard Amaury, Buhler Benjamin, Capelli Andrea, Daali Livia, De Oliveira Fabiana, Dolle Adrien, Guntern Clara, Hairer Loïc, Hubin Antoine, Hussain Giulia, Lapham Peter, Leschallier de Lisle Béryle, Schlach Samuel, Sonderegger Paul, Varetz Gaëtane, Wilcke Julian, Zannidakis Cassandra.

Saint-Pierre et Saint-François de Sales, dimanche 4 juin

Allegra Alessandra, Albuquerque Neves Ema, Berglund Oscar, Betrisey Noémie, Beytrison Bruce, Cardoso Tiago, Casa Esteban, Caseiro Fontinha Daniel, Challande Antoine, Chaves De Cunha Anna, Costa Martins Alessia, Crettenand Samuel, Crettenand Leila, Da Costa Silva Dylan, Da Mota Théo, Da Rocha Rodrigues Marina, De Oliveira Lopes Leticia, Dimaano Jean-Pierre, Dos Reis Antunes Olivia, Dos Reis Da Silva David, Fernandes Valter, Garcia Rocio, Garanito Teixeira Rodrigo, Geuggis Ethan, Juvet Isaline, Lai Giscome Anya, Lopes Amoroso Leonardo, Macheda Antoine, Noya Botelho Carlos André, Page Meluine, Pasquier Carla, Patrucio Dos Santos Flavio, Pereira Soares Matteo, Pittala Eloïse, Quinodoz Tylian, Reinmann Paloma, Trad Laetitia.
Allegra Alessandra, Albuquerque Neves Ema, Berglund Oscar, Betrisey Noémie, Beytrison Bruce, Cardoso Tiago, Casa Esteban, Caseiro Fontinha Daniel, Challande Antoine, Chaves De Cunha Anna, Costa Martins Alessia, Crettenand Samuel, Crettenand Leila, Da Costa Silva Dylan, Da Mota Théo, Da Rocha Rodrigues Marina, De Oliveira Lopes Leticia, Dimaano Jean-Pierre, Dos Reis Antunes Olivia, Dos Reis Da Silva David, Fernandes Valter, Garcia Rocio, Garanito Teixeira Rodrigo, Geuggis Ethan, Juvet Isaline, Lai Giscome Anya, Lopes Amoroso Leonardo, Macheda Antoine, Noya Botelho Carlos André, Page Meluine, Pasquier Carla, Patrucio Dos Santos Flavio, Pereira Soares Matteo, Pittala Eloïse, Quinodoz Tylian, Reinmann Paloma, Trad Laetitia.

La confirmation

Par François Perroset et Frédéric Monnin
Photo : Bertrand de peyerDans l’UP Champel / Eaux-Vives, nous avons eu la joie de vivre la célébration de la confirmation le 30 avril dernier. 28 jeunes de nos paroisses, âgés de 16 à 19 ans, ont reçu l’onction des mains de Mgr Pierre Farine. Célébration d’autant plus belle et exceptionnelle qu’elle n’a lieu que tous les 2 ans. On serait en droit de se demander les raisons d’une telle différence d’âge. Il se trouve qu’à Genève, l’itinéraire vers le sacrement de la confirmation a toujours été proposé aux jeunes après leur scolarité dite obligatoire. Le groupe est donc constitué de « grands jeunes »

Pour Gabriel « faire la confirmation c’est bien ! Et le parcours de 2 ans était bien organisé, avec des rencontres et des débats ».

En 2014, Mgr Charles Morerod a donné des directives pour la confirmation, proposées par la Commission diocésaine de la catéchèse (CDC). Dans ce document on lit entre autres qu’il est important « d’accueillir et d’entendre toute demande d’une personne qui désire recevoir le sacrement de la confirmation, à tous les moments de la vie sans privilégier un âge particulier ». Il s’agit là de décloisonner la réception d’un sacrement lié à un degré scolaire.

Le nouveau parcours propose de vivre une catéchèse de type catéchuménal « parce qu’il adopte une manière particulière de conduire les personnes : il permet déjà de vivre d’un sacrement tout au long du chemin qui conduit à sa célébration ». Et finalement les confirmands ne doivent pas vivre en marge de la communauté paroissiale ; au contraire, ils sont « accompagnés par une communauté de croyants : la communauté locale, des accompagnants, des aînés dans la foi, les parrains et marraines et les familles », car comme le dit notre évêque « cet accompagnement favorise une vie priante et célébrante en Eglise ».

Elisa et Carlos ont reçu la confirmation à St-Paul il y a deux ou trois ans. Ils se montrent reconnaissants envers une Eglise qui les accueille davantage comme des jeunes au seuil de l’âge adulte plutôt que comme des adolescents qui arrivent au terme de l’enfance. Et la différence, à cet âge-là, ça compte !

« J’ai suivi le parcours à St-Paul, de 14 à 16 ans. Avoir entrepris ce chemin à cette période m’a permis de réaliser l’importance de m’engager pleinement dans la vie chrétienne. Depuis ma confirmation, ma foi dans le Seigneur n’a cessé de grandir ; j’accorde une place bien plus importante à Dieu que précédemment, et je suis plus engagé dans la communauté (JMJ, veillées de prières de Taizé, création d’un groupe de jeunes. » Carlos

« 16-17 ans, c’est le moment où notre identité se cristallise. C’est l’âge où l’on essaie de savoir sur quoi on veut être comme les autres, ou au contraire unique… Bref, le moment idéal pour reprendre son chemin vers Dieu, et aussi pour réaliser à quel point il nous rend meilleurs. C’est un trésor que d’avoir un tel Ami, qui nous aime, nous pardonne, nous montre comment devenir la meilleure version de nous-mêmes. Pour moi, une des plus belles choses de la confirmation a été d’être entourée de gens drôles, actifs, motivants et pleins d’amour ! Cela m’a rendue exigeante, envers moi-même, et aussi envers ceux qui m’entourent. » Elisa

L’été: saison privilégiée pour la musique et ses fêtes…

Par Thierry FouetPendant que les théologiens cherchaient à mettre Jésus en formules, Jésus est passé par le chemin des pauvres, par la petite porte de derrière, celle qui donne sur le jardin de la musique. Le chemin de la respiration et des battements de cœur. Alors n’ayez plus peur ! Ne restez plus raides et engoncés. Pour dire Jésus on n’est pas obligé de prendre des airs de professeur. On ne dit pas seulement Jésus avec ce que l’on sait, mais aussi avec ce que l’on sent et ressent. On n’a pas forcément besoin d’ennui pour dire Jésus. Ce dernier n’est pas seulement une réponse, des livres, des thèses, des concepts, Jésus c’est aussi une célébration. Il y a le psaume qui traverse les déserts et soulève les montagnes, le chant qui dit « je t’aime » comme un bouquet de fleurs… l’hymne qui allume l’adoration et grandit l’homme… Le peuple qui chante en chœur et qui du coup devient un peuple communiant ses voix et son souffle afin de communier les cœurs… ce chant qui me réveille et me rend mes racines, ce chant qui m’emmène au plus profond, au plus creux de moi et me met les pieds dans les pas du peuple de Dieu…

Alors aujourd’hui, ne laissez pas seulement la musique et ses fêtes se réfugier au fond des bistrots, au coin des rues, sous les granges et au fond des cours. Ouvrez, ouvrez en grand les portes de l’église mais surtout le cœur des chrétiens. La musique dit les cœurs amoureux, les cœurs battants : pourquoi faudrait-il interdire aux chrétiens d’être amoureux de Dieu ? Pourquoi faudrait-il les empêcher de se retrouver fraternels en chanson ? Pourquoi faudrait-il que les chrétiens laissent la musique et ses fêtes à la porte de leur église ? Comme si chaque messe, chaque liturgie, chaque célébration, chaque prière n’étaient pas chaque fois une fête en musique ?

Un âge pour confirmer?

Par Pascal Bovet
Photo: DR
La question est lancinante et varie selon les diocèses, les mouvements d’Eglise et les théologies ambiantes.

J’ai reçu le sacrement de la confirmation à l’âge de 13 ans, en même temps que mon frère qui en avait 8. C’était avant le Concile. Puis, comme curé de paroisse, j’ai vu les demandes de confirmation diminuer de moitié ; à certains endroits, on passait à une confirmation accompagnant l’adolescence ou même la jeunesse.

Y a-t-il un âge pour confirmer ? La tradition latine retient l’âge de discrétion comme point de référence, le même que pour l’eucharistie (CEC No 1307). Cette conception privilégie ce que fait Dieu : Il donne sa grâce et qui peut le limiter ? Mais peut-on encore parler de la confirmation comme sacrement de la maturité chrétienne ?

Si l’on pratique le baptême des petits enfants, un espace doit être réservé au baptisé pour recevoir cette grâce supplémentaire de manière choisie, participative et mature.

S’il est difficile de déterminer fermement l’âge de la confirmation, il est permis de douter que le critère officiel soit suffisant  et justifié dans notre contexte.

Je comprends donc une confirmation précoce mais je préfère une démarche mature pour accéder au sacrement de la maturité chrétienne.

confirmation

Une foi adulte à 40 ans?

Par Thierry Schelling
Photo : Jean-Claude Gadmer
Y a-t-il un stade de sa vie de croyant-e où l’on peut se dire adulte dans la foi, comme l’on dirait d’un actif qu’il est professionnel de son métier parce qu’expérimenté ? A fréquenter la variété quasi infinie d’une paroisse populeuse et active, le curé que je suis en douterait parfois devant les questions posées : « A quelle heure est la messe de minuit (sic) ? », ou « Pourquoi y a pas de messe ce matin (Vendredi saint), les prêtres ne sont jamais dispo quand il le faut ! »… et j’en passe des vertes et des pas mûres.

Mûr, justement, ne devient-on jamais adulte dans le domaine de la foi ? E. Erikson, psychologue du comportement (1902-1994), a établi huit stades de la croissance humaine, de la naissance à la mort. Et ce n’est, selon lui, qu’au sixième stade que l’on parvient à une certaine maturité, notamment de sa foi ! Intéressant. Quel est-il ? Celui qui, après les étapes d’apprentissage de l’espoir, de la volonté, de la conviction, de la compétence et de la fidélité, se caractérise comme étant… celle de l’amour, où se résout la question de l’intimité à vivre seul-e ou en duo. Cette sixième étape commence vers 18 ans. Auparavant, le « maturant » a répondu aux questions : qui suis-je et où vais-je ? (12-18 ans), suis-je capable ou pas ? (6-11 ans), suis-je bon ou mauvais ? (3-6 ans), suis-je compétent seul ou dépendant des autres ? (18 mois-3 ans) et, le premier stade (0-18 mois) : puis-je faire confiance à la vie ou pas ? Tout un programme…

Donc, on ne serait adulte dans sa foi que vers la quarantaine, et surtout après avoir répondu personnellement aux questions susmentionnées ! Ce n’est donc pas en fonction d’une tranche d’âge, mais en mesure de ses réponses que sa croissance est avancée…ou pas. Et ce, indépendamment de son âge effectif !

Grâce à Erikson, on peut dès lors se demander si la première des communions ou la confirmation pourraient être proposées, préparées et vécues en fonction de son stade de croissance plutôt que d’un scolaire enchaînement détaché de sa maturation…

A quel âge les sacrements?

A quel âge peut-on recevoir tel ou tel sacrement? Poser la question en terme d’âge est déjà une façon de verrouiller la réponse. Car si notre carte d’identité indique l’âge de nos artères, c’est la profondeur de notre foi et la valeur de nos actes qui indiquent notre maturité chrétienne. Et c’est plutôt de cet âge-ci dont il s’agit quand on parle de limite inférieure de réception des sacrements.

Par Vincent Lafargue
Photos : Jean-Claude Gadmer
Si la question de l’âge de réception est bien fixée canoniquement pour les sacrements de l’engagement (ordre dès 25 ans et mariage dès l’âge autorisé pour le mariage civil dans le pays en question), ainsi que pour les sacrements de guérison (onction des malades dès la naissance en cas de danger, réconciliation dès l’âge dit « de raison » à 7 ans), il n’en va pas de même pour les trois sacrements,  liés, dits de « l’initiation chrétienne » : baptême, eucharistie, confirmation.

Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg ainsi que le diocèse de Sion ont engagé tous deux une grande réflexion sur le sujet. Les deux visent les mêmes buts :
amener le catéchumène (la personne qui demande l’initiation chrétienne) à rencontrer véritablement le Christ à travers une catéchèse intergénérationnelle d’engendrement et de cheminement. Par voie de conséquence, il s’agit aussi d’arrêter de considérer le sacrement de confirmation comme un certificat de fin de catéchisme mais bien plutôt comme le début d’une vie chrétienne adulte, avec les devoirs que cela suppose.

Le chemin concret sera pourtant très différent selon que l’on se trouvera en Valais ou ailleurs en Suisse romande dans les années à venir.

LGF : êtes-vous prêts ?

Pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, la responsable de la catéchèse qu’est Fabienne Gapany repousse d’emblée toute question relative à un âge plancher. « Est-ce que la personne est prête ? » dit-elle. Voilà la vraie question. Cela suppose une tout autre vision de la catéchèse que les vieux manuels de grand-papa en forme de questions-réponses. Il ne s’agit pas d’avoir le maximum de bonnes réponses à une série de questions dogmatiques, mais bien de répondre personnellement à UNE SEULE question : suis-je prêt ? Ai-je envie de recevoir l’initiation chrétienne ? Et si j’ai été baptisé dans ma petite enfance, suis-je prêt à communier à la table du Seigneur ? Est-ce que je comprends, au moins un peu, non pas les concepts compliqués qui tentent d’expliquer la présence réelle dans l’hostie mais bien QUI se trouve dans cet apparent morceau de pain ? Suis-je prêt à la rencontre avec le Christ, en somme ?

Bien plus que la messe

Pour la confirmation, même approche : suis-je prêt à vivre de ma foi chrétienne, à appliquer les préceptes de la lettre de Jacques qui rappelle que la foi sans les actes est morte ? Suis-je prêt, non pas à venir à la messe tous les dimanches tout en recommençant à médire de mon prochain dès ma sortie sur le parvis, mais bien à appliquer les commandements aussi en dehors de la messe dominicale, dans ma vie de tous les jours ? Suis-je prêt à témoigner du Christ par toute ma vie ?

Dès lors, parler d’âge nous emmène déjà dans la mauvaise direction. Il s’agit de parler de maturité. Chacune, chacun pourra alors décider de vivre le cheminement qui le mènera à confirmer son baptême, et les parcours de catéchèse seront aussi variés que les catéchumènes du moment. C’est un vrai défi, relève Fabienne Gapany, notamment pour nos catéchistes qui n’ont plus un seul programme, une seule méthode que l’on pourrait appliquer à tout le monde, mais qui vont devoir apprendre à écouter, à accoucher la foi présente en chaque catéchumène.

Sion : la confirmation comme cadeau pour la route

Mgr Lovey à l’écoute d’une jeune qui reçoit le sacrement du « premier pardon ».
Mgr Lovey à l’écoute d’une jeune qui reçoit le sacrement du « premier pardon ».

Pour l’évêque de Sion, Mgr Jean-Marie Lovey, la confirmation ne doit pas être vue comme l’attestation d’une foi chrétienne adulte, mais bien comme le cadeau que Dieu fait à la personne qui confirme son baptême pour l’aider à cheminer et à devenir, à terme, un chrétien adulte. En ce sens, ce sacrement devrait être offert au plus grand nombre, sans dépendre d’un grand parcours de « vérification » des connaissances.

Aussi le diocèse de Sion proposera-t-il, à partir de la rentrée scolaire de cet automne, le sacrement de la confirmation dès l’âge de 11 ans. Mais ce sacrement sera suivi d’un parcours proposé jusqu’à la majorité et fait d’activités intergénérationnelles au cours desquelles les jeunes auront l’occasion de grandir dans leur foi.

Le tout pourra être ponctué par une profession de foi solennelle, devant la communauté, en fin d’adolescence, une fois le jeune prêt à rendre compte de l’espérance qui l’habite et de l’agir chrétien qui parsème ses journées.

Rencontres intergénérationnelles saisonnières

Mgr Lovey, dans les nouvelles orientations catéchétiques qu’il a promulguées tout récemment, insiste sur la transmission. La catéchèse d’un enfant commence bien avant sa naissance, lors de la préparation au mariage de ses parents.

A l’aide de quatre rencontres intergénérationnelles paroissiales par année, le diocèse de Sion espère que les fidèles prendront conscience que la catéchèse est l’affaire de tous, parents, grands-parents, parrains, marraines, et pas seulement une matière encore peu ou prou abordée à l’école en Valais.

Changer de paradigme

Les deux diocèses romands nous invitent donc à un réel changement de paradigme : ce n’est plus l’âge des artères qui est déterminant, mais bien celui de l’esprit. Et quand bien même, ce n’est pas parce que je ne connais pas forcément le dogme de la transsubstantiation sur le bout des doigts que je n’ai pas droit au cadeau de la grâce de Dieu. Au fond, ce serait faire bien peu de cas de cette grâce que de ne pas croire qu’elle va elle-même être un guide pour éclairer quelqu’un au sujet des mystères de la foi, et que leur totale compréhension préalable ne précède donc pas nécessairement la réception de cette force venue de Dieu.

Une méga-confirmation diocésaine

Suivant le modèle de plusieurs diocèses français, Mgr Jean-Marie Lovey a décidé d’une grande confirmation diocésaine à la Pentecôte 2018, histoire de permettre à celles et ceux qui seraient en parcours vers la confirmation tout en ayant dépassé l’âge de 11 ans  de pouvoir vivre ce sacrement. Ce sont plus de 3000 confirmands qui sont attendus au CERM de Martigny l’an prochain pour un événement qui les marquera au moins autant que la petite croix d’huile que leur front recevra ce jour-là.

En librairie – juin 2017

Par Claude Jenny, avec Sœur Franzisca Huber, libraire à la Librairie St-Augustin de St-Maurice

A lire

une-vie-simple«Une vie simple» dans la communauté d’Enzo Bianchi

Alexis Jenni et Nathalie Sarthou-Lajus retracent la rencontre de deux écrivains avec Enzo Bianchi et la communauté monastique que cette personnalité du christianisme a fondée en Italie. Une rencontre intense qui a marqué les deux auteurs.

Albin Michel, 2017, 200 pages.

Acheter pour 24.90 CHFyves-duteil« Et si la clé était ailleurs ? »

Le chanteur-auteur-compositeur Yves Duteil explique comment la spiritualité guide sa vie, sa quête de sens, ses sentiers intérieurs, ses interrogations fondamentales. Un témoignage de la même richesse que ses chansons, dont la célèbre « Prendre un enfant par la main ».

Médiapaul, collection grands témoins, 2017, 110 pages.

Acheter pour 18.20 CHFcest-un-autre« C’est un autre qui nouera ta ceinture », la foi au risque d’Alzheimer

Un titre tiré de l’Evangile de Jean pour un témoignage poignant: celui de Marie-Thérèse Dressayre, bibliste, qui raconte le long accompagnement de son mari atteint de la maladie d’Alzheimer. Un livre sur la vie malgré une lutte quotidienne contre le désespoir. A lire par tous ceux qui ont un proche touché par cette maladie.

Salvator, 2016, 190 pages.

Acheter pour 29.30 CHF

A écouter

cd_gregoriensChefs-d’œuvre grégoriens

Pour les amateurs de chant grégorien, toutes les plus grandes pages gravées sur deux CD et interprétées par dix-neuf chorales de moines, moniales, des scholas et des maîtrises. Un chef d’œuvre selon une spécialiste de cet art choral.

Studio SM, D3177, 45 plages, 2 CD, 2017.

Acheter pour 28.10 CHF

A voir

dvd_stpierreSaint Pierre

Le très beau film signé Giulio Base sur le premier apôtre de Jésus vient de sortir en DVD. Avec Omar Sharif dans le rôle principal.

SAJE Distribution, DVD de 2 fois 100 minutes.

 Acheter pour 33.00 CHF

Infos

Ouvrages disponibles notamment dans les librairies Saint-Augustin de Saint-Maurice (avenue de la Gare, tél. +41 24 486 05 50, librairievs@staugustin.ch) ou de Fribourg (rue de Lausanne 88, tél. +41 26 322 36 82, librairiefr@staugustin.ch)

Le baptême à tout âge (Actes 16, 25-40)

Par François-Xavier Amherdt
Photo : Jean-Claude Gadmer
Lorsque le geôlier chargé de surveiller Paul et son compagnon de captivité Silas constate que le Seigneur a miraculeusement délivré ses prisonniers mais que ceux-ci ne se sont pas enfuis, il renonce à se suicider. Il demande alors aux hommes de Dieu ce qu’il doit faire « pour être sauvé » comme eux. Il se voit gratifié d’une catéchèse privée, lui et toute sa maisonnée. Il adhère à la foi, la traduit en actes immédiatement en soignant les deux disciples. Puis, dit le texte des Actes, il reçoit le baptême, « lui et tous les siens » (16, 33).

Dès le début du christianisme, dès les premières conversions au sein de l’Eglise primitive, c’est à tout âge que le baptême a été accueilli, y compris donc par les nouveau-nés, afin de souligner le cadeau de l’Esprit fait gracieusement par le Père.

Ainsi donc, contrairement à ce que prétendent parfois certaines communautés chrétiennes, notamment évangéliques, le Nouveau Testament ne réserve pas le don du baptême aux adultes. Pour le Seigneur, le Royaume appartient aux tout-petits et à ceux qui leur ressemblent (cf. Marc 10, 14). Comment dès lors l’Eglise pourrait-elle priver les bambins, que le Christ se plaît à bénir en leur imposant les mains (cf. Marc 10, 16), de ce signe du salut ?

Comme pour les proches du gardien de prison, dans les Actes des apôtres, c’est portés par la foi d’adultes, parents, parrains et marraines, grands-parents, famille et communauté, que les nourrissons sont associés à la grâce baptismale. La redécouverte progressive du catéchuménat des adultes et des enfants en âge de scolarité, depuis le concile Vatican II, nous montre par ailleurs que ce qui compte d’abord, c’est la démarche même de la demande des sacrements. L’âge est second, la question vient après : avec notre Dieu, c’est toujours « le moment favorable » (2 Corinthiens 6, 2).

La croix

Par Pascal Bovet
Photo : DRLes premiers chrétiens évitaient de se faire remarquer en laissant des signes ; celui du poisson a précédé la croix. Il suffisait de dessiner sommairement un poisson et de penser en grec « Ichtus » et on se reconnaissait dans la profession de foi : « Jésus, Christ, fils de Dieu, sauveur ».

« Par ce signe tu vaincras » : la croix, Constantin ouvre une ère nouvelle de tolérance.

Les orfèvres et les peintres se sont emparés du signe des chrétiens devenu traditionnel.

Bien que la sobriété soit plus apte à dire la réalité que cache ce signe, des œuvres d’art, marquées de leur époque et de leur origine sociale, font partie des trésors d’églises ou de musées.

Une halte à l’Hospice du Grand-Saint-Bernard permet d’en voir une collection remarquable dans le Trésor.

Grégory Roth

Propos recueillis par Vincent Lafargue
Photo: DRT’es-qui?
Grégory Roth, 29 ans, marié, j’habite à Fribourg.

 Tu t’engages où? 
Je suis directeur du chœur mixte de Sainte-Thérèse (Fribourg), nouveau responsable des messes radiodiffusées par la RTS, et journaliste RP à cath.ch

 Grégory, l’Eglise de demain sera… ?
Ce que l’on saura construire avec ce qu’elle est aujourd’hui, en étant attentifs aux signes des temps, notamment.

Grégory, tu es journaliste RP depuis le 1er janvier 2017. Une consécration ?
Un début ! J’ai fait un travail d’enquête sur l’immigration, me demandant comment l’Eglise a besoin des étrangers aujourd’hui pour pouvoir vivre et comment le durcissement des lois aux frontières empêcherait l’Eglise de demain de survivre. Pas facile de faire venir des sœurs africaines aujourd’hui, par exemple. Ce sujet m’encourage à réfléchir à beaucoup d’autres sujets qui
intéressent l’Eglise actuelle.

Comment se porte cath.ch ?
Notre rédaction catholique romande est en pleine expansion, avec le multimédia que reflète notre site internet. Une plateforme qui fonctionne de mieux en mieux : nous avons notamment intégré la vidéo avec de petits reportages qui plaisent bien. De plus en plus de gens témoignent de leur intérêt pour notre travail.

Pourtant, l’objectivité du journaliste demeure : tout en étant en lien avec l’Eglise, on n’a aucun compte à lui rendre. En somme, on écrit sur l’Eglise mais pas pour l’Eglise.

Tu viens de reprendre la production des messes radiodiffusées par la RTS. Un défi ?
C’est un petit mandat pour une immense paroisse, la plus grande de Suisse romande, et même au-delà. On est véritablement dans un service public et pastoral pour bien des personnes qui ne peuvent se déplacer. C’est une chance aussi d’avoir la messe à 9h, car beaucoup de personnes écoutent la messe radio avant d’aller à la messe de leur propre communauté.

Et diriger un chœur, cela complète tout cela ?
Cela change du travail journalistique. Mais, paradoxalement, cela empêche parfois de vivre une célébration comme un fidèle. Il y a tout le temps une attention, une anticipation à avoir. Pour moi, il est essentiel que le rôle de directeur de chœur puisse se combiner avec la direction de l’assemblée, ce qui est possible dans la paroisse Sainte-Thérèse à Fribourg.

Pour aller plus loin

A visiter : www.cath.ch

Gaëtan Steiner

Comme tous les mardis, Gaëtan Steiner se rend aujourd’hui à La Castalie à Monthey, un centre médico-éducatif pour enfants et adultes présentant une déficience intellectuelle ou un polyhandicap. Avec lui, nous partons à la découverte de la pastorale spécialisée auprès des personnes en situation de handicap.

Propos recueillis par Véronique Benz
Photos : LDDIl est environ 8h30, Gaëtan arrive à La Castalie. Il se rend à la chapelle de l’institution, qui est le lieu de rassemblement de l’équipe d’animation spirituelle. Elle comprend quatre personnes à temps partiel, plus Gaëtan. Les membres de l’équipe travaillent en général seuls, mais cette année, deux personnes sont en formation et évoluent donc en binôme. Après s’être replongés dans le déroulement de la catéchèse du jour, Gaëtan et sa collègue prennent un court temps de prière. Puis ils partent rejoindre un groupe sur son lieu de vie, ou de travail pour ceux qui sont en atelier.

Dans la salle, six personnes poly­handicapées sont attablées, certaines sont en fauteuil roulant. Gaëtan et sa collègue prennent le temps d’accueillir chaque personne et de se mettre à l’écoute de ce qu’elles vivent au quotidien. Les personnes en situation de handicap ne s’expriment pas toujours clairement, mais les éducateurs et les soignants qui les accompagnent sont là pour aider à la communication et transmettre les informations.

L’équipe présente parfois des personnages bibliques.
L’équipe présente parfois des personnages bibliques.

Gaëtan invite les participants à faire un beau signe de croix, puis le groupe entonne un chant. Le deuxième temps de la rencontre se vit autour de la Parole de Dieu. Cette année, le thème choisi par l’équipe d’animation spirituelle est le chemin. Gaëtan est arrivé dans la salle avec un sac à dos. Il en sort un chemin qui est déposé sur la table, puis une Bible. Les deux animateurs racontent un texte biblique. Pour aider les participants à le comprendre, ils utilisent de petits personnages bibliques. Ils ont aussi parfois recours à des images ou des objets symboliques.

A la fin de la narration, Gaëtan sort de son sac de montagne une bougie, il la dépose sur le chemin et l’allume. « Dieu est présent au milieu de nous. Il vient nous visiter », relève l’animateur. Puis il reprend le texte biblique et essaie de faire des liens entre l’Ecriture et la vie des personnes. Gaëtan m’explique que l’appropriation d’un texte biblique par des personnes en situation de handicap est difficile. « Pour faire le lien entre l’expérimentation et le message, il faut décliner la Parole de Dieu selon les cinq sens. » Les animateurs doivent être inventifs et créatifs pour trouver le moyen par lequel les participants pourront expérimenter la Parole de Dieu avec leur corps. Aujourd’hui, ils utilisent de la pâte à modeler. La rencontre se termine par un moment de prière. Les animateurs prennent la bougie en main et vont vers chaque personne pour un temps de prière personnelle avec elle. Tout ce temps se vit dans un grand respect et dans le silence. Le temps des « au revoir » est aussi important que celui de l’accueil.

La messe tous les 15 jours

Il est 11h15 lorsque les animateurs se retrouvent à la chapelle. Gaëtan m’explique la suite du programme de la journée. « Nous voyons les groupes chaque quinzaine. Tous les 15 jours, nous avons une messe l’après-midi qui reprend le texte biblique qui a été étudié par les groupes. »

A 14h, après la pause repas, les animateurs spirituels sont de retour à la chapelle de La Castalie. Ils s’affairent aux aspects liturgiques et logistiques de la célébration. Il est près de 15h, lorsque Gaëtan accueille un petit groupe de bénévoles. « Les bénévoles sont là pour nous aider à encadrer les personnes en situation de handicap. Ils vont chercher les personnes qui désirent participer à la messe dans leur groupe de vie, soit dans leur atelier de travail. » Ainsi débute à travers toute l’institution un cortège de chaises roulantes qui converge vers la chapelle. « C’est vraiment le royaume de Dieu », s’exclame Gaëtan. A 15h30, la célébration commence. Le prêtre célèbre la messe de manière adaptée aux participants. L’accueil, le rite pénitentiel et la lecture de l’Evangile sont particulièrement soignés. La célébration est très vivante. Les personnes tapent des mains aux sons de la musique. Si une personne a envie de prendre la parole, elle s’exprime. Il n’y a pas de barrières, chacun vient avec tout ce qu’il est. Malgré tout, la messe est recueillie et priante.

Gaëtan Steiner avec l’équipe d’animation spirituelle de La Castalie à Monthey.
Gaëtan Steiner avec l’équipe d’animation spirituelle de La Castalie à Monthey.

A la fin de la célébration, l’équipe d’animation spirituelle et les bénévoles reconduisent les personnes dans leur groupe de vie ou dans leur atelier. Puis ils s’activent au rangement. Il est 17h, assis dans la chapelle, les membres de l’équipe d’animation spirituelle font un rapide débriefing de la célébration avant de se dire au revoir.

L’équipe de la pastorale spécialisée accompagne les personnes en situation de handicap dans tout ce qui fait leur vie. « Lorsqu’il y a des personnes qui décèdent, nous prenons également en charge les célébrations. Si la célébration a lieu en paroisse, nous célébrons à La Castalie une messe du souvenir. Cette année, nous avons eu la chance de préparer six enfants de La Castalie à la première communion. Ils l’ont vécue le 30 avril lors d’une magnifique célébration. »

Biographie

Gaëtan Steiner vit à Vétroz. Marié, il est papa de deux petites filles, son épouse attend leur 3e enfant. Animateur pastoral dans le diocèse de Sion, il a terminé sa formation à l’Institut romand de formation aux ministères (IFM) en 2013. Il travaille à 50% pour la pastorale des jeunes et à 50% pour la pastorale auprès des personnes en situation de handicap.

Une belle amitié

Joseph et Jacqueline sont d’ici, Schecho et Amina, sont kurdes syriens. Ils se rencontrent, échangent, s’entraident et s’enrichissent de leurs différences.

Par Bertrand Georges
Photo: J. Kocher
Joseph et Jacqueline, comment avez-vous connu Schecho, Amina et leurs enfants ?Schecho et Amina, pourtant de confession musulmane, ont souhaité que leurs enfants suivent le catéchisme afin de connaître la religion de leur pays d’accueil. Ça a été un premier contact. Notre relation s’est aussi approfondie au travers d’un engagement dans l’association Providence qui recueille les invendus d’une grande surface pour les redistribuer à des personnes nécessiteuses. Cette famille se montrait toujours très reconnaissante et s’est même engagée pour aider l’association.

De là une amitié est née ?
Oui. Il y a eu des invitations réciproques, ce qui leur a permis, entre autres, d’améliorer leur français. Nous avons aussi été heureux de découvrir toutes les richesses de leur culture notamment autour de la table, toujours accueillante. Au fil des rencontres, cette amitié a grandi au point que nous nous considérons aujourd’hui comme frères et sœurs et qu’entre nous, les services rendus font quasiment partie du quotidien.

Qu’avez-vous découvert de leur histoire ?
En Syrie, ils jouissaient d’une bonne situation. Mais les rivalités et la guerre ont tout anéanti. Ils souffrent évidemment de la destruction de leur pays, mais ne s’en plaignent jamais, sauf si on leur demande d’en parler. Quant à leur foi, ils la vivent de façon très ouverte, mettant surtout l’accent sur la bonté et le partage. Il leur arrive aussi de participer à des célébrations chrétiennes lors de circonstances particulières comme la sépulture de ma maman ou la fête de Noël qui les a beaucoup marqués.

Au fond, quelles sont les attitudes qui ont édifié cette belle relation ?
De notre côté, une volonté de répondre à l’appel de Dieu qui nous demande d’aller à la rencontre du pauvre, de l’étranger. Du leur, un désir de s’intégrer en surmontant les difficultés de la langue et la timidité. Nous avons aussi été touchés par leur douceur et leur hospitalité. Il ne faut pas avoir peur de la rencontre, elle est une richesse pour tous.

Samedi des familles

En cette année de la famille sur notre unité pastorale (UP), un temps de contes et de musique autour de la famille, de la transmission, du lien était proposé le 25 mars à la Colombière autour d’Anita et Thierry Lenoir sur le thème «Ces mots qui tissent».

Par Françoise Merlo
Photos : Chantal ZaphiropoulosC’était un cadeau magnifique que de pouvoir répondre à cette  invitation, et les familles qui ont choisi de vivre ce moment, malgré le beau temps et l’appel du grand air, ne l’ont pas regretté en ce samedi 25 mars, jour de l’Annonciation.

Anita Lenoir, conteuse, et Thierry Lenoir, son époux, pasteur et aumônier à la clinique La Lignière, étaient les invités de l’unité pastorale (UP) pour nourrir les esprits à travers leurs arts respectifs : les contes et la musique. Deux heures délicieuses passées à écouter : n’était-ce pas la demande du Seigneur à Israël ? « Ecoute, Israël. » Beaucoup de civilisations anciennes et de pays lointains ont pratiqué l’art de conter pour transmettre. Notre monde « civilisé », lui, a perdu le goût de l’écoute et s’est rallié au bruit, à la vitesse, aux exploits.

Rabbin, prince et ange
Nous souhaitions offrir aux familles un temps gratuit, de bonheur, de paix intérieure à travers des contes de sagesse racontés avec brio par Anita et des passages musicaux interprétés au violon par Thierry. Leur talent à tous deux est certain, et un peu magique ! Ils nous ont transportés sur les chemins du monde, dans les temps anciens, à travers les continents. Nous étions dans des vallées, sur des montagnes, en Centrafrique, dans les pays berbères.

Nous écoutions un rabbin nous expliquer  la prière. Nous suivions les pas d’un jeune homme qui voulait quitter sa vallée pour une montagne très éloignée et qui a marché, marché… jusqu’à se rendre compte, après bien des années, que la poussière sous ses souliers était la même que celle qu’il soulevait sur les chemins de son village. Il est revenu chez lui et personne ne l’a reconnu si ce n’est sa mère, qui l’avait laissé partir en souriant et qui  l’a retrouvé avec le même sourire… un peu vieilli.

Puis ce fut l’histoire d’un roi qui accueillit le cadeau d’un de ses sujets et lui té­­moigna sa reconnaissance alors que ce cadeau était un flacon contenant quelques gouttes d’une eau de source pas très claire. Cadeau inutile pour le roi, car un fleuve immense coulait à côté de son palais. Mais il se garda bien de le dire à son sujet, venu et reparti de nuit.

Ailleurs, c’était un prince qui apprenait son métier de prince grâce à l’amour de celle qu’il avait demandée en mariage et qui ne dirait oui que lorsqu’il aurait appris un métier, un vrai. Le dernier conte nous parlait d’un ange qui ramassait tous les soirs les mots qui se disaient pour les tisser et en faire le voile du lendemain. Il y avait des mots d’amour, de tendresse, de paix, de pardon avec lesquels l’ange pouvait tisser son voile, il y avait aussi des mots qui trouaient le voile, des mots de haine qui tuent, écorchent, des mots de mort…

Tisser des mots de vie
Ces contes de sagesse nous ont révélé que tous nous avons des rêves, des désirs… jusqu’au désir de Dieu. Que parfois nous portons les désirs de nos pères, de nos ancêtres, et que nos familles nous offrent des racines pour apprendre à tisser des mots de vie. Elles tiennent le fil et nous apprennent à le tisser pour faire lever le jour demain.

Merci à tous ceux qui ont permis ce beau moment de ressourcement, merci Anita et Thierry, merci à l’Equipe pastorale.

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