Cheyres: nouveaux communiants accueillis par la communauté de Cheyres

Que la lumière que vous venez de recevoir et de déposer sur cet autel brille dans vos cœurs toute votre vie ! Ces paroles de Gérard Dévaud, répondant de la communauté de Cheyres, ont été adressées aux premiers communiants présents à l’église de Cheyres, sous le regard de Marie, lors de la messe du 2 juin.
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Les processions de la Fête-Dieu pas trop perturbées par la météo

Bien que capricieuse, la météo n’a pas trop perturbé le bon déroulement des quatre processions de la Fête-Dieu, prévues dans la paroisse et qui ont pu se dérouler presque normalement à Estavayer, Seiry, Cugy et Forel. Nous publions dans ces deux pages quelques reflets en images de ces célébrations.
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Vivre sans l’eucharistie?

L’eucharistie est « la source et le sommet de toute la vie chrétienne ».

Par l’abbé Paul Martone
Photo: flickr

« Nous ne pouvons pas vivre sans l’eucharistie. » C’est ce qu’ont répondu vers 304 les 50 chrétiens d’Abitina (en Tunisie) lorsqu’ils ont été arrêtés alors qu’ils célébraient l’eucharistie pendant la persécution des chrétiens africains. 

Les temps ont changé ! Les chrétiens d’aujourd’hui vivent très bien sans l’eucharistie, alors que celle-ci est « la source et le sommet de toute la vie chrétienne ». C’est par sa célébration que l’Eglise devient Eglise. Nous sommes l’Eglise parce que nous recevons et devenons le corps du Christ. Un chrétien qui pense pouvoir vivre sans l’eucharistie est comme quelqu’un qui s’assied à côté d’une source et meurt de soif.

Je pense que toutes les tentatives de rendre la célébration des messes plus attrayante, avec de nouvelles musiques et de nouveaux textes, tombent à l’eau si nous oublions ce qu’est la messe : la rencontre personnelle avec Jésus ressuscité. « Nous ne pouvons pas vivre sans l’eucharistie », nous ne pouvons pas non plus vivre aujourd’hui sans la rencontre avec le Christ qui nous fortifie dans notre quotidien et nous aide à mettre concrètement en pratique notre amour pour nos prochains.

Jeune Bénévole : donne tes mains pour servir

Lors de la messe de la Pentecôte, Aline Jacquier du service diocésain de la jeunesse, est venue pour remettre le diplôme de Jeunes Bénévoles (niveau 1) à sept adolescents de nos paroisses. Durant l’année, ils ont mis les qualités que Dieu leur a données au service des enfants et de nos communautés.
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Voyage des jeunes en Normandie: un rêve concrétisé

Tous les 3 ans, notre paroisse remercie les nombreux grands servants de messe et jeunes sacristains en leur permettant de vivre un pèlerinage particulier. Cette année, ce pèlerinage a conduit nos jeunes voyageurs durant le week-end de la Pentecôte au Mont-Saint-Michel et à Notre-Dame de Lisieux.Nous avons la joie de partager avec vous quelques témoignages de ces jeunes. 
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Quoi ma messe? Qu’est-ce qu’elle a ma messe?

« Sommet de la foi chrétienne » selon le Catéchisme de l’Eglise catholique, la messe, depuis le Concile Vatican II, doit permettre, en y participant plus activement, d’en vivre le fruit dans son quotidien – la « messe après la messe ». Et pourtant, au gré des réorganisations paroissiales dans plusieurs de nos diocèses helvétiques, la messe devient parfois cheval de bataille de résistants mécontents du chamboulement. Partage.

Par Thierry Schelling | Photos: flickr, pxhere, dr

« Non, je n’irai pas à l’église d’à côté, ce n’est pas mon église ! » Constat d’une fidèle désabusée qui écrit au curé qu’elle trouve « scandaleux » et « incompréhensible » que les prêtres ne veuillent plus célébrer l’indispensable eucharistie pour les gens ! Elle aurait dû rajouter « à côté de chez moi »…

On nage en plein paradoxe : les contingences liées à la messe (lieu, horaire) changent ; du coup des fidèles contrariés rouspètent contre ces « réductions de prestations » ; ces modifications entraînent effectivement une certaine désaffection alors que d’aucuns rejoignent d’autres églises quand même ! Mais pour certains, c’est niet. Ce comportement par trop « clientéliste » n’interroge-t-il pas sur les raisons qui poussent à aller à la messe ?

Moins pour mieux

A l’heure de la réorganisation des paroisses et après les quasi vingt ans d’expérience pastorale en Unités dans le diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg, il est vrai, le nombre diminuant de prêtres entraîne la diminution des célébrations « localo-locales » en faveur de regroupements nécessitant parfois quelques déplacements ; à l’invitation explicite de Charles Morerod : « J’encourage vivement le discernement régional de possibles regroupements de paroisses et de célébrations », explique-t-il dans sa Lettre pastorale de 2024. Il
en appelle à la mobilité douce qui touche tous les habitants des villes et villages du fait de la régulière relocalisation des mille et un lieux de vie (magasins, cinémas, centres sportifs, etc.) : « Nous devons tenir compte de l’évolution à la fois de l’Eglise et de toute notre société […] pour que plus de monde ait l’occasion de participer à des célébrations joyeuses » et sous-entendu, plus touffues !

Lors d’une magnifique messe des familles dans une église à 250 places en banlieue genevoise semi-urbaine, un feedback d’un paroissien chevronné sonna haut et clair : « Il y avait presque trop de monde ce soir ! » On a regroupé familles et communauté locale – certes, petite et vieillissante mais très dévouée… à sa paroisse ! – et voilà le retour. De quoi déconcerter : était-ce parce qu’il voyait sa place prise par d’autres ?

La messe, « pousse-fesses » ?

En croisant deux paroissiennes dans le parking de la chapelle, après la messe de semaine (dix personnes), le prêtre entend ce rapide échange : « Oh, contente de te voir, ce matin ! » – « Oui, je suis venue, je n’avais rien d’autre à faire ! » La messe, occupation des aînés désœuvrés, isolés des leurs – affairés, scolarisés – et qui se motivent pour se lever le matin ? La messe, un « pousse-fesses » pour matinées grisâtres ou par ennui dû à la sénescence ?

Des religieuses qui venaient à une messe de semaine que le curé a annoncé vouloir supprimer – son horaire était très impropre à la vie pastorale (réunions, visites…) – se sont fendues d’un courrier pour lui dire combien elles regrettaient cette « injuste décision », tout en avouant qu’elles y venaient « exprès à l’horaire peu pratique pour nous, mais pour qu’il y ait quelqu’un » ! C’est le serpent qui se mord la queue…

Des confrères racontent que, célébrant un dimanche soir à 18h après un week-end chargé (messes, baptême, visites), ils n’ont même pas la consolation d’être salués poliment à la fin de la messe, car les fidèles courent vers leur véhicule pour rentrer au plus vite : « Il se fait tard… » Motivant pour un prêtre ? Non.

Donc, pas étonnant que les équipes pastorales s’interrogent : à quoi bon maintenir une « messounette » dans ces conditions, alors qu’en diminuant et en regroupant, certes, on célèbre moins, mais en plus grand nombre. Ce qui exprime mieux l’ekklesia, l’Eglise locale, plus qualitativement et plus visiblement ?

L’église de Gland : une architecture post-Vatican II…

Habitude, quand tu nous tiens !

« Changer, c’est humain et changer souvent, c’est devenir parfait » (Cardinal Henry Newman) ! Les « bonnes vieilles habitudes » dans certains domaines de la vie quotidienne sont tenaces. Or, l’annonce du Message du Christ et le service d’autrui qui en découle, qui sont les deux fondements de l’Eglise 1, ont toujours subi des changements : messe du latin au vernaculaire ; ministères ouverts aux laïcs/laïques, jusqu’à la représentation de l’évêque par la nomination de femmes (pour Genève et les deux Fribourg !) ; messes « ciblant » familles, jeunes, EMS, etc. Sans parler, dans certaines parties en Europe, de la reconversion de temples et d’églises en d’autres lieux de rencontres humaines (cinémas, restaurants, théâtres…), quand on ne construit pas tout neuf comme à Gland (VD) 2 mais selon une architecture dévoilant la vision d’Eglise d’aujourd’hui !

Néanmoins, on peut comprendre que pour certains paroissiens coutumiers, ces changements soient synonymes de chambardement de leur vision du monde et de l’Eglise ; parfois même, la catégorie du « pratiquant non croyant » trahit son vide intérieur par sa propension à râler, semer la zizanie, entretenir la rumeur : loin d’être juste de la malveillance, ce sont aussi des signes d’un trépas d’une idée d’Eglise, évanescente, qui fait place à une Eglise autrement.

Communier ou consommer ?

Une communauté chrétienne – au contraire d’un agglomérat de consommateurs – ne devrait-elle pas se caractériser par la solidarité et le dialogue – quitte à être d’accord de ne pas être d’accord – portant ensemble le souci commun, y compris vis-à-vis du prêtre, au travers de l’inéluctable changement ?

Des comportements (exprimés ou reçus par courrier) qui expliquent que « parce que le prêtre est noir, je change d’église », ou « parce que l’horaire est modifié, je change d’église », révèlent que « trop de messes tuent la messe » ! L’esprit n’y est plus ; le consumérisme règne… Or, l’eucharistie, Parole et pain partagés, distille en nous la vie de Dieu, dont la souplesse et l’entraide ne sont-elles pas des fruits, des attitudes clefs, spécialement en ces temps-ci ? « Nous sommes à un changement d’époque, pas dans une époque de changement », rappelle le pape François.
A bon entendeur.

1 On parle de la Mission et de la Diaconie.
2 Et dans une architecture définitivement post-Vatican II !

Le prêtre, « machine à messe » !

Le Droit canon régule la vie ordinaire de l’Eglise catholique romaine. A propos de la messe, il est « recommandé » au prêtre de la célébrer chaque jour (can. 904) – mais donc pas obligé ; il est exigé du prêtre qu’il ne dise qu’une messe par jour (can. 905) sauf là où l’évêque aurait autorisé jusqu’à trois messes : « s’il y a pénurie de prêtres » – ce qui est le cas dans nos diocèses suisses – « pour une juste cause » – dimanches et grandes fêtes par exemple – ou « lorsque la nécessité pastorale l’exige », comme quand il y a foule aux confirmations.

Le canon 920, par contre, déclare que le fidèle qui a fait sa première des communions, « est tenu de recevoir la Sainte Communion […] au moins une fois par an [idéalement] au temps pascal ». Un article ignoré, me semble-t-il, de qui assène sa volonté de communier même le lundi, jour de congé habituel du clergé… Est-ce que le modèle monastique hérité du Concile de Trente – célibat obligatoire pour les prêtres séculiers, prière obligatoire du bréviaire pour les clercs, messe dominicale obligatoire pour tous – doit encore inspirer la vie paroissiale du XXIe siècle ? La pratique prouve que l’on s’en éloigne irrémédiablement…

Le diacre protestant Mario Giacomino prend sa retraite

Depuis 24 ans, Mario Giacomino est le diacre de la paroisse protestante. Initiateur de plusieurs projets communs aux paroisses catholiques et protestante de Monthey, il est bien connu dans nos paroisses. Avant son départ à la retraite, il répond à quelques-unes de nos questions.
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«Le plus audacieux des vols!»

Comme des millions de téléspectateurs à travers le monde, le pape Paul VI regardait en direct à la TV les premiers pas de l’homme sur la lune en 1969.

Par Thierry Schelling | Photo : Vatican media

Paul VI était devant sa TV ce lundi 21 juillet 1969 alors que le premier alunissage était retransmis en direct : « Honneur à vous, hommes qui êtes artisans de la grande entreprise spatiale ! Honneur à tous ceux qui ont rendu possible le plus audacieux des vols ! » Il recevra Armstrong, Aldrin et Collins quelques mois plus tard, admiratif, au Vatican. 

Rencontre sur la Lune…

Plein d’enthousiasme, le Pape déclara : « L’homme, cette créature de Dieu, plus encore que la Lune mystérieuse, au centre de cette entreprise, se révèle. Il se révèle géant. Il se révèle divin, non en soi, mais dans son principe et son destin. Honneur à l’homme, honneur à sa dignité, à son esprit, à sa vie. » (Angélus du 13 juillet 1969)

Mais le Vatican observe les astres depuis le… XVIe siècle déjà ! Dans le cadre de la réforme du calendrier, le pape Grégoire XIII fait installer un observatoire dans les Jardins du Vatican, y invitant astrologues et scientifiques au cours des quatre prochains siècles, pour y étudier le firmament…

Atterrissage à Castel Gandolfo

La pollution et la sur-illumination de la Ville de Rome, en pleine expansion au cours du XXe siècle empêchent la netteté des travaux… et obligent au déménagement dans la résidence d’été du Pape, sur les hauteurs du Lac Albano et en campagne. Depuis lors, des Jésuites – comme à ses débuts – entretiennent l’ouvrage de découverte des cieux et, à l’invitation du pape François en 2023, ouvrent leurs portes pour des visites guidées des lieux et de leurs recherches… De quoi voyager dans la lune au frais du Saint-Siège !

Ne pas avoir peur du savoir

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de LGF, est l’auteur de cette carte blanche. 

Par Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de LGF
Photos  : cath.ch, DR

Grâce au progrès scientifique très rapide des derniers siècles, nous connaissons de mieux en mieux l’Univers, y compris nous-mêmes. Dans ce numéro, on parle d’astrophysique : elle nous permet non seulement de mieux connaître les étoiles et galaxies que l’on voyait depuis longtemps, mais aussi par exemple les trous noirs. Nous prenons conscience de notre extrême petitesse, sans d’ailleurs en tirer une grande modestie collective.

Il n’est pas toujours facile pour les croyants de mettre ces connaissances scientifiques en lien avec leur foi. Certes ils sont généralement heureux des progrès de la médecine, mais l’histoire du monde, de la vie, l’évolution demande un sérieux approfondissement de notre lecture des textes bibliques. Ce que la psychologie nous apprend de nous-mêmes requiert un effort identique dans le domaine moral.

Ce qui nous guide, c’est notre foi en un Dieu bon et créateur. C’est lui qui a fait cet Univers que nous découvrons, c’est aussi lui qui nous donne la capacité et la joie d’y comprendre quelque chose. Avoir peur du savoir, c’est douter des dons que Dieu nous fait.

Je reste marqué par ce qu’une mère m’a dit de sa fille, qui avait alors 8 ans. Le neveu de la femme en question était venu passer le week-end et la famille avait emmené à la messe ce garçon de 10 ans. A la sortie de la messe, le neveu dit : « Moi, je n’ai pas besoin d’aller à l’église, parce que je suis Dieu ! » Et sa cousine de lui répondre du tac au tac : « Regarde ces montagnes, c’est toi qui les as faites ? » Je vois dans cette géniale réplique comme un écho du Psaume 8 : « Ô Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre ! Jusqu’aux cieux, ta splendeur est chantée par la bouche des enfants, des tout-petits : rempart que tu opposes à l’adversaire, où l’ennemi se brise en sa révolte. A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? »

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