Un œcuménisme relationnel: pour un échange des dons

Prévue initialement dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, la conférence donnée le 6 mars dernier, au centre des Focolari à Montet par le pasteur Martin Hoegger, a débuté par une réflexion sur la parabole du bon samaritain – thème 2024.
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Un an déjà sans Jean-Pascal…

En ce début du mois d’avril 2024, voilà une année que notre regretté curé Jean-Pascal Genoud s’en est allé en silence rejoindre la maison du Père à la veille de l’entrée dans le Triduum pascal, lui qui aimait tant prêcher, vivre de la Bonne Nouvelle et s’émerveiller de l’action de Dieu dans les vies.
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Une présence sacramentelle dans la vie de malades

L’homme qui lutte contre la souffrance et la maladie vit une proximité spéciale avec le Christ qui a souffert lui-même et qui vient en aide à ceux qui sont éprouvés. Pour nous, les chrétiens, l’attitude de notre Maître devient un appel. A son image, nous devons « porter les fardeaux les uns des autres » (Ga 6, 2). L’Eglise apporte un soulagement aux malades par le sacrement de l’onction.
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«Retrouver le chemin de la vie après la douleur d’un deuil»

Une conférence C’est le titre de la conférence que donnera Mme Alix Noble Burnand, thanatologue et formatrice d’adultes et conteuse bien connue en Romandie, le jeudi 25 avril 2024 à 19h30 au CO de Vouvry, grande salle du 1er étage (Avenue de la gare 31, en face de la gare CFF, places de parc devant le CO). Entrée libre, panier à la sortie, prix conseillé : Fr. 25.–
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Tennis de table: un deuxième tournoi organisé par l’abbé Darius

Samedi 24 février, s’est déroulé à la salle de gymnastique de la Stavia le deuxième tournoi de tennis de table organisé à l’intention prioritairement des servants de messe, par l’abbé Darius, maître en la matière comme il l’a montré raquette à la main.
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Un silence ouvert au sacré

Avant Vatican II, le prêtre, seul, célèbre la messe à voix basse et les fidèles y assistent en spectateurs muets. Après le Concile, de nombreux changements favorisent la participation des fidèles. Aujourd’hui, l’Eglise présente le silence comme un des moyens pour que tous vivent activement la liturgie. Petit tour de la question, en s’inspirant d’un livre rédigé par l’abbé Pascal Desthieux, « Habiter le silence dans la liturgie ».
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«Si je chante, c’est pour Toi!» (II)

Le chant et la musique occupent une place majeure dans les liturgies chrétiennes. Et Dieu sait si c’est un levier pour soulever les cœurs jusque vers Lui… Pierre-Alain, Ariane, Edmond, Bernadette, Laurent et Doris, Sophie et d’autres encore enchantent nos assemblées dominicales par le chant ou la musique. Mais qu’est-ce qui les tient, qu’est-ce qui les pousse ? Regards croisés.
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Chut !

Par Frédéric Monnin | Photo : DR

De grand matin, le premier jour de la semaine… ou plutôt devrais-je dire au point du jour, à cette heure où il ne fait plus totalement nuit, et pas encore jour ; cette heure magique où l’on perçoit sans les voir encore, au-delà de l’horizon, ces rayons qui, tantôt, viendront caresser de leur douceur matinale la rosée d’un hiver finissant… Une chose pourtant n’est pas descriptible à l’imaginaire visuel de ce dimanche matin où j’écrivis ces lignes… un élément qui, en ville, eût généré soupçon, voire inquiétude, mais qui, aux alentours de la maison paternelle où je me trouvais, en pleine campagne jurassienne, me réconforterait plutôt : le silence !

Ce silence qui, au fur et à mesure que la terre tourne suffisamment pour permettre aux organismes, ralentis par une nuit de sommeil, de reprendre vigueur et force ; ce silence, dis-je, se rompait peu à peu pour faire place aux sons des activités de la vie qui, tôt le matin, ne sont pas encore du bruit.

Toujours est-il que, ce jour-là, j’étais le premier debout et, de ce fait, j’entrepris de rallumer le feu dans la chaudière. Alors que j’ouvrais la porte du foyer dans lequel flamberaient bientôt quelques belles bûches, je me souvins de l’Abbaye de Tamié où, tant de fois avec mes confirmands, nous avons attendu, dans un silence parfois difficile, que débute l’Office de vigile. Office d’une rare beauté, d’une rare intensité, et d’une symbolique pascale évidente.

Que s’est-il donc passé, cette fameuse Nuit qui baptisa le monde, quelque part dans un jardin proche des murs de Jérusalem ? Car il n’y avait ni micro ni caméra, ni encore de drône qui auraient pu renseigner sur la façon dont la pierre fut roulée afin que, du Sépulcre, jaillît la Vie. La seule chose dont on peut raisonnablement être sûr, c’est que tout se passa dans le silence.

Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité ! Crie-le sur les toits ! mais sans oublier jamais que ce fut dans le silence, dans ce secret où tu es au cœur de ta relation à Dieu. Et puis, au fond, dans le silence… t’es toi !

Chercher Dieu dans les animaux sauvages

Marion Perraudin est une paroissienne très active au sein de notre Eglise. Vous lisez ses méditations au dos de L’Essentiel depuis quelques mois et vous l’aurez sûrement aperçue en train de prendre des photos lors des fêtes paroissiales. Pendant son temps libre, c’est aux animaux sauvages que Marion tire le portrait…
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Cent ans, ça se fête!

Dans le cadre du 100e anniversaire du Pèlerinage de Lourdes, voici les mots du président romand des Hospitaliers.

Par Grégoire Luyet

Grégoire Luyet, président de l’Hospitalité de Suisse Romande (HSR) de Suisse romande nous explique :

« L’Hospitalité de Suisse Romande est un organisme d’Eglise agrégé à l’Hospitalité Notre Dame de Lourdes et qui se veut au service des malades dans leur démarche du pèlerinage de Lourdes. Elle a la spécificité de regrouper trois diocèses (Sion, LGF et Bâle / Jura Pastoral). 

Les hospitalières et hospitaliers sont des femmes et des hommes qui s’engagent volontairement et bénévolement à rencontrer dans l’amitié chaque malade et à découvrir toujours mieux « le monde de ceux qui souffrent ». Ils participent à leurs frais (voyage, hôtel, pension) au pèlerinage interdiocésain et, par divers services, rendent le pèlerinage possible aux malades et handicapés, en rassemblant bien-portants et malades, jeunes et adultes… Ils s’engagent aussi à l’effort fait dans les Diocèses par tous ceux qui, à titres divers, sont membres de la « pastorale de la santé ».

Les membres de l’Hospitalité sont dans la vie courante des membres actifs de leur communauté chrétienne habituelle. Ils participent à la vie liturgique de l’Eglise. Toute personne de bonne volonté peut devenir membre de notre Hospitalité et se mettre au service de ceux qui ont besoin de nos mains, de nos jambes et surtout de notre cœur.

Toute personne de bonne volonté peut devenir membre de notre Hospitalité. Veuillez prendre contact avec le président de l’association diocésaine correspondant à votre diocèse.

Bruit et silence

Par Pierre Guillemin | Photo : DR

« Le silence est la clé de voûte de la vie chrétienne » déclare Maurice Zundel.

Pourtant, la Nature est remplie de bruits. Ils font partie intégrante de la Création : la terre regorge de bruits générés par les animaux, les végétaux (on parle actuellement de langage des plantes et des arbres). L’Univers, considéré comme vide, est parcouru de bruits dits cosmiques. Le bruit de fond émis par de gigantesques trous noirs, que les astronomes traquaient depuis 25 ans, a été identifié depuis 2015 grâce à une technique de détection des ondes gravitationnelles.

Le silence qu’évoque Maurice Zundel est une invitation à faire silence pour mieux recevoir et accueillir la Parole de Dieu : « Il s’agit de devenir une parole vivante de Dieu. » 

« Ce silence n’est pas une consigne, mais un rayonnement », il s’oppose aux bruits que nous générons dans nos actes, nos paroles et nos attitudes. Il n’est pas l’absence totale de bruit, mais une invitation à ne pas perturber notre environnement humain, animal, végétal par des bruits sans fondements. Exactement comme en physique où les bruits parasites se superposent au signal que l’on cherche à identifier et constituent une gêne pour la compréhension de l’information que le signal transporte. 

Le silence ou plutôt l’absence de bruit parasite, c’est l’attitude de Dieu : « Dieu regarda les fils d’Israël et Dieu sut. » (Exode 2, 25)

L’abbé Pierre: une vie de combats

Le nouveau film biographique consacré au célèbre abbé se classe 19e du box-office français 2023 1. Un joli succès auprès d’un public varié qui évite l’écueil de l’apologie, montrant l’homme derrière l’icône, ses colères, ses doutes. Pourquoi Henri Grouès fait-il encore recette 17 ans après sa mort ?
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Une proposition… pour parler d’amour à nos enfants

Dès leur plus jeune âge, nos enfants nous questionnent sur l’amour, le corps humain, les différences garçon-fille. Plus tard, ils se posent des questions sur les changements à la puberté, la sexualité, les relations, etc. Parents, éducateurs, nous n’avons pas toujours les bons mots pour leur parler de ces sujets si importants. Quelles ressources pour eux ? Avec quels mots leur parler ? Quels objectifs leur proposer et quels chemins prendre ? Comment les « équiper » pour se préparer à vivre l’amour ?

Par Myriam Bettens | Photo : DR

La pastorale des familles de Genève propose un café / échange sur la manière d’accompagner nos enfants dans les grandes étapes de leur croissance (puberté, adolescence, devenir adulte …), de parler à nos adolescents d’amour, de sexualité, car « il n’est pas toujours facile pour les parents d’aborder les sujets sur l’affectivité et la sexualité avec leurs enfants, ni pour eux d’en parler à leurs parents ». 

Chaque 1er mardi du mois entre octobre et juin 2024, de 12h30 à 14h30, à la salle paroissiale de la cure de Notre-Dame, 3 rue Argand, 1201 Genève. 

Prochaines dates : le 7 mai et le 4 juin 2024

Des ressources (livres, DVD, etc.) sont également à disposition, à la consultation ou à l’emprunt, dans les bureaux de la Pastorale des familles de Genève.

Renseignements et inscriptions sur le site web de la pastorale des familles sur pastorale-familles-geneve.ch ou au 079 259 51 33

Silence!

Le maître mot de notre monde actuel, c’est le débat. Il faut débattre de tout. Les chaînes TV, les journaux, les réseaux sociaux nous inondent de personnes aux idées contradictoires qui ne s’écoutent pas et qui se coupent sans cesse la parole. Chacun semble détenir la vérité, mais pour finir, c’est le flou complet. Il faudrait soi-disant suivre ces logorrhées pour se forger une opinion. N’y aurait-il pas d’autres voies pour discerner ce qui est bon pour chacun et pour la collectivité?

Par Calixte Dubosson
Photos: DR, Flickr, Pixabay

Un monde de bruit

Dans cette vie moderne, nous avons la possibilité, si nous le souhaitons, de ne jamais être en silence. Il y avait déjà la télévision, les publicités… Et maintenant il y a aussi Internet et les réseaux sociaux, accessibles partout depuis notre poche, prêts à remplir les moindres interstices de nos existences. Une question, un doute ? Google a la réponse. Un sentiment de vide ? Vite, remplissons-le avec des vidéos YouTube ! Il est de plus en plus habituel de croiser dans nos rues des personnes coiffées avec des écouteurs ou de petits objets qui remplissent leurs oreilles. Ainsi, elles sont constamment à l’écoute de leur musique ou groupe préféré. Le bruit est familier et rassurant, il nous évite de nous confronter à ce grand vide qu’est le silence. Mais le silence, est-ce vraiment le vide ? Pas vraiment, en fait. J’y répondrai plus tard.

Un jeune me dit : « J’aime bien écouter ma musique lors de mes temps libres, car elle me permet de m’évader de ce monde qui me fait peur et qui, chaque jour, déverse sur moi un flot de mauvaises nouvelles telles que les guerres et les catastrophes. » Un autre me confie : « Avec mon smartphone qui me permet de choisir toutes les musiques que j’aime, je peux oublier quelques instants tous mes problèmes et j’en ai beaucoup ! »

La parenthèse du Covid

Au début de 2020, la pandémie du Covid est venue frapper à nos portes. Nous voici confinés, le travail mis à distance, la famille et les amis au loin, les églises vidées, les rencontres numérisées. Les moteurs s’étaient tus. Les avions restaient au sol, les engins de chantier au hangar et la plupart des voitures au garage. Les citadins redécouvraient dans leurs rues devenues étrangement silencieuses, le chant des oiseaux, persuadés pour certains que ces derniers étaient revenus en ville alors qu’ils étaient toujours là. Seulement, à ce moment-là, leur chant parvenait enfin à leurs oreilles. Les moteurs s’étaient tus, mais les hommes ? « Très vite, l’air s’est révélé saturé d’informations, d’annonces, de débats, de protestations. Les chiffres annoncés chaque soir, les déclarations officielles, les oppositions, les contre-pieds… Jour après jour, et de plus en plus avec les vagues successives, l’angoisse, la peur, la colère et l’incompréhension ont pris le pouvoir, et ce fut à grand bruit », commente Anne Le Maître1.

Les débats pour se forger une opinion

Le maître-mot de notre monde actuel, c’est le débat. Il faut débattre de tout. Les chaînes TV, les journaux, les réseaux sociaux nous inondent de personnes aux idées contradictoires qui ne s’écoutent pas et qui se coupent sans cesse la parole. Chacun semble détenir la vérité, mais pour finir, c’est le flou complet. Il faudrait soi-disant suivre ces logorrhées pour se forger une opinion. Quotidiennement, les chaînes d’info en continu (Cnews, LCI), mais aussi BFM TV diffusent des heures de débats sur l’actualité, en fin de journée. Les plateaux de télévision sont précisément conçus pour mettre en scène un débat contradictoire : l’animateur, au centre de l’image, distribue la parole et arbitre entre des invités qui se font face. Une sorte de deux contre deux ou de trois contre trois, avec au bas de l’image, un bandeau mentionnant le thème du jour afin que le téléspectateur puisse prendre le débat en cours de route.

La mise en scène est donc pensée pour susciter le débat. A priori, celui-ci doit être équilibré. Par exemple, sur les sujets politiques, les chaînes essaient de donner la parole aux différentes tendances politiques, en invitant soit des responsables de partis politiques, soit des journalistes ayant des opinions politiques différentes. Mais est-il possible de s’assurer que le profil des intervenants choisis garantisse cet équilibre ? De plus, le téléspectateur peut-il vraiment se convaincre que derrière les arguments énoncés avec un tel aplomb et une telle assurance, se dégage une vérité qui met tout le monde d’accord ? Pourtant, chacun de nous a soif de savoir quelle est la vérité des choses. On reste sur notre faim avec ce sentiment désagréable d’avoir perdu notre temps et un bon moment de sommeil qui nous aurait fait autant de bien que ces débats stériles souvent émaillés de remarques pas très évangéliques envers les intervenants. N’y aurait-il pas d’autres voies pour discerner ce qui est bon pour chacun et pour la collectivité ? Le silence, celui de la nature et des ordres monastiques, par exemple ?

Le silence de la montagne

La vie est faite de contraintes, de stress, de monotonie. Elle a besoin de respirer, de se dégourdir, d’élargir son regard. La montagne est ce lieu privilégié pour vivre ce que les enfants des écoles appellent : récréation. Ces quelques minutes si précieuses pour libérer une énergie jusqu’ici contenue, rejoignent ces instants magiques vécus dans les décors de nos alpes majestueuses. Dans la vie, notre oreille recueille plus le bruit des catastrophes que le murmure des petits gestes de l’amour. Elle s’use et désespère à enregistrer le mal du monde. Elle n’entend plus la musique de l’espérance. En montagne, elle perçoit de nouveau la beauté du monde. Un aigle plongeant dans le bleu de l’azur, le soleil qui vient éclairer la marche silencieuse de l’aube, les oiseaux feignant de vous ignorer et qui se ruent sur les restes du pique-nique, les chamois baignés de lumière : tout cela aiguise le regard, le nourrit, enchante l’âme et ravive notre foi en la vie contrairement aux mauvaises nouvelles distillées chaque jour par les réseaux sociaux qui nous font désespérer de la vie.

Comment écouter si l’on ne se tait pas ?

Le silence monastique

Je vais régulièrement à l’Abbaye de Tamié pour me ressourcer. Entre les murs de l’Abbaye, des moines silencieux pour qui Dieu est le seul voyage valable. Des marcheurs d’éternité qui ont choisi pour chemin la voie du silence. « Ecoute », tel est le premier mot de leur règle, rédigée par saint Benoît qui encourage le moine à « incliner l’oreille de son cœur ». Et comment écouter si l’on ne se tait pas ? Et comment parler si l’on n’a pas pris le temps de réfléchir et de méditer ? « Le Christ ne parle pas fort, disait un jour une amie carmélite, expliquant à des jeunes son choix d’une vie sans paroles. Il faut faire silence pour l’entendre. » 

Dans le cloître intérieur qu’est la vie intime des moines et des moniales, détachée du tumulte et de la superficialité, dans cet espace de contemplation qu’ils ont choisi, là se tient la Présence. La Présence devenue homme en Jésus. Je ne cesse de me remémorer l’image de cet homme silencieux face à la femme adultère, de ce Dieu dessinant sur le sable qui ne répond pas quand on l’interroge, cet homme gardant le silence face à ses contradicteurs. Le silence quand la foule acclame. Le silence quand la foule accuse. Le silence qui parle plus fort que tous les discours.

1 Anne Le Maître, « Un si grand désir de silence », Cerf, 2023, p. 32.

L’Abbaye de Tamié, lieu de ressourcement.

Des exemples parlants

Nous pouvons être témoins à longueur de journée de débats stériles, mais aussi pimentés ! 
Il suffit d’allumer son poste TV. En voici deux exemples très parlants : 

Dialogue de sourds et débat TV
– Je suis pour une baisse de l’impôt contrairement à mon vis-à-vis qui pense…
– Je vous arrête tout de suite, car…
– Laissez-moi parler, je vous ai laissé vous exprimer, alors ne me coupez pas.
– On ne peut pas laisser dire n’importe quoi…
– C’est vous qui dites n’importe quoi. Comment peut-on prétendre à de hautes fonctions publiques si l’on n’est pas capable de dire la vérité aux téléspectateurs ?
– Vous ! Le détenteur de la vérité, laissez-moi rire !

Débat pimenté : l’exemple Chirac-Mitterrand
• Chirac : « Permettez-moi juste de vous dire que ce soir, je ne suis pas le Premier ministre et vous n’êtes pas le président de la République… Nous sommes deux candidats, à égalité, et qui se soumettent au jugement des Français, le seul qui compte. Vous me permettrez donc de vous appeler Monsieur Mitterrand. »
• Mitterrand : « Mais vous avez tout à fait raison, Monsieur le Premier Ministre. »

Les chaines d’info en continu diffusent des heures de débat, souvent stériles.