La manière dont je considère la personne de Jésus détermine la manière dont je vis ma vie, opère des choix, prends des décisions, appréhende les relations, affronte les difficultés, mais aussi la façon dont je conçois la mort, la vie éternelle. Il s’agit de la question la plus importante. Jésus interpelle ses disciples: «Qui dit-on que je suis?» Puis, il s’intéresse à connaître leur propre perception: «Et vous, qui dites-vous que je suis?» (Mt 16, 15)
Le sujet est difficile
« Ah mais en fait vous aussi vous croyez en Dieu ?! »
Il y a peu j’ai appris lors de retrouvailles entre amis qu’en fait, sans qu’aucun de nous soit au courant, nous étions tous croyants. Je ne l’aurais jamais pensé, et pour cause, nous avions toujours évité le sujet. Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile d’affirmer sa foi, dans la vie de tous les jours.
Il y a la peur d’être pris pour un extraterrestre.
La flemme de devoir répondre pour la énième fois à : « Qu’est-ce que tu penses des croisades ? »
Alors, peut-être qu’on peut essayer de témoigner de notre foi par une vie exemplaire.
Mais il faut se rendre à l’évidence si on n’en parle jamais nous sommes invisibles.
Le fait de l’avoir dit une fois ne fait pas tout non plus, une fois le moment de surprise passé l’affaire est en général rapidement enterrée. La plupart des discussions sur le sujet se terminent par : « On veut bien que tu sois croyant, mais nous ça ne nous intéresse pas ».
Jusqu’au jour où l’on est consulté, à propos d’une vidéo YouTube sur une communauté Mennonites en Bolivie: «Toi qui es croyant tu en penses quoi ?»
Le point d’accroche est maigre, le sujet difficile, mais avec de la patience, à force d’en parler, peut-être un jour arrivera-t-on à quelque chose.
«Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile d’affirmer sa foi, dans la vie de tous les jours.»
Simon Moerschell
Une petite bougie en union de prière avec l’Ukraine
A nos portes le peuple ukrainien fait face à l’absurdité et à la violence d’une guerre fratricide. Face au raz de marée médiatique, on aurait tendance à se dire que plus rien d’autre n’existe. Et pourtant, tant d’autres peuples sont en grande détresse aujourd’hui. En fait, le mal fait grand bruit, on le sait. Il faut un cœur de chair pour découvrir les perles qui brillent comme un trésor d’espérance et de résurrection dans les mains, les yeux, le cœur d’une petite fille de 4 ans qui demande à sa maman d’aller à l’église allumer une bougie pour l’Ukraine. Acte qu’elle va désirer renouveler.
PAR VALÉRIE PIANTA
PHOTO : DR

A l’heure où j’ai réfléchi à ces lignes, puis à celles où je vous les écris, les bombes pleuvent sur l’Ukraine ; et avec les bombes, les tirs en rafale. C’est la terreur et le règne de la mort qui s’installent sous nos yeux atterrés. Une hémorragie de la vie se produit à travers les gens tués ou fuyant leurs terres. Nous assistons impuissants à cette nouvelle prise de pouvoir du mal et de la mort, aux portes de notre continent.
Ici, à nos côtés, se tiennent nos enfants et nos petits-enfants, comme de véritables petites éponges qui absorbent nos paroles, nos discussions, nos expressions effarées et qui voient, pour certains, des images – alors que d’autres plus petits, peut-être, les imaginent ! Dès lors que cette terrible réalité est là et qu’elle envahit d’inquiétude nos foyers à travers le débordement d’informations qui submerge tant les réseaux sociaux que les moyens de communications, comment ne pas expliquer avec nos mots à nos petits ce qui se passe ?
Et voilà qu’une petite fille devient signe de Résurrection parce qu’elle veut allumer une flamme dans cette nuit que nous, adultes, voyons menacer le monde. Une petite fille qui vient nous dire avec peu de mots, mais avec le puissant symbole pascal de la Lumière, qu’elle croit que sa prière va monter vers Jésus et vers Marie !
L’être humain porte en lui cet espace spirituel mystérieux : il est dessiné dans son ADN. C’est si puissant qu’une petite fille au cœur en alerte peut le découvrir et le révéler pour en extraire un signe de Lumière sur un chemin obscur. Elle pose une petite pierre pour construire la paix, pour ébaucher le chemin qui conduit vers Pâques, le grand passage de la mort à la vie en Jésus, le Christ, qui est venu défier le mal et la mort et en est sorti victorieux !
Tout cela, elle ne le sait pas (encore) ! Mais c’est un trésor caché en elle dans cet espace où Dieu se dessine, et l’appelle. Et nous, adultes, le mesurons-nous vraiment lorsque nous sommes nous aussi, par nos tout petits gestes, des témoins du Christ-Paix ?
Cette (ma) petite fille est un témoin de Pâques, une étincelle de vie qui participe au feu de la Résurrection ! Le croirez-vous ?
Chrétien ? Comment, dans un monde qui ne l’est plus ?
PAR JEAN-FRANÇOIS DELÉAVAL
PHOTO : JEAN-MARC SUDAN
La crise de la modernité touche aussi bien la politique que la spiritualité. L’obéissance aux lois civiles s’impose de plus en plus au détriment de l’Evangile et de son esprit. Les églises se vident et le message chrétien est altéré.
Pourtant, l’heure n’est pas au découragement. « Il faut simplement se convertir pleinement au Christ et s’inspirer de saint Benoît pour bâtir des communautés ouvertes, engagées et solidaires au milieu du monde. » (Rod Dreher, journaliste)
Il est évident que l’on ne peut plus se contenter d’aller à la messe le dimanche. Il faut que le choix des loisirs, des moyens de communication, de la profession, du lieu et de la manière de vie soit subordonné à l’engagement chrétien. Il faut que chaque famille ne vive pas sa foi de manière isolée mais qu’elle s’agrège en communauté de foi au sein de ce monde.
Ne l’oublions pas : les chrétiens ont mission d’évangéliser et le levain ne peut faire lever la pâte s’il ne s’y plonge pas.
Résister à l’esprit de ce monde, matérialiste, technologique, suppose un christianisme, bien sûr, personnel mais aussi communautaire.
Je me souviens, il y a de cela fort longtemps, que l’on avait des gestes, discrets, mais qui montraient notre foi. Mon père faisait toujours un signe de croix avec son couteau au dos du pain avant de l’entamer.
Vous rappelez-vous, pour les plus anciens, la prière avant les repas : silence ! Puis le père de famille remerciait Dieu pour le repas qu’Il nous prodiguait et la cuisinière pour son travail.
Et la prière du soir ou du matin ? Qui la récite encore de nos jours ?
Lors des orages, une branche de buis, glissée sur le crucifix, ou l’eau bénite à l’entrée de la chambre devaient nous protéger du mauvais temps.
C’étaient des gestes, simples, visuels, mais qui rappelaient au monde que nous sommes chrétiens à tout moment de la journée.
Ainsi, l’Eglise se perpétuera par des gens convaincus qui agiront, dans le monde, selon leur foi, par des gestes qui exprimeront leur croyance.
Chrétien dans un monde qui ne l’est plus?
Catholique pratiquant, Martin, 16 ans, témoigne pour nous de son vécu dans notre société déchristianisée.
TEXTE ET PHOTO PAR MARIE-PAULE DÉNÉRÉAZ
En tant que jeune chrétien, ressens-tu un décalage dans certains milieux ?
Oui, quotidiennement et un peu partout : à l’école, dans les transports publics, sur les réseaux sociaux. Dans le sport, c’est un peu moins marqué.
Comment ce décalage se manifeste-t-il ?
J’entends beaucoup de moqueries et de clichés sur l’Eglise, par exemple sur les prêtres pédophiles. Des jeunes qui disent : « Je crois en la science, pas au christianisme » ; « Aller à l’église, c’est faire partie d’une secte ». Dans les transports publics et ailleurs, je suis témoin de blasphèmes proférés par des groupes sataniques comme : « C’est Satan qui fait des miracles, pas Dieu. » Je vois des jeunes qui ont un look inspiré du rock sataniste et qui proclament : « Le satanisme c’est notre religion ! » ou « Satan est dans l’Eglise ! ». Ce genre de provocations est très courant sur les réseaux sociaux. Ces outrages au sacré et à l’Eglise me font mal au cœur.
Qu’est-ce qui t’aide à tenir face à cette réalité ?
Ma relation personnelle avec Dieu dans la prière. Mes hobbies : le basket, le vélo, sont des activités qui me permettent d’échapper à cette réalité et de faire de nouvelles rencontres. Je pratique volontiers le ski et la marche en montagne où je peux rencontrer de bonnes personnes.
Dans quels groupes te sens-tu soutenu ou encouragé ?
Les membres de ma famille sont croyants et pratiquants et j’ai confiance en eux, je sais que je peux leur poser des questions en cas de doutes. Dans ma paroisse, j’apprécie les homélies de notre curé qui m’apprennent beaucoup et je peux servir la messe. Dans ces moments-là, je ressens une grande joie dans le cœur. Par ailleurs, je fais partie de l’association du Scoutisme européen suisse. Le but de ce mouvement est l’éducation du corps, de l’âme et de l’esprit. Je m’y sens libre et bien entouré. J’apprends à vivre des valeurs telles que la discipline, l’autonomie et la solidarité. Nous y pratiquons des activités de découverte et d’endurance dans le respect les uns des autres et en accord avec le nature. Je suis aussi membre du groupe OAFJ (Tout pour Jésus) lié à la fraternité Eucharistein. J’y approfondis ma foi avec des jeunes de mon âge. Nous y apprenons à mieux connaître Jésus.
Qu’espères-tu pour l’avenir de l’Eglise ?
Que les églises se remplissent, aussi de jeunes, comme à la soirée de louange du 19 février. Que les chrétiens soient moins tièdes et vraiment pratiquants.
Merci Martin. Bon vent dans le souffle de l’Esprit Saint.
Comment se réjouir de Pâques ?
Dans cette rubrique, L’Essentiel propose aux Evêques des diocèses de Sion et de Lausanne-Genève-Fribourg,
à l’Abbé territorial de Saint-Maurice et à leurs représentants de s’exprimer sur le sujet de leur choix. Ce mois, c’est Céline Ruffieux qui prend la plume.
PAR CÉLINE RUFFIEUX, REPRÉSENTANTE DE L’ÉVÊQUE À FRIBOURG
PHOTO : CATH.CH
A peine sortis de la pandémie, nous voilà confrontés à une autre violence, celle de la guerre, à deux pas de chez nous. Des temps de désert qui semblent se superposer les uns aux autres, qui semblent s’éterniser, sans porte de sortie. Que faire alors du Carême, cet autre temps de désert? Comment se réjouir de Pâques?
Notre foi et nos rites sont notre essentiel, c’est ce qui nous «reconnecte» à ce qui fait de nous des femmes et des hommes debout, capables de laisser passer la lumière de Dieu à travers soi, capables de vivre chaque nouveau jour comme une Pâques où la vie l’emporte sur la mort. Face à la peur et aux angoisses, face à la violence des hommes, nous sommes pleins d’Espérance et d’Amour. La force de la solidarité, de la prière et de la compassion sont forces de vie toujours renouvelées.
Jour après jour, pas après pas sur ce chemin vers Pâques, nous pouvons changer le monde. Par un regard plein de bienveillance, posé sur cet autre qui pense ne rien mériter, par un sourire gratuit à ce passant ou ce collègue, par un mot qui va relever celui qui est tombé. Changeons le monde! Le Carême ne se comprend qu’en regard de Pâques. Rappelons-nous: «La joie de l’Evangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ, la joie naît et renaît toujours.»1
Malgré les violences du monde et les difficultés de la vie, nous avons reçu ce don ineffable de pouvoir se laisser sauver par le Christ. Qu’en faisons-nous alors? Pouvons-nous en témoigner dans chacun des actes que nous posons, dans chaque décision que nous prenons? Savons-nous être dans la gratitude et l’émerveillement?
«Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.» (1 Pierre 1, 3)
1 Pape François. La joie de l’Evangile – Exhortation apostolique. 2013.
Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus?
PAR LE CHANOINE PHILIPPE AYMON
PHOTO : BENOIT BRUMMER
Ne faudrait-il pas d’abord se poser la question: ce monde n’est-il vraiment plus chrétien? Qu’il y ait des régions qui ne l’ont jamais été, c’est une évidence. Mais sommes-nous bien d’accord pour dire que l’Occident, l’Europe, le Valais ne sont plus chrétiens? Ne pensons-nous pas que les reliquats culturels du christianisme font encore de notre société «un monde chrétien»?
En décembre, j’ai commis un sermon qui abordait justement cette question et dont le refrain était : « Le christianisme est mort, mais il ne le sait pas encore. » Le christianisme non pas comme foi et conviction personnelle, mais comme phénomène social. Mort, comme l’était le communisme du début des années 80, alors que l’URSS avançait par la force de l’inertie avant de s’écrouler complètement. Une inertie qui est certainement le « moteur » du catholicisme d’aujourd’hui.
Chantal Delsol, Professeure de Philosophie, a publié un livre intitulé : « La fin de la chrétienté » (Le Cerf 2021), qui dresse un tableau douloureux du fait religieux dans nos sociétés. Guillaume Cuchet, dans une interview qui traite du même sujet, a cette phrase terrible : « Les petits-enfants dans la nef, en enterrant leurs grands-parents, enterrent les derniers chrétiens de la famille. » N’oublions pas qu’il est inutile de s’en prendre à l’infirmière et de casser le thermomètre, sous prétexte que l’on refuse de reconnaître que l’on a de la fièvre !
Pour notre diocèse, la lettre pastorale de Mgr Brunner : « Rencontrer le Christ aujourd’hui », publiée en 2003, nous interpellait sur le même sujet. Comment avons-nous répondu aux réflexions de l’ancien évêque de Sion ? Vingt ans plus tard, force est de constater que la fièvre n’a pas baissé et que le malade attend toujours un remède…
N.B. : Pour aller plus loin dans la réflexion, on trouvera sur le site des paroisses de Sion (https://paroisses-sion.ch), à la page Cathédrale :
– La lettre pastorale de Mgr Brunner.
– Une brève vidéo qui est une interview de Mme Chantal Delsol.
– Une interview de Guillaume Cuchet intitulée : « Quel avenir pour le catholicisme ».
«L’Eglise, c’est l’Evangile qui continue»
Dans cette rubrique, L’Essentiel propose aux Evêques des diocèses de Sion et de Lausanne-Genève-Fribourg,
à l’Abbé territorial de Saint-Maurice et à leurs représentants de s’exprimer sur le sujet de leur choix. Ce mois, c’est Mgr Charles Morerod qui prend la plume.
PAR MGR CHARLES MOREROD OP, ÉVÊQUE DU DIOCÈSE DE LAUSANNE-GENÈVE-FRIBOURG
PHOTOS : JEAN-CLAUDE GADMER, DR
La phrase que j’ai le plus répétée (dans quatre lettres pastorales) est: «L’Eglise, c’est l’Evangile qui continue »1. Si je tiens à le répéter, c’est que ce n’est pas évident, mais que c’est absolument souhaitable. Il me semble qu’on ne peut pas lire l’Evangile sans être très frappé par la personne de Jésus et que ce choc initial pousse à un approfondissement jamais achevé de cette rencontre. C’est Jésus lui-même qui nous répète: «Venez et voyez.» (Jean 1, 39)
Si on demande ce qu’est l’Eglise, peu de monde pense à citer le Christ, ou l’Evangile. On nous répond généralement en termes de morale. Bien sûr qu’il y a une morale dans l’Evangile ! Mais elle commence par cette conversion qu’est la vie avec Jésus, sans laquelle les « valeurs chrétiennes » ne signifient pas grand-chose.
L’Evangile garde toujours une nouveauté, car le Saint-Esprit est source de jeunesse permanente, même là où l’Eglise donne l’impression d’être déjà connue, voire trop connue, voire même nocive. Et certes nous lisons l’Evangile dans l’Eglise, sans avoir à refaire tout le chemin de la foi sur des questions comme « qui est-il, celui-là ? » (Luc 5, 21 ; 7, 49 et 8, 25), « qui est-il, Seigneur, que je croie en lui ? » (Jean 9, 36), « Mais pour vous, […] qui suis-je ? » (Matthieu 16, 15) et « où demeures-tu ? » (Jean 1, 38)… Nous lisons l’Evangile dans l’Eglise, mais ce n’est pas une raison pour vivre dans l’Eglise sans lire l’Evangile.
«Tous les renouveaux dans l’histoire de l’Eglise ont été des renouveaux de sainteté, marqués par un retour à l’Evangile. C’est ce dont nous avons besoin. Lisons l’Evangile, constamment, écoutons-le et que notre vie en soit marquée.»
En cette période de chemin synodal, demandons ensemble au Saint-Esprit, qui a inspiré les auteurs des Evangiles, de nous permettre d’en découvrir les richesses et d’en vivre!
1 Charles Journet, L’Eglise et la Bible, Editions Saint-Augustin, Saint-Maurice, 1960, p.45.
Sur un malentendu…
PAR MYRIAM BETTENS
PHOTOS: DR
Vårfrudagen… à vos souhaits! Mieux vaut ne pas avoir un ch’veu sur la langue pour prononcer le nom de la fête de l’Annonciation en suédois. Chez nous, il est normalement d’usage de manger du poisson ce jour. En Suède, pays de spécialités marines et de surcroît protestant, il est coutume de préparer… des gaufres.
Quittons un peu nos romandes contrées pour nous diriger vers le pays du prinsesstårta, du surströmming et des våfflor suédoises. L’anecdote liée à cette tradition culinaire se base pour ainsi dire… sur un malentendu. La fête de l’Annonciation se traduit par Vårfrudagen, le jour de Notre Dame. La gaufre se dit, quant à elle, våffla, dont la forme våffel n’est utilisée que dans les mots composés. Entre la pronon- ciation de vårfru et våffel, il n’y a qu’un pas… le peuple suédois a fait l’amalgame entre les deux. Le 25 mars, commémorant normalement l’annonce de la mater- nité divine de la Vierge Marie par l’archange Gabriel, s’est donc transformé au fil du temps en Våffeldagen: le jour des gaufres!
Mieux vaut deux fois qu’une!
Une chose tout à fait étonnante concernant la fête de l’Annonciation en Suède: le culte à la Vierge Marie n’y est pas très présent, mais les calendriers comportent pourtant deux jours dédiés à cette célébration. Le Marie bebådelsedag ou Våffeldagen (dont nous avons parlé plus haut) toujours fêté le 25 mars, et le Jungfru Marie bebådelsedag qui, dans l’Eglise de Suède, se célèbre le dimanche qui tombe entre le 22 et le 28 mars, sauf si c’est le dimanche des Rameaux ou celui de Pâques.
Petit vocabulaire culinaire suédois
Prinsesstårta: gâteau suédois traditionnel, composé de couches de génoise, de confiture de framboise, de crème pâtissière vanillée et enveloppé d’une fine couverture de pâte d’amandes verte. Le gâteau «IKEA» par excellence!
Surströmming: hareng fermenté durant plusieurs mois et traditionnellement dégusté à Noël ou à Pâques. L’odeur très prononcée de ce met retient souvent d’y goûter…
Våfflor: pluriel de gaufre.
Recette: Les gaufres de Vårfrudagen / Våffeldagen
| Temps de préparation | Temps d’attente | Portions |
|---|---|---|
| 30 minutes | 30 minutes | 8 |
Ingrédients pour la pâte à gaufres
- 3,5 dl de farine de blé – vetemjöl
- 2 c. à c. de levure chimique – bakpulver
- 4 dl de lait – mjölk
- 100g de beurre fondu – smör

Préparation des gaufres au gaufrier
- Dans un saladier, mélanger la farine et la levure.
- Ajoutez le lait, fouettez pour obtenir une pâte homogène. Versez-y le beurre fondu.
- Faites chauffer le gaufrier. Badigeonnez d’un peu de beurre pour la première gaufre.
- Versez une louche de pâte dans le gaufrier, fermez le battant et patientez quelques minutes.
- Servez avec de la crème fouettée et de la confiture de fraise pour manger votre gaufre à la suédoise.
Préparation des gaufres à la poêle
- Suivez les étapes 1 à 3 de la préparation « au gaufrier ».
- Versez une louche de pâte au milieu d’une poêle de façon à la cuire comme des pancakes.
- Dorez la pâte de chaque côté jusqu’à ce qu’elle se soulève un peu de la surface de la poêle.
Préparation à la machine à croque-monsieur
- Suivez les étapes 1 à 3 de la préparation « au gaufrier ».
- Versez une louche de pâte dans la cavité normalement réservée au sandwich, fermez le battant et patientez quelques minutes.
Entrer en résonance avec la Parole
Faire résonner la Parole de Dieu, voilà le grand défi de la catéchèse.
C’est au travers de gestes, de vie partagée toute simple mais en vérité que la résonance de l’amour infini de Dieu peut être visible. En ce temps un peu spécial pour partager la vie d’une façon spontanée, la catéchèse est bien vivante…
Semaine sainte dans nos deux UP et Saint-Paul
Voici la tabelle des célébrations de la Semaine sainte dans les 6 paroisses de nos deux unités pastorales et à Saint-Paul.
Il y a le choix !
PHOTO : CHRYSTOPHE RAKOTODRANAIVO
Dimanche des Rameaux (10 avril)
9h30 à Thônex
10h à Saint-Joseph
10h30 à Saint-Paul
11h à Presinge
11h à Saint-Joseph
11h à Sainte-Thérèse
18h à Choulex
18h30 à Saint-Paul
Jeudi saint (14 avril)
8h Office des ténèbres à Saint-Paul
19h à Puplinge
20h à Saint-Paul
20h à Saint-Joseph
20h à Sainte-Thérèse
Vendredi saint (15 avril)
8h Office des ténèbres à Saint-Paul
10h à Saint-Joseph
15h à Choulex
15h à Saint-Paul
15h à Sainte-Thérèse
19h Chemin de croix à Thônex
Vigile pascale (samedi soir 16 avril)
8h Office des ténèbres à Saint-Paul
20h à Chêne-Bourg
20h30 à Saint-Joseph
21h à Sainte-Thérèse
21h à Saint-Paul
Dimanche de Pâques (17 avril)
9h30 à Thônex
10h à Puplinge
10h à Saint-Joseph
10h30 à Saint-Paul
11h à Saint-Joseph
11h à Sainte-Thérèse
18h à Choulex
18h30 à Saint-Paul
Le gaspillage fait des ravages
Pour freiner le dérèglement climatique, il est urgent d’opérer une transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, sans en faire payer le prix aux pays les plus pauvres. Tel est le message clé de la Campagne œcuménique 2022 qui reprend le slogan «Justice climatique, maintenant !»
Découvrir la bible, cent textes essentiels commentés
Durant le confinement, des membres des Editions Robert Laffont se sont rendu compte
que les libraires vendaient un nombre de bibles plus important que d’ordinaire. Les lecteurs cherchaient peut-être des clés pour comprendre ce moment de crise particulier, seulement voilà… en ouvrant la bible, ils ne comprenaient rien !
Le diacre Christian Thurre, ambassadeur diocésain pour l’écologie
Inciter toutes les entités paroissiales et ecclésiales à penser et agir écologie : c’est, en résumé, le mandat que l’évêque de Sion a confié à Christian Thurre, diacre, ordonné en juin dernier. Une mission qui permet à ce scientifique de conjuguer écologie et spiritualité. Rencontre.
PAR CLAUDE JENNY | PHOTOS : GÉRARD RAYMOND, RAPHAËL ZBINDEN / CATH.CH
Comme tous les diacres permanents, Christian Thurre parcourt son chemin diaconal d’abord dans le cadre de son univers professionnel, en l’occurrence le Service de l’environnement de l’Etat du Valais. En tant que collaborateur scientifique, il participe aux études d’impacts écologiques pour que les projets mis à l’enquête soient conformes aux exigences légales. Il assure évidemment aussi régulièrement, comme tout diacre, un service à l’autel aux côtés du célébrant. Mais il fonctionne depuis quelques mois également comme mandataire de Mgr Lovey pour effectuer tout un travail de sensibilisation auprès des entités diocésaines pour qu’elles se soucient d’écologie.
Appliquer « Laudato Si’ ». – Un rôle qui est désormais dévolu à tous les diocèses par le Pape lui-même qui s’est souvent exprimé sur le thème de la protection de la Création, de cette « Maison commune » qui ne nous appartient pas mais qu’il nous incombe de protéger. L’encyclique papale « Laudato Si’ » est un texte de référence sur le sujet. Même si son expérience est encore brève, Christian Thurre est à l’évidence l’homme qu’il fallait pour remplir cette mission de sensibilisation que le Pape appelle les « intendants responsables du jardin de la Création ».
Agir via des éco-diagnostics. – Le délégué de l’évêque est, par son mandat, le seul délégué du diocèse au sein d’EcoEglise, l’organe œcuménique qui œuvre au niveau national à favoriser cette prise de conscience que les Eglises ont également leur rôle à jouer en matière d’écologie. Pour Christian Thurre, c’est une évidence : « Les Eglises doivent interpeller leurs communautés ! Chacun doit apporter sa pierre pour avoir une attitude éco-responsable. » Ainsi, l’organisme EcoEglise (➱ https://ecoeglise.ch) est spécialisé dans l’établissement d’éco-diagnostics qui conduisent à des propositions de mises en œuvre de mesures éco-responsables. Ce qui peut toucher au matériel pour les célébrations et l’administration, aux bâtiments, aux espaces verts gérés par les paroisses, etc.
Opération « Maison de la diaconie ». – Christian Thurre, en collaboration avec son épouse Marie-France, a effectué une première démarche dans ce sens début janvier 2022 avec la « Maison de la Diaconie » à Sion qui abrite notamment l’établissement Verso-l’Alto. Il trouve excellent que ce soit ce lieu diocésain qui lui permette de démarrer son action. Il espère que d’autres communautés, paroisses, etc. feront appel à lui. Il est disponible pour aller à la rencontre de ceux qui veulent agir à leur échelle dans une démarche qu’il qualifie non seulement d’écologiste, mais aussi de spirituelle.
Une dimension spirituelle. – Il cite la parabole du colibri qui apporte sa gouttelette, juste ça, mais déjà ça ! « Dans cette protection de la « Maison commune », il y a quelque part une dimension de conversion spirituelle, de se laisser blesser par cette réalité d’une nature insuffisamment respectée et de décider d’agir, à son échelle, individuelle, associative, paroissiale, etc. » s’enflamme Christian Thurre qui peste contre certains abus, comme la multiplication des canons à neige, par exemple, qui entraîne un gaspillage d’eau : « Nous ne pouvons pas, plus, nous comporter en enfants gâtés. Mais je suis optimiste : je crois qu’il y a une prise de conscience que l’on ne peut pas continuer à surexploiter la nature. De plus en plus de personnes se laissent toucher et décident d’agir ».
Méditer autour de la tenture de Carême
André Besson, de Charrat, a été choisi par les responsable de la Campagne œcuménique 2022 pour écrire la méditation autour de la tenture de Carême. Il s’est laissé inspirer par cette image, ce pied dont l’ossature est blessée, brisée… Il élargit ici sa réflexion sur notre humanité souffrante, à notre terre meurtrie par l’homme. Voici quelques textes sur ce thème, en complément du carnet de méditation de la tenture de Carême 2022.
Une seconde conversion (Marc 10, 17-22)
PAR FRANÇOIS-XAVIER AMHERDT | PHOTO : DR
Cela n’est pas propre aux religieux, religieuses et personnes consacrées, qu’elles demeurent dans leur communauté ou qu’elles changent de vie. Tout être, à un certain moment de son chemin spirituel, est invité à vivre comme une seconde conversion, celle par laquelle, après l’enthousiasme des débuts, où il a l’impression de faire des choses POUR Dieu, il en vient à se laisser pleinement conduire par l’Esprit Saint, à lui donner le gouvernail de sa vie, et donc à faire désormais l’œuvre DE Dieu (opus Dei, en latin, au sens premier de l’expression).
C’est le cas du jeune homme riche (Marc 10, 17-22) dont aucun des trois évangiles synoptiques ne mentionne qu’il était « jeune ». Son désir, tel qu’il est formulé à l’adresse de Jésus en accourant vers lui et en se mettant à ses genoux, est plus que recommandable : « Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Il appelle même le Christ « Bon Maître », entraînant la première partie de la réaction du Fils de Dieu qui le renvoie au seul Bon Maître, le Père.
Puis l’homme abonde dans le sens de la deuxième partie de la réplique du Seigneur, en affirmant que « dès sa jeunesse », il a accompli les commandements du Décalogue (Exode 20, 12-16) : il n’a ni tué, ni commis d’adultère, ni volé, ni proféré de faux témoignage. Admirable fidélité qui provoque un regard d’amour porté sur lui par Jésus !
Et pourtant, cela ne suffit pas, car voilà que retentit le second appel : « Une seule chose te manque, si tu désires te faire un trésor dans le ciel : va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis suis-moi. » Quelle radicalité ! Quelle exigence ! Le Seigneur veut que nous lui donnions tout, que nous lâchions la maîtrise de notre existence, que nous quittions la toute-puissance et que, comme Thérèse de Lisieux, nous nous jetions dans ses bras. Le texte ne dit pas si l’homme riche a accepté finalement de solder tous ses biens, qu’il avait abondants. Marc dit simplement qu’il s’en alla tout triste.
Quelque orientation que nous prenions dans notre vie, que nous options pour un autre chemin ou que nous poursuivions dans la ligne de la vocation première, un abandon décisif dans les mains de Dieu est requis. Avec l’assurance que le Seigneur ne nous laisse jamais tomber.
A Corpataux, des «Bonjour» et des «Au revoir»
Des visages souriants à nos portes
PHOTOS : CATHERINE SOLDINI
TEXTE ET PHOTO PAR CATHERINE SOLDINI, POUR LE CONSEIL PASTORAL DE CORPATAUX
Le 28 novembre 2021, tout un petit monde gravite autour de l’autel, certaines personnes, on les voit régulièrement, d’autres, on les aperçoit au loin, d’autres encore se font discrètes… mais toutes ces personnes permettent aux célébrations de se dérouler harmonieusement et dans un beau cadre.
Ainsi lors de cette célébration, nous avons à la fois accueilli et à la fois dit aurevoir !
Ce furent des instants remplis d’émotions: Mélissa et Jessica quittaient le service à l’autel et la communauté a accueilli Agathe, Albane, Naomi et Louanne qui ont reçu officiellement la croix et le « certificat » de servant de messe même si elles avaient commencé depuis un certain temps.
De même, les responsables des servants de messe:
Florence Butty et Catherine Soldini ont tiré leur révérence pour laisser la place à Adeline et Anne Meuwly !
Ces dernières porteront plusieurs casquettes : sacristines (avec l’appui fidèle de Thérèse Monney), responsables des servants de messe et auxiliaires de communion ! En particulier, Adeline s’occupe de l’animation musicale quand il n’y a pas le chœur et Anne décore désormais l’église à la place d’Alice.
Justement, nous adressons un merci tout particulier à Alice Schouwey qui s’est occupée de la décoration et de l’entretien de l’église durant 35 ans. Tous ces bouquets ont varié au gré des saisons et ont été confectionnés avec beaucoup d’amour. Un bouquet géant de merci pour toi Alice.
Quant au nettoyage de l’église, c’est Judith Geinoz qui remplace dorénavant Alice.
Merci à toutes ces grandes et petites mains. Bonne continuation sur votre chemin de vie ! Qu’il soit lumineux et fleuri !

Les Chanteurs à l’Etoile forment un cortège… 
…pour aider les enfants du monde. Merci à eux!
Sacrée(s) fidélité(s) !
PAR LE CHANOINE LIONEL GIRARD
PHOTO : MADEMOISELLE BÉRAUD-VILLARS
Si par le baptême, notre vie est fondamentalement consacrée à Dieu, certains d’entre nous ont modalisé cet appel en répondant par leur profession des vœux évangéliques, à suivre le Christ à l’écart selon le charisme propre de chaque institut.
Par leur temps de probation, ils ont dû vérifier que cet élan aussi généreux que radical n’émanait pas seulement d’un désir personnel ou d’une séduction passagère mais s’ancre bel et bien en Dieu. Ainsi l’avis de leur communauté valide de son vote cet engagement pour la vie.
Cependant les motivations des premiers temps vont vite apparaître différentes de celles qui leur permettront de persévérer dans la fidélité… et face à ces épreuves incontournables, il arrive que certains
ne voient d’autre issue que de devoir y renoncer.
Choix déchirant pour le consacré, pour sa communauté et tout son entourage.
Comment accompagner ces dispenses qui constituent une rupture existentielle sans tomber dans un jugement accusateur blessant la charité ? Car même confrontés à cette réorientation, le Seigneur ne saurait les abandonner. Reconnaissons que sa fidélité rejoint nos infidélités chroniques et nous donne la grâce de recommencer encore et encore.
Oui prions pour les consacrés qui au désert, mènent un vrai combat spirituel dont les fruits portent nos familles, nos paroisses, nos missions pastorales et manifestent cette espérance que confère la foi. Aidons-les à persévérer toute une vie durant et si besoin, à passer les caps difficiles des épreuves où son amour nous façonne afin de témoigner qu’il est l’auteur du Salut.
Le Seigneur est toujours présent, quel que soit notre chemin de vie !

Si le thème de ce mois nous parle de la vie consacrée en communauté avec ses défis, ses succès, ses échecs, nous pouvons poser un regard interrogateur sur les laïcs qui ont reçu un appel différent.
PAR THÉRÈSE GERBER | PHOTO : ORDOVIRGINUM.FR
Dans la discrétion, de nombreuses personnes donnent du temps au Seigneur, dans la prière, l’adoration, l’Eucharistie plusieurs fois par semaine. Parmi elles, nous trouvons des laïcs qui vont jusqu’à faire un engagement, comme une consécration. Quelques exemples se trouvent proches de chez nous, même dans nos paroisses.
Les Maisons d’adoration, fondées en 1998, s’adressent aux laïcs vivant dans le monde, qu’ils soient célibataires ou mariés. Ils ont pour mission d’essaimer pour porter au monde l’Amour de Jésus-Eucharistie, par un ministère de visitation accompli dans la simplicité de leur vie quotidienne. L’adhésion aux Mai-sons d’adoration est préparée par un cheminement en trois étapes : 1. Donation à Marie ; 2. Renouvellement des promesses du baptême, de la confirmation et du mariage pour les époux ; 3. Consécration à la personne vivante du Christ, par laquelle s’expriment l’attachement au Seigneur et le désir de vivre en union avec lui. Leur modèle de vie est la Sainte Famille.
www.lesmaisonsdadoration.com
L’ordre des vierges consacrées, créé en 1970, par le pape Paul VI. Une vocation encore méconnue mais qui, de par son insertion dans le monde, fait pleinement sens à notre époque. Il existait déjà dans l’Eglise primitive des formes de vie consa-crée : des femmes choisissaient volontairement la chasteté et la virginité perpétuelle. Cette vocation spécifique et originale permet en effet à des femmes de recevoir une consécration de la part de leur évêque diocésain tout en demeurant dans leur contexte de vie et non plus en intégrant une communauté monastique. Leur célibat est une manière de se donner entiè-rement à Dieu, dans une relation étroite avec l’Eglise en se mettant à son service, tout en restant dans le monde.
www.ordovirginum.fr
La Famille Solitude Myriam, fondée au Canada en 1981, soutient des personnes ayant vécu une séparation ou un divorce. En découvrant de plus en plus la grandeur du sacre-ment de mariage, elles approfondissent le mystère, afin de le vivre pleinement, et cela même au-delà du divorce. Là aussi, après un cheminement, des étapes d’acceptation, de pardon, de réconciliation, il y a la possibilité de faire un engagement qui consiste à renouveler les promesses du baptême et du sacre-ment de mariage, pour vivre la fidélité à leur sacrement de mariage. Ces laïcs se mettent au service, à la suite du Christ, dans les situations auxquelles ils sont confrontés, tout en priant pour les familles et les prêtres.
www.famillesolitudemyriam.org
Voici un aperçu de quelques possibilités d’engagements, il en existe certainement d’autres. Si vous souhaitez en parler, n’hésitez pas. Un témoignage de vie est toujours un cadeau qui peut aider d’autres personnes à trouver leur chemin.
Confirmation à Payerne
« Entrer dans un monde nouveau »
PAR LA RÉDACTION | PHOTO : PIERRE-ANDRÉ FRAGNIÈRE
Treize jeunes de la paroisse catholique de Payerne ont reçu, ce samedi 12 février, le sacrement de la confirmation. Cette célébration marquait la fin d’un chemin de préparation d’une année et le début dans la vie chrétienne comme des adultes dans la foi. Une célébration riche en émotion pour chaque participant. «Je suis très heureuse de faire partie de la communauté chrétienne», confiait Helene Gebray après la célébration. «Pour moi, le moment le plus fort a été le partage avec les autres confirmands et les parrains-marraines avant la messe. Ce parcours m’a permis de faire connaissance avec d’autre personnes et de nouer des amitiés. J’espère que nous garderons le contact.»
Noémie Maillard se disait impressionnée par le geste sacramentel d’imposition de l’huile consacrée sur le front, fait par Mgr Bernard Sonnay, vicaire épiscopal du diocèse: «Cet instant était très émouvant: pour moi c’était comme entrer dans un monde nouveau avec le Seigneur à mes côtés. Je peux commencer mon parcours de chrétienne confirmée.»
Vincent Roggo, qui a dû lire un texte de bienvenue, avouait un léger trac avant la célébration: «Finalement cela s’est très bien passé… Cette année de préparation a été bien plus courte que je ne le pensais, y compris la retraite spirituelle à Saint-Maurice. J’aurais aimé que cela dure plus longtemps. Ces grands moments resteront dans nos mémoires.»
«Seigneur Dieu, nous voulons te confier ces jeunes qui viennent de recevoir ton Esprit Saint. Fais-en sorte qu’ils puissent devenir des témoins vivant de ton Evangile dans un monde qui a tant besoin de ta présence», à prier l’assistant pastoral Lazare Preldakaj et accompagnateur des jeunes dans les intentions de prières.
