La chapelle a 60 ans

Texte et photos par Marie-Josée Desarzens

Notre communauté a fêté les 60 ans de sa chapelle dimanche 21 juillet. Nous avons eu le privilège de célébrer cet anniversaire avec des paroissiens des différentes communautés de l’unité pastorale (UP) qui ont bravé la chaleur pour l’occasion. Cette cérémonie était d’autant plus réjouissante qu’elle marquait également la Sainte-Marie Madeleine, protectrice de la chapelle. La messe a été dite par le Père André Fernandes, prêtre répondant pour la communauté. Elle a été suivie d’un apéritif convivial.

Jour de fête pour la chapelle

Notre communauté était en fête dimanche 29 septembre pour marquer les 50 ans de la chapelle Saint-Michel. Elle accueillait pour l’occasion le vicaire épiscopal, l’abbé Christophe Godel, l’abbé Jean Geng, quatre anciens gardes suisses en uniforme et la communauté protestante emmenée par sa pasteure, Isabelle Court.Par Sylvie Humbert et Geneviève de Simone-Cornet
Photos : André Bourqui, Xavier Pintado

Jour de joie que ce 29 septembre, fête patronale ! Notre communauté fêtait les 50 ans de la chapelle par une messe festive suivie d’une procession et d’un apéritif. Festive avec la Schola grégorienne de Nyon, Olivier Borer à l’orgue et Alain Delabre à la trompette. Et avec des paroissiens venus en nombre de toute l’unité pastorale.

Ténacité et dévouement

En ouverture, André Bourqui,  président, a rappelé les origines de la communauté et les péripéties qui ont précédé la pose de la première pierre, en 1969. Après la Réforme de 1536, il faut attendre 1907 pour voir à nouveau célébrée une messe à Begnins, à la demande d’immigrés italiens, de Suisses des cantons catholiques et de vacanciers français. Mais la communauté est officiellement constituée en 1913. Elle se réunit pour la messe dans un ancien dépôt de la maison Lincio jusqu’à la construction de la chapelle actuelle. En 1942, un fonds est constitué grâce à de multiples initiatives dont un concert de l’abbé Joseph Bovet avec sa chorale d’enfants en janvier 1945.

L’année suivante, la communauté achète le terrain : c’est le début d’une bataille qui va durer 24 ans avec des hauts et des bas. A force de ténacité et de dévouement, la construction commence en 1969 selon les plans de l’architecte Paul Blondel de Nyon. La communauté bénéficiera durant des années du soutien de la communauté de Gland. Qui est engagée dans un projet de construction soutenu par la quête du jour.

La chapelle de Begnins a été témoin des moments forts de la vie de la communauté. Elle a notamment accueilli Mgr Pierre Bürcher, actuel administrateur apostolique du diocèse de Coire, qui a grandi à Nyon. Il s’y rendait régulièrement pour préparer sa première messe.

Double fonction

La pasteure Isabelle Court a fait la première lecture. Dans son homélie, l’abbé Godel, rappelant que la chapelle est dédiée à saint Michel archange, s’est arrêté sur les anges. Mais qu’est-ce qu’un ange ? « Un être spirituel », « une créature qui se trouve devant Dieu, orientée de tout son être vers Dieu », selon Benoît XVI.

Les anges ont deux fonctions, a précisé l’abbé Godel : « Ils se tiennent devant Dieu pour l’adorer, contempler la beauté de son mystère, et ils sont envoyés auprès des hommes pour les tourner vers Dieu, les conduire vers lui ». Citant Benoît XVI, il a enfin invité chacun à être un ange pour les autres, « un messager de Dieu qui les aide à trouver leur véritable nature ».

La force de l’unité

A la fin de la célébration, la pasteure a souligné combien l’œcuménisme « fait partie de l’ADN profond de ce village et des paroisses qui le composent ». Il s’est développé sur les pas du pasteur Curchaud, actif à Begnins au début des années 1960, avant Vatican II. C’est un « extraordinaire élan de fraternité », des liens profonds qui se réinventent « parce que nous croyons en la force de l’unité et de la fraternité entre nos deux communautés ».

Car « l’œcuménisme est fondamental. Il n’est pas une option comme des jantes en alu sur une voiture », a souligné Isabelle Court. Il « devrait être une préoccupation constante de nos communautés sœurs… pour nous accueillir dans nos différences et grandir ensemble en amour et en sainteté. Et nous devrions toujours aller dans le sens du rapprochement ». Elle a enfin convié chacun à se tourner « vers l’avenir, vers tout ce que nous avons encore à vivre et à créer ensemble entre ces murs et devant le Christ qui nous regarde et nous guide ».

Après la bénédiction solennelle, l’assemblée s’est dirigée en cortège jusqu’à la buvette du terrain de football pour partager un apéritif dînatoire. Le soleil étant de la partie, les conversations allaient bon train sous les arbres de la place. On pouvait y croiser Rosa et Gérard Palmiéri, Denise et Jean-Michel Remy, Mme Anitsch ainsi qu’Anne-Marie et André Treboux, présents lors de l’inauguration de la chapelle. Il est bon parfois de s’arrêter pour regarder le chemin parcouru, rendre grâce et se réjouir.

Semaine des religions

Les mains, instruments du cœur et de l’esprit

Par Reto Dörig
Photo: DR

Lors de la Semaine des religions, en novembre prochain, le Groupe interreligieux de Fribourg vous invite à deux événements en lien avec le thème « Les mains, instruments du cœur et de l’esprit ». Par ces rencontres, nous partirons découvrir la riche symbolique et l’importance de la main dans nos traditions religieuses et nos pratiques quotidiennes. 

Mardi 5 novembre 2019 à l’accueil pour migrants Point d’Ancrage, rue de la Fonderie 7 à Fribourg : discussions du type « world café » sur le thème de la main et sa symbolique dans nos cultures et croyances respectives. 

Accueil à partir de 18h30 avec un thé afghan. Une méditation et des rencontres thématiques commenceront à 19h et se termineront vers 21h. Un buffet interculturel permettra ensuite de poursuivre les échanges.

Dimanche 10 novembre 2019, au Centre spirituel Sainte-Ursule, rue des Alpes 2 à Fribourg : à partir de 14h30 auront lieu des ateliers de créativité et de partage pour tous les âges (atelier d’écriture, méditation, langage des signes, mudras hindous, création d’un bâton de pèlerin, ateliers pour enfants). Puis, à 17h15 une célébration interreligieuse clôturera la Semaine des religions.

Informations et renseignements :
Reto Dörig, reto.dorig@cath-fr.ch, 078 848 96 27
www.interreligieuxfribourg.wordpress.com

La Semaine des religions est une semaine au début novembre, utilisée dans toute la Suisse pour permettre aux communautés et traditions religieuses d’interagir, d’ouvrir portes et fenêtres, réelles et intérieures. Plus de 150 événements se déroulent sous l’inspiration d’Iras Cotis (www.iras-cotis.ch), pour en savoir plus : www.semaine-des-religions.ch

Le groupe interreligieux de Fribourg (GIF) :
Depuis 2011, le GIF, un groupe informel d’une douzaine de personnes issues de différentes traditions religieuses (bouddhistes, hindous, chrétiens et musulmans de différentes confessions) se rencontrent régulièrement pour échanger et se découvrir au-delà des clichés et stéréotypes. Il a pour but de promouvoir l’interconnaissance culturelle et religieuse et organise, depuis sa création, des événements publics.

Le Mois missionnaire extraordinaire

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), octobre 2019

Par EJHS et missio  |  Photo: Gabriel Hauser – missio

Le pape François a décrété que ce mois d’octobre 2019 serait, pour toute l’Eglise, un Mois missionnaire extraordinaire. Le Pape désire réveiller notre conscience missionnaire ici et ailleurs et reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale.

Le Mois missionnaire extraordinaire est aussi l’occasion d’aborder la mission de chacun en partant du baptême. Par le baptême, nous ne sommes pas seulementmembres de l’Eglise, mais, par elle, nous sommes aussi renforcés et envoyés. Ce mois d’octobre est ainsi placé sous le thème «Baptisés et envoyés. L’Eglise du Christ en mission dans le monde». La mission commence chez nous car seuls ceux qui ont rencontré Jésus-Christ peuvent témoigner de cette rencontre. La mission, cependant, veut aller au-delà. L’injonction «Allez dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle à tous les êtres humains!» (Mc 16, 15) nous concerne aussi.

Le Mois missionnaire extraordinaire à Sion…

Chaque dimanche du mois d’octobre, une intention commune à toutes les paroisses sera proposée à la prière de chacun.

Les prédications dominicales de ce mois tiendront compte de la dimension missionnaire de l’Eglise.

A la Cathédrale, les messes du jeudi à 12h10 seront plus particulièrement dédiées à la Mission.

L’avant-dernier dimanche du mois, le 20 octobre, sera plus particulièrement orienté vers la Mission avec, notamment, la quête en faveur des Œuvres pontificales missionnaires.

L’action des Chanteurs à l’étoile, proposée par Missio-Enfance, sera lancée durant le mois d’octobre. Cette action, qui envoie les enfants apporter paix et bénédiction autour d’eux par le chant, se déroulera durant le temps de Noël. Elle apportera un soutien aux enfants défavorisés du Liban.

Laissez-vous surprendre par d’autres initiatives paroissiales qui invitent chaque baptisé à se sentir aussi envoyé!

Missio

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), octobre 2019

Par l’abbé Pierre-André Gauthey  |  Photo: Kie-ker Pixabay

«Allez! De toutes les nations, faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai com- mandé…» Ce sont là les dernières paroles de Jésus, chez saint Matthieu, et c’est aussi le début d’une histoire fabuleuse, la mission de l’Eglise!

«Mission», qu’on pourrait définir, comme on effeuille une marguerite!

«Mission, je t’aime un peu»… comme le titre d’un lm ou le nom d’un village, dans le val d’Anniviers.

«Mission, je t’aime beaucoup»… et cela devrait être le sceau, inscrit en lettres de feu, au cœur de chaque baptisé. Dieu ne demande pas à tous ses enfants de porter l’Evangile à l’autre bout du monde… J’aime ce proverbe libanais qui dit: «En voiture, ne roule pas plus vite que ton ange gardien ne peut voler.» Ou cette phrase d’un évêque: «La mission d’un chrétien, c’est, se sachant aimé, qu’il ait, là où il se trouve, l’envie de le dire.»

«Mission, je t’aime passionnément»… comme l’ont fait et le font encore, des religieux, des laïcs, hors de leurs frontières, à l’image des chanoines du Saint-Bernard (Tibet, Taiwan…), ou de ceux de Saint-Maurice (Sikkim, Pérou, Kazakhstan, Congo…).

«Mission, je t’aime à la folie»… comme l’ont démontré, par exemple, les saints de ce mois d’octobre, Thérèse, Bruno, Ignace, Luc, Simon, Jude. Charles de Foucauld disait: «Pour l’extension du saint Evangile, je suis prêt à aller jusqu’au bout du monde et à vivre jusqu’au jugement dernier.»

Reste bien sûr: «Mission, Je t’aime… pas du tout»… Alors là, que Dieu nous en pré- serve, et qu’Il nous rappelle, jour après jour, que TOUS nous avons une vocation commune: vivre de l’Evangile et en témoigner là où Il nous a appelés.

Comme l’a magnifiquement écrit Eloi Leclerc: «Evangéliser un homme, c’est lui dire: toi aussi tu es aimé de Dieu, dans le Seigneur Jésus.»

A partir de là, tout devient possible!

Ubuntu

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Jura  (FR), octobre 2019

Par Benoît Rouamba  |  Photo: LR

«Il était une fois un anthropologue qui se trouvait dans la tribu Xhosa d’Afrique australe. Afin de mieux étudier le modèle social de la communauté, il proposa un jeu aux enfants. Il disposa au pied d’un arbre une corbeille de fruits et annonça: «Le premier d’entre vous qui arrive au panier de fruits remportera tous les fruits pour lui.» Alors qu’il s’attendait à les voir courir pour remporter le cadeau proposé, les enfants se tinrent la main et avancèrent ensemble vers la corbeille. Intrigué, l’anthropologue leur demanda pourquoi ils agissaient de la sorte. Ce à quoi, un enfant lui répondit: «Ubuntu» puis compléta devant le regard éberlué de l’anthropologue: «Comment pourrais-je être heureux si les autres sont tristes et n’ont rien? Ubuntu, je suis parce que nous sommes.»

«Ubuntu», ce mot issu des langues du Sud de l’Afrique, dont j’ai fait usage le dimanche 28 juillet dans mon homélie, convient bien pour exprimer ce que je ressens en ce moment: «Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous»: une personne parmi d’autres personnes, un frère, un ami, un pasteur.[thb_image alignment= »center » image= »16531″]Sur invitation de votre attentionné curé le chanoine Alain Chardonnens, je me suis retrouvé au milieu de vous pour le ministère pastoral du 15 juillet au 15 août. Je lui dis toute ma reconnaissance pour l’estime et la confiance.

Vous m’avez progressivement accueilli et intégré aux différentes communautés de l’Unité pastorale du Jura: Versoix, Pregny-Chambésy, Collex-Bossy et Genthod-Bellevue. En tant que pasteur et frère, j’ai été édifié par votre sens de l’organisation, de la responsabilité et de la coresponsabilité, votre générosité et votre capacité à consentir les efforts nécessaires pour que la famille humaine et chrétienne réponde à sa vocation. J’aurais bien voulu passer dans la maison de chacun de vous pour vous dire ma reconnaissance et ma fraternelle sollicitude pour ce temps de partage, de prière, de rencontre et aussi de découverte de votre beau pays. Cela étant impossible, je vous envoie, à travers ce message, ma bénédiction, mes chaleureuses salutations et toute ma recon- naissance.

Pour terminer, la vie ensemble n’est jamais sans faille: il se peut que l’une ou l’autre personne ait été choquée ou déçue par mes manières de faire ou de dire les choses, je m’en excuse sincère- ment. Pour tout ce qui a été bien et beau, avec vous, j’en rends grâce au Seigneur et garde un merveilleux souvenir de ce séjour pastoral à Versoix.

***

Tous les paroissiens de l’UP remercient chaleureusement le Père Benoît pour sa présence, sa gentillesse, son écoute et sa disponibilité pour chacun. Bon vent et plein succès pour l’avenir!

Etre en mission

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur pastoral des Coteaux du Soleil (VS), octobre 2019

Par Blaise Roduit

Le pape François a déclaré octobre 2019 «Mois missionnaire extraordinaire» sous le thème général de «Baptisés et envoyés.» Les baptistères des églises seront mis en valeur tout au long du mois.

«C’est l’occasion de faire le lien entre missio ad gentes et missio ad intra. C’est-à-dire entre la mission de chacun, renforcé et envoyé, en tant que baptisé, et la mission dite intérieure.»

Les prêtres envoyés à l’étranger pour évangéliser les autres parties du monde sont des missionnaires. Ils vont vivre avec les autochtones sur place et partager leur quotidien. Ils essaient d’insu er l’esprit du Christ et de répandre la Bonne Nouvelle au sein de ces populations plus ou moins éloignées de notre pays.

A l’occasion de ce mois d’octobre 2019, le pape François a voulu un temps spécial afin de célébrer la Mission universelle. Un groupe de travail a été constitué et a préparé une action commune pour tout notre pays. C’est l’occasion de faire le lien entre «missio ad gentes» et «missio ad intra». C’est-à-dire entre la mission de chacun, renforcé et envoyé, en tant que baptisé, et la mission dite «intérieure».

Le chantier peut être grand, il y a tant à faire pour œuvrer au service du Royaume. Non seulement, la rencontre personnelle avec Jésus-Christ et le témoignage chrétien sont des axes fondamentaux de cette mission conjointe. Mais c’est le cas égale- ment de la formation en général et de la charité missionnaire proprement dite.

Profitons donc de ce mois «extraordinaire» pour nous ouvrir à l’autre, lui transmettre ce qu’il y a de christique en chacun de nous, et ne pas hésiter à pro- clamer cet héritage d’Amour du Père. Un peu à l’image du Christ, puis de ses disciples, tous partis en mission dans le monde annoncer le Royaume du Père et Son Amour pour l’Humanité.

Baptisés et envoyés

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Sainte-Claire (FR), octobre-novembre 2019

Par l’abbé Dariusz Kapinski  |  Photo: Jean-Pierre Perritaz

Chaque année, au mois d’octobre, l’Eglise vit le mois missionnaire. Cette année, le pape François nous appelle à rendre ce mois missionnaire, extraordinaire. Jésus n’arrête pas de nous envoyer: «Allez dans le monde entier. Proclamez l’Evangile à toute la création.» (Mc 16, 15) C’est bien lui-même qui inspire le thème de ce mois extraordinaire: «Baptisés et envoyés».

«Allez! De toutes les nations faites des disciples: baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» (Mt 28, 19) Cet envoi du Christ met l’accent sur notre appartenance au Dieu trinitaire et fait du baptême un sacrement missionnaire. Les baptisés, «plongés» dans la vie de Dieu, proclament avec fierté leur foi et manifestent leur conviction d’avoir reçu la VIE à jamais.

Notre foi n’est pas parfaite; nous sommes appelés à l’approfondir sans cesse en devenant chaque jour des signes vivants de la présence du Christ et de son amour. C’est ainsi que nous devenons ses disciples missionnaires.

Apôtre signifie envoyé en mission. Jésus, après avoir formé ses disciples, les envoie «deux par deux» – symbole de la communauté. Nous sommes appelés à agir, à proclamer la Bonne Nouvelle en équipe.

Le concile Vatican II, dans son Décret sur l’activité missionnaire de l’Eglise Ad Gentes Divinitus, nous enseigne que l’Eglise est missionnaire par nature. Evangéliser est la grâce et la vocation propre à l’Eglise, son identité profonde. Elle ne peut exister sans évangéliser.

Approfondissons encore le sens de notre baptême en prenant l’exemple de saint Paul – apôtre des nations: «Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile!» (1 Co 9, 16)

Octobre 2019, Mois de la «mission extraordinaire»…

… et lancements de «Frats»

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Vallée d’Illiez (VS), octobre 2019

Par l’abbé Jean-Michel Moix  |  Photo: Abbé Jean-Michel Moix

[thb_image alignment= »center » image= »16525″]La mission
Le pape François a voulu faire de ce mois d’octobre un mois «dédié» spécialement à la «mission»
Ce mot «mission» évoque sans doute, pour quelques-uns d’entre nous, des figures de prêtres missionnaires (rédemptoristes, spiritains, capucins…) partant en «mission», en Afrique (Madagascar, Tchad, Sénégal, Congo, etc.). Mais cette époque est pour ainsi dire révolue.

Actuellement notre «bonne vieille» Europe «importe» des prêtres provenant notamment de l’Afrique, de l’Inde ou de Pologne. Car nos paroisses ont «vieilli», elles sont devenues des «terres de mission». Le vent de la déchristianisation, de l’indifférence religieuse, du matérialisme consumériste, de l’hédonisme a sou é sur elles!

Comment donc faire en sorte de revitaliser la foi chez nous ? Doit-on faire appel par exemple à des prêtres ou à des commuautés religieuses qui se sont «spécialisé » dans ce domaine de la réévangélisation? Dans les années 90, nos paroisses ont connu une semaine de mission avec des prêtres rédemptoristes et des prêtres de Saint-François de Sales. Cependant (en faisant appel à mon expérience personnelle) je dirais que ce type de mission n’est plus guère adapté à notre époque! Alors que faire? En voilà une bonne question ! et qui devrait interpeller non seulement les prêtres mais aussi chacun de vous, chers lecteurs(ices)! Car nous sommes tous partie prenante de cette réévangélisation ! Une initiative heureuse, à mon sens, a vu le jour dans nos paroisses, depuis plus d’une année. C’est l’adoration eucharistique continue. Elle constitue, à n’en pas douter, une puissante force d’imploration, d’intercession pour obtenir de Dieu des grâces de conversion, de réveil de la foi, etc.
Durant ce mois d’octobre, une autre initiative sera lancée: c’est la constitution de «Fraternités» ou «Frats».

Une «Frat»
Qu’est-ce qu’une «Frat» ?
C’est un groupe de 8 à 10 personnes (ou moins encore) qui se réunissent une fois par mois (en soirée, de septembre à juin), au domicile d’une de celles-ci. Ça se déroule dans un climat de rencontres «fraternelles», d’échanges sur un thème religieux de la foi, en y incluant un moment de prière.

Dans quel(s) but(s)?

  • Donner l’occasion de tisser entre les participants des liens d’amitié…
  • Donner l’occasion d’approfondir la foi, de la nourrir, de grandir dans la foi,… de (re) découvrir l’amour de Dieu pour chacun de nous,… de nous donner le «goût» de Dieu, de le prier, etc.

Octobre, mois extraordinaire et avec Marguerite Bays

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer (FR), octobre-novembre 2019 Par Marianne Berset  |  Photo: Marianne BersetCette année, le mois de la mission universelle prend une teinte particulière suite à la déclaration du pape François qui l’inscrit comme Mois missionnaire extraordinaire avec pour thème «Baptisés et envoyés, l’Eglise du Christ en mission dans le […]
Ce contenu n'est disponible que pour les abonnés.
S'abonner

Prêts pour la mission ?

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer – Au large (FR), octobre-novembre 2019 Par Gérard Dévaud  |  Photo: André BiseLe 21 juillet 1969, la mission Apollo 11 attirait l’attention du monde entier tandis que Neil Armstrong et Buzz Aldrin marchaient pour la première fois sur la lune. Durant des siècles, des missionnaires sont partis […]
Ce contenu n'est disponible que pour les abonnés.
S'abonner

Baptisés et envoyés

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Aigle (VS), octobre-novembre 2019

Par l’abbé Pascal Lukadi Muakajika, curé de Leysin-les Ormonts-Roche  |  Photo: Daniel Lehnerr

Longtemps, la mission a souvent été comprise comme une charge revenant aux consacrés (prêtres et religieux) appelés à aller plus loin – loin de leurs pays d’origine pour évangéliser les autres d’ailleurs. Cette assertion est encore répandue aujourd’hui, quand on voit les prêtres et religieux venant d’ail- leurs vers nos pays déjà chrétiens. «Autrefois, c’était nous qui allions vers chez vous pour évangéliser ; aujourd’hui, c’est vous qui venez chez nous », entend-on dire parfois. Donc, une sorte de retour de l’ascenseur ! C’est méconnaître ce qu’est la mission! D’abord, la mission est la marque de l’Eglise que nous servons : une, sainte, catholique, apostolique (Symbole de Nicée). C’est d’abord l’a aire de tout membre constitutif de la communauté chrétienne dans son ensemble. La vocation même de l’Eglise, c’est d’annoncer la Bonne Nouvelle apportée par le Christ.

Ensuite, Dieu appelle toujours pour envoyer. Nous le voyons: le Christ, dans la ligne de la 1re Alliance (avec l’appel des prophètes et leur envoi: Moïse, Jonas, Isaïe, Jérémie…) recrute ses disciples et les envoie, avec l’urgence de la venue du Règne de Dieu et ses exigences. Et plus tard, saint Paul en fait une nécessité: «Frères, si j’annonce l’Evangile, je n’ai pas à en tirer orgueil, c’est une nécessité qui s’impose à moi; malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! Certes, si je le faisais de moi-même, je recevrais une récompense du Seigneur. Mais je ne le fais pas de moi-même, je m’acquitte de la charge que Dieu m’a confiée.» Parfois Paul n’est pas écouté; mais d’autres fois, son annonce de la Bonne Nouvelle pénètre le cœur de ceux qu’il rencontre.

Aujourd’hui, par ce mois spécial missionnaire, le pape François nous rappelle que nous avons été baptisés pour être envoyés. Mais vers qui? D’abord vers nous-mêmes: l’Evangile doit d’abord toucher et transformer le cœur de celui qui l’annonce. C’est un message joyeux et bon pour notre vie ! C’est un message qui peut transformer notre existence!

Ensuite vers ceux que nous rencontrons, non seulement au sein de nos églises, de nos communautés chrétiennes, mais aussi dans nos quartiers, sur nos lieux de travail, même auprès de ceux qui ont de l’aversion pour les a aires de Dieu et de l’Eglise. Bref, les périphéries comme le Pape le dit dans la «Joie de l’Evangile».

Pour cela, la timidité et la froideur, la honte et la gêne ne nous aideront pas à annoncer ce beau et joyeux message. Nous sommes toutes et tous le fruit de l’annonce de cette Bonne Nouvelle par les autres. N’interrompons pas la chaîne! Revêtons-nous du courage missionnaire et partons, sortons et allons vers les autres, apportons-leur cette Bonne Nouvelle de paix, de joie et de bonté – signes manifestes de la tendresse du Père. Belle Mission à toutes et tous!

Je vous envoie!

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), octobre 2019

Par Robert Zuber

L’abbé Robert, un prêtre heureux dans sa mission auprès des communautés paroissiales du secteur des Deux-Rives.
L’abbé Robert, un prêtre heureux dans sa mission auprès des communautés paroissiales du secteur des Deux-Rives.

Au moment de l’Ascension, Jésus envoie ses disciples pour qu’ils annoncent la joie de l’Evangile et pour qu’ils baptisent, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Depuis ce moment, l’Eglise est devenue missionnaire et sa préoccupation a été de répandre largement cette bonne nouvelle de Jésus.

En pensant à ces missionnaires qui ont tout quitté pour suivre cette invitation de Jésus, je me souviens de mon grand-oncle Séraphin. Parti au Cameroun au début de la deuxième guerre mondiale, il a mis toute son énergie à annoncer la foi en Jésus. Sa confiance, sa vie donnée jusqu’au bout pour sa mission m’ont profondément touché.

Aujourd’hui encore, beaucoup sont appelés à tout quitter pour partir annoncer le Christ, alors que d’autres, comme moi, sont appelés à être missionnaires ici.

Mais comment être missionnaire dans mon pays, dans mon village?
Est-ce plus facile d’annoncer Jésus à un peuple qui ne le connaît pas ou à un peuple qui ne manque de rien, sinon de l’essentiel?

Tout d’abord, comme le dit le pape François: «Pour pouvoir aider les autres, ici ou ailleurs, nous avons besoin d’une rencontre personnelle avec Dieu, de moments de prière et d’écoute de sa Parole.» En e et, il faut prendre le temps de se familiariser toujours plus avec Jésus, car c’est ainsi que le Seigneur va pouvoir nous inspirer la bonne attitude, la bonne parole pour annoncer la joie de l’Evangile.

Fort de ce lien continuel avec Dieu, nous pouvons rejoindre les autres, là où ils sont, et leur apporter ce merveilleux message de l’Evangile, message de paix et d’espérance.

Pour moi, être missionnaire en paroisse, c’est aller à la rencontre de chacun et chacune et se rendre disponible pour une rencontre et un temps d’échange. C’est aussi accompagner et soutenir par un sourire, un regard ou un mot. Mais c’est surtout prier et offrir au Seigneur toutes les communautés qu’il m’a confiées. Ce sont ces liens qui nourrissent et donnent sens à ma vie de prêtre et à mon engagement.

Mais aujourd’hui, Jésus nous appelle tous à être missionnaires. Des missionnaires joyeux et audacieux, forts dans la foi et remplis d’espérance. Il compte sur nous tous, soyons témoins de l’amour infini de Dieu.

Soeur Anne-Cécile: une vie donnée pour les autres

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer (FR), octobre-novembre 2019 Par Gérard Dévaud  |  Photos: André BiseLe 23 mars 1959, la jeune Lucie Moullet de Cheyres entrait au noviciat et devenait sœur Anne-Cécile des Sœurs de la Charité de Jeanne-Antide Thouret. Fille de Palmyre et Alexis et issue d’une fratrie de quatre filles et […]
Ce contenu n'est disponible que pour les abonnés.
S'abonner

Mission universelle: la paroisse est active

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer – Au large (FR), octobre-novembre 2019 Par Christian Moullet  |  Photos: LDDLa campagne du mois de la Mission universelle, menée chaque année par Missio, a un visage différent cette année. Pour octobre 2019, le pape François a en e et proclamé un Mois missionnaire extraordinaire et mandaté […]
Ce contenu n'est disponible que pour les abonnés.
S'abonner

Centre missionnaire de Bramois

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), octobre 2019

Par Charly Monnet  |  Photo: Estelle Millius

Le centre missionnaire de Bramois a vu le jour le 8 mai 1973 sous l’impulsion du curé André Boitzy et de quelques paroissiens. La séance constitutive relève que l’association a pour but: «D’éveiller les membres de la communauté à l’esprit missionnaire, de susciter et d’encourager des vocations, d’aider financièrement les missionnaires de la paroisse.» Le comité décide de mettre sur pied un loto et d’organiser une fête patronale afin de récolter l’argent nécessaire à la mise en œuvre de ce projet.
La première fête eut lieu le 9 septembre 1973, elle a généré un bénéfice considérable pour l’époque soit 2390 francs. Cette somme fut répartie entre le ministère de Sœur Marie Joséphine Fournier en Nouvelle-Guinée et celui du Père Gérard Mayor au Sénégal.

Au fil des ans le centre a soutenu de nombreux missionnaires au Brésil, Pérou, Cameroun, Gabon, Congo. Les dons ont permis notamment de fournir de l’eau aux habitants, d’entretenir des églises, de bâtir des écoles, d’acheter des véhicules pour les déplacements des missionnaires ou plus original, d’acheter un âne pour le transport de matériel.

Près d’un demi-siècle plus tard, force est de constater que le centre est toujours mû par un comité motivé et enthousiaste. Son actuelle présidente, Cathy Huber, nous éclaire sur la situation actuelle du centre missionnaire.

«Encore aujourd’hui, nous organisons, le deuxième dimanche de septembre, la fête missionnaire, patronale et villageoise à Bramois. Cette année, les bénéficiaires seront Sœur Michèle Panchard à Brazzaville au Congo, et Jean Issa Sarr au Sénégal. Depuis une vingtaine d’années, nous aidons diverses associations locales comme l’Accueil Aurore, l’Hôtel Dieu et Cérébral Valais, en mettant sur pied, le samedi du premier week-end de l’Avent, un petit Marché de Noël. Nous soutenons aussi régulièrement une association en particulier, Chez Paou, la Croix Rouge Sion, Le Copain, la Maisonnée… Il nous arrive également d’aider des personnes en détresse proches de chez nous.
Nous distribuons chaque année quelque 25’000 francs.
Le comité est constitué de 10 personnes motivées. Les paroissiens répondent présents pour donner un coup de main lors des différentes manifestations.
Je profite de la parution de cet article pour lancer un appel: nous avons toujours besoin d’aide pour l’organisation de la fête patronale, missionnaire et villageoise. Cette manifestation occupe le comité durant plusieurs mois, nous cherchons des bénévoles pour la mise en place, le démontage et pour les différents stands (cuisine, raclette, pâtisserie, cantine, tom- bola, caisse, café, jeux…).
Je tiens à remercier tous les bénévoles et plus particulièrement les scouts du village sans qui une telle fête ne pourrait être organisée.»

Un Mois missionnaire extraordinaire!

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Notre-Dame de la Brillaz (FR), octobre-novembre 2019 Par le Père Patrice Gasser  |  Photo: Bernard Hallet Nous avons beaucoup de chance avec le pape François: son dynamisme, sa foi tenace et son désir de rendre l’Eglise plus évangélique nous stimuleront encore longtemps. Il a proposé cette année que tout […]
Ce contenu n'est disponible que pour les abonnés.
S'abonner

Prière d’envoi

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur pastoral des Coteaux du Soleil (VS), octobre 2019

Par missio – Oeuvres pontificales

Allez à présent dans le monde.
Soyez con ants, ayez courage!
Soyez bénis par l’eau du baptême
Et fortifiés par l’onction du Rédempteur.

Epanouissez-vous dans votre quotidien,
Car là sont votre vie et votre mission.
Elles semblent peut-être discrètes et humbles,
Mais elles sont précieuses aux yeux de Dieu et pour les hommes.

Soyez ouverts à l’inconnu.
Et quand il vous appelle, allez!
Allez jusqu’aux limites de la création et au-delà.
Mais là où l’on a besoin de vous, demeurez!

Le Christ lui-même vous a envoyés.
En son nom vous cheminez.
Ouvrez les yeux, n’ayez pas peur.
Ayez confiance en Lui, car Il a confiance en vous.

Que Sa bénédiction vous précède et vous accompagne!
Recevez-la au nom du Père, Du Fils et du Saint-Esprit.
Recevez-la et offrez-la aux autres.

Allez, et donnez la paix !

Wordpress Social Share Plugin powered by Ultimatelysocial
LinkedIn
Share
WhatsApp