Enterrer un proche dans l’intimité?

Par Valérie Pianta
Photo: media.ooreka.frOn assiste actuellement à une modification de l’attitude des gens face aux rituels qui accompagnent la mort ; les funérailles sont de plus en plus fréquemment célébrées dans l’intimité de la famille, voire dans la plus stricte intimité, dans une église, dans un centre funéraire ou dans les locaux aménagés des entreprises de pompes funèbres elles-mêmes. La dimension sociale est progressivement écartée. Par ailleurs, on ne fait plus systématiquement appel au prêtre pour la célébration.

Cette évolution est plus particulièrement perçue en milieu urbain. Dans un village où société civile et communauté religieuse se recoupent souvent plus largement, la sépulture est un événement qui revêt à la fois un caractère social et religieux. En effet, de près ou de loin, une large partie de la population se sent concernée par la mort d’un membre de la communauté villageoise, en raison de sa proximité avec lui. Très souvent, beaucoup ont partagé un bout d’histoire avec le défunt ou sa famille.

En ville, il en va autrement. Cela ne fait pas toujours sens de célébrer des funérailles à l’église si le défunt n’était pas croyant ou si sa proche famille ne l’est pas non plus. Après discussion avec les services funèbres, avec le prêtre, on opte alors pour une célébration dans l’intimité ou dans la plus stricte intimité. Cela met en évidence un élément qui m’interpelle : la famille ne prend plus nécessairement en compte le lien social de son défunt, aussi petit soit-il, pour laisser la possibilité aux personnes ayant, d’une manière ou d’un autre, été proches de celui-ci, de lui dire « à Dieu ». Cela n’est pas toujours bien accepté par ces personnes qui expriment parfois leur regret.

A travers un riche échange avec le responsable d’une entreprise funèbre sur les causes de cette « privatisation » des funérailles, plusieurs éléments ont été mis en évidence : 

• Déclin progressif de la pratique religieuse : les gens ne participent plus à l’assemblée dominicale notamment après avoir été forcés dans leur enfance ou leur jeunesse. Ils ressentent une lassitude face aux multiples exigences que l’Eglise a posées en lien avec le baptême, le mariage… « La vie réglemente tout et l’Eglise fait de même ! », ai-je entendu.

• Parfois, des blessures liées à une relation compliquée avec tel prêtre refont surface. 

• Certaines familles vivent des ruptures, des déchirures en leur sein et n’envisagent pas d’être exposées au regard de tous : comme mises à nu. La célébration dans l’intimité est alors une protection. 

• Pour d’autres, l’aspect financier pèse lourd : par exemple, l’argent manque et il apparaît impossible d’honorer la présence de chacun à travers une invitation à une agape largement ouverte.

• Certains ne sont plus du tout familiers des rituels. Ils ont peur de se tromper de gestes ou d’être pris au dépourvu dans leur attitude. 

• D’autres encore – parce qu’ils ne vont plus à l’église – ne se sentent plus le droit d’y aller, s’y sentent regardés et jugés ou ne s’y sentent pas accueillis avec bienveillance.

Pourtant, il arrive que, lors de ces célébrations vécues dans l’intimité, la présence d’un prêtre soit requise pour vivre un petit temps plus spécifique de prière. Celui-ci n’est présent que peu de temps mais sa présence est alors perçue comme un privilège, une respiration spirituelle. 

Cela revient à constater que l’homme est et reste indéfectiblement lié à cette composante spirituelle. C’est en réalité un pan entier de notre être qui resurgit, spécialement dans les moments cruciaux de la vie… comme pour nous rappeler nos limites !

Il est intéressant de relever qu’aujourd’hui, quel que soit le type de célébration choisi par la famille du défunt ou par lui-même, la crémation des corps est demandée 9 fois sur 10. La pratique a donc beaucoup évolué aussi sur ce plan… Le feu n’est plus synonyme d’enfer, de démon. Pour conclure, interrogeons-nous : quel accueil réservons-nous à nos frères et sœurs dans nos églises, dans nos communautés du début de leur vie spirituelle à leur dernier voyage ? Notre regard est-il celui de Jésus ?

Retour sur le Serv’Camp 2018 à Bourg-St-Pierre

Viviane raconte : « Le camp des servants de messe s’est déroulé du 22 au 27 juillet à Bourg-St-Pierre. Quinze enfants et neuf animateurs étaient présents et ont permis de vivre une magnifique semaine. Nous avons vécu de beaux moments de partage et d’amitié et nous avons réussi à créer une belle cohésion entre les servants de messe du secteur de Martigny.

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Le Tro Breiz, pèlerinage des 7 Saints Fondateurs de la Bretagne

Les Sept Saints du Tro Breiz.
Les Sept Saints du Tro Breiz.

Deux mille personnes décident chaque année de « faire le Tro Breiz », périple séculaire en sept étapes sur les traces des Saints Fondateurs de la Bretagne. Amateurs ou passionnés, cap sur la Bretagne!

Par Amaëlle, Florence, Gwénola et Anne de Tréverret
Photos: Association «Les Chemins du Tro Breiz», Armelle Menguy Le TélégrammeD’une ville fondatrice à une autre, chaque marche est belle, sanctifiée et bien auréolée. Les passionnés de randonnées et de Bretagne redécouvrent les richesses historiques et religieuses héritées de ces grands saints : Saint Pol Aurélien (à Saint-Pol-de-Léon), Saint Tugdual à Tréguier, Saint Brieuc, Saint Malo, Saint Samson (à Dol-de-Bretagne), Saint Patern (à Vannes) et Saint Corentin (à Quimper).

Cette année, notre mer était de toutes les gammes de bleu durant nos six jours de marche reliant Tréguier à Saint-Brieuc. Le parcours, variant de vingt-cinq à trente kilomètres par jour, s’accompagnait de chants religieux et joyeux, d’oriflammes brandies fièrement, le long des chemins douaniers ou simplement au milieu des champs d’hortensias.

Tout le monde participe, des jeunes et des moins jeunes, Bretons de souche ou de cœur, croyants ou non, sportifs ou passionnés. Tout le monde a un unique objectif et une seule envie : marcher ensemble jusqu’à l’étape suivante. En discutant ou dans ses pensées, vivre dans la convivialité, à la découverte du patrimoine et des paysages, est un immense partage.

Sous la tente, en dortoir ou chez l’habitant, tout le monde repart du bon pied, requinqué par les messes de petit matin ou à l’arrivée les temps d’adoration et de réflexion, sans oublier les accueils très chaleureux des villages traversés. En effet, rien ne vaut une bonne bolée et les airs entraînants des bagads pour que s’envolent les maux de la journée !

Les pansements, coups de soleil et découragements sont vite oubliés sur la route « Seigneur je vous l’offre ». Au loin, les cloches des villages signalent déjà notre arrivée et font accélérer nos pas. Et nos visages joyeux sont comblés par de rencontres inoubliables. 

Vous êtes les bienvenus pour la prochaine étape de Saint-Brieuc à Dol-de-Bretagne, en passant par Saint-Malo, du 29 juillet au 3 août 2019 !

Paysages à couper le souffle dans la presqu’île de Lézardrieux.
Paysages à couper le souffle dans la presqu’île de Lézardrieux.

L’accompagnement du deuil

Qui dit «accompagnement» dit cheminement dans la durée. Car le travail de deuil prend du temps, parfois beaucoup de temps. Les équipes d’accompagnement lors des funérailles, qui se composent de laïcs bénévoles, agents pastoraux, diacres et prêtres et qui commencent à apparaître dans nos unités pastorales (UP), sont appelées à soutenir les personnes endeuillées.

Par François-Xavier Amherdt
Photos : Jean-Claude Gadmer
Si la communauté ecclésiale dans son ensemble est appelée à entourer les familles endeuillées par toutes sortes de marques de délicatesse (visite, appel téléphonique, carte, présence…), elle confie à des équipes de ministres ordonnés et laïcs le soin d’un accompagnement pastoral à l’image du Christ. 

Une plus-value
Les notes pastorales des différents rituels insistent à cet égard sur la place indispensable des laïcs bénévoles formés, délégués et mandatés, qui peuvent, par leur disponibilité, leurs qualités humaines et relationnelles, étoffer les services offerts par les agents pastoraux. « C’est une plus-value », précise Christophe Salgat, agent pastoral à Moutier. « Ils représentent la communauté paroissiale et ont souvent plus de « portes d’entrée » auprès des familles. » L’enjeu est décisif,
tant la pastorale des funérailles permet de rencontrer des personnes « aux périphéries », en attente de gestes et de paroles qui fassent sens.

Présence rassurante
« Nous avons une bonne collaboration. Chacun a sa place et rencontre celle de l’autre », affirme Marie-France Aeby Pollet, membre de l’équipe pastorale (EP) et de l’équipe d’accompagnement lors des funérailles (EAF) de Bulle (cinq personnes, existant depuis 2007). « Les familles semblent tellement éloignées de l’Eglise, parfois, que la présence d’une laïque est rassurante et elles ressentent une plus grande prise en compte de leurs besoins. »

« L’accueil des gens est très positif du fait que ce sont des mères, grands-mères, veuves, des femmes « normales » quoi, confie le curé modérateur de l’UP Renens-Bussigny Thierry Schelling. En tant que prêtre, je ressens souvent la barrière, plus ou moins épaisse, entre les gens et un état clérical. »

Apprendre une nouvelle vie
Comme Jésus sur la route d’Emmaüs, « nous prenons le temps d’établir des liens avec les proches, ajoute Florence Delachaux, à 30 % coordinatrice de l’EAF de Renens. Nous conduisons l’entière célébration sans eucharistie, nous collaborons avec le prêtre en cas de messe (accueil, rite de la lumière, prière universelle, rite d’adieu). Au cimetière, nous menons l’ensemble. Pour le suivi, nous offrons deux cafés-deuil par année, une invitation à la messe du 2 novembre (un lumignon par famille), une méditation souvenir durant l’Avent, des fiches « Croire ». Après un mois, nous faisons un message (WhatsApp, mail ou téléphone) avec l’envoi d’une belle photo ou d’un texte, de même que pour le premier anniversaire. Si un contact est établi, nous suggérons une lecture ou une rencontre pour aider à apprendre cette nouvelle vie sans la présence du défunt. »

Un guide pastoral: en trois étapes

dans-l-esperance-chretienne-celebration-pour-les-defuntsLe magnifique Guide pastoral Dans l’espérance chrétienne (Paris, Mame, 2008) constitue un outil de travail indispensable pour toute personne engagée dans la pastorale des funérailles.
Il prévoit des textes et des gestes pour les trois « stations » rituelles :
• avant les obsèques : au domicile, au centre funéraire et pour la veillée funèbre ;
• à l’église : pour la célébration des funérailles ;
• au cimetière : pour la mise en terre du corps ou de l’urne.

Tour d’horizon

Dans le Jura pastoral, les membres d’EAF suivent un parcours de discernement, puis cinq journées de formation. A cela s’ajoute un stage pratique supervisé, des rencontres en cellules de vie avec le répondant de l’équipe pastorale et des formations continues. Après une première volée (2018), une deuxième commencera en automne 2019. Actuellement, trois équipes sont en activité (quatre à six personnes). Elles se retrouvent pour des temps de relecture et de ressourcement. Elles peuvent intervenir à toutes les étapes du processus depuis l’annonce du décès : la visite des familles, la veillée de prière, la célébration des funérailles et lors du dépôt d’urne, les messes de septième, trentième (avec remise d’une bougie à la famille) et anniversaire, la Toussaint, le suivi (avec par exemple un repas à la fin octobre). (Renseignements : France Crevoisier)

Dans la partie francophone du diocèse de Sion, une formation similaire a été proposée en 2011-2012 pour des auxiliaires des fu-nérailles et des animateurs de veillées. En 2014, trois personnes ont reçu le mandat pour conduire des funérailles (souvent dans l’intimité). Une nouvelle formation courte pour les responsables des veillées aura lieu début 2019. Les directives diocésaines, promulguées en 2017, abor-dent les questions (préoccupantes) de l’augmentation des funérailles « profanes », notamment dans les locaux des pompes funèbres (PF), et celle de la privatisation de la mort (avec la destination des cendres en cas de crémation). (Valérie Maillard et Pierre-Yves Maillard)

Le canton de Neuchâtel propose une formation cantonale annuelle (initiale et continue) pour les laïcs impliqués dans les funérailles. Ceux-ci sont pour la plupart les agents pastoraux, plus quelques bénévoles (deux actuellement). (Nicolas Blanc)

Le canton de Vaud, après plusieurs formations initiales, organise depuis 2016 une ou deux journées de formation continue. Il existe deux équipes (Renens-Bussigny et UP Notre-Dame), plus des personnes dans les UP qui « dépannent » si besoin les équipes de prêtres. Le nombre de célébrations animées par des célébrants « humanistes » ou des employés des PF au crématoire ne cesse d’augmenter, comme partout ailleurs. (Alain Viret et Béatrice Vaucher)

Le canton de Fribourg a organisé deux cycles de formation pour les bénévoles en 2012 et 2014, suivis de journées cantonales en 2015 et 2016. Une réflexion sur la thématique du suicide sera offerte au premier semestre 2019. La plupart des bénévoles mandatés ont repris l’animation de veillées funèbres (nombreuses dans le canton). Les premières célébrations de la Parole ont vu le jour et sont surtout conduites par les agents pastoraux laïcs engagés dans les EP. Les équipes constituées au moment de la remise des mandats ont évolué de manière différente et fonctionnent selon les réalités pastorales rencontrées et le milieu urbain ou rural. (Claudien Chevrolet)

Dans le canton de Genève, les équipes funérailles sont les plus nombreuses, en principe une par UP, composées de prêtres et de laïcs ayant reçu une formation (deux modules de 8 heures) et le mandat épiscopal, et se répartissant les obsèques. Cette formation est en voie de restructuration. (Anna Bernardo Lucido)

Groupe d’accompagnement des endeuillés

Ci-dessous, au travers de quelques questions/réponses, le groupe d’accompagnement des endeuillés de Fully se présente à vous.

Texte par Raymonde Maret, Marie-Hélène Cajeux, Eve-Marie Roduit
Photo: Abbé Robert Zuber
Quel est le rôle de la commission ?
La première mission de ceux qui accompagnent les familles en deuil est de se mettre à l’écoute des endeuillés. Nous leur offrons un temps de partage et de solidarité, s’ils le désirent.

Nous avons une mission de compassion. Compassion et empathie sont étymologiquement synonymes, mais dans la représentation que l’on se fait, la compassion a une connotation négative de pitié. C’est fort dommage, car la compassion est davantage un accompagnement qu’une pitié malvenue.

Quelles sont les attitudes à avoir ?
Ecouter, c’est recevoir toute parole sans jugement, y compris la révolte, les angoisses ou la colère, voire le silence. Compatir, c’est percevoir la souffrance de l’autre, sans la comparer à notre propre expérience. Cela demande du temps, de la patience, de la distance aussi. C’est être tout entier disponible à l’autre dans le temps de l’écoute.

Ecouter sans jugement, au besoin poser des questions qui se rapportent à la situation, elles doivent servir à clarifier ou soutenir les émotions et non à satisfaire notre curiosité.

De même, nous avons un devoir de discrétion, indispensable au lien de confiance que nous voulons tisser avec ces personnes.

Comment les gens perçoivent-ils cette démarche ?
Tout d’abord, chaque personne est libre de répondre ou non à notre invitation. Il n’y a pas qu’un chemin de deuil, chacun a le sien. Mais chaque acte, parole, téléphone ou carte est apprécié. Nous avons de nombreux retours positifs et encourageants de personnes accompagnées. Ils témoignent d’un réel soutien et réconfort apportés par la démarche.

Extraits de cartes reçues :

« Merci beaucoup pour votre gentil message. Continuer seul est difficile. Grâce à des gens comme vous, ma peine est moins lourde… »

« Un grand merci pour votre soutien qui me donne courage pour vivre sans ma chère… »

Nous remarquons aussi que nous ne sommes pas seuls dépositaires de cet accompagnement, il s’ajoute à d’autres gestes posés par des personnes bienveillantes. Nous le faisons au nom de la communauté paroissiale et comme témoins de la Charité du Christ.

Comment vivez-vous cet accompagnement ?
Concrètement, nous nous réunissons trois fois par année, avec les groupes du secteur, pour un temps d’échange et de formation. Puis, par paroisse, nous nous partageons les tâches (personnes à accompagner). La première prise de contact peut donc avoir lieu plusieurs mois après le décès. Ceci est voulu : souvent les personnes sont très entourées au moment du décès et les semaines qui suivent, puis la vie reprend son cours, et la personne endeuillée se retrouve devant le vide laissé par le défunt.

Les témoignages reçus nous montrent l’utilité de cette démarche et nous encouragent à continuer, plus assidûment encore.

Avec parfois un regret de « rater » quelques personnes par manque de temps ou de ressources. Alors nous nous permettons de lancer un appel à toute personne qui a du temps, cette sensibilité face au deuil, et voudrait rejoindre notre groupe.

Pastorale du travail

«J’ai un blocage que je n’arrive pas à franchir. On me dit toujours: « Vas-y , cherche du travail! » Ils ne comprennent pas que reconstruire une confiance, cela demande du temps.» (Clémence)

Par Nicole Andreetta
Photo: Brigitte Mesot
Un bel après-midi d’été dans un parc à Genève. Autour d’une table, six ou sept personnes savourent joyeusement une tarte aux pommes. Exceptionnellement, la Pastorale du monde du travail (PMT) tient sa permanence hebdomadaire en plein air. Les conversations vont bon train. Brigitte Mesot, responsable des lieux, accueille chacun chaleureusement. En recherche d’emploi, problèmes AI, harcèlement au travail… les situations évoquées sont variées.

Stéphane fréquente la PMT depuis plus d’un an : « Suite à une dépression, j’ai dû quitter mon travail. Je me suis retrouvé au chômage avec un conseiller sans empathie, puis en fin de droit. Devoir demander l’aide sociale est une véritable épreuve. Lorsque l’on ne travaille pas, on n’est plus rien. Je viens régulièrement à la permanence. C’est un lieu bienveillant, à l’écoute de tous. On partage nos peines, mais aussi ce qui fait du bien. Aujourd’hui, je peux même annoncer une bonne nouvelle. Je vais commencer une formation en français commercial ! »

Outre de l’aide pour rédiger CV, lettres de motivation, demandes de stages ou de formations, la PMT propose également des entretiens individuels, des partages bibliques ainsi que des ateliers.

Comme l’explique Brigitte : « Un atelier permet de faire ensemble une activité qui crée des liens et qui donne du sens. Cette année, nous réalisons une icône représentant la croix de San Damiano. »

Depuis le 1er mai, jour de la fête du travail, huit personnes, guidées par Agnès Glichitch, peintre iconographe, se sont mises à l’ouvrage. Le travail est déjà bien avancé, il ne reste plus que quelques finitions à effectuer.

« Au moment où l’on voit les yeux du Christ s’ouvrir, c’est comme si on passait de la souffrance à la libération », témoigne Emilia.

Après un long arrêt maladie, Emilia effectue un temps de réentraînement au travail dans le cadre de la PMT. Petit à petit, elle est devenue le « bras droit » de Brigitte.

Une fois terminée, l’icône sera offerte à la prison de la Brenaz pour accompagner les célébrations religieuses.

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Réalisation de cette année, une icône représentant la croix de San Damiano.
Réalisation de cette année, une icône représentant la croix de San Damiano.

Morat-Fribourg en communion avec le Synode

« Viens, suis-moi »

Par Paul Salles
Photos: DRLe 7 octobre dernier, une quarantaine de participants ont choisi de vivre « Morat-Fribourg » autrement, c’est-à-dire en lien avec le Synode des évêques qui s’est ouvert ce jour-là à Rome. A l’appel de Mgr Alain de Raemy, l’évêque des jeunes et délégué suisse au Synode, tous les cantons de Suisse romande offraient une journée pour mettre en lumière cette assemblée et permettre de la vivre à distance. 

Ainsi, à Fribourg, c’est bien plus qu’une course qui a été vécue puisque, tout au long de la journée, les jeunes et les animateurs ont certes couru, mais aussi échangé, partagé, médité sur le thème de la vocation : « A quoi suis-je appelé ? Pour quoi cours-tu ? » En duplex depuis Rome, Mgr de Raemy a encouragé les jeunes à ne pas laisser cette question de côté, sachant qu’à travers elle, c’est bien Dieu qui nous appelle. L’évêque des jeunes a également partagé ce qu’il vivait à Rome, l’état d’esprit dans lequel il se prépare à vivre ce grand évènement avec plus de 200 pères synodaux réunis autour du Saint-Père. Ce fut ensuite le temps de la prière : pour les évêques rassemblés afin qu’ils soient disponibles au souffle de l’Esprit, pour les jeunes réunis lors de cet événement, et enfin pour tous les jeunes d’ici et d’ailleurs, surtout ceux qui sont dans les épreuves et qui cherchent leur chemin de vie et de bonheur. 

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Fête des peuples

Par Yoland Miere
Photos: DR La communauté paroissiale de Saint-Paul accueillera le samedi 17 novembre la deuxième édition de la fête des peuples organisée à l’initiative de l’unité pastorale Notre-Dame et de la mission catholique portugaise du canton de Fribourg. Une belle opportunité de célébrer l’Eucha­ristie ensemble et de tisser de nouveaux liens avec des croyants d’autres cultures. La messe sera célébrée à 19h en l’église Saint-Paul, puis nous serons tous invités à manger les traditionnelles châtaignes grillées à la salle paroissiale. Bienvenue à tous !

Um encontro com a comunidade católica  lusófona da cidade de Friburgo e arredores. No sábado dia 17 de novembro, a comunidade paroquial de São Paulo acolherá a segunda edição da festa dos povos organizada com a iniciativa da unidade pastoral de Notre-Dame e a Missão Católica de língua Portuguesa no Cantão de Friburgo. Uma boa oportunidade de celebrar juntos a eucaristia e tecer novas relações com cristãos de outras culturas. Depois da celebração que terá seu início às 19h, somos todos convidados a participar no convívio  da tradicional festa das castanhas.

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J’ai lu pour vous: Combattre l’abus sexuel des enfants

Par l’abbé Dominique Rimaz
Photo: DRjai-lu-pour-vousLe tsunami des abus est déclenché depuis longtemps. Il a frappé l’Eglise catholique par le truchement de l’Etat américain de Pennsylvanie. Le centre nerveux médiatique est aux USA. Nos esprits ont donc été touchés. 

Le Père Stéphane Joulain est prêtre, membre de la société des Missionnaires d’Afrique, ou Père Blanc, communauté aussi présente chez nous à Fribourg. Le
Père Joulain est également psychothérapeute et travaille sur la dure réalité des victimes d’abus depuis plus de quinze ans. 

Son livre est le fruit de sa thèse de doctorat et de ses thérapies auprès des victimes, sans oublier les auteurs des abus. Son ouvrage synthétise également ses cours donnés à Rome et au Canada. 

Les questions sont vastes: qui abuse ? pourquoi ? comment soigner ? L’auteur défriche un vaste panorama psychologique et psychiatrique. Un petit glossaire spécifique vient également enrichir nos connaissances. 

Cet opus est un « must », un outil idéal pour tous les chrétiens qui désirent répondre à l’appel au Peuple de Dieu lancé par le pape François. Sa lecture contribuera à l’avènement d’une nouvelle culture afin de tuer dans l’œuf tout esprit de cléricalisme. 

Stéphane Joulain, combattre l’abus sexuel des enfants, Desclée de Brouwer, 2018. 

Une heure avec… Marguerite Robette

Le bonheur, c’est d’être uni à Dieu

Propos recueillis par Thérèse Yang
Photo: Thérèse Yang
Pour moi, la foi est une longue histoire d’amour. Pourtant, j’ai aussi connu vingt ans de lutte. Par là, je ne veux pas dire que je m’étais éloignée de la foi. Au contraire, j’avais besoin d’aller à la messe tous les jours, mais je n’étais pas d’accord avec Dieu sur tout. Je n’arrivais pas à Lui dire oui sans condition, sans réserve. Je ne vivais pas seulement pour lui ; je vivais pour moi. C’était : « Oui, mais ! », mais pas tout à fait « Oui ! » Finalement, c’est Dieu qui a gagné. C’est-à-dire que c’est moi qui ai gagné : Lui ne peut pas recevoir beaucoup de moi, c’est moi qui ai gagné des grâces. Cette lutte avec Dieu s’est terminée un Vendredi saint. C’est quelque chose de très intime, donc difficile à dire. A partir de ce moment, tout a été bouleversé. Je voyais les choses d’une autre manière. On peut aimer Dieu, mais sans vivre pour lui. J’ai pris conscience que vivre seulement pour moi, ça ne suffit pas. 

Je suis membre de l’ordre du Carmel déchaussé séculier, pour le moment encore en formation. Dans deux ans et demi, je ferai l’engagement définitif en tant que laïque. Je lis les psaumes du jour le matin, à midi et le soir et je fais au moins 15 minutes de lecture spirituelle, plus un quart d’heure au moins d’oraison. Et évidemment, je vais à la messe tous les jours. L’ordre du Carmel a pour spécificité la spiritualité de sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la Croix. Ce qui est particulier à cette spiritualité, c’est un profond contact avec Dieu. Nous sommes une douzaine de membres et nous nous rencontrons une fois par mois ; en outre, nous faisons une retraite de trois jours par an. L’année dernière, nous sommes allés à Lourdes. Nous sommes un peu comme une famille. Bien sûr, j’ai aussi ma famille, cinq enfants et cinq petits-enfants. Elle est très importante pour moi. Plus je fais partie de cette communauté, plus l’amour que j’ai pour ma famille grandit.

Je suis heureuse, heureuse en Dieu, heureuse avec ma famille, sans compter mes amis. J’ai l’impression d’avoir plusieurs familles : ma famille naturelle, la paroisse, les personnes qui me montrent beaucoup d’affection et qui sont un prolongement de ma famille naturelle. Bien sûr, celle-ci sera toujours la première servie. Dieu est le centre d’attraction de tout cela. C’est pourquoi je les aime tous toujours davantage.

Le bonheur n’est pas quelque chose d’extérieur. Sinon, je serais trop dépendante des autres. Le bonheur, c’est d’être uni à Dieu. Je Lui demande de passer chaque fraction de seconde de ma vie en union avec lui. Avant, je me sentais prisonnière de ma vie. Maintenant, je me sens libre comme l’oiseau dans le ciel. J’aime et je me sens aimée. Mais Dieu est le premier à aimer. Chaque jour, j’ai deux rendez-vous d’amour et deux rendez-vous de tendresse. Les rendez-vous de tendresse, ce sont les psaumes et la lecture spirituelle. Les rendez-vous d’amour, c’est la messe et l’oraison. Je rencontre aussi Dieu à travers les personnes : l’amour du prochain, ça ne peut pas être autrement !

Biographie

Marguerite Robette, aide familiale de profession, est maintenant retraitée. Elle a toujours été très engagée dans l’Eglise. Avant de se marier, elle a fait partie de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) pendant huit ans. Puis elle a été membre de l’Action catholique ouvrière (ACO) avec son mari. Pendant de longues années, elle a été lectrice et a distribué la communion. Actuellement elle est active dans la cellule d’évangélisation de la paroisse Saint-Nicolas/Saint-Paul qui se réunit chaque semaine chez elle. Elle est aussi membre de l’ordre du Carmel déchaussé séculier. Elle aime écrire et a publié des textes de spiritualité (Paraboles du cœur simple, Ad Solem, 1995)

Prendre soin du développement spirituel de l’enfant

Par Emmanuelle Bonhomme et Marlena Schouwey
Photo: DRenfant-priereUn samedi matin, une maman passe l’aspirateur. Jérémie, âgé de deux ans et demi, essaie de l’aider, en appuyant sans cesse sur l’interrupteur pour l’éteindre. Lassée, sa maman l’envoie dans sa chambre. Après quelques instants, inquiète de son silence, elle s’approche de sa chambre. Elle le découvre assis, paisible, chantant la prière habituelle du soir…

Oui, c’est possible ! Comme chaque personne, l’enfant, créé à l’image de Dieu, est capable d’entrer en relation avec lui : il est capable de Dieu. La grâce du sacrement du baptême, greffée sur la nature humaine, l’introduit dans cette intimité divine. L’enfant grandit sur le plan physique et intellectuel… Il est aussi appelé à croître sur le plan spirituel. Or celui-ci est souvent oublié, ignoré. Comment prendre soin du développement spirituel de l’enfant ?

Sa rencontre personnelle et libre avec Dieu va se concrétiser dans le temps et un espace donnés. L’enfant vit dans un espace : ses parents ou les catéchistes peuvent l’aider à installer dans sa chambre, ou la classe, un « coin de prière ». Celui-ci lui rappellera combien Dieu l’aime et l’attend chaque jour. L’enfant vit dans le temps : les adultes peuvent prendre un instant pour s’arrêter avec lui dans ce « coin de prière » : en silence, avec un chant ou une prière vocale… Ensemble, ils peuvent aussi faire une visite à l’église. Par un baiser envoyé au tabernacle, un salut au Saint-Sacrement, un signe de croix, un lumignon déposé devant Marie… la relation filiale entre Dieu et l’enfant s’établit tout simplement. 

Mystérieusement, mais réellement, ces actes de foi permettent à l’enfant d’entrer progressivement dans le cœur de Dieu. Au cours des années, cette relation d’amour grandira, se dilatera. Ainsi, par ses paroles et ses actes, l’enfant reflétera de plus en plus la joie de l’Evangile, telle la prière de cette jeune de 10 ans :
« Jésus, mon Sauveur, je voudrais être une théologienne, pas auprès du pape, mais dans mon cœur. Que tu sois mon soleil et que je vole vers toi. Mon chemin sera parsemé d’embûches, de cailloux, de troncs d’arbres, mais aussi plein de bonheur.
Ô Jésus ! »

Témoins crédibles du Christ

Par Marc Passera
Photo: DRA prendre un peu de distance du bruit et de l’agitation du quotidien, nous pouvons affirmer que notre foi, c’est notre bien le plus précieux, c’est elle qui nous fait vivre toute chose « en Christ » et illumine nos vies, même dans les moments les plus difficiles. Or, selon un slogan classique : le bien tend toujours à se communiquer.

Combien de parents ou de grands-parents sont tristes de voir leurs enfants et petits-enfants délaisser à un tel bien. Combien de croyants souffrent de cheminer dans un contexte indifférent et parfois hostile.

Et si cette réalité était porteuse d’une certaine fécondité… Ne serait-ce que parce qu’elle nous oblige à aller à l’essentiel ! 

Car une part de notre préoccupation vient peut-être du constat que les nouvelles générations ne prennent pas les mêmes chemins que nous. Mais ne risquons-nous pas de confondre notre manière de vivre la foi et de l’exprimer avec ce qui en fait le cœur ?

En 1996, Jean-Paul II disait à Reims : « L’Eglise est toujours une Eglise du temps présent. Elle ne regarde pas son héritage comme le trésor d’un passé révolu, mais comme une puissante inspiration pour avancer dans le pèlerinage de la foi sur des chemins toujours nouveaux. »

Dieu aurait-il abandonné notre temps ? Je ne puis même pas l’envisager ! D’autant qu’il m’est donné de rencontrer beaucoup de croyants dont le chemin ne ressemble pas au mien mais qui m’aident à avancer. Je vois en eux cette « lettre du Christ » dont parle Paul « écrite non pas avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant » (2 Cor 3, 3).

Savons-nous voir tous ces jeunes qui nous font du bien quand nous les rencontrons et qui attendent de nous que nous soyons des témoins crédibles du Christ ?

Une maison de l’Alliance

Des petites fraternités, qui désirent vivre la spiritualité du Verbe de Vie au cœur du monde, se réunissent chaque quinzaine pour prier ensemble, partager un repas fraternel et étudier la Parole de Dieu. C’est ce qu’ont choisi de vivre Muriel et François Calame avec quelques amis, à Bussigny.

Par Bertrand Georges
Photo: DRFrançois et Muriel, quelle a été votre motivation pour rejoindre une maison de l’Alliance (MA) ?
Nous cherchions un lieu qui nous permette d’approfondir notre foi par des rencontres fraternelles régulières avec une forte dimension de prière. Il y a 8 ans, nous avons alors rejoint une MA à Gex.

Maintenant, vous vous réunissez chez vous ?
Oui, en janvier 2018, encouragés par la communauté du Verbe de Vie, nous avons commencé chez nous, à Bussigny. Une dizaine de personnes de différentes cultures et états de vie nous ont rejoints. Nous y vivons une belle fraternité riche de ses différences. 

Comment se déroulent les rencontres ?
Nous prenons le temps de bien nous accueillir. Nos enfants, qui font des bisous à tout le monde, participent pleinement à cette dimension. Puis nous nous confions au Seigneur par un chant à l’Esprit Saint et un bon temps de louange auxquels les enfants participent volontiers avant d’aller se coucher. Ensuite vient le temps du parcours biblique, suivi d’un repas fraternel dans l’esprit du Jeudi saint. Ce repas débute par un petit office de table durant lequel nous rendons grâce et intercédons pour l’Eglise. 

Qu’est-ce que les participants y apprécient ?
Nos rencontres sont l’occasion d’un approfondissement de la foi : « Finalement, j’y apprends pas mal de choses », nous disait un participant. La vie fraternelle aussi est appréciée : « Tout le monde devrait venir », s’enthousiasmait une dame. Il est vrai que cela fait du bien de partager la Parole et le repas dans l’allégresse et la simplicité de cœur ! 

L’expérience de Muriel et François, comme celle d’autres groupes qui se réunissent dans des maisons, nous montre que nos familles, « petites Eglises domestiques », peuvent devenir des lieux d’accueil, de compassion, de ressourcement et d’évangélisation. Une bien belle mission !
Comme c’est le cas pour d’autres communautés, des personnes désirent vivre un rapprochement avec le Verbe de Vie. Ils constituent ainsi une « famille spirituelle ». Certains membres des MA peuvent prononcer un engagement manifestant cette proximité à la communauté et une participation à sa mission.1

1 https://leverbedevie.net/les-maisons-de-lalliance/

Octobre, le mois de Thérèse

Par Pierre Moser
Photo : DRCe dimanche 7 octobre 2018 s’est déroulé la fête patronale de notre paroisse. Une belle manière de remercier sainte Thérèse pour tout ce qu’elle a pu nous donner tout au long de cette année pastorale écoulée. Une bonne opportunité pour méditer aussi, dans cette édition consacrée à la foi, sur sa proximité avec nous autres pauvres pécheurs.

Patronne des missions, elle est également patronne des incroyants. Comme nous elle a douté, comme nous elle a découvert qu’« il y a véritablement des âmes qui n’ont pas la foi ». Une sainte en proie au doute, oui cela existe. Mais nous aussi, nous avons tous traversé, une fois ou l’autre, des crises de foi. Et cette foi d’où vient-elle ? L’ai-je reçue, l’ai-je choisie et si oui, quand et comment ? J’ai beau remuer ma mémoire dans tous les sens, je ne me souviens pas d’avoir un jour décidé de croire. Un vague souvenir d’une lumière éclatante, mais je ne saurais dire ni quand ni où. Et depuis, j’ai souvent douté, j’ai souvent hésité, j’ai souvent pleuré. Dans ces moments de découragement, non seulement me suis-je senti solidaire de la petite Thérèse, mais aussi de ceux qui ne partagent pas mes certitudes. Pardonnez-moi cette familiarité avec sainte Thérèse, mais je ne connais pas d’autre expression qui rende aussi bien la proximité qu’elle a su garder avec nous. Et a fortiori avec les incroyants : dans ces périodes difficiles de notre vie, quelle différence entre eux et nous ? Pour certains, ce fut le résultat d’une démarche réfléchie, certains autres ayant été cabossés par la vie un peu plus que nous. Mais ils nous ressemblent… et plus que nous voulons bien le croire (tiens, la foi …).

Mais que vient faire Thérèse dans nos problèmes de foi ? Deux choses : la première c’est qu’elle est notre patronne pour tous les jours de l’année. Patronne de notre mission lors de nos bons jours, aux moments où notre foi est la plus ardente. Patronne de nos infidélités des jours maussades où notre prière se fait sèche. Elle nous apprend également à être solidaires de ceux que l’on appelait un jour les « impies » : « Que tous ceux qui ne sont point éclairés du lumineux flambeau de la Foi le voient luire enfin » supplie-t-elle. Visionnaire n’est-ce pas, car ce qui était scandaleux en son temps est devenu pain quotidien : faire de ces athées des frères. A nous d’en faire autant…

Extraits du manuscrit de sainte Thérèse de Lisieux, « Histoire d’une âme », Chapitre X « L’épreuve de la foi »

Eveil à la foi

« Les enfants sont de petits théologiens en herbe. Ils sont là, sur le pas de la porte, et nous invitent à entrer dans le Royaume. »

Par Caroline Bourgeois et Florence Lambert, animatrices de l’Eveil à la foi à la paroisse Saint-Paul
Photo: Victoire Dupré La TourA l’église St-Paul, les rencontres d’Eveil à la foi destinées en priorité aux enfants de 3 à 7 ans reprennent le 30 septembre 2018.  Un prêtre dominicain assisté d’une équipe d’animateurs bénévoles accueille et accompagne les plus petits dans leur spiritualité pour découvrir les paroles et les gestes de la foi. Ces rencontres mensuelles ont lieu pendant les messes du dimanche à 10h30, dans la grande salle, sous l’église. 

Lors de ces moments, une réflexion sur un texte biblique adapté aux petits est suivie d’une activité manuelle en relation avec le thème (dessin, bricolage, etc.). C’est l’occasion pour les enfants d’avoir un temps particulièrement ajusté à leur âge, de s’initier à l’écoute de la Parole, aux échanges, au chant et à la prière. Les parents, de leur côté, peuvent vivre la messe de manière plus sereine, même si ceux qui le souhaitent sont toujours les bienvenus pour participer à l’Eveil à la foi avec leur enfant.

Voici les dates 2018-2019 pour St-Paul, les dimanches à 10h30 :
30 septembre, 14 octobre, 18 novembre et 16 décembre 2018
6 janvier, 10 février, 17 mars, 12 mai et 16 juin 2019

L’entrée est libre. Tous les enfants peuvent participer.

Les personnes qui souhaitent se joindre à l’équipe d’organisation peuvent prendre contact avec le secrétariat paroissial (st-paul@cath-ge.ch). Nous avons un grand besoin de jeunes parents qui seraient disponibles pour coanimer deux rencontres par an. Cela représente un engagement très minime.

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