L’Essentieldécrypte ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons. Cap ce mois-ci sur la médaille du scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel qui remplace le port du scapulaire en tissu. En la portant, on se place sous la protection et la filiation de la Vierge Marie.
Bientôt, ce sera la fin de l’école, la fin de la catéchèse, beaucoup de commerces dans les villes et villages vont tourner au ralenti parce que ce seront les vacances.
Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
Au cœur de la messe Pascal Desthieux
La messe, pour l’Eglise catholique, est « source et sommet de la vie chrétienne ». Elle constitue un ensemble de gestes, de mouvements, de paroles où chaque élément est porteur de sens. Aujourd’hui, beaucoup de catholiques voudraient mieux comprendre ce qu’ils célèbrent, régulièrement ou occasionnellement. Ce livre répond à leurs attentes. Avec autant de profondeur que de talent pédagogique, l’auteur explique la signification de tous les éléments de la messe. Un guide à mettre entre toutes les mains. Un outil précieux pour parents et catéchistes.
Interrogez le grand public : il vous dira, en résumé, qu’un chrétien, c’est quelqu’un qui va à la messe. L’opinion commune pressent donc que la substance du mystère de cette religion se trouve dans l’eucharistie. En sont témoins les multiples noms que l’Eglise donne à ce sacrement : eucharistie, repas du Seigneur, sacrifice, Saint-Sacrement, communion, messe. Chacun de ces vocables a quelque chose à nous apprendre. Dans l’esprit de la collection « La foi au cœur », le père de Menthière privilégie ici l’expérience pastorale et convoque de grands témoins dont le jeune et réjouissant bienheureux Carlo Acutis, qui fit de l’eucharistie son « autoroute vers le Ciel ».
S’il est un domaine qui fait couler beaucoup d’encre et suscite régulièrement des polémiques dans l’Eglise, c’est bien celui de la liturgie. Selon sa sensibilité, on se réclame de la « messe de toujours » ou bien de la réforme voulue par Vatican II. Le pape François ne souhaite pas faire de la liturgie un sujet de discorde, mais en montrer toute l’importance pour la foi et l’unité. C’est dans cet esprit que s’inscrit le propos de Louis-Marie Chauvet. Tout en prenant acte des mutations de la société contemporaine dans son rapport au sacré, au rite, à la célébration, il reprend, pas à pas, la structure de la liturgie eucharistique pour en expliquer la cohérence et le sens profonds.
La messe expliquée avec des mots tout simples et des illustrations pleines de rondeur. On y retrouve les moments principaux de la liturgie, toujours à hauteur d’enfant. Tout le savoir-faire d’une auteur qui sait trouver les mots et les images pour permettre aux enfants de vraiment vivre la messe !
Que la lumière que vous venez de recevoir et de déposer sur cet autel brille dans vos cœurs toute votre vie ! Ces paroles de Gérard Dévaud, répondant de la communauté de Cheyres, ont été adressées aux premiers communiants présents à l’église de Cheyres, sous le regard de Marie, lors de la messe du 2 juin.
Récemment, du 24 au 26 mai, le sanctuaire de Lourdes accueillait un pèlerinage militaire international. Voici une prière, extraite du carnet de soldat-pèlerin, et que nous pouvons faire nôtre, nous qui sommes (spirituellement) des soldats du Christ !
En mai a eu lieu le 100e Pèlerinage interdiocésain de Suisse romande à Lourdes. J’ai eu la chance de vivre ce 100e pèlerinage qui, pour moi, était le premier.
La fin de l’école est là, et pour les enfants et les parents, c’est un autre temps qui commence. Nous gardons nos activités biologiques essentielles : nous continuons à dormir, à manger, à nous laver (moins souvent quand même) et à collaborer avec nos proches.
Bien que capricieuse, la météo n’a pas trop perturbé le bon déroulement des quatre processions de la Fête-Dieu, prévues dans la paroisse et qui ont pu se dérouler presque normalement à Estavayer, Seiry, Cugy et Forel. Nous publions dans ces deux pages quelques reflets en images de ces célébrations.
L’automne dernier, Charlenne Giroud a débuté un parcours de formation diocésain sur 3 ans appelé «Formation Théodule» et ce en compagnie de quatre autres femmes de notre secteur pastoral 1. Elle revient sur cette première année de formation.
Propos recueillis par Pascal Tornay | Photos : DR
Charlenne, vous êtes déjà active au Conseil de communauté de Martigny-Croix. Vous êtes aussi bien connue pour votre engagement à la direction du chœur Saint-Joseph. Vous attendiez-vous à être envoyée en formation par votre paroisse ? Non, je ne m’y attendais pas du tout. Je ne connaissais d’ailleurs pas vraiment cette formation. Je pensais qu’elle était réservée aux catéchistes.
Pourquoi avez-vous accepté ? Qu’est-ce qui vous a motivée ? J’ai accepté cette formation, car elle répondait à une envie grandissante de m’engager plus pour l’Eglise en général et particulièrement pour la communauté de Martigny-Croix. Je l’ai perçue comme une chance d’être formée en Eglise, d’approfondir ma foi et ma connaissance de la Parole et de la liturgie.
Quel est pour vous le point fort de cette première année ? La découverte de la Parole de Dieu et de la Bible à travers les Evangiles.
Quels sont vos principaux défis ? Comprendre toujours mieux la Parole, la liturgie et les sacrements pour pouvoir échanger et partager avec les paroissiens. Etre à leur service et leur donner envie de s’engager pour une Eglise vivante et joyeuse.
La formation comprend un volet pratique. Quel est ce volet et comment le voyez-vous se développer ces deux prochaines années ? Au niveau pratique, je me forme pour l’animation liturgique, c’est-à-dire pour les chants et les musiques qui accompagnent les célébrations. Un réseau de chanteurs et de musiciens a été créé dans le but de rendre les messes plus vivantes. Mon souhait pour le futur est de renforcer et d’élargir ce réseau afin d’avoir des célébrations animées et joyeuses. Cette année, pour la Fête patronale de Saint-Joseph, nous avons eu la chance d’avoir quelques musiciens de la fanfare La Persévérance ainsi qu’un pianiste. Enfin, l’installation d’un vidéoprojecteur permettra d’inviter l’assemblée à chanter davantage…
Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans votre engagement actuel ? Bien sûr, c’est l’animation des messes avec le chœur Saint-Joseph et ce tout en faisant participer l’assemblée. C’est également le partage et l’échange avec toutes les personnes qui participent à la vie de la communauté locale.
Qu’aimeriez-vous voir fleurir dans votre communauté de Martigny-Croix ? Des paroissiens qui s’engagent pour l’Eglise et notre communauté ainsi qu’un peu de jeunesse dans les rangs du Chœur Saint-Joseph pour découvrir la joie de chanter pour le Seigneur.
1 Il s’agit de Viviane Gay-des-Combes, Michèle Godfrain, Angela Luyet-Bellicoso et Mélanie Darbellay.
Alors que la Fête-Dieu approche, nos cœurs sont remplis de gratitude. Les fidèles du monde entier se préparent à célébrer ce moment sacré avec foi et dévotion.
Ils étaient trois, puis quatre, comme les Mousquetaires ! Ayant donné du fil à retordre à leur aumônière, j’ai été appelé à la rescousse … pour faire l’expérience de 4 jeunes pleins de talents, d’émotions, d’envies et de frustrations – en pleine maturation, donc ! Et nous leur avons concocté une mini-retraite à Genève, entre Saint-Joseph (parcours « Qu’est-ce que l’Eglise ? ») et La Madeleine, point de chute après la découverte de l’église orthodoxe russe aux Tranchées – ouverte et, quelle chance, la présence de leur archiprêtre, qui nous a fait une présentation de son église. Les jeunes sont formidables : émus à la lecture de la lettre de leurs parents, ils vont rejoindre leur groupe de cresimandi qui reçoivent le don de l’Esprit Saint le 25 mai au Christ-Roi au Petit-Lancy.
Le Bureau de l’Intégration de la Ville de Martigny organise depuis quelques années déjà de l’aide aux devoirs à domicile pour les enfants issus de la migration grâce à du bénévolat.
Par Anne-Laure Martinetti Photos : DR
Comment cela fonctionne-t-il ? L’école primaire compte plus de 1900 élèves, répartis sur 7 sites et 94 classes. Sur demande d’un professeur ou du directeur, un bénévole est désigné pour épauler à domicile un enfant dans ses tâches scolaires. Nul besoin d’être linguiste ou mathématicien : il s’agit de suivre les devoirs et leçons jusqu’à la 8H. Les parents, allophones 1, peinent dans ce suivi ainsi que dans la compréhension du système scolaire. Rappelons que les cours de français sont obligatoires pour les migrants adultes et que les élèves allophones ont droit à un temps d’adaptation sans évaluation. Didier Bonvin, responsable du parrainage et du Sport Fac 2, précise : si la famille évolue dans un contexte difficile, avec de grosses difficultés d’adaptation, c’est moi qui interviens. Les bénévoles entrent en jeu si la situation est saine. Leur rôle consiste à aider l’enfant mais, par ce biais, ils se rapprochent de la famille, lui prodiguant des conseils, l’accompagnant dans la ville, l’incitant à participer à la vie communautaire… Comme Didier Bonvin est également responsable du Sport Fac, les enfants sont aussi guidés vers une activité sportive, l’occasion pour la famille d’entrer en contact avec d’autres familles. De même, ils bénéficient du Passeport Vacances, du Centre de Loisirs et d’un séjour en colonie.
Quelles qualités doit posséder un(-e) bénévole ? Selon Didier Bonvin, les principales qualités sont l’envie d’aider et la motivation. Il faut être disponible une fois par semaine, avoir un bon niveau de français et ne pas juger. Nos bénévoles bénéficient d’une grande liberté : ils peuvent s’arranger avec la famille pour les horaires et il n’y a pas d’obligation de durée dans leur engagement. Cette année, 25 bénévoles, retraités, mères au foyer, étudiants…, interviennent auprès de familles de 21 nationalités, migrants économiques ou relevant de l’asile. Parfois, les volontaires veulent aller trop vite, changer le système, mais, explique Didier Bonvin, il faut demeurer humble. On a l’impression de faire peu, pourtant, ce coup de pouce est essentiel et lorsqu’on a le plaisir de retrouver ces jeunes en apprentissage, aux études, dans un club de sport, on sait que cela aide toute la famille.
Et le retour pour le bénévole, quel est-il ? Il est très important, souligne Didier Bonvin. Le volontaire découvre une culture, une langue, des traditions, une cuisine. Fréquemment, les contacts se prolongent. Il demeure celui qu’on appelle si besoin. C’est du gagnant-gagnant ! On a toujours quelque chose à apprendre de l’autre, d’où qu’il vienne. Et sans nul doute, face à ces rudes parcours de vie, liés aux tourments de notre monde, on appréciera plus encore la tranquillité de notre petit pays malgré les difficultés du quotidien.
1 Personnes dont la langue maternelle est étrangère dans la communauté où elles se trouvent. 2 Son but : découvrir de nouvelles disciplines sportives et artistiques, encourager la pratique physique et développer des valeurs éducatives.
Pour plus de renseignements :
Adressez-vous au Bureau de l’Intégration de Martigny, Rue de l’Hôtel de Ville 10 au 027 721 22 59 ou integration@villedemartigny.ch auprès de Mahamadou Sognane et Didier Bonvin.
Didier Bonvin (à droite), responsable de l’aide aux familles. A gauche, Jean-Jacques Saudan de Martigny, bénévole depuis plus de 20 ans.
Après un cheminement de presque neuf mois ponctué de rencontres, de temps forts et de célébrations, seize enfants en âge de scolarité ont reçu le sacrement du baptême ces dernières semaines dans notre paroisse.
Par Ludivine Perret-Gentil, coordinatrice de la catéchèse Photos: Carmelo Azzarello (studioregard.ch)
Chacun de nous garde un souvenir de sa première communion ; pour certains, il s’agit de la retraite, pour d’autres de la cérémonie, de l’émotion au moment de prendre l’hostie, pour d’autres encore de l’aube qu’ils ont revêtue ou de la fête en famille organisée à cette occasion. Les seize enfants qui ont communié pour la première fois samedi 4 mai à l’église Sainte-Thérèse garderont eux aussi un souvenir particulier de ce moment important de leur vie de jeune catholique. Certes, les communiants éprouvaient un peu d’anxiété à l’approche du jour J mais aussi une grande fierté, celle de se présenter en aube à leur famille, de lire devant l’assemblée et surtout de rejoindre le curé Thierry Fouet autour de l’autel pour prendre part au repas du Seigneur.
Marie-Caroline et moi avons accompagné ces enfants depuis septembre au rythme d’une heure par semaine. Nous avons vu leur foi évoluer au fil des rencontres, des discussions et des interrogations qui en ont découlé, et croyez-moi les enfants n’ont pas leur langue dans leur poche quand il s’agit de poser des questions ! Nous avons ainsi pu échanger sur la nature de l’hostie, de sa fabrication à ce qu’elle devient au moment de la consécration, sur la symbolique de la messe et du partage, sur l’amitié de Jésus avec ses disciples jusqu’à son sacrifice, ce tout en expliquant le calendrier liturgique et ses fêtes.
Pour entrer pleinement dans la première communion, les enfants ont fait une retraite de deux jours dans les locaux paroissiaux, une expérience en commun qui a renforcé davantage la préparation de cette célébration. Encadrés par les catéchistes, les enfants ont alterné divers ateliers variés comme la confection d’un vitrail, l’explication de la symbolique du pain et du vin, une marche d’Emmaüs dans le parc Bertrand, le chant avec Steve Dunn, la visite de l’orgue avec Humberto Salvagnin, celle de la sacristie et la préparation d’un pain en forme de grappe de raisin qui a été partagé lors d’une célébration avec leurs parents. Un grand merci à l’abbé Thierry Fouet et à tous ceux qui nous ont aidés lors de cette retraite riche en spiritualité.
Cette année, la croix de première communion qui a été offerte aux enfants vient d’une association qui permet à des habitants de Bethléem d’avoir un travail. De par la nature du bois d’olivier d’où elles sont issues, ces jolies croix sont toutes différentes car chaque enfant est unique mais également identique par le rameau de paix qui y est gravé, tout un symbole en ces temps perturbés.
Quant aux enfants qui feront leur première communion l’an prochain, ils ont célébré samedi 20 avril la fête de leur premier pardon qu’ils avaient préparé avec Gwénola, Joumana et Virginia. Entourés de leurs parents, de leurs frère et sœurs et de leurs grands-parents, ils ont reçu dans la confiance le pardon du Père.
Toutes les catéchistes souhaitent à ces enfants un chemin de foi lumineux et prometteur.
Au commencement était le verbe. Avec minuscule s’entend. Celui qui, par nature, permet de susciter le débat.
« Toute science vient de Dieu », soutient ainsi gaillardement Origène. Par-delà l’espace-temps, tout en gravité, Stephen Hawking lui rétorque : « Il n’est pas nécessaire d’invoquer Dieu pour activer l’Univers. »
Au milieu, tout un tas de prises de position sur les rapports entre Dieu et la science.
J’aime particulièrement celle de Francis Bacon : « Un peu de foi éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène. » Jean Rostand n’est pas mal non plus : « La science fait de nous des dieux, avant même que nous soyons dignes d’être des hommes. »
En somme, des théories à remplir des bibliothèques… dont celles qu’évoque si bien Jorge Luis Borges, qui, comme par hasard, s’invite aussi dans la discussion : « Dieu pousse le joueur et lui la dame. Quel dieu derrière Dieu tisse la trame ? »
Moi j’en conclus qu’Einstein avait raison : Dieu ne joue pas aux dés. J’ai aussi dans l’idée qu’il doit bien se marrer de nous voir tant babéliser sur des choses qui nous dépassent.
L’exposition « Anker et l’enfance » se visite encore jusqu’au 30 juin 2024 à la Fondation Gianadda. Le musée nous accueille dans une ambiance empreinte d’amour familial et de tendresse. Les œuvres présentées nous font voyager dans la Suisse de la fin du 19e siècle.
Jean 8, 23 : « Et il leur dit : vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut : vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. » Quel est ce monde dont nous parle le Christ ? Lorsque les scientifiques veulent comprendre l’Univers, se rapprochent-ils de ces mondes d’en bas et d’en haut ?
Par Pierre Guillemin | Photos : DR
Astrophysique et astronomie, quelle différence ?
L’astrophysique est une branche de l’astronomie. L’objectif est de comprendre les objets de l’Univers (étoiles, planètes, galaxies, composition de l’espace intersidéral) grâce à des moyens issus de la physique. Ainsi, des études portant sur le spectre lumineux ou électromagnétique, densité, composition chimique de ces mêmes objets célestes formeront les axes d’investigation des scientifiques.
L’astronomie est la science de l’observation des corps célestes : leurs mouvements, leurs origines, leurs états (naissance, vie, mort des étoiles par exemple) et aussi leurs propriétés physiques et chimiques incluant les résultats de l’astrophysique.
Représentation d’Eratosthène à Alexandrie, qui a calculé la circonférence de la Terre avec une précision étonnante.
La plus ancienne des sciences
L’archéologie a montré que, déjà à l’âge de bronze, les premières civilisations observaient le ciel, repéraient certaines constellations, admettaient le cycle des saisons, identifiaient les équinoxes et les solstices.
Dès le IIIe siècle av. J.-C., Aristarque de Samos (310 av. J.-C. – 230 av. J.-C.) élabore la théorie héliocentrique de l’Univers (les planètes tournent autour du soleil) mais cette idée fut déclarée hérétique en contredisant la vision géocentrique (pensée d’Aristote) de l’Univers liée à la distinction entre une Terre centre du monde jugée imparfaite et un monde extérieur synonyme de perfection qui s’articule autour de notre planète.
La question de la forme de la Terre et donc des planètes par extrapolation est résolue dès l’Antiquité, même si le refus de l’évidence dura jusqu’à la fin du Moyen-Age. Rappelons que les voyages de Christophe Colomb, de Magellan à la fin du XVe et au début du XVIe siècle ont pour but de (re)démontrer que la Terre est une sphère (qui n’est d’ailleurs pas parfaite !). Il semblerait que Thalès de Milet (de -625 à -547) ait été le premier à s’être réellement posé la question de la forme de la Terre. Mauvaise pioche toutefois puisqu’il supposait une Terre en forme de disque plat sur une vaste étendue d’eau. C’est ensuite Pythagore (de -580 à -495) et Platon (de -428 à -348) qui lui (re)donnent une forme sphérique jugée plus rationnelle. Et enfin Aristote (de -384 à -322) qui en apporte quelques premières preuves observationnelles comme la forme arrondie de l’ombre de la Terre sur la Lune lors des éclipses. Un fait qui ne paraît alors pas réellement choquer son monde.
Il ne faudra d’ailleurs ensuite pas attendre bien longtemps avant qu’Eratosthène (de -276 à -194) n’en calcule la circonférence. Il avait remarqué qu’à midi, le jour du solstice d’été, il n’y avait aucune ombre du côté d’Assouan. En mesurant l’ombre d’un bâton planté à Alexandrie au même moment et en connaissant la distance qui sépare les deux cités, il déduit la circonférence de la Terre avec une précision assez étonnante : 39’375 kilomètres contre quelque 40’000 kilomètres pour les estimations actuelles.
Observer, étudier, comprendre
En cherchant à mieux décrire l’Univers, les astronomes et les astrophysiciens se sont souvent trouvés dans une situation difficile, vitale parfois, face à une vision religieuse de cet Univers. Cependant, l’Eglise n’a jamais fermé la porte à l’exploration scientifique bien au contraire : citons les travaux de Boèce (début du VIe siècle), de saint Bède le Vénérable (VIIIe) qui établit les règles scientifiques pour le calcul des dates des fêtes et le calcul du temps (calculs liés à l’observation de la course des planètes, la Lune en particulier) ou de Gerbert d’Aurillac (pape Sylvestre II). D’un point de vue philosophique, l’opposition de l’Eglise est davantage liée à son rôle au sein de l’humanité plutôt qu’à la négation systématique du fait scientifique. Certes, Copernic et Galilée sont les exemples les plus célèbres de cette contradiction entre l’observation objective de l’Univers et la croyance issue d’une lecture littérale des textes religieux. Mais, parallèlement, le pape Grégoire XIII crée en 1578 l’Observatoire du Vatican et en confie la gestion aux Jésuites astronomes et mathématiciens du Collège Romain avec pour premier objectif la réforme du calendrier qui aboutira en 1582 au calendrier grégorien à la suite des travaux de Christopher Clavius.
Mais l’observation ne suffit pas à élaborer une vision scientifique : il faut développer la ou les théories pour que l’observation ne soit plus considérée comme le résultat d’un hasard, mais comme le résultat de lois, de développements mathématiques et finalement obtenir une relation de cause à effet. C’est Isaac Newton qui, en formulant la loi de l’attraction des corps (la loi de la gravitation) associée à ses lois du mouvement, permet finalement de donner une explication théorique au mouvement des planètes.
Copernic
Galilée
Grégoire XIII
Sylvestre II
Et maintenant ?
En étudiant l’Univers, plus les scientifiques avancent dans leurs recherches, leurs observations, leurs théories, plus de questions se posent. En particulier, comment pouvons-nous comprendre la naissance de l’Univers (si tant est qu’il y ait eu naissance) et son évolution ?
Parmi ces questions, celle de la matière noire occupe une place très importante dans les recherches modernes. En effet, dans le cadre de la théorie de la gravitation d’Einstein, un des paramètres fondamentaux est la matière, incluant la matière noire, qui jouerait un rôle essentiel dans la création des grandes structures (le squelette de l’Univers). Cette matière noire expliquerait pourquoi notre Univers se compose de galaxies, d’amas de galaxies, mais aussi de vides immenses. Mais, si on ne la détectait pas, il faudrait alors revoir la théorie de la gravitation d’Einstein. Pour comprendre le concept de matière noire, il faut la définir par rapport à la matière ordinaire et à l’antimatière :
• La matière ordinaire compose tout ce qui nous entoure, comme les atomes de notre corps, les étoiles ou les planètes. Selon ses propriétés, de charge électrique, de masse, et bien d’autres se rapportant à sa nature quantique, elle peut interagir avec les quatre interactions fondamentales (voir encadré).
• La matière noire est une matière hypothétique qui ressentirait la gravitation et n’interagirait que par interaction faible avec la matière ordinaire.
• L’antimatière : à chaque particule correspond une antiparticule. Leurs propriétés sont quasiment identiques. Une particule et son antiparticule ont la même masse, mais des charges électriques opposées.
La question qui se pose est de savoir quelle est la place de la Terre dans ce vaste champ d’investigation. Elle est unique puisque nous y vivons, mais est-elle unique parmi les autres planètes de l’Univers ? Comment s’exprime alors la volonté de Dieu, Créateur de l’Univers ?
Jean 8, 23 : « Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. »
Le pape Sylvestre II fut un astronome reconnu. Dans sa correspondance, il explique notamment comment construire une sphère armillaire.
Les quatre interactions fondamentales
• La gravitation : gravité, pesanteur, système solaire, galaxie…
• L’interaction faible : processus radioactifs qui transforment un proton en neutron et réciproquement.
• L’interaction forte : force qui, entre autres, lie les protons et neutrons qui composent les noyaux des atomes.
• L’interaction électromagnétique: électricité, magnétisme, cohésion des atomes et des molécules.
Le Triduum pascal, c’est-à-dire les jours de la commémoration de la Passion et de la Résurrection du Christ sont toujours très intenses, des expériences fortes pour les grands et les petits, surtout lorsqu’on les vit « de l’intérieur »… Voici quelques images prises sur le vif prises par Marion Perraudin.
Saint Jean-Baptiste est, pour les chrétiens, le dernier des prophètes d’Israël. Il est celui qui annonce et qui prépare la venue du Christ, le Messie attendu pour la fin des temps.
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