Jeux, jeunes et humour – décembre 2023

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

Pourquoi dire de Marie qu’elle est l’Immaculée Conception ?
Comme un fruit anticipé du pardon accordé par Jésus sur la croix, nous croyons que Marie, du fait qu’elle a enfanté le Sauveur, a été préservée du péché originel dès sa naissance. C’est par ce nom qu’elle s’est fait connaitre à Bernadette Soubirous lorsqu’elle lui est apparue à Lourdes en 1858, soit quatre ans après que le pape a proclamé, sous forme de dogme, cette vérité de foi comme incontestable.

par Pascal Ortelli

Humour

Un dimanche avant la messe, un paroissien croise M. le Curé et s’aperçoit qu’il a un pansement sur la joue. Le desservant lui explique que pendant qu’il se rasait, il s’était concentré sur l’homélie qu’il allait prononcer et qu’il n’avait pu éviter de se couper. Après la messe, le même paroissien va trouver le curé dans la sacristie. « Si je peux Un dimanche matin, à l’heure de commencer la messe, M. le Curé s’aperçoit qu’il y a un seul fidèle. Il s’avance vers lui et propose de supprimer la messe et d’avancer l’apéro. Le paroissien, qui était un paysan, lui rétorqua que même s’il n’avait qu’une vache à la maison, il lui donnait à manger. Le curé, furieux, lui servit une liturgie qui dura plus d’une heure avec homélie, credo chanté et j’en passe. Le paroissien le remercia et se permit une petite remarque : « M. le Curé, quand je n’ai qu’une vache à la maison, je ne lui donne pas à manger tout le char de foin ! »

par Calixte Dubosson

Au cœur de la nuit du monde

Texte et photo par Marion Perraudin

Au cœur de la nuit du monde,
Entre frénésie et course folle,
Eclairé de fausses lumières,
Dans le silence d’une humble crèche,
L’Enfant Dieu nous offre sa Lumière.
Fragile flamme éclairant notre chemin,
Pour ouvrir notre cœur à son amour
et en devenir témoin

Au cœur de la nuit du monde,
Entre frénésie et course folle,
Au milieu de cris et de fausses clameurs,
Dans le silence d’une humble crèche,
L’Enfant Dieu nous offre sa joie
Douce force qui transfigure notre vie,
Pour offrir le sourire de Dieu à notre prochain.

Au cœur de la nuit du monde,
Entre frénésie et course folle,
Dans l’hypocrisie de promesses de paix
Dans le silence d’une humble crèche,
L’Enfant Dieu nous offre sa paix
Celle qui permet le pardon véritable,
Et qui dévoile le visage du frère comme l’enfant bien aimé de Dieu.

Au cœur de la nuit du monde,
Entre frénésie et course folle,
Faisant miroiter des illusions sans lendemain
Dans le silence d’une humble crèche,
L’Enfant Dieu nous offre son espérance,
Il nous ouvre les portes du royaume de son Père.
Celles de la félicité de la vie éternelle auprès de Lui.

Au cœur des nuits de notre monde,
Entre frénésie et course folle,
A l’aube d’une nouvelle année,
Laissons l’Enfant Dieu s’incarner 
dans tous nos aujourd’hui,
Et nous offrir le plus beau des cadeaux,
Celui de notre identité profonde d’enfant de Dieu.

Rencontre avec… l’abbé André, notre «vicaire dominical»

« Vicaire dominical » ! Il est peut-être le seul à porter ce titre dans tout le diocèse LGF ! L’abbé André Helle est, depuis la rentrée pastorale de septembre, « vicaire dominical » dans notre paroisse. Rencontre avec un prêtre engagé.
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Les symboles des quatre évangélistes

ParJean-Christophe Crettenand
Illustrations : Léa Crettenand
Photos : Alessandra Arlettaz (Fully), Monique Cheseaux (Saillon) et l’abbé Bruno Sartoretti (Isérables)

Les symboles des quatre évangélistes sont des représentations traditionnelles associées à chacun des quatre auteurs des Evangiles du Nouveau Testament. Ces symboles sont très souvent utilisés dans l’art chrétien pour identifier et différencier les évangélistes.

L’ange est associé à saint Matthieu. Il représente l’humanité de Jésus-Christ. Ce symbole est dérivé de la vision d’Ezéchiel dans l’Ancien Testament, où il décrit des créatures ailées ayant l’apparence d’un homme.

Le lion est le symbole de saint Marc. Il représente la puissance et la royauté de Jésus-Christ. Le Lion est souvent lié à la manière énergique et directe dont l’Evangile selon Marc présente Jésus.

Le taureau (ou le bœuf) est associé à saint Luc. Ce symbole évoque le caractère sacrificiel de Jésus-Christ, représentant également le service et la force. L’Evangile selon Luc met l’accent sur la compassion et la nature sacrificielle de Jésus.

L’aigle est le symbole de saint Jean. Il est souvent associé à la spiritualité et à la divinité de Jésus-Christ. L’Evangile selon Jean est considéré comme plus mystique et théologique que les autres, d’où l’association avec l’aigle, symbole de la hauteur et de la contemplation

Ces symboles ont été utilisés depuis l’Antiquité pour identifier les évangélistes et leurs écrits. Ils sont également souvent représentés dans l’art chrétien, que ce soit dans des manuscrits enluminés, des vitraux, des icônes ou des sculptures, pour rappeler les différentes perspectives et thématiques de chaque Evangile. Dans nos paroisses on en trouve quelques représentations à Isérables (église paroissiale), Fully (église paroissiale) ou encore à Saillon (chapelle Saint Laurent).

En l’église d’Isérables, les évangélistes sont rassemblés dans le chœur et le symbole de chacun figure aux pieds de la représentation du saint, à la droite de saint Matthieu et à la gauche de saint Marc, saint Luc et saint Jean.
En l’église de Fully, il faut lever les yeux pour apercevoir les évangélistes figurés par leur symbole tenant chacun un livre ouvert sur lequel il est possible de lire leur nom en latin. Le lion de Marc (MARCUS) et le taureau de Luc (LUCAS) font plus de deux fois la taille de l’aigle de Jean (YOHANNES) et de l’ange de Matthieu (MATTHAEUS).
En la chapelle Saint Laurent à Saillon, il faut également lever les yeux. On aperçoit alors les quatre évangélistes, chacun sur son nuage, accompagné de son symbole, sur sa gauche. Chacun est coiffé d’une auréole figurée de façon unique, mais ceci est une autre histoire…

La voix du Peuple

Raphaël Pomey est à la tête de son propre média, Le Peuple.

Journaliste remuant et réactionnaire, Raphaël Pomey est l’une des voix du conservatisme en Suisse romande. Si la controverse ne lui fait jamais peur, il prône aussi un sens de l’amitié qui transcende les barrières religieuses… et idéologiques.

Par Myriam Bettens
Photos : Jean-Claude Gadmer

Vous vous êtes converti au catholicisme relativement tard après avoir navigué dans le protestantisme et l’évangélisme. Pourquoi ce choix ?
La question religieuse a toujours été dans un coin de ma tête, mais plutôt sous l’angle de la révolte. Lors de mes études de philosophie, j’ai lu, entre autres, saint Thomas et saint Bonaventure. De fil en aiguille, je trouvais que le catholicisme était esthétiquement supérieur. Cette esthétique nous immergeait dans la « longue histoire ». Par contre, je ne renie pas l’héritage protestant de ma famille. Au contraire, je le défends.

Vous vous dites conservateur. Pensez-vous que l’Eglise est (ou devrait être) un des derniers bastions du maintien des « valeurs » ?
C’est une question d’équilibre. Même si je suis conservateur de sensibilité, la position naturelle de l’Eglise est en dehors de l’axe gauche-droite. Prenons la Doctrine sociale de l’Eglise. Elle peut être considérée à droite dans ce qu’elle défend la propriété privée et de la même manière à gauche, car elle prône la redistribution des richesses.

L’Eglise s’engage-t-elle dans trop de combats qui ne sont, a priori, pas de son ressort ?
Aucune réalité de cette terre ne doit échapper à l’Eglise, car je pense qu’elle a un enseignement à donner sur l’ensemble du vivant. Le problème n’est pas de s’engager, mais la manière de le faire. Typiquement, l’engagement très marqué sur les questions écologiques n’est pas un mauvais combat, mais c’est le résultat qui me gêne. C’est une sorte de concentré de sens commun militant.

Le discours de l’Eglise est-il devenu trop politique ?
Oui, absolument, alors qu’il y a une recherche nécessaire d’unité. Il est clair que j’incarne plutôt un pôle qu’on classe généralement à droite. Mon but est avant tout de réorienter, surtout de dire : « Attention, là, vous laissez des gens sur le bas-côté. » Paradoxalement, si je suis plutôt vu comme un combattant, je recherche avant tout l’unité. Je demande que l’Eglise surplombe ces questions-là, car c’est là que doit être son positionnement naturel.

D’ailleurs, vous vous montrez critique vis-à-vis du pontificat actuel…
Je représente clairement une génération qui n’est pas à l’aise avec ce pontificat. C’est un Pape qui enthousiasme énormément de gens en dehors du catholicisme et dont l’engouement, chez les catholiques, provient essentiellement d’une génération qui va mourir. Entre deux, il y a quantité de gens qui ne se reconnaissent plus. Ce que je ressens comme malaise avec ce pontificat, ce n’est pas tellement sa trop grande ouverture, mais plutôt sa fermeture vis-à-vis de personnes qui souhaitent rester fidèles au catéchisme.

On parle souvent du journalisme comme d’un « contre-pouvoir », est-ce l’optique de votre journal (Le Peuple) ?Ce qui est problématique avec cette notion, c’est que l’on postule un pouvoir médiatique, forcément à gauche et radical. Je souhaite avant tout représenter une sensibilité qui a peu voix au chapitre. Les gens qui me lisent se retrouvent dans un héritage culturel qu’ils n’ont pas envie d’abandonner. Autant à droite qu’à gauche. Par contre, il y a parfois des attentes excessives, car certaines personnes considèrent qu’un journal qu’elles perçoivent comme un contre-pouvoir devrait nécessairement prendre le contre-pied, alors que mon vœu premier est d’amener au dialogue.

Le rédacteur en chef s’est converti au catholicisme sur le tard.

Le poids des mots

Raphaël Pomey est philosophe et journaliste de formation à la tête de son propre média, Le Peuple. Il est également devenu vice-champion du monde de Kettlebell, une discipline soviétique proche de l’haltérophilie, en 2017. Entre le nom de son journal et le sport qu’il pratiquait à haut niveau, tout cela sonne bien soviétique. De quoi se demander si le journaliste n’est en réalité pas plutôt de gauche. « C’est une question que je me pose très souvent », glisse-t-il avec un sourire. Par contre, « vous êtes les premiers à me poser la question ! ». Néanmoins, il confie avoir choisi le nom de son journal en référence aux premiers mots de la Constitution. Quant à la sympathie qu’il éprouve pour la gauche, il observe qu’il est impossible de « construire une société sans la notion de bien commun ».

Confirmations: deux célébrations pour un bel engagement!

Le samedi 23 septembre dernier, nous avons eu le bonheur de vivre deux célébrations de la confirmation dans notre paroisse, à Cugy et à Estavayer. Les deux célébrations ont eu un goût différent, puisque l’une était accompagnée par le chœur mixte local et l’autre par un groupe de jeunes chanteurs.
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Thèmes et rubriques 2024

Thèmes 2024

Mois Sujet
Janvier Finance chrétienne (Pierre Guillemin)
La finance chrétienne catholique encadre des opérations de nature bancaire et financière par des principes moraux directement issus de l’interprétation des textes religieux chrétiens (Ancien et Nouveau Testament) et de la doctrine de l’Eglise catholique romaine (Doctrine sociale de l’Eglise). Ces dernières années, le «Conseil pontifical Justice et Paix» a pris de plus en plus souvent des positions sur les sujets financiers. En juin 2013 par exemple, il publiait une note intitulée «Postures chrétiennes face à la finance» qui donne le cadre général dans lequel doit se situer l’action du «financier».
Février La représentation du Christ dans l’histoire (Amandine Beffa)
Voir le Christ représenté sur une œuvre d’art est assez banal pour nous aujourd’hui. Pourtant, cela n’a pas toujours été une évidence. Des premiers chrétiens qui suivaient strictement l’interdit vétérotestamentaire de représenter «ce qui a la forme de ce qui se trouve au ciel» jusqu’aux débats du XXe siècle autour de l’art sacré contemporain, étudier la représentation du Christ, c’est étudier «comment on croit».
Mars Les martyrs d’hier et d’aujourd’hui (Thierry Schelling)
Depuis les premiers temps de l’Eglise, des hommes, des femmes et des enfants ont été tués parce que disciples du Christ. Puis la «tuerie» s’est tournée contre les païens, les hérétiques, les schismatiques. Avant de reprendre contre des milliers de baptisé.e.s sous les régimes totalitaires du XXe siècle. Martyr, qui se sacrifie pour l’autre…
Avril Silence! Calixte Dubosson)
Le maître-mot de notre monde actuel, c’est le débat. Il faut débattre de tout. Les chaînes TV, les journaux, les réseaux sociaux nous inondent de personnes aux idées contradictoires qui ne s’écoutent pas et qui se coupent sans cesse la parole. Chacun semble détenir la vérité mais au final, c’est le flou complet. Il faudrait soi-disant suivre ces logorrhées pour se forger une opinion. N’y aurait-il pas d’autres voies pour discerner ce qui est bon pour chacun et pour la collectivité? Le silence, celui de la nature et des ordres monastiques, par exemple?
Mai Mater dolorosa (Myriam Bettens)
Chaque minute, quarante-quatre femmes subissent une fausse couche dans le monde. Au niveau Suisse, une grossesse sur cinq est concernée. Malgré cela, le silence autour de cet événement douloureux et les lacunes dans l’accompagnement persistent.
Juin Astrophysique et religion (Pierre Guillemin)
VL’astrophysicien Hubert Reeves déclare: «La question n’est pas de savoir si Dieu existe ou non. Mais plutôt: qui est-Il, et à quoi joue-t-Il?» L’astrophysique ne cherche donc pas à contredire mais à comprendre la volonté de Dieu dans son œuvre créatrice. Cette quête de «l’intelligence de Dieu», Albert Einstein l’exprime aussi: «Je refuse de croire en un Dieu qui joue aux dés avec le monde.»
Juillet-août Quoi ma messe? Qu’est-ce qu’elle a ma messe? (Thierry Schelling)
Nos diocèses sont en mutation structurelle: des laïcs/laïques sont nommé.e.s représentant.e.s de l’évêque là où des prêtres œuvraient comme vicaires épiscopaux; des paroisses n’ont plus de curés mais des administrateurs, obligeant à revoir le sacrosaint programme des messes à la baisse, en regroupant les fidèles (pas toujours complaisants); et des initiatives de l’ordre du service de l’autre (Rom, migrant, requérant, divorcé, LGBT, etc.) et du soin à la création sont mises désormais en avant comme « expression d’Eglise» autant que la liturgie. Dans ce «chantier», les réactions de fidèles sont parfois aux antipodes de ce à quoi on aurait pu s’attendre (compréhension, solidarité, compassion) au vu de leur fréquentation de la messe qu’on leur diminue…
Septembre Vers une Eglise de retraités? Calixte Dubosson)
Souvent, nos assemblées dominicales ou de semaines sont fréquentées par ce qu’on appelle non pas les têtes couronnées mais les «têtes blanches», allusion au fait que les célébrations sont suivies en majorité par des personnes âgées ou vieillissantes. Pourtant, ce phénomène ne se réduit pas aux messes ou aux cultes mais aussi au niveau de l’organisation des paroisses à tel point que de plus en plus de personnes retraitées sont nommées à des postes importants pour la bonne marche de la communauté. Allons-nous donc vers une Eglise de retraités?
Octobre Evolution de l’architecture chrétienne (Amandine Beffa)
La fin des persécutions donne la possibilité aux chrétiens de bâtir des lieux de culte. Au début, ceux-ci sont inspirés de l’architecture romaine à laquelle un nouveau sens est donné. Dans les siècles qui suivent, l’architecture chrétienne se développe progressivement vers des codes qui lui sont propres. C’est à la période romane que le plan devient fixe. L’architecture devient alors symbolique: plan en croix latine, orienté vers l’Orient… A partir de cette période, l’architecture reflète ce à quoi on croit. Elle évolue avec les pèlerinages et les grandes processions, jusqu’à la réforme liturgique du Concile Vatican II.
Novembre Faire feu de tout bois (Myriam Bettens)
LOn estime que la chasse aux sorcières a fait 100’000 morts en Europe. La Suisse, quant à elle, détient le sinistre record du nombre de victimes. Des crimes imaginaires qui mènent à se demander comment en arrive-t-on à tuer en toute impunité ?
Décembre L’Exégèse (François-Xavier Amherdt)
Autrefois réservée aux théologiens, l’exégèse permet de passer les textes bibliques au crible de l’analyse et de la raison. A travers les médias notamment, ses résultats sont aujourd’hui à la portée du grand public. De quoi donner un nouveau regard sur l’Ancien Testament et le Nouveau ?

Rubriques 2024

Les rubriques constituent le fil conducteur de chaque magazine. Voici celles que la Rédaction romande vous propose en 2023.

En 2024, nous vous proposons deux nouvelles rubriques

sous la plume de Nicolas Maury

Ecclésioscope: Secrétaires, sacristains, sacristines, fleuristes… A travers cette nouvelle rubrique, partons à la rencontre des femmes et des hommes laïques engagés dans les diverses paroisses de Suisse romande.

sous la plume de Pascal Ortelli

Ciel, ma médaille ! : «La piété populaire est un trésor pour l’Eglise», affirme le pape François. Oui, mais face à l’abondance d’objets de piété, sait-on encore à quel saint se vouer? Dans cette nouvelle rubrique, une infographie vient décrypter ce qui se cache derrière les principales médailles que nous portons, et ce pour mieux comprendre notre foi.

Magazine au format B5

Pages Rubrique Auteur
1 Edito Tournus de la rédaction
2-5 Eclairage Tournus de la rédaction
6 Ce qu’en dit la Bible François-Xavier Amherdt
7 Le Pape a dit… Thierry Schelling
8 Carte blanche diocésaine Tournus externe
9 Jeunes et humour M.-C. Follonier
Pascal Ortelli
Calixte Dubosson
10-11 Small Talk Myriam Bettens
12 Au fil de l’art religieux Amandine Beffa
Jean-Claude Gadmer
13 Ecclésioscope Nouveau! Nicolas Maury
14 Merveilleusement scientifique Pierre Guillemin
15 Ciel, ma médaille! Nouveau! Pascal Ortelli
16 En librairie Calixte Dubosson

Magazine au format A4

Pages Rubrique Auteur
1 Edito Tournus de la rédaction
2-3 Eclairage Tournus de la rédaction
4 Ce qu’en dit la Bible François-Xavier Amherdt
4 Le Pape a dit… Thierry Schelling
5 Au fil de l’art religieux Amandine Beffa
Jean-Claude Gadmer
6 Small Talk Myriam Bettens
7 Merveilleusement scientifique Pierre Guillemin
8 Carte blanche diocésaine Tournus externe
8 Ecclésioscope Nouveau! Tournus externe

Pour les journaux A4, la possibilité existe de reprendre librement les rubriques des magazines B5 qui ne sont pas contenues dans le Cahier romand.

Des reliques et des règles

Par Thierry Schelling | Photo : DR

Cadeaux appréciés

« La confirmation du chemin que nos Eglises ont parcouru en se rapprochant les unes des autres. » Voilà en substance comment François explique le don de reliques de saint Pierre à son homologue Bartholomée, patriarche de Constantinople et primus inter pares de l’orthodoxie byzantine. Paul VI et Athenagoras, leurs prédecesseurs et pionniers dans le dialogue entre les deux Eglises, s’étaient offert des œuvres d’art.

Avec des reliques, on passe – pardonnez l’expression ! – à la vitesse supérieure…

Et la réponse du patriarche est explicite : « [Ce don] est une nouvelle pierre milliare, un pas crucial » vers l’unité des Eglises.

Quelques règles de gestion

Le 16 décembre 2017, l’alors Congrégation (aujourd’hui Dicastère) pour la cause des saints a publié une instruction sur l’authenticité et la conservation des reliques qui explicite notamment la confection de reliques et leurs exhibitions (processions, voyages-pèlerinages, etc.). Commerce et (re)vente des reliques sont absolument interdits, comme il se doit (on apprend de son histoire !) (art. 25) et les scientifiques que sont les anatomopathologues, médecins légistes et experts sont sollicités pour les aspects pratiques.

Reliques religieuses, mais pas que…

Mais il y a aussi des « reliques profanes », que sont par exemple les trois fragments du Parthénon restitués à la Grèce en mars 2023 après avoir été exposés dans les Musées du Vatican pendant plus de deux siècles. « Un geste d’amitié et de solidarité avec le peuple grec », a expliqué l’envoyé.

Le dernier Pape à fournir des reliques est bien évidemment Jean-Paul II : une mèche de ses cheveux se trouve à l’église Saint-Etienne de Lausanne depuis 2016, où se rassemble la communauté polonaise. Leur authenticité ne tient-elle pourtant pas qu’à un fil ?

L’Eglise, ma Mère

Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. L’abbé Paul Martone, porte-parole de l’Evêque de Sion pour la partie germanophone du diocèse, est l’auteur de cette carte blanche. 

Par l’abbé Paul Martone | Photo : kath.ch

Nous tous, sommes bouleversés par les récits d’abus et d’agressions commis par des agents pastoraux qui ont ainsi trahi tout ce qui était sacré pour eux. Ils ont ainsi blessé physiquement et moralement de nombreuses personnes, et parfois même les ont détruites. Nous devons faire tout ce qui est humainement possible pour rendre justice aux victimes et prévenir les abus sexuels à l’avenir. 

Ces graves scandales ont pour conséquence de jeter une ombre de suspicion sur tous les prêtres, voire sur l’Eglise en tant que telle. N’oublions cependant pas que l’Eglise n’est pas simplement une vieille institution, mais qu’en elle agit le Christ vivant et ressuscité. Notre espoir et notre joie sont là où le Christ vit. 

C’est ce lien que nous devons remettre au centre. La solution ne se trouve pas dans une modification des structures, la suppression de l’obligation du célibat et l’introduction du sacerdoce féminin. Chacun et chacune d’entre nous, pas seulement les ecclésiastiques, mais tous les chrétiens et chrétiennes doivent entreprendre un véritable chemin de purification et de conversion, vers le Christ crucifié. Cette question est au cœur de l’Evangile. Si l’Eglise perdait de son prestige et de son influence, nous ne devrions pas le regretter, car nous correspondrions peut-être mieux ainsi au plan de Dieu pour elle. 

Mais malgré tout, l’Eglise reste notre mère. Karl Rahner la décrit avec justesse : « L’Eglise est une vieille femme avec beaucoup de rides et de ridules. Mais elle est ma mère. Et on ne frappe pas une mère. » 

Chacun de nous est invité à aimer, à ressentir et à penser avec cette Mère-Eglise : « Non seulement l’Eglise du passé, ni l’Eglise qui n’existe pas encore, mais l’Eglise concrète et présente, dont les rides et les taches doivent être effacées, même par notre humble aide. » (Jean-Paul II pendant sa visite à Sion en 1984)

La première étape pourrait être : sans vouloir minimiser ce qui s’est passé, retrouver le courage de parler de ce que cette mère nous a fait de bien, et de dire pourquoi nous l’aimons malgré tout.

Mourir c’est naître à la vie

Nous n’avons qu’aujourd’hui pour grandir dans le pardon Pour nous laisser emplir de la seule Présence Qui, dans un cœur à cœur rempli de silence, Nous révèle que toute mort est nouvelle naissance,  Pour que tombe le masque de la toute-puissance, Et que la lumière d’en haut brille dans le regard
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Il suffira d’un signe…

Texte et photos par Pierre Moser

Gnostique, moi ? Peut-être… un peu. En tout cas suffisamment pour regarder certains colifichets de haut. Ces reliques, objets de superstition, m’ont toujours paru d’un autre âge. Je ne les utilise donc pas pour affermir ma foi… Mais voilà, sauf si ma mémoire me joue un tour des plus pendables, je crois, moi aussi, sans avoir vu (cf Jn 20 : 29).

Certes, cette foi m’a été donnée, mais je l’ai aussi façonnée et consolidée à l’aide de signes. Quels signes ? C’est quoi ces signes ? La définition qui me parle le mieux est celle d’un « reste ». Plus qu’une pure traduction du latin reliquiae, elle désigne quelque chose qui a résisté au temps. Au temps qui lui était normalement imparti. Et qui me parle, qui m’inspire. Les restes de construction romaine, même si leur survie est surprenante, ne sont rien d’autre que des empilements de cailloux morts. Les signes vivants sont, eux, beaucoup plus impressionnants.

L’Eglise en est un. Plus de deux mille ans que les humains essayent de la détruire, de bonne ou de mauvaise foi. Et pourtant elle est toujours debout. Ni plus ni moins abimée qu’à ses débuts. Sous des formes bien différentes au cours des âges. Avec des soucis en rapport avec la société dans laquelle elle s’insérait. Catacombes pour se cacher des bourreaux, chevaliers pour jouer les bourreaux, sécularisation pour rendre à César ce qui est à César. Un tel signe ne peut et ne doit pas être en mains humaines, c’est une évidence.

La résurrection en est un autre. Comme le dit si bien Paul, si elle n’existe pas, alors notre foi est vaine. Mais nous y croyons, et ce même après deux millénaires de tentatives de déconstruction. Un même événement qui, cependant, a été reçu de manière différente : les apôtres ont cru, les légionnaires, eux, ont oublié. Mais ni les uns ni les autres n’auraient pu l’imaginer a fortiori. La Bible, et je conclurai avec elle, c’est le « reste » qui a le plus défié le temps. Non pas son écriture, qui a été soumise aux capacités de l’homme, mais sa tradition orale millénaire qui a mené à une retranscription écrite juste avant le début de notre ère.

La différence entre ces signes qui me soutiennent avec ceux, un peu plus… charbonniers… est leur désincarnation. La Sainte Epine et le Saint Suaire ont des réalités bien physiques alors que mes signes sont un peu plus… abstraits… Mais ni vous ni moi n’avons participé, ni même assisté, à leur naissance. Heureux qui croit sans avoir vu.

Jeux, jeunes et humour – novembre 2023

Par Marie-Claude Follonier

Question jeune

Pourquoi certaines fanfares se nomment-elles « Cécilia » ?
Vierge et martyre romaine, Cécile, fêtée le 22 novembre, est la patronne des musiciens. On raconte qu’avant d’être décapitée, elle aurait entendu la musique de Dieu. Par dérivation, on a donné le nom de « Cécilia » à certains corps de musique, en plus d’une célèbre chanson de Simon and Garfunkel.

par Pascal Ortelli

Humour

Un dimanche avant la messe, un paroissien croise M. le Curé et s’aperçoit qu’il a un pansement sur la joue. Le desservant lui explique que pendant qu’il se rasait, il s’était concentré sur l’homélie qu’il allait prononcer et qu’il n’avait pu éviter de se couper. Après la messe, le même paroissien va trouver le curé dans la sacristie. « Si je peux me permettre une petite remarque, M. le Curé, la prochaine fois, concentrez-vous sur le rasoir et coupez l’homélie ! »

par Calixte Dubosson

Des changements dans l’UP

Le Père Karol Garbiec, nouveau prêtre auxiliaire de l’UP La Seymaz.

Par Fabienne Dubouloz-Gigon, représentante de l’évêque 
Photo : DR

Genève, le 13 septembre 2023

Chères amies, chers amis, 
Mesdames, Messieurs, 
Bonjour, 

Je vous écris en commun pour annoncer des changements qui concernent vos deux unités pastorales, tant il est vrai qu’un travail en Région est vôtre depuis quelque temps déjà, ce qui nous réjouit énormément. Je profite de ce message pour vous remercier sincèrement de ce que vous mettez en œuvre pour cet ambitieux et beau projet pastoral. 

En juin dernier, je vous apprenais le départ de l’abbé Joël Akabgo, appelé par notre évêque à rejoindre l’équipe de prêtres in solidum de l’UP Mont-Blanc-Basilique Notre-Dame, en septembre 2023. 
Depuis, l’UP La Seymaz est en attente d’une nomination. 
Nous avons la joie de vous annoncer celle de l’abbé Karol Garbiec comme prêtre auxiliaire à 100% dès octobre 2023. 

L’équipe pastorale de l’UP La Seymaz sera ainsi composée de l’abbé Thierry Schelling, administrateur ; des abbés Sviatoslav Horetskyi et Karol Garbiec, prêtres auxiliaires ; de Mme Astrid Belperroud, assistante pastorale ; de Mme Sabrina Faraone, coordinatrice en catéchèse et de M. Etienne Schmelzer, bénévole. L’équipe pastorale continuera à favoriser une pastorale vivante et à être à votre écoute. 

L’équipe pastorale de l’UP Eaux-Vives-Champel, elle, est désormais composée de l’abbé Thierry Schelling, curé modérateur ; de l’abbé Thierry Fouet, curé in solidum et répondant de Sainte-Thérèse, de Mme Astrid Belperroud, assistante pastorale et de M. Franck Luzuy, bénévole. L’abbé Karol Garbiec continuera à rendre des services sur cette UP. 

Je remercie chacune et chacun pour votre engagement et vous redis toute ma confiance pour l’animation de la pastorale de vos paroisses. 

En vous souhaitant une année pastorale riche et fructueuse, je vous quitte avec cette invitation du Professeur François-Xavier Amherdt lors de sa leçon d’adieu, en mai dernier, et que je partageais dernièrement en Bureau pastoral : passer d’une « spiritualité de la nage », où nous comptons sur nos propres forces, à une « spiritualité de la planche à voile » que fait avancer le souffle de l’Esprit. 

Avec l’assurance de ma prière et de mon soutien fraternel

Lost in… translation des reliques

Carole Alkabes a retrouvé 250 squelettes disséminés dans toute la Suisse.

La photographe Carole Alkabes a sillonné la Suisse durant cinq ans à la recherche de ces saints martyrs chrétiens parés de riches soieries, de bijoux et de pierres précieuses. Une chasse au(x) trésor(s) qui interroge notre regard sur la mort à une époque où elle ne s’expose plus.

Par Myriam Bettens | Photos : Jean-Claude Gadmer

Comment avez-vous appris l’existence de ces martyrs « enluminés » ?
On m’avait demandé de faire une exposition dont le thème était la mort. J’ai d’abord mené une réflexion sur ma propre mort, mais je cherchais tout de même de l’inspiration pour cette exposition et une amie m’a parlé de ces fameux martyrs. 

J’étais loin d’imaginer que ce conseil allait devenir une formidable épopée qui me conduirait dans tous les cantons suisses, excepté Genève et Vaud… trop protestants pour ce type de reliques. (rires)

Vous avez d’ailleurs découvert des reliques dans des endroits totalement insolites ?
Complètement ! (rires) La plupart se trouvaient encore dans des églises et quelques-unes dans des musées par peur que ce précieux patrimoine ne se détériore. 

Par contre, j’en ai trouvé trois au fond de l’entrepôt de la cure de Porrentruy. Ils ont ensuite été transférés au Musée de l’Hôtel-Dieu (MHDP). 

A Soleure, les frères d’un couvent trouvaient ce squelette « démodé ». Ils l’ont monté au grenier et stocké avec, entre autres, les produits ménagers du couvent !

Qu’est-ce que cette relégation « au placard à balais » dénote-t-elle ?
Une mort devenue indésirable. Elle n’a plus sa place dans nos vies, mais c’est à mon sens une grave erreur. Ce langage primordial permet de s’interroger sur sa propre mort. C’est d’ailleurs aussi pour cela que le culte des martyrs a perdu de son attrait. Les paroisses étaient mal à l’aise avec ces squelettes exposés à la vue de tous. Ils les ont relégués derrière des panneaux en bois ou des tentures afin que les paroissiens ne soient plus « dégoûtés ». Bon, elles ne manquaient pas d’ouvrir le reliquaire le jour anniversaire du martyr pour inciter les paroissiens à faire des donations… (rires)

Plus prosaïquement, ces reliques servaient les intérêts religieux de l’Eglise catholique, autant que ses intérêts économiques… 
Oh oui ! En 1578, un ouvrier retrouve, par hasard, l’entrée de catacombes dans un vignoble, à l’extérieur de Rome. A cette même époque, la Réforme protestante est à son apogée en Suisse et l’Eglise catholique cherche à la contrer. Cette découverte est une aubaine. Les martyrs érigés en glorieux défenseurs de la foi servent à asseoir « la vraie foi ». Outre l’aspect religieux, ces reliques avaient une vraie valeur marchande. Un spécimen coûtait un an et demi de salaire d’ouvrier, sans compter les décorations qu’il fallait ajouter en plus.

La Garde suisse pontificale a aussi joué un rôle important dans l’acheminement de ces reliques en territoire helvétique… 
Elle était la parfaite commanditaire. En plus d’être rapide, ses rangs étaient formés de croyants. Dès lors, cette mission a été perçue par la Garde comme une vocation de protection de la Suisse contre la Réforme. Elle a même procédé à des levées de fonds afin de rapatrier le plus possible de ces reliques en Suisse. C’est la raison pour laquelle notre territoire en compte autant.

C’était donc un vrai coup de com’ de l’Eglise ?
Enorme ! D’ailleurs, le mot « authentique » vient de là. L’Eglise catholique, a créé des certificats d’authenticité pour ces martyrs, qu’elle joignait aux ossements. Ce certificat s’appelait « un authentique ». Par contre, personne ne peut dire avec certitude s’ils étaient « authentiquement » chrétiens. Ces derniers, comme les juifs et les païens, étaient enterrés dans les mêmes catacombes. Là il y a un os !

Capsula temporelle

Carole Alkabes, photographe exerçant son activité à Sainte-Croix a retrouvé 250 squelettes disséminés dans toute la Suisse. Elle a également découvert une boîte, appelée Capsula, servant à acheminer les ossements. Cette Capsula, encore scellée, était sur une étagère à l’Abbaye de Saint-Maurice. « Lorsque les ossements partaient de Rome, ils étaient emballés dans de la gaze individuellement, puis scellés avec le sceau du Pape. Ceux-ci étaient déposés dans la boîte avec un certificat d’authenticité, puis elle-même scellée avec la marque du pontife. » On ne peut aujourd’hui certifier que les squelettes étaient ceux de chrétiens, par contre on a pu déterminer « qu’ils datent d’une période comprise entre le IIe et le Ve siècle, leur sexe et qu’ils ne comportent jamais aucun os surnuméraire. Les squelettes sont complets avec parfois une réplique d’un os manquant en bois, en cire ou en plâtre ». Autre détail étonnant, les parures dont sont apprêtés les martyrs ne valent pas un clou ! « Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’or n’est que du métal doré et les pierreries du verre coloré », mais la valeur patrimoniale de ces martyrs est, elle, inestimable !

Pour découvrir ces martyrs aux parures os-tentatoires : Martyrs. Les reliques oubliées. Paru aux éditions Favre en 2018.

La translation des reliques est un processus ritualisé de déplacement des restes d’un saint ou d’objets saints depuis un lieu vers un autre.

Une première bénédiction des cartables !

Par Ludivine Perret-Gentil 
Photo : DDR

En ce dimanche 17 septembre, le soleil brillait autant à l’extérieur de l’église Sainte Thérèse qu’à l’intérieur, relayé par les nombreux enfants venus à la messe. Une fois n’est pas coutume, la plupart étaient venus avec leur cartable. En effet, tous ces écoliers portaient leur sac sur le dos pour le faire bénir en ce début d’année scolaire.

Bien qu’elle s’appelle « Bénédiction des cartables », il s’agit avant tout lors de cette cérémonie de bénir les enfants et le travail qu’ils vont accomplir tout au long de l’année. Elle vise à encourager les écoliers à vivre pleinement leur quotidien sous le regard de Dieu. A Genève, la Pastorale des familles organise et coordonne cette action spirituelle. 

Durant la célébration, des intentions de prière ont été lues par les enfants pour les encourager à se laisser guider par Dieu. Une pensée toute particulière a également été adressée aux enseignants et à toutes les personnes qui accompagnent les écoliers. Les enfants ont ensuite été rassemblés autour de l’autel puis le curé, Thierry Fouet, les a bénis solennellement. A l’issue de la cérémonie, les catéchistes ont distribué des badges « porteur de joie » à épingler sur les cartables ainsi qu’un dépliant.

« Nous avons choisi le thème de la joie, car comme le dit le pape François, la joie est la perle précieuse du chrétien. C’est elle qui donne de la saveur au quotidien et chaque enfant peut en être si aisément le messager. Nous indiquons la joie comme un antidote à tant d’anxiétés et dont le monde a grand besoin », précisent Anne-Claire Rivollet et Marie Montavont de la Pastorale des familles à Genève.

A cette fin, chaque enfant a reçu un dépliant avec des propositions mensuelles de partage et d’amitié, l’invitant à être attentif aux autres. Par exemple en septembre, les enfants étaient invités à avoir des attentions pour les nouveaux élèves de leur classe, en octobre, ils peuvent choisir d’être l’ange gardien d’un camarade de classe. Ainsi de septembre à juin, des petits défis variés et amusants les incitent à faire rayonner l’allégresse autour d’eux. 

Que ce bel élan nous inspire nous aussi dans notre quotidien professionnel et personnel. En cet automne flamboyant, prenons le temps de méditer cette phrase de Claude Reysz : « La joie est le soleil des âmes ; elle illumine celui qui la possède et réchauffe tous ceux qui en reçoivent les rayons. »

Puisse le Seigneur accompagner nos petits porteurs de joie… et de foi au fil de leur parcours scolaire.

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