Un silence ouvert au sacré

Avant Vatican II, le prêtre, seul, célèbre la messe à voix basse et les fidèles y assistent en spectateurs muets. Après le Concile, de nombreux changements favorisent la participation des fidèles. Aujourd’hui, l’Eglise présente le silence comme un des moyens pour que tous vivent activement la liturgie. Petit tour de la question, en s’inspirant d’un livre rédigé par l’abbé Pascal Desthieux, « Habiter le silence dans la liturgie ».

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«Si je chante, c’est pour Toi!» (II)

Le chant et la musique occupent une place majeure dans les liturgies chrétiennes. Et Dieu sait si c’est un levier pour soulever les cœurs jusque vers Lui… Pierre-Alain, Ariane, Edmond, Bernadette, Laurent et Doris, Sophie et d’autres encore enchantent nos assemblées dominicales par le chant ou la musique. Mais qu’est-ce qui les tient, qu’est-ce qui les pousse ? Regards croisés.

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Chut !

Par Frédéric Monnin | Photo : DR

De grand matin, le premier jour de la semaine… ou plutôt devrais-je dire au point du jour, à cette heure où il ne fait plus totalement nuit, et pas encore jour ; cette heure magique où l’on perçoit sans les voir encore, au-delà de l’horizon, ces rayons qui, tantôt, viendront caresser de leur douceur matinale la rosée d’un hiver finissant… Une chose pourtant n’est pas descriptible à l’imaginaire visuel de ce dimanche matin où j’écrivis ces lignes… un élément qui, en ville, eût généré soupçon, voire inquiétude, mais qui, aux alentours de la maison paternelle où je me trouvais, en pleine campagne jurassienne, me réconforterait plutôt : le silence !

Ce silence qui, au fur et à mesure que la terre tourne suffisamment pour permettre aux organismes, ralentis par une nuit de sommeil, de reprendre vigueur et force ; ce silence, dis-je, se rompait peu à peu pour faire place aux sons des activités de la vie qui, tôt le matin, ne sont pas encore du bruit.

Toujours est-il que, ce jour-là, j’étais le premier debout et, de ce fait, j’entrepris de rallumer le feu dans la chaudière. Alors que j’ouvrais la porte du foyer dans lequel flamberaient bientôt quelques belles bûches, je me souvins de l’Abbaye de Tamié où, tant de fois avec mes confirmands, nous avons attendu, dans un silence parfois difficile, que débute l’Office de vigile. Office d’une rare beauté, d’une rare intensité, et d’une symbolique pascale évidente.

Que s’est-il donc passé, cette fameuse Nuit qui baptisa le monde, quelque part dans un jardin proche des murs de Jérusalem ? Car il n’y avait ni micro ni caméra, ni encore de drône qui auraient pu renseigner sur la façon dont la pierre fut roulée afin que, du Sépulcre, jaillît la Vie. La seule chose dont on peut raisonnablement être sûr, c’est que tout se passa dans le silence.

Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité ! Crie-le sur les toits ! mais sans oublier jamais que ce fut dans le silence, dans ce secret où tu es au cœur de ta relation à Dieu. Et puis, au fond, dans le silence… t’es toi !

Chercher Dieu dans les animaux sauvages

Marion Perraudin lors de l’une de ses nombreuses excursions.

Marion Perraudin est une paroissienne très active au sein de notre Eglise. Vous lisez ses méditations au dos de L’Essentiel depuis quelques mois et vous l’aurez sûrement aperçue en train de prendre des photos lors des fêtes paroissiales. Pendant son temps libre, c’est aux animaux sauvages que Marion tire le portrait…

Par Christelle Gaist 
Photos : Marion Perraudin 

Passionnée de nature, Marion Perraudin part très régulièrement au contact des bêtes. Elle se décrit comme une chercheuse de Vie, en quête constante du Beau. La paroissienne me fait part de ses nombreuses rencontres avec les animaux. Son approche de la nature ne varie guère. Elle se sent toujours comme une invitée dans leurs espaces, montre un profond respect pour les occupants de ces lieux. Elle se fond dans l’environnement et tient à se faire oublier. C’est tout un monde fantastique qui s’ouvre alors à elle.

L’émerveillement – Ce qui pousse Marion à retourner chaque semaine auprès des animaux, c’est l’émerveillement que ces rencontres lui procurent. Dans ces rendez-vous de l’inattendu, elle cherche et trouve Dieu. Les méditations qu’elle partage dans l’Essentiel sont le résultat heureux de ces moments privilégiés. Grâce à son appareil photo, elle essaie également d’en garder des souvenirs. A force d’observations, la naturaliste sait reconnaître quel gypaète fend l’air sous ses yeux. C’est une espèce qu’elle affectionne tout particulièrement. Le retour de ce rapace dans nos contrées tient lieu du miracle, puisque celui-ci avait été exterminé puis réintroduit. Depuis quelques années, cet oiseau déploie à nouveau ses ailes en Valais pour le plus grand bonheur des âmes sensibles à la beauté. 

Tiré de l’enseignement de l’Eglise

Dans l’Encyclique Laudato si’ (2015), le pape François mentionne saint François d’Assise et son rapport à la nature, un véritable exemple pour tous ceux qui ont été appelés à la chérir et à la sauvegarder. Pour le pape, saint François d’Assise est le saint patron de tous ceux qui étudient et travaillent autour de l’écologie. Celui-ci aurait manifesté « une attention particulière envers la création de Dieu ainsi qu’envers les pauvres et les abandonnées. » […] « Tout comme cela arrive quand nous tombons amoureux d’une personne, chaque fois que saint François regardait le soleil, la lune, ou les animaux même les plus petits, sa réaction était de chanter, en incorporant dans sa louange les autres créatures. Il entrait en communication avec toute la création, et il prêchait même aux fleurs en les invitant à louer le Seigneur, comme si elles étaient dotées de raison. » (n° 11)

Un gypaète volant près de l’église de Sembrancher.
Un lièvre du 1er avril.

Cent ans, ça se fête!

Dans le cadre du 100e anniversaire du Pèlerinage de Lourdes, voici les mots du président romand des Hospitaliers.

Par Grégoire Luyet

Grégoire Luyet, président de l’Hospitalité de Suisse Romande (HSR) de Suisse romande nous explique :

« L’Hospitalité de Suisse Romande est un organisme d’Eglise agrégé à l’Hospitalité Notre Dame de Lourdes et qui se veut au service des malades dans leur démarche du pèlerinage de Lourdes. Elle a la spécificité de regrouper trois diocèses (Sion, LGF et Bâle / Jura Pastoral). 

Les hospitalières et hospitaliers sont des femmes et des hommes qui s’engagent volontairement et bénévolement à rencontrer dans l’amitié chaque malade et à découvrir toujours mieux « le monde de ceux qui souffrent ». Ils participent à leurs frais (voyage, hôtel, pension) au pèlerinage interdiocésain et, par divers services, rendent le pèlerinage possible aux malades et handicapés, en rassemblant bien-portants et malades, jeunes et adultes… Ils s’engagent aussi à l’effort fait dans les Diocèses par tous ceux qui, à titres divers, sont membres de la « pastorale de la santé ».

Les membres de l’Hospitalité sont dans la vie courante des membres actifs de leur communauté chrétienne habituelle. Ils participent à la vie liturgique de l’Eglise. Toute personne de bonne volonté peut devenir membre de notre Hospitalité et se mettre au service de ceux qui ont besoin de nos mains, de nos jambes et surtout de notre cœur.

Toute personne de bonne volonté peut devenir membre de notre Hospitalité. Veuillez prendre contact avec le président de l’association diocésaine correspondant à votre diocèse.

Bruit et silence

Par Pierre Guillemin | Photo : DR

« Le silence est la clé de voûte de la vie chrétienne » déclare Maurice Zundel.

Pourtant, la Nature est remplie de bruits. Ils font partie intégrante de la Création : la terre regorge de bruits générés par les animaux, les végétaux (on parle actuellement de langage des plantes et des arbres). L’Univers, considéré comme vide, est parcouru de bruits dits cosmiques. Le bruit de fond émis par de gigantesques trous noirs, que les astronomes traquaient depuis 25 ans, a été identifié depuis 2015 grâce à une technique de détection des ondes gravitationnelles.

Le silence qu’évoque Maurice Zundel est une invitation à faire silence pour mieux recevoir et accueillir la Parole de Dieu : « Il s’agit de devenir une parole vivante de Dieu. » 

« Ce silence n’est pas une consigne, mais un rayonnement », il s’oppose aux bruits que nous générons dans nos actes, nos paroles et nos attitudes. Il n’est pas l’absence totale de bruit, mais une invitation à ne pas perturber notre environnement humain, animal, végétal par des bruits sans fondements. Exactement comme en physique où les bruits parasites se superposent au signal que l’on cherche à identifier et constituent une gêne pour la compréhension de l’information que le signal transporte. 

Le silence ou plutôt l’absence de bruit parasite, c’est l’attitude de Dieu : « Dieu regarda les fils d’Israël et Dieu sut. » (Exode 2, 25)

L’abbé Pierre: une vie de combats

Le nouveau film biographique consacré au célèbre abbé se classe 19e du box-office français 2023 1. Un joli succès auprès d’un public varié qui évite l’écueil de l’apologie, montrant l’homme derrière l’icône, ses colères, ses doutes. Pourquoi Henri Grouès fait-il encore recette 17 ans après sa mort ?

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Une proposition… pour parler d’amour à nos enfants

Dès leur plus jeune âge, nos enfants nous questionnent sur l’amour, le corps humain, les différences garçon-fille. Plus tard, ils se posent des questions sur les changements à la puberté, la sexualité, les relations, etc. Parents, éducateurs, nous n’avons pas toujours les bons mots pour leur parler de ces sujets si importants. Quelles ressources pour eux ? Avec quels mots leur parler ? Quels objectifs leur proposer et quels chemins prendre ? Comment les « équiper » pour se préparer à vivre l’amour ?

Par Myriam Bettens | Photo : DR

La pastorale des familles de Genève propose un café / échange sur la manière d’accompagner nos enfants dans les grandes étapes de leur croissance (puberté, adolescence, devenir adulte …), de parler à nos adolescents d’amour, de sexualité, car « il n’est pas toujours facile pour les parents d’aborder les sujets sur l’affectivité et la sexualité avec leurs enfants, ni pour eux d’en parler à leurs parents ». 

Chaque 1er mardi du mois entre octobre et juin 2024, de 12h30 à 14h30, à la salle paroissiale de la cure de Notre-Dame, 3 rue Argand, 1201 Genève. 

Prochaines dates : le 7 mai et le 4 juin 2024

Des ressources (livres, DVD, etc.) sont également à disposition, à la consultation ou à l’emprunt, dans les bureaux de la Pastorale des familles de Genève.

Renseignements et inscriptions sur le site web de la pastorale des familles sur pastorale-familles-geneve.ch ou au 079 259 51 33

Enfants et jeunes, montez vers Pâques!

Du 28 au 31 mars 2024, en plus des célébrations paroissiales, deux Montées vers Pâques (MVP) sont organisées dans le secteur pour soutenir la foi des jeunes et enfants : un camp pour les ados au Monastère des Bernardines et des activités en journées à Monthey pour les enfants (3H-8H). Certains témoignent de leur expérience et invitent d’autres à se mettre en chemin pour vivre ensemble le Triduum Pascal.

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