Soixante-huit enfants ont célébré leur première communion dans quatre églises de la paroisse en avril et mai derniers. Reflets illustrés avec la liste des enfants concernés.
Le patrimoine de pierres vivantes
Par François-Xavier Amherdt | Photo: cath.ch/B. Hallet
Bien sûr, il vaut la peine d’investir des millions pour entretenir le patrimoine de nos cathédrales, pour réparer la flèche de Notre-Dame de Paris ou restaurer la Basilique de Valère à Sion. Cela permet, d’une part, à d’innombrables visiteurs, dont beaucoup sont très éloignés de l’Evangile, de recevoir une forme de catéchèse à travers les portails, les narthex, les tympans des colonnes, les vitraux, les sculptures et les peintures qu’ils trouvent dans ces édifices. Surtout si des visites guidées sont organisées et si les cicérones désignés possèdent des compétences théologiques et ecclésiales adéquates.
Sacerdoce royal et spirituel
Mais ensuite, et surtout, cela donne l’occasion aux pierres vivantes de la construction sainte en Jésus-Christ que nous sommes d’exercer leur sacerdoce royal et spirituel (1 Pierre 2, 5). Il est très symbolique que ce soit une épître de l’apôtre Pierre qui le clame si fortement, en reprenant probablement une homélie baptismale et en l’insérant dans la trame de la lettre. Ce passage de 1 P 2, 4-10 est l’un des textes les plus cités par le Concile Vatican II. Car il exprime au mieux la dignité si élevée de celles et ceux qui reçoivent le baptême et l’onction du saint chrême : désormais, nous sommes toutes et tous proches de la pierre précieuse et choisie par le Père, Jésus-Christ lui-même, lui que les hommes ont rejeté, qui constitue un rocher d’achoppement pour ceux qui ne le reconnaissent pas et qui est devenu la clé de voûte.
Le Fils de Dieu, notre fondation
En offrant notre existence en sacrifice spirituel, agréable à la Trinité sainte, nous participons à l’édification de l’Eglise comme la maison maternelle et accueillante pour l’humanité entière. Si nous nous appuyons sur le Fils de Dieu comme notre fondation, nous savons que rien ne pourra nous ébranler ni nous confondre. Croire dans le Verbe fait chair, c’est ainsi faire partie du peuple élu, bénéficiaire de la miséricorde divine, et proclamer à la face du monde les merveilles du Seigneur qui nous a appelés à son admirable lumière. Comme prêtres, nous nous donnons nous-mêmes, prophètes chargés de cette annonce salvatrice et rois-serviteurs de l’unité. Soyons pierres vivantes au cœur des cathédrales, pour qu’elles resplendissent dans l’univers.
Reflets en images des quatre processions de la Fête-Dieu
Quatre processions de la Fête-Dieu ont parcouru les rues de localités de notre paroisse, le jeudi 8 juin dernier.
Reflets en images.
«Tout pour et seulement pour la mission!»
Par Thierry Schelling | Photo : flickr
En arrière-fond, un procès sur un immeuble à Londres ; sur le devant de la scène, un Pape résolument déterminé à boucler le dossier « assainissement des finances du Saint-Siège » et autres règlements touchant au patrimoine de l’Eglise.
Touche finale
Point d’orgue symptomatique de sa réforme financière de l’Eglise et du Vatican, un motu proprio (ou lettre apostolique faisant acte de son « propre chef », motu proprio en latin), en italien, signé du 20 février dernier et publié dans les deux organes officiels que sont l’Osservatore Romano (journal du Saint-Siège) et les Acta Apostolicae Sedis (archives), déclare sans équivoque que « tous les biens mobiliers et immobiliers, les disponibilités liquides et les titres en mains des divers Dicastères de la Curie romaine ou de la Cité du Vatican, présents et futurs, sont des biens publics ecclésiastiques et comme tels bien du Saint-Siège ». Point barre !
Quoi de neuf ?
Finies les acquisitions par tel ou tel cardinal cupide ou opportuniste, tel ou tel organisme sis dans la Cité du Vatican et agissant en son nom propre sous couvert d’être au service du Pape ! Terminés les passe-droits entre amis et collègues. Basta cette forme de népotisme encore existante même si bien réduite depuis les temps des Borghese et des Borgia ! Arrivederci les entourloupes enrichissant tel ou tel « serviteur du Saint-Père »… au nom de ce même service ! Oui, tout pour et seulement pour la mission : évangéliser !
Administrateurs et pas proprio !
« Aucune institution ou entité d’Eglise ne peut s’arroger le droit absolu et privé de propriété d’un bien d’Eglise » qui doit être, selon la dernière constitution apostolique Praedicate Evangelium, dévolue exclusivement à la mission au sens large du terme.
Et « les biens confiés auxdites entités ne font d’elles que des administratrices et des non des propriétaires » sous la tutelle du désormais unique responsable financier de l’Eglise, le « Conseil pour l’Economie » et son « Secrétariat » – entités créées par François pour rationaliser, assainir et simplifier la gestion du patrimoine ecclésiastique.
François avait été élu il y a dix ans pour évangéliser… même les finances de l’Eglise – et c’est réussi ! Reste à faire suivre…
Une écolière de Montet honorée par Missio-enfance
Chaque année au mois de novembre, nous invitons les enfants à être des missionnaires en soutenant par la prière, le partage de dessins et la participation à un temps fort.
Vie consacrée et joie!
L’Essentiel propose aux Evêques des diocèses de Sion et de Lausanne-Genève-Fribourg, à l’Abbé territorial de Saint-Maurice et à leurs représentants de s’exprimer sur le sujet de leur choix.
Par Sœur Marie-Emmanuel Minot, représentante de l’évêque pour la vie consacrée du diocèse de LGF
Photos : cath.ch, DR

Il y a quelques mois, les médias se sont « emparés » d’un sujet sensible : que vont devenir les bâtiments des communautés religieuses, des monastères ? Mais ils ont oublié que dans ces bâtiments, vivent des hommes et des femmes qui ont consacré toute leur vie au Seigneur ! Je ne veux pas nier la réalité : l’âge des consacrés, des consacrées augmente ; il y a des congrégations qui s’éteignent, mais après avoir été des témoins vivants de Jésus ressuscité. Et pourtant, il y a encore la vie.
Qu’est-ce que je découvre en visitant les communautés ? La joie ! Une joie profonde, qui interpelle dans ce monde marqué par la violence, les guerres, l’inquiétude du lendemain, etc. qui sont des réalités. Mais le Christ ressuscité nous communique sa joie. « Je vous ai dit cela, dit Jésus, pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. » (Jn 15, 11) C’est le don que Jésus nous fait. « Un saint triste est un triste saint » disait saint François de Sales. Et notre pape François encourage souvent les consacré-e-s à être des témoins joyeux de l’Evangile. « Là où il y a des consacrés, il y a toujours de la joie » dit-il. Et cette joie, les consacrés la vivent en Suisse romande soit dans le silence des monastères soit dans le service apostolique. Ils sont actifs comme visiteurs de prison, d’hôpital, dans les paroisses, auprès des étudiants, étudiantes…
La vie religieuse est en voie d’extinction, disent certains ! Les communautés religieuses se colorent ! Venus d’autres continents, de plus jeunes apportent une vitalité encourageante. Le mélange des cultures n’est pas toujours facile, d’un côté et d’un autre, mais quelle richesse partagée ! Dans la liturgie, dans les moments de détente, dans le service… Le mélange de générations aussi enrichit.
« Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. » (Jn 16, 22)
Splendide concert de la Chorale de Lourdes
Les voûtes de l’église ont vibré aux alléluias de la chorale de Notre-Dame de Lourdes et aux tonalités de l’orgue lors du concert-méditation du 4 juin à Cheyres.
Jeux, jeunes et humour – juillet-août 2023
Par Marie-Claude Follonier
Question jeune
Quel Jacques fête-t-on le 25 juillet ?
Parmi les apôtres appelés par Jésus, on distingue Jacques de Zébédée, frère de Jean, et Jacques d’Alphée associé à l’apôtre Thadée. C’est le premier qui est fêté en ce jour et appelé « le Majeur ». Les Actes des Apôtres rapporte sa mort à la suite de la persécution d’Hérode et en fait le deuxième martyr après Etienne. Une tradition ultérieure en fait l’évangélisateur de l’Espagne où il est vénéré à Compostelle.
par Pascal Ortelli
Humour
Une épouse essayait désespérément de guérir son mari d’un penchant à l’alcool. Après de multiples tentatives infructueuses, elle décida de prendre les grands moyens. « Si tu rentres une nouvelle fois éméché, tu n’échapperas pas à la caresse de mon rouleau à pâte. » Sentant que cela devenait sérieux, le mari promit de ne plus recommencer. « D’ailleurs, dit-il, dès ce soir, à la place du bistrot, j’irai à la chasse aux escargots. » Il en recueillit une grande quantité dans un sac qu’il mit sur ses épaules. Au moment de rentrer chez lui, des copains insistèrent pour boire un verre au bistrot du coin. Après plusieurs refus, il accepta mais, dit-il : « Juste un verre ! » Ce qui devait arriver arriva et au lieu de revenir chez lui à 20h, il arriva à 23h. Au moment de franchir le seuil, il buta sur le perron et tous les escargots se répandirent dans le couloir sous les yeux de sa femme. Dans un éclair de lucidité, il regarda vers les escargots et il dit tout fort : « Voilà les petits, on est enfin arrivés ! »
par Calixte Dubosson
Spectaculaire interprétation de l’organiste Philippe Marchello
En jouant dimanche 18 juin, après la messe, la célèbre pièce « L’orage »
de Jacques Vogt, Philippe Marchello a marqué d’une manière spectaculaire ses trente ans de présence à l’orgue de la collégiale d’Estavayer.
Une église comble a réservé une standing ovation à cet organiste passionné autant que dévoué.
Des héritages à raviver
Depuis 50 ans, l’Atelier Œcuménique de Théologie (AOT) s’intéresse à la diversité des héritages chrétiens pour établir durablement des traits d’union entre confessions chrétiennes. Dès septembre, la nouvelle volée s’interrogera sur la manière de raviver ces héritages respectifs. Entretien avec Anne Deshusses-Raemy, codirectrice catholique, et Blaise Menu, son homologue protestant.
Par Myriam Bettens | Photos : J.-Claude Gadmer, M. Deshusses
L’œcuménisme est aujourd’hui perçu comme un acquis. Comment nourrir le débat œcuménique de nos Eglises, qui semble un peu… endormi ?
Anne Deshusses-Raemy – C’est un acquis parce que nous sommes les héritiers de ces pionniers qui ont fait un travail énorme pour l’unité. Et ce n’est pas un acquis parce que l’œcuménisme semble un peu victime de son succès. Beaucoup de choses se passent à la base et ne sont pas reconnues par les institutions. A l’inverse, des initiatives se concrétisent, en bilatéral, entre les Eglises mais ne descendent pas à la base ou ne sont pas acceptées.
Blaise Menu – L’horizon que nous pouvons avoir par rapport à l’œcuménisme est à l’image de la compréhension de l’origine et elle a beaucoup changé. Nous avions un regard relativement unitaire et complètement imaginaire sur l’Eglise des origines, alors que le christianisme est dans la diversité et le conflit depuis le début ! Si l’œcuménisme est de revenir à cette espèce d’unité parfaite, rêvée, c’est une pure illusion. L’œcuménisme ne peut que faire face à sa diversité. Je ne sais pas s’il est un objectif ou un chemin, mais j’opterais plutôt pour le second. Un chemin sans cesse à réentreprendre.
N’y a-t-il pas également un changement de la compréhension de ce qu’est l’œcuménisme et donc des attentes qui s’y rapportent ?
ADR – Dans la société, le terme commence à prendre une connotation interreligieuse. Dans les milieux ecclésiaux, les positions se polarisent beaucoup plus qu’avant entre ceux qui sont fatigués et ceux pour qui œcuménisme rime avec « surtout pas ».
BM – Auparavant, on pouvait compter sur une compréhension partagée. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus flou et cela va dans plusieurs directions. Ce qu’on constate surtout, c’est une espèce de fatigue par rapport aux appareils ecclésiastiques et l’incompréhension que nous soyons toujours à nous diviser pour des choses qui apparaissent de plus en plus pour les gens comme des broutilles.
Comment parler aujourd’hui d’œcuménisme quand pour beaucoup de chrétiens cet héritage (ou identité) est synonyme de blessure ?
ADR – C’est d’abord de reconnaître la blessure. Les formations comme l’AOT permettent de les mettre au jour, pour ensuite en guérir certaines. En remettant notre théologie en perspective par la contextualisation, cela permet de se demander si aujourd’hui, certains de ces principes sont toujours aussi pertinents pour notre vie de croyant.
BM – Nous connaissons les casseroles de nos institutions et de nos théologies. Nous essayons de faire en sorte que ce tintamarre de casseroles que l’on traine devienne quelque chose d’un peu plus musical ! Si on refuse ces casseroles, on laisse le tintamarre derrière nous. Plus que de nommer les blessures, nous cherchons à donner aux participants des outils pour comprendre comment le réaliser.
Est-ce que la posture d’« œcuménisme poli » a rendu la parole moins impertinente et stimulante ?
BM – Je pense que c’est tout à fait juste. A la base des démarches œcuméniques, il y a une réalité qui est celle de la rencontre. Des personnes qui se parlent franchement, vont au bout des choses et apprennent à s’apprécier. Cela traduit un œcuménisme d’agapè, d’amour mutuel, que le Christ nous a commandé.
ADR – Et c’est dans ce sens que cela doit aller… l’amour pour atteindre ensuite l’unité et non pas l’inverse. Mais une unité dans la diversité. C’est aussi la raison qui nous a décidés à nous demander comment devenir un ferment pour cet œcuménisme.
La foi en héritages ?
« Chacune et chacun d’entre nous vient de quelque part : une famille, un lieu, une culture, une tradition, une religion, un milieu social… que nous portons, selon notre histoire, comme un poids lourd ou comme un étendard. C’est ce « quelque part » que nous nommons « héritages ». Il arrive qu’il soit non pas unique ou unifié, mais multiple, croisé, entrelacé. Pour Confronter les points de vue et rivaliser d’estime mutuelle, l’Atelier Œcuménique de Théologie (AOT) lance sa 26e volée sur la thématique des héritages.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 septembre prochain !
Plus de renseignements sur aotge.ch

Notre Dame de la Visitation
Notre Dame de la Visitation,
Toi qui partis vers la montagne rejoindre Elisabeth en hâte,
Conduis-nous nous aussi à la rencontre de tous ceux qui nous attendent
Afin que nous leur annoncions l’Evangile vivant :
Jésus Christ, Ton fils et notre Seigneur !
Nous nous hâterons, sans nous laisser distraire et sans retard,
Dans la disponibilité et la joie.
Jésus marche sur l’eau, vitrail de Jaeger, église Saint-Pierre, La Chaux-de-Fonds

Par Amandine Beffa | Photo:Jean-Claude Gadmer
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi, j’ai toujours imaginé que Pierre marchait sur une mer calme, lisse comme une patinoire. L’histoire que nous raconte ce vitrail est bien différente. Le travail du verre met en évidence des flots sombres et agités. Et en effet, lorsqu’on lit l’épisode rapporté dans l’Evangile selon saint Matthieu (14, 22-33), on remarque que la barque est battue par les vagues, que le vent est contraire et qu’il fait nuit.
En arrière-plan du vitrail, les disciples semblent lutter pour maintenir leur embarcation. Le personnage en bleu clair tient fermement les cordages. Pierre a de l’eau jusqu’à la taille, la situation semble tragique. Pourtant, son visage est étonnamment calme. En s’attardant sur la poignée de main par laquelle Jésus le retient, on observe qu’elle est solide. Le Seigneur dégage une grande stabilité.
L’inscription au bas de l’œuvre rappelle la demande de Jésus à Pierre : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matthieu 14, 31)
Se pose alors une question : à quel moment Pierre a-t-il douté ? Est-ce le moment où il a pris peur en marchant sur l’eau ? Peut-être… et en même temps, sa première réaction est de crier vers Jésus pour être sauvé. Le visage du disciple sur le vitrail exprime cette sérénité de celui qui sait que le Seigneur est à ses côtés dans les épreuves.
Peut-être est-ce le doute initial : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » (Mt 14, 27-28)
Le grec nous donne un élément de réponse. Le mot que nous traduisons généralement par « douter » signifie littéralement « se tenir entre deux ». Il exprime quelque chose de l’hésitation.
Et si le problème n’était ni de demander des preuves, ni d’avoir peur face à l’adversité, mais de ne pas aller au bout de l’élan. Et si ce que Jésus demande a Pierre était : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu renoncé ? »
Restaurons notre foi !
S’il il fut un temps où la tendance en architecture était de faire « table rase du passé » pour construire à neuf, les temps ont maintenant changé. L’on aime parler aujourd’hui de restauration, de préservation du patrimoine bâti.
Une proposition pour fêter le jubilé de la Saint-Bernard
Le 15 juin 2023, la congrégation du Grand-Saint-Bernard ouvrira une année de festivités qui marqueront le centenaire de la proclamation de saint Bernard, patron des alpinistes et des habitants de la montagne. Quoi de mieux qu’une randonnée spirituelle accompagnée. Une manière de découvrir, se ressourcer tout en faisant place pour l’intériorité et la contemplation.
Par Myriam Bettens | Photo : Hospice du Grand-Saint-Bernard
Randonnée de l’Abbaye de Saint-Maurice à l’Hospice du Grand-Saint-Bernard
Un chemin de randonnée certes, mais également un chemin de témoignage entre deux congrégations historiques. Partant de l’Abbaye de Saint-Maurice, les marcheurs emprunteront les sentiers du Tour des Dents du Midi, puis ceux de la vallée du Trient et du Haut Val d’Entremont pour terminer à l’Hospice du Grand-Saint-Bernard. Du lundi 24 au 29 juillet 2023, tarif Fr. 980.–. Renseignements et inscriptions auprès de rando@gsbernard.com

Randonnée en étoile autour de Thônes
Une semaine de randonnée en étoile dans les paysages variés, parfois sauvages et tourmentés de la région de Thônes. Une semaine avec un fort accent culturel sur les traces de Saint-Bernard de Menthon avec la découverte du château du même nom ou de l’abbaye de Tamié. Du lundi 4 au samedi 9 septembre 2023, tarif Fr. 800.–. Renseignements et inscriptions auprès de rando@gsbernard.com
Fête des jubilaires de mariage
Le dimanche 7 mai fut l’occasion d’une belle fête pour célébrer les jubilaires de mariage. Une trentaine de couples ont répondu à l’invitation et ont reçu la bénédiction solennelle durant la messe. Les festivités se sont poursuivies par un apéritif et un repas à la Maison des Jeunes.
Décès subit du sacristain Carl Frauenknecht
Au moment où nous bouclons ce magazine, début mai, nous avons appris avec tristesse le décès survenu subitement le mercredi 3 mai, à l’âge de 67 ans, de Carl Frauenknecht, l’un des trois sacristains de la collégiale.
Aux frontières du réel
Suffit-il juste de voir pour croire ? Le festival de films IL EST UNE FOI de l’Eglise catholique romaine à Genève (ECR) a consacré sa 8e édition à la thématique des miracles dans le cinéma. Entre expériences et interprétations, la conférence inaugurale a mis le miracle à l’épreuve du réel.
Texte et photos par Myriam Bettens
Ce lundi soir de mai, les invités des rendez-vous cinéma de l’Eglise catholique romaine à Genève (ECR) ont expérimenté, dans leur chair, ce que qualifie Thierry Janssen, médecin-psychothérapeute, de « logique de la Vie, qui nous dépasse complètement et suffit pour croire aux miracles ». Paupières closes et main sur le cœur, les spectateurs du théâtre du Centre Espérance ont assisté, en direct, à un miracle ! En effet, c’est, littéralement, les yeux fermés que les participants ont entamé la conférence inaugurale de la 8ème édition du festival IL EST UNE FOI par l’entremise de Marie Cénec, pasteure et modératrice de la soirée. Elle a invité le public « à prendre une minute pour écouter son cœur », rappelant par cet exercice que le premier miracle est d’avoir un cœur battant.
Au côté de Thierry Janssen, la Fribourgeoise Eliane Baudois acquiesce et partage avec le public sa propre expérience du miracle. Sa fille, Virginie, âgée de vingt-deux mois, a survécu à un accident agricole en 1998. Juchée sur le tracteur que son grand-père conduit, la petite chute et passe sous les roues de l’engin. Inerte, l’aïeul la croit perdue. « La poupée de chiffons » qu’il tient entre ses mains se met alors à pleurer. Le grand-père remercie immédiatement Marguerite Bays dont il avait invoqué le secours. Reconnu comme tel, ce miracle permettra la canonisation par le pape François, en 2019, de la bienheureuse paysanne et couturière de Siviriez (FR) [le village de la famille Baudois, ndlr.]. A ces mots, Thierry Janssen se tourne vers elle : « Il y a toujours une partie de moi qui essaie de détecter dans ce type de témoignage ce qui relève du non-spirituel », car pour lui « ces phénomènes miraculeux sont comme des failles qui viennent interroger notre vision de la réalité ». Il souligne, par ailleurs, le côté rassurant du complexe « procès en canonisation » instruit par la Congrégation pour les causes des saints dont Jean-Pierre Conus, président du Conseil de la Fondation Marguerite Bays, a été l’observateur privilégié. Celui-ci se récrie : « Un miracle, cela ne tombe pas du ciel comme ça ! ». Il réalise une seconde trop tard ce qu’il vient de dire, la salle est déjà hilare. Cet élan spontané fait également sourire Emmanuel Tagnard, journaliste et co-modérateur. « Lorsqu’on entend un témoignage comme celui d’Eliane Baudois et de Jean-Pierre Conus, on devient soi-même témoin », juge-t-il bon d’ajouter.
« Cela vient remuer, mettre une sorte de chaos en moi, mais cela m’invite à trouver une nouvelle façon d’organiser ma pensée », déclare Thierry Janssen. « Qu’est-ce qui est naturel et surnaturel ? A vrai dire, la frontière n’est pas si claire. De nombreux éléments dans notre vie viennent questionner notre compréhension de la réalité et du réel. Nous avons chacun une réalité différente, or le réel englobe toutes ces réalités ». Le miracle oblige à composer avec ce qui est de l’ordre de l’invisible et de l’inexplicable, avec ce qui souvent échappe à la médecine et même à la science « parce qu’il fait brèche dans le réel et fait éclater les limites fixées », glisse la modératrice. Le miracle, de par son étymologie, convoque le regard, puisqu’il provient du latin miraculum, lui-même tiré de mirare et qui signifie regarder et admirer. Il fait « voir l’invisible ». En plus de dévoiler et de bousculer, il peut aussi prendre la forme d’un cadeau empoisonné, voire dangereux, lorsqu’il est instrumentalisé et devient le but de la foi, de la prière ou de l’existence chrétienne. Car le mirage, tout comme son proche cousin le miracle, ne nous propose, lui, qu’illusions.

Premières communions à Monthey et à Choëx
Une cinquantaine d’enfants ont reçu pour la première fois le corps de Jésus sur les paroisses de Monthey-Choëx, lors de trois célébrations différentes (les 13 et 14 mai à Monthey et le 18 mai à Choëx).
Le nouveau Conseil de paroisse a été assermenté
Plus de 520 conseillères et conseillers de paroisses – dont les neuf conseillers de la paroisse Saint-Laurent-Estavayer – ont été assermentés samedi 29 avril dernier à l’église Saint-Sulpice de Siviriez, lors d’une eucharistie présidée par Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.
« Faite cela en mémoire de moi » (Marc 14, 24)

Texte et Photos par Astrid Belperroud
A TABLE ! Tout est dit ou presque ! Vivre c’est oser des expériences, se risquer… Jésus en est un témoin et un modèle pour chacun de nous et alors que nous sortons du Carême, en ce Mercredi saint, nous avons souhaité vivre et déguster le dernier repas de Jésus : le SEDER. Repas traditionnel de la Pâque juive avec en introduction le récit de l’Exode, magnifiquement conté par Sabrina et guidé par notre célébrante du jour, Catherine et notre animatrice Virginie. Les jeunes de nos deux UP, Eaux-Vives Champel et la Seymaz ont dégusté ce délicieux repas.
Merci à nos cuisinières et animatrices du jour : Catherine, Virginie, Sylviane, Sabrina, Anne-Marie et Astrid.
