Raison et Foi s’équilibrent comme les masses sur une balance.
Cette nouvelle rubrique va illustrer, par des exemples concrets, la démarche scientifique d’hommes et de femmes d’Eglise dans leur quête de la compréhension de notre monde.
PAR PIERRE GUILLEMIN | PHOTO : FLICKR
Pour Aristote, est « un » ce qui existe. Le vide donc le zéro, donc l’infini (l’inverse du zéro est l’infini), n’existe pas, ce qui implique l’existence de Dieu car le cosmos est conceptualisé comme un espace fini au-delà duquel se trouve Dieu, cause de toute chose.
Le zéro, dans sa forme mathématique, vient de l’Inde. En 628, dans un traité d’astronomie appelé le Brahma Sphuta Siddhanta, Brahmagupta (598-660) définira le zéro comme la soustraction d’un nombre par lui-même (a – a = 0). Il établira aussi qu’un nombre multiplié par zéro est égal à zéro. Ainsi, le zéro est, par sa définition et ses propriétés, différent des autres nombres.
Le système de Fibonacci
Le concept de zéro est, avec la numérotation arabe, introduit en Europe au Moyen-Age et théorisé par le mathématicien Leonardo Fibonacci (1170-1250). Son ouvrage Le livre des calculs est un traité sur les calculs et la comptabilité fondés sur le calcul décimal, à une époque où tout l’Occident utilise encore les chiffres romains et calcule sur boulier. Ainsi, Fibonacci introduit un système de calcul plus puissant et plus rapide que la notation romaine, si bien que banquiers et commerçants l’adopteront très vite et le propageront.
L’erreur d’interprétation du zéro en tant que représentation du vide vient de la conception mathématique de l’équilibre.
En sciences physiques, l’équilibre est l’état d’un système qui correspond à un minimum de la fonction d’énergie pour le paramètre considéré. Le zéro résulte de l’équilibre des forces qui affectent un système donné (mécanique, thermodynamique, électromagnétique…).
Et l’Eglise ?
Lorsque l’Eglise comprend, à partir du XVIIIe siècle, l’interprétation du zéro comme une représentation d’un équilibre, la doctrine d’Aristote s’effondre. Vide et infini ne sont plus contradictoires avec la foi : ils sont complémentaires l’un de l’autre et participent pleinement à l’équilibre du monde.
Quand Jean-Paul II écrit dans son encyclique Fides et ratio de 1998 « La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité », il intègre totalement cette idée d’un équilibre général entre Foi et Raison qui se complètent parfaitement (saint Augustin déjà écrivait au Ve siècle : « Il faut croire pour comprendre et comprendre pour croire. »)
Raison et Foi s’équilibrent comme les masses sur une balance : la résultante des forces en présence s’annule, le zéro (l’équilibre) est devant nos yeux.
C’est à l’église Saint-Hippolyte de Vouvry que les quatre paroisses du Haut-Lac ont pu assister, samedi 3 décembre, à la messe d’installation du Père Innocent Baba Abagoami comme curé et du Père Joseph Akuamoah Boateng comme vicaire.
Au Kunsthaus de Zurich, on est saisi par les multiples figures filiformes d’Alberto Giacometti nommées « L’homme qui marche ».
L’Essentiel propose aux Evêques des diocèses de Sion et de Lausanne-Genève-Fribourg, à l’Abbé territorial de Saint-Maurice et à leurs représentants de s’exprimer sur le sujet de leur choix.
PAR PIERRE-YVES MAILLARD, VICAIRE GÉNÉRAL DU DIOCÈSE DE SION PHOTOS : CATH.CH, FLICKR
Il y a quelque temps, j’avais souri en lisant une annonce portant sur des « assises de la mobilité ». On voit bien ce dont il s’agit ; reste que l’idée de mouvement suggéré par le deuxième terme s’accorde mal avec la position statique évoquée par le premier. Plus récemment, je me suis fait la même réflexion en prenant connaissance d’un projet de « bureau de la synodalité » assurant dans notre Eglise suisse le suivi de la réflexion initiée par le pape François. Si la synodalité exprime le fait de se mettre en marche, est-ce bien à la stabilité d’un bureau d’en garantir le mouvement ?
Cultiver l’élan créatif
Bien sûr, il serait réducteur de botter en touche en invoquant la prétendue opposition entre « l’Eglise prophétique » et « l’institution ». On sait que la spontanéité des initiatives pastorales nécessite souvent une forme d’encadrement pour en garantir la pérennité et que cet enracinement structurel permet précisément de cultiver leur élan créatif.
Il n’en demeure pas moins que le dynamisme de la synodalité nécessite une attention continue pour ne pas courir le risque de le conduire à un autre immobilisme.
Jésus, infatigable pèlerin
Au Kunsthaus de Zurich, on est saisi par les multiples figures filiformes d’Alberto Giacometti invariablement nommées « L’homme qui marche ». C’est aussi le titre d’un livre de Christian Bobin consacré à Jésus. Dans l’Evangile, celui-ci apparaît toujours en mouvement, passant, marcheur, infatigable pèlerin.
Et c’est bien cette attitude qui doit caractériser le chrétien, disciple missionnaire, appelé par le Père, envoyé vers ses frères.
Si le thème du dossier (autre terme bien statique) de cet Essentiel est consacré à la mobilité, qu’il relance alors notre marche en Eglise, vers Dieu, « le plus haut sommet, dans l’audace et l’adoration »1.
Dieu, nous sommes un avec Toi.
Tu nous as faits un avec Toi.
Tu nous as enseigné que,
si nous sommes accueillants
les uns aux autres, tu demeures en nous.
Au gré des fusions de paroisses et de la formation d’équipes pastorales, le mouvement est clair : regrouper pour faire moins mais mieux et ensemble. D’aucuns se plaignent : on n’a plus de messe dans notre église paroissiale… Immobilisme d’une part des fidèles dans une ère d’extrême mobilité. Etrange paradoxe, non ?
PAR THIERRY SCHELLING PHOTOS : PXHERE, DR
« Je n’ai plus la messe dans l’église de mon enfance… Je dois aller dans celle d’à côté, vous rendez-vous compte ? » Et quand on demande à Janine où cette église se trouve, elle explique : « A 750 mètres, j’ai compté, vous savez ! » Certes…
Au vu de la diminution des prêtres 1 et du regroupement des paroisses en Unités ou Secteurs, une part des fidèles est déboussolée. « Le mieux est l’ennemi du bien », me lance Robert, fringant octogénaire qui marche avec une canne – mais conduit une superbe Tesla –, « car désormais je dois me déplacer pour la messe du samedi soir et trouver une place de parc dans ce quartier densément habité. Je dois donc partir plus tôt si je veux y arriver. » Certes…
Mobilité douce
Etrange, donc, que l’on soit mal à l’aise avec cette politique pastorale du « moins dispersé » pour un « mieux célébrer ». Car, dans la vie contemporaine, tout pousse au déplacement et au regroupement : loisirs, vacances, grandes surfaces, restaurants, lieux de culture (cinéma, théâtre, opéra…) ; visites à ses proches en EMS ou dans un autre canton où logent les petits-enfants… quand ils ne sont pas partis vivre à l’étranger ; la poste, le guichet de banque et tant d’autres commodités de la vie dite moderne se trouvent rarement au pied de mon immeuble ou au coin de la rue de mon quartier résidentiel. Sans parler des arrêts de bus, ou des gares… La liste de toutes ces raisons de se déplacer pour sa vie quotidienne est longue… Et on s’y est fait !
Mais pour la messe ? Quand on annonce qu’à cause du petit nombre de participants à une messe, on va regrouper plus de monde dans des endroits accessibles, on entend des geignements… « Je ne connais pas ces gens », me confie Claire, quinquagénaire, qui regrette de ne plus avoir « sa messe du jeudi soir »… Quand on lui propose la même célébration à trois arrêts de tram, elle fait non de la tête : « L’église est glauque là-bas. »
Vraiment une question d’horaire ?
Cette attitude plutôt fermée ne traduit-elle pas une sorte de « messe-addiction » si j’ose dire, dénaturée de sa dimension « rassemblement communautaire » au profit de « mon petit plaisir personnel » (horaire, lieu, prêtre) ?
La messe est le sommet de la célébration de notre foi 2, mais à quel prix : fait-on l’amour tous les soirs de la semaine ? Non, on cadence cet apex avec d’autres formes d’expression de notre affection ; ne peut-il pas en être de même avec la foi ?
Car, depuis le Concile Vatican II, les formes de célébration de la Parole et de l’eucharistie ont été diversifiées et la Bible rendue aux fidèles, pour ainsi dire : langue vernaculaire, études des textes pour tous, versions 2.0, mangas et autres supports modernes. Mais se la sont-ils appropriée vraiment ? Où se trouve le manque, en vérité ?
Messe, mission…
Mgr Charles Morerod, dans sa Lettre de Carême de 2013, constatait : « Dans une société où il est normal de faire des kilomètres pour aller faire ses courses ou pour aller assister à une manifestation sportive ou culturelle, beaucoup semblent considérer comme normal de ne pas aller à l’église si la messe est célébrée dans le village voisin ou la paroisse voisine. »
Et de renchérir dans sa Lettre de Carême de 2015 : « Si recevoir Jésus-Christ ne vaut pas la peine d’un petit déplacement, c’est qu’il y a une crise de la foi » avant d’accuser la flemmardise des prêtres. « Si on veut chez nous une Eglise missionnaire, il est indispensable de montrer – en particulier le dimanche – de grandes communautés rassemblées pour des célébrations joyeuses […] [car] il faut aussi que l’on puisse percevoir une communauté heureuse de célébrer une belle liturgie. »
Il invite, là où il n’y a pas la messe chaque dimanche, à « continuer [à célébrer] au travers d’autres rencontres » ; le pape François parle d’une « créativité missionnaire » des paroisses (cf. Evangelii gaudium, no 28). Mais ose-t-on vraiment ?
Inertie
« Célébrer devant cinq personnes qui se tassent au fond de l’église, un dimanche d’hiver, est déprimant, confie un prêtre à la retraite. Surtout que je vais dire deux autres messes dans deux autres églises de l’Unité pastorale après ! Pour le même petit nombre. » Mais impossible de les faire se déplacer pour les regrouper.
L’actuel recteur de la basilique Notre-Dame à Genève, Pascal Desthieux, raconte volontiers, alors qu’il était curé de Romont et environs, son effarement lorsque, pour cause de travaux, une église ayant dû être fermée, les fidèles se sont « évanouis » pendant la restauration, pour réapparaître dès l’ouverture des portes de leur édifice renouvelé… sans n’avoir jamais fréquenté l’église voisine pour la messe dominicale ! Interloquant.
Mieux ensemble
L’Eglise, du grec ekklesia, est d’abord un rassemblement de personnes d’âges, d’origines, de cultures, de conditions sociales et économique différents. Pour que ce « Peuple de Dieu » soit plus kath’olikos, c’est-à-dire universel en français. Or, peu d’instances sociétales (l’école ?) le font. Ce n’est donc pas une mode, c’est un fondement de l’ecclésiologie (théologie de l’Eglise) : regrouper afin de faire corps, pour célébrer le Seigneur, écouter sa Parole, communier à sa présence et être envoyé.e en mission ad gentes, vers les autres, pour témoigner.
Dehors !
« Sortir ! », clamait le pape François et les jeunes, il les exhortait à se lever de leur sofa pour parcourir le monde ! Sortir de ses murs, de ses habitudes, du « on a toujours fait ainsi ici », pour rencontrer, missionner, servir. Oser témoigner dans une société où nous, chrétiennes et chrétiens, ne sommes plus ni les premiers à créer de la culture, du lien, ni même sollicités pour le faire comme au temps de Don Camillo ! Et cela requiert d’être plus uni.e.s : « C’était magnifique, cette confirmation à l’heure de la messe paroissiale, me confie Hélène. Ça fait chaud au cœur d’être plus nombreux, autour de ces jeunes ! Je repars requinquée ! » Tout est dit !
1 En revanche les laïques et les laïcs engagés par le diocèse LGF augmentent. Comme quoi, Dieu répond aux prières pour les vocations ! 2 Même si je pense que l’Evangile, lui, parle plutôt de l’amour du prochain comme le « sommet de notre foi »…
Les fidèles se déplacent en masse pour des évènements hors des frontières mais peinent à se rendre à l’église d’à côté pour la messe.
Avec un peu de bonne volonté, l’église voisine se rejoint pourtant facilement.
Les pèlerins suivent l’appel du Pape à parcourir le monde.
Nouvelle année ! Un nouveau chapitre, un nouveau couplet… ou simplement la même vieille histoire ? Le choix nous appartient ! Dans les magazines, sur le Web, partout, on nous suggère de nouveaux défis. C’est peut-être le moment d’envisager un changement, de prendre de bonnes résolutions et de les tenir.
PAR JUDITH BALET HECKENMEYER
PHOTOS: JUDITH BALET HECKENMEYER, CHRISTIANE MICHAUD
Comment représenter ce qui est sacré? Arrivera-t-on jamais à représenter cette flamme qui habite l’âme? Nos moyens sont dérisoires face à cette immensité d’amour qui emplit tout notre être. Ce langage est fait de symboles, de touches personnelles qui restituent la vision de chaque artiste et qui ne sera que partielle, momentanée. On ne peut pas prendre une photo d’une personne et prétendre que c’est toute sa vie! Le langage utilisé pour exprimer le sacré me semble donc être un cliché, un instantané de communion avec ce qui élève le cœur et l’âme de celui qui s’exprime par l’art.
En pensant à l’art sacré, je revois les magnifiques sculptures de Jean-Pierre Augier que j’ai découvertes au Grand-Saint-Bernard. Comment cet homme peut-il, avec des faux, des pièces de métal froides et coupantes, faire passer autant d’amour, de délicatesse et de sacré dans ses œuvres? Il en est une à Martigny, devant la maison de la visitation derrière l’église. Ce qui naît de ces pièces de métal, par les mains de M. Augier, est juste renversant, bouleversant.
Dans un autre registre et avec d’autres matériaux, Christiane Michaud (de Fribourg) peint. Depuis plusieurs années, ses toiles sont habitées, inspirées par la foi. Elle a peint nombre de suaires. Ses œuvres sont également empreintes de délicatesse, de finesse et laissent une belle place à la contemplation.
L’art sacré serait-il une invitation, un prétexte à la contemplation, au recueillement ? Certains parlent français, d’autres allemand. L’art sacré nous parle par des textes, de la musique, des chants, des sculptures, des peintures, des fresques, des bâtisses. Chacun y est sensible différemment et à sa manière, selon son tempérament, selon ce qu’il traverse, selon l’ouverture de son cœur au plus grand que soi, au meilleur de chacun qui s’exprime.
Ouvrons nos yeux et laissons-nous pénétrer par tout ce qui réveille le sacré en nous, surtout en ces temps de la nativité, ouvrons notre cœur à Dieu et ses multiples manifestations d’amour.
Noël, à portée de main… Noël qui résonne en chacun de nous avec son accord particulier, grave ou léger, paradoxal ou harmonieux… Voici les échos de quelques personnes, enfants, étudiants, adultes aux chemins de vie les plus divers… Et aussi, en contrepoint, des réflexions de trois auteurs : Elisabeth Parmentier, Lytta Basset et Christian Bobin, pour nous ouvrir d’autres chemins d’intériorité…
Tel est le slogan de cette étonnante expérience qui est proposée à nos jeunes en chemin vers la confirmation sur le canton https://www.pjge.ch/kairos
Le principe est simple : une retraite pour 20 à 30 jeunes de 15 à 20 ans, 3 jours pour s’interroger sur sa relation à soi-même, aux autres et à Dieu, organisée durant les vacances d’octobre, animée par des jeunes confirmés qui ont vécu un week-end Kairos. La démarche se vit en début de parcours, pour créer une fusion entre les jeunes, une cohésion de groupe, puis tous se retrouveront lors de la journée cantonale des confirmands, une merveilleuse aventure commence pour eux.
Dimanche 30 octobre dernier se clôturait le deuxième week-end avec 27 jeunes. La cérémonie avait lieu à Sainte-Thérèse sur l’UP Eaux-Vives – Champel. L’église s’est assez vite remplie avec les familles, parents, frères et sœurs, grands-parents. Quelques animateurs sont venus en avance pour nous faire répéter les chants, donner quelques informations sur le déroulement du week-end en attendant les jeunes.
Un signal téléphonique nous annonce l’arrivée toute proche des jeunes, les familles se retirent des bancs, tous se cachent du mieux possible, toutes les lumières se sont éteintes, les jeunes commencent à rentrer puis tonnerre d’applaudissements et la lumière revient. Joie pour les jeunes, émotions pour les parents. La cérémonie se poursuit avec de beaux témoignages de la part des animateurs mais aussi des futurs confirmands. Des mots forts comme partages, amitiés, faire du sens… mais aussi belles rigolades, bonne nourriture, « c’est gravé à jamais dans mon cœur » résonnent encore dans ma tête…
Quand on est animateur en pastorale, on donne le meilleur de nous-même à tout moment pour que les jeunes puissent être touchés par le Seigneur, une parole, un regard, un réconfort… alors, quelle belle gratitude de recevoir tous ces messages après une superbe retraite. Bravo à notre pastorale des jeunes sous la gouverne de Miles Fabius et merci à tous les bénévoles.
Notre jeunesse n’est pas toujours visible dans nos communautés et pourtant elle est là, nourrie… Continuons de prier pour eux et avec eux.
Les jeunes ont tous reçu la croix de Jérusalem, une grande croix qui supporte quatre petites croix, Jérusalem qui soutient les Eglises des quatre points cardinaux.
25 ans après le martyre des moines de Tibhirine en Algérie, Gaëlle May découvre que l’intuition se poursuit au Maroc à Midelt, là où une petite communauté de moines cisterciens
vit dans la prière, la simplicité, le travail et l’amitié fraternelle avec ses voisins musulmans. Caméra en main, elle est partie avec un petit groupe sur les pas de ces frères chrétiens en terre d’Islam. Elle raconte.
PAR SVIATOSLAV HORETSKYI | PHOTOS : JUSTINE HORETSKYI
Douze jours après la Nativité du Christ, soit le 6 janvier, nous avons une grande fête que nous appelons dans la tradition catholique romaine « L’Epiphanie ». Elle symbolise la rencontre entre le fils de Dieu nouveau-né et les trois Rois Mages venus d’Orient pour honorer Jésus et lui apporter des présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Dans la tradition byzantine, le 6 janvier est aussi jour de fête, mais, ce jour-là, nous célébrons la Théophanie, plus connue sous le nom de Baptême du Christ. Pour nous gréco-catholiques ukrainiens, il s’agit de l’une des fêtes majeures de notre calendrier liturgique. La Théophanie désigne la « manifestation de Dieu » au moment où le Christ est baptisé dans le Jourdain par Jean-Baptiste. Elle marque également la première révélation explicite de la Sainte-Trinité. Dieu le Père rend témoignage à son fils en déclarant du haut des cieux : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie » et Dieu le Saint-Esprit se manifeste en descendant sur le Christ sous forme de colombe.
Par les eaux du Jourdain dans lesquelles Jésus est immergé pour recevoir le baptême, toute la création de Dieu est renouvelée. Tous ceux qui touchent le Christ renaissent et sont purifiés du péché : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché. » (Jean, 1, 29)
Durant cette journée festive, l’office de la Grande bénédiction des eaux est célébré dans chaque église après la Divine Liturgie. En Ukraine, lorsque cela est possible, les évêques, les prêtres et les fidèles se rendent au bord des rivières, des fleuves et des lacs pour y bénir l’eau, puis les gens s’y baignent (même par -20°C !) et tout le monde rentre chez soi en emportant des fioles d’eau bénite. Les jours suivants, les familles qui le désirent font venir un prêtre pour bénir leur maison, et ce tous les ans.
La tradition byzantine met l’accent sur l’importance de se purifier de notre vie matérielle, c’est pourquoi la fête du Baptême du Christ est pour nous l’occasion de nous purifier et de nous rapprocher ainsi du Seigneur.
P.-S. : pour en savoir plus, rendez-vous le mardi 17 janvier à 18h salle sous l’église de Saint-Joseph : Sviatoslav Horetskyi et Thierry Schelling présenteront les Eglises orientales catholiques.
Oser l’aventure,
Oser prendre la route,
En suivant la clarté de l’étoile brillant sur la maison du pain,
Cheminer malgré nos doutes !
Cheminer avec nos joies et nos bonheurs.
Oser l’aventure,
Oser prendre la route,
Guidé par la lueur de l’étoile scintillant sur l’humble crèche
Savoir reconnaître sur le visage des personnes que l’on rencontre
Le Visage de l’Enfant qui va venir.
Oser l’aventure,
Oser prendre la route,
En laissant la lumière de l’étoile éclairer notre cœur
S’abandonner à la confiance
Pour se laisser rejoindre au cœur de notre vie par l’Emmanuel.
Oser l’aventure,
Oser prendre la route,
Lorsque la clarté de l’étoile se cache à nos yeux,
Et que tout semble voilé,
Pour découvrir le cadeau de l’amour,
Reposant dans l’étable de notre cœur.
Oser l’aventure,
Oser prendre la route,
En fixant notre regard sur l’étoile qui a conduit les mages
Qui conduira nos pas sur les chemins de l’an nouveau
Pour qu’au fil des jours,
Nous laissions la Lumière de l’Emmanuel
Habiter notre vie.
Besoin d’une perceuse pour faire des trous dans le Gruyère ? Un casque antibruit pour ne plus souffrir des répétitions de cor des Alpes de votre voisin ? Plus sérieusement, pourquoi acheter un objet que vous n’utiliserez qu’une seule fois ? Empruntez-le ! La Manivelle fonctionne exactement comme une bibliothèque ou une ludothèque. Il suffit de vous inscrire, de payer une petite cotisation, de réserver l’objet sur lequel vous avez jeté votre dévolu et de l’emprunter pour une période définie. Toutefois, attention, la Manivelle fonctionne de la même manière qu’une bibliothèque, les oublieux paient des frais de retard… Plus d’informations et lieux de prêts sur manivelle.ch
… Pour emprunter à vos voisins ce qu’il vous manque
Frapper à la porte de son voisin pour lui emprunter un caquelon à fondue ou une pompe à vélo se pratique de moins en moins. Chacun préfère posséder « ses » objets. Pumpipumpe rend tous les objets cachés dans les appartements, armoires et caves visibles. L’association à but non lucratif créée en 2014 à Berne est un outil pour activer le réseau de voisinage. Pour que cela fonctionne, il faut rendre ces objets visibles là où les voisins passent quotidiennement, c’est-à-dire aux boîtes aux lettres. Pumpipumpe propose donc sur son site web une série d’autocollants à apposer sur sa propre boîte afin de montrer à ses voisins quels objets vous êtes disposés à prêter. Qui sait, le prêt d’un objet pourrait déboucher sur un apéro ou même une fondue dans un caquelon… partagé ! Plus d’informations et autocollants disponibles sur Pumpipumpe.ch
Je rencontre inopinément Florine alors qu’elle circule dans l’église de Martigny, prenant des photos à l’occasion de la bénédiction d’un couple. On échange rapidement quelques mots, car la célébration doit commencer. La jeune femme est photographe et thérapeute. Elle vit à deux pas de l’église, c’est un profil intéressant, me dis-je. Qu’aurait-elle à partager ? Je me prends à lui proposer sans détour une interview pour votre magazine préféré…
Cette pièce de théâtre nous fera entrer dans l’aventure spirituelle et humaine de saint Charles de Foucauld. Un homme toujours en recherche : une lumière dans les déserts de nos vies.
Une aventure spirituelle et humaine fascinante… Vicomte Charles de Foucauld, riche, jeune indiscipliné, athée, officier de cavalerie, explorateur, géographe, linguiste, puis moine cistercien, prêtre, ermite au Sahara, marabout chrétien des Touaregs, frère universel, toujours en quête de sens, de vérité, d’authenticité et d’absolu. Il voulait des compagnons, il mourra dans la solitude. Il a cru apporter l’Evangile aux Musulmans, il a été assassiné par l’un d’entre eux. Il pensait que la France apporterait les lumières de la civilisation au Maghreb, elle en sera expulsée. Mais frère universel il reste à jamais. Un précurseur silencieux, une voix dans le désert ? « Il tient une place essentielle dans l’ordre du monde. »
➯ A Martigny, dimanche 8 janvier 2023 à 16h à l’église de Martigny-Bourg. Entrée libre. Collecte à la sortie.
Cette année le pèlerinage des «Ados de Lourdes» a rassemblé une trentaine d’Ados venus principalement du diocèse de Sion mais aussi de celui de Lausanne-Genève et Fribourg. Ils étaient encadrés par cinq animateurs et deux prêtres. Adeline Meuwly, Emeric Gendre, Ahmid-Nicolas Diawara Tercitano et Camille Berset de notre Unité Pastorale y ont participé. Ci-dessous un récit de cette formidable expérience.
PROPOS RECUEILLIS PAR ALINE JACQUIER (ANIMATRICE GROUPE ADOS LOURDES
C’est en car que nous avons quitté le Valais vendredi soir vers 19h pour nous retrouver à Lourdes samedi matin à 9h. A peine arrivés, nous avons pris possession de notre campement au « Village des Jeunes ». Les ados logeaient sous tentes alors que les animateurs dormaient dans le chalet attenant, privilège de l’âge ! Les repas de midi étaient pris au réfectoire et préparés par notre formidable équipe cuisine. Quant à ceux du soir, nous les mangions autour du feu de camp.
Sur les pas de Bernadette
Comme nous étions arrivés deux jours avant le reste des pèlerins romands, nous en avons profité pour visiter la région, notamment les grottes de Bétharram. La partie ouverte au public s’étend sur 2,8 km et comprend une impressionnante dénivellation de 80 mètres. Avec la canicule qui nous guettait à l’extérieur, cette sortie fut très appréciée par l’ensemble du groupe. Nous nous sommes également rendus à Bartrès, petit village à 3 km de Lourdes, où se situe la bergerie, endroit où Bernadette gardait ses moutons.
La majorité de nos activités se passaient au sanctuaire ou dans les environs. Pour certaines d’entre elles, notre groupe se séparait. Les plus âgés ont eu la possibilité, tout au long de la semaine, de seconder les hospitaliers et brancardiers auprès des malades et personnes en situation de handicap.
Quant à nous, dont c’était la première fois à Lourdes, nous sommes allés marcher sur « les pas de Bernadette » en visitant les lieux où elle a vécu. Nous avons aussi appris à mieux la connaître grâce à la comédie musicale qui est jouée à Lourdes durant tout l’été.
Lourdes, lieu de grâces
Marie avait dit à Bernadette : « Viens boire à la source et t’y laver. » Nous avons pu passer plusieurs fois à la grotte, boire à la source ainsi que nous rendre aux piscines pour y effectuer le geste de l’eau (l’immersion n’est actuellement plus possible en raison du Covid). Pour accompagner nos prières, nous avons brûlé des cierges aux intentions qui nous avaient été confiées. Au cœur de notre pèlerinage, nous avons vécu un moment fort de communion avec l’ensemble des autres pèlerins lors de la procession mariale.
L’évêque du diocèse du Valais, Mgr Jean-Marie Lovey, a présidé le pèlerinage. Il a passé la soirée du jeudi en notre compagnie, au « Village des Jeunes ». Nous avons pu lui poser des questions et partager librement avec lui autour d’une raclette.
Vendredi matin, le réveil fut plus difficile que les jours précédents car il était synonyme de rangement du camp. Après la célébration mariale d’envoi et avant de monter dans le car pour rentrer chez nous, nous avons rempli une dernière fois nos gourdes à la source de la grotte en promettant à Marie et Bernadette d’y revenir l’année prochaine mais cette fois avec nos amis.
Aline Jacquier et Camille Vianin sont depuis septembre engagées au Service diocésain de la jeunesse, en compagnie de Gaëtan Steiner. En quelques mots clés, portraits croisés de ces deux aînées de famille, envoyées en mission par notre Eglise.
En recherche du Vivant, la nature a été, très tôt dans mon enfance, un miroir qui reflète ce qui est beau et vrai. Je l’ai reproduit, en dessinant et en peignant des animaux, des plantes et puis des paysages. Avec cette pas- sion du Vivant, durant ma jeunesse, mon regard a commencé à pénétrer l’interface du visible; pour chercher ce qui est «de rière» l’apparence; l’Etre qui ordonne tout.
Après un parcours aux Beaux-Arts à Berne et une formation théologique de deux ans à l’école de la Foi à Fribourg, ma recherche du Vivant et l’expression artistique personnelle se mêlent et se fécondent. Dans notre quotidien matériel et jusque dans notre chair, n’y a-t-il pas une révélation qui vient de l’Esprit, un Souffle du Vivant qui cherche à s’exprimer?
En traversant une forêt, en Crète, sur les pas de saint Paul avec une quinzaine de jeunes de notre Unité Pastorale, je méditais sur la force de la Vie en admirant des arbres géants. Entre deux, des géants couchés pourrissaient et se décomposaient pour retourner à la petitesse de la poussière, me renvoyaient la question: que fais-tu de ta vie? En emportant un bout de bois chez moi, cette question, résistant au temps, s’est transformée en une expression de ma foi.
Le bout de bois est devenu un buisson ardent. Dans toute la matière, dans chaque être, une lumière habite, intérieure et invisible. Une lumière incréée comme dirait un croyant orthodoxe; le JE SUIS, le nom de Dieu révélé à un curieux Moïse. Le nom que le Christ incarne et révèle en affirmant: Je SUIS la VIE – Je SUIS la LUMIÈRE du monde. C’est existentiel: qu’est-ce qui peut me séparer de l’Amour fondateur du Christ – ni la mort et la décomposition, ni l’enfer et les esprits… (d’après Rm 8, 38-39).
L’art serait-il sacré dans la mesure où une œuvre matérielle laisse transparaître une lumière christique qui éclaire et attire tout être?
A Hauterive, accompagné par un moine iconographe, j’ai pu «écrire» deux icônes. Ce n’est plus mon expression personnelle et artistique qui compte, mais l’expression d’une longue tradition qui veut rendre visible l’ordre profond des choses – la Parole divine révélée dans l’histoire de l’humanité. Comme un vitrail enseigne lorsqu’il est traversé par la lumière, l’icône renvoie à une autre dimension par la lumière intérieure de la foi.
Là, justement, où mon regard s’arrête sur le visage du Christ, représenté, matérialisé par une superposition de couches de peinture; là, ma foi m’ouvre à « ce qui est derrière », à une présence transcendantale. Le sensible devient une passerelle pour le spirituel. Dans une icône bénie il y a quelque chose de l’ordre du sacramentel.
Les Paroles que j’ai choisi d’inscrire dans le livre ouvert du Christ bénissant, sont devenues le roc de ma prière quotidienne: «Si tu savais le don de Dieu… et Celui qui te dit : Donne-moi à boire.» (Jn 4, 7-17) Chaque matin, je me rappelle que ma vie est fondée et ancrée dans un don gratuit. Le «Si» de l’affirmation de Jésus me fait aussitôt prendre conscience de mon non-savoir face à ce don de Dieu qui me dépasse infiniment ! Mais malgré cette petitesse, le Christ m’invite à lui donner à boire! Deux soifs se rencontrent. N’est-ce pas cela la prière? Lui donner à boire moi- même durant ces moments que je Lui offre avant de commencer la journée.
C’est un long chemin de fidélité, où l’Autre travaille plus que moi-même, où Sa patience dépasse la mienne, où Son Amour réanime le mien – jusqu’au moment où je pourrai supporter la question que Jésus a posée à Pierre: M’aimes-tu vraiment?
A tour de rôle, des jeunes de divers cantons romands profitent de cet espace de liberté pour évoquer un sujet qui les intéresse. Au tour de la Valaisanne Viviane Gay-des-Combes de prendre la plume.
PAR VIVIANE GAY-DES-COMBES | PHOTOS : DR
Je m’appelle Viviane, j’ai 27 ans, je viens de Martigny et j’ai terminé mes études d’assistante en pharmacie. L’année dernière, j’étais à Jeunesse-Lumière, une école de prière et d’évangélisation. C’est une école catholique qui accueille des jeunes entre 18 et 30 ans pour vivre ensemble une expérience de foi et de charité fraternelle.
Cette année, nous étions 23 jeunes de huit pays différents à vivre ensemble dans une grande maison dans le sud de la France, à deux heures de Toulouse. Notre année s’est articulée autour de quatre piliers. La vie de prière, la vie fraternelle, la vie de mission et la vie de formation. Cette expérience m’a beaucoup apporté sur le plan spirituel et humain. Construire une vie de prière m’a aidée à mieux démarrer mes journées et m’a permis de les vivre plus sereinement. Je me sentais apaisée les jours où j’avais prié le matin.
Les différents cours donnés par des laïcs ou des prêtres de la région portaient sur la bible, l’oraison ou encore la vie consacrée ou le mariage. Ces cours m’ont permis d’apprendre davantage sur ma foi et de poser toutes mes questions pour pouvoir mieux comprendre en quoi je crois et pourquoi. Le dernier pilier était la mission. Nous sommes partis à la rencontre de jeunes étudiants dans des collèges privés catholiques. Nous leur avons partagé notre joie de croire, comment on vivait notre foi au quotidien et qu’est-ce que cela nous apportait. Nous leur avons aussi transmis notre témoignage de vie.
Ce qui m’a le plus touchée, c’est la vie fraternelle. Apprendre à connaître d’autres jeunes, vivre avec eux, partager les joies et les peines ensemble, se découvrir à travers les autres, apprendre à s’aimer, se pardonner sont toutes des expériences que j’ai vécues cette année. Elles m’ont permis de grandir et de mieux me connaître. J’ai tissé de beaux liens d’amitié avec eux et je me réjouis de les revoir. Pour la suite, j’ai le désir de partir fonder l’école Jeunesse Lumière à l’île Maurice avec trois autres jeunes de mon année.
Se lancer dans une nouvelle aventure, participer à la fondation de l’école, découvrir une nouvelle culture et un nouveau pays sont des éléments qui m’ont motivée à me lancer dans ce nouveau projet.
Je suis en attente du visa et dès que possible, je m’envole là-bas. Si vous le souhaitez, vous pouvez me soutenir dans la prière ou financièrement.
Merci de votre soutien et en Union de prière ! (CH95 0076 5000 C088 6684 1).
Initialement nommé Festival de Musique Sacrée, essentiellement consacré à cet art majeur, le rendez-vous annuel proposé par la Maîtrise de la Cathédrale est devenu le Festival d’Art Sacré, permettant ainsi la découverte de nouvelles réalités artistiques : architecture, peinture, etc.
LILIANE VARONE ET JEAN-HUGUES SEPPEY | PHOTOS : CC-CAHINAC
Le 17e FAS se décline donc à nouveau en musique et en peinture. Les façades majestueusement habillées par les reproductions de tableaux du Caravage, vous accueillent, de messe en messe, de concert en récital. Bienvenue !
Les concerts
➤ Donné par l’Ensemble vocal de la Maîtrise ainsi que par le prestigieux ensemble Les Sacqueboutiers de Toulouse, le concert du 4 décembre est construit autour du Caravage et en lien avec l’exposition. Il se veut varié, jouant sur les contrastes à la manière du grand peintre et incluant des pièces de l’époque ainsi que d’autres œuvres musicales en lien avec le peintre milanais. Dimanche 4 décembre à 17h – Aux couleurs du Caravage
➤ Place aussi aux artistes locaux pour le concert du 11 décembre avec un trio valaisan: l’excellente soprano Franziska Heinzen chante des airs baroques, accompagnée de la dynamique violoncelliste Lina Luzzi et de l’organiste Jean-David Waeber. Franziska et Jean-David sont deux musiciens employés de la Maîtrise à qui est confiée le joyau qu’est l’Ecole Maîtrisienne, rassemblant une trentaine de jeunes en formation. Dimanche 11 décembre à 17h – Caprices d’Amour
➤ Le chœur Novantiqua, avec son nouveau chef, Sylvain Jaccard, vous propose, le lendemain de Noël 26 décembre, une (re)découverte de la Messe en Sol majeur de Francis Poulenc que le compositeur a dédiée à la mémoire de son père, grâce auquel il estime avoir « etrouvé la foi». Novantiqua vous propose aussi une interprétation renouvelée de ses Quatre motets pour le temps de Noël.
Deux pièces récentes entourent les œuvres de Poulenc: le Lark Ascending de Ralph Vaughan Williams ainsi que The Ancient Prairie du compositeur letton Ēriks Ešenvalds. Lundi 26 décembre à 17h – La Découverte
➤Dimanche 8 janvier, Les Jeunes à l’Unisson, Ecole Maîtrisienne, Singschule Oberwallis et Chœur d’Hommes de la Schola (à découvrir dans L’Essentiel de janvier).
Les récitals d’orgue
L’organiste titulaire Edmond Vœffray et l’organiste adjointe Catherine Gremaud-Babel font résonner les grandes orgues de la Cathédrale, les mardis 20 décembre (M. Vœffray) et 3 janvier (Mme Gremaud-Babel) à 19h30. A l’issue de chaque récital, vous avez la possibilité de monter à l’orgue pour une visite de l’instrument.
L’événement Caravage
photo : Domaine public Dans la Cathédrale, l’exposition de reproductions grandeur nature de tableaux du peintre italien Le Caravage. A ne pas manquer !
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