La différence, un cadeau

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), septembre-octobre 2021

PAR AUDREY BOUSSAT
PHOTOS : DARREN IRWIN, PIXABAY

Le mois de septembre et la rentrée sont synonymes d’un remue-ménage généralisé dans la société. C’est souvent à cette période de l’année que de nouvelles têtes font irruption dans nos vies. Avec un peu de chance, nous aurons des affinités et des points communs avec ces inconnus qui ne le seront bientôt plus. Avec plus de chance toutefois, nous découvrirons des gens diamétralement opposés à nous, avec lesquels nous n’aurons guère ou pas d’atomes crochus.

Pour moi, côtoyer la différence est un cadeau et une chance de travailler sur soi afin de s’ouvrir encore plus au prochain. Accueillir ceux qui nous ressemblent ou avec qui le contact passe facilement ne relève pas de l’exploit. C’est au contraire dans les dissemblances qu’il est plus difficile d’accepter autrui dans son entièreté. D’accepter de découvrir l’enfant de Dieu qu’il est.

Pour cela, il faut déconstruire nos idées préconçues et avancer vers l’autre avec un regard pur. C’est un face à face entre deux êtres égaux avec des goûts, des opinions, des qualités et des défauts qui leur sont propres.

Vaccinés contre le coronavirus ou pas. Athées ou croyants. Engagés politiquement à droite ou à gauche. Omnivores ou végans. Les raisons de construire des murs, de nous isoler dans des cercles fermés avec des gens qui nous ressemblent sont nombreuses, mais trop souvent absurdes. En cédant à cette tentation, nous passons à côté de personnes magnifiques et du message fondamental d’amour réciproque du Christ. Le Seigneur nous a tous voulus tels que nous sommes sur cette terre. Et Il aime chacun d’un amour infini.

Dès aujourd’hui, nous pouvons célébrer à l’échelle individuelle la diversité de ce monde en cessant, par exemple, de juger ce qui nous est étranger. A la place, montrons-nous curieux et ouverts à ce que nous ne connaissons que trop peu. En nous confrontant à d’autres manières de faire et à de nouveaux points de vue, nous grandissons, nous faisons de belles rencontres et surtout, nous découvrons la richesse et la beauté du monde que Dieu a créé.

Visages de notre UP

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Saint-Protais (FR), septembre 2021

Par Lucienne Broillet-Page
Photos : lbp

1. Présentez-vous en quelques mots…
Maya : Maya Heimoz, étudiante au collège de Gambach en 4e année, option biologie-chimie.

2. Quel est votre engagement sur notre Unité pastorale ?
Maya : Je me suis engagée en tant que lectrice à la messe du dimanche à Rossens, après avoir été servante de messe depuis ma première communion.

3. Qu’est-ce qui vous a motivée à accepter cette tâche dans votre paroisse ?
Maya : Ma famille est bien engagée dans la paroisse, maman est sacristine, pour moi c’était logique de continuer mon service d’une autre façon après les servants de messe. De la même façon, ça permet de faire quelque chose durant la messe, on est plus motivé à y aller. 
On peut ainsi mettre sa pierre à l’édifice.

4. Quel est votre meilleur souvenir dans cette activité ? 
Maya : Quand j’étais toute petite, vers 9-10 ans, j’ai failli me brûler les cheveux à un cierge alors que je servais lors d’un enterrement…

5. Qu’est-ce que cette activité vous apporte ?
Maya : Cette activité me permet d’approfondir et de m’intéresser aux textes du dimanche, ce qui me fait mieux retenir les paroles inspirantes de la Bible lues.
Et aussi de mieux ensuite le faire comprendre. ça me donne
une occasion de transmettre vraiment quelque chose.

6. Pour vous aujourd’hui, l’Eglise devrait être…
Maya : … un lieu de tolérance, sans jugement, où chacun
a sa place. La bienveillance devrait être toujours présente.

1. Présentez-vous en quelques mots…
Lydia : Lydia Jaquier, étudiante au collège Saint Michel en 4e année, option biologie-chimie.

2. Quel est votre engagement sur notre Unité pastorale ?
Lydia : Je me suis engagée en tant que lectrice à la messe du dimanche à Rossens, après avoir été servante de messes depuis ma première communion.

3. Qu’est-ce qui vous a motivée à accepter cette tâche dans votre paroisse ?
Lydia : C’est pour rester active dans ma paroisse, pour changer un peu, je devenais trop grande pour servir la messe.

4. Quel est votre meilleur souvenir dans cette activité ? 
Lydia : L’encens me faisait toujours rire, un peu comme un gaz hilarant. Et il y a beaucoup de réactions lorsque nous le faisons brûler, certains n’aiment pas du tout ça, surtout les enfants, et c’est assez drôle !

5. Qu’est-ce que cette activité vous apporte ?
Lydia : J’adore le théâtre, et j’ai vu que certains lecteurs pouvaient rendre les textes plus vivants, plus intéressants, et j’ai eu envie de faire la même chose. J’aime beaucoup faire passer les émotions et les histoires vécues dans la Parole de Dieu. 

6. Pour vous aujourd’hui, l’Eglise devrait être…
Lydia : … un endroit de rencontre pour toutes les générations, pas seulement pour les personnes âgées. J’aimerais voir plus de jeunes de mon âge !

Le Serv’camp, la belle aventure

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), septembre 2021

Organisé la première fois en été 2002 par les prêtres Joseph Voutaz et Etienne Catzéflis, le Serv’Camp représente un encouragement et une reconnaissance aux servants de messe des paroisses du secteur.

PAR PATRICIA BARRAS, CATÉCHISTE-ANIMATRICE DES 19 DERNIERS CAMPS
PHOTOS : DR

Cette belle aventure commence avec 70 jeunes et une dizaine d’animateurs. Durant ces 19 ans, une cinquantaine d’animateurs, jeunes et moins jeunes, se sont succédés au fil des années pour la semaine, et environ 500 jeunes ont profité de ces magnifiques moments de partage et de prières. Accompagnés également, à tour de rôle, par les prêtres Joseph Voutaz, Etienne Catzéflis, Jean-Pascal Genoud et Pablo Pico, nous collaborions aussi avec la communauté de l’hospice.

Chaque camp se déclinait autour d’un thème. Le matin était réservé aux ateliers catéchétiques : des ateliers tournants permettaient aux servants de messe d’approfondir leur foi et leurs connaissances. La messe était célébrée chaque jour, soit à la chapelle de l’hospice, soit en plein air, là où nous nous trouvions. Le répertoire de chants était vaste et, à défaut de chanter toujours juste, nous y mettions tout notre coeur.

Je repense avec émotion aux belles nuits d’adoration, quand les enfants, qui dormaient, étaient réveillés en douceur pour se rendre en silence à la chapelle, en pyjama et avec leur duvet. Le Saint Sacrement les y attendait. Ces moments exceptionnels restent gravés en nous.

Les journées à l’extérieur, dans de ce magnifique site du col, et la traditionnelle sortie du mercredi : une balade en car aux Iles Boromées, à Milan, à Swissminiatur à Melide, à Locarno, à Orta et bien d’autres. Ces balades étaient, bien sûr, ponctuées par le traditionnel moment des « gelati ».

Les animations : jeux de piste, loto, bricolage, soirée film ou contes. Nous avons même eu la chance d’accueillir le clown Gabidou.

Préparation de nos fameux tee-shirts en batik aux différentes couleurs des équipes, que les jeunes avaient beaucoup de plaisir à porter et à ramener à la maison.

Depuis quelques années, les servants de messe sont de plus en plus rares. Nous avons alors décidé d’accueillir au camp tous les jeunes du secteur et d’ailleurs. Malheureusement, le Covid et notre temps toujours plus chargé ont été plus forts que l’enthousiasme. Le camp de cette année, qui devait être le vingtième, n’a pas eu lieu par manque d’inscriptions.

Un 20ème camp en l’an 2022 ?
La question est posée et la réponse plane encore dans l’air. Dans cette attente, je tiens à remercier toutes les personnes qui se sont engagées auprès des jeunes durant ces années pour que ces merveilleux moments passés ensemble puissent rejaillir dans nos vies, notre entourage et notre secteur et que chacun garde en son coeur cette aventure comme un cadeau.

Ordinations à Saillon

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteurs Monthey et Haut-Lac (VS), septembre 2021

La foule était nombreuse à Saillon dimanche 27 juin dernier pour les ordinations de Valentin et Simon Roduit, ainsi que de Christian Thurre. La joie aussi était au rendez-vous : la joie d’accompagner ces trois hommes au cours de cette étape dans l’Eglise, au service du Peuple de Dieu ; mais aussi, en ces temps particuliers de pandémie, la joie toute simple de se rassembler et de se retrouver. Valentin nous est particulièrement proche par son année de stage pastoral vécue dans les paroisses de Collombey et de Muraz. Toute notre prière l’accompagne ainsi que notre reconnaissance pour son engagement comme prêtre pour le service de l’Eglise. Merci Valentin et bonne suite à toi !

PAR LES PÈRES DIDIER BERTHOD ET VALENTIN RODUIT | PHOTOS : COLLECTIF ORDINATIONS 2021

« Suis-moi » (Jn 21, 19). Ces deux mots résument ma vocation, et la raison pour laquelle j’ai été ordonné prêtre. Un appel du Seigneur à le connaître et l’aimer, pour le transmettre. Un appel qui passe par une mise en route permanente. L’ordination est un tournant entre le chemin qui m’a amené jusque-là, avec tous ceux qui m’y ont accompagné, et le chemin qui commence, avec ceux qui me seront confiés. Je m’en réjouis, ce sont de nouvelles aventures avec le Bon Dieu qui commencent ! » (Père Valentin Roduit)

Lourdes autrement

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), septembre 2021

Du 19 au 23 juillet 2021, une vingtaine de jeunes se sont retrouvés à Saint-Maurice pour vivre le pèlerinage de « Lourdes autrement ».

PAR JUSTINE BAGNOUD ET AUDE MUDRY
PHOTOS : JUSTINE BAGNOUD ET AUDE MUDRY

Les « Jeunes de Lourdes » ont débuté cette semaine par un temps d’accueil puis ont animé la messe d’ouverture qui était retrans-mise en direct sur internet. Le lendemain, nous avons écouté les témoignages de membres du groupe afin de partager des mo-ments de vie. Après un bon repas, nous sommes allés à l’institut « La Castalie » pour célébrer la messe. Nous avons pu également chanter avec les résidents et, dans un second temps, nous avons partagé les délicieux gâteaux préparés par leurs soins. La journée du mardi s’est terminée par une veillée de prière.

Mercredi nous nous sommes rendus, avec le groupe des ados, à Fribourg pour vivre notre journée avec une communauté de « L’Arche ». Durant l’après-midi, tout le groupe, rejoint par quelques pèlerins, a célébré la messe à Notre-Dame des Marches. Ensuite, les scouts d’Europe nous ont accueillis, ados, jeunes et résidents, et nous ont fait découvrir leur quotidien. Cette belle journée s’est clôturée par une procession aux flambeaux jusqu’à la grotte à Grandvillard, réplique de celle de Lourdes.

Cet article est écrit alors que nous avons déjà vécu des rencontres enrichissantes et des moments émouvants, et pourtant nous ne sommes qu’à la moitié de notre semaine.

Nous remercions les instituts et les scouts d’Europe pour leur ac-cueil chaleureux, l’internat de Saint-Maurice pour avoir été notre foyer, la commune de Lens pour nous avoir fourni des masques, et tous les autres qui permettent qu’une telle semaine prenne vie.

Nous espérons nous retrouver l’année prochaine, du 18 au 23 juillet 2022, pour vivre le pèlerinage à Lourdes.

Ma foi sur le web

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Unités pastorales du Grand-Fribourg (FR), septembre-octobre 2021

Nous vous proposons une nouvelle rubrique intitulée « Ma foi sur le web ». Sans prétention à l’exhaustivité, nous vous suggérons de découvrir différentes offres existant dans le monde digital pour nourrir sa foi, l’approfondir, mais aussi la partager, se mettre en communion avec d’autres personnes, ou même de vivre un pèlerinage virtuel dans votre sanctuaire préféré.
Depuis la généralisation de l’accès à internet, puis l’avènement des réseaux sociaux au tournant des années 2000, l’ évangile s’est naturellement propagé sur ce que Benoît XVI appelait un « nouveau continent à évangéliser ». Ainsi de très nombreuses offres cohabitent et permettent cette présence des chrétiens dans le monde numérique.

PAR PAUL SALLES
PHOTOS : MEDIA TECH, PATRICK NOLLET

Pour commencer cette rubrique en douceur, nous vous proposons de découvrir la version numérique des biens connus outils qui nous aident à nourrir notre prière quotidienne.

Vous connaissez sûrement les petits livrets que l’on reçoit chaque mois et qui contiennent les textes bibliques de la messe du jour, ainsi que des petites méditations ou prières quotidiennes ou la présentation du saint du jour (Magnificat, Prions en Église, Parole et Prière, …). Toutes ces revues mensuelles disposent de leur version numérique, soit en ligne, soit avec l’application sur votre smartphone. Outre des tarifs d’abonnement moins élevés que pour la version papier, l’avantage de ces versions numériques est surtout pratique : vous avez en tout temps votre revue sous la main, ou plutôt dans votre téléphone.

Dans la même idée, d’autres applications ont été créées et n’existent qu’en ligne. Par exemple « youPray » (application lauréate en 2018 du prix Oremus lors de la soirée Pitch My Church, destinée à promouvoir l’innovation dans l’église) vous propose des neuvaines thématiques, des chapelets à l’école d’un saint, ou encore de créer vos playlists de chants pour nourrir votre prière.

Sans doute connaissez-vous aussi la prière de la liturgie des heures (laudes, vêpres, complies, …), celle que tous les religieux, consacrés, prêtres et diacres ont
choisie d’embrasser pour rythmer leurs journées. Le bon vieux bréviaire est maintenant disponible en ligne, et en application, par exemple l’App « Liturgie », « AELF », ou « iBreviary ».

Il va sans dire que cette présentation n’est qu’un petit échantillon de ce qui existe en langue française, tant les offres sont multiples… tant notre prière quotidienne est le ciment de notre vie chrétienne.

La grâce des changements !

Je me souviens de mon arrivée en paroisse l’été 2015 : l’énergie des débuts, la stimulation de la nouveauté. Spontanément l’envie de s’adapter, de changer tout ce qui peut l’être, de trouver les collaborations utiles ou nécessaires. Et puis, avec le temps, cette énergie s’épuise. Il y a bien des choses à améliorer – il y en a toujours assez !
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Le Vestiaire paroissial de Martigny : pour toi et pour moi !

Le Vestiaire paroissial est une affaire de famille ! Marie-Noëlle Farquet(-Duay), 57 ans, en est la responsable depuis 15 ans. Alors que je me rends sur les lieux un bel après-midi pour la rencontrer, j’entre et croise toute une cohorte de personnes farfouillant dans les rayons à la chasse à la bonne affaire… Après la fermeture, c’est autour d’un café que se poursuit la rencontre avec Marie-Noëlle et « ses assistantes »…
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Un pas vers le désencombrement

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteurs de Sierre (VS), septembre 2021

PAR STÉPHANIE WALPEN

PHOTO : RAPHAEL DELALOYE

L’art du désencombrement, la méthode Marie Kondo, le minimalisme, la thérapie par le vide… Tant de mots pour définir des méthodes psychologiques très à la mode dans notre monde occidental consumériste et avide de possessions en tout genre.

On pourrait penser que la recherche de « l’allègement » est récente.

Et pourtant ! Depuis tant de siècles, sages de toutes religions et spiritualités, moniales et moines, ont fait ce choix radical de se détacher et de s’appauvrir pour offrir une place à l’Essentiel.

Jésus ne ménage pas l’homme sage, respectueux des commandements, qui lui demande ce qu’il doit faire pour avoir la vie éternelle en héritage. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » (Marc 10, 21)

Par ces paroles, Jésus lui a offert une méthode toute simple de mieux-être, de bonheur. Il lui a donné la clé d’un vrai chemin de Vie.

Mais qu’il est dur ce chemin pour cet homme de l’Evangile et pour nous tous, femmes et hommes de tous temps ! Si notre conscience ou notre foi nous invitent à faire ce choix, si notre cœur goûte déjà aux bienfaits d’une telle décision, notre éducation, nos peurs, les conseils de nos proches, notre besoin d’être rassurés nous emprisonnent et nous empêchent de nous lancer en toute confiance sur ce Chemin de Vie.

Nos attaches sont si nombreuses : argent, biens matériels, certitudes, orgueil, agendas trop remplis, sollicitations infinies, réseaux sociaux chronophages…

Il ne s’agit pas de nous débarrasser du jour au lendemain de tout ce qui nous encombre. La tâche serait trop ardue. Et si vous me ressemblez, après deux jours, les bonnes résolutions se seraient déjà envolées. Mais je vois en ce début d’année pastorale et scolaire, l’occasion de faire un choix, un petit pas vers ce désencombrement bienfaisant que Dieu ne manquera pas de combler de ses bénédictions.

Belle année pastorale désencombrée et lumineuse à tous !

La traditionnelle sortie des servants de messe…

… de l’UP Saint-Barnabé retrouve la « normalité »

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Saint-Barnabé (VD), juillet-août 2021

TEXTE ET PHOTO PAR LAZARE PRELDAKAJ

Depuis des années (à l’exception de 2020, fortement perturbée par le COVID-19), la fête de l’Ascension a été privilégiée par l’unité pastorale Saint-Barnabé comme une bonne occasion pour dire MERCI à tous les servants de messe qui s’engagent dans nos quatre paroisses.

Ce 14 mai, nous étions 49 participants pour la sortie (43 servants et 6 accompagnateurs). Les quatre paroisses étaient bien représentées et nous les remercions pour leur participation. La sortie a été harmonieusement organisée en trois temps : ludique, spirituel et historico-culturel. Le ludique, très apprécié par les enfants, a eu lieu dans le grand parc de jeux d’Evionnaz (Labyrinthe aventure) suivi par le pique-nique ; le spirituel a culminé avec la célébration de la messe à l’abbaye de Saint-Maurice et enfin le troisième temps, soit l’historico-culturel, a eu lieu dans cette même abbaye moyennant une visite autoguidée.

Chers servants, merci à tous d’être là pour S-ervir E-nsemble l’Eglise et la communauté, de nous aider à R-encontrer le vrai V-isage du Christ dans l’eucharistie qui se donne sans cesse pour chacun chacune d’entre nous, à A-ccueillir et accompagner les N-ouveaux venus qui désirent servir à la table du Seigneur et à T-émoigner par votre présence de l’image d’une église jeune et S-aine.

Avec tous les servants de messe, nous remercions la paroisse de Surpierre pour l’organisation, et en particulier Mme Ludmilla Bongard qui a su harmoniser en une seule journée le ludique, le spirituel et l’historico-culturel. Merci également à toutes les accompagnatrices et accompagnateurs de nos paroisses qui ont répondu présent et donné de leur temps pour accompagner les jeunes et vivre avec eux cette belle sortie.

 

Fratelli tutti…

PAR THIERRY SCHELLING | PHOTO : CIRIC

e sorelle, cela va sans dire. Dans sa dernière encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale (2020), François liste parmi les ombres d’un monde fermé le mauvais traitement des migrants, considérés comme « second class ». Or, « une personne et un peuple ne sont féconds que s’ils savent de manière créative s’ouvrir aux autres » (n. 41). C’est le leit­motiv du Pape dans toutes ses prises de position, lui le fils de migrants italiens hébergés en Argentine…

Droits et devoirs

Et de rappeler notre tâche en tant que chrétiens vis-à-vis des migrants : « accueillir, protéger, promouvoir et intégrer » (n. 129) en visant la notion de citoyenneté pour ces personnes, leur donnant la dignité de « donneur » et « receveur », c’est-à-dire respectant leurs droits et devoirs selon le droit à migrer pour une vie meilleure…

« Inter-rencontre » fructifère

Dans la rencontre interculturelle qui suit l’accueil d’un migrant, il faut y « faire jaillir quelque chose de nouveau […] (pour ne pas risquer) de se retrouver victime d’une sclérose culturelle » (n. 134).

La peur du migrant, du voyageur, de l’allophone, peut en partie s’expliquer par le non-enracinement dans un substrat local : « Il n’est possible d’accueillir celui qui est différent et de recevoir son apport original que dans la mesure où je suis ancré dans mon peuple, avec sa culture. » (n. 143) Un appel à mieux se connaître, pour mieux (re)connaître l’autre…

Renaissance de la Jeunesse de Cressier

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Haut-Lac (FR), juillet-ao û t 2021

TEXTE ET PHOTO PAR PIERRE-CLÉMENT SCHMIDT

La société de Jeunesse de Cressier est un groupe de jeunes dès l’âge de 16 ans. Son but est de permettre aux jeunes Cressiacois de rester en contact alors que leurs études ou apprentissages tendent à les éloigner. C’est pourquoi la Jeunesse se retrouve tous les jeudis soir dans son local mis à disposition gracieusement par la commune. Ce local est appelé La Cave et se situe dans le bâtiment de l’école primaire.

En plus de se voir chaque semaine, les jeunes de Cressier organisent une fois par an une sortie de jeunesse et participent aux rencontres des Jeunesses Fribourgeoises.

La société de Jeunesse tente de briser la monotonie du quotidien en organisant diverses manifestations telles que, selon les années, la tournée du Premier mai, le pique-nique villageois, la soirée-pizza, la Bénichon, la Saint-Nicolas, le service de la soupe de Carême et celui du thé après la messe de minuit.

Elle ouvre également son local à la population à différentes occasions.

Après les actions solidaires suite au Covid-19, proposées aux personnes à risque ou dans le besoin, la Jeunesse est malheureusement restée en stand by.

Malgré la pandémie qui n’est pas encore terminée, elle désire se remobiliser pour organiser différentes manifestations au village dès que l’autorisation sera donnée.

Un nouveau président sera élu ; il souhaite que les jeunes de Cressier le rejoignent pour former une joyeuse équipe dans une belle et dynamique société.

Pour tout renseignement : Tristan Deiss, route de la Pâla 33, tél. 079 896 29 01, courriel : tristan.deiss@gmail.com

 

Tous·tes en itinérance (Hébreux 13, 14)

PAR FRANÇOIS-XAVIER AMHERDT | PHOTO : DR

« Car nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir. » (Hébreux 13, 14) Dans la récapitulation inscrite dans son Appendice final, l’auteur de l’épître aux Hébreux nous invite à suivre le Christ grand-prêtre, à « sortir » de notre habitat confortable et de la maison de notre monde, à l’exemple de Jésus qui a souffert sa Passion hors de la porte et des murailles de Jérusalem (13, 12).

C’est à cette « sortie en Eglise » que nous convie sans cesse le pape François, notamment dans son exhortation apostolique La joie de l’Evangile (n. 20-24). Ainsi, nous pourrons offrir le véritable sacrifice en tout temps, le fruit des lèvres et du cœur qui confessent le nom du Fils, avec la mise en commun des ressources terrestres pour les partager avec l’ensemble de nos frères et sœurs (cf. Hébreux 13, 15-16 ; l’encyclique Fratelli tutti).

Notre vraie patrie « se trouve dans les cieux », précise Paul (Philippiens 3, 20), là où l’ancre du salut a pénétré, au-delà du voile du saint des saints, dans le temple définitif, que notre précurseur Jésus a solidement établie et plantée sur le rivage de la vie éternelle (cf. Hébreux 6, 19-20).

Celles et ceux dont l’existence est une perpétuelle itinérance nous rappellent ainsi à tous, par leur mode de vie paradoxal, que même si la terre est splendide (voir Loué sois-tu du pontife argentin), nous y sommes en exil. Notre vraie demeure est dans le sein du Père, avec l’Esprit (cf. Hébreux 11, 11.14-16). Nous pouvons déjà anticiper cet état ultime en demeurant dans le Fils, par l’amour, la prière et l’observation de sa Parole, pour que le Père et le Fils viennent faire leur demeure en nous (Jean 14, 23).

Mais rien ne sert d’accumuler des richesses, des villas et des Rolls Royce : nous ne les emporterons pas au-delà de notre trépas (cf. Luc 12, 13-21). Quand nous réfléchissons à la condition des gens du voyage, nous constatons qu’ils emmènent avec eux, dans leurs humbles roulottes, tous leurs biens et leurs possessions. Et que leur fortune est constituée par leurs compétences, leur esprit de famille et leurs enfants. De pays en pays, de place en place, jusqu’en la ville éternelle.

Puissent les voyages estivaux – s’ils peuvent avoir lieu – nous exhorter à y tendre !

Un groupe missionnaire actif

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), juillet-août 2021

En ces temps troublés, il est plus que jamais important que le groupe missionnaire mène à bien ses projets. Du Liban au Congo en passant par Haïti, nous vous invitons au voyage et à la découverte.

PAR MARTINE DEBLUË | PHOTO : DR

En 2020, nous n’avons pas pu organiser nos habituelles manifestations pour renflouer nos caisses et en faire profiter nos protégés. Mais nous avons pu compter sur de généreux donateurs qui ont versé 18’900 francs sur notre compte.

Les rares événements organisés nous ont permis de récolter de beaux montants. La vente de couronnes de l’Avent, animée par Elisabeth Hauser, a rapporté 3000 francs. La vente de biscuits de Noël confectionnés par les enfants de la catéchèse et organisée par Jill Monney a rapporté 1330 francs. Le solde du compte du groupe de jeunes de la paroisse que Walter Hauser nous a remis s’élève à 682 francs.

Des enfants dans le besoin

En Haïti, les Sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul sont présentes dans les petits villages de montagne pour distribuer du lait en poudre aux enfants et des médicaments. L’an dernier, Victoria et Lucien Ferrari les ont rencontrées et leur ont apporté
6000 francs. Nous espérons qu’ils pourront retourner en Haïti cette année pour leur remettre la même somme. Les sœurs sont aussi soutenues par les entrepreneurs solidaires, association représentée dans notre paroisse par Pierre Boppe.

Au Liban, nous aidons l’orphelinat des Sœurs de Notre-Dame du Bon service à Jabboulé. Proche de la Syrie, il accueille de plus en plus d’enfants orphelins à cause de la guerre. Par l’intermédiaire d’un ami d’André Moser, nous avons pu faire parvenir
3000 francs aux religieuses.

Une école en Ouganda

A Kyotera, en Ouganda, nous avons construit une école secondaire catholique et des dortoirs. L’école de la divine miséricorde, aujourd’hui reconnue, permet aux enfants de poursuivre leurs études partout dans le monde. Chaque année il faut construire de nouveaux bâtiments, améliorer les structures et les réparer. Nous avons financé des barrières de sécurité autour de l’école, l’installation de moustiquaires, les réparations du toit, la construction de douches et un réfectoire.

En 2020, nous avons versé 16’462 francs et dernièrement 2600 francs pour un dallage. Françoise Belmont, amie de la famille qui a donné le terrain, est en contact avec la directrice, Béatrice Bulwa ; Jill Monney reçoit régulièrement des nouvelles d’un professeur, Charles. Il reste à réaliser le dallage extérieur pour éviter les infiltrations d’eau et d’autres finitions pour assurer la sécurité et l’hygiène des élèves. Ceux-ci ont toujours besoin de soutien pour leurs frais de scolarité.

Former des apprentis

Au Congo, nous soutenons l’association Kimpangi, basée à Fribourg et créée par les abbés Giraud Pindi et Jean-Claude Dunand. L’abbé Pindi est retourné dans son pays comme vicaire général du diocèse de Matadi ; il est maintenant administrateur diocésain et remplace l’évêque, qui a donné sa démission pour raison de santé.

Nous avons soutenu une menuiserie qui doit permettre aux habitants de confectionner leurs meubles et de former des apprentis. Nous avons offert des machines à coudre et 500 francs au départ de l’abbé Pindi pour la création d’un atelier de couture. Dernièrement, nous avons versé à l’association 2000 francs pour une Jeep qui doit servir au transport des matériaux. L’association nous a chaleureusement remerciés pour ce geste de solidarité.

De nouveaux projets

Aujourd’hui, grâce à nos ventes et à plusieurs dons, nous avons récolté 16’718 francs. Nous avons de nouveaux projets pour soutenir des enfants en Côte d’Ivoire. Des membres de la famille de Monika Gardet qui vivent à Abidjan nous ont mis en contact avec les Sœurs missionnaires de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Installées en Côte d’Ivoire depuis 1994, elles y ont construit un centre de santé, une maternité, une école et une cantine scolaire. Elles nous ont fait part de leurs difficultés à nourrir les 120 enfants dont elles prennent soin et à prendre en charge leur scolarité.

Le Père spiritain Lucien Favre, missionnaire au Congo-Brazzaville, nous a adressé une demande par l’intermédiaire de Françoise Belmont pour des parrainages d’étudiants ne pouvant plus payer leur formation : 120 francs par élève. Merci à chacun pour son précieux soutien.

Livres

Yéniches les derniers nomades d’Europe

Christian Bader

Venus des pays de langue germanique, où leur présence est attestée depuis plusieurs siècles, les Yéniches ou « Tsiganes blonds » constituent aujourd’hui, en France, le groupe le plus nombreux au sein de la communauté des Gens du voyage. Pour autant, ils restent très peu connus du grand public, qui ignore parfois jusqu’à leur existence. Ils s’efforcent aujourd’hui d’en savoir davantage sur leurs origines mystérieuses et sur leur histoire, s’interrogent sur une spécificité qui les distinguerait autant des sédentaires que des Tsiganes, et cherchent à rassembler les vestiges de leur langue secrète, depuis longtemps vouée à l’oubli.

Ce livre est dédié au peuple yéniche, dont les questions trouveront ici, non pas tant des réponses définitives, mais des éléments susceptibles de conforter la démarche identitaire dont beaucoup de ses représentants, qui se disent volontiers intégrés mais non assimilés, se réclament aujourd’hui avec fierté. Il contient également le premier recueil, en français, de plusieurs centaines de mots yéniches encore employés de nos jours par les derniers Yéniches d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse alémanique.

Contes nomades; sur les chemins des peuples nomades du monde entier

Mongols, Tsiganes, Touaregs ou Sioux, à cheval, en traîneau ou en
roulotte…
Voici 18 contes des peuples nomades, un jour ici, l’autre ailleurs,
glanés sur les chemins du monde entier.

6-9 ans
Catherine Gendrin

Un déplacement intérieur

PAR MGR JEAN-MARIE LOVEY, ÉVÊQUE DE SION

PHOTOS : VÉRONIQUE BADER ET CATH.CH

Les gens du voyage, comme on peut continuer aimablement de les appeler sont donc des itinérants. D’étape en étape ils établissent leur camp, à la merci de notre accueil. Mais leur vie est comme un mouvement perpétuel.

Chaque année, le pèlerinage est attendu comme une expérience spirituelle forte. Et, paradoxe, tandis que le terme pèlerinage renvoie à la notion de déplacement, de pérégrination, eux les itinérants s’arrêtent, une semaine durant à l’ombre de l’abbaye d’Einsiedeln. Le pèlerinage perdrait-il son sens en se figeant ainsi sur la prairie ? Certainement pas. C’est à un autre niveau que ça bouge. L’expérience habituelle de leurs déplacements leur a appris à organiser d’autres déplacements, tout intérieurs. Quand une démarche se substitue à la marche, on est en plein registre de pèlerinage. C’est la Parole de Dieu qui les met ainsi en route. Faudrait-il nous en étonner ? Comme nous ils sont enfants d’Abraham, l’itinérant ; fils d’un Dieu qui s’est fait voyageur à la merci de notre accueil.

Alors, quand ils frappent à la porte des municipalités, des cantons, pour une place de stationnement, savons-nous leur reconnaître le droit d’être accueillis ?

La liturgie pour les enfants rassemble

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Nyon-Founex (VD), juillet-août 2021

PAR BRIGITTE BESSET | PHOTOS : CHANTAL ZAPHIROPOULOS

Lors de leur dernière séance, les membres du Conseil de communauté ne pouvaient que constater le petit nombre de paroissiens aux messes dominicales. Où étaient les familles et les habitués du dimanche matin ? Cela faisait des mois, voire une année, que nous ne voyions presque plus d’enfants.

Le carême arrivant, nous avons décidé d’organiser à nouveau une liturgie spéciale pour les enfants chaque dimanche de ce temps liturgique. Les conditions sanitaires étaient respectées puisque les enfants restaient dans les salles et ne montaient pas rejoindre l’assemblée comme à l’accoutumée.

Quelle ne fut pas notre surprise de réunir chaque dimanche matin un large groupe d’enfants et de parents pour une découverte de l’Evangile ! Toujours plus nombreux et heureux de se retrouver au sein de l’Eglise pour vivre ces temps de partage. « Il y avait longtemps. Cela fait du bien ! », ont-ils relevé.

A la fin du carême, pour le dimanche des Rameaux, la messe était diffusée dans les salles pour les enfants et leurs parents. Au moment de l’homélie, la retransmission s’est arrêtée pour un temps spécial pour les familles. Elle a repris au moment de la consécration. L’abbé Zbiniew Wiszowaty est allé rejoindre parents et enfants au moment de la communion. Merci pour cette belle initiative !

 

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