Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin
Des livres
Complotisme et anticomplotisme Pascal Ide
Le nombre de personnes convaincues que la Terre est plate, que les images satellites sont manipulées par la Nasa ou que des organisations secrètes dirigent le monde ne cesse de croître. Comment et pourquoi l’intelligence se résout-elle à adhérer au complotisme ? Pascal Ide nous propose de mieux le cerner en poursuivant dans cet ouvrage trois objectifs : analyser et non pas simplifier, comprendre et non pas juger pour permettre à la fin de poser un discernement.
Dès les premiers siècles du christianisme, les Pères du désert ont développé une véritable « pharmacie de l’âme » dont la vertu est de contribuer à la santé spirituelle. Leur médecine, considérée comme « l’art des arts et la science des sciences », est faite de sobriété, de pratiques méditatives et d’hospitalité. Elle apparaît d’une urgente actualité et d’une étonnante pertinence. Pour apprendre à mieux vivre, laissez-vous guider par ces thérapeutes, véritables médecins de l’intériorité. Alors, vous prendrez soin de votre âme et vous cultiverez votre écologie intérieure.
Comment avoir un comportement irréprochable ? Comment trouver, en chaque circonstance, une attitude juste ? Comment ajuster ses paroles et ses actes ? Demander une cohérence entre le dire et le faire apparaît comme une nécessité, mais engendre souvent méprise et découragement ! Dans la lettre aux Philippiens, l’apôtre Paul appelle à donner l’exemple tout en nous libérant de la perfection. C’est l’occasion pour nous de reprendre ce questionnement. Il est légitime d’avoir une juste conscience de soi sans donner une place démesurée à son propre ego. Alors jusqu’où renoncer à soi-même pour donner de l’espace à autrui ? Cet ouvrage propose une réponse d’autant plus stimulante qu’elle est audacieuse.
Ce livre magnifiquement illustré et écrit avec empathie accompagne les enfants dans un exercice d’apaisement qui concentre leur attention sur Dieu et les aide à gérer leurs émotions. En combinant la respiration lente, la prière et en se concentrant sur cinq aspects de Dieu et de ses bienfaits, les enfants apprendront à retrouver leur calme. Ils peuvent pratiquer cet exercice pendant que vous leur lisez le livre, puis l’utiliser lorsqu’ils se sentent contrariés, tristes, en colère, inquiets, anxieux ou effrayés. Cette ressource est un excellent outil pour aider les enfants de 4 à 7 ans.
A l’occasion de la messe de la présentation de Jésus au temple ce 2 février, nous entendons Syméon dire à Marie et Joseph : « Mes yeux ont vu le salut que Dieu préparait à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Dire que les « Cartons du cœur » cartonnent est un jeu de mots évidemment facile ! Il n’empêche que, ce jeudi après-midi, dans le local de la section staviacoise, c’est la grosse animation : les bénévoles préparent par dizaines des cornets que les bénéficiaires vont recevoir bientôt. Et la demande est bien réelle !
Mardi 24 décembre, 17 heures, l’abbé Bernard remonte l’allée de la collégiale d’Estavayer. Il porte dans ses bras un enfant, il porte dans ses bras l’espoir du monde. Juliann est cette année le petit Jésus de la crèche vivante. Il a les yeux grand ouverts, observe avec attention tout ce qui se passe et fait preuve d’un calme divin alors que la chorale des enfants entame son premier chant.
Une soixantaine de paroissiennes et paroissiens ont participé, début décembre à Cugy, à l’assemblée ordinaire – dite des budgets – de la paroisse Saint-Laurent Estavayer, tenue sous la présidence d’Alexandre Duc. Elle a principalement permis d’adopter le budget de fonctionnement de la paroisse pour 2025 qui prévoit un mini déficit en rien inquiétant, les finances paroissiales étant saines.
« Ceux qui sèment avec larmes, moissonneront avec chant de triomphe. Celui qui porte la semence pour la répandre, marche en pleurant ; mais il reviendra en chantant de joie, quand il portera ses gerbes. » (Psaume 126 : 5-6)
Je n’ai pas le don de la cuisine, par flemme, manque de temps et de passion. Mais j’aime manger. Or, pour se laisser déplacer par l’Esprit Saint – la clef de la conversion ! –, je me suis dit : faisons des muffins !
Comment et avec qui ? Instagram, évidemment. Et une coach aux explications simples, encourageantes et visuelles : ingrédients achetés, ustensiles préparés, je me connecte.
Avantage : suivre la recette avec oreilles et yeux, c’est facile ! Désavantage : avec le petit doigt – le seul non utilisé dans la confection de la pâte –, rallumer sans cesse son portable pour se reconnecter sur la vidéo.
Avantage de suivre les étapes : on peut y revenir quand on ne comprend pas le vocabulaire : lisser (mais y’a pas d’aspérités !), faire revenir (quoi ? d’où ?), couper en dés (de quelle taille ?). Désavantage : elle promettait une « recette à faire en 15 minutes » et je suis déjà passé à la demi-heure…
Enfournés, les muffins lèvent. Le miracle se produit. Je plante une pique pour vérifier si c’est cuit dedans. Impec ! Sortis, ils sont splendides.
Fier ? Je suis humble ! Grâce à une coach, j’ai concrétisé sa pédagogie imagée et la combinaison chaleur/mesures/patience a fait le reste ! Je me suis converti à me laisser déplacer par l’esprit – l’Esprit ?
Le soufflé n’est pas retombé. Le Souffle non plus.
L’idée de constituer un groupe de jeunes, qui serait structuré et actif, titillait l’équipe pastorale depuis un bout de temps. Depuis décembre dernier, ce souhait est devenu réalité avec la création de « God Vibes », formé d’une dizaine de jeunes qui ont pris quartier dans leur local à la chapelle de Rivaz à Estavayer. Rencontre avec son animatrice, Barbara Bargiel.
En France, l’association Talenthéo a déjà accompagné plus de 3000 prêtres, évêques, religieux et responsables laïcs par le coaching.
Que l’on soit débordé, burn-outé, en pleine reconversion professionnelle, les coachs promettent des résultats avec bonheur à la clé. Ces « maîtres spirituels » d’un nouveau genre essaiment aussi dans l’Eglise, mais de manière plus discrète.
Les chemins de vie sont multiples.
Par Myriam Bettens | Photos : DR, Unsplash
Il suffit de taper dans la barre de son moteur de recherche « coaching Suisse romande » pour obtenir plus de 289’000 résultats en… 0,33 seconde et on ne parle même pas de la pléthore d’offres dénichées par le biais des réseaux sociaux. A coups de : « Deviens acteur de ta vie », « Ose te réaliser », tout en passant par : « La volonté est la clé pour prendre ton bonheur en main », certains coachs pourraient presque damer le pion aux marchands du Temple. Cette usine à rêve promet de répondre aux questions existentielles les plus variées. En somme, de faire de toute personne une meilleure version d’elle-même. Coach parental, coach en bien-être, coach en amour, coach sportif et même coach de vie : cette profession a le vent en poupe. Dans l’Eglise aussi, cette nouvelle forme « d’accompagnement » gagne du terrain.
Coaching ecclésio-compatible
Pour continuer à grandir spirituellement et humainement, les personnes engagées en Eglise(s) (prêtres, diacres, pasteurs et laïcs) peuvent relire leur vie sous le regard de l’Esprit Saint avec un accompagnateur spirituel. Toutefois, n’y aurait-il pas la place pour un autre type d’accompagnement, lié à un savoir-faire et à un savoir-être, pouvant permettre un retour critique sur la manière dont le responsable religieux s’inscrit dans sa communauté ? Partant du principe que le coaching n’est pas une forme concurrente d’accompagnement, plusieurs initiatives ont vu le jour.
En France, l’association Talenthéo, active depuis 2005, a déjà accompagné bénévolement plus de 3000 prêtres, évêques, religieux et responsables laïcs par le coaching. Elle anime aussi des sessions de formation au service de la conversion relationnelle et pastorale. Le modèle ne s’est pas encore exporté chez les catholiques romands. En revanche, outre-Sarine, Divine Renovation Ministry offre des services analogues à sa consœur française. Par contre, côté protestant et évangélique des propositions similaires existent. La Haute Ecole de Théologie (HET-PRO) à Saint-Légier (VD) dispense aux futurs responsables d’Eglise de tels coachings. En parallèle, elle offre par le biais du cursus Arrow Leadership, un CAS en leadership chrétien aux personnes ayant un rôle de direction en ONG, entreprise ou en Eglise. Pascal Chapuis fait partie de l’équipe de formateurs. L’ancien pasteur devenu coach est tout à fait au clair avec les dérives possibles de la profession.
Le bonheur soumis à la performance
« La dénomination de « coach » est un fourre-tout. Les certifications existent, mais il n’y a pas de contrôle », pointe-t-il et aucun garde-fou n’existe pour protéger les clients de pratiques douteuses, sous couvert de « coaching ». Directeur d’un des premiers cabinets de coaching implantés dans le canton de Vaud (2004), il reconnaît que « de nombreuses personnes se sont engouffrées dans la brèche pour se constituer un revenu facilement, tout en donnant à leurs pratiques le terme de « coaching », alors que ce n’en est pas du tout ». Pour lui, « cette tendance est liée à l’image du coaching. Admettre que l’on a besoin d’un psy est généralement connoté péjorativement par la société, alors on préfère aller voir un coach ».
Gaël Brulé, sociologue du bonheur et professeur à la Haute école de santé de Genève (HEdS), s’était exprimé sur la question, en mars dernier, dans une émission de la RTS. « Avant, on avait des institutions qui prenaient en charge nos problèmes, comme l’Eglise, la famille, l’Etat. Avec le délitement de ces institutions, on est de plus en plus à la recherche de réponse au niveau individuel », car les attentes et exigences envers les individus augmentent. Il faut performer en tant que citoyen, travailleur et parent, affirme-t-il encore.
De plus, les personnes « acceptent moins qu’avant les difficultés rencontrées dans leurs parcours. Il y a une tendance à vouloir trouver une solution pour aller mieux rapidement. En parallèle, l’idéal de bonheur devient toujours plus central, plus prégnant. On est passé du droit, au devoir d’être heureux ». Un constat que partage mais tempère Pascal Chapuis : « Le « bon » coach n’a pas pour vocation de trouver des solutions à son client. » Il ajoute encore que le cadre est primordial « pour favoriser une atmosphère saine et sécurisante, tout en ayant l’humilité de rediriger le client vers une autre forme de soutien, si nécessaire ». Lui-même formé à d’autres types d’accompagnements, il voit dans le coaching une composante profondément biblique.
Le coaching possède une composante profondément biblique.
La grâce seule ne suffit plus
« Le monde et la société dans lesquels nous vivons sont devenus tellement complexes, qu’une grande proportion de mes coachés ressentent le besoin d’aborder le domaine de leurs valeurs spirituelles à un moment ou à un autre. Et c’est souvent là que se trouvent les blocages », glisse Pascal Chapuis. Il va même plus loin, « ces outils sont des facilitateurs pour faire passer le message biblique sans que la personne ne se sente coincée avec des « tu dois, tu ne dois pas ». Cela l’aide à réfléchir, se positionner et faire un choix réaliste. C’est très clairement le message de la Bible ».
Il ne cache d’ailleurs pas que pour lui, « Jésus est le meilleur coach qui soit ! » Quant à la formation dispensée aux futurs responsables religieux à la HET-PRO et par le biais du cursus Arrow Leadership, il considère qu’il y a là un vrai changement de culture ecclésiale. Alors que « pendant longtemps, la grâce du Seigneur était considérée comme le seul soutien possible », aujourd’hui, faire appel à une aide extérieure ne signifie plus que « le travail de Dieu n’est pas complètement terminé dans la vie de la personne ». Au contraire, « les outils issus du coaching permettent d’être un peu plus chrétien dans la manière de diriger sa communauté ».
Le coaching en bref
Le coaching cherche à répondre à une situation ponctuelle – circonscrite dans son objet et dans le temps – formulée sous la forme d’une difficulté ou d’un objectif à atteindre. Issu de la sphère des thérapies brèves développées au XXe siècle en réaction à la psychanalyse, le coaching n’a pas en soi de visée thérapeutique. Le coach, quant à lui, intervient sur une demande précise et non pas sur le sens de l’existence de son client, « à moins qu’il n’en émette le souhait et que la spécificité de la pratique professionnelle du coach le permette », indique Pascal Chapuis.
Depuis la fin des années 2010, le nombre de praticiens se proclamant du coach a littéralement explosé. Les certifications existent, mais le terme de « coaching » n’est pas protégé : chacun peut donc s’autoproclamer coach et proposer ses services contre rémunération, d’où certaines dérives. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a publié un rapport en 2023 faisant état d’une montée en flèche des alertes concernant les techniques de développement personnel et de coaching. Soit près de 20 % de toutes les plaintes. Bien plus que pour les pratiques ésotériques telles que le chamanisme ou la médiumnité.
L’Année jubilaire, appelée aussi Année sainte, est un temps de grâce spéciale rappelant notre origine humaine en Dieu. Le Pape a ouvert l’Année sainte 2025 en décembre dernier. Eclairage.
L’école de Jésus – ici le Sermon sur la montagne – fait portes ouvertes.
Par François-Xavier Amherdt Photo: DR
Si nous sommes déboussolés ou découragés, le meilleur coach demeure sans nul doute l’Esprit de Jésus. Le Christ nous invite du reste explicitement à recourir à lui et à ses services, gratuitement, lorsqu’après avoir loué le Père, il appelle les tout-petits que nous sommes à puiser en lui les compétences nécessaires pour nous orienter dans notre existence (Matthieu 11, 25). Car c’est à ceux qui lui ressemblent, lui qui de tout-puissant s’est fait le dernier des esclaves par amour pour nous sauver, que le Seigneur ouvre le trésor de sa Révélation, et non aux savants et aux intelligents.
La relation avec Jésus-Christ nous procure soulagement et consolation (11, 28), car alors nous ne sommes plus seuls, puisque telle est la signification étymologique de ce dernier terme en latin, cum-solus, l’isolé avec d’autres. Si nous peinons sous le poids des soucis, si nous nous sentons épuisés sous la masse des responsabilités, allons à lui car il nous connaît chacun(e) par notre nom et il n’a qu’une envie, c’est de nous comprendre et de nous procurer le repos indispensable (11, 29).
Son école fait portes ouvertes, son cabinet est constamment accessible, son enseignement porte du fruit, car il n’est ni arrogant ni manipulateur. Au contraire, il nous comble de sa douceur et de son humilité, il verse en nos cœurs les sept dons de son Esprit, ou plutôt il les réactive, puisque nous les avons déjà reçus à notre confirmation.
Venons à lui en toute liberté boire l’eau de ses conseils et manger le pain de sa force, sans rien payer : il nous le promet. Surtout, il nous offre le cadeau du discernement avant que nous ne nous embarquions dans une entreprise risquée, comme construire une demeure, partir en guerre ou changer de direction (Luc 14, 28-33). Par la prière du cœur, il nous donne des clés pour déterminer quels sont les signes des temps à retenir.
A l’école du Maître Jésus et des accompagnateurs spirituels en Eglise, rien ne peut alors nous égarer ni nous résister : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8, 31)
L’habitude veut désormais qu’une confrérie locale se présente à chaque assemblée paroissiale. En décembre dernier, ce fut au tour des Bastians – dite aussi « Confrérie des bons maris » – d’être à l’honneur par la voix pleine d’humour de son gouverneur, Romain Lambert. Il est vrai que cette confrérie cultive quelques habitudes plutôt amusantes !
« Coach sportif d’exception » : non, ce n’est pas le pape François qui le dit, mais l’éditeur de la Librairie Editrice Vaticane (LEV) lors de la sortie du livre Se mettre en jeu, pensées sur le sport sorti en 2020, rassemblant les paroles du Pape sur le sport au cours de ses discours. A l’honneur de l’équipe sportive du Vatican, Athletica Vaticana, qui regroupe pour des joutes sportives des membres de la Curie autour du ballon rond ou de la course à pied.
Au gré des prises de paroles sur presque 10 ans, François se distingue comme coach, selon la LEV, parce qu’il exhorte ceux qui pratiquent un sport « à être loyaux, honnêtes, à cultiver la simplicité, le sens de la justice, la maîtrise de soi, toutes les vertus non seulement du sportif, mais aussi propres à l’homme ». Un entraineur ne dirait pas mieux pour motiver les troupes !
Utilité sociale
Ces personnes handicapées, réfugiées, orphelines, « frères et sœurs en humanité » moins chanceuses de par la vie, sont « d’excellents partenaires de jeu et de sport ». Elles nous enseignent que « la victoire est acquise ensemble, la défaite est source d’amélioration grâce à la relecture des erreurs et que l’important est la participation de tous et toutes sans discrimination » !
Ballon de chiffon
Si, comme jésuite, il s’est rodé aux Exercices Spirituels d’Ignace, qui sont un entrainement gymnastico-spirituel pour améliorer sa vie intérieure et sa relation au Christ, le Pape rappelle qu’il était fan de l’équipe de foot de San Lorenzo, à Buenos Aires, et que, enfant, il jouait « avec un ballon de chiffon », en apprenant que « nous n’étions adversaires que sur le terrain, jamais dans la vie ». Joli goal pour un pontife !
Chaque mois, L’Essentiel propose à un ou une représentant(e) d’un diocèse suisse de s’exprimer sur un sujet de son choix. Pierre-Yves Maillard, vicaire général du diocèse de Sion, est l’auteur de cette carte blanche.
Par Pierre-Yves Maillard, vicaire général du diocèse de Sion Photos : cath.ch, vatican media
Nous sommes entrés dans le Jubilé de l’Année Sainte. Le pape François en a donné le thème : « Pèlerins d’espérance ». Comme cela tombe bien, dans notre monde marqué par tant d’épreuves ! Au milieu des guerres et des multiples crises, certaines voix prétendent que l’Eglise n’aurait plus rien à dire. Mais n’est-ce pas le contraire qui est vrai ? Le message d’espérance de Jésus n’est-il pas la plus belle réponse aux épreuves de ce temps ? Et les multiples questions d’aujourd’hui ne trouvent-elles pas dans l’Evangile un éclairage très actuel ?
L’espérance, écrivait Bernanos, c’est un désespoir surmonté. Elle n’a pas grand-chose à voir avec l’espoir, ce sentiment qui donne à penser que « tout ira bien ». Elle est beaucoup plus forte : elle peut donner le courage de marcher toujours, de « faire un pas dans la bonne direction », de « passer du pourquoi au pour quoi ». Comme le disait le dirigeant tchèque Vaclav Havel : « L’espérance n’est pas la conviction que quelque chose finira bien ; c’est la certitude que quelque chose a un sens. »
L’Année Sainte est une occasion privilégiée pour renouveler notre rencontre personnelle avec Jésus-Christ. Par le pèlerinage aux portes saintes de Rome, par la démarche jubilaire dans chaque cathédrale, par la prière et les œuvres de charité, une démarche spirituelle est proposée, capable de nous conforter dans cette confiance que Dieu Lui-même marche avec nous, qu’Il est présent à tout ce que nous vivons, et qu’Il veut ouvrir la porte de notre cœur pour nous faire grandir dans l’espérance qui ne déçoit pas.
Dans la lettre aux Hébreux, l’espérance est symbolisée par l’ancre jetée « au-delà du voile », dans le sanctuaire du Temple. C’est dans ce lien solide que se trouve notre confiance, quelles que soient les ténèbres, que la « petite fille espérance », comme l’appelle Péguy, pourra toujours continuer de briller.
Beaucoup d’appelés peu d’élus Faire une sélection délicate et drastique
Dans la parabole du festin nuptial (Matthieu 22, 1-14), Jésus prend l’image d’un roi qui organise les noces de son fils. Le banquet est prêt, mais les convives ont tous successivement décliné l’invitation sous un prétexte quelconque. Le roi décide alors d’inviter les premiers venus, croi-sés sur les chemins. Or, l’un d’eux n’a pas de tenue convenable pour entrer et se fait jeter de-hors. Certains Pères de l’Eglise ont vu dans cet habit de noces, la « parure de l’âme », la charité. Si l’on n’en est pas vêtu, l’on ne peut avoir part à la vie de Dieu qui est le banquet éternel…
« Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
Par Véronique Benz
Humour
Dans un village, c’est toujours le même fermier qui rapporte le plus de lait à la fromagerie.
Pourtant tout le monde sait dans le village que ce fermier ne possède que quelques vaches. Intrigués, les autres paysans décident d’aller lui demander pourquoi.
– Mais comment fais-tu pour obtenir tant de lait avec si peu de vaches ?
– Bien c’est simple, le matin quand je vais traire mes vaches, pour les motiver je leur pose toujours la même question : « Alors mes petites ! Ce matin qu’est-ce que vous me donnez ? Du lait ou du steak ? »
Une arche de Noé Espace protecteur offrant le salut
Dieu, las des générations meurtrières et mauvaises qui vivent dans sa Création et sont incapables de faire le bien, décide de recouvrir la terre par des pluies diluviennes. Dieu demande alors à Noé de construire une arche afin d’y sauvegarder un couple de chaque espèce animale. Noé s’exécute et fait monter dans l’arche sa famille ainsi que chaque espèce animale afin de repeupler la nouvelle terre après le déluge (Genèse chapitre 6). L’arche de Noé a permis à toute la création d’être sauvée.
Par Véronique Benz
Humour
C’était au temps des temples et des églises pleines ! Deux fidèles ayant abusé de la dive bouteille arrivent en retard au culte dominical. Ne trouvant pas de place dans la nef, ils montent à la tribune. Ils ne tardent pas à s’endormir profondément. Le culte fini, les fidèles sortent du temple. L’un de nos deux gaillards se réveille. Il constate que le temple est vide. Il tape sur l’épaule de son compagnon en lui disant : « Eh John, c’est vide ! » L’autre, à moitié endormi, se croyant encore au bistrot, lui répond sans réfléchir : « Eh bien, verse à boire ! »
La découverte d’un petit carnet vert entraîne Luc Zbinden dans une course haletante contre l’oubli. De New York à Berlin, en passant par Paris et Auschwitz, cette (en)quête le mène à réactualiser l’héritage que son grand-père lui a légué.
Par Myriam Bettens | Photos : Jean-Claude Gadmer
Sur quoi porte l’enquête de votre livre ? (ndlr. voir ci-dessous) L’enquête a démarré complètement abruptement par la révélation d’une de mes tantes : « Sais-tu que ton grand-père a sauvé des Juifs pendant la guerre ? » Cette question a alors allumé une mèche en moi. Il fallait absolument que je découvre et reconstitue l’histoire de ce grand-père et des familles qu’il avait sauvées. Progressivement, ce récit est devenu celui d’un homme sur les traces de son passé, de son héritage, sur l’importance de la transmission et la manière dont sa propre histoire influence l’existence d’autres personnes.
A vous lire, tout ce travail d’enquête a été orchestré par « un grand Architecte »… Quel était Son dessein pour vous ? Certains l’appellent aussi Père… Ce grand Architecte nous met en route, car Il veut aussi nous ancrer dans une filiation. Combien de textes bibliques évoquent l’héritage et l’importance d’y entrer pleinement. Il m’a conduit à me lever de manière nouvelle en faveur des droits humains et contre l’antisémitisme. J’ai compris en faisant une sorte d’anamnèse que je portais en moi un intérêt, une passion… presque une osmose avec l’histoire unique de ce peuple.
Passion, osmose… Est-ce qu’à l’heure actuelle, le « philosémitisme » est encore audible ? Difficilement, malheureusement. Il y a souvent amalgame entre politique de l’Etat d’Israël et soutien à l’histoire d’une culture et d’un peuple. Ce filtre fait que, lorsqu’on est face à des positions qui valorisent et honorent le monde juif, cela induit une compréhension partielle et partiale du philosémitisme perçu, de facto, comme défendant aveuglément une politique. J’ai une démarche de respect par rapport à un peuple qui nous a légué un héritage culturel, philosophique et religieux dans lequel je plonge mes racines. Le sujet de mon livre n’a pas de vocation politique.
Vous parliez de « se lever »… D’ailleurs, votre grand-père a été encouragé à faire de même à l’image du récit biblique d’Esther… Esther a vraiment inspiré mon grand-père. Nous devons, en ce moment, être des Esther face à la montée de la haine, de l’antisémitisme et de la discrimination sous toutes ses formes. Cette reine nous appelle à nous lever avec courage et détermination. Je dirais en outre que choisir d’aimer un peuple, alors que tous les vents lui sont contraires, est aussi une manière d’adopter la posture d’Esther.
En même temps, votre grand-père n’a jamais reçu la reconnaissance qu’il méritait… Mon grand-père est considéré par beaucoup comme un « Juste », sans jamais en avoir formellement reçu le titre. Il était un Juste de cœur, d’action et de parole. De plus, l’humilité était, chez lui, une vraie marque de fabrique. Il ne voulait pas de ce titre, car il considérait avoir « fait ce que tout le monde aurait dû faire ». C’était l’évidence d’un homme habité par sa foi et s’attendant à ce que les autres se lèvent de la même manière que lui.
Qu’est-ce qu’implique d’être un « Juste » aujourd’hui ? Je crois qu’être Juste, c’est déjà faire preuve de solidarité courageuse. Aujourd’hui, c’est peut-être se lever à contre-courant d’une pensée globale, parfois faite de compromissions et d’amalgames.
Le livre d’une vie
Dans Un carnet vert, Luc Zbinden découvre fortuitement l’existence d’un journal qui le pousse sur les traces de son grand-père, pasteur dans les Cévennes. Celui-ci a sauvé des Juifs au péril de sa vie durant la Deuxième Guerre mondiale. L’auteur nous livre un récit haletant, presque cinématographique, dans lequel l’action discrète du grand-père nous amène à prendre part au destin croisé de plusieurs familles victimes de la Shoah. Une (en)quête sur la nécessité de transmettre un héritage familial et le besoin (vital ?) d’enraciner son identité.
Après des études en lettres, le Vaudois Luc Zbinden se dévoue à la passion d’une vie, l’enseignement : histoire, puis littératures anglaise et française. Sa rencontre avec Marion Arnstein Van Eck, survivante des camps de concentration, sera déterminante. Il intervient fréquemment comme conférencier pour partager son expérience.
L’église bénéficie d’un riche programme iconographique.
Par Amandine Beffa | Photo : Jean-Claude Gadmer
L’église Saint-Paul a été construite dans un double élan : le développement démographique à Genève et un courant de renaissance artistique. Les travaux débutent en 1913 et la dédicace a lieu en 1915.
Alors que les édifices construits au XIXe siècle étaient souvent inspirés de l’architecture gothique, Adolphe Guyonnet choisit de s’inspirer du style paléochrétien. L’objectif est de renouer avec les racines du christianisme. Le plan basilical permet d’accueillir de nombreux fidèles, ce qui était un des points souhaités par le futur curé de la paroisse, l’abbé Francis Jacquet.
L’église bénéficie d’un riche programme iconographique et aujourd’hui, je vous propose de lever les yeux.
Les plafonds à caissons sont utilisés dès le Ve siècle. Il est toujours possible d’en observer dans certaines basiliques romaines. En Suisse, l’église de Zillis, dans les Grisons, en est un illustre exemple du XIIe siècle. Plus proche de nous, l’église du Plateau d’Assy accueille un extraordinaire travail de boiseries datant des années 1940.
A Saint-Paul, Marcel Poncet choisit de représenter un groupe de huit symboles dont il fait varier l’ordre en le répétant : > Adam et Eve entourent l’arbre de vie (qui ressemble à un palmier) ; > L’arche de Noé, avec le corbeau et la colombe ; > La tour de Babel ; > Le buisson ardent ; > L’arche de l’Alliance (les deux anges qui la surmontaient) ; > L’agneau pascal ; > Le poisson avec l’inscription grecque ICHTUS (Iēsoûs Khristòs Theoû HuiòsSōtēr soit Jésus Christ Fils du Dieu Sauveur) ; > L’étendard de Constantin, symbolisant l’édit de tolérance de 313.
L’artiste résume ainsi toute l’histoire du Salut, depuis la création et la chute, jusqu’au Christ et aux premiers chrétiens. En nous tenant dans la nef, nous sommes ainsi abrités par l’histoire de Dieu qui cherche à entrer en relation avec son peuple.
Le nombre d’or est notamment présent dans la spirale des coquilles des mollusques.
Par Pierre Guillemin | Photo : DR
Le nombre d’or, aussi connu sous le nom de proportion divine, est une constante mathématique irrationnelle d’environ 1,6180339887 (un nombre irrationnel est un nombre qui ne peut pas s’écrire sous la forme d’une fraction a/b, où a et b sont deux nombres entiers positifs ou négatifs comme 2, 3, 4…). Représenté par la lettre grecque phi (φ), il fascine les mathématiciens, les artistes et les architectes depuis l’Antiquité.
Les premières observations et descriptions du nombre d’or remontent aux mathématiciens grecs comme Euclide qui l’ont décrit dans leurs études géométriques. Léonard de Vinci l’incorpore dans ses œuvres d’art et d’architecture : « L’Homme de Vitruve » est une représentation des proportions idéales du corps humain en utilisant le nombre d’or.
En architecture, le Parthénon d’Athènes et la pyramide de Khéops en Egypte sont souvent cités comme utilisant cette proportion. Dans la nature, le nombre d’or est également présent : on le retrouve dans la disposition des feuilles autour d’une tige, la spirale des coquilles de mollusques, dans les proportions des corps de certains animaux, dans la forme de certaines galaxies. Cette présence récurrente dans les structures naturelles renforce la perception que le nombre d’or est une sorte de « code » universel de beauté et d’harmonie pour comprendre les proportions et la beauté intrinsèque de l’univers reliant de manière fascinante les mathématiques, l’art et la nature.
C’est le mathématicien Léonardo Fibonacci (1170-1250) qui donne à ce nombre une existence formelle : le nombre d’or est issu d’une suite de nombres arithmétiques dont la somme est égale aux deux précédentes (1 + 1 = 2 ; 2 + 1 = 3 ; 3 + 2 = 5 ; 5 + 3 = 8…) et si nous divisons n’importe quel nombre de la suite F(n) par son précédent F(n-1), nous convergeons vers le nombre d’or (ex. 5 ÷ 3 = 1, 618~). Dans la Bible, le rapport 5/3 se retrouve par exemple dans l’Arche de Noé (« cette arche, tu la feras longue de 300 coudées, large de 50 et haute de 30 » – Genèse 6, 15) ou la Maison de Salomon (elle avait 100 coudées de longueur, 50 coudées de largeur et 30 coudées de hauteur).
Ce nombre d’or est donc une formidable construction mathématique et naturelle qui nous invite à regarder notre monde avec curiosité et émerveillement : observons cette nature qui nous entoure et cherchons-y ce nombre d’or !
Adeline a l’air inquiète et un peu intimidée lorsqu’elle m’accueille. « C’est la première fois que je m’adonne à cet exercice du témoignage », me dit-elle. Cependant, très vite, autour d’un café, la glace se brise. De sa voix douce, elle me partage son engagement comme catéchiste au service des personnes en situation de handicap.
Par Véronique Benz | Photos : Adeline Maillard, V. Benz
Adeline a une sœur et deux frères, dont un en situation de handicap. Elle a toujours été très engagée dans sa vie de foi (servante de messes, lectrice, auxiliaire de la communion et animatrice du parcours confirmation). Elle fait également partie de la fraternité franciscaine de Bulle.
« Lors d’un parcours de confirmation, nous avions un thème sur la découverte de monde du handicap. Durant tout le cheminement, nous avons eu des échanges avec Clos-Fleuri à Bulle, une institution pour les personnes en situation de handicap. » C’est là qu’Adeline rencontre Nathalie Jaccoud, alors responsable du Centre œcuménique de pastorale spécialisée (COEPS cf. encadré). Elle commence ainsi, en marge de ses études en pédagogie curative, à enseigner la catéchèse dans des institutions spécialisées.
Catéchèse et préparation aux sacrements
Cela fait plus de dix-sept ans qu’elle enseigne la catéchèse et prépare des enfants et adolescents en situation de handicap aux sacrements. Depuis cette année, Adeline travaille également avec des enfants sourds et elle est, d’autre part, référente pour la Communauté catholique des sourds de Fribourg. « J’éprouve beaucoup de plaisir à rencontrer mes élèves. Nous avons de la chance, comme nous les suivons sur plusieurs années, de les voir grandir et évoluer. » Adeline m’explique que pour soutenir l’attention des enfants en situation de handicap mental ou de polyhandicap, il est nécessaire d’avoir un support visuel et matériel.
Adeline Maillard côtoie tous les âges et pratiquement tous les handicaps. « Je passe souvent d’un groupe où les jeunes parlent beaucoup à un autre groupe qui ne parle pas et où ils sont tous en chaise. J’aime cette diversité. Il faut découvrir une manière différente de communiquer, beaucoup observer leur visage, leur façon d’être. J’avais une élève en chaise qui chaque fois que je m’approchais d’elle, faisait un grand sourire, car elle savait que j’allais lui faire un signe de croix. Nous sommes dans une société où tout va très vite. A contrario, dans le monde du handicap, il faut savoir prendre le temps, regarder, observer. »
Pour les enfants et leur entourage
Adeline Maillard note que souvent, les enfants viennent à la leçon de catéchèse avec des stagiaires ou des éducateurs. « Finalement, les accompagnants participent avec nous. De temps en temps, des stagiaires me confient un souci. Nous ne sommes pas là que pour les élèves, mais aussi pour tout leur entourage. »
Adeline expérimente des moments touchants. Elle se souvient d’un élève qui lui expliquait qu’il avait dû endormir son chien dont il était très proche. « Il m’a dit : tu sais, c’était très dur chez le vétérinaire, mais je savais que Jésus était à côté de moi et qu’il me prenait dans ses bras et ça m’a fait du bien. »
Son engagement permet à Adeline de relativiser beaucoup de choses. « Cela me donne une plus grande ouverture d’esprit. Mes élèves m’évangélisent. Les enfants en chaise sont toujours souriants. Je me dis qu’ils ont compris qu’il fallait regarder le positif de la vie. Cela m’aide à voir les bons et beaux côtés de la vie. » Elle sourit. Derrière son sourire, à travers nos échanges, je devine d’innombrables visages et une mission de catéchiste qu’elle fait avec passion et beaucoup de joie.
Centre œcuménique de pastorale spécialisée (COEPS)
Le COEPS rejoint les enfants et les adolescents des classes d’enseignement spécialisé du canton de Fribourg. Le COEPS propose un enseignement religieux confessionnel et œcuménique et un accompagnement aux sacrements (baptême, première communion et confirmation). Il rejoint également les adultes en situation de handicap et les personnes sourdes et malentendantes par des temps de célébration.
Un souvenir marquant de votre enfance Lorsque j’avais six ans, j’allais les mercredis après-midi aux champignons avec mon grand-papa. Après son décès, j’y allais avec mon papa et maintenant, j’y vais avec ma fille.
Votre moment préféré de la journée Le soir, lorsque notre fille va se coucher, nous prenons un moment tous les trois, mon mari, ma fille et moi pour prier et revoir notre journée, ce que nous avons aimé, ce qui s’est moins bien passé.
Quel est votre principal trait de caractère ? La patience et la discrétion. Je pense que pour travailler dans le domaine de la catéchèse spécialisée, la patience est essentielle.
Un livre que vous avez particulièrement aimé J’ai relu plusieurs fois « Ensemble, c’est tout » d’Anna Gavalda.
Une personne qui vous inspire Ma grand-maman paternelle. Elle n’a de loin pas eu une vie facile et a connu beaucoup de souffrance, mais elle n’a jamais perdu la foi. On la voyait très souvent avec son chapelet. Comme elle habitait Broc, elle allait, je crois, presque tous les jours prier aux Marches. J’aime y aller pour me sentir plus proche d’elle.
Une citation biblique qui vous anime « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il créa, homme et femme il les créa. » (Genèse 1, 27) J’aime cette parole de la Genèse qui dit que nous sommes tous faits à l’image de Dieu. Pour Dieu nous avons tous la même valeur, il nous aime comme nous sommes, au-delà de notre handicap.
Adeline Maillard
• Née en 1983, elle vit à Bulle (FR), ville dans laquelle elle a grandi. • Mariée et maman de Justine qui a 7 ans. • Maturité au collège du Sud à Bulle, puis pédagogie curative scolaire à l’Université de Fribourg. • Depuis 2007, catéchiste au COEPS (Centre œcuménique de pastorale spécialisée) à Clos-Fleuri à Bulle, à Saint-Joseph à Fribourg en section surdité et au Carré d’As à Romont.
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