Une Montée vers Pâques pour les jeunes à Orbe

Le groupe de jeunes d’Orbe (GJ Urba) et la pastorale d’animation jeunesse Eglise catholique – Vaud (PASAJ) invitent tous les jeunes du canton à une montée vers Pâques à Orbe. Elle consistera en quatre jours de camp pour (re)découvrir le mystère de Pâques, approfondir sa foi et passer des moments forts entre amis et avec d’autres jeunes!Par Jérémie Favre
Photos: DR

La montée vers Pâques 2019 avait réuni à Morges 120 jeunes de 13 à 26 ans. Cette année, du 9 au 12 avril, c’est le groupe de jeunes d’Orbe (GJ Urba) qui reprend le flambeau.

L’an dernier, les participants ont vécu quatre jours intenses avec beaucoup d’amour et peu de sommeil. Une ambiance unique a régné dès le premier soir. Les jours qui ont suivi ont été rythmés par des activités pour tous les goûts : discussions en groupes, repas conviviaux, veillées de prière, messes, matchs de « bubble foot », témoignages, footing du matin, soirées au bar « chill and relax », louange du samedi jusque tard dans la nuit, etc. Ce mélange d’activités fun et foi a séduit les jeunes, qui ont tous beaucoup apprécié l’expérience. De nombreux partages entre les participants et avec le Christ ont apporté une dimension supplémentaire à ces quelques jours.

Réjouissez-vous, car il y a un « avant » et un « après » cet événement : on y ressent vraiment l’amour de Jésus. Oui, il est mort et ressuscité par amour pour nous !

Un programme intense et varié
A Orbe, à la paroisse catholique, du Jeudi saint 9 avril au dimanche de Pâques 12 avril, les célébrations du Triduum pascal, animées par les jeunes, donneront le rythme de ces quatre jours. Elles seront accompagnées de témoignages, de veillées et de moments de partage. Des activités et des soirées plus décontractées seront aussi au programme avec notamment un bar ouvert tous les soirs. Sans oublier les temps de louange, avec comme point culminant celui du samedi soir !

Le but est de se retrouver entre jeunes chrétiens qui assument leur foi et veulent l’approfondir. A noter qu’une partie des activités sera ouverte au public indépendamment de l’âge.

Des saints pour aujourd’hui
Qu’est-ce que la sainteté ? Comment être saint aujourd’hui avec tous les problèmes du monde ? A quoi Dieu m’appelle-t-il ? Ces quatre jours nous aideront à mieux comprendre ce que la sainteté signifie dans nos vies. Deux groupes réfléchiront au thème « Be the saints of today », « Soyez les saints d’aujourd’hui » : le premier est destiné aux 13-15 ans, le second aux 16-25 ans. Au plaisir de vous retrouver nombreux à Orbe du 9 au 12 avril !

Vous trouverez toutes les informations ainsi que le formulaire d’inscription pour la montée vers Pâques sur www.pasaj.ch/mvp2020. Vous pouvez poser vos questions à Marija à l’adresse électronique suivante: marija.minarski@cath-vd.ch.

Aimer, ça vaut la peine!

Par l’abbé Alexis Morard, curé modérateur
Photo: DR

Le temps du carême – dans notre incons­cient collectif – rime souvent avec amertume. Mais, comme dit un cantique, « mon amertume amère me conduit à la paix » ! (Is 38)

Loin de s’inventer des pénitences pour se donner bonne conscience, le temps du carême est un temps privilégié où l’on se donne du temps, justement, pour mieux aimer. Se donner de la peine pour aimer comme Dieu nous aime : voilà une définition évangélique de ce qu’on appelle communément pénitence. Et si nous suivons le Christ « jusqu’au bout » (Jn 13, 1), il nous donnera rendez-vous à la Croix où l’Amour est crucifié, mais où il aura le dernier mot !

Je nous invite donc à entrer dans ces 40 jours comme en quarantaine, non pas pour nous protéger les uns des autres ou pour nous replier sur nous-même, mais pour apprendre à mieux nous aimer d’un amour de charité, c’est-à-dire de l’Amour même dont Dieu nous aime tant. Car, comme l’a dit le pape François, « si le mal est contagieux, le bien l’est aussi » ! 

Alors, que notre charité se donne de la peine, que notre charité se fasse inventive…

Bon carême, dans la paix du Christ !

Carême 2020: «Ensemble pour une agriculture qui préserve notre avenir»

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Haut-Lac (FR), mars-avril 2020

Texte par Madlaina Lippuner, Action de Carême | Photo : Action de Carême 

Loin de la cause, proches des effets : la réalité des petit(e)s paysan(ne)s du Sud – dont les moyens de subsistance sont menacés – peut nous sembler très éloignée. Que savons-nous en effet des multinationales des semences, des accords de libre-échange et de leurs conséquences pour l’existence des cultivateurs et cultivatrices, pour la biodiversité et pour notre avenir en Suisse ? Comme le montre la Campagne œcuménique d’Action de Carême, Pain pour le prochain et Être Partenaires, nous sommes cependant beaucoup plus interdépendants qu’il ne semble.En sélectionnant depuis des millénaires des variétés de plantes cultivées, les familles paysannes se portent garantes de la biodiversité et de la sécurité de notre alimentation. Elles les adaptent en effet aux conditions locales et à l’évolution du climat, les échangent, les multiplient et les vendent. Ce sont elles qui produisent 70% des aliments consommés dans le monde. Si l’agriculture paysanne est ainsi un modèle de réussite, pourquoi est-ce que les multinationales imposent de plus en plus leur propre vision ? 

Les grands semenciers et les promoteurs des accords de libre-échange exigent l’adoption d’une législation draconienne relative aux semences et aux obtentions végétales, que de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie ont fini par mettre en vigueur. Ces lois interdisent aux familles paysannes d’échanger ou de vendre leurs semences et les contraignent à acheter des semences industrielles, pour le plus grand bénéfice des multinationales. Les semences industrielles sont inadaptées aux conditions locales, très gourmandes en engrais et vulnérables aux ravageurs, de sorte que les paysan(ne)s doivent aussi acheter des engrais et des pesticides, tombant ainsi dans le cercle vicieux de l’endettement et de la pauvreté.

Sous le titre « Ensemble pour une agriculture qui préserve notre avenir », la campagne œcuménique 2020 dénonce ces abus et montre que l’espoir n’est pas perdu. Dans de nombreux pays, des mouvements de paysan(ne)s s’opposent au maïs OGM et promeuvent, grâce à l’appui d’Action de Carême, de Pain pour le prochain et de leurs partenaires locaux, des techniques de culture agro­­écologiques.

Pour plus d’informations

www.voir-et-agir.ch/semences,
également : www.voir-et-agir.ch/events
Pour faire un don : CCP 46-7694-0

Jeunesse franciscaine à Romont

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Sainte Marguerite Bays (FR), mars-avril 2020

Par Nathalie Jaccoud | Photo: Vincent Lathion

Après quelques parties de UNO en guise d’échauffement, voici un des refrains qui résonne dans la cure de Romont, chaque fois que le groupe de jeunes franciscains se réunit ! En effet depuis septembre et jusqu’en juin nous cheminons avec le thème « Choisis la vie ». Aidés par la démarche proposée pour toutes les fraternités franciscaines dans la revue « Cahier de spiritualité franciscaine » nous approfondissons ce thème en travaillant en alternance des textes bibliques et des écrits franciscains. 

L’Evangile est au cœur de la spiritualité franciscaine puisque saint François d’Assise en a fait sa règle de vie. C’est pourquoi nous prenons le temps chaque mois de nous mettre à l’écoute d’un texte puis de le mettre en lien avec notre vie. Ce lien vie-foi est essentiel. Ainsi par exemple nous nous sommes mis à l’écoute du deutéronome (30, 15 et ss). Nous avons partagé sur la difficulté de faire des choix dans notre vie quotidienne, surtout lorsque l’enjeu est important : choix d’une formation, d’une future profession… Et nous avons découvert que Dieu veut que nous soyons des vivants, que les choix que nous faisons nous mènent vers plus de vie, et que dans les situations difficiles que nous n’avons pas choisies nous soyons malgré tous des vivants !

La prière à l’oratoire ou au salon vient aussi nourrir notre foi avant que nous nous retrouvions autour de la table pour nourrir nos estomacs. En effet notre rencontre
se termine toujours autour de la table où nous dégustons de délicieux spaghettis, ou d’excellentes pizzas sans oublier de succulents desserts ! Les sous-sols de la cure n’ont plus de secrets et c’est sans hésitation que nous trouvons le chemin de la réserve de Coca !

Si tu as entre 13 et 18 ans, que François d’Assise t’interpelle, que tu souhaites vivre l’Evangile et que tu aimes les spaghettis, rejoins-nous, tu es le/la bienvenu(e) !

Vivre le temps de Carême en jeûnant: une belle expérience

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, paroisse Saint-Laurent Estavayer / Au large (FR), mars 2020 Par Christian Moullet | Photo: Séverine PillonelInterrogez dix personnes qui pratiquent le jeûne, vous entendrez dix raisons différentes: par exemple pour se purifier, pour remettre le corps dans un état de bien-être initial ou pour maigrir. Témoignages.Lors du Carême 2019, j’ai vécu […]

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Réussir à prier en famille

Se rassembler pour une prière familiale, est-ce possible quand on n’a pas pris ce pli avec ses enfants, ou qu’ils rechignent? Voici quelques pistes pour favoriser ces moments bénis.

Par Bénédicte Jollès
Photo: Flickr« Une famille qui prie reste unie », disait Mère Teresa. La prière commune est une grâce que quelques familles entretiennent, elle est l’occasion pour les parents de témoigner de leur foi et pour les plus jeunes d’apprendre à parler au Seigneur. Simple et court, ce temps impliquera les enfants pour les canaliser. Quelques propositions pour vous aider.

1. Avez-vous un coin prière chez vous ? Agrémenté d’une Vierge ou d’un crucifix… Il permet de se mettre ensemble en présence de Dieu, par exemple en allumant une bougie qui rappelle qu’Il est lumière. « Si deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux », dit le Christ dans l’évangile (Mat 18-20). Dommage de ne pas lui demander sa force et sa paix.

2. Lisez la Bible en famille. Chaque jour, vous pouvez accéder avec votre smartphone aux lectures proposées par la liturgie. Repérez à l’avance le texte le plus facile à comprendre.

3. Des proches séjournent à la maison ? Grands-parents, parrain ou marraine ? Profitons-en pour prier ensemble.

4. Le bénédicité est un moment favorable : la famille est rassemblée. Cette prière simple s’adapte à la circonstance du jour : merci pour le passage d’amis, pour un examen obtenu, sans oublier l’intercession pour l’un ou l’autre… 

5. Profitez des visites d’églises ou de sanctuaires. Au détour d’une balade, pourquoi ne pas y déposer une bougie ? Y formuler une prière ? Chacun pourra confier à haute voix une intention, et les petits ne manquent pas d’idées. « Pendant nos marches en montagne, nous récitons le chapelet après le pique-nique, il aide à repartir et permet de prier ensemble », témoigne Laurent, père de famille, heureux d’avoir repris cette tradition familiale à ses parents.
Le livret « Vivre la prière en famille » a été élaboré par les pastorales familiales des cantons de Suisse romande pour vous aider. Il est en vente auprès de celles-ci à Fr. 2.–.

Jeûner ensemble et promouvoir le droit à l’alimentation

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur pastoral des Coteaux du Soleil (VS), mars 2020

Photo: DR

Dans le cadre de la Campagne œcuménique organisée chaque année par Pain pour le prochain et Action de Carême, nous vous présentons quelques témoignages de participant-e-s à l’action « Jeûner ensemble ». Ce jeûne de préparation à Pâques, pratique ancrée dans la tradition chrétienne, se veut aussi signal de solidarité envers celles et ceux qui subissent la faim dans le monde, notamment au Guatemala.

Ouverture à une autre dimension

Par Aimé Riquen

Je pratique le jeûne depuis 10 ans maintenant dans le temps du Carême, mais c’est chaque fois nouveau, c’est comme visiter un nouveau pays, de le découvrir pour la première fois. C’est une sorte de détoxification du corps, on met au repos nos organes internes qui ont aussi besoin de vacances et de repos. 

Le point fort, c’est le 4e ou 5e jour de jeûne, le corps a pris un rythme, on est bien, on flotte, tout est léger, tout est clair, tout est facile, pas d’histoires, pas de problèmes, une sorte d’état de grâce, que du bonheur.

Spirituellement, on est ouvert à une autre dimension, on a une autre sensibilité pour rencontrer les autres, pour se rencontrer, on a plus de temps pour méditer, pour prier.

Daniel, Vétroz

Un nouvel élan

Par Marie-Paule Dénéréaz

Je pratique le jeûne lors du Carême depuis une quinzaine d’années. Mes motivations sont de prendre un temps d’arrêt, d’écouter davantage mon corps et mon esprit et de retrouver ce qui fait sens dans mon existence. Le jeûne favorise le retour à l’essentiel, le retour à soi. Ce temps me permet aussi de faire le point sur ma vie et de lui redonner un nouvel élan.

La semaine de jeûne ne se limite pas à sept jours. Elle est encadrée par un temps de préparation et une période de réalimentation en douceur. Les réunions quotidiennes et les partages en groupe sont un soutien précieux.

Spirituellement, c’est l’occasion d’une rencontre plus intense avec Dieu, avec le silence de mon Etre, comme un temps de désert. Le Carême m’invite à prier pour les plus démunis, particulièrement ceux qui souffrent de la faim.

Elisabeth, Conthey

Un challenge

Par Olivier Thurre

J’ai pratiqué le jeûne pour la première fois il y a quatre ans durant le Carême. La première tentative, je la considérais un peu comme un challenge. Serai-je capable de le faire ou vais-je craquer avant la fin de la période envisagée ? Avec le recul, je conseillerais de bien se préparer, car la privation de nourriture est moins pénible si l’on a bien choisi les boissons qu’on va consommer pendant la période de jeûne.

Chaque jeûne est différent, mais à chaque fois je retiens une meilleure connaissance personnelle et une plus grande maîtrise de soi. Chaque expérience a changé radicalement mon rapport à la nourriture, à la connaissance du sentiment de satiété. En me privant de nourriture, je me sens beaucoup plus en éveil et j’éprouve la satisfaction d’être en permanence dans la joie.

Chacun peut réussir une telle expérience, à condition de la confier au Christ. Dès lors elle prend tout son sens et ne devient plus un sacrifice.

Marlyse, St-Pierre-de-Clages

Le fanatisme, maladie du cœur humain

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Sainte Marguerite Bays (FR), mars-avril 2020

Par Vincent Lathion | Photo: Pixabay

Le terme fanatisme est avant tout rattaché au monde religieux (sa racine vient d’ailleurs de « fanum » qui signifie « temple » en latin). Il décrit une attitude de ferveur extrême allant jusqu’à l’aveuglement de la raison : inutile de préciser donc, que sa connotation est normalement négative.

Il faut pourtant, contre une méfiance actuelle envers les religions, se demander si une telle attitude relève proprement du monde de la foi, ou bien s’il s’agit plus généralement d’un risque qu’encourt l’être humain lorsqu’il défend une cause. L’Histoire récente en Occident nous donne quelques éléments de réponse à travers les régimes totalitaires du siècle passé : elle nous fait pencher pour la seconde solution.

Il faut donc croire qu’en l’homme, sommeille toujours la possibilité d’un excès. Ce désir le pousse tantôt à choisir le « trop », tantôt le « trop peu ». Certes, l’énergie et l’ardeur qu’une personne déploie pour une cause juste peut être admirée. Mais la prudence s’impose quand les discours se font idéologiques et lorsque les moyens d’atteindre son objectif s’éloignent de ce que préconise une réflexion paisible. Il y a donc une différence claire entre une belle passion, une ardeur généreuse et un fanatisme obtus et obstiné. Cette distinction est donnée par la raison.

Le fanatisme est sans doute un risque qui guette davantage les personnes qui débutent et la fougue de la jeunesse, mais aucune tranche d’âge ou catégorie de personnes ne peut s’en dire immunisée. Par ailleurs, comme nous l’avons mentionné auparavant, ce danger ne se limite pas au domaine religieux, mais peut toucher d’autres sphères de la vie sociale. 

Alors comment s’en préserver ? Une manière facile d’y remédier réside probablement dans l’écoute attentive des personnes qui nous entourent et dans la sagesse acquise par l’expérience. En effet, les solutions simples demeurent parfois les plus efficaces.

Du réchauffement climatique à la confiance

Loin de mon esprit d’écrire ou d’ouvrir un débat sur le réchauffement de la planète. Incontestablement, la température moyenne de la terre va en augmentant et, suivant les dires de la plupart des physiciens, nous allons au-devant de catastrophes naturelles.Par Dominique Perraudin
Photo: pontifexenimages.com

Voici quelques réactions types : « Certains pays ne font rien ou presque pour lutter, nous allons à une catastrophe écologique. » ; « L’état devrait prendre des mesures drastiques pour enrayer ce phénomène. » ; « Il faut s’attaquer aux grands pollueurs que sont les usines, les hydrocarbures etc. » ou encore « Nous sommes menacés d’extinction. » Que faire de ces paroles…

Je sais que la planète terre n’est pas éternelle. Quant à dire que la fin du monde est proche, je n’irais pas jusque-là. Nous chrétiens, comment devrions-nous nous positionner ? Est-ce que la foi a quelque chose à voir avec cet état de fait ? Devons-nous avoir peur de cet avenir incertain ? Notre confiance en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit s’étiole-t-elle ? Nous cherchons des causes et des coupables. Je trouve que chacun à sa manière se protège et que le pessimisme est de rigueur. On peut se dire : le monde va mal. Dieu, la Vierge Marie deviennent de plus en plus absents de nos prières. On peut se demander : comment réagit la Trinité face à l’Occident qui se paganise ? Va-t-elle laisser éclater sa colère ?

La force de la foi
Nous oublions facilement que Dieu nous écoute, nous réconforte, que Jésus n’est pas le Dieu qui rend coup pour coup mais le Dieu qui aime, et qui nous aimera toujours. N’a-t-il pas dit à ses disciples : « Si vous aviez la foi aussi grande qu’une graine de moutarde vous diriez à cette montagne d’aller se jeter dans la mer elle le ferait. » 

Oui, la foi renverse les montagnes ; elle apaise les esprits tourmentés et elle donne la paix. Il est vrai que les petits efforts de chacun sont nécessaires, que les petits ruisseaux font de grandes rivières. Ne déréglons pas cette horloge si bien huilée. Agissons à notre niveau ! Soyons les missionnaires du XXIe siècle ! Ne gaspillons pas nos ressources ! Agissons en chrétiens en marchant avec optimisme en louant Dieu pour cette belle planète qui nous permet de vivre et qui permettra à nos enfants également de vivre ! Voilà ma position.

Pas utopiste
Non, je ne suis pas utopiste. J’essaie d’agir de mon mieux de façon à laisser aux prochaines générations un environnement sain. Des catastrophes naturelles, des cycles de refroidissement et de réchauffement, il y en a eu avant aujourd’hui. Mais il est vrai que maintenant le changement s’accélère. C’est un fait, mais Dieu, lui, sera toujours là. Il n’abandonne personne, nous encourage sans cesse et veut nous rendre heureux. Ces paroles ne sont pas une manière de faire la « politique de l’autruche » mais elles sont un vrai encouragement à l’espérance. Les trois vertus : foi, espérance et amour sont mises à rude épreuve, mais ne sont-elles pas source de vie si l’on essaie de les mettre en pratique dans ce domaine aussi. La pratique n’est pas facile ! Nous sommes très imparfaits, mais il y a une chose qui peux nous rendre heureux et nous donner la paix : c’est de dire chaque matin en se levant : « Jésus, je t’aime. Merci pour la belle nuit. Merci pour la belle journée qui s’annonce. »

En le disant avec conviction, vous verrez, votre visage s’illuminera et la paix s’installera. Et la terre s’en trouvera transformée.

«Ensemble, faisons vivre l’Eglise»

Ils étaient une centaine de bénévoles de l’unité pastorale Nyon-Terre Sainte à se retrouver pour le forum sur le bénévolat sur le thème «Ensemble, faisons vivre l’Eglise» samedi 1er février à Nyon. L’occasion de tisser des liens et, pour les responsables, de remercier chacun pour son travail qui construit l’Eglise.Par Geneviève de Simone-Cornet
Photos: Walter Hauser 

Ce forum était l’aboutissement d’un an et demi de réflexion sur le bénévolat menée dans notre unité pastorale (UP) par Fabiola Vollenweider Gavillet, ancienne de l’Equipe pastorale. Il voulait rassembler les bénévoles de l’UP, nourrir et stimuler leur réflexion et les inviter à célébrer dans la joie et la reconnaissance sur le thème « Ensemble, faisons vivre l’Eglise ».

Tout a commencé par un repas offert aux bénévoles – il y avait 110 inscrits – dans les salles sous l’église de la Colombière servi par les « tabliers rouges », les salariés de l’UP : un moment de convivialité pour resserrer les liens ou faire connaissance.

Puis trois invités ont aidé les bénévoles à réfléchir, dans la salle de paroisse, au sens de leur engagement, à reconnaître sa valeur et à faire des suggestions et des propositions : l’abbé Joël Pralong, supérieur du séminaire de Sion à Givisiez (FR), Isabelle Vernet, coordinatrice du Département bénévolat de la Fédération ecclésiastique catholique romaine du canton de Vaud (FEDEC), et Cédric Pillonel, secrétaire général de la FEDEC.

Pratiquer l’amour charité

L’abbé Pralong a prononcé deux interventions sur « Le bénévolat, un appel de Dieu à vouloir prendre soin de la communauté », invitant ses auditeurs à s’interroger sur le bénévolat et sur le sacerdoce baptismal, qui fait de chaque baptisé un prêtre, un prophète et un roi. Puis, à partir de la parabole des talents, à prendre conscience que pour Dieu l’essentiel c’est d’aimer, non de calculer et d’être dans la course à la performance. Il a vite conquis son public par sa simplicité et son humour.

Bénévolat ? Le mot vient du latin « benevolus », « bonne volonté » : « C’est vouloir du bien et faire du bien à l’autre indépendamment de ce que l’on ressent pour lui ». Pour le pape François, c’est plus qu’éprouver du plaisir en présence de l’autre, plus que se faire du bien. Ce n’est ni l’éros, l’amour captatif qui vise la reconnaissance, ni la philia, l’amitié, l’amour où on se fait du bien mutuellement. Mais l’amour charité, l’amour évangélique, « gratuit comme une lampe qui éclaire, le seul qui bâtit la communauté, où nous sommes donnés par Dieu les uns aux autres ». C’est, a dit le prêtre valaisan, « poser des actes de bien, des actes de volonté indépendamment de ce que nous ressentons pour l’autre (sympathie ou antipathie) » et ainsi « rendre Dieu présent dans tout ce que nous faisons ».

Cet amour se manifeste de cinq façons : bénir autrui, ce qui libère de la rancœur ; prier pour ceux qui nous persécutent, faire du bien à ceux qui nous haïssent ; pardonner à nos ennemis, vider notre cœur des amertumes ; rendre le bien pour le mal ; faire du bien à autrui.

Prêtres, prophètes et rois

Cet amour a été répandu dans nos cœurs au baptême : « Mon Moi humain s’emboîte dans le Moi divin comme une poupée russe et mon action est alors reliée au Moi divin qui se manifeste par trois fonctions : royale, sacerdotale, prophétique. »

Car le baptisé est roi, « il a un pouvoir, une autorité, une force pour faire régner la justice, la paix et l’harmonie. La fonction royale est d’abord de se gérer soi-même, de mettre de l’ordre dans sa vie selon l’Evangile pour gérer son groupe de manière humaine et chrétienne en ne cherchant pas seulement le résultat, le bon fonctionnement, le rendement, mais le bien des personnes – la paroisse n’est pas une entreprise qui doit faire du chiffre », a affirmé l’abbé Pralong. C’est cette fonction que mettent en valeur les bénévoles qui ont des postes à responsabilité, « appelés à prendre soin de ce qu’il y a de plus fragile en l’autre».

Le baptisé est aussi prêtre : « En participant à la prière dont le sommet est l’eucharistie et en offrant, en union avec le Christ, ses contrariétés quotidiennes pour sauver des âmes ». « Ce geste d’offrande est celui des malades, des handicapés, des souffrants, des personnes âgées qui, au lieu de se replier sur eux-mêmes, deviennent féconds pour le monde. La fonction sacerdotale se révèle le mieux dans « les visiteurs de malades, ceux qui sont engagés pour les plus pauvres, qui ont conscience qu’eux aussi sont blessés. On ne peut ramasser le blessé sur le chemin que si on a été soi-même ramassé ». Comme chez les personnes qui décorent l’église ou préparent les liturgies.

Enfin, le baptisé est prophète : « Il éprouve la douleur de l’autre, pose une parole, un geste qui encouragent. » En conclusion de la première partie, l’abbé Pralong a invité chacun à « être le parfum de l’Eglise qui apaise ».

Ne pas se comparer aux autres

Dans un deuxième temps, il a relu la parabole des talents pour en dégager la logique. Gare à une lecture moralisatrice qui « engendre la course à la réussite, à la performance, à l’esprit de comparaison, à la jalousie » ! « Que l’on soit un camion-citerne ou un dé à coudre, l’essentiel est d’avoir aimé, d’avoir au moins essayé, car Dieu regarde le travail, la bonne volonté, le don de soi et non le résultat. »

« Ai-je reconnu que je n’ai pas tous les talents ? Je peux exister par mon engagement, mais est-ce que je laisse passer Dieu ? », s’est interrogé le conférencier. « L’important est d’être bien dans son talent » et d’avoir conscience que « nos vrais talents naissent de nos blessures ». Et puis, nos talents, « ce sont les autres qui les reconnaissent » !

En conclusion, l’abbé Pralong a proposé plusieurs points de réflexion concrets. « Ce n’est pas le nombre de cordes à son instrument de musique qui compte, c’est la caisse de résonance afin que chacun donne un son mélodieux », et mes talents, je les fais résonner par la charité. Emerveillons-nous : s’émerveiller « c’est reconnaître l’identité de l’autre, c’est l’antidote au soupçon ». « Nous ne sommes pas jugés par Dieu, c’est nous-mêmes qui nous jugeons : Dieu est un Père avec qui nous pouvons dialoguer, non un patron qui commande. » Tous nous sommes fils et filles de ce Dieu, « capables de Dieu, capables d’amour, de réflexion profonde, de don de soi ». « A partir de là, on peut accueillir toute personne sans la juger, en portant sur elle un regard positif, car évangéliser n’est pas faire la morale ou imposer sa vérité. » Nous sommes appelés à nous laisser façonner et aimer par Dieu dans la confiance, à « aller au bout du possible et laisser l’impossible à Dieu ».

Enfin, l’abbé Pralong a mis en garde les bénévoles : « Attention : nos talents, nous pouvons les utiliser pour nous grandir et n’attendre que de la reconnaissance ! Il ne faut jamais perdre le but : représenter Dieu, le faire connaître, le laisser agir. Etre au service de sa gloire et non de la nôtre. »

L’oxygène de l’Eglise

Les participants se sont aussi retrouvés en ateliers pour s’interroger : qu’est-ce que j’aimerais donner ? Qu’est-ce que j’aimerais recevoir ? Quelles sont mes suggestions et mes propositions ? Beaucoup de bonnes idées ont surgi, soulignées par Isabelle Vernet lors de la remontée : les bénévoles voudraient donner le goût de vivre, faire sans rien attendre en retour, savoir dire non ; recevoir quelque chose qui nourrit pour aller plus loin, de la gratitude, des échanges vrais, des espaces de discussion, un soutien; ils aimeraient revivre une telle journée et savoir accueillir les jeunes et les jeunes retraités, accepter les idées nouvelles, rester ouverts, vaincre leurs peurs.

Une table ronde animée par Cédric Pillonel a réuni les abbés Joël Pralong et Jean-Claude Dunand, Isabelle Vernet et Brigitte Besset, qui a témoigné de son engagement comme bénévole (voir encadré). Le curé modérateur de l’UP, l’abbé Dunand, a rappelé que « le bénévolat donne sens à l’Eglise » et souligné l’importance du sacerdoce baptismal : « Chacun a sa place et c’est le Christ qui donne la reconnaissance. » Citant le jésuite Pierre Teilhard de Chardin, il a lancé : « Le bénévolat est l’oxygène de l’Eglise. » Les questions qui ont suivi ont souligné le besoin de formation et le désir de rejoindre les jeunes pour leur donner le goût du bénévolat et leur montrer qu’on y apprend beaucoup.

Des flammes d’espérance

La messe a rassemblé les bénévoles, la communauté paroissiale et les communautés linguistiques dans l’église pour la messe de l’UP en français, espagnol et portugais. L’occasion, pour Fabiola Vollenweider Gavillet, de souligner que « l’Eglise ne peut vivre que par nous, les bénévoles », que « le bénévolat est le poumon de l’Eglise ». Elle a ensuite remercié les bénévoles « pour leur cœur ouvert à la présence du Christ et leur regard fraternel sur leurs frères ». Elle a rappelé les quatre piliers du bénévolat, représentés par quatre bougies apportées en procession et déposées sur l’autel : la formation, la célébration, la diaconie et la communion.

Dans son homélie, l’abbé Pralong, comparant notre vie à une bougie, a constaté que « nous avons tous beaucoup à donner » avec la mèche fragile de notre foi, la flamme de notre espérance et la cire de notre charité. Notre mission : « Etre dans ce monde la flamme qui redonne espoir. »

La messe s’est terminée par la bénédiction solennelle des bénévoles tandis que défilaient sur l’écran les différents domaines où ils s’engagent. L’abbé Dunand les a remerciés d’« avoir pris le temps de faire Eglise ensemble » en ce jour. Un signet leur a été remis à la sortie. Et un apéritif dans la salle de paroisse a clôturé le forum.

Une plante à arroser

Bénévole depuis presque 38 ans, Brigitte Besset a témoigné de ce qui la motive. Elle fait de la catéchèse et est engagée dans plusieurs autres activités dans la communauté de Gland. « Le plus dur, je crois, c’est cette étape, le premier pas avant la découverte, et le saut dans l’inconnu… » Un choix personnel et libre. Pourquoi est-elle toujours bénévole ? Pour « la confiance que l’on me témoigne ». La joie. La gratitude. L’amitié : « On se retrouve entre bénévoles, on organise des actions, on compare nos idées, on se met en route ensemble. »

Le temps donné « est un enrichissement personnel, un épanouissement. [… Quelle joie pour moi de voir des visages rayonnants après une célébration, un sourire après les larmes d’une personne âgée, un enfant qui s’émerveille, un merci si grand qu’il m’envahit ! ».

« Quoi de plus naturel pour moi ? Le Christ a tout donné gratuitement. Il m’invite à me mettre au service des autres comme il l’a fait. Pour moi, c’est vivre l’Evangile. » « Il y a aussi cet élan naturel du cœur que je sens très fort en moi qui m’incite à aider mon semblable, à prendre soin de lui, à organiser des rencontres, à vivre des temps de convivialité en Eglise, à écouter le prochain et ses besoins… Je sens aussi très fort que je ne suis pas seule dans ce que je vis dans le bénévolat, mais bien accompagnée. Je sens la présence du Christ à mes côtés: il me donne la force et les dons nécessaires à mes engagements. »

Le bénévolat a aussi ses peines et ses tristesses : « Il m’arrive d’être touchée, voire blessée, par une remarque, un commentaire, une décision, une attitude ; d’être frustrée et démunie. » Brigitte Besset a terminé par ce constat : « Mon engagement est fragile… comme une plante que je dois songer à nourrir et arroser. Cela implique des moments de recul, de relecture à la lumière de la Parole de Dieu. » Mais le bénévolat est avant tout « une richesse humaine, une expérience spirituelle profonde, un don de soi, un temps d’amitié et de fraternité ».

Un temps de jeûne!

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), mars 2020

Texte et photo par Robert Zuber

Rien que de parler du jeûne, il me semble que mon estomac crie famine ! Je ne sais pas pour vous, mais moi, je bannirais volontiers ce mot du dictionnaire…

C’est en arrivant dans le secteur qu’on m’a proposé d’accompagner le groupe de jeûneurs, en précisant que je n’étais pas obligé de faire l’exercice.

En réfléchissant, je me suis rendu compte qu’accompagner des personnes sans faire avec eux cette expérience n’avait pas beaucoup de sens, alors je me suis lancé un défi : vivre la semaine de jeûne.

Bien sûr, je vis en communion avec l’Eglise les deux jours de jeûne recommandés, le Mercredi des Cendres et le Vendredi saint, mais vivre une semaine complète de jeûne, ça me semblait une autre histoire.

Aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir relevé ce challenge, car cette semaine est une semaine de grâce.

Oh, je ne dis pas que c’est facile, mais la communion entre les participants et le soutien mutuel par la prière et les rencontres sont une grande aide.

Ne pas se préoccuper de manger libère du temps pour prier, méditer la Parole de Dieu, se promener, découvrir et s’émerveiller de l’Œuvre de Dieu, de sa présence agissante.

Et Dieu nous travaille avec amour, il nous éclaire sur le sens de notre vie, sur les ajustements à faire pour mieux être en relation avec lui et avec les autres. Il nous rend attentifs à la beauté de la création et à la valeur des aliments.

Je dois vous avouer qu’au moment de commencer la semaine de jeûne, je prends une grande inspiration pour me motiver, mais une fois commencé, ce n’est que du bonheur !

Je vous invite donc et vous encourage à faire le pas. Rejoignez notre groupe de jeûneurs et soyez sûrs que Jésus vous donnera toutes les grâces nécessaires pour vivre cette belle aventure avec Lui.

A vous tous, bon Carême, belle route vers le matin de Pâques.

Faire tout le bien qu’on peut faire au nom du Christ

Connaissez-vous le chanoine Benoit Vouilloz? Peut-être l’avez-vous rencontré au Simplon, quand il était prieur de l’hospice, ou au Saint-Bernard, durant les années où il était Prévôt… Ou encore à Orsières, Martigny ou Bagnes, plus récemment… Moi, j’ai eu l’immense plaisir de le rencontrer pour l’Essentiel… Je vous livre ici quelques-unes des réflexions qu’il partage avec nous.

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Retrouvailles ados de Lourdes

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Saint-Protais (FR), mars 2020

Texte et photo par Philippe Valax, responsable des Ados de Lourdes

Le dimanche 8 décembre 2019, 22 ados (15 Valaisans et 7 Fribourgeois) ayant vécu le pèlerinage d’été de la Suisse romande 2019 se sont rencontrés à Rossens pour une journée retrouvailles. En début de matinée, nous avons commencé par un temps de réflexion orientée sur différents signes à Lourdes : le rocher, l’eau, la lumière, la foule. Super ambiance et partage ! Après un bon morceau de pizza, nous avons visionné un extrait du film : « Lourdes » de Thierry Demaizière et Alban Teurlai. Film plein d’émotion et d’humanité, à voir absolument !

Grâce à un riche échange, nous nous sommes préparés pour la messe de l’Immaculée Conception. Durant la messe, quelques ados ont témoigné sur les différents signes de Lourdes en lien avec leur expérience vécue à Lourdes. La soirée s’est terminée par un magnifique moment de convivialité, 60 personnes à la salle Saint-Rémy avec une excellente raclette. Merci à tous pour cette amitié partagée autour de Marie notre Mère.

Pèlerinage d’été à Lourdes 2020

Du samedi 11 au samedi 18 juillet

Pour les Ados: départ vendredi 10 juillet +- 22h 

Retour en Suisse samedi 18 juillet +-9h (voyage de nuit) 

Les Ados de notre UP (12-15 ans) qui le souhaitent peuvent prendre part à ce magnifique événement. Pour les encourager, ils sont soutenus financièrement pour la moitié du coût de la semaine ! Profitez de vivre ces moments de grâce dont on garde toujours un souvenir profond et vivace. 

Renseignements et inscriptions sur le site : http://www.pele-ete-lourdes.ch/

Responsable des Ados de Lourdes au niveau Romand et responsable dans notre unité pastorale :
Philippe Valax
Av. des Invuardes 12
1530 Payerne,
philippe_valax@bluewin.ch
079 733 07 83

Soirée d’informations : mardi 28 avril 2020 de 19h15-20h15 salle de paroisse Rossens.

Jeûner?

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Aigle (VD), mars-avril 2020

Par Vincent Lafargue | Photo: DR

Le jeûne est un pilier de notre foi chrétienne, tout comme pour les Juifs et les Musulmans, ainsi que pour la plupart des grandes religions du monde. Il est recommandé notamment comme une action déterminante au temps du Carême. Mais est-il toujours bien compris ?

Le chocolat ? Mauvaise pioche !
J’entends souvent, au moment du Carême, des gens se priver du petit carré de chocolat quotidien « parce que c’est bon ». Se priver de ce qui est bon n’a rien à voir avec un jeûne. Cela vient de la mauvaise compréhension du péché capital lié à la nourriture et qu’on a catastrophiquement traduit en français par « gourmandise », alors que dans toutes les autres langues, il s’agit de la « gloutonnerie ». Ce qui est mal, c’est d’abuser, à l’excès, de ce qui est bon. Et non pas d’aimer ce qui est bon ! Sinon, comme Dieu est bon, cela reviendrait à dire qu’il ne faut pas aimer Dieu !

Si vous vous privez de chocolat parce c’est bon, vous n’avez – pardonnez-moi – strictement rien compris à la démarche du jeûne.

Un moins pour un plus
Jeûner, c’est d’abord se priver de quelque chose qui nous éloigne de Dieu. Et s’en priver pour se rapprocher davantage de Dieu à travers une action qui remplace cette privation. Un moins pour un plus, en quelque sorte.

Si tel ou tel repas nous éloigne de Dieu parce qu’il est pour nous l’occasion d’excès de table, il est bon de jeûner parfois d’un repas. Mais faisons quelque chose de ce temps ou de l’argent que nous aurions mis dans ce repas. C’est le sens de nos pochettes de Carême qui recueillent l’argent que nous aurions mis dans autre chose. Si nous jeûnons toute une semaine pour l’exploit ou pour maigrir, nous risquons bien de passer à côté de la démarche spirituelle (et de reprendre aussi vite les kilos perdus, d’ailleurs).

Rappelons que le droit canon précise que seuls sont tenus au jeûne alimentaire les personnes majeures et seulement jusqu’à soixante ans (canon 1252). Le Catéchisme de l’Eglise Catholique précise, lui, au numéro 2043, que ce commandement de l’Eglise qu’est le jeûne « nous prépare aux fêtes liturgiques et nous dispose à acquérir la maîtrise sur nos instincts et la liberté du cœur ». Mais le jeûne ne concerne pas forcément la nourriture !

Jeûner d’autre chose que de nourriture
Un célèbre poème propose, si nous voulons jeûner, de commencer par jeûner de paroles blessantes, de critiques, de mécontentements divers, de ressentiment contre notre prochain, de rancune, d’égoïsme, de pessimisme, de préoccupations et d’inquiétudes inutiles, d’occupations superficielles, de paroles futiles ou calomnieuses, et même de jugements dans notre cœur.

Ce jeûne-là vous fera passer un sain Carême et sera profitable aux autres. Bien plus que de vous priver de ce petit carré de chocolat qui fait toute la saveur d’une journée.

Entre ciel et terre

La dépression, le burnout, la solitude et le suicide sont des problématiques bien réelles dans le monde agricole, bien que souvent sous-estimées. Car c’est un monde où l’on a appris à travailler sans se plaindre. Maria Vonnez, aumônière et paysanne diplômée, vient apporter une écoute et un soutien à ces passionnés de la terre en détresse.

Par Myriam Bettens
Photos: Thierry Porchet, DRUne première sonnerie retentit, une seconde, puis une troisième. Le répondeur s’enclenche, personne au bout du fil. Deux tentatives infructueuses plus tard, c’est la voix chaleureuse de Maria Vonnez qui m’accueille, mais elle ne semble pas situer la raison de mon appel. A la mention de l’article en cours, la mémoire lui revient : « Je vous avais complètement oubliée, s’excuse-t-elle. Je suis à l’école d’agriculture de Granges-Verney durant deux jours pour accompagner les futurs agriculteurs. » Habituellement vers 14h, cette assistante pastorale pour le monde agricole est déjà au volant de sa voiture. Elle sillonne les routes du canton de Vaud à la rencontre des passionnés de la terre en quête d’une oreille attentive.

Accepter de se faire du bien

Passionnés par leur métier, les exploitants agricoles font trop souvent primer le travail au détriment de leur bien-être.

Suite à une vague de suicides dans le canton de Vaud en 2015, le projet « Sentinelle Vaud – Promotion de la Vie » est né afin de mettre en place un dispositif pour accompagner et soutenir les exploitants en difficulté. « Généralement, une personne a vu que quelqu’un n’allait pas bien et nous contacte », indique-t-elle. Ces « sentinelles » peuvent être des conseillers agricoles, des épouses, des grand-mères ou même le vétérinaire. Pascale Cornuz, pour l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud, et Maria Vonnez, pour l’Eglise catholique, prennent ensuite le relais. « Aujourd’hui les agriculteurs sont beaucoup plus seuls qu’avant. Parfois ils ne voient personne de la journée, alors ils ruminent leurs idées noires », développe l’aumônière. Passionnés par leur métier, les exploitants agricoles font trop souvent primer le travail au détriment de leur bien-être : « Ils ne se permettent pas de se faire du bien », affirme-t-elle. Le burnout, la dépression et les idées suicidaires existent toujours, mais sont devenus moins tabous grâce à l’écoute attentive de Maria Vonnez et de sa collègue. « La preuve, ils nous acceptent et se confient », lance-t-elle encore.

En route vers l’autre

Chaque matin elle téléphone donc à ces agriculteurs en détresse. « Ce matin à 8h15, j’ai appelé un agriculteur qui n’allait pas bien. Il a déjà tenté de mettre fin à ses jours », raconte-t-elle pudiquement. « Ils apprécient que je prenne de leurs nouvelles. Partager avec une autre oreille leur fait du bien », ajoute la paysanne diplômée. Ensuite vers 9h, elle s’installe au volant de sa voiture pour rendre visite aux exploitants avec lesquels elle a fixé un entretien. Ce temps de trajet est aussi pour Maria Vonnez l’occasion de confier au Christ les situations difficiles de ces agriculteurs. Souvent l’entretien se prolonge jusqu’en fin de matinée. Aux alentours de 11h30, l’aumônière regagne son domicile pour se restaurer et reprend ensuite le chemin d’une seconde visite. Puis, lorsque l’agriculteur a terminé le gros de son travail à 17h, l’aumônière reprend du service par téléphone.

Entouré du vivant

Ces tranches de vie ne ressemblent peut-être pas à L’amour est dans le pré, mais recèlent aussi leur part de joie. « Beaucoup me disent par exemple combien leurs épouses sont fantastiques », note-t-elle. Puis elle conclut par quelques mots tirés du film Au nom de la terre : « Les paroles du réalisateur du film, Edouard Bergeon, disant que l’agriculteur est entouré du vivant, m’ont beaucoup touchée. Je trace un parallèle avec notre ministère qui consiste à rencontrer le vivant (en parlant de l’humain, ndlr) afin de l’aider à retrouver le chemin de ce qui le fait vivre. »

Temps forts d’une journée

8h –> Premier entretien téléphonique de la journée

9h-11h30 –> L’assistante pastorale prend la route pour se rendre sur les lieux de ses visites, soit chez des agriculteurs/trices soit à l’école d’agriculture

11h30 –> Retour à la maison pour manger avant de reprendre la route

14h –> Après-midi dévolue à d’autres rencontres avec les agriculteurs ou des entretiens téléphoniques

17h –> Coups de fil à des agriculteurs rencontrés en entretien afin de prendre de leurs nouvelles

La 3G!

Par Thierry Schelling
Photo: DRLa 3G dans notre assiette.

G comme glouton ! L’une des insultes contre Jésus par le parti des « bien-mangeant » (cf. Mt 11, 19). En opposition à l’ascèse du prophète qui jeûne et s’abstient. Mais Jésus déclare la manducation et toute nourriture comme bonnes (cf. Mc 7, 19), faisant éclater les règles alimentaires de sa propre société théocratique. Dieu, pain eucharistique, se consomme.

G comme grignotage. Insupportable au ciné quand les doigts raclent le paquet de pop-corn juste sous ton oreille ; ou que le Napolitain te crie : « Viens ! » alors que tu sirotes ton espresso de 10h. Quel prix au plaisir du palais ? Dieu, plus pacotille que produit naturel, se consume.

G comme gaspillage. Honteux sur les chariots lors d’une session diocésaine où l’esprit de Laudato si’ passe à la poubelle ! Regarde ton compost à domicile : ne tries-tu pas encore tes déchets ? Dieu, consonne et voyelles, solide et liquide, se déguste avec modération.

Du souffle dans l’assiette

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteurs de Sierre (VS), mars 2020

Texte par Catherine Amos | Photo: LDD

Ce mois réunit en Suisse romande de nombreux groupes de jeûneurs. Rencontre avec Catherine Poscio qui animera un de ces groupes, au monastère de Géronde.

Catherine Poscio animera la semaine de jeûne à Géronde du 4 au 11 mars prochain.

Elle soutient, encourage les jeûneurs, mais aussi… leur partage un texte essentiel pour elle, qui permet à chacun-e de cheminer intérieurement. Même si l’Action de Carême et Pain Pour le Prochain chapeautent ces semaines particulières, chaque organisateur est libre de choisir le thème qui va accompagner ces jours de « pause ». Pour Catherine, « nous sommes tous en chemin, nous sommes animés et même perfusés en continu par la Présence d’Amour ». 

Le sentiment du manque dans le jeûne amène à ressentir d’autres manques : de reconnaissance, d’être compris, de temps… Le jeûne nous incite à ralentir : une pause corporelle et psychique durant laquelle chacun-e peut ressentir les émotions agréables ou désagréables qui parcourent son corps. Durant les retrouvailles du soir, elle invite les jeûneurs à laisser passer le Souffle en eux. Ce Souffle divin, qui à travers le souffle physique (la respiration), permet de défaire les nœuds, les résistances intérieures… pour devenir plus léger et plus perméable à cette Présence qui nous transforme et nous offre la paix. 

Etre attentif à nos inquiétudes, nos amertumes, nos colères, nos tristesses, nos attentes… les déposer à la lumière du Christ pour les pacifier… nous amènent à penser et agir différemment.    

Apprendre à se mettre sur « pause » pour changer intérieurement, puisqu’on ne peut changer les circonstances extérieures. Comme le disait déjà le Christ « ce ne sont pas les coupes et les ustensiles qu’il faut purifier, mais l’intérieur de l’homme ».

Pour animer ces rencontres, elle a choisi certaines années des textes d’Anselm Grün, d’Eckhart Tolle ou les Accords Toltèques. Elle propose à ceux qui seraient intéressés de lire le livre qui lui sert de fil rouge. 

Cette année le thème qu’elle a choisi est « notre (bien) être est contagieux », avec l’idée de lâcher les obligations à courir après le bien-être ! Pour cela elle s’appuie sur le livre « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch.

En ce temps de « Car-Aime », invitation à chacun-e à suivre le Christ pour plus de Lumière dans nos vies !

Vivre une semaine de jeûne ?
Hélas le groupe de Sierre est complet pour ce Carême.
Plus d’infos auprès de Catherine Poscio, 027 455 69 18
Appel à celles et ceux qui seraient intéressés à suivre une formation pour animer une semaine de jeûne, des cours sont mis sur pied avec les objectifs suivants :
• Volet Santé : Connaissance approfondie sur la physiologie du jeûne, person–nes à risque, comment encadrer au niveau de la santé les participants-es.
• Volet Solidarité : Intégration de la semaine de jeûne à la campagne œcuménique.
• Volet Spiritualité : Eléments de conduite spirituelle pour une semaine de jeûne.
• Volet Administratif : Que doit-on faire avant, pendant et après une semaine de jeûne.

Pour tout renseignement : Katrin Fabbri (079 332 38 09)

«Vous êtes le sel de la terre», nous dit Jésus

Par Marie-Claire Gay-des-Combes
Photo: DR

Quelle image audacieuse nous donne à vivre Jésus ! Le sel, cet aliment invisible, mais qui change complètement nos préparations culinaires, est utilisé pour apporter une saveur divine à notre vie.

J’ai toujours été touchée par cette image. Est-ce parce que j’aime bien cuisiner ? Ou est-ce parce que le plat préparé avec amour, servi aux convives me parle aussi beaucoup ? Quoi qu’il en soit, je trouve incroyable que nous revient, à nous, pauvre humanité, la touche finale de la saveur de Dieu.

Si nous laissons germer, grandir et s’épanouir cette petite phrase de l’évangile au fond de notre cœur, comment ne va-t-elle pas irradier tous nos gestes quotidiens ? Dieu présent au fond de notre cœur va déployer tout son amour, sa beauté, en petites doses de saveur. Quelle merveille ! Et oui, c’est bien Lui qui vit en nous, Lui qui nous donne l’impulsion de laisser passer sa Lumière. Dieu ne force pas, Il est patient et il aime notre humanité. A nous donc de laisser de l’espace pour que puisse émerger sa lumineuse Présence. 

En vivant au quotidien « Je suis le sel de la terre », nous nous rendons assez vite compte que ce n’est pas le « j’ai fait ceci ou cela » qui donne de la saveur à notre plat, mais bien sa réalisation avec amour, son service discret et surtout la vue du visage qui s’illumine au-devant de nous. Oui, il faut un vis-à-vis pour que vive ce geste, il faut un visage qui puisse le recevoir et ainsi la saveur déploiera tous ses arômes. Nous sommes vivants avec l’autre et à travers l’autre, dans le don et non dans le faire.

Etant catéchiste, en lien avec les enfants et leurs familles, il m’a semblé évident d’offrir un espace où la saveur du don, nourri par la prière, puisse se déployer 😉 . Nous avons pu confectionner une soupe relevée de sel, confectionnée avec amour, liée avec l’eucharistie, offerte à la communauté et servie par des enfants heureux et fiers.

Restons en lien incessant avec cette lumière intérieure d’amour, renforçons-la par la prière, laissons-la émerger à travers nos mains, nos yeux… et les personnes que nous rencontrerons, toucheront du bout des doigts, cette saveur invisible du goût de Dieu.

L’hostie comme seule nourriture

Marthe Robin, c’est la Présence totale de Dieu aux côtés de toute l’Humanité dans une chambre d’un petit bled de France, Châteauneuf-de-Galaure. Plus de trente ans après sa mort, son rayonnement est international.

Par Chantal Salamin
Photo: DR

Marthe ne pouvait avaler que l’hostie.

A 16 ans, Marthe, petite fille généreuse et joyeuse, tombe dans un coma de quatre jours qui la laisse paralysée des jambes. Sa maladie, l’encéphalite léthargique, se manifeste par crises et va paralyser ses voies digestives à 28 ans, l’empêchant de manger et boire, seule l’hostie peut être avalée. Le Christ devient sa seule nourriture, et c’est en Lui qu’elle puise sa force. Elle fait l’expérience dans sa chair et dans son âme d’une union toujours plus grande avec Dieu.

Douleur et empathie
Marthe transforme sa douleur en empathie pour les autres qui mène nombre d’entre eux à une authentique expérience de conversion. Plus de 100’000 personnes l’ont visitée : camionneurs, compositeurs, agriculteurs, journalistes, théologiens et philosophes et ont témoigné :

Louisette : « Lorsque ça ne va pas, je pense au rire, à la joie de Marthe et ça me redonne du courage. » 

Jean Vanier : « Marthe faisait tomber tout préjugé qu’on pouvait avoir de quelqu’un de très mystique. Le plus important n’est pas tellement ce qu’elle disait… c’est ce qu’elle était en elle-même : une présence de Dieu, une présence de Jésus. »

« Ranimer dans le monde l’amour qui s’éteint »
« Je voudrais être partout à la fois pour dire et redire au monde combien le Bon Dieu est bon, combien il aime les hommes, et se montre pour tous tendre et compatissant », disait Marthe Robin.

A 31 ans, elle reçoit du Christ la demande de créer « les Foyers de Charité, des foyers de lumière, de charité et d’amour ». Fondés avec le Père Georges Finet, ces foyers de vie rassemblant célibataires, couples et prêtres sont « comme un refuge des grandes détresses humaines », « des pécheurs, des sceptiques viendront y puiser la consolation et l’espérance, donc c’est fait pour que des gens se récupèrent, fassent une forme de cure d’âme pour retrouver la santé, retrouver la vie et finalement le salut », comme nous le dit le père Jean-François Hue, prêtre au foyer de La Flatière. Aujourd’hui, 76 Foyers de Charité sont répandus dans 40 pays.

Le site: martherobin.co

Célébration de l’unité

Quelle chance! A l’heure de la messe, à 10h15 dimanche 19 janvier, l’église de la Colombière accueillait la célébration œcuménique pour l’unité des chrétiens sur le thème «Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire».Texte et photos Par Olivier Cazelles

Bien des paroissiens étaient présents avec des membres des sept Eglises chrétiennes de Nyon pour cette prière annuelle en vue de l’unité : l’église était comble. Eric Monneron, diacre de la paroisse catholique, a accueilli chacun avec sa chaleur communicative et présenté à l’assemblée les pasteurs et laïcs qui interviendraient dans cette liturgie.

Le chant, confié à un groupe choral, était soutenu par des instrumentistes. Alternant recueillement, louange et appel à l’Esprit Saint, la musique créait les conditions pour écouter la Parole de Dieu et participer activement à la prière.

Au début de la célébration, Catherine Albrecht, diacre de l’Eglise réformée évangélique du canton de Vaud, a invité les enfants à une animation adaptée. Les tout-petits étaient accueillis à la garderie par Eulalia Valea et son équipe, de la Colombière.

Evangélisation de Malte
Le thème de cette année faisait référence à l’histoire de l’apôtre Paul qui, avec ses compagnons de route, a fait naufrage sur les côtes de l’île de Malte. Les naufragés ont été accueillis et soignés par la population locale. Dans sa prédication, Jean-François Bussy, de l’Eglise du Réveil, est revenu sur la mise en place de la Pastorale nyonnaise il y a trente ans pour souligner l’importance toujours actuelle de transmettre la Bonne Nouvelle de Jésus. Une Bonne Nouvelle qui génère la joie dans la confiance en Jésus.

« N’ayons pas honte de l’Evangile, et d’y croire ! », a-t-il dit. Car saint Paul le constate : la proclamation de l’Evangile agit avec une puissance miraculeuse susceptible de transformer nos cœurs et les situations que nous vivons. L’annonce de l’Evangile aux habitants de Malte commence par une catastrophe, un naufrage. Et Jean-François de s’écrier : « Alors courage ! L’avenir de l’Eglise à Nyon est devant nous avec cette garantie : « Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » »

Intercession et partage
La prière d’intercession a souligné la nécessité de ramer pour faire avancer la barque de l’Eglise. Porteuses d’une symbolique forte, des rames se sont élevées du sein de l’assemblée avant d’être appuyées sur l’autel. Chaque rame a apporté sa sensibilité: générosité, hospitalité, réconciliation, illumination, force, espérance, confiance.

L’offrande a été répartie entre le Service Pâques Nyon, qui encourage les chrétiens à s’investir dans l’espace public au service de leurs concitoyens, et l’association Compassion international, qui parraine des enfants démunis.

Autour de tables enrichies des préparations de chaque communauté, l’apéritif a permis de se parler, de faire connaissance, d’échanger des nouvelles. Comme on aimerait que ce soit possible au hasard des rencontres tout au long de l’année !

Avec Eric Monneron, au micro, les ministres des Eglises nous bénissent.
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