C’est à la suite du rassemblement œcuménique « Festibible » de 2010 à Fribourg qu’ont démarré les groupes d’Évangile à la maison. Le but de ce festival était de mettre la Parole de Dieu à la portée de tous.
Des groupes de découverte de la Bible se sont ainsi formés dès 2011. Agnès Jubin s’est directement mise à disposition et a accueilli chez elle à Pérolles un groupe de six, qui s’est agrandi à neuf, mais jamais davantage pour des raisons d’organisation. « Il était important de sortir des paroisses pour montrer que la maison familiale est aussi un lieu privilégié de partage de la Parole de Dieu », affirme-t-elle. À noter que ces groupes réunissent aussi quelques personnes qui ne participent pas souvent à la messe, mais s’intéressent à l’Évangile.
Lors de chaque réunion, les participants parlent du texte choisi en se basant sur un carnet contenant quelques clés de compréhension. Des rencontres de formation permettent aux animateurs (ainsi qu’à d’autres intéressés) de se familiariser avec les textes proposés. « Un suivi est nécessaire, afin de ne pas dire n’importe quoi », estime Agnès Jubin.
Le Service de formation du vicariat épiscopal, qui gère les groupes d’Évangile à la maison, en a recensé une vingtaine dans le Grand-Fribourg. « Il y en a même eu davantage, jusqu’à 30 », précise Agnès Jubin, qui n’exclut pas que d’autres groupes fonctionnent actuellement incognito.
Chaque réunion débute par une première lecture chez soi. Puis, ensemble, on essaie de mieux comprendre le texte à l’aide du carnet, avant de se lancer dans un temps de partage où chacun s’exprime librement. Il est important que chacun prenne la parole, « et certains le font plus que d’autres ».
Ce moment de discussion se termine chez Agnès par une petite collation, durant laquelle on prend des nouvelles des familles et on discute d’autres choses.
L’idéal serait que chaque participant cherche à fonder un groupe à son tour. « C’est difficile, car on apprécie d’être ensemble », glisse Agnès Jubin, qui serait d’accord de prendre un nouveau groupe « mais sans laisser tomber l’actuel ».
La cadence de chaque groupe est libre. Chez Agnès, il se retrouve le vendredi soir, toutes les 5-6 semaines. « Et je sais que certains groupes vont plus à fond dans la découverte de la Bible. » Les gens se réunissent par connaissance mutuelle, et pas forcément par paroisse.
Et si des personnes intéressées ont envie de se lancer dans l’aventure ? Le Service de Formation du vicariat épiscopal se charge de coordonner les demandes. Personne de contact : Florence Murphy, 026 426 34 71, florence.murphy@cath-fr.ch
Les carnets d’Évangile à la maison peuvent s’obtenir : Pour l’UP Saint-Joseph : à la cure Saint-Pierre
Pour l’UP Notre-Dame : dans les secrétariats paroissiaux
La journée intergénérationnelle de fabrication des couronnes de l’Avent a permis à de nombreuses familles et à des personnes de tous âges de se retrouver à Haute-Nendaz pour vivre une journée différente pour se préparer à accueillir la venue de l’enfant Jésus dans leur cœur. La conférence de l’abbé François-Xavier Amherdt était très inspirante et la messe qui a clos la journée pleine d’énergie. Merci à tous les participants, aux animateurs et bénévoles de la journée ainsi qu’à l’équipe du Pardon qui est à l’origine de cette rencontre !
Les paroisses catholique de Martigny et protestante du Coude du Rhône Martigny-Saxon vous convient à une grande matinée œcuménique qui aura lieu le 26 janvier 2020 !
Le pape François a récemment promulgué par décret qui fait du 3e dimanche du Temps ordinaire, chaque année, pour le Peuple de Dieu, un dimanche centré sur la redécouverte de la place centrale de la Parole de Dieu dans la vie chrétienne.
Avec la communauté protestante, nous avons décidé de marquer ensemble le 26 janvier 2020, premier « dimanche de la Parole » par une matinée de partage et de célébration. Cela ne pouvait mieux tomber, puisque ce sera pour tous une manière festive de conclure la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.
La démarche que nous proposons se déroulera sur toute la matinée du dimanche avec notamment :
La tenue d’ateliers que chacun choisira librement. Vous pourrez vous rendre…
– soit à la salle du Coude du Rhône (rue d’Oche) pour un regard catholique, – soit à la salle Notre-Dame des Champs pour un regard protestant sur le thème de la « Parole de Dieu dans nos vies ».
A 11h15, nous vivrons une grande célébration œcuménique à l’église de Martigny-Ville autour d’un grand livre symbolique que nous feuilletterons ensemble, dans la joie et les chants.
A 12h30, tous sont invités à partager le repas communautaire à la salle communale.
Du coup, la messe habituelle de 10h à Martigny-Ville n’aura pas lieu ce jour-là. Elle est remplacée par cette célébration qui, nous l’espérons, intéressera un grand nombre d’entre vous.
Merci de votre accueil à l’égard de cette proposition originale… pour concrétiser le vœu de notre Pape.
Programme de la journée
9h: café-croissants (salle communale), présentation des ateliers.
9h45: ateliers « de la Parole » animés par Yolande Boinnard,diacre protestante et formatrice d’adultes, (N.-D. des Champs)et par le chanoine Bernard Gabioud (salle Coude du Rhône).
11h15: célébration œcuménique à l’église de Martigny-Ville.
12h15: déplacement vers la salle communale : apéritif et repas (participation aux frais).
Par Chantal Salamin
Photo: DR« Port Saint Nicolas », voilà un nom original pour le premier site internet paroissial ! Depuis plus de 20 ans, une toute petite équipe de catholiques convaincus continue de faire de ce site un endroit agréable pour que chacun puisse y accoster pour refaire ses forces avant de repartir.
Comment est-il devenu un port international ? A l’origine, en 1995, alors que son utilisation d’internet n’est pas encore très répandue, le www n’a que cinq ans, deux personnes se lancent dans l’aventure : Philippe le prêtre et Jim le technicien… Au départ, c’était un site de présentation de l’église Saint-Nicolas de la paroisse de banlieue parisienne La Queue-en-Brie et de ses travaux de rénovation, dans l’espoir d’attirer quelque mécène. Il est bien sûr né un jour de fête patronale le 6 décembre.
En 1997, le P de PSN quitte la paroisse pour devenir le « Port », ce qui transforme la paroisse en « Eglise sans frontières ». Tout y est fait pour que l’internaute s’y sente bien tout en éveillant sa curiosité par de belles photos et un vocabulaire « ouvert sur le monde » à la place du « jargon ecclésial ». Un réel coup de génie de Jim !
Qu’y trouve-t-on ? De par sa longue expérience, l’équipe a compris l’importance d’offrir avant tout des contenus à portée internationale plutôt que locale et pour nourrir la réflexion plutôt que pour communiquer ponctuellement. C’est ainsi que l’on peut visiter le phare (la Parole de Dieu), le chantier naval (la liturgie), la plage (l’évangélisation), la place du village (les débats à propos de la vie citoyenne et de la place des chrétiens dans la cité), prendre le pont (œcuménisme et interreligieux), s’appuyer sur le rocher (la prière), voguer sur un catamaran (la détente), prendre un verre au bar de la Marine (coups de gueule et potins du sacristain) et observer les goélands (témoignages).
Faites-y escale, cela en vaut la peine ! Parce que c’est un beau témoignage d’une Eglise en sortie, un bel exemple d’inculturation dans le monde actuel. Port Saint Nicolas, ce sont des chrétiens fiers de leur identité catholique parce qu’ils vivent leur aventure sur le net dans l’ouverture à tous !
Par Amandine Beffa
Photo: Jean-Claude GadmerL’église Saint-Joseph de Lausanne a été construite dès 1936 dans un quartier en plein développement. Aujourd’hui, la paroisse rassemble plus de 80 nationalités et s’étend sur les communes de Lausanne, Prilly et Renens.
Bâtie dans le contexte du renouveau de l’art sacré en Suisse romande, elle possède un riche programme iconographique faisant appel à certains des artistes prolifiques de l’époque comme Paul Monnier et Marcel Feuillat.
Les fonts baptismaux surmontés d’un bronze de Feuillat sont particulièrement remarquables.
Apprécier l’instant L’orfèvre genevois nous propose une scène dépouillée : ici, pas de foule, de désert ou de colombe. Nous savons ce qui se passe après, ce que signifie le geste dans l’ensemble du ministère de Jésus, mais l’artiste nous suggère que ce n’est pas encore le moment de s’y intéresser. Il nous propose plutôt de prendre le temps d’apprécier l’instant.
Les postures, les visages légèrement inclinés, les yeux clos et la disposition des mains, nous disent beaucoup. A Jean-Baptiste qui hésite : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi » (Mt 3, 14), Jésus répond : « Laisse faire maintenant : c’est ainsi qu’il convient d’accomplir toute justice. » (Mt 3, 15) En représentant des attitudes si humbles, si intérieures, Feuillat semble signifier cet accomplissement de la volonté de Dieu. Nous pouvons y voir une invitation à vivre ce « maintenant de Dieu » et à nous demander : et nous, qu’avons-nous à faire pour accomplir sa volonté ?
L’orfèvre genevois nous propose une scène dépouillée.
Ils étaient nombreux en ce dimanche matin à s’activer au cœur de la tente, devenue fourmilière. Il y a ceux qui nettoient les déboires de la veille. Il y a ceux qui portent, qui déplacent, qui rangent, arrangent ou enragent.
Chacun y met du sien. Une troupe de jeunes débarque, les yeux mi-clos, voire rougis par une nuit trop courte. Le sourire est là malgré ça, derrière la fatigue se lit l’envie, le cœur chante déjà, la louange est sur les lèvres. On empoigne à plusieurs des palettes qui suffiront comme scène. On défie la technique : micro, spot, beamer, rien n’est trop beau pour celui qui entre.
Deux, trois costauds lèvent les bras, le Christ se hisse au-dessus de la foule qui prend place petit à petit sur les rangées de bancs tout juste alignés. Les premiers chants saisissent les lieux dans une légère odeur de saucisse. On sent que l’Esprit opère. Même les lustres jouent le jeu. A peine levé le soleil crève l’écran.
Les banderoles ont fini de voler, elles accueillent avec les curés les passants, les curieux, les paroissiens enthousiasmés d’avoir quitté leur nef. Des tambours, des barmans, des parents en quête de sacrements, des enfants, tout ce monde éclectique se bouscule gentiment.
Au signe de la croix la foule est saisie et retient son souffle mais pas les fifres. La Parole est lue au milieu des marques de bière. Pendant l’homélie personne ne se fait sermonner. Des couronnes s’approchent pour le roi. Encore un chant, un cuivre, une guitare, des voix qui nous transportent. Tout concorde.
Les cœurs sont ouverts, comme ces bras-là. Oui, c’est bien lui le roi de la foire, celui qui lui donne sens, justement. La messe se termine, on remercie, on loue, on s’applaudit.
On ne part pas loin et on attend à peine que les tables soient mises pour manger. La foule devient bruyante, on se salue, on rit, on boit et on parle fort. Mais soudain, tout s’arrête, le temps est suspendu. Les regards aussi. Le Christ traverse la tente et sort. Par la grande porte.
La joie se communique.
Mot de conclusion (extrait)
il est temps de rendre grâce, de se dire merci. Dieu soit loué pour ce signe d’une Eglise « en chantier », une Eglise qui tente, qui sort des sentiers battus. Dieu soit loué pour ce que l’Esprit fait dans les cœurs quand on ne lui met pas de bâton dans les roues… Dieu soit loué pour l’invitation du comité de la Braderie, en particulier Kevin. Votre intuition se confirme : OUI ! nous avons le sens de la foire. Ce sens nous l’avons trouvé, et il a un visage (c’est le Christ). Dieu soit loué pour le curé Léonard, le curé Frédéric, le Conseil de communauté et toute l’équipe pastoralequi font de cet événement une vision commune. Dieu soit loué pour vous Top Louange, comme un OVNI sur la grande scène, votre présence bouscule notre foi. Dieu soit loué pour vous, les familles, vous avez trouvé ici une place de choix, reprenez-la autant que vous voulez ! Dieu soit loué enfin pour les lecteurs, les fifres et tambours de Borzuat, les servants de messes, la techniqueet tous les acteurs de l’ombre de cette liturgie. Dieu soit loué, enfin, pour chacune et chacun, d’avoir joué le jeu, chanté, prié, d’avoir investi cette célébration !
Braderie du lundi
Une fois n’est pas coutume, le fœhn avait fini de tout balayer et nous laissait dès le matin une température et un soleil clément. Une fois tout accroché à sa place, le pasteur nous rappelait les missions des paroisses. Les passantstrès préoccupés à passer s’arrêtaient parfois pour nous dire à quelle(s) occasion(s) nous avons manqué la cible…
Un jeu de fléchettes les dissuadait de nous accuser trop fort, surtout quand les projectiles atteignaient la vitrinedu CMS. C’était surtout l’occasion d’avoir de bonnes discussions et de créer des liens.
[thb_image image= »4236″]Depuis près de trois ans, Dominique et René Perruchoud organisent à leur domicile des tables d’hôtes selon la formule proposée par Pro Senectute.Par Olivier Cazelles Photo: Dominique Perruchoud
Pourquoi proposer une table d’hôtes chez vous ? En préparant notre retraite, il y a quelques années, nous avons réalisé que nous disposions de temps pour nous impliquer dans une nouvelle activité. Chacun était déjà engagé dans le bénévolat dans le domaine de son choix. Avec une table d’hôtes, nous allions pouvoir réaliser une action bénévole ensemble, qui plus est à domicile. En outre, accueillir des personnes âgées vivant généralement seules correspond pleinement à ce que nous avons toujours privilégié: nous ouvrir aux autres pour recevoir.
Comment cela a-t-il commencé ? A notre grand étonnement, un groupe de sept personnes s’est annoncé la première fois. Près de six mois plus tard, afin de répondre à une demande soutenue, nous avons proposé une deuxième table d’hôtes mensuelle. A ce jour, nous avons trouvé notre rythme de croisière.
Aux personnes présentes dès le début s’en sont ajoutées d’autres. Et puis, il y a celles et ceux qui viennent une ou deux fois et que l’on ne revoit plus; et celles et ceux qui reviennent occasionnellement. Enfin, de nouvelles personnes manifestent leur désir de participer. La publicité que nous fait Pro Senectute dans le journal régional, « La Côte », a un effet positif.
Comment se déroulent ces tables d’hôtes ? Le rituel est chaque fois identique : accueil autour d’un apéritif, repas (entrée, plat, dessert), café ou thé avec mignardises. Incontestablement, le moment du repas est la partie la plus dense en échanges : petites épreuves, vacances, projets,… Au fil du temps, nous avons ainsi découvert des personnes aux parcours de vie étonnants, riches et variés. C’est chaque fois un réel plaisir et un encouragement à avancer dans la vie avec confiance. Car nous sommes convaincus que l’ouverture et le partage nous font grandir.
Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteurs Monthey et Haut-Lac (VS), janvier-février 2020 Texte et photo Par Bernard HalletA l’heure de la messe, l’église est en lumière, la sono branchée, les calices sont prêts. Leur présence dans nos églises est une évidence, à tel point qu’on en oublie leur travail et leur grande disponibilité. Les sacristains […]
Texte et photo par Nicolas MauryLa pluriculturalité, comme l’explique Thierry Schelling dans l’éclairage du mois, est constitutive de l’Eglise actuelle. Si les papes – du globe-trotter Jean-Paul II à François l’Argentin – passent allègrement par-dessus les frontières, certaines sont encore à faire tomber, même chez nous.
A travers ses nouvelles rubriques, L’Essentiel compte y contribuer.
En s’ouvrant tout d’abord aux jeunes, à travers des jeux et de la réflexion (p. IX) mais aussi en zoomant sur les femmes engagées qui seront les protagonistes privilégiées, une année durant, d’« Une journée avec » (pp. Xet XI).
A travers « Au fil de l’art religieux » (p. XII) et « En marche vers » (p. XIII), la rédaction romande vous emmènera chaque mois à la découverte de sites ou de destinations de pèlerinage, parfois méconnus, à deux pas de chez nous.
Enfin, à travers « Une communauté, un produit » (p. XV), nous ne vous proposerons pas uniquement un parcours gustatif à travers la production de congrégations religieuses, mais aussi de découvrir comment vivent les chrétiens issus de la migration composant la mosaïque de l’Eglise romande actuelle.
Depuis plus de 110 ans se déroule chaque année une semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Dans notre hémisphère nord, elle est célébrée du 18 au 25 janvier, durant la semaine précédant la fête de la conversion de l’apôtre saint Paul. Cette année, ce sont les chrétiens de Malte qui ont préparé les documents de réflexion et de célébration autour du thème « Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire » (Actes 28, 2 ; en souvenir du naufrage de saint Paul marquant l’arrivée de la foi chrétienne dans ces îles).
Pour notre décanat, une célébration commune de prière pour l’unité sera célébrée le mardi 21 janvier à 19h30 au Temple protestant de Sion. Elle réunira la paroisse protestante de Sion, les paroisses catholiques du décanat de Sion, l’Eglise évangélique mosaïque (anciennement « Stadtmission »), l’Eglise évangélique apostolique, la paroisse orthodoxe saints Georges et Maurice ainsi que l’Eglise adventiste.
Cette année, la table ronde œcuménique propose une démarche supplémentaire de rencontre avant la célébration de l’unité. Ainsi les différentes communautés ecclésiales se rendront visite durant les rassemblements dominicaux. En ce qui concerne notre décanat, une délégation catholique est invitée au Temple protestant à Sion pour la célébration du dimanche 19 janvier, tandis qu’une délégation de l’Eglise mosaïque sera accueillie avant la messe du même dimanche à l’église de Saint-Léonard. Cette démarche vise à conscientiser chaque fidèle de l’existence d’autres chrétiens à leurs portes ainsi que de la nécessité de prier pour l’unité de ceux pour qui le Christ a donné sa vie et qui se réclament de lui. Il n’y aura pas d’intercommunion sacramentelle vu que celle-ci n’est pas permise, nos conceptions de foi notamment sur l’eucharistie étant malheureusement encore différentes, mais gageons que grandisse ce jour-là une vraie communion fraternelle en Christ !
Les personnes intéressées à faire partie de la délégation catholique en visite à la paroisse protestante peuvent s’inscrire en téléphonant à la cure de Saint-Léonard au 027 203 22 05.
Voici l’histoire d’êtres humains qui affrontent la force d’une tempête sur le chemin maritime les emmenant vers leur destin. Ils se battent contre les éléments, endurent la clémence surprenante de soldats et finissent exilés sur une île éloignée de tout. Ce périple, qui nous semble étrangement familier et actuel, se déroule il y a plus de deux mille ans, lorsque Paul, à sa propre demande, est conduit à Rome pour comparaître devant l’empereur.
Durant son voyage, Paul et ses suivants s’échouent sur l’île de Malte, devenant ainsi des réfugiés. L’accueil qu’ils y reçoivent est loin de ce que les réfugiés modernes peuvent expérimenter de nos jours. Dans le livre des Actes (28, 2), Paul nous relate, « ses habitants nous traitèrent avec une très grande bienveillance : comme la pluie s’était mise à tomber et qu’il faisait froid, ils allumèrent un grand feu autour duquel ils nous accueillirent tous. » Ils trouvent face à eux un formidable élan d’humanité et d’hospitalité avant même qu’il puisse y avoir une considération de leurs différences d’origine et de culture.
Quel rappel incroyable nous est offert cette année encore par la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens : voir au-delà de ce qui marque notre différence, pour plutôt voir ce qui nous rapproche avant tout : notre humanité ! Le naufrage de Paul nous invite à réajuster notre regard, à rester ouvert à l’autre et ainsi vivre au plus près le salut de Jésus offert pour tous. Que cette semaine de prière puisse continuer à marquer notre ouverture et notre accueil à celui qui vient à nous, dans la paix et l’amour de Dieu.
Dans notre secteur
Dimanche 26 janvier 2020, à 19h, à l’église de Courtepin, la prière œcuménique mensuelle du 4e dimanche, s’inscrira dans le cadre élargi de la prière universelle pour l’unité des chrétiens. Quelle que soit votre confession, venez nous rejoindre pour partager la paixet l’amour de Dieu.
«Nous voilà au commencement… Regardons donc ce qui se passe dans l’année liturgique au commencement de l’année civile.»Par Françoise Besson
Photo: media.fromthegrapevine.com
Nous voilà au commencement d’une nouvelle année, appelés à reprendre nos tâches après la pause des fêtes, appelés donc à REcommencer une année dans nos chemins quotidiens. L’année liturgique vient elle aussi de commencer, ou presque, et « Dieu sait » si nous sommes habitués à ses rythmes, ses fêtes, ses rituels, nous y avançons sans surprises…
Regardons donc ce qui se passe dans l’année liturgique au commencement de l’année civile. L’événement marquant, c’est le baptême de Jésus, épisode tellement important qu’il nous est présenté deux fois, dans l’évangile de Matthieu et dans celui de Jean. En ce début d’année, on parle donc avec insistance d’un autre début : le commencement de la partie visible de l’engagement de Jésus, ce que l’on nomme souvent sa vie publique. C’est le commencement de ce que l’on sait de lui de façon assez sûre. * Jésus est venu auprès de Jean, personnage très connu de son temps, puisqu’on dit que les foules le suivaient. Jean dont la voix porte loin, lui qui ira jusqu’à déranger le pouvoir en place…
Jésus connaît Jean et, comme d’autres, il vient pour entendre cet appel à un changement de vie. Comme d’autres, il vient recevoir le baptême. Ce qui se passe à ce moment-là est un mystère, nous ne pouvons en avoir que l’image d’un bouleversement, d’une force immense : les cieux s’ouvrent nous dit-on… Une colombe paraît… On ne sait pas ce que Jésus a vécu mais on sait que ce moment-là change tout ! Nous assistons, dans les récits de l’évangile, à un commencement : le Nazaréen, désigné par son lieu d’origine, son lieu de vie, devient l’homme des routes et des villages, des discours et des rencontres, l’homme des guérisons.
Et voilà qu’il met à son tour les autres dans un commencement, d’abord en les appelant. Et c’est un changement immédiat : ces hommes quittent le connu, le quotidien, pour suivre celui qui les a choisis pour disciples. Mais il enseigne aussi. Et on sait qu’il le faisait avec autorité, en annonçant quelque chose de nouveau ici et maintenant, employant un présent qui surprend : le royaume est là…
Par ses guérisons, Jésus met aussi ces hommes et ces femmes dans un commencement, un surcroît de vie qui leur est donné, une dignité retrouvée, un chemin à tracer…
Ce qui me frappe en lisant ces textes, c’est qu’après son baptême, Jésus n’est pas parti pour un ailleurs lointain, le changement radical s’est fait dans son quotidien, sur les chemin de Galilée qu’il devait très bien connaître. Jésus est en route d’une manière toute nouvelle, engagé de toute sa personne dans l’annonce du Royaume…
Et nous, saurons-nous à notre tour, entendre que nous sommes les bien-aimés de Dieu ? Saurons-nous entendre l’appel et faire confiance ? Saurons-nous faire d’autres rencontres sur les mêmes chemins ? Offrir une autre écoute, d’autres paroles dans les rencontres familières ? Saurons-nous en ce début d’année, accueillir la présence toujours nouvelle du Royaume ? C’est mon « meilleurvœu » pour chacun de nous !
* José Antonio Pagola, Jésus : approche historique, Editions du Cerf, 2019, p. 86
L’adolescence est un passage délicat où l’incompréhension et les conflits prennent souvent beaucoup de place dans le quotidien familial. Cette étape met les parents face à des défis parfois très déconcertants !
Que vous soyez seul ou en couple, que l’éducation de vos enfants se passe bien ou que vous soyez en difficulté, ce parcours est au service de tous les parents.
Chaque rencontre s’organise autour de différents temps : prise de conscience de notre façon de faire, découverte d’outils concrets, enseignements, témoignages et discussions.
Les discussions en petits groupes de parents, dans la confidentialité et la bienveillance, permettent de partager les expériences et de se soutenir mutuellement.
Avec le parcours Alpha parents d’ados, les parents prennent conscience avec soulagement qu’ils ne sont pas les seuls à vivre ces moments parfois épuisants. Ce parcours leur donne les repères et les outils nécessaires pour adapter leur communication et leur style d’éducation. Ils peuvent ainsi garder un précieux lien de confiance avec leur ado durant son passage vers l’âge adulte.
Parcours ALPHA PARENTS D’ADOS
Dates : les vendredis 10, 17, 24, 31 janvier et 7 février 2020 de 20h à 22h Lieu : Euseigne, Salle villageoise Prix : Fr. 70.– par personne pour les 5 soirées Fr. 120.– par couple. Matériel et collations compris. Inscriptions : Rosita Moix au 079 692 15 67 / rosita.moix@bluewin.ch Renseignements : Rosita Moix ou Fondation Maison de la Famille : www.fondation-maisondelafamille.ch E-mail : fondationmdlf@gmail.com / 078 705 90 18
Alliance VITA invite chacun, pour la troisième fois à Sion, à participer à une session de l’Université de la vie, son cycle de formation bioéthique, sur le thème «Quel sens a la vie?»En plein débat bioéthique, est-il possible de faire l’impasse sur la question du sens de la vie ? Autour d’experts et de grands témoins, prendre le temps de réfléchir à la société humaine qui reste à bâtir.
L’Université de la vie donne la parole à de grands témoins et allie exposés, témoignages, vidéos, exercices et tables rondes…
Lundi 13 janvier : Se situer L’époque nous est donnée. C’est à chacun de relever les défis de la complexité croissante du monde, de l’explosion des (bio)technologies, de l’accélération des mutations sociétales, des incertitudes géostratégiques, de la crise environnementale et anthropologique… Pour ne plus avoir l’impression que l’Histoire peut se faire sans nous et malgré nous, commençons donc par nous situer.
Lundi 20 janvier : Endurer Dans notre légitime quête du bonheur, osons pointer une impasse : l’illusion d’un monde sans souffrance. Elle explique la tentation de faire disparaître les souffrants, aux deux bouts de la vie et de ne pas voir la misère. Apaiser les douleurs du monde est une belle ambition humaine qui mobilise notre énergie. Pour être heureux, il nous faut apprendre, ensemble, à endurer.
Lundi 27 janvier : Progresser Chaque être humain est un transformateur du monde. Les générations se suivent donc sans se ressembler. Mais tout changement est-il progression ? Les promesses de la société digitale qui révolutionnent notre relation au vivant et à notre propre espèce, nous appellent à distinguer ce qui fait régresser l’humanité de ce qui la fait progresser.
Lundi 3 février : Prendre sa place Et maintenant, que vais-je faire ? La « famille humaine » est face à un défi inédit : reconnaître son identité spécifique, qui la distingue des animaux et des robots, et en déduire sa mission. Face à la complexité et à la multiplicité des enjeux, en particulier quand il s’agit de préserver la dignité humaine et de respecter la vie, toute personne a besoin de trouver comment, où et avec qui prendre sa place.
Ouverte à tous, cette formation se passe en direct et en visioconférence depuis Paris dans plus de 100 villes en Europe et à l’International. A Sion, elle aura lieu au Lycée-Collège des Creusets, les quatre lundis à 20h15.
Formule magique, passe-partout! Elle circule à grande vitesse au milieu des centaines de bises qui atterrissent sur nos joues ridées, ou roses, ou qui piquent.Par Valérie Pianta Photo: tolksnov.ru
Ce sont des mots qui volent comme des confettis colorés que l’on jette au vent… espérons qu’ils se prennent dans nos cheveux, dans les recoins de nos maisons, de nos vestes d’hiver et que nous les retrouvions au fil de ladite année.
Bonne… à manger comme un morceau de chocolat ?
Bonne… comme la chance à un examen ?
Bonne… comme une parole de politesse ?
Bonne… comme un vœu pieux pour nous rassurer ?
Bonne… comme la route à prendre, sans pneu crevé, si possible ?
On dirait une clé qui ouvre la porte de la nouvelle année !
On se la passe de main en main, de lèvres en lèvres sans trop y croire parfois.
Mais souvent avec beaucoup de sincérité, tout de même.
Bonne… comme une bénédiction donnée dans notre vie, sur le tracé de notre chemin qui monte et qui descend par monts et par vaux des événements.
Une bénédiction, c’est une parole prononcée qui transmet un vrai désir de bien pour soi, pour l’autre. Et ce n’est pas que Dieu qui nous bénit !
Chacun de nous est appelé à semer, à dire une parole qui est un vrai désir de vie, de bien.
Ce n’est pas forcément facile, mais devant cette porte qui s’ouvre grâce à la clé magique, on devrait s’exercer à voir du bon en toute petite et grande chose de la vie, et aussi dans les rudes moments qui vont forcément nous faire nous encoubler sur le chemin de l’année à venir.
Lorsqu’on arpente la rue Saint-Pierre aujourd’hui, on a du mal à s’imaginer que s’érigeait là la chapelle d’un hospice fondé par des chanoines réguliers du Grand-Saint-Bernard dont il est déjà fait mention en 1228. Cet hospice, appelé hospice de Saint-Pierre sur les Places, servait sans doute de refuge aux voyageurs pauvres et aux malades. Lorsque les chanoines se retirent du lieu au début du XVIIe siècle, il deviendra un couvent abritant provisoirement des frères capucins. La petite chapelle de Saint-Pierre sur les Places est démolie au XIXe siècle, la ville de Fribourg subissant de grandes évolutions démographiques et architecturales. À cette époque, Fribourg constitue une seule et même paroisse. Trois rectorats sont institués dans la ville en 1872, dont celui de Saint-Pierre, appelé ainsi en souvenir de l’hospice situé sur les Places. Si le rectorat de Saint-Pierre existe sur le papier, on doit à vrai dire encore trouver un endroit approprié pour son église et sa cure. L’église Saint-Michel devient le lieu de culte provisoire de la paroisse Saint-Pierre. Après de nombreux tâtonnements, un lieu est enfin trouvé en 1928. C’est Fernand Dumas qui remportera le concours pour l’architecture de l’édifice, puis le peintre Gino Severini pour la décoration.
La Remise des clefs de Severini, 1950-1951, 10.5 x 7 m, mosaïque d’émaux-ors-pierres (image 1).
L’actuelle église Saint-Pierre
En face de l’intersection où débouchent l’avenue du Moléson, l’avenue Jean Gambach et le Chemin de Jolimont – artères fréquentées le matin par les nombreux écoliers scolarisés dans les environs – s’élève l’actuelle église Saint-Pierre. Le soir, peu après le passage de ces mêmes écoliers dans l’autre sens, la rosace s’illumine dans le crépuscule hivernal. Si le sanctuaire fait désormais partie du paysage, s’il est même familier pour les paroissiens du quartier, l’on ignore souvent que cette église constitue, en fait, un réel bijou de l’art déco 1, inspiré du futurisme et du cubisme. De fait, Severini a fréquenté durant ses années parisiennes des géants comme Picasso, Modigliani, Braque et Matisse. L’intérieur est également très marqué par le groupe de Saint-Luc.
Une fois passé le narthex – où les visiteurs curieux peuvent trouver un panneau explicatif et d’excellents fascicules leur permettant de découvrir l’édifice – on débouche dans la vaste et haute nef. Les longs vitraux de Jean-Edward de Castella s’élèvent au-dessus des arcades des collatéraux, ce qui confère à l’intérieur une luminosité plutôt diffuse. En face, l’imposante mosaïque du chœur (cf. image 1). Cette œuvre majeure de Severini représente la Remise des clés au saint patron par le Christ. Scène célèbre de l’iconographie chrétienne, elle se réfère au passage de l’évangile dans Matthieu 16, 18-19 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre et que, sur cette pierre, je bâtirai mon Église et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elles. Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur terre sera délié dans les cieux. »
Entourant l’apôtre et le Seigneur, le symbole des évangélistes 2 et à leurs pieds, deux scènes bibliques : à gauche, l’eau jaillie du rocher et à droite l’appel des disciples (Mt 4, 19. Il leur dit : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. ») Le tout, dans un assemblage de tonalités chères à l’artiste où prédominent le vert pâle, l’ocre et le jaune, rehaussés d’autres couleurs vives. En jetant un regard circulaire à l’église, on s’aperçoit que des dalles au plafond en passant par les fresques et les murs, l’ensemble est pensé à travers l’harmonie de ces couleurs audacieuses.
À côté de cette œuvre monumentale, de nombreux autres bijoux artistiques honorent de leur beauté le sanctuaire, à tel point qu’il est difficile de choisir où poser son regard. On mentionnera cependant de manière privilégiée le chemin de croix (cf. image 2), dessiné également par Severini. Son art de la mosaïque s’y révèle plus directement à la hauteur du regard du spectateur, même si malheureusement l’éclairage fait un peu défaut. La finesse de chaque station invite à la contemplation, convaincante invitation à redécouvrir la pratique du chemin de croix itinérant.
1 Issu des mouvements artistiques de la Belle Époque, l’Art déco s’inscrit dans le contexte des Années folles. Il exprime souvent une certaine modernité par des formes géométriques et pures. À ses débuts, l’Art déco, est purement ornemental, puis il est gagné par les ruptures esthétiques irréversibles apportées par le cubisme. (Le Larousse)
2 Le lion pour saint Marc, le bœuf pour saint Luc, l’ange pour saint Matthieu et l’aigle pour saint Jean.
Les œuvres des artistes locaux
Si la patte de Severini prédomine dans l’équilibre d’ensemble, il n’en demeure pas moins que de nombreux autres artistes – notamment locaux et choisis par l’artiste italien – ont collaboré à la décoration de l’intérieur de l’édifice. On relèvera la deuxième chapelle qui est l’œuvre de plusieurs artistes (Emilio Baretta, Cingria, Marguerite Naville, Feuillat). La mosaïque du Sacré-Cœur, chef-d’œuvre important de l’art déco, vaut particulièrement le coup d’œil : elle impressionne tant, nous conte notre guide Monique Pichonnaz, que les enfants qui la visitent en demeurent souvent à distance, fascinés.
On relèvera aussi l’Assomption aux pigeons (cf. image 3), à droite du chœur, qui se distingue notamment par le regard des anges tourné, non pas vers Marie, mais vers les fidèles – détail si typique de l’amour de l’artiste pour « les gens ». Autre caractéristique propre à Severini qui n’est pas sans lien avec cette dernière : son attachement simple aux lieux dans lesquels il a vécu. Cette particularité se lit dans la mosaïque de la sainte Famille, à gauche du chœur, où le visiteur attentif saura reconnaître la cathédrale.
Pour finir, au fond de la première chapelle, une statue plus récente qui se démarque totalement de l’unité d’ensemble du lieu : Notre Dame de Fatima, offerte par la communauté portugaise fréquentant les lieux. Dressée sur un sobre présentoir moderne, la représentation de la Vierge émeut par les nombreux bouquets de fleurs fraîches dont elle est entourée en permanence, témoignages des gestes tendres qui lui sont accordés.
Remerciements Natalie Hervieux remercie Monique Pichonnaz Oggier pour ses généreuses et enthousiastes explications. La visite guidée dont elle a pu profiter est également ouverte au public. À bon entendeur ! Pour plus d’informations, contacter directement la spécialiste : 079 686 20 04, monique.po@pwnet.ch
Sources LAUPER Aloys, De Saint-Pierre à Gambach, les tribulations d’un saint patron, in : Patrimoine fribourgeois no 18, L’église Saint-Pierre à Fribourg, octobre 2008, pp. 4-9.
STRUB Marcel, Les monuments d’art et d’histoire du canton de Fribourg, Tomme III, Éd. Birkäuser, Bâle, 1959. Samedi 22 février à 18h à l’église Saint-Pierre, office des vêpres chantées.
Dimanche 23 février à 10h, fête patronale de la chaire de saint Pierre, église Saint-Pierre, Fribourg. La messe sera suivie d’un apéritif.
Si fraîche et déjà chargée d’histoire ! Après 1500 ans de tradition vinicole, l’Abbaye de Saint-Maurice lance sa propre gamme de bières, les seules produites en Suisse qui soient vraiment… d’Abbaye !
Des bières de haute inspiration Les trois bières produites dans une ancienne cave à vin datant de 1244 évoquent chacune un moment clé de l’histoire du lieu :
• une amitié sincère avec la Candide (du nom du compagnon de Maurice, signifiant « pur » en latin), une bière blanche dont la levure a été prélevée sur un parchemin de 1319 ;
• la fondation du monastère avec la DXV (515 en chiffres romains), une bière d’abbaye triple, riche et fruitée ;
• l’incendie de 1693 avec la Febris, une bière ambrée aux arômes de noisette et de malt grillé, qui insiste sur la ferveur du lieu où la foi, malgré les obstacles, ne s’éteint jamais.
La marque, en véritable ambassadrice de l’Abbaye, transmet un véritable esprit de partage et de fraternité, nous invitant à suspendre la course du temps pour s’ouvrir à soi et aux autres.
Une brasserie dotée de valeurs Grâce à l’impulsion d’un confrère bavarois, les chanoines se lancent dans l’aventure en créant en mars 2019 une société anonyme, dirigée par Céline Darbellay. La production qui table sur 600’000 bouteilles par an est confiée à Benjamin Levaux, un maître brasseur belge, passionné et rigoureux. Les revenus dégagés par l’entreprise détenue à 100 % par l’Abbaye contribueront à consolider une situation financière délicate, à soutenir les missions ainsi que des projets à caractère social, environnemental, culturel et cultuel.
Point de vente
Boutique de l’Abbaye de Saint-Maurice, commerces locaux et régionaux dans un premier temps puis nationaux.
Par Vincent Lafargue
Photos: Daniel Lehnerr, PixabayPas facile pour nous de di érencier deux sortes de livres: les apocryphes, qui sont des livres non contenus dans nos Bibles (par exemple l’Evangile de Thomas, ou celui de Marie), et les livres deutérocanoniques qui sont ces six livres de nos Bibles catholiques que ne possèdent pas les Bibles protestantes (Judith, Tobie, 1 et 2 Macchabées, Sagesse, Ben Sira le Sage et quelques passages du livre d’Esther et du livre de Daniel).
Dans le dialogue œcuménique, ça se complique. Car nos frères et sœurs protestants appellent eux-mêmes «apocryphes» ces livres que nous appelons «deutérocanoniques»!
«Apocryphe» signifie, en grec, « au sujet de quelque chose qui était caché». On nomme ainsi les livres qui n’ont pas été retenus, et ce dans aucune de nos Bibles. Le fait même d’utiliser le mot «caché» dans leur nom a suscité bon nombre de fantasmes dont le «Da Vinci Code» de Dan Brown est probablement le plus célèbre.
Les deux volumes de La Pléiade qui recensent tous les textes apocryphes connus à ce jour ont connu un immense succès à leur sortie, il y a une dizaine d’années, mais le soufflé est très vite retombé: point de révélation sulfureuse dans ces pages, point d’amour caché de Jésus pour Marie-Madeleine, point de Graal qui serait caché aujourd’hui encore. Simplement l’histoire de Jésus, telle que nous la connaissons, avec quelques détails que nos Bibles ne donnent pas: les prénoms des parents de Marie, par exemple, Anne et Joachim, ou encore la présence du bœuf et de l’âne auprès de la mangeoire de la nativité.
La simple et belle histoire d’amour de Dieu pour nous, son peuple. Et ce n’est déjà pas si mal !
Par Alice Jossi-Zamora Dans les premiers siècles de notre ère, alors que judaïsme et christianisme n’étaient pas encore deux religions bien distinctes, la Nativité du Christ n’était pas célébrée. En effet, dans la tradition juive, célébrer les anniversaires est considéré comme un rite païen.
Au IVe siècle, sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, ramena de son voyage en Terre Sainte, parmi de nombreuses reliques, des restes de la crèche de Bethléem. Pour les abriter, elle fonda à Rome la basilique de Sainte Marie Majeure. Comme on ne connaissait pas exactement la date de la naissance de notre Seigneur, «Soleil de Justice», on fixa la fête de sa naissance, au solstice d’hiver moment de la fête du «Soleil invaincu» qu’elle remplaça. Dès ce moment, les premières célébrations de Noël eurent lieu dans cette basilique romaine.
Le jour de Noël 1223, saint François d’Assise en visite à Greccio, petit village de la région du Latium italien, voulut partager avec tous le souvenir de son voyage à Bethléem. Il décida de célébrer la messe dans une grotte, avec une mangeoire pour autel, en présence d’un bœuf et d’un âne vivants. L’Enfant Jésus n’était pas représenté puisqu’Il était incarné dans le pain et le vin consacrés. Une grande foule accourut, chantant les louanges à Dieu Vivant. Depuis lors, par l’intermédiaire des franciscains, la tradition de la crèche se répandit dans tout l’Occident.
Pour concevoir sa crèche à Greccio, saint François l’a décrite ainsi : «Je veux évoquer le souvenir de l’Enfant qui naquit à Bethléem et de tous les désagréments qu’il endura dès son enfance; je veux le voir, de mes yeux de chair, tel qu’il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin, entre un bœuf et un âne.»
Saint François a voulu partager le souvenir de son voyage à Bethléem.
A notre époque, la symbolique de la crèche tend à s’éloigner de ce qu’elle a représenté pendant des siècles. Cette fête, rappelant l’incarnation de Dieu parmi les hommes, né pauvre parmi les pauvres, devrait être célébrée dans la solidarité et l’amour, dans le partage et le don. Or, elle se transforme peu à peu en une célébration de la consommation effrénée et vide de sens. Approchons-nous de la crèche avec les yeux de saint François, avec son humilité, son amour des plus petits et de toute la création, pour chanter avec les anges: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux homes qu’Il aime.» Luc 2 : 13-14
Noël
Un scintillement, une lueur dans la nuit, c’est l’appel de l’amour qui se fait présent. Il vient combler nos cœurs pour qu’on n’oublie pas que le don de Dieu est fait d’amour. Meilleurs vœux de Noël et une Bonne et Heureuse Année 2020 !
L’équipe de rédaction du Sacré-Cœur
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