Les ados en folie ! Mais ils avancent

Texte et photos par Astrid Belperroud

Quoi de mieux pour se connaitre qu’un petit jeu à la « speed dating », en quelques minutes chaque jeune se rencontre et ainsi chacun peut dire son sport favori, quelle école il fréquente, son rêve… sa vie quoi ! et poursuivre ensuite les conversations autour de bonnes crêpes, Chandeleur oblige… je vous l’assure, nous avons une belle jeunesse, qui trouve sa place dans les moments de prières après une bel après-midi de jeu ou d’enseignement. 

Et puis il y a l’engagement, que je propose aux jeunes, un engagement au service de l’autre, nous appelons cela en Eglise, la diaconie. Ce mois-ci c’est la découverte pour certains de l’accompagnement à la messe pour les patients des HUG, ici c’était à l’hôpital des 3 Chênes. Belle expérience pour Jeanne, Victoria et son amie Hestia. Voici leur témoignage :

Victoria : « J’ai passé un agréable moment ce matin, à la fin je me suis sentie super bien d’avoi aidé ces personnes. J’ai aussi été très émue auprès de chaque personne dans sa chambre et pendant la messe. Merci de m’avoir permis de vivre cela. Je reviendrai ! »

Jeanne : Ce dimanche, j’ai appris à aider des personnes âgées. J’ai pu leur apporter du bonheur pendant la messe et leur faire penser à autre chose. Merci pour ce moment de partage.

Groupe de jeunes du secteur Haut-Lac

Les enfants ayant fait leur première communion ou leur confirmation et qui souhaitent continuer à se rencontrer en ont la possibilité : ils peuvent faire partie d’un groupe de jeunes animé par Vanessa Gonzalez et Stéphanie Besse et qui se réunit à Vouvry une fois par mois. Rencontre et explications.

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La place du mort

Par Nicolas Maury | Photo: Flickr

Maints sont les critères qui peuvent être utilisés pour définir quand est née la première civilisation. Conteuse et thanatologue, Alix-Noble Burnand m’avait expliqué, lors d’une interview réalisée il y a fort longtemps, que d’après elle, le moment clef est survenu lorsque les hommes des cavernes ont commencé à enterrer leurs morts. 

Le sociologue Jean Ziegler * va dans le même sens en prétendant que rien ne détermine mieux une société que la place qu’elle fait à la mort. En ce sens, le Brésil, à travers les rites de l’Umbanda ou du Candomblé, a des années-lumière d’avance sur un Occident qui, depuis le XXe siècle, refoule ses futurs trépassés dans des chambres aseptisées. 

La ritualisation de la mort de l’autre la rend pourtant supportable, permettant à chacun de canaliser son angoisse devant sa propre finitude. Même en voulant l’éviter, on ne pourra pas l’empêcher de nous rattraper… au contour.

Celui qui en parle le mieux, c’est évidemment Pierre Desproges : « Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu. Normal, c’est la place du mort ! »

* Ziegler, Jean : Les vivants et la mort, Seuil, 1975.

Mortellement vôtre

Parler de la mort est peu plaisant. Tellement peu qu’elle a été reléguée en marge et confiée à des personnes qui savent s’en occuper sans trop faire de bruit. Le Covid l’a ramenée sur le devant de la scène et avec fracas. Ne serait-il pas temps de lui redonner sa place au sein de notre société. Au sein de la vie ?

Par Myriam Bettens | Photos : Flickr, Pxabay, DR

La mort est abstraite. Elle incarne l’altérité radicale, l’expérience qu’il n’est jamais possible de vivre à la première personne. Pourtant, que la mort puisse difficilement se penser ne signifie pas que l’Homme en soit réduit à son ignorance. Elle est au contraire sa marque distinctive : l’humain est le seul animal qui sait qu’il va mourir. Il y a là une irréductible singularité et une unicité de l’expérience humaine. Or, dans une société obsédée par le besoin de maîtrise, « se retrouver face à la mort, c’est accepter l’échec », glisse Rachel Wicht. L’aumônière aux HUG, maintenant retraitée, poursuit : « Dans un hôpital, tout est fait pour que tu ne croises jamais la mort. » Un paradoxe d’autant plus flagrant au vu de la dernière pandémie. Philosophe et éthicien, Stève Bobillier nuance néanmoins cette trompeuse contradiction : « Elle est restée virtuelle, immatérielle. Nous nous trouvions dans une sorte d’administration de la mort pour protéger la société. » Une manière de l’intellectualiser pour mieux la gommer ? Rachel Wicht et Stève Bobillier s’accordent à dire que le tabou entourant la mort persiste encore fortement et que, même présenté comme un mécanisme de protection légitime, il est plus délétère qu’autre chose. 

C’est le passage à trépas que les gens redoutent le plus, comme le montre cette sculpture de Rodin intitulée « le Cri ».

De vie à trépas

« Nous avons une bonne représentation de ce procédé avec les enfants. Croyant les protéger, nous enrobons le tragique de la mort avec des métaphores qui produisent l’effet contraire de celui recherché », affirme Franziska Bobillier. La psychologue donne notamment l’exemple d’enfants terrorisés par le fait de devoir dormir, car on leur avait expliqué que « grand-maman s’était endormie pour toujours ». D’où la nécessité « d’impliquer l’enfant dans le processus de deuil tout en restant le plus clair et factuel possible ». Qu’est-ce qui finalement angoisse nos contemporains au travers de ce blasphème suprême qu’est la mort ? Rachel Wicht indique que c’est le passage de vie à trépas que les gens redoutent le plus et que de nombreuses « légendes » entourent ce moment, lui donnant un caractère encore plus effrayant. « Le mourant va-t-il hurler ou se redresser d’un coup au moment du trépas, sont certaines des questions qu’on m’a posées. » Pour sa part, Stève Bobillier pointe en premier lieu les acceptions du terme et le vocabulaire utilisé pour la qualifier. « Le français reste en définitive très vague sur ce qu’est la mort. On sait difficilement la définir. » Insaisissable par le vocabulaire et la pensée, la mort se soustrait, encore une fois, à notre maîtrise. 

Un deuil soumis à résultats

Son confrère Thierry Collaud, éthicien et médecin, se demande si le tabou de la mort n’est pas en fin de compte un refus du tragique. « La société a tendance à vouloir effacer les manifestations de chagrin et de douleur, car finalement notre souffrance dérange les autres. » De là à dire qu’il faudrait mourir sans faire de bruit, il n’y a qu’un pas. Rachel Wicht acquiesce : « Aujourd’hui, la perte d’un proche ne « nécessite » que trois jours de congé. Implicitement, cela signifie qu’on peut être triste, mais pas trop longtemps. » Experte des questions de deuil, Franziska Bobillier parle même d’une obligation de résultats. « On ressort systématiquement le schéma des étapes du deuil, comme des échelons à gravir pour nécessairement aller mieux. Or, l’ordre des étapes n’a pas pu être confirmé par les études scientifiques. Le processus est fait d’innombrables allers-retours qui prennent du temps. » Cela souligne aussi la propension de nos sociétés à faire disparaitre les difficultés et « il est urgent qu’elles réapprennent à vivre avec des échecs et des recommencements, car c’est bien cela que la mort nous enseigne : à vivre « malgré » », développe Thierry Collaud. En outre, ce qui freine l’acceptation pleine et entière de notre finitude réside peut-être « dans le désir originel d’immortalité de l’être humain », précise Fiorenza Gamba, chercheuse dans le domaine de la Digital Death (mort numérique, ndlr.) à l’Université de Genève. De ce point de vue, la toile répond à une part de cette attente. En effet, « notre double numérique » continue d’exister, même après le décès.

Le désir d’immortalité freine l’acceptation pleine et entière de notre finitude.

Un cimetière dans la poche

« Nous avons un cimetière dans la poche » lance Stève Bobillier avec un geste éloquent à son smartphone. En effet, « dans cinquante ans et avec la croissance actuelle, Facebook comptera plus de comptes utilisateurs de morts que de vivants ». Pour Stéphane Koch, spécialiste des questions numériques, « notre relation à la mort a énormément évolué. Les réseaux sociaux sont devenus les médiums privilégiés pour annoncer un décès, mais aussi pour perpétuer la mémoire des défunts par des pseudos anniversaires. C’est comme si le rituel ne prend jamais fin ». A cela, Fiorenza Gamba réplique que le Net a ouvert « un espace incroyable pour inventer des manières différentes et personnelles de ritualiser la mort ». Dans ces sphères numériques, les endeuillés peuvent partager leur chagrin et « vivre ce deuil à leur rythme ». Par ailleurs, même si le numérique nous laisse effleurer l’idée d’immortalité et rend la frontière entre monde des vivants et des morts de plus en plus poreuse, Thierry Collaud se demande si, en définitive, la mort ne se laissera jamais apprivoiser.

Eternité numérique

« Il y a une vraie réflexion à mener de son vivant concernant la trace que l’on désire laisser sur le Net », pointe Stéphane Koch. Malgré le décès, l’empreinte numérique continue d’exister. C’est pourquoi le consultant conseille de se pencher sur ces questions de son vivant, par des dispositions testamentaires. Il note aussi la possibilité de se tourner vers des services tiers, tels que tooyoo.ch, permettant de gérer les questions liées aux réseaux sociaux, comptes e-mail et nettoyage des référencements sur les moteurs de recherche après le décès. Au sujet de la « mort numérique » et ses implications, la fondation TA-SWISS publiera en septembre 2023 les résultats d’une vaste étude sur « l’influence des technologies numériques dans la prévoyance funéraire, la gestion des données numériques d’un-e défunt-e et le travail de deuil. Elle tirera des conclusions et, si possible, des recommandations à l’intention des parlementaires, des juristes, des professionnels du domaine funéraire et de la population sur la manière d’aborder cette question ». A suivre sur www.ta-swiss.ch/fr/mort-a-l-ere-numerique

Malgré le décès, l’empreinte numérique continue d’exister.

Une maison qui revit

C’est en septembre 2021 que le Conseil de Fondation de la Maison Cana-Myriam s’adresse à la Maison de la Diaconie et de la Solidarité pour faire revivre la magnifique bâtisse occupée jusqu’en 2017 par la communauté Cana-Myriam à Muraz (Collombey). En étroite collaboration avec les membres du Conseil de fondation, une équipe de projet se met alors en route. Sa mission ? Discerner ce qui pourrait être le dessein de Dieu pour ce lieu hors du commun et mûrir un projet stimulant et viable.

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Mortellement vôtre

Texte et photo par Laetitia Vergère

Ce n’est un secret pour personne : Jésus a accepté sa destinée et est mort sur la croix, bras ouverts, accueillant sans différence tous les pécheurs de l’humanité. Sa mort est un symbole d’amour, de rédemption et de sacrifice pour tous les chrétiens. En offrant sa vie, Jésus nous montre un exemple d’amour inconditionnel, révélant ainsi l’amour infini de Dieu pour l’humanité. 

Mais, 2000 ans plus tard, que pouvons-nous tirer d’un tel acte ? Il s’agit d’une invitation à la réflexion, à l’introspection et à l’action. Nous sommes toutes et tous appelés à l’amour et au sacrifice pour les autres, actes que nous faisons sans nous en rendre compte au quotidien : sacrifier nos besoins personnels pour subvenir à ceux des membres de notre famille ou de notre communauté, se « tuer à la tâche » pour pouvoir payer nos factures ou donner à ceux qui sont dans le besoin, prendre de son temps pour s’inquiéter de son voisin… Le message reste intact au fil des années : vivre en aimant les autres comme nous-mêmes, à lutter contre l’injustice et à travailler pour la paix et la réconciliation dans le monde. La mort de Jésus est un symbole puissant de l’amour et de la compassion que nous devrions toutes et tous cultiver les uns envers les autres.

En fin de compte, Jésus, « mortellement nôtre », nous rappelle que nous ne sommes pas seul·e·s et que nous avons un chemin à suivre dans la vie, en nous inspirant de son exemple d’amour et de sacrifice pour chercher à vivre de manière plus authentique et alignée avec nos valeurs… En méditant sur ce message, nous pouvons trouver un sens plus profond à notre existence et être inspiré·e·s à vivre de manière plus aimante et plus authentique.

«Je découvre un monde nouveau»

Sœur Colette Razafindramaro est malgache. Elle est membre de la Congrégation des Sœurs de Saint-Maurice. Je la rencontre alors qu’elle est en repos à La Pelouse sur Bex. Elle est arrivée dans nos contrées le 10 juillet 2022, à l’orée de son cinquantième anniversaire, et a œuvré un temps au Castel Notre-Dame à Martigny en lien avec l’aumônerie. En Suisse dans le cadre d’un échange avec ses consœurs, elle découvre un nouvel univers culturel et pastoral complètement différent pour son premier voyage hors de son île natale.

Propos recueillis par Pascal Tornay | Photos : DR

Sœur Colette en balade aux alentours du couvent de La Pelouse.

Comment trouvez-vous notre pays ? 
C’est tellement différent de chez moi. Le premier mois a été difficile car tout est nouveau pour moi au niveau culturel, mais surtout au niveau des relations avec les gens. En fait, je ne parle pas encore suffisamment bien le français pour bien comprendre, c’est pour cela. Mais on me dit que je m’adapte vite. Heureusement, car je fais de mon mieux !

En fait, je ne voulais pas venir. Je ne voulais pas partir si loin. C’est la sœur supérieure à Madagascar qui m’a demandé de venir en Suisse pour un séjour de 2 ans. En réfléchissant, j’ai fini par me dire qu’on aurait peut-être besoin de moi là-bas et que ça pouvait être la volonté de Dieu… Si ça ne tenait qu’à moi, sûrement que je serais restée…

Et vous avez travaillé à Martigny ?
Oui, j’ai intégré l’aumônerie du Castel Notre-Dame quelques mois. J’ai aussi fréquenté le Café Clair de Vie et le Foyer d’Abraham où j’ai fait de belles rencontres ! Nous avons eu récemment la visite de votre évêque. En février prochain (L’entretien avec Sœur Colette a eu lieu à mi-janvier, ndlr.), je rejoindrai la petite communauté de Vétroz où je retrouverai deux consoeurs. On me donnera peut-être un travail de sacristine. On verra bien… 

Ce sont vos parents qui vous ont fait connaître le Christ ?
Depuis l’âge de 6 mois, j’ai été élevée par mes grands-parents. Ce sont eux qui m’ont fait connaître le Christ et m’ont initiée à la vie chrétienne. Grand-Papa était catéchiste et il allait de communauté en communauté pour enseigner le catéchisme. Il avait notamment des contacts avec des religieuses. J’ai donc connu très tôt les sœurs de Saint-Maurice puisque j’ai fréquenté durant trois ans l’école de la mission où elles travaillaient. Puis dès l’âge de 12 ans jusqu’à la fin du collège, j’ai étudié à l’école publique de la ville de Marovoay.

Que vouliez-vous faire dans la vie ?
Devenir sœur religieuse, évidemment. Je n’ai jamais eu une autre idée d’aussi loin que je m’en rappelle. Etant petite, je tombais souvent. Une femme qui faisait des massages me soignait. Un jour elle m’a demandé ce que je souhaitais faire quand je serai grande. J’ai répondu « Sœur » ! L’ayant retrouvée quelques années après, elle s’est franchement étonnée que je le sois devenue… Vers 15-16 ans, l’appel s’est précisé et vers 20 ans ma décision était prise. Le problème : je détestais la couleur beige de l’habit que j’allais devoir porter en permanence… (rires) Etonnamment, je me souviens avoir répondu à un professeur de sciences qui m’appelait prophétiquement ma sœur, que je ne voudrai pas être religieuse. J’ai pourtant parcouru toutes les étapes exigées de la formation initiale pour la vie religieuse, d’aspirante à novice (1996-2002) et du juniorat aux vœux perpétuels (2002-2011). Quand j’ai présenté mon désir de devenir religieuse des sœurs de Saint-Maurice, Sœur Marie-Edith, responsable de la Région Madagascar à l’époque, m’avait affirmé qu’il fallait que je me forme avant d’entrer au couvent. C’est là que j’ai entrepris un apprentissage à l’école ménagère des religieuses de Don Bosco afin de pouvoir intégrer la communauté. J’aime la vie simple des sœurs qui échappe aux modes et aux mondanités.

Quels projets avez-vous ?
Aucun. Vous savez, au noviciat, j’ai été malade au point de me demander si j’allais survivre. C’est à la lecture des écrits de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cette époque que j’ai compris à quel point c’est dans les petites choses que je serai attendue par Dieu. Moi, je suis petite et discrète. Je n’ai pas la force de faire de grandes choses. Venir en Suisse est pour moi déjà un projet bien ambitieux ! 

Votre journal paroissial arrive sur vos supports numériques!

Par Chantal Salamin | Photos : Bernadette Lauper, Chantal Salamin

Huit fois par an, vous recevez dans votre boîte aux lettres votre journal paroissial L’Essentiel – Au large… mais, dès à présent, vous pourrez aussi le consulter sur votre mobile, votre tablette ou votre ordinateur. Une consultation numérique offre plusieurs avantages, le plus important étant de donner une plus grande visibilité à votre journal, le rendant plus attrayant avec la possibilité de s’abonner à un tarif moins élevé pour la seule version numérique ou de préférer cette dernière pour une question écologique.

Passer au numérique, des avantages…

Pour les abonnés :

1. Trouver  toutes les informations de votre journal sur votre site paroissial : pour s’abonner, contacter la rédaction, s’abonner à la newsletter ou encore lire les derniers articles parus ;

2. Consulter votre journal L’Essentiel – Au Large, dernière parution et anciens numéros, comme vos autres quotidiens dans une version web ou sur une liseuse dans une mise en page identique à la version imprimée avec zoom ;

3. Faire découvrir L’Essentiel – Au Large à votre famille et vos amis au gré des rencontres en leur faisant lire un article ou en présentant le journal sur votre mobile ou tablette;

4. Offrir un abonnement cadeau à vos proches, des amis, des petits-enfants, un neveu, une nièce, un.e filleul.e… ;

5. Renouveler votre abonnement en payant par carte de crédit ou par twint et éventuellement de faire un don de soutien ;

6. Visualiser et modifier vos données (adresse, abonnements) ;

7. Réagir sur des articles de votre journal paroissial ou des articles publics d’autres journaux L’Essentiel par des commentaires qui s’afficheront une fois approuvés;

8. Partager des articles avec votre entourage.

Pour la paroisse :

1. Ajouter du contenu qui n’aurait pas trouvé de place dans le journal papier ;

2. Proposer des abonnements promotionnels pour faire découvrir le journal paroissial aux familles avec de nouveaux baptisés, aux parents accompagnants des enfants aux sacrements, aux nouveaux arrivants, etc.

Ce printemps sera également mis en place une newsletter paroissiale (à ne pas confondre avec la newsletter du journal L’Essentiel – Au Large).

Comment faire ?

Si vous ne faites rien, vous continuerez à recevoir L’Essentiel – Au Large chez vous comme jusqu’à présent. Pour pouvoir le lire sur votre smartphone, c’est simple, procédez comme suit : 

1. Allez sur le site de la paroisse sur la page du Journal L’Essentiel dans le menu Informations ou directement à l’adresse aularge.lessentiel-mag.ch

2. Cliquez sur le lien S’enregistrer ou allez directement sur presse.saint-augustin.ch/senregistrer pour créer un compte avec votre e-mail et un mot de passe.

3. Rattachez votre abonnement papier à votre compte grâce à votre numéro d’abonné (commençant par 422… présent sur l’étiquette d’envoi de votre magazine papier) depuis votre page Mon compte / Mes abonnements.

4. Consultez vos mails, vous y trouverez une invitation à souscrire à un abonnement contenant l’accès au numérique.

5. Inscrivez-vous à la newsletter pour être informé de la mise en ligne d’un nouveau numéro.

Combien ça coûte ?

Pour 2023 avec l’arrivée d’une version numérique, les tarifs ont été adaptés comme suit :
Journal papier et numérique Fr. 47.–
Journal papier seulement Fr. 40.–
Journal numérique seulement Fr. 35.–

La solution ayant été développée par Saint-Augustin, elle va pouvoir évoluer en fonction des besoins et des désirs des paroisses et des lecteurs de tous les journaux L’Essentiel de Suisse romande ainsi que des évolutions technologiques.

Convaincus ? Donnons ensemble aux jeunes et familles le désir de lire vos contenus !

Chantal Salamin : webmaster de Saint-Augustin, heureuse d’œuvrer pour votre journal L’Essentiel – Au Large !

Dimanche 12 février 2023 à Vouvry: célébration de la confirmation

« Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir chrétien ?
Qui est Dieu pour vous ? Qui est Jésus pour vous ? Qui est l’Esprit Saint pour vous ?
Comment réagissez-vous si l’on insulte votre religion ? Pourquoi n’y a-t-il pas de solution pour faire la paix ? Avez-vous des moments de doute ? Avez-vous déjà ressenti la présence de Dieu ?
Est-ce que le fait d’être croyant vous apporte quelque chose ?
Est-il facile pour vous de demander le sacrement du pardon ? »

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Archéologie agaunoise

Par le chanoine Olivier Roduit | Photos : cath.ch / Raphaël Zbinden, DR

Le chanoine et archiviste Pierre Bourban (1854-1920) avait lu maints textes anciens qui racontaient les origines du monastère agaunois. Ces documents évoquaient des constructions inconnues dont les fondations devaient bien subsister. En 1896, aidé par des étudiants, il commença à creuser dans ce qui était encore la cour de récréation du Collège. Le site du Martolet révéla peu à peu ses trésors archéologiques. Les fondations des anciennes basiliques apparurent, permettant la compréhension des vieux écrits. Bourban eut la surprise de découvrir, réutilisées dans les constructions, des stèles portant des inscriptions latines. Leur étude révéla la présence d’une vie religieuse à l’époque celtique, bien avant Jésus-Christ. On trouve à Agaune des traces du culte de la tribu des Nantuates qui furent colonisés par les Romains et leurs divinités Jupiter, Mercure et autres Nymphes. Celles-ci disparurent avec la christianisation et la construction des quelque dix basiliques qui se succédèrent dès le IVe siècle.

Aujourd’hui, grâce au progrès des sciences archéologiques, historiques, linguistiques et muséographiques, visiteurs et pèlerins peuvent lire et comprendre plus de 2’000 ans d’histoire religieuse vécus sur le site de Saint-Maurice d’Agaune.

Jean-Marie Lovey en visite à Martigny

Lorsque nous préparions la visite pastorale de l’évêque à Martigny, le mot d’ordre était de présenter à notre évêque Mgr Jean-Marie Lovey et à son vicaire général Pierre-Yves Maillard, le quotidien de la vie de notre paroisse en toute simplicité et vérité. Après une semaine bien intense vécue juste avant Noël, nous pouvons nous réjouir de la vie de l’Eglise qui est à Martigny sous ses trois aspects principaux que sont la catéchèse, la diaconie et la liturgie.

Jean-Marie, berger parmi son troupeau.

Par Simon Roduit | Photos : Gérard Puippe, Simon Roduit, Marion Perraudin

La joie d’avant Noël – Même si la vie de notre paroisse est marquée depuis quelque temps par la maladie de notre curé Jean-Pascal, le quotidien d’une vie de paroisse les semaines qui précèdent Noël est plutôt chaleureux : les messes rorate au petit matin, dans l’ambiance toute recueillie de la lumière des bougies, les vins chauds conviviaux à la sortie des messes, ou encore les soirées du pardon pour se préparer à la fête de la Nativité de Jésus. L’évêque a ainsi pu confesser abondamment, accompagner les enfants des fenêtres catéchétiques et partager en toute simplicité avec les enfants et les mamans du foyer Abraham, beau lieu de la diaconie de notre paroisse.

« Tout à tous » – « Je me suis fait tout à tous » dit saint Paul, l’apôtre de la première évangélisation. C’est ce que notre évêque a réalisé ici à Martigny durant cette visite, passant d’une soupe de la pastorale de rue à une assemblée d’adorateurs, d’une rencontre d’un groupe de jeunes à une messe en petit comité dans un home. Dans toutes ces situations diverses, il a su avoir une parole pour chacun et chacune. 

La rencontre avec les autorités politiques de notre secteur nous a permis de réfléchir ensemble sur les défis de notre société actuelle, dans une attitude de collaboration et de service pour la population. 

Par son oreille attentive envers tous, l’évêque nous a montré un visage du Christ qui accueille et accompagne chaque personne sur son chemin de vie. Nous avons ainsi été encouragés dans nos réflexions pour nous faire proches de tous, annoncer l’Evangile et en vivre concrètement.

Une visite encourageante – Le nombre de mains serrées et de discussions partagées ont permis à notre évêque de sentir « l’odeur du troupeau », de se représenter les joies et les peines de la vie de nos communautés, puis de donner une parole qui a été ressentie comme un véritable encouragement. La rencontre de différents Conseils de communauté du Secteur fut un moment très beau : pouvoir exprimer librement les joies et les difficultés a suscité un partage d’idées fécond entre les différentes communautés. La grâce de la visite de l’évêque consiste spécialement dans cet élan suscité par le rassemblement autour d’un même pasteur. Lorsque nous sommes réunis, la vie circule mieux, le corps du Christ se construit plus harmonieusement.

Merci à notre évêque, Mgr Jean-Marie Lovey, pour cette semaine qui a permis à notre paroisse d’être réaffermie dans sa mission d’évangélisation.

Rencontre avec le groupe de jeunes.

Le nouveau Conseil de paroisse élu tacitement

Paroissiens et paroissiennes n’auront pas besoin de se rendre aux urnes. Il n’y aura pas de scrutin pour désigner les neuf membres qui siégeront au Conseil de paroisse ces cinq prochaines années. Une seule liste – celle émanant dudit conseil – ayant été déposée dans le délai imparti au 30 janvier dernier, le futur conseil de 9 membres – six anciens et 3 nouveaux – est élu tacitement.

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Archéologie biblique

L’archéologie biblique consiste en l’étude du passé de la Terre Sainte (actuels Palestine, Israël, Liban, Syrie, Jordanie) et plus généralement de tous les territoires concernés par la Bible. Aujourd’hui, cette discipline se veut objective et les recherches sont effectuées sans préjugé.

Par Pierre Guillemin | Photos : Jean-Claude Gadmer, DR, Flickr

L’archéologie biblique pratiquée dès la seconde moitié du XIXe siècle partait des textes bibliques pour orienter les recherches. Mais en agissant ainsi les archéologues préorientaient leurs recherches introduisant un biais, c’est-à-dire un potentiel manque d’objectivité, dans leur démarche. 

De nos jours, les fouilles et recherches sont effectuées sans préjugé, sans lecture préalable des textes, afin de préserver le plus possible l’objectivité de la démarche scientifique. Ce n’est qu’une fois le travail des archéologues réalisé que l’on pourra comparer les conclusions scientifiques avec les textes religieux.

Dans le cas de la Chrétienté, où l’on parle alors d’archéologie chrétienne, le but est de vérifier les vérités essentielles de l’Ancien et du Nouveau Testament par la découverte de vestiges matériels des populations anciennes en cherchant, en fouillant les sols et en faisant les investigations et conclusions scientifiques qui s’imposent, sans interférer avec les textes bibliques ou des Evangiles. 

Si l’archéologie, et en particulier l’archéologie chrétienne, se veut scientifique, elle s’appuie sur une démarche précise basée sur les quatre règles fondamentales suivantes (communes à toutes les disciplines scientifiques) : la neutralité, la prise en compte des échecs, le doute et l’expérience pratique confirmant la théorie.

Mais cette démarche qui modèle nos esprits cartésiens n’est pas nouvelle. C’est celle de saint Thomas !

Visites papales

Rappelons-nous : lorsque Jésus ressuscite, Thomas l’Apôtre refuse de croire avant d’avoir vu les preuves de la Crucifixion : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous et si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas. » Jésus répond : « Avance ici ton doigt et regarde mes mains ; avance aussi ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais sois croyant », puis « parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! » (Jean, 24-29).

Parmi les archéologues les plus connus ayant participé significativement à cette archéologie chrétienne, citons le père Michele Piccirillo (1944-2008), franciscain membre des frères Mineurs de la Custodie de Terre Sainte. Il est lié aux découvertes archéologiques du Mont Nébo, la montagne jordanienne d’où Moïse contempla la Terre Promise. Le 9 mars 2000, preuve de la reconnaissance du travail des archéologues et en particulier du père Michele Piccirillo, le pape Jean-Paul II visite le mont Nébo, au cours de son pèlerinage en Terre Sainte, suivi le 9 mai 2009 par le pape Benoît XVI au cours de son voyage apostolique dans la même région. Ces deux visites papales avalisent le travail des scientifiques et leur donnent leur valeur sacrée.

Jean-Paul II a visité le mont Nébo en mars 2000, en compagnie de Michele Piccirillo.

Citons deux exemples significatifs du travail des archéologues et de l’application d’une démarche scientifique à l’archéologie chrétienne.

La maison dite de Jésus à Nazareth

La demeure se situe sur le flanc d’une colline rocailleuse de Nazareth (Israël). Elle est érigée de murs de pierres et de mortier et, d’après les travaux de datation, remonterait au premier siècle de notre ère. Cette maison n’est pas une découverte récente. Elle est connue depuis 1880 par les sœurs du couvent de Nazareth, mais le lieu fait l’objet de nouvelles fouilles depuis 2006. Est-ce la maison où a grandi Jésus ? Les données archéologiques actuelles ne permettent pas de l’affirmer, mais on peut au moins dire que, si Jésus a bien vécu à Nazareth, il a habité dans une maison similaire.

De nombreux objets ont été trouvés sur le site : des morceaux de pots brisés, un volant de fuseau (pour filer la laine et autres fibres de tissu) et des récipients de calcaire. Ces différents indices laissent penser qu’une famille juive y vivait.

Une église a été érigée sur ce lieu, deux siècles après Jésus Christ. Elle porte le nom d’« église de la Nutrition ». L’étude des textes historiques montre que l’édifice fut abandonné vers le VIIIe siècle et tombait en ruine. Les Croisés, arrivés en Terre Sainte au XIIe siècle, ont alors entrepris de le restaurer. Ce qui laisse à penser que Byzantins et Croisés accordaient une importance très grande à ce site.

Mais venant s’ajouter aux conclusions, un document de 670 corrobore le fait qu’il s’agit de la maison de Jésus. Son auteur, l’abbé Adomnan, du monastère écossais de l’île d’Iona (nord-ouest de l’Ecosse), se fonde sur le pèlerinage de l’évêque gaulois Arculfe (pèlerinage de neuf mois réalisé plusieurs années auparavant) qui mentionne une église « là où il y avait la maison dans laquelle le Seigneur a été nourri dans son enfance ». 

Mais la recherche historique et scientifique ne peut prouver l’existence d’un évêque gaulois du nom d’Arculfe…

Le tombeau du Christ est situé au cœur
de l’église du Saint-Sépulcre. 

Le tombeau de Jésus – le Saint Sépulcre

Fin octobre 2016, pour la première fois depuis au moins deux siècles, le tombeau du Christ, situé au cœur de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, a été ouvert. 

Un phénomène inexpliqué s’est alors produit : lorsque la plaque de marbre posée au-dessus du tombeau présumé de Jésus a été déplacée, tous les appareils servant à mesurer la résonance électromagnétique du sol sont tombés en panne (principe de la résonance électromagnétique : en plaçant un objet dans un champ magnétique et en l’excitant avec une onde de fréquence adéquate, on peut connaître, grâce au signal qu’émet cet objet en retour, des détails sur sa composition chimique).

Une fois les appareils scientifiques remis en marche, les investigations effectuées sur le site confirment que les restes des pierres calcaires vénérées par des millions de fidèles comme l’un des lieux les plus saints du christianisme est bien le même site que celui découvert par les délégations de l’empereur romain Constantin, il y a près de 1700 ans.

Le mortier prélevé entre les amas de calcaire à la surface du tombeau et la dalle en marbre qui le recouvre a été daté aux environs de 345 après Jésus-Christ. Selon les récits historiques, le tombeau a été mis au jour par les Romains et recouvert en 326 de notre ère.

Selon des récits de pèlerins, le revêtement de marbre aurait été installé en 1555 au plus tard, et plus probablement au milieu du XIVe siècle.

Quand le tombeau a été ouvert, dans la nuit du 26 octobre 2016, les scientifiques ont été surpris par ce qu’ils ont découvert sous le revêtement en marbre : un autre revêtement en marbre, beaucoup plus ancien et gravé d’une croix, visiblement endommagé et reposant directement sur le tombeau originel en calcaire.

Les nouveaux résultats révèlent que la dalle de marbre inférieure a probablement été cimentée au milieu du IVe siècle sous les ordres de l’empereur Constantin, provoquant la surprise des historiens spécialisés dans l’histoire de ce monument sacré.

Principe fondamental

Les découvertes archéologiques constituent la meilleure source d’informations physiques sur la vie et l’époque des anciennes civilisations. L’archéologie biblique moderne cherche sans préjugé, sans idée préconçue, en respectant ce principe scientifique fondamental : « L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. »

L’église Saint-Joseph de Nazareth est construite sur les vestiges de l’église de la Nutrition érigée sur ceux d’une maison où aurait pu habiter Jésus. 
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