Moins pour plus

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur pastoral des Coteaux du Soleil (VS), septembre 2021

PAR L’ABBÉ JANVIER NGINADIO MUNTIMA

Allons-y plutôt sous un angle spirituel de l’écologie. Actualité oblige ! Dans une société de surconsommation avec sa « culture du déchet », pour parler comme le pape François, les appels se multiplient en vue d’assainir le rapport de l’homme avec lui-même ainsi qu’avec Dieu, autrui et la création. « La conversion écologique » est une urgence afin de sauvegarder notre maison commune (cf. Laudato si’).

En effet, avec la crise multiforme de l’être humain, le déséquilibre des écosystèmes, les injustices et les inégalités de tout genre qu’elle engendre, notre façon de vivre montre suffisamment qu’avoir plus ou avoir tout court ne va pas forcément ensemble avec être plus ou être tout simplement. « Moins pour plus » ne signifie pas une vie désincarnée. Contre tout égoïsme et tout excès, « Moins pour plus » c’est plutôt le juste nécessaire, principe d’une espèce d’écologie intérieure qui est une vie éprise de l’idéal d’harmonie avec Dieu et avec soi-même, de solidarité et de justice. Par ailleurs, « Moins pour plus » pose le problème de l’équilibre social dans l’usage des biens de la création.

Pour asseoir et prolonger la réflexion, laissons-nous instruire entre autres par l’ordonnance de Dieu à propos de la manne au désert : « Que chacun en ramasse la ration qui lui est nécessaire ; vous en ramasserez environ quatre litres par personne, d’après le nombre de personnes vivant sous la même tente. » (Exode 16, 16)

« Moins pour plus » constitue un défi majeur du témoignage authentique de la foi chrétienne.

Moins pour plus…

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Sainte Marguerite Bays (FR), septembre-octobre 2021

PAR NICOLE MONNEY | PHOTOS : CATH.CH

Voici plus d’une année que nous avons été frappés par une tempête insoupçonnée, venue de loin. Les dégâts ont été plus ou moins importants selon l’endroit de notre ancrage dans la vie. L’Eglise dans sa pastorale a aussi été très affectée, surtout dans une société qui relègue sa vie spirituelle, semble-t-il, au second plan. Cela s’est quand même un peu constaté dans cette pandémie. La priorité dans les nouvelles n’était malheureusement pas de savoir comment allaient les personnes, quel était leur état de santé, mais plutôt les statistiques, l’économie, comment survivre. J’ai pu participer à une permanence téléphonique que l’un des vicariats du diocèse avait mis sur pied et fort était de constater que la vie spirituelle n’était pas une priorité, même dans un moment de catastrophe. Pourtant, il est connu que lorsqu’on est dans le malheur, on a tendance à se tourner vers Dieu pour demander de l’aide !

Du coup je me suis posé la question, pourquoi si peu d’appels ? Est-ce que la foi individuelle est si forte que l’on n’a pas ressenti le besoin de recourir à cette permanence ? La confiance en Dieu déplace des montagnes, dit-on. Ou est-ce un signe distinct que l’Eglise n’est plus assez proche des personnes pour qu’on l’oublie même dans des situations aussi compliquées que cette pandémie ? Je n’ai à ce jour pas trouvé la réponse. Cependant, dès la sortie du confinement, j’étais plus que motivée pour mettre tout en œuvre pour que l’Eglise soit plus
visible.

J’ai cette chance d’être catéchiste dans les écoles primaires dans la région de Romont et enseignante de religion au CO de la Veveyse. Je suis donc en contact perpétuel avec la nouvelle génération de l’Eglise. Certes j’ai un programme plus ou moins précis à faire passer, mais j’ai vraiment pris le temps de leur parler de l’Eglise, cette communauté des chrétiens que nous constituons tous. Qu’ils ont une place à prendre, un rôle à jouer… que parfois c’est à eux de redonner un sens à la vie spirituelle en famille ; oser parler de Dieu à la maison. Je leur proposais des petites livraisons à domicile, vu que c’est devenu un peu la nouvelle mode ; le take away ou à l’emporter… Je leur proposais de lire tel ou tel passage de la Bible avec une prière ou un chant en famille ou du moins avec un membre. Parfois aussi je leur donnais des questions à poser aux parents sur un thème vu en classe. Les élèves revenaient parfois un peu déçus par les réponses ou le peu de discussion qu’il y a eu avec la famille. Toutefois, ils ont relevé le défi. Le but est atteint, ils ont ramené un peu de Dieu à domicile. Ce n’est certes pas évaluable, il y a eu du bon comme du moins bon. Finalement, c’est comme pour les plats qu’on commande sur les applications ou sur internet, on est parfois déçu et parfois très satisfait.

Un autre défi, cette fois-ci sur un plan plus pastoral m’attendait dès la rentrée scolaire 2020. En effet, toutes les célébrations de première communion ont été repoussées à plus tard…, mais quand ? Combien de temps faudra-t-il à cette pandémie pour se dissiper ?

Naïvement, je pensais que les familles seraient heureuses de savoir que les célébrations auraient lieu, même si c’était beaucoup plus tard et bien sûr en tenant compte des restrictions sanitaires. Eh bien, non ! C’était une douche froide, voire glaciale ! C’est à ce moment-là que j’ai constaté qu’une fois de plus je n’étais pas du tout sur la même longueur d’ondes, moi qui pensais que nous avions la chance de pouvoir vivre le sacrement de l’eucharistie malgré la pandémie. J’avais pensé que les enfants étaient prêts à vivre ce pourquoi nous les avions préparés pendant toute une année ; la rencontre dans l’intimité avec Jésus. Autant les familles souhaitaient autre chose ; vivre le sacrement oui, mais dans de bonnes conditions (familles, convivialité, la joie de la fête) ! Certes, ces conditions n’étaient pas vraiment réunies, puisque les enfants pouvaient n’avoir que 2 invités dans l’église et pas beaucoup plus à la maison. Et bien sûr, chorale, fanfare, apéritifs étaient aussi annulés. Il n’y avait plus grand-chose de la fête traditionnelle des années précédentes. Il va sans dire que bien des familles ont repoussé encore la première communion de leur enfant, mais d’autres pas. Les enfants ont aussi du coup pu inviter plus de personnes dans l’église. Cela s’annonçait triste comme fête…

Eh bien, non, c’était un moins pour un plus !

Il y avait moins de personnes lors des célébrations, mais bien des familles ont eu plus de plaisir parce qu’elles se sentaient plus proches de leur enfant. Il y avait une intimité, une sensation de faire communauté. Elles ont mieux pu participer à la messe, suivre ce qui se passait. Il y avait moins de bruit. L’ambiance était plus favorable au recueillement. A la sortie, tout le monde avait le sourire. Certains parents, dont c’était le 2e ou 3e enfant qui vivait ce sacrement, ont été vraiment enchantés et m’ont dit qu’ils ont préféré cette célébration pour les raisons citées plus haut. Evidemment, certains regrettaient que toute la famille n’ait pu assister à la fête.

En conclusion, par cette année de pandémie, j’ai appris à changer mon regard. J’ai appris à faire plus avec moins de moyens. L’essentiel n’est pas toujours ce que je crois. J’ai souvent entendu ou lu la phrase : « Il faut mettre le Christ au centre. » Oui, évidemment. Et je pensais l’avoir fait. Mais cette année, je l’ai mis au centre de ma vie, mais aussi de celle des autres. Non seulement je l’ai mis au centre, mais en plus je l’ai laissé agir.

Avec les enfants nous avons mis un accent sur la prière. Ils ont même fabriqué un grand chapelet qui est actuellement dans l’église de Siviriez !

Quelle belle année, malgré la pandémie ! Que cette nouvelle année pastorale soit tout aussi riche. N’hésitons pas à épurer nos cœurs et nos esprits afin de laisser la place à l’essentiel ; le Christ ressuscité, notre seul guide.

Saillon en fête

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), septembre 2021

Comme promis, voici quelques images de l’ordination diaconale

de Christian Thurre et des ordinations sacerdotales des frères Simon

et Valentin Roduit, le 27 juin dernier à Saillon. Magnifique célébration !

PHOTOS : COLLECTIF ORDINATIONS 2021, LAURENCE BUCHARD, SANDRINE-MARIE THURRE, SAMUEL ROMEIRA, GÉRARD RAYMOND

 
 

Moins pour plus…

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteurs de Sierre (VS), septembre 2021

En prononçant maintes fois ces mots, afin de rassembler mes idées concernant le thème de ce numéro, il m’est rapidement venu à l’esprit l’image de cette rencontre entre Jésus et le jeune homme riche venu lui demander, en quelque sorte, de l’aider à trouver un sens, un but plus « sérieux » à sa vie. Nous avons tous eu une pensée sympathique pour cet homme bien « comme il faut », avec ses nombreuses qualités, bien dans les rails… à qui Jésus dit : Il ne te manque qu’une chose ! une chose essentielle : « Vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et ensuite, suis-moi… »

TEXTE ET PHOTO PAR FRÉDÉRIC MAYORAZ, CURÉ

Idriss le nomade

Un gars simple qui se contente de peu pour vivre libre en camping-car

#libre #nomade #vanlife #campingcarlife #minimalisme

Retrouvez les sur YouTube,
Facebook, Instagram.

Moins pour plus… les références dans les Evangiles, ou la vie des saints, sont nombreuses pour nous inspirer un style de vie plus pur et plus saint. Il existe de multiples chemins dans le dépouillement. En choisir un, ne signifie pas uniquement opter pour une vie minimaliste : tout lâcher pour vivre l’aventure d’une vie libre de toute contrainte, car cela serait illusoire… même si ce mode de vie peut paraître, de l’extérieur, comme idéal.

Moins pour plus… choisir ce chemin prend tout son sens lorsqu’on prend du temps pour soi, pour découvrir Dieu, se découvrir soi-même, s’ouvrir aux autres et partager les découvertes que nous faisons afin d’aider ceux qui ne peuvent pas sortir de leur train-train quotidien et qui rêvent d’espace, de liberté, de plénitude.

La vrai vie

Pour donner un exemple concret, depuis quelques mois je suis 2 youtubers qui ont pris un jour la décision de tout lâcher (boulot, famille, maison, relations…) pour partir sur les routes et découvrir ce qu’est pour eux la « vraie vie » et ce qu’elle peut leur apporter – la nature et ses beautés, le « ici et maintenant », profiter de belles surprises au gré des paysages et des rencontres – et surtout pour la partager avec leurs followers qui rêvent de pouvoir eux aussi entreprendre ce voyage.

Pour ces deux aventuriers de la vie, il a fallu qu’ils se préparent non seulement matériellement, mais aussi dans leur tête : choisir une vie minimaliste ne se fait pas sur un coup de tête, il y a des joies, des doutes, des frustrations, des espérances, des échecs… et le plus important cette question : « Quel sens donner à tout cela ? » Eh bien, pour ces deux personnes – ils le rappellent d’ailleurs souvent dans leurs vidéos – c’est une occasion de partager et de donner plus de leur temps afin d’accompagner, dans leur rêve, ceux qui ne peuvent pas voyager, pour les raisons qui leur sont propres : maladie, vieillesse, pauvreté, solitude… de pouvoir leur apporter, à travers leur vécu, un rayon de lumière pour éclairer chaque matin.

Tendre vers les réalités den haut

Personnellement, je vois cela comme une manière de s’abandonner, de vendre tout ce que l’on a, non seulement pour recevoir plus, mais aussi pour pouvoir donner plus de rêve, de joie, de bonheur à ceux qui nous entourent et qui comptent sur nous… et d’éloigner le spectre de ce jeune homme de l’évangile qui part au loin tristement, parce qu’il avait de grands biens qui, en définitive, profiteront à qui ?

Pour revenir à nos deux youtubers, je dois avouer que personnellement j’attends chaque fin de semaine, avec plaisir, la vidéo de ce qu’ils souhaitent nous partager de leur voyage à travers les richesses des paysages et des rencontres qu’ils ont la joie de vivre.

Moins pour plus… oui, lorsque nous sommes prêts à nous dépasser, à vaincre nos peurs et nos appréhensions, pour tendre vers les réalités d’en haut, des réalités qui commencent déjà là où nous vivons, ici et maintenant. Alors ouvrons nos yeux et les oreilles de nos cœurs pour ne pas les manquer.

L’Église grandit par attraction

Vers un pôle pour le Grand-Fribourg

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Unités pastorales du Grand-Fribourg (FR), septembre-octobre 2021

L’idée d’un pôle pastoral et missionnaire pour le Grand-Fribourg a mûri au cours du printemps 2021 afin de permettre une présence nouvelle et signifiante de l’Église. Le pape François reprend souvent une expression de Benoît XVI: « L’Église grandit non par prosélytisme, mais par attraction. »

PAR LES ABBÉS PHILIPPE BLANC ET ALEXIS MORARD,
OLIVIER MESSER ET CAROLINE STEVENS | PHOTOS : DR

Le pôle veut être l’expression concrète de cette attraction à travers l’annonce de la Parole, la célébration des sacrements, la prière commune, la vie fraternelle et la diaconie. L’un des objectifs est de favoriser et de susciter une véritable communauté de foi qui soit féconde, missionnaire et vocationnelle.

Cette dynamique nouvelle, plus transversale et thématique que strictement territoriale, a besoin de l’engagement et du témoignage de tous et de chacun. Prêtres, diacres et agents pastoraux, rassemblés en une seule équipe pastorale, sont au service de la création de ce pôle qui regroupe les huit paroisses constituant le décanat de Fribourg. C’est ainsi qu’à partir du
1er septembre, la charge pastorale est portée in solidum par les abbés Philippe Blanc et Alexis Morard. L’abbé Philippe en assure la modération telle que prévue par le droit (voir encart).

Progressivement, en prenant le temps et les moyens nécessaires pour être à l’écoute des attentes et des besoins des personnes et des communautés – sans oublier les appels de l’Esprit et de l’Église –, nous veillerons à mettre en œuvre une dynamique missionnaire transversale, tout en ayant le souci d’une pastorale de proximité. Chaque baptisé, en collaboration avec l’équipe pastorale, est invité et appelé à se mettre au service de la belle œuvre qui nous est confiée : annoncer l’Évangile, le vivre comme une Bonne Nouvelle, le manifester comme une source de joie, le transmettre comme un appel à vivre en communion avec le Christ ! Nul n’est exclu, chacune et chacun est important et c’est ainsi qu’ensemble, en famille, nous relèverons les défis qui sont devant nous. En réponse à l’appel du pape François, « Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un  » état permanent de mission  » » (La joie de l’Évangile, n° 25), et en acceptant de nous engager « dans un processus résolu de discernement, de purification et de réforme » (Ibid., n° 30).

La diaconie est l’Église:

c’est guidées par cette conviction que nos paroisses ont choisi de donner une vitalité nouvelle à la solidarité telle que nous y invite le Christ.

De belles propositions existent déjà grâce à des personnes qui s’engagent au sein de notre communauté ; cela est précieux. Il s’agit donc d’être à l’écoute de nouveaux besoins ; au-delà des besoins de base comme la nourriture ou l’hygiène par exemple, bien d’autres doivent être comblés pour qu’un homme ou une femme soient réellement debout. En restant attentifs aux situations de précarité et de pauvreté (prisonniers, requérants d’asile, personnes en situation de handicap, personnes seules ou âgées, pauvreté spirituelle…), nous pourrons alors poser des actions concrètes, source d’une fraternité vivante.

Le désir est aussi celui de réunir en
créant des liens, non seulement dans nos paroisses, mais sur l’ensemble du Grand-Fribourg ; la création d’une équipe diaconie permet d’unir nos forces et nos charismes, que l’on soit prêtre, diacre, assistant pastoral ou bénévole. Enfin, il est indispensable d’élargir les liens, dans un esprit de confiance mutuelle, à d’autres organismes ou associations non ecclésiales qui sont engagés dans le domaine social et l’assistance aux personnes en situation de précarité.

C’est bien de cela qu’il s’agit : aller vers l’autre non pas pour lui « apporter » Dieu ou lui dire que faire, mais pour l’aider à voir ce divin qui est en lui comme en moi et ainsi trouver son propre chemin vers une vie épanouie.

La communication au service d’une pastorale missionnaire:

afin de favoriser le travail conjoint entre les unités pastorales Saint-Joseph et Notre-Dame de Fribourg, une équipe communication a été mise en place à l’occasion de la rentrée pastorale. Transversale, celle-ci contribuera à la visibilité du futur pôle pastoral et missionnaire dont les abbés Alexis Morard et Philippe Blanc ont la responsabilité in solidum depuis le 1er septembre.

Outre la mise en commun des différentes compétences pastorales, la création d’une équipe communication dédiée au décanat poursuit les objectifs suivants : favoriser la communication interne au sein des différentes pastorales, nourrir la communication externe grâce à des échanges interparoissiaux et créer de nouvelles voies de collaboration dans l’esprit du futur pôle pour le Grand-Fribourg. Les secrétaires des deux unités pastorales ainsi que les agents pastoraux du décanat participent à ce projet. Dans un futur proche, de nouvelles formes de communication (newsletter, feuillet dominical et site internet communs, valorisation des activités des différentes paroisses…) verront le jour afin de renforcer les liens.

In solidum ? Le Code de Droit canonique de 1983 prévoit que « … la charge pastorale d’une paroisse ou de plusieurs paroisses ensemble peut être confiée solidairement à plusieurs prêtres, à la condition cependant que l’un d’eux soit le modérateur de l’exercice de la charge pastorale, c’est-à-dire qu’il dirigera l’activité commune et en répondra devant l’Évêque » (can. 517 §1).

 

Olivier Messer, coordinateur de l’équipe diaconie, est né en 1971 et a grandi à Fribourg. Il a suivi des études commerciales, type gestion, au collège Saint-Michel, puis obtenu un CFC de gestionnaire de vente complété par une formation de maître d’apprentissage. Tout en travaillant dans un magasin de sport, il a donné des cours de fitness durant plusieurs années. Il est marié à Andressa depuis 20 ans. Le couple a vécu un temps au Brésil. En 2007, il a été admis à l’IFM (Institut romand de Formation aux Ministères). Comme assistant pastoral, il a été engagé durant cinq ans dans le diocèse de Sion. De retour à Fribourg en 2014, il a eu la joie de rejoindre l’Accueil Ste Elisabeth. Autant en prenant soin de la santé physique à travers ses premiers métiers qu’en accompagnant les chemins intérieurs des personnes qu’il a le privilège de rencontrer aujourd’hui, Olivier a toujours été guidé par l’appel à prendre soin de l’autre, porté par l’exemple de Jésus.

diaconie@pole-fribourg.ch

 

Cette nouvelle dynamique est coordonnée par Caroline Stevens, ancienne journaliste diplômée en communication auprès de la Haute école de gestion HES de Genève. Après avoir travaillé plusieurs années en tant que responsable des relations presse dans le domaine culturel et associatif, elle a souhaité donner un nouvel élan à sa carrière. La mission de cette formation sera réalisée par des personnalités aux sensibilités multiples. À l’heure où la communication est devenue un art viral mais non dénué de sens pour autant, l’équipe se réjouit de contribuer à de nouvelles formes de dialogue. Dans un esprit évangélisateur cher au pape François, l’accent sera mis sur des messages de proximité, d’amitié et de témoignage.

communication@pole-fribourg.ch

 

Les JB3, toute une aventure…

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), septembre 2021

Le samedi 19 juin dernier a eu lieu la remise des diplômes JB3 à l’église de Plan-Conthey. Ce fut l’occasion de clôturer en beauté la partie théorique de cette toute belle formation de deux ans. Mais en fait, c’est quoi des JB ?

PAR KILLIAN BIANCHI, JB3 | PHOTO : PYP

Les JB, ce sont des Jeunes Bénévoles en Eglise, engagés dans leurs paroisses ou plus généralement dans le diocèse ; des jeunes missionnaires envoyés évangéliser nos églises ; des jeunes de tout horizon et de toute culture qui ne cherchent qu’une seule chose : vivre la Foi avec les autres.

Le concept des JB est séparé par catégorie d’âge :

  • JB Start: Dès la 8H, il est possible de commencer à s’engager en s’initiant à l’animation de groupe;
  • JB 1: Dès 13 ans, les outils d’animation d’un petit groupe;
  • JB 2: Dès 16 ans, développement des compétences personnelles propres à chacun et travail sur la Bible. En plus, apprentissage de comment animer une messe, un temps de prière, un camp, etc. et sensibilisation à ce que veut dire le fait d’avoir la responsabilité d’un groupe.

Le parcours de formation 3, proposé dès 18 ans, est riche en discussion, en réflexion et en partage. L’apprentissage à la lecture de la Bible, la théologie et les journées thématiques sont au cœur de ce qui est proposé. Avec les JB3, nous clôturerons ces deux ans d’ici à la fin de cette année avec la création et la réalisation d’un projet personnel paroissial ou diocésain. Il peut s’agir par exemple de créer une application ludique de questions/réponses sur des thématiques chrétiennes, d’organiser une soirée-jeunes en paroisse, etc.

Au-delà des riches journées vécues par chacun de nous cinq, les JB3, ce sont surtout de belles amitiés qui se sont construites et un esprit fraternel qui a été présent dès le début.

Il ne reste qu’à dire une seule chose : MERCI ! Merci à nos cinq référents qui, tout au long de notre parcours, nous ont accompagnés, aidés et épaulés. Sans eux, l’aventure JB n’aurait pas pu exister.

Pour terminer, comment parler des JB sans parler de Dieu, Lui qui a été, est et restera toujours présent dans nos cœurs. Il est notre Guide, notre Lumière sur le chemin de la Vie et surtout Celui pour qui nous avons voulu nous engager. Prions pour que toujours plus de jeunes puissent faire l’expérience de Dieu au travers de cette formation, lieu de départ propice au chemin de Foi.

Que vive encore longtemps l’âme des JB ! AMEN.

N.B. : le site www.tasoulafoi.ch donne encore plus d’informations sur ce que sont les JB et comment s’y inscrire.

Moins pour plus

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), septembre 2021

PAR LE CHANOINE LIONEL GIRARD
PHOTO : JHS

Cela ressemble à un de ces titres aguicheurs dont les publicitaires raffolent… et pourtant l’enjeu d’un tel slogan au programme paradoxal invite à changer radicalement de référentiel, dans le quotidien de nos activités ordinaires donc aussi dans la vie spirituelle.

Oui stoppons cette course effrénée à additionner ou multiplier les possessions de toutes sortes ; après avoir fait le bilan de tout ce qui nous entoure voire nous encombre, osons faire ce choix inhabituel et peut-être difficile du « moins », qui dépasse l’allègement du superflu et se concentre autour du juste nécessaire, du vrai, du bien, bref, de l’essentiel.

Le confinement de 2020-2021, vécu comme une retraite imprévue, a pu favoriser cette prise de conscience. Ainsi beaucoup d’entre nous en ont profité pour ranger leurs armoires ou galetas, soigner leur jardin, retrouver le temps de cuisiner, d’entretenir des liens parfois fragilisés par la concurrence virtuelle…

Et cette expérience a trouvé un écho dans la vie paroissiale, avec nos assemblées restreintes, sobres mais non moins ferventes. En arrivant à l’avance, notre cœur s’est trouvé « plus » disposé à La Rencontre vivifiante.

Veillons désormais à entretenir cet élan : moins préoccupés de nous-mêmes et plus centrés sur le Christ, manifestons son amour dans une généreuse disponibilité engagée à son service.

Rallye des servant(e)s de messe à Fribourg

Quelque 300 servants et servantes de messe, venus de tout le canton, ont convergé le 12 juin dernier vers Fribourg pour une grande journée de rallye dans les églises et les rues de la Basse-Ville. L’ambiance était au beau fixe pour cette journée estivale, achevée par la célébration de la messe dans les jardins de la commanderie de Saint-Jean. Une quinzaine des servant(e)s de notre paroisse ont participé à cette journée, accompagnés par Antonella Reggiani-la Faci et Laura Pochon. Retour en images avec « nos » servant(e)s de messe.
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Voulez-vous participer à la vie de votre UP ?

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP La Seymaz et UP Champel / Eaux-Vives, Saint-Paul / Saint-Dominique (GE), septembre 2021

PAR KARIN DUCRET | PHOTO : PIXABAY

Messes en familles : une animation simple fait retentir la Parole de Dieu dans une tona­­lité joyeuse. Les messes en famille seront célébrées à 17h30 les samedis 9 octobre,
6 novembre
et 18 décembre 2021 ainsi que les samedis 22 janvier, 9 avril et
21 mai 2022 en l’église Saint-François-de-Sales, Chêne. Contact : Sabrina Faraone, 079 926 11 74.

Groupe de prière de Padre Pio : Padre Pio disait que la prière est une clé qui ouvre le cœur de Dieu et que seule la prière peut transformer le monde ! Rencontres le premier vendredi du mois à 18h à la chapelle de l’église Saint-Francois-de-Sales accompagnées par l’abbé Joël. Contact : abbé Joël Akagbo, joel.akagbo@cath-ge.ch ;
022 555 39 25.

Groupe de prière du renouveau charismatique : le Renouveau charismatique n’est pas un mouvement mais un courant d’Eglise. C’est une redécouverte de l’Esprit Saint, de son action dans le monde, dans les Eglises, dans la vie des personnes. La rencontre a lieu à la Chapelle de Saint-François-de-Sales, le dernier vendredi du mois à 18h30. Inscriptions et informations : Denis Fornerone, dfornerone@gmail.com ; 078 752 68 18.

Prière du Rosaire : récitation du Chapelet à la Chapelle Saint-François-de-Sales à partir de septembre, tous les lundis à 16h30. Contact : Sabine Debarge, sabine.debarge@bluewin.ch, 022 349 48 75.

Adoration eucharistique à la Chapelle Saint-François-de-Sales, à partir de septembre, tous les jeudis de 17h à 18h, suivie de la messe de 18h30. Contact : abbé Joël Akagbo, joel.akagbo@cath-ge.ch ;
022 555 39 25.

Les servants et les servantes de messe reprendront leur service à l’autel dès le week-end des 11 et 12 septembre. Les enfants ou les jeunes intéressés peuvent prendre contact auprès de Sabine Debarge, sabine.debarge@bluewin.ch, 022 349 48 75.

Groupe des Aînés et Chrétiens Retraités (MCR Mouvement des Chrétiens Retraités) : les séances reprendront dès le mardi 12 octobre, chaque deuxième mardi du mois, à la salle Saint-François-de-Chêne à 14h15. Le thème prévu, « Ecoute », déjà prévu en 2020, sera donc repris. Nous espérons que vous serez à nouveau nombreux à nous rejoindre pour le moment de réflexion à 14h15 suivi à 15h30 par la célébration de la messe, et du goûter joyeusement partagé. Toutefois, sentez-vous libre de n’assister qu’à la messe et au thé… Contacts : Monique Tschalér, 022 348 78 14, Isabelle Valticos, 022 348 53 27 ; pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer : Evi Hairer, 022 349 70 31.

Evangile à la maison : rencontres mensuelles chez Karin Ducret d’un petit groupe à Thônex. Nous continuerons de parcourir « l’Evangile selon saint Jean » en l’actualisant par nos observations et réflexions. Vous êtes cordialement invité-es à vous joindre à nous dès le samedi
25 septembre, de 10h à 12h. Contact : karin.ducret@bluewin.ch, 022 320 60 40 (rép.).

Fête paroissiale (Kermesse) : malheureusement, pas de kermesse en 2020 et en 2021… Et les travaux prévus autour de l’église Saint-François-de-Sales en 2022 l’empêcheront à nouveau… Le comité d’organisation actuel, après une activité exercée durant de nombreuses années a donc décidé de renoncer à son organisation qui s’arrête après plus de 70 ans de présence ininterrompue. Vous trouverez un hommage à cette « institution locale » dans L’Essentiel d’octobre !

Vive les camps !

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur de l’Entremont (VS), septembre 2021

Pandémie… rengaine interminable comme un chant à 23 couplets ! Les camps d’été autrefois si prisés ont vu cette année leur fréquentation baisser. La faute à cette incertitude qui fait tellement hésiter… que finalement l’on décide de ne rien décider.

PAR MICHEL ABBET | PHOTOS : CASIMIR GABIOUD

A tous ceux qui ont renoncé, on vous fait un petit cadeau : vous êtes invités à vous mettre dans la peau d’un jeune et à participer par procuration au camp de théâtre organisé par Gabidou et sa tribu…

Les débuts

Dès votre arrivée, vous voilà dépaysés. Vous vous trouvez en effet devant un chalet nommé… Vaticamp ! Rien que d’entendre ce jeu de mots, ça met déjà de bonne humeur !

Tiens, les autres participants arrivent, comment faire connaissance ?

Par un jeu tout simple ! Il faut se mettre en cercle, le premier dit son prénom, le second redit le prénom du premier auquel il ajoute le sien, le troisième doit déjà prononcer les trois prénoms… et ainsi de suite ; on termine par le premier qui croyait se la couler douce et qui doit maintenant nommer tous ses futur(e)s camarades…

Bientôt, les parents s’en vont, il faut aller mettre ses affaires en place… et s’installer dans le dortoir. Premiers contacts… Je peux me mettre là ?… Puis retour au rez-de-chaussée, premiers jeux, premier repas ! Hum délicieux ! Ouah ! Si c’est comme ça toute la semaine ! Et la jeune personne là, on dirait un prêtre. Non, non, pas encore, il est séminariste… C’est frère Alexandre ! Ah bon !

Premiers jours

Lundi et mardi, on apprend à jouer, à se détendre, à improviser, à se déplacer dans la salle polyvalente du village ! Super !

Et le dîner ! Hum que c’est bon ! Ensuite le foot. Tout le monde s’y met. Cool !

Mercredi débutent les choses sérieuses. On est séparé en 3 groupes… Voici la consigne : créer une pièce où cohabitent le temps de Jésus et le nôtre… Voici les thèmes. La pêche miraculeuse, les conseils de Jésus à ses disciples pour voyager « léger » et les moyens de transport actuels, la nourriture à travers la multiplication des pains. Bonne chance !

Préparation du théâtre

Et c’est ainsi que le théâtre a pris forme… Jeudi, vendredi, samedi, entre activités, répétitions, promenade, (on est même allé jusqu’au barrage d’Emosson en prenant le petit train…) le temps a passé plus vite que l’éclair ! Des amitiés naissent, on vit un petit moment de paradis…

Et voici déjà le dimanche ! La messe, il faut libérer les dortoirs, retrouver toutes ses chaussettes, mettre le tout pêle-mêle dans le sac. Et prendre un dernier repas ensemble avec les parents qui sont arrivés et se réjouissent d’assister au spectacle. Ah ! T’oublies pas de me donner ton adresse, et ton numéro de natel ! Quoi ? t’en as pas ? Ben c’est pas grave, moi non plus ! Et puis, de toute façon, on se reverra l’année prochaine. Parce que tu te réinscris ? Evidemment ! Alors moi aussi !

Et toi ? Renseigne-toi sur le site vocations.ch/camps-voc et… inscris-toi, tu ne le regretteras pas !

Du temps pour Dieu… et pour soi

PAR MYRIAM BETTENS

PHOTOS : ABBAYE D’HAUTERIVE

Le coronavirus affecte la santé mentale et psychique des Suisses. Les propositions « bien-être » se déclinent à l’infini et le public est preneur. Certains préfèrent se tourner vers un temps de retraite dans une congrégation religieuse. L’Abbaye de Hauterive propose aux jeunes hommes de 18 à 35 ans de vivre l’expérience monastique durant cinq jours. A défaut de rester cloîtré chez soi…

Une parenthèse

« L’idée n’est pas venue de nous, mais émane de plusieurs jeunes. Ils nous ont dit qu’il était dommage que la communauté reste séparée des fidèles. Finalement, ils nous voyaient de loin sans très bien savoir ce que nous vivions. Ils souhaitaient nous connaître
de l’intérieur », affirme le frère Henri-Marie Couette, responsable du stage. Cette requête a interrogé les frères, ils ont donc réfléchi à la manière de donner vie à cette demande. Depuis presque dix ans maintenant, rares sont les occasions où personne n’a répondu présent à l’offre des cisterciens. Deux ou trois stages sont proposés chaque année, le premier en juillet et le second entre Noël et Nouvel An. Ces deux parenthèses offrent la possibilité d’intégrer toutes les activités de la communauté durant cinq jours. En plus de la prière et des travaux quotidiens avec les moines, ces derniers réservent du temps aux stagiaires pour des entretiens individuels.

Des demandes en augmentation

Le stage de juillet n’a pu avoir lieu en raison de la pandémie. Par contre, l’intention de reprendre dès la fin de l’année demeure, cela « dans la mesure où la situation sanitaire s’améliore suffisamment ». Par contre, le responsable « continue de recevoir des demandes de jeunes », signe que la proposition « fait toujours écho chez eux ». Il note également que la crise actuelle a fait augmenter le nombre de demandes d’accueil à l’hôtellerie de l’Abbaye. « Cette situation interroge les gens et soulève beaucoup de questions fondamentales. Presque instinctivement, ces hôtes devinent que la vie monastique peut offrir des pistes de réponses pour eux. »

Un stagiaire laïc pour nos paroisses

Je vous présente Johan Salgat, le « nouveau stagiaire » de nos paroisses. Il se sent appelé à s’engager comme agent pastoral laïc. Avant de débuter une formation, le diocèse lui de­- mande d’enraciner son discernement dans un stage pratique d’une année. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’en réjouit. Il est enthousiaste, souriant et ouvert à ce que l’avenir lui réserve…
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Enfants : quelles activités de rentrée ?

Chaque rentrée est l’occasion de choix et de discernements pour équilibrer l’emploi du temps des plus jeunes : où les inscrire et pourquoi ? Des activités extrascolaires judicieusement choisies apportent beaucoup. Petite liste des points essentiels.

PAR BÉNÉDICTE DROUIN-JOLLÈS | PHOTO : PXHERE

Joie et détente : l’enfant en a besoin, le rythme scolaire ou familial est parfois trop intense, inutile de commencer trop tôt une activité qui n’est pas désirée par l’enfant, il doit être suffisamment mûr et motivé pour en profiter, sinon le découragement guette.

Ouverture aux autres : d’autant plus nécessaire que la fratrie est réduite.

Concentration et sens de l’effort : acquérir une nouvelle discipline est exigeant. Le soutien parental est indispensable pour faire face à la tentation du zapping qui arrive très vite sous l’influence des modes ou des amitiés. C’est important d’apprendre à aller jusqu’au bout de ce qui a été décidé ensemble. Il s’agit aussi pour les parents de faire preuve de discernement et de se rendre compte, en observant leur enfant au retour d’une activité, si elle lui correspond vraiment.

Confiance en soi : elle vient avec l’acquisition de nouvelles compétences.

Sens du beau et de l’harmonie : en privilégiant les activités artistiques : musique, danse, peinture…

Acquisition de valeurs humaines ou spirituelles : surtout si l’activité se passe dans un cadre chrétien : service de l’autel, scoutisme, mouvement eucharistique des jeunes… Les loisirs peuvent devenir un moyen d’édification personnelle important.

Le budget des activités extra-scolaires n’étant pas extensible, le temps disponible non plus, voilà autant de raisons d’appeler le jeune à une formulation approfondie de ses désirs. En attendant, il nous revient à nous d’oser proposer ce qui semble le plus formateur pour chacun.

« Tout est là, dans le désir… ! »

Week-end de ressourcement

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP La Seymaz et UP Champel / Eaux-Vives, Saint-Paul / Saint-Dominique (GE), septembre 2021

PHOTO : DR

Arcabas est le pseudonyme de Jean-Marie Pirot, un peintre français considéré comme « l’un des maîtres de l’art sacré contemporain » et bien connu pour son œuvre monumentale dans l’église de Saint-Hugues-de-Chartreuse. Passionné de l’humain et s’inspirant des textes bibliques, « Arcabas peint avec la même dignité une poire et deux pommes ou bien Jésus et deux disciples. A ses yeux, rien n’échappe au mystère. Le plus humain est aussi le plus divin ». (José Mittaz)

Animé par le chanoine José Mittaz, ce week-end de ressourcement nous invite à envisager notre vie comme une œuvre d’art en devenir.

A l’école du peintre Arcabas, entre image et Parole, ces deux jours seront rythmés par des apports, des temps de silence, de célébration et de partage.

En présence de la jeune réalisatrice Gaëlle May, nous découvrirons son nouveau documentaire « Arcabas – Rencontre au soir de sa vie ».

Dates: du vendredi 8 (à 18h45) au dimanche 10 (à 15h) octobre 2021.

Où ?: Hôtellerie franciscaine, rue Antoine de Quartéry 1, 1890 Saint- Maurice (Valais).

Prix: hébergement Fr. 220.– (deux jours en pension complète) + libre participation aux frais d’animation.

Nombre de places: maximum 15 personnes.

DÉLAI D’INSCRIPTION : 20 SEPTEMBRE 2021.

Renseignements et inscriptions : spiritualite@cath-ge.ch ou 077 441 17 80 (Federica Cogo).

 

 

Paul, un apôtre contre les femmes ?

Cette question est le titre d’un chapitre d’un livre de Daniel Marguerat consacré à l’apôtre Paul.1 On pourrait se la poser en lisant le texte de la lettre aux Ephésiens, au chapitre 5. L’ordre très clair établit entre les hommes et les femmes, image de la hiérarchie entre le Christ et l’Eglise, a de quoi nous faire un peu grincer des dents… Il faut donc aller voir de plus près et Daniel Marguerat, exégète qui a consacré sa vie à l’étude des Ecritures, nous guidera dans cette réflexion.
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En chemin vers une Eglise synodale

La place des laïcs dans l’Unité pastorale La Seymaz

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP La Seymaz et UP Champel / Eaux-Vives, Saint-Paul / Saint-Dominique (GE), septembre 2021

PAR CATHERINE ULRICH | ILLUSTRATION : DR

1. Nous le savons, les prêtres ont une place importante dans la vie de notre UP, et la situation vécue depuis le début 2021 nous en fait prendre conscience semaine après semaine. Mais si la vie des paroisses a continué avec autant d’enthousiasme malgré nos fragilités, c’est parce que l’Eglise est vivante lorsque les laïcs et les prêtres s’engagent ensemble, en portant la mission selon les charismes propres à chacune et à chacun. Avec l’abbé Joël et des prêtres solidaires, les communautés ont continué à célébrer les sacrements, à visiter les malades, à aider les plus pauvres, à accueillir et écouter, à se rencontrer pour prier, à rassembler les enfants pour la catéchèse et à faire des projets pour l’avenir. Tout cela grâce aux personnes qui ont mis au service de l’Evangile leur temps et leurs compétences. Cette belle vitalité est un signe de la synodalité tant espérée par le pape François. Il y a une place à prendre dans la communauté pour chaque personne qui désire participer à l’annonce de la Bonne Nouvelle.

2. De nombreuses formations peuvent être proposées pour nous aider à assumer des tâches en tant que laïcs, et à collaborer avec les prêtres pour continuer à faire vivre notre Eglise. Des initiations à la liturgie et des spécialisations pour les funérailles ou la présidence des liturgies Parole et Communion sont organisées par le Service de la formation. Des modules sur l’histoire de l’Eglise, l’œcuménisme ou la gestion de conflits peuvent également être proposés. D’autres formations existent pour la catéchèse, les lecteurs, les auxiliaires de l’eucharistie, l’animation des chants ou les compositions florales. Des conférences, des Lectio Divina et tant d’autres occasions de se ressourcer tout en se formant, nous sont offertes par l’ECR !

3. L’Eglise est riche de toutes nos différences, de toutes nos bonnes volontés, de nos faiblesses et de nos forces ! C’est à travers notre vie communautaire et l’amour que nous avons les uns pour les autres qu’elle peut montrer au monde d’aujourd’hui combien la vie avec Dieu est belle !

 

L’Unité pastorale La Seymaz
Constituée de trois paroisses

Mise en route du site internet de l’Unité pastorale La Seymaz: up-laseymaz.ch

Une nouvelle aventure

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Unités pastorales du Grand-Fribourg (FR), septembre-octobre 2021

PAR VÉRONIQUE BENZ | PHOTOS : DR, PXHERE

La rentrée pastorale, c’est toujours une nouvelle dynamique et des projets en perspective pour susciter une communauté de foi féconde. Cette année, nos deux unités pastorales, Notre-Dame et Saint-Joseph, vont intensifier leur collaboration et créer davantage de synergies dans le but de concevoir un Pôle pastoral et missionnaire.

Le but de ce pôle est de permettre une présence renouvelée et signifiante de l’Église. Pour le réaliser, des équipes transversales et thématiques vont progressivement être mises en place. Trois d’entre elles vont commencer leur mission dès cet automne : l’équipe curiale, l’équipe diaconie et l’équipe communication. Je vous laisse les découvrir dans ce magazine. Vous y ferez également connaissance des nouvelles personnes engagées au service de l’UP Notre-Dame.

Nos unités pastorales et leurs équipes se lancent dans une audacieuse aventure ! Une aventure à laquelle chaque baptisé, chaque paroissien est invité à participer. Une aventure qui doit permettre à chacun de vivre l’Évangile et de l’annoncer au monde. Nous sommes tous appelés à vivre avec le Christ dans notre quotidien, par notre simple présence priante, par notre engagement, comme Marlise Habegger qui œuvre bénévolement au Manoir à Givisiez ou les conseillers paroissiaux qui offrent leur temps et leurs compétences au service de la foi. Votre magazine fait également partie de l’aventure puisqu’il est l’un des outils de l’équipe communication.

Un alpiniste ne se lance pas dans une ascension sans s’y être préparé ; ainsi, pour mettre en place et faire vivre ce pôle pastoral et missionnaire, il nous est demandé de prendre le temps et les moyens nécessaires. Nous pouvons le faire de façon communautaire à l’exemple des jeunes qui ont participé à la semaine théologique au Simplon, ou de manière individuelle. Une aide pour y parvenir : la nouvelle rubrique : Ma foi sur le web.

Que cette nouvelle année pastorale soit pour chacun une belle aventure avec le Christ, dans nos divers lieux et communautés de vie.

Bonne année pastorale !

Question de liberté…

Depuis quelques mois, il est souvent question de liberté et de droits : droit de disposer de sa liberté de choix (vaccination, port du masque, par exemple), de sa santé, de son corps, de s’exprimer… En ce moment, les débats vont bon train. En tout cas, ce ne sont pas le droit et la liberté de s’exprimer sur n’importe quel ton qui font défaut… Qu’en penser ?
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Quel(s) moins pour plus de plus ?

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP La Seymaz et UP Champel / Eaux-Vives, Saint-Paul / Saint-Dominique (GE), septembre 2021

PAR THIERRY SCHELLING | PHOTO : DR

(R)entrée… un mot doux aux oreilles des besogneux que nous pouvons être, plus âcre pour les élèves récalcitrants (ma première nièce passe au… Cycle d’orientation !), mais incertain pour beaucoup dans le contexte pandémique…

Non, les choses ne reviendront pas exactement comme avant… pourquoi continuer à espérer ? Vaine tentative car si le monde tourne souvent en rond, la chrétienne / le chrétien que nous sommes ne peuvent aller que de l’avant ! Ce n’est pas un optimisme béat de curé déconnecté 1 qui l’affirme, c’est ma foi en un Dieu présent et actif ici et maintenant !

C’est ma foi en un Christ mort puis ressuscité, en une Eglise au rite tridentin puis romain (merci au pape François pour l’ajustement de cet été 2), en une certaine façon de pratiquer sa foi puis en une autre (faut-il rappeler les modif’ liturgiques depuis plus d’une année ? Qui eût cru que la messe était aussi… réarrangeable ?) qui va s’affiner encore…

Pourtant… mon feeling, c’est que d’aucun.es trépignent d’impatience de reprogrammer les activités pastorales, paroissiales, ecclésiales sur des tabelles peaufinées (on en a eu le temps !) et exhibées comme avant… Pourquoi donc ? Pour quoi ?

Ok, on les a faits, ces JO 2020 en 2021, tout comme les Paralympiques (tristement, on n’en entend pas parler… ç’eût été un tonifiant exemple de moins pour plus pourtant… comme quoi…). Mais sans spectateurs, fallait oser !

Oui, moins pour plus. En Eglise, aussi. Moins de tout ce que nous avions et faisions avant – réunions, comités, sorties, activités polychromiques, publications… – pour plus : plus de présenceS, plus de véritéS, plus de silenceS, plus de soi, plus de Dieu : « Ce n’est pas d’en savoir (d’en faire, d’en vouloir…) beaucoup qui rassasie et satisfait l’âme, mais de sentir et de goûter les choses intérieurement », enseigne saint Ignace qui, il y a 500 ans, blessé au siège de Pampelune et puis alité pendant des mois, se voit réduit dans toutes ses ambitions : esthétique, militaire, sociale, économique, spirituelle…

Moins pour plus… que choisissons-nous du coup pour basculer nous aussi dans notre et puis, sereinement ? Les adeptes de la relecture ignatienne savent que relire son passé, c’est pour mieux s’ancrer dans le présent et se rendre disponible pour demain… Alors, quel(s) moins pour plus de plus ?

 

1 Une critique que l’on m’a récemment adressée… et que je partage bien volontiers tellement elle m’a fait rire !

2 Cf. le motu proprio Traditionis custodes
de juillet dernier sur vatican.va !

 

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