Notre-Dame de Genève

Texte et photo par Myriam BettensIl se raconte à Genève que l’église Notre-Dame aurait été construite sur un terrain bien à l’extérieur de la ville afin de ne pas troubler la « paix » du culte protestant. Ironie de l’histoire, avec l’expansion de la cité, la basilique se trouve aujourd’hui en plein cœur de son centre névralgique. La légende urbaine trouve en partie sa source dans la réalité.

Durant l’aménagement de la première gare Cornavin en 1850, les fortifications alors en place sont démolies. Sur proposition de James Fazy, l’Etat de Genève fait don des terrains ainsi gagnés aux religions minoritaires. La construction de l’édifice de style néo-gothique débute en 1851 et se poursuit jusqu’en 1857 sous la direction de l’architecte Alexandre-Charles Grigny. Financée grâce aux dons réunis par des prêtres quêteurs, l’église est consacrée à l’Immaculée Conception en 1859. 

L’église reste le principal lieu de culte catholique de Genève, mais les fidèles se déplacent principalement pour la statue de la Vierge en marbre blanc de Carrare. Offerte par le pape Pie IX en 1859, cette œuvre du sculpteur italien Forzani a été couronnée par le nonce apostolique, Mgr Bernardini, en 1937.

Accès possible
– Depuis la gare Cornavin, 2 minutes à pied, environ 180 mètres.
– Depuis l’autoroute A1, suivre Evian/Genève-lac. Prendre la sortie Genève-lac. Continuer sur la route de Lausanne, puis la rue de Lausanne. Prendre légèrement à droite sur la place de Cornavin pour entrer dans le parking.

La visite

1. Gravissez les quelques marches et entrez par une des deux portes se trouvant du côté de la place Cornavin.

2. Munissez-vous d’un petit feuillet blanc : « Bienvenue à la basilique Notre-Dame de Genève », sur votre gauche en entrant, et admirez les nombreux vitraux de l’édifice.

3. Prenez le côté gauche de la nef, au niveau du déambulatoire, jetez un œil sur la Vierge sans visage, souvenir de l’ancienne Genève catholique. Ce panneau de bois sculpté provient de la cathédrale Saint-Pierre, il a été « défiguré » lors des troubles de la Réforme.

4. Continuez en direction de la chapelle de la Vierge. Laissez-vous imprégner par l’atmosphère du lieu. Tendez l’oreille au bruissement du va-et-vient des fidèles.

Le pape François et l’urgence climatique

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), avril 2020

Par François Cordonier, Ollon | Photo: DR

Il y a 5 ans, le pape François publiait l’encyclique « Loué sois-tu » sur l’écologie.

La foi doit apporter de nouvelles exigences, de nouvelles motivations face au monde dont nous faisons partie. Ces exigences formulées dans la Bible ont été pour beaucoup mal interprétées. Dans Genèse 1-28, Dieu dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ». Les hommes croyants de culture judéo-chrétienne ont agi dès qu’ils eurent les moyens conformément au texte biblique. Or, l’Encyclique dit que « c’est une fausse interprétation ; il faut lire les textes dans leur contexte avec une herméneutique adéquate ».

Nous avons recherché toujours plus de confort et de croissance économique et par conséquent nous avons été les acteurs du réchauffement climatique et de la pollution. Par ignorance ? Pourtant, depuis la fin des années 1950, un groupe de scientifiques, le Club de Rome, nous a mis en garde en nous indiquant que si nous voulions éviter les catastrophes, il fallait diminuer l’utilisation des matières polluantes. Depuis plus de 70 ans, malgré les avertissements des scientifiques et des organisations écologistes, nous continuons à augmenter l’utilisation de telles matières. C’est depuis quelques années seulement, lorsque nous avons subi les conséquences désastreuses de notre inaction, que des mesures sérieuses ont été prises par les pouvoirs publics. Hélas, pas dans tous les pays.

« La sobriété et l’humilité n’ont pas bénéficié d’un regard positif. Il est urgent de changer ! », dit le pape François, tout en insistant pour que les mesures à prendre n’aggravent pas mais corrigent les conditions de vie des plus pauvres.

Malheureusement, notre système économique nous invite, nous force même encore à consommer et gaspiller plus.

La prière du chœur

Musicienne professionnelle de formation classique, Marie Mottet est passionnée de chant grégorien. Formée durant cinq ans par le chanoine Marius Pasquier, la jeune femme est encouragée par ce dernier à transmettre sa passion. Depuis lors, la voix de ses élèves résonne dans toute la Suisse romande. Rencontre avec une artiste qui a plus d’une corde à sa harpe!

Par Myriam Bettens
Photos : Benoît Leheup et Olivier Mottet

En balade dans la nature.

D’une voix hésitante je demande à Marie Mottet l’heure de l’office de Sexte. En bonne enseignante, elle me récapitule patiemment les fondamentaux de la liturgie des Heures : « Sexte est la prière de la sixième heure. Devenue par la suite l’office du milieu du jour. » Autrement dit, la liturgie marquant l’heure de midi. La musicienne reprend le fil de la conversation suite à cette interruption : « Nous chantons trois-quarts d’heure en groupe dans les stalles de la chapelle de l’abbaye, ensuite je me concentre sur les besoins spécifiques de chaque sœur. » Que cela soit la voix ou le souffle, « l’enseignement se poursuit individuellement, à raison de quinze minutes pour chacune jusqu’à l’office du milieu du jour ». Comme une parenthèse dans un emploi du temps chargé et marqué par de nombreux déplacements, c’est aussi pour cela que la musicienne aime particulièrement la journée du vendredi.

Le chant, un temps de prière

« Je vais à l’abbaye de la Maigrauge à Fribourg pour donner des cours de chant aux sœurs. Cela me ressource beaucoup », déclare la jeune femme. Même si les religieuses attendent la venue de leur professeur à 9h, sa journée débute aux alentours de 7h, « ce qui peut paraître tôt lorsqu’on est musicien professionnel, car plus habitué à travailler le soir », note-t-elle avec un sourire. Elle précise que toutes ces sessions de chant dans des monastères de Suisse et à l’étranger représentent environ deux mois sur l’année. Marie Mottet ajoute ne pas considérer ces cours « comme un simple travail. Là-bas le temps s’arrête et m’octroie un moment de prière bienvenu ». Elle prend donc part à l’office de midi avec les moniales puis se rend à l’hôtellerie de l’abbaye pour le repas, une occasion de rencontre avec les hôtes en retraite dans cet écrin de verdure enchâssé dans une boucle de la Sarine. L’après-midi est aussi dédiée au travail de la voix, mais avec les frères dominicains du couvent Saint-Hyacinthe cette fois-ci. Nul besoin à la musicienne de se déplacer, son élève du jour la rejoint directement chez les cisterciennes, « afin de profiter de l’acoustique du lieu », précise-t-elle. 

Mettre un rêve en musique

« Je travaille en cours individuel avec un frère dominicain de 13h à 14h15. Parfois nous restons pour l’office de none (14h15). Autrement nous remontons en direction du couvent Saint-Hyacinthe et, de 14h45 à 16h45, c’est en groupe que nous chantons », développe-t-elle. Plus qu’une passion le chant grégorien est pour Marie Mottet une manière de mettre tout le corps en prière. Un savoir-faire qu’elle a acquis auprès du chanoine Marius Pasquier de l’abbaye de Saint-Maurice : « J’ai consacré un jeudi matin par semaine à l’apprentissage du chant grégorien. La rencontre avec le chanoine était, au départ, destinée à rassembler des informations sur ce thème pour mon travail de fin d’études en histoire de la musique ». 

Le courant passe entre l’étudiante musicienne et le religieux, ce dernier lui propose donc de la former à l’art du chant grégorien. « Cette rencontre a changé toute ma vie », d’une part, parce qu’il était « touchant de travailler avec un homme de cette expérience » et d’autre part, « car il m’a transmis bien plus. Marius Pasquier avait une profonde intimité avec Dieu que je pouvais ressentir », affirme-t-elle. Elle transmet aujourd’hui sa passion aux novices de Saint-Maurice une fois par semaine. Marie Mottet a contribué à redonner vie au rêve du chanoine, entendre à nouveau chanter du grégorien à l’abbaye.

Temps forts d’une journée »

9h-11h45 Cours de chant avec les sœurs cisterciennes de la Maigrauge.
En groupe puis de manière individuelle.

11h45-12h Participation à l’office de sexte.

12h Repas à l’hôtellerie.

13h-14h15 Travail de la voix avec un frère de Saint-Hyacinthe à la Maigrauge
pour profiter de l’acoustique du lieu. 

14h45-16h45 Marie Mottet se rend au couvent Saint-Hyacinthe pour former
les autres dominicains au chant.

La campagne de Carême

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, UP Saint-Barnabé (VD), avril 2020

Par Roger Mburente, PPP, et AdC et E-Changer | Photo: Piroska Berchtold

Le dossier romand de ce numéro est consacré à « Laudato si’, cinq ans après… ».

Depuis cinq ans déjà, l’Encylique « Laudato si’ » du pape François fait résonner, dans le monde entier, le cri de la terre qui est exploitée abusivement par l’homme pour ses ressources. Ce qui est en jeu, c’est l’avenir de l’humanité, qui passe par une harmonie nécessaire avec la Création. Il nous faut imaginer de nouvelles manières de produire et de consommer. Mais, dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, le chemin est encore très long.

« Laudatio si’ » reste le document de référence pour nos communautés sur le chemin du changement. Respecter la Création signifie privilégier la vie !

Nous remercions de tout cœur les œuvres d’entraide PPP et AdC qui font un travail extraordinaire pour nous sensibiliser, dans la ligne de « Laudato si’ », au devoir de chacun (e) d’entre nous de préserver la Création. La conversion écologique est une priorité !

La campagne de Carême nous a aidés à repenser nos liens avec la Création, car cette terre est notre maison commune. La question des semences a retenu toute notre attention durant le temps de Carême. Alors même que les semences et les savoirs traditionnels ont toujours été garants d’une alimentation et d’une agriculture écologique et diversifiée, le travail de sélection des familles paysannes est de plus en plus compromis, malheureusement !

Merci à vous toutes et tous qui soutenez les projets de PPP et AdC, en faveur de la protection de la Création, tant en Suisse qu’ailleurs dans le monde. Les dons des soupes de Carême, la collecte du Dimanche des rameaux et le contenu de vos pochettes de Carême sont entièrement reversés à ces deux œuvres !

En librairie – avril 2020

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Laudato si‘
Yann Arthus-Bertrand

Le grand photographe, réalisateur et écologiste Yann Arthus-Bertrand offre ses photos et son talent au texte pontifical le plus important jamais publié sur l’écologie intégrale et la nécessité urgente de réagir face à la crise environnementale. Chaque champ d’action soulevé par le pape François trouve un exemple incarné, en image, particulièrement interpellant. Une invitation à changer profondément nos comportements individuels, mais aussi à convertir nos logiques économiques et politiques. 

Editions Première Partie

Acheter pour 34.00 CHFJ’étais incapable d’aimer
Brigitte Bédard

Brigitte Bédard, jolie jeune femme addicte aux drogues, alcool et sexe, rebelle à tout ce qui entrave sa liberté, fait une rencontre spirituelle « à la saint Paul » en 2001 et trouve enfin un sens à sa vie. Avec beaucoup d’humour et de vérité, elle nous entraîne sur la route qui l’a conduite des bas-fonds de l’existence à une vie libre de femme, d’épouse et de mère comblée. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains de ceux qui désirent comprendre que rien n’est impossible à Dieu !

Artège

Acheter pour 23.90 CHFBreizh Brasil !
Yves et Ligia Guézou

Récit d’aventure autant que plongée au cœur de l’âme humaine nous con-frontant à ce que chacun vit en soi : la lutte entre nos zones d’ombre et notre part de lumière. Yves et Ligia, mariés depuis 30 ans, nous bousculent par leur témoignage solidement ancré dans la conviction que Dieu peut tout. Ce récit haut en couleur est un chant d’espérance, une bouée pour tous ceux qui croient se noyer mais ont oublié que l’amour est plus fort que la mort.

Sacré-Cœur

Acheter pour 30.00 CHFJe sauve la planète à domicile
Adeline et Alexis Voizard

Un cahier d’activités très simple, très pratique, très ludique, ancré sur le message de l’encyclique du pape François Laudato si’, pour mettre en œuvre l’écologie intégrale dans chaque partie de votre foyer : chambre, cuisine, salle de bain… Devenez co-créateurs de votre vie ! Adeline et Alexis Voizard, parents de cinq enfants, ont vécu une conversion écologique à la lecture du texte pontifical. Ce manuel pratique est le fruit de leur expérience.

Quasar

Acheter pour 19.50 CHF

Pour commander

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Préserver la maison commune

Par Thierry Schelling
Photo: CiricAmpleur
Rarement une encyclique aura déclenché autant de ferveur quasi planétaire que Laudato si’ ! Chaque année, à l’occasion de l’anniversaire de sa publication, des conférences internationales (comme en 2018 au Vatican même), des célébrations mondiales (comme en 2016 par le Global Catholic Climate Movement), des colloques locaux (comme en 2017 dans plusieurs pays du globe) démontrent combien le Pape a touché le sujet du siècle.

Pro domo
Il y a comme une syntonie entre les mouvements de protestation pour la sauvegarde du climat observés depuis des mois et l’un des thèmes centraux du magistère ordinaire de papa Bergoglio : sauvegarder la maison commune qui est notre terre. Là où Humanae vitae rata le cap, Laudato si’ ramène, en parallèle presque, vie du monde et vie de l’Eglise, qui cette fois contribue à celui-là constructivement.

Signes des temps
D’ailleurs, depuis 2011, au Vatican, un diplômé en sciences politiques, l’Italo-Français Tebaldo Vinciguerra, travaille sur ces questions auprès de ce qui était alors le Conseil pontifical Justice et Paix et qui est devenu une commission pour l’écologie dans le Dicastère du développement humain intégral voulu par François dès 2017. C’est notamment le Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise – ce trésor encore bien ignoré de l’Eglise ! – qui encadre ses interventions. Or, depuis 2018, il est accompagné d’un théologien, Joshtrom Kureenthadam, salésien, docteur en philosophie et expert en sciences environnementales et en théologie de la création. Celui-ci est notamment l’auteur du passionnant The Ten Green Commandments of Laudato si’ (Les 10 commandements verts de Laudato si’, 2018). 

La théologie des signes des temps – évoquée déjà dans Pacem in terris de Jean XXIII – qui apparaît dans Gaudium et Spes, semble être une méthode bien bergoglienne. Qui aurait cru que l’écologie reverdirait les coulisses du Saint-Siège ?

Laudato si’ + 5

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, décanat Sion (VS), avril 2020

Par l’abbé Charles Aka | Photo: Pixabay

Face à l’ampleur de la crise écologique, plusieurs courants écologistes semblent redécouvrir aujourd’hui ce que le christianisme a mis en lumière il y a bien longtemps. L’encyclique Laudato si’ du pape François adressée au monde entier, vient réaffirmer l’importance de la question dans l’enseignement de l’Eglise et apporter une riche contribution au débat sur l’écologie. Elle appelle à une écologie intégrale, à un changement de regard sur l’homme et de l’homme sur la création. Sa publication en 2015 a suscité beaucoup d’enthousiasme et fait germer plusieurs initiatives dans les diocèses et les paroisses.

Cinq ans après, le bilan est à faire au niveau de l’Eglise en général, au niveau des paroisses aussi. Mais il l’est plus à faire au niveau personnel parce que la racine de la crise se trouve dans le cœur de l’homme. 

C’est pourquoi les solutions techniques et économiques ne suffiront pas. Si le cœur se convertit, il y aura un changement de regard, de style de vie. Car être écologiste n’est pas une mode, un courant politique, encore moins consommer bio. 

Etre écologiste est avant tout un impératif éthique qui nous presse à assumer nos responsabilités quant à la façon dont nous considérons les humains autour de nous, à la façon dont nous consommons, à l’importance que nous accordons à l’argent, à l’environnement. Bref c’est une sobriété joyeuse en tout. 

N’est-ce pas cette manière de vivre que les Pères de l’Eglise, la tradition monastique, les mystiques chrétiens et les religions orientales ont appelée pauvreté évangélique, simplicité, tempérance, détachement du désir ou de la soif de posséder ? 

Où en sommes-nous cinq ans après l’appel de Laudato si’ ?

Famille, foi et terroir, un trio gagnant!

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteurs de Sierre (VS), avril 2020

Propos recueillis par Brigitte Deslarzes | Photo: Thomas Andenmatten et LDD

Sandrine Caloz, ingénieur œnologue de Miège de trente ans, collectionne les reconnaissances internationales et bonnes notes ces derniers mois. Sous les belles robes et les arômes de ses vins qui font tourner la tête des experts, se cachent surtout un savoir-faire et un héritage familial, empreint aussi d’une foi bien vivante qu’elle nous partage.Sacrée Vigneronne Bio Suisse de l’année 2019, le bio est une question de mode ou une question liée à ton souci de préserver la création ?
Cultiver sans intrants chimiques était une réflexion de mon papa. Il avait lancé une partie de sa production en culture biologique certifiée dans les années 90 déjà. Lorsque la culture biologique parcellaire a été interdite, il a laissé tomber la certification, car il n’était pas encore prêt à passer en bio sur l’entier du domaine.

Il a toujours eu la fibre très écolo et en 2013 quand je suis rentrée travailler sur l’exploitation familiale, c’était une évidence que nous allions ensemble cheminer vers la reconversion sur l’entier du domaine.

Nous possédons un domaine très mécanisé, sur lequel les coûts de productions liés à la culture biologique sont supportables. D’autres raisons nous poussent à ce mode de culture contraignant comme par exemple un besoin de plus de cohérence sur notre système de production, se réapproprier les grands principes et techniques de viticulture, améliorer la fertilité et la vie de notre terroir.

Le pape François commence sa lettre encyclique Laudato si’ par une citation du cantique des créatures de François d’Assise « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur  notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers  fruits avec les fleurs colorées et l’herbe ». Cette citation nous parle beaucoup et nous accompagne.

De façon plus pragmatique, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à notre mode de production et c’est tant mieux pour nous, puisque cela nous permet de commercialiser nos vins. 

Tu viens de recevoir une belle reconnaissance dans le  guide international « Robert Parker Wine Advocate », sept vins notés de 90 à 92 points Parker. A quoi dois-tu cette consécration ?
Je suis très heureuse des belles notes que Stephan Reinhardt du « Robert Parker Wine Advocate » nous a attribué. C’est une reconnaissance pour nos vins et cela crédibilise notre travail et la qualité des vins en culture biologique. Je suis heureuse de cette consécration et je pense que nous la devons à la rigueur du travail de toute notre famille et au fantastique terroir valaisan.

Le vin est un symbole éminemment chrétien, cela est-il important pour toi ?
Lorsque j’entends les paroles du prêtre à l’Offertoire : « fruit de la vigne et du travail des hommes » je suis toujours un peu émue. Cela place notre travail dans une perspective d’une grande valeur symbolique. Le vin a été choisi pour être un point de rencontre entre Dieu et l’humanité et c’est très inspirant. 

Comment concilies-tu ta vie de famille et professionnelle ?
J’ai beaucoup d’aide de ma famille, mon mari Taylan, informaticien, qui travaille à 80% est très présent avec nos enfants, Sélène et Leïla, et efficace dans les tâches quotidiennes. C’est cependant très difficile et lorsque les enfants sont si petits, c’est un challenge de chaque minute.

Privés de communion

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteurs de Sierre (VS), avril 2020

Texte par le Père Benoît-Marie, aumônier de la Fille-Dieu (Romont) | Illustration: Raphael Delaloye

La situation de pandémie a déterminé nos évêques à suivre les indications du Conseil fédéral pour limiter au maximum les contacts entre personnes. Le problème sanitaire est simple: ceux qui sont infectés par le virus ne le savent pas au début, et peuvent contaminer involontairement d’autres personnes. C’est donc un acte de charité envers autrui qui motive ces mesures exceptionnelles qui ont pu nous paraître exagérées, mais nous ont fait prendre la mesure du danger effectif.Depuis, donc, il n’y a plus de messe célébrée publiquement dans le diocèse. Croyez bien que notre communauté le déplore autant que vous !

Mais la bonne nouvelle, c’est que tous vos prêtres continuent de dire la messe chaque jour ! Et chaque messe célébrée même en secret continue de déverser les grâces du Sacrifice Rédempteur sur toute l’humanité, en particulier sur ceux qui désireraient ardemment pouvoir assister à la célébration des saints Mystères et y communier. 

Des dons qui vont de soi ?
Concrètement, nous prenons nous aussi la mesure de ce « deuil » qui nous fait sentir d’un coup ce que nous avions, comme si ça allait de soi (un peu trop ? Les dons de Dieu ne sont jamais un droit ou un dû !), et que nous ne pouvons plus recevoir sous la forme sacramentelle et visible pour une période indéterminée. 

Dieu tire toujours le bien du mal. De cette privation, Il veut tirer un plus grand bien. Quel pourrait-il être, ce plus grand bien ? D’abord, de reprendre conscience, de manière douloureuse mais féconde, de la grandeur du don de l’eucharistie, si souvent galvaudé.

Ensuite, de développer toutes les autres façons d’être en contact avec Dieu, comme un aveugle qui développe tous ses autres sens pour compenser celui qu’il n’a pas : la prière, notamment de désir, le temps donné à Dieu par la lecture et la méditation de l’Ecriture et de toute la tradition spirituelle, l’adoration du Saint Sacrement (si nos églises sont encore ouvertes : ce qu’on veut éviter, c’est que des foules s’y trouvent ensemble) et surtout la communion spirituelle.

Comme en camp de concentration
Cette pratique ancienne un peu tombée en désuétude par « excès de communion », pourrait-on dire, reprend en ce moment toute sa valeur. Le cardinal Journet, qui suit fidèlement saint Thomas, expliquait cela par un exemple.

Imaginez un prisonnier dans un camp de concentration de la seconde guerre mondiale. Il est malade, cerné par la mort qui rôde de toutes parts. Il a un ardent désir de communier, peut-être pour la dernière fois. Mais pas de prêtre, donc pas de messe. Un jour, le vent lui apporte le son des cloches d’une église, au loin. Donc, il comprend qu’une messe va se célébrer là-bas. Il s’unit d’intention avec toute la ferveur de son âme à cette messe, et demande à Dieu, par la communion spirituelle, de recevoir les grâces qu’il recevrait s’il était en chair et en os dans cette église.

Eh bien, Dieu lui donne exactement les mêmes grâces ! Car Dieu, qui a voulu la sainte Eucharistie comme le moyen le plus intime de nous unir à Lui en ce monde visible, n’est pas lié par l’économie des sacrements : Il est infiniment libre, et s’Il ne peut arriver aux âmes droites par les moyens ordinaires que Lui-même a disposés, il n’est pas en peine pour en trouver d’autres. 

Communion sans communion
Vous pouvez donc, chaque jour, vous unir à la messe célébrée par vos prêtres, en lisant si possible les textes de la messe du jour, et en faisant la communion spirituelle, suivie d’une action de grâces, avec la formule ci-contre qui vous est proposée. 

Nul doute, en outre, que ce renoncement difficile, joyeusement accepté, ne vous vaudra beaucoup de grâces, pour vous et bien d’autres dans la communion des saints. Et bien sûr, quelle joie sera la nôtre à tous quand nous pourrons à nouveau communier ensemble lorsque l’ange aura remis son épée au fourreau et que nous aurons à cœur de retrouver ce trésor que Dieu nous avait enlevé pour que nous en reprenions une plus vive conscience. Car il ne faudrait pas que nous prenions l’habitude de ne pas communier, sous prétexte que la communion spirituelle suffit à notre paresse… Dans ce cas, pourrait-on imaginer que Dieu s’en contente ?

Un auteur spirituel imaginait la rencontre du Père qui accueille son Fils, après la Passion, la mort, la sépulture et la descente aux enfers. En L’embrassant, sa première parole es : « Comme Tu m’a manqué ! » Puissions-nous le Lui dire nous aussi, et Il nous répondra : « Moi aussi ! »

Nous vous gardons plus que jamais précieusement dans notre prière : chacun de vos visages nous est précieux comme à Dieu ! Qu’Il nous préserve des maux du corps et de l’âme et nous conduise ensemble à la Patrie des cieux.

Messes de l’évêque à la TV

Canal 9 va retransmettre les messes présidées par Mgr Jean-Marie Lovey tous les dimanches matins.

La messe sera préenregistrée depuis la chapelle de l’Evêché et diffusée à deux reprises, à 9h et à 11h. 

Avec cette initiative, nous faisons « rentrer » l’Eglise dans le salon des paroissiens. Merci à l’évêque et à Canal 9 pour cette initiative.

Formule pour la communion spirituelle

Je voudrais, Seigneur, Te recevoir avec la pureté, l’humilité et la dévotion avec lesquelles ta sainte Mère Te reçut, avec l’esprit et la ferveur des Saints. Amen. 

Suit un temps de silence et d’action de grâces.

Retable de la Résurrection

Arcabas, église Saint-Clément, Collex-Bossy (Genève)

Par Amandine Beffa
Photo: Jean-Claude Gadmer
Il vaut souvent la peine de pousser la porte des églises à l’écart des grands centres urbains. Celle de Collex-Bossy, dans le canton de Genève, dissimule un magnifique retable d’Arcabas (1926-2018).

Reprenant les codes traditionnels du retable (la peinture sur bois, les thèmes…) pour les retravailler de manière contemporaine (les couleurs, la composition…), le peintre français propose une traduction pour aujourd’hui du mystère de la Rédemption.

Au centre, le Christ attire toute notre attention. De sa main droite, il indique la mort, symbolisée par les instruments de la Passion, la croix et la mise au tombeau. Si les émotions qui se dégagent du panneau sont fortes, elles appartiennent au passé : le Christ est représenté comme sortant du tombeau, la mort est vaincue.

De sa main droite, il indique l’agneau, figure de l’apocalypse et de la vision de la Jérusalem céleste : « Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre ont disparu et la mer n’est plus. Et la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, je la vis qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, comme une épouse qui s’est parée pour son époux. » (Ap 21) 1

Ce temps n’est pas encore là, nous sommes encore confrontés à nos difficultés et nos souffrances et à tout ce qui fait la réalité de notre condition humaine.

Le panneau central figure cet entre-temps qui est le nôtre. Le mal est vaincu par la mort et la Résurrection du Christ, mais nous attendons encore sa venue dans la Gloire. 

Il ne nous reste plus qu’à tourner nos yeux vers le Seigneur. Tête baissée, il semble s’avancer vers nous pour nous accueillir les bras ouverts. Peut-être que ce que nous vivons est parfois plus proche de la mort que de la vie, mais qu’importe, le Christ vient à nous sans jugement pour nous présenter l’amour infini du Père.

Traduction œcuménique de la Bible.

Laudato si’, cinq ans après…

Laudato si’ : une nouvelle impulsion pour l’Eglise.

A sa sortie en 2015, le texte du pape François sur l’écologie intégrale a connu un large écho. Son appel à œuvrer pour la sauvegarde de la Création a-t-il été entendu en terre romande? Cinq ans après, tour d’horizon sur ce qui a germé dans nos communautés.

Par Pascal Ortelli
Photos: Ccrfe, Oeco, Pxhere, DR, Pasaj, Ciric
Si la plupart des acteurs ecclésiaux s’éveillent à la transition écologique, beaucoup peinent encore à passer à l’action par des initiatives concrètes. L’association « œco Eglise et environnement », l’organe de consultation de la Conférence des évêques suisses sur ces questions, le constate à propos des labellisations « vertes » : elles rencontrent encore peu de succès en Romandie.

Bientôt un Coq vert au Jura…

Fabien Vallat, le secrétaire-caissier de la paroisse de Beurnevésin (JU), est le seul coach à s’être formé outre-Sarine pour amener celle-ci à entrer dans le processus de labellisation Coq vert. « Aujourd’hui après plus d’une année de travail, nous sommes au milieu de la démarche, confie-t-il. Notre petite taille rend les choses plus faciles, l’idée étant ensuite de l’exporter à notre unité pastorale. » La mayonnaise prend, car il est maintenant appelé à donner des conseils ailleurs, aussi chez les réformés de Delémont.

Cette action entre dans la visée de Laudato si’. L’encyclique insiste sur le fait que « la conversion écologique requise pour créer un dynamisme de changement durable est aussi une conversion communautaire ». (LS n° 219)

… et une Eglise verte à Martigny »

Le secteur paroissial de Martigny vient de s’engager dans un tel processus : « L’équipe pastorale s’est réunie en week-end au vert à Bourg-Saint-Pierre pour appréhender ces aspects par nos tripes », précise le diacre Pascal Tornay. Plusieurs engagements ont été pris autour du label Eglise verte et des sept rendez-vous de Carême sur la joie de la simplicité, en intégrant des partenaires locaux comme par exemple Moret Fruits pour y donner une conférence sur Laudato si’.

Non aux placements toxiques

L’évêché de Lausanne, Genève et Fribourg a également donné le ton : il n’investit pas dans les énergies fossiles depuis l’arrivée de Mgr Morerod en 2012. Bien que symbolique, en raison de son faible poids économique, cette mesure permet d’être solidaire avec la campagne mondiale de désinvestissement des énergies fossiles qui fait pression sur les 200 entreprises cotées en bourse possédant les plus grandes réserves de CO2.

« Tout est lié »

Attention, la mise en œuvre de Laudato si’ ne se réduit pas au développement durable. Comme le relève Alain Viret, théologien formateur au Centre catholique romand de formations en Eglise, à la suite d’un colloque sur l’écologie intégrale, le leitmotiv « tout est lié » a sa source dans les mystères de la Trinité et de l’Incarnation : « L’encyclique nous pousse à penser théologiquement des notions comme le péché écologique et la justice climatique, pour les faire entrer de plein fouet dans le corpus de la Doctrine sociale de l’Eglise. » Promouvoir une écologie intégrale, c’est aussi reconnaître qu’« une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale ». (LS n° 49)

Il importe de travailler sur les résistances qui nous empêchent de passer à l’action. Michel Maxime Egger, auteur de plusieurs livres sur l’écospiritualité, anime le laboratoire pour la transition intérieure à Pain pour le prochain où il cultive une nouvelle forme d’engagement : celle du « méditant-militant ». Son but : allier contemplation et action dans une restauration des liens nourriciers à soi, aux autres, à la Terre et au Vivant. Laudato si’ met en lumière la synergie qui existe entre ces quatre relations constitutives de la personne. Tout est lié : telle est la force de son message, encore largement sous-exploité.

Des jeunes préoccupés

C’est le constat que fait Roberto de Col, responsable de la pastorale jeunesse (PASAJ) dans l’Eglise catholique vaudoise : « Nous n’avons pas encore pris conscience de toute la richesse de ce texte. Comme chrétiens, nous avons un rôle clé à jouer, car il s’agit d’une préoccupation centrale pour les jeunes. » Mieux les informer pour passer à l’action, tel est son but. Un groupe de travail a démarré pour produire entre autres un guide des bonnes pratiques à l’usage des animateurs.

En janvier, les aumôniers du gymnase, de la Haute Ecole et du Centre professionnel d’Yverdon ont créé avec leurs étudiants une exposition qui met en avant des solutions durables en s’inspirant de Laudato si’. Certains ont aussi accompagné leurs élèves durant les grèves pour le climat. Roberto de Col pousse son staff à se former dans ce sens. A l’EPFL, l’aumônerie anime des conversations carbone, une méthode pour réduire ses émissions de CO2 qui corrèle les aspects techniques aux résonances comportementales. 

La pastorale jeunesse vaudois s’engage avec des étudiants pour le climat.

Des écogestes qui font la différence

A Genève, les membres de l’association Cotmec, retraités pour la plupart, ont pris au mot l’appel du Pape à adopter un style de vie plus sobre pour « exercer une pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir ». (LS n° 206) Leur brochure Des germes d’espérance pour la vie sur la planète fait le lien entre la manière dont se posait – ou pas ! – la question de l’écologie durant leur jeunesse. Elle répertorie les petits gestes écolos du quotidien ainsi que des initiatives alternatives.

Agir ensemble

Le Pape rappelle que « toutes les communautés chrétiennes ont un rôle important à jouer ». (LS n° 214) Travailler en réseau devient une urgence. A Lausanne, François Périllon, coordinateur du projet Eco Eglise, réfléchit avec d’autres partenaires à proposer prochainement un parcours ad hoc pour mieux accompagner les processus de transition en paroisse. 

En ce sens, la synodalité mise en avant dans le récent document du pape François sur l’Amazonie n’est plus une option. Le diocèse de Saint-Gall démarre cet été un processus synodal à partir des thèmes de Laudato si’. L’écologie intégrale pousse nos communautés à revoir leur dynamique de fonctionnement au prisme de ce paradigme. Chacune à son rythme…

Et dans les monastères ?

L’Abbaye cistercienne d’Hauterive participe au réseau communion Laudato si’ – Des communautés en chemin de conversion écologique. Avec d’autres religieux, ils réfléchissent en compagnie d’Elena Lasida, professeure d’économie à l’Institut catholique de Paris, aux impacts de l’encyclique sur leur vie communautaire. Pour son abbé Dom Marc, « tous les paramètres de la conversion écologique se reflètent dans la vie monastique ». Leur domaine de 19 hectares est passé entièrement en bio en 2015. Toutes les décisions sont prises aujourd’hui à la lumière de l’éco-logie intégrale.

L’illusion d’une famille parfaite

Nous avons du mal à accepter les ratés dans notre vie familiale. Ils sont pourtant l’occasion d’apprendre à aimer en vérité, avec le soutien et la force que Dieu veut nous donner. 

Par Bénédicte Jollès
Photo: Pxhere
Qui ne rêve d’une famille où tout va bien ? Mais brusquement, un conjoint promis à une carrière sans histoire se retrouve injustement au chômage et déprimé. Ou encore, nous essayons d’être de bons parents… quand, tout à coup, les relations se grippent avec un ado insupportable et incompréhensible. Et la vie sous le même toit manifeste vite les limites de chacun, à commencer par les nôtres. 

La famille parfaite n’existe pas, ni chez nous, ni chez les autres ; chacune a tôt ou tard son lot de contrariétés à traverser. La foi chrétienne n’a rien d’une assurance vie.

Finalement cela tombe plutôt bien car Jésus n’est pas venu pour les bien-portants, mais pour « les malades et les pécheurs ». Il se « tient à la porte et il frappe ». Il n’attend qu’une chose : que nous nous tournions vers lui, plutôt que d’essayer de tout résoudre par nous-même. Il n’est pas un magicien, mais notre sauveur qui nous apprend à aimer, à patienter, à encourager. La sainteté à laquelle nous sommes appelés n’a rien à voir avec la perfection.   Elle est don de Dieu, Lui seul peut « réchauffer ce qui est froid », « assouplir ce qui est raide » ou « rendre droit ce qui est faussé »… comme nous le demandons à l’Esprit Saint au moment de la Pentecôte. 

Construire jour après jour
En même temps que le rêve de la famille parfaite, une autre illusion nous guette : croire que le bonheur est une question de chance. Il est plus le fruit de ce que nous construisons jour après jour avec la grâce de Dieu, que du hasard. Le pardon, la bienveillance, l’amour, l’écoute gratuite, voilà des attitudes qui unifient nos familles ; bien plus que de plaquer des schémas qui ne correspondent pas à ce qu’elles sont appelées à devenir ! Si nous en sommes persuadés, nos enfants pourront le découvrir. 

Jeux, jeunes et humour – avril 2020

Par Marie-Claude Follonier[thb_image image= »4733″ img_link= »url:/wp-content/uploads/2020/03/Dessin_avril2020. »]

Question d’enfant :

Pouvons-nous avoir plusieurs vies ?

Comme chrétien, nous croyons à la Résurrection. C’est le sens de Pâques : Jésus est mort sur la croix et ressuscité pour nous donner la vie en plénitude. En ce sens, nous n’avons qu’une vie désirée par Dieu depuis toute éternité et qui est appelée à se prolonger au-delà de la mort. D’autres traditions religieuses, comme l’hindouisme ou le bouddhisme, croient en la réincarnation. C’est le fait de revivre plusieurs vies terrestres, même sous forme animale, dans une condition meilleure ou pire en fonction du bien ou du mal que nous avons fait.

Par Pascal Ortelli

Un jour, M. le Curé aborde le sujet du Carême et veut apprendre aux enfants le sacrement du pardon. Après leur avoir répété qu’il fallait d’abord faire le signe de croix avant de dire au prêtre ses péchés, il les questionne pour savoir s’ils ont bien compris :

– Mes enfants, pour faire une bonne confession, par quoi faut-il commencer ?

– Il faut commencer par faire des péchés, répond un enfant, très sûr de lui…

Par Calixte Dubosson

Les raisons d’un succès

Par Bénédicte Jollès
Photo: CiricAucun leader d’opinion n’est capable de s’adresser au monde comme François l’a fait avec Laudato si’. Mais pourquoi cette encyclique consacrée à la sauvegarde de la Création fut-elle un best-seller ? 

L’homme contemporain est inquiet. Il mesure les limites des systèmes basés sur la consommation et la production à outrance. Depuis quelques années, impossible d’ignorer l’impact sur l’environnement de cette fuite en avant. 

Autre point fort du Pape, interroger et obliger à faire des liens. « Ce texte unique articule entre elles des dimensions souvent séparées, comme l’écologie et la pauvreté », explique Mariagrazia Midulla, responsable Climat et Energie du WWF Italie. Chacun est remis en question et d’abord le chrétien. Comment sa foi en Dieu change-t-elle le rapport à son frère, au travail, à l’argent ou à la terre ? Il ne peut échapper à la recherche d’une « écologie intégrale ».

Un document qui s’adresse à tous : hommes de bonne volonté, croyants ou non, institutions gouvernementales ou politiques. La réflexion éthique et spirituelle du Pape responsabilise et met en route. A ce propos, l’avez-vous lue ?

Laudato si’ (Loué sois-tu)

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur Vallée d’Illiez (VS), avril 2020

Texte proposé par Arlette Antony | Témoignage et photo par Lionel Avanthay

De l’encyclique du pape François aux pâtes alimentaires de Lionel Avanthay

Connaissez-vous Lionel Avanthay? C’est un enfant du pays. La tête au ciel et les pieds sur terre, il produit des pâtes alimentaires commercialisées sous le nom de Laudato si’. Surprenant?… Intrigant?… Je vous invite à faire connaissance avec ce jeune homme « bien dans ses bottes » et à le suivre sur son chemin de vie, hors des sentiers battus.Bonjour à tous,

Quelle joie et quel honneur que de pouvoir m’adresser à vous, habitants de la vallée. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le fils d’Alain et Danièle Avanthay. Né en 1985, j’effectuai ma scolarité à Val-d’Illiez, avant de débuter un apprentissage de cuisinier dans le canton de Vaud. A peine mon diplôme en poche, je fis une profonde expérience de l’existence de Dieu, à la suite de laquelle je partis vivre quatre ans dans une communauté religieuse, certain que la seule manière de pouvoir répondre pleinement à l’amour de Dieu était de m’engager dans les ordres. Mais quatre ans plus tard, ma grande tristesse et un sentiment d’inaccompli me firent comprendre que là n’était pas ma vocation : je pris alors la route de Rome où je servis deux ans comme Garde suisse. Je travaillerai ensuite six ans dans les chemins de fer. 

Ayant toujours le désir de vraiment mettre en pratique ma foi [et bien avant que Greta Thunberg ne soit canonisée de son vivant], j’étais de plus en plus dérangé de prier pour le monde entier, alors que mon mode de vie, en particulier mon alimentation, générait certaines des souffrances des personnes pour lesquelles je priais. En effet, acheter par exemple des tomates qui viennent d’Espagne, produites dans des conditions inhumaines pour économiser quelques francs sur celles que j’aurais pu acheter aux paysans du coin, à mon prochain en somme, me paraissait de plus en plus inconcevable et incohérent. 

Une année plus tard sortit la lettre encyclique du pape François Laudato si’, qui fut une révélation pour moi. Sa lecture me permit de mettre des mots sur mon intuition. Pour la résumer très succinctement, le Pape y explique que l’Occident, pour vivre au quotidien, a une partie de la planète qui travaille pour elle. « Economie de marché, dans un marché mondial », me disais-je. Cela serait le cas [et ça l’est sans doute parfois] si, pour ce faire, nous ne devions pas exploiter les travailleurs et les ressources pour consommer toujours plus. Je me suis alors renseigné par exemple sur les conditions de travail dans les champs de coton en Inde, ou sur le mode de production des jouets fabriqués en Chine. Le constat est clair : nous, Occidentaux, participons à l’exploitation de la terre et avons des esclaves qui travaillent silencieusement pour nous. Cela me semblait, et me semble toujours, une réalité bien plus importante et surtout plus tangible que le réchauffement climatique. 

Cela était devenu une évidence qu’il me fallait agir à mon échelle ; je ne pouvais continuer sans rien changer à ma vie, alors même que j’étais nourri par les hauts principes de justice, de solidarité et de charité que promeut l’Eglise. Je pris les résolutions suivantes : consommer le plus possible local et essayer d’avoir un mode de vie plus sobre. Mais cela ne suffisait pas, il me fallait faire quelque chose qui aille au-delà de moi, qui serve aux autres, à la société. 

Aussi, je pris mon bâton de pèlerin et partis faire le tour des communautés religieuses du canton de Fribourg, en leur rappelant que les moines et divers mou­vements d’Eglise sont à la source de bon nombre de nos techniques, institutions et de notre mode de vie d’aujourd’hui (techniques agricoles, enseignement, soins, recherche…). [Pour prendre un exemple, le monastère d’Hauterive : dès le XIIIe siècle, les moines excellaient
dans le travail de la laine, laine qui était ensuite transformée en draps d’une telle qualité que l’on fabriquait des bateaux en basse-ville de Fribourg pour transporter ces draps jusqu’en mer du Nord !] Je les invitais par là à se remettre à l’œuvre, afin de trouver des techniques modernes et viables d’agriculture et d’artisanat. Mais les monastères semblaient s’être passé le mot, car je ne reçus alors qu’une réponse unanime : « C’est une très bonne idée mais nous ne pouvons nous y engager, nous prierons pour toi. » Je finis par tomber sur une communauté italienne, les Focolari, qui me répondirent la même chose, alors que je leur proposais de fabriquer des pâtes avec des produits de la région, de bonne qualité (c’est-à-dire non arrosés de produits phytosanitaires), et payés au prix juste. Mais eux rajoutèrent : « Si tu veux, nous avons une cuisine que nous pourrions te louer pour faire ces pâtes. » Ce fut le déclic : je devais m’y mettre moi-même. Ce ne sont pas les grandes théories qui font avancer les choses.  Je me suis donc mis, dès le 4 octobre 2016, jour de saint Fran­çois d’Assise, à fabriquer des pâtes. 

Trois ans et demi plus tard, après beaucoup d’essais et de tergiversations, et surtout après la rencontre de celle qui m’inspire à faire toujours mieux et qui sera ma femme en mai, je commence à pouvoir en vivre. En effet, j’ai une septantaine de points de ventes dans la région de Fribourg et les premiers en Valais. Entre temps, l’abbaye cistercienne d’Hauterive m’a contacté pour me demander d’être leur cuisinier trois matinées par semaine et pour voir comment nous pourrions ensemble concrétiser l’encyclique. J’ai donc déplacé mon lieu de production dans ce lieu chargé d’histoire et encore bien vivant malgré le peu de frères.

Voilà comment, humblement, j’essaye de changer le monde, en y apportant ma goutte d’eau [ou devrais-je dire ma pâte], en essayant d’apporter des solutions concrètes aux problèmes d’aujourd’hui, et en m’efforçant de vivre ma foi à l’image de Dieu qui fait ce qu’Il dit.

« Et le Verbe s’est fait chair »…

J’invite celles et ceux qui veulent en savoir plus, et surtout déguster mes pâtes, à visiter mon site www.laudatosi.ch

«Laudato si’» et «Notre Mère la Terre»

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), avril 2020

Par l’abbé Etienne Catzeflis
Photo: Tirée du film «Human» de Yann Arthus-Bertrand

Alors que l’encyclique «Laudato si’» a déjà produit une forte influence de par le monde pour une «conversion écologique» 1, un nouvel ouvrage du Pape, «Notre Mère la Terre» (édition Salvator, 2019) 2 renforce et résume son message sur notre planète Terre.Dans le livre «Notre Mère la Terre», le Pape invoque notamment les motivations spirituelles pour sauvegarder la planète.

• Il rappelle que « la Création est un don, un don merveilleux que Dieu nous a fait, afin que nous en prenions soin et que nous l’utilisions au profit de tous, toujours avec un grand respect et gratitude.»

• De plus, « pour les croyants en Jésus-Christ, Verbe de Dieu qui s’est fait homme pour nous, la spiritualité n’est déconnectée ni de notre propre corps, ni de la nature, ni des réalités de ce monde ; elle se vit plutôt avec celles-ci et en elles, en communion avec tout ce qui nous entoure ». Et donc « vivre la vocation de protecteurs de l’oeuvre de Dieu (…) n’est pas optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne ».

• Dans cette optique François propose même un complément aux deux listes traditionnelles des sept oeuvres de miséricorde: ajouter à chacune la sauvegarde de la maison commune. D’une part sur le plan spirituel, cela demande de nourrir la contemplation reconnaissante du monde, qui nous permet de découvrir à travers chaque chose un enseignement que Dieu veut nous transmettre. D’autre part sur le plan corporel, la sauvegarde de la maison commune demande les simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploitation, de l’égoïsme, et se manifeste dans toutes les actions qui essaient de construire un monde meilleur.

• Et pour qui estime de tels efforts dérisoires face à la gravité et la complexité de notre monde, le Pape nous met dans la logique de la pauvre veuve : celle qui a mis dans le tronc plus que les autres (cf Marc 12, 43). « Il ne faut pas penser que ces efforts ne vont pas changer le monde. Ces actions répandent dans la société un bien qui produit toujours des fruits au-delà de ce que l’on peut constater, parce qu’elles suscitent sur cette Terre un bien qui tend à se répandre toujours, parfois de façon invisible ».

• Et « le développement de ces comportements nous redonne le sentiment de notre propre dignité, il nous porte à une plus grande profondeur de vie (…) ». Cette dernière affirmation me paraît vraiment essentielle. Je la comprends ainsi : Même si la planète devait exploser l’année prochaine, le sens de mes jours qui resteraient à vivre jusque là consiste en cette dignité humaine que je cherche à honorer – chaque jour – en continuant mes efforts solidaires pour le service de mes frères, incluant la sauvegarde de la création.

Qu’en pensez-vous ?

1 Voir par exemple la revue scientifique : Biological Conservation Volume 235, juillet 2019, pages 209-225 : … Le résultat est que l’intérêt public pour l’environnement s’est déjà accru.
2 Ce petit livre rassemble plusieurs textes du pape François sur les thèmes de la préservation de la Création et de la promotion d’une vie digne pour tout être humain.

Naviguez vert sur internet

On peut penser que rechercher de l’information sur internet, parce qu’on limite le papier et l’encre, est une activité entièrement écologique, mais c’est loin d’être le cas! Le numérique consomme énormément d’énergie, alors comment réduire notre consommation sur internet? Des gestes écolos qui sauvent la planète.

Par Chantal Salamin
Photo: DR
Outre la consommation électrique de nos appareils, il faut considérer celle utilisée pour maintenir constamment disponibles les différents serveurs, notamment les clouds, utilisés pour le stockage de nos données, ainsi que celle utilisée pour le transport de ces données.

Quelques gestes écologiques simples à adopter
Consommez local en stockant vos données sur votre ordinateur plutôt que sur des serveurs distants (sans oublier de faire régulièrement des sauvegardes !). Téléchargez et/ou achetez les CDs et DVDs, le visionnage et l’écoute en ligne consomment énormément d’énergie !

Réduisez vos données distantes en supprimant les mails et rendez-vous devenus inutiles, en vous désabonnant des newsletters non lues, en utilisant wetransfer.com (stockage temporaire et gratuit) pour partager vos photos et films plutôt qu’un stockage permanent comme Dropbox ou Drive.

Optez pour un moteur de recherche écologique (Ecosia ou Lilo qui finance des projets sociaux et environnementaux), tapez directement l’adresse du site internet ou des requêtes efficaces avec des critères de recherche au plus proche du résultat espéré.

Ne gardez ouvertes que les pages web que vous consultez, enregistrez les autres dans vos favoris pour les consulter plus tard.

– Sur les réseaux sociaux, partagez moins mais mieux, ne suivez que les amis qui publient des choses intéressantes.

Planter des arbres en surfant sur le web : Ecosia

Ce moteur de recherche a planté 60 millions d’arbres en moins de 10 ans d’existence et plus de 25 mios ces 7 derniers mois !

Plus il y a d’utilisateurs d’Ecosia, plus les annonceurs lui versent de l’argent pour leur publicité, et Ecosia consacre plus de 80% de ses bénéfices à planter des arbres dans des régions du monde qui en ont le plus besoin comme Madagascar, la Colombie, la Côte d’Ivoire… et bien d’autres. 

Aujourd’hui, plus d’un arbre par seconde est planté par ecosia.org grâce aux internautes. Combien grâce à vous ?

Version pour iphone
Le site: ecosia.org

Version pour Android
Le site: ecosia.org

 

 

L’eau de mélisse du carmel de Develier

Par Pascal Ortelli
Photos: DR

En plein cœur du Jura, le Carmel de Develier est le plus jeune monastère de Suisse. Ces dix-neuf moniales issues de sept nationalités rappellent à leur manière l’amour du Christ pour tous par une vie de solitude et de prière. Outre un service de blanchisserie, les carmélites subviennent à leurs besoins en produisant l’eau de mélisse.

Une recette connue dès l’Antiquité
L’eau de mélisse est le fruit d’un héritage pluriséculaire dont le procédé de fabrication n’a cessé de s’affiner au cours des siècles. Depuis 1802 la recette gardée secrète de cet élixir à base de mélisse, d’épices et d’herbes aromatiques passe aux mains des Dames du Saint-Sépulcre de Baden-Baden en Allemagne. N’ayant plus les forces vives pour pérenniser sa production, elles transmettent leur savoir-faire aux carmélites de Develier en 2003.

Les plantes de mélisse sont cultivées dans le jardin du monastère. Grâce à deux alambics, sœur Maïlys, chimiste de formation, assure une dizaine de distillations par année. L’eau de mélisse stimule et rafraîchit les forces vitales. En usage interne (5 à 10 gouttes sur un sucre) ou externe, elle peut être utilisée contre les maux d’estomac ou de voyage et contre les troubles du sommeil.

Une jeune communauté
Les carmélites de Develier fêteront le 14 juin prochain les quarante ans de la dédicace de leur église placée sous la protection de Notre-Dame de l’Unité – tout un programme pour le canton du Jura ! Après une histoire mouvementée qui va de Marseille à Middes dans le canton de Fribourg, la communauté a pu s’établir dès 1980 à Develier dans un monastère moderne et flambant neuf fait de brique, de bois et de béton. 

Là, elles vivent le charisme du Carmel, une famille spirituelle d’ermites apparus aux alentours du XIIe siècle en Palestine et qui se réclament du prophète Elie. Sous l’impulsion de sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la Croix, l’ordre connut une profonde réforme au XVe siècle. Le Carmel accorde une grande place à l’oraison (une prière silencieuse toute simple en présence du Seigneur deux heures par jour en plus des offices liturgiques). 

Pour plus d’info et point de vente

http://mocad.ch/eau-de-melisse/

Le fanatisme dans l’assiette

Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, Clins Dieu sur les Contrées (VS), mars 2020

Par Alexandre Barras | Photo: DR

Je ne pouvais qu’être désigné pour l’édito de ce mois ! Je ne m’arrêterai pas aux nombreux scandales sur l’élevage, le conditionnement et la vente des produits qui se retrouvent dans nos assiettes. Je ne parlerai pas non plus des anti-spécistes et des adeptes du véganisme: je m’en tiendrai simplement à un propos de table.

Que de fois sommes-nous à table pour manger, boire un verre, partager nos joies, nos peines, nos questions ? Il est bien rare de n’y trouver rien à grignoter ou à boire! Manger et boire font partie du vivre ensemble. Jésus a souvent partagé la table, non seulement avec ses disciples mais aussi avec de nombreuses personnes diverses et variées. Il a multiplié les pains, les poissons et même changé l’eau en vin pour rassasier et désaltérer la soif de ses frères et soeurs en humanité. Il a même « changé » la prescription mosaïque sur les aliments purs ou impurs, affirmant : « Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui est mauvais mais ce qui en sort. » (Mt 15,11)

Apprécier les mets que l’on nous sert, n’est-ce pas rendre grâce à notre Créateur de nous avoir donné de si bonnes choses ? Il nous les a données pour que nous en profitions, avec modération, pour sa Gloire et notre élévation humaine et spirituelle. Donc, pas de fanatisme dans nos assiettes, mais que de l’amour et de la joie, du palais et des convives.

Bon appétit à tous.

En librairie – mars 2020

Par Calixte Dubosson et la librairie Saint-Augustin

Des livres

Epeautre, fenouil et compagnie…
Marion Flipo

Avec le céleri, les châtaignes, les amandes ou encore la cannelle, ils sont les véritables stars de l’alimentation préconisée par Hildegarde de Bingen. Cette grande mystique du XIIe siècle a en effet développé une extraordinaire connaissance des aliments, au service de l’équilibre et de la santé. A partir de son enseignement, Marion Flipo nous invite à un voyage culinaire grâce à des recettes originales, pleines d’énergie et simples à réaliser, qui réveillent le corps et le cœur.
Faites entrer Hildegarde dans votre cuisine, pour votre plus grand bonheur !

Edition de l’Emmanuel

Acheter pour 27.00 CHFLa vie d’en bas
Gérald Métroz

Gérald Métroz a perdu ses deux jambes à l’âge de deux ans et demi, lors d’un accident de train à la gare de Sembrancher. Après avoir marché durant plus de trente ans avec ses prothèses, il a ensuite parcouru le monde en fauteuil roulant, comme sportif d’élite, journaliste, conférencier, manager de hockeyeurs professionnels, écrivain et chanteur. Aujourd’hui, il prend la plume pour évoquer La vie d’en bas, sa vision d’un monde dont il a dû, à sa manière, apprivoiser les codes et les contours afin de pouvoir survivre et surtout bien vivre. Des lignes passionnantes et émouvantes à mettre entre toutes les mains.

Empiric Vision

Acheter pour 29.00 CHFNos saints anges gardiens
Odile Haumonté

As-tu déjà pensé à ton ange gardien ? Cet ami invisible se tient à tes côtés, fidèlement, à chaque instant de ta vie pour te guider, te protéger, te consoler. Discrets compagnons de route, les anges sont « une vérité de foi », nous dit l’Eglise. Par ce livre illustré avec douceur et humour, à travers des prières et des épisodes de l’intervention des anges dans la vie des saints, tu vas découvrir les anges et avoir envie de les prier.

Pierre Téqui

Acheter pour 19.50 CHFLéa, Hugo et la nutrition
Fabienne Criquy

Léa et Hugo sont camarades de classe. Un jour, ils réalisent que leur surpoids leur cause beaucoup de soucis dans la vie de tous les jours. Ils commencent à souffrir du regard des autres et se sentent différents malgré eux. Petit à petit, ils décident de changer et de corriger enfin leurs mauvaises habitudes alimentaires… Comme Hugo et Léa, tu peux, toi aussi, te prendre en main pour te sentir bien dans tes baskets et retrouver le sourire.

Editions du Signe

Acheter pour 12.50 CHF

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